DIRPA :  » Au nord, la situation est relativement calme « 

Face à  la presse, ce lundi, le capitaine Modibo Naman Traoré, coordinateur de la cellule chargée des forces étrangères, a affirmé que la situation est relativement calme mais l’ennemi est toujours dans la guerre asymétrique notamment la guérilla. Il est revenu sur la descente, la semaine dernière, de l’armée malienne à  Kadji, un village situé à  proximité de Gao. Une opération menée en collaboration avec l’armée française visant à  démanteler un réseau de djihadistes, dans un quartier formant une petite à®le. Le capitaine Traoré a par ailleurs salué la collaboration de la population civile ainsi que le travail des services de renseignements. A Tessalit, il y a une accalmie et l’armée a procédé à  la sécurisation point par point des lieux, a-t-il ajouté. Pour sa part, le Directeur adjoint de la DIRPA, le lieutenant colonel Souleymane Dembélé, a souligné que le traitement de certaines informations pourrait compromettre les opérations sur le terrain car les djihadistes peuvent localiser leurs positions grâce aux images. Il fait ainsi allusion à  une diffusion d’un reportage télévisé d’une chaà®ne internationale.  » Maliens au front  » Répondant aux questions des journalistes sur l’absence des soldats maliens à  Kidal, le lieutenant Colonel Dembélé a fait savoir que «Â l’armée malienne est confrontée à  un manque de logistique, notamment en matériels roulants. Pour la population, l’armée n’est pas présente comme elle l’entend ou le souhaite. Si on met les moyens à  disposition, les soldats iront au-delà  de Kidal. » Il ajoute cependant que «Â plus en plus, il y a les moyens, les hommes vont au contact. l’armée est entrain de commander 500 véhicules pick up. » Evoquant le manque de moyens pour aller sur certains théâtres d’opération, un journaliste a demandé à  servent les butins de guerre notamment les armements, les véhicules saisis. Le Lt Col. Dembélé a répondu que pour une question de dignité et de fierté, l’armée malienne, même si l’armée est en manque, doit garder la tête haute et non se rabaisser. En plus tous ces butins ne sont pas seulement saisis par les forces maliennes. Concernant, le silence des autorités maliennes par rapport au décès ou non des deux chefs terroristes, tant que la preuve n’est pas encore scientifiquement établie il serait difficile de se prononcer. Certains confrères ont voulu avoir plus d’explications sur la tactique de l’armée malienne qui selon eux, attend que l’ennemi l’attaque avant de riposter. Il leur a été répondu qu’il faut sécuriser d’abord ces villes avant de pourchasser l’ennemi. Pour ce qui est de l’accréditation des journalistes nationaux pour aller sur les zones du conflit, le Directeur adjoint a indiqué que si les rédactions font la demande, la DIRPA facilitera les procédures et pourra prendre uniquement en charge le transport.