Maroc: Casablanca interdit la circulation des charrettes tirées par des animaux

Une décision importante que vient de prendre la ville de Casablanca lors de la session ordinaire de sa Commune. Les édiles casablancais ont décidé d’interdire la circulation des charrettes à traction animale.Dans un message publié sur son compte Twitter, la maire de Casablanca, Mme Nabila Rmili, a affirmé que cette décision va permettre une meilleure circulation dans la capitale économique.

« On n’accepte plus de voir des charrettes tirées par des animaux en circulation à Casablanca, pourtant qualifiée de ville intelligente. Cette décision facilitera le quotidien des casablancaises et casablancais », a-t-elle indiqué.

Avec l’adoption de cette décision, le Conseil de la ville a mis fin aux problèmes et désagréments causés par ces charrettes qui sont à l’origine de nombreux d’accidents et de perturbations de la circulation.

Reste à savoir quelle alternative sociale peut offrir la commune aux utilisateurs de ces charrettes qui, pour la grande majorité, y ont recours à des fins professionnelles, souvent en clandestinité et dans la précarité.

Le Festival International de la Mode en Afrique met le cap sur Rabat

Le Festival International de la Mode en Afrique revient pour une 14à édition à la capitale Rabat. Cet événement permet aux créateurs africains de s’imposer sur le marché international et de favoriser la création et le développement des entreprises. Le programme de cette édition a été dévoilé ce mercredi lors d’une conférence de pesse tenue à Rabat.Placé sous le thème « La synergie des cultures pour le développement de l’Afrique », cet évènement, prévue du 7 au 10 décembre 2022 au site historique Chellah, vise à valoriser montrer le potentiel du continent africain dans les domaines de la mode et de la création et d’en faire un hub international en la matière.

Le FIMA a été fondé par Seidnaly Sidi Ahmed alias Alphadi, désigné en 2015 « artiste de la paix pour l’Unesco », ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco pour l’innovation et la création africaine et membre des Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique).Dans une allocution, le président-fondateur du festival, Seidnaly Sidi Ahmed, a indiqué que cette édition « sera une occasion de mettre en exergue l’identité culturelle du continent, ainsi que ses potentialités économiques qui seront au centre des débats des différentes rencontres prévues au programme ». »Un évènement de la taille de ‘Rabat, Capitale Africaine de la Culture’ mérite l’adhésion de nous tous, artistes, hommes de lettres, acteurs culturels, décideurs politiques et médias, afin de nous inscrire dans la dynamique du thème que nous avons choisi pour cette édition à savoir ‘La synergie des cultures pour le développement de l’Afrique' », a insisté M. Sidi Ahmed.Selon lui, « la pertinence de ce thème nous interpelle à tout point de vue, car nous sommes détenteurs d’un héritage dont la richesse est inestimable, il nous appartient de léguer aux générations futures ce précieux trésor dans toute sa plénitude, car il est incontestablement un outil incontournable et fondamental pour un développement durable et une paix permanente ». 

De son côté, Jean Pierre Elong Mbassi, secrétaire général de CGLU Afriqu, a indiqué que le choix de la ville de Rabat pour être la toute première capitale africaine de la culture comporte un message fort faisant de la ville « le porte-flambeau de tout ce que l’Afrique a d’excellent dans les domaines des arts, du patrimoine, de la culture et des industries créatives ». 

« Rabat a tout pour devenir une place culturelle d’aura mondiale, notamment par son infrastructure culturelle et par l’engagement de ses acteurs culturels », a affirmé M. Elong Mbassi, ajoutant que CGLU Afrique œuvrera pour qu' »au terme de sa célébration comme capitale africaine de la culture, Rabat fasse désormais partie de l’écosystème culturel mondial et soit une place du marché mondial de la culture ».Pour sa part, l’ambassadeur du Niger au Maroc, Ada Salissou, a affirmé que le FIMA, qui vient renforcer le processus de « Rabat, capitale africaine de la culture », constitue une source de fierté pour le continent africain puisqu’il contribue au rayonnement mondial de la culture africaine. 

Rappelant que la première édition du festival a vu le jour en 1998 dans le désert du Niger pour célébrer le retour de la paix entre les Nigériens après des années d’un conflit fratricide, M. Salissou a fait remarquer que « le FIMA c’est d’abord l’expression de la paix entre les peuples et un espace de rencontres qui réunit des créateurs des cinq continents pour se connaître, échanger et vivifier la culture qui est le meilleur moyen de cimenter la paix entre les peuples ». 

Depuis sa création, le festival « donne l’occasion aux jeunes créateurs africains qui ont de belles idées de les exprimer et de les exposer aux yeux du monde », a souligné le diplomate nigérien, ajoutant que « cette 14ème édition ne fera pas l’exception ».Lancé en 1998, le festival international de la mode en Afrique est un événement artistique et culturel unique d’envergure internationale qui se tient tous les deux ans. 

L’édition de cette année prévoit un programme éclectique et varié notamment les défilés et les spectacles, des compétitions pour valoriser les meilleurs stylistes d’Afrique et de sa diaspora dans les catégories de la maroquinerie, des bijoux et accessoires de mode et des Tops Models,  Au menu aussi, des tables rondes axées, entre autres, sur les thèmes du financement de la mode et de la création, la protection de la propriété intellectuelle et des appellations d’origine des créations africaines et l’utilisation des nouvelles technologies dans la production et le marketing.

Le FIMA est organisé avec le soutien du marocain ministère de la Jeunesse, de la  Culture et de la Communication en célébration de « Rabat, capitale de la  culture africaine ».

Politique et agriculture au menu des quotidiens marocains

L’intégrité territoriale du Royaume, le secteur agricole et les enjeux du développement des régions sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur l’intégrité territoriale du Royaume, écrit que le polisario, en perte d’espoir de voir aboutir son projet séparatiste, recourt, comme à l’accoutumée, à la menace, expliquant qu’après avoir annoncé son retrait de l’accord du cessez-le-feu en 2020, l’entité séparatiste continue de bluffer en menaçant, cette fois-ci, de se livrer à la tactique terroriste, en faisant usage de drones.

Il s’agit en effet du « coup de bluff traditionnel » auquel il recourt chaque fois que la réunion du Conseil de Sécurité est imminente, “une façon, vaine, de tenter de renverser la vapeur du cours normal des choses et de créer la confusion”, constate-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur le secteur agricole au Maroc, écrit que dans le giron de l’activité agricole qui va inévitablement devenir encore plus centrale et stratégique dans les décennies qui viennent, des filières telles que les engrais et fertilisants, les semences sélectionnées, les intrants nécessaires aux cultures ou encore le matériel et la machinerie, se verront ouvrir de formidables gisements d’opportunités d’investissement et de création de valeur et d’emplois aussi bien pour le marché domestique qu’à l’export.

Mais, le capital privé marocain, les grandes entreprises comme les petites start-up innovantes, n’ont pas encore pleinement investi ces filières qui constituent, entre autres, l’écosystème agricole, déplore l’éditorialiste

Le Plan Maroc Vert puis son successeur, Al Jayl Al Akhdar, ont donné lieu à une véritable métamorphose de l’agriculture marocaine, mais une fois de plus, l’effort public et les budgets de l’Etat, bien qu’importants, ne peuvent donner pleinement leurs résultats sans l’implication du privé, fait-il remarquer.

Et ce ne sont ni les fonds, ni les aides, ni les opportunités qui manquent, mais seulement de l’audace et des pionniers, estime-t-il.

L’Economiste, qui aborde le plan de développement régional de Casablanca, écrit que des milliers d’heures de travail, et des tournées pour recueillir les informations ont été nécessaires au conseil régional de Casablanca pour mettre en place son plan de développement.

Certes, tous les autres conseils ont suivi, avec des projets différents, mais, les budgets risquent de ne pas accompagner les ambitions, alors que les territoires sont dans le besoin d’assurer leur croissance, relève l’éditorialiste.

Les régions se doivent aussi de répondre aux attentes urgentes des populations tant en termes d’infrastructures de base que de villégiature, soutient-il, appelant à ne pas rechigner à faire son travail et accomplir les projets pour “changer notre environnement et notre façon de vivre”.

“Que l’on puisse imaginer que toutes ces commodités qui seront construites, c’est pour respecter ceux qui n’ont pas le confort nécessaire pour vaquer à leurs occupations l’esprit plus tranquille”, note-t-il.

Le Luxembourg réaffirme la place du Maroc comme un partenaire essentiel de l’UE en Afrique

Le Luxembourg a réaffirmé la place du Maroc comme un partenaire essentiel de l’Union Européenne (UE) en Afrique, et soutenu le renforcement du Partenariat Stratégique Maroc-UE.Dans une Déclaration conjointe rendue publique à l’issue des entretiens, mardi à Rabat, entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et le ministre des Affaires étrangères et européennes du Grand-Duché de Luxembourg, M. Jean Asselborn, qui effectue une visite de travail dans le Royaume, le Luxembourg salue le rôle important du Maroc et sa contribution majeure en faveur de la stabilité et du développement durable de la région, ainsi que son engagement efficace dans la lutte contre le terrorisme international, essentiel pour la sécurité et la stabilité de la région euro-méditerranéenne.

 Les deux ministres, qui ont constaté leur convergence de vues sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, sont convenus de poursuivre cette concertation pour renforcer la paix et la sécurité dans la région, précise la Déclaration conjointe, qui souligne que le Maroc et le Luxembourg se félicitent de leur coordination sur des questions d’intérêt commun au niveau des organisations internationales et régionales.

 Les deux parties ont souligné leur volonté de s’engager en faveur des droits de l’Homme en général, des droits des femmes et de l’égalité des genres en particulier, et de poursuivre la lutte contre toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes et des filles.

 Les deux ministres ont réaffirmé l’importance primordiale d’un ordre international fondé sur la règle de droit et les principes fondamentaux de la charte des Nations Unies et ont marqué leur préoccupation quant à l’impact de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire et énergétique, souligne la Déclaration conjointe.

Maroc/Arabie Saoudite: ambition de porter le volume des échanges à 5 milliards de dollars

Le Maroc vise à augmenter le volume des échanges avec l’Arabie Saoudite à 5 milliards de dollars pour les 5 années à venir, a affirmé, mardi à Casablanca, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.S’exprimant lors du forum économique Maroc – Arabie Saoudite, organisé par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et la Fédération des Chambres saoudiennes, M. Mezzour a indiqué que le volume actuel des échanges, qui se chiffre à environ 1,7 milliards de dollars, demeure « très timide » au regard des grands moyens et opportunités dont dispose les deux pays.

A cet égard, il a précisé que l’ambition de porter le volume des échanges à 5 milliards de dollars est à la portée, notant qu’il existe des opportunités diverses d’investissement dans les deux pays, qui ouvriront la voie à un renforcement des relations économiques et commerciales bilatérales.

Aussi, le ministre a appelé à une mobilisation générale pour renforcer davantage cette relation, évoquant dans ce sens la banque de projet lancée par le ministère et qui offre de grandes opportunités pour les investisseurs, à travers 370 projets industriels.

Par ailleurs, il a souligné que la tenue de ce forum traduit les relations de fraternité remarquables entre le Maroc et l’Arabie Saoudite, appelant à mettre en place un nouveau modèle de coopération économique et commerciale, conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud.

Pour sa part, le ministre saoudien du Commerce, Majid bin Abdullah Al-Qasabi a fait savoir que la visite au Maroc était fructueuse et a permis de rencontrer plusieurs responsables en vue de s’arrêter sur les moyens de renforcer notre coopération économique et commerciale.

Il a également relevé que les chiffres actuels ne sont pas à la hauteur des ambitions des dirigeants et des deux peuples frères, ajoutant que les meilleures opportunités ont été identifiées pour donner une forte impulsion aux échanges bilatéraux.

Le ministre saoudien a aussi annoncé qu’un nouveau siège de la représentation commerciale sera inauguré à Casablanca, dans le but de développer les relations, surmonter les difficultés qui affrontent le secteur privé, et attirer des investissements qualitatifs à même de contribuer au renforcement des échanges commerciaux entre les deux pays.

M. Majid Ben Abdullah Al Qasabi effectue une visite de travail au Maroc à la tête d’une importante délégation représentant les secteurs public et privé.

Economie et tourisme au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la suppression de la TVA sur les médicaments, le secteur touristique et les implications des incidents du festival de musique « L’Boulevard » sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux de la suppression de la TVA appliquée aux médicaments, écrit que cette disposition, qui s’inscrit dans le cadre du PLF 2023, “rendra non seulement les médicaments plus accessibles”, mais “soulagera également les caisses des organismes de prévoyance sociale”.

Par rapport au niveau de vie des citoyens, le prix du médicament au Maroc reste “élevé” et “ne permet pas un suivi médical dans les meilleures conditions”, d’où “une nouvelle vision” dans ce domaine, qui sera pilotée par la nouvelle Agence du Médicament, explique le journal.

Mais, si l’Etat consent un effort financier pour baisser les prix, la situation dans l’industrie pharmaceutique n’est pas encore réglée, du fait que le marché du médicament, selon un avis rendu public par le conseil de la concurrence en 2020, est “très administré” et “très réglementé”, et dont le cadre légal et juridique reste “inapproprié” et “dépassé”, fait-il remarquer.

Il est urgent que l’Etat trace une nouvelle feuille de route pour ce secteur, avec le souci premier de rendre les médicaments plus abordables aux citoyens, plaide-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde le secteur touristique, écrit que l’année 2022 sera probablement une année record pour le secteur touristique, du moins en termes de recettes, précisant que jusqu’au mois d’août de cette année, les arrivées de touristes ont généré quelque 52,2 milliards DH en devises, alors qu’à la même période de 2017, année pendant laquelle ces recettes avaient frôlé les 70 milliards DH, niveau le plus élevé jamais atteint par le secteur, le Maroc enregistrait quelque 49 milliards DH.

Logiquement, si le cap et le rythme sont maintenus, ce record historique de 2017 sera pulvérisé, estime le quotidien.

Les années qui viennent, et sauf une autre catastrophe qui viendrait encore frapper l’économie mondiale, la compétition sera “plus acharnée” sur les parts de marché et les tendances mondiales du voyage connaîtront des transformations en continu et sur des cycles temporels plus courts, prévoit-il, soulignant que le seul moyen de rester durablement dans la course c’est de “les anticiper et s’y préparer”.

Revenant sur les violences commis au festival de musique « L’boulevard », dont la 20e édition a été organisée du 23 septembre au 02 octobre à Casablanca, +L’Économiste+ estime que ce qui s’est passé vendredi dernier à ce festival “n’est ni inédit, ni surprenant”, mais “la réalité d’une partie de nos jeunes, sans repères, sans perspectives, sans projet de vie”.

Selon lui, le sujet ne se prête ni à la surenchère, ni aux échanges d’accusations, ni aux lectures simplistes, étant donné que ces incidents, au même titre que les scènes de vandalisme à côté des stades les jours de match, ou encore les combats aux sabres dans les quartiers populaires, “cristallisent le désarroi d’une partie de notre jeunesse, laissée au bord du chemin du développement”.

La solution sécuritaire est « incontournable », mais elle ne permettra pas de “soigner le mal à la racine”, fait remarquer la publication, soulignant l’urgence de “reprendre en main” la jeunesse marocaine, “avant qu’il ne soit trop tard”.

Certes, l’Etat a misé sur le développement des infrastructures sociales, éducatives et sportives au niveau local, mais au-delà des stratégies sectorielles, “ces jeunes ont besoin d’une vision, d’un projet qui leur parle”, afin de leur faire “changer de mindset”.

Maroc : « Les grands concerts de Rabat » pour célébrer la richesse et la diversité des musiques d’Afrique

A l’occasion de « Rabat Capitale Africaine de la Culture 2022 », la capitale marocaine a réuni 10 artistes locaux et internationaux de la scène continentale pour une série de concerts du 22 au 24 septembre 2022. Un événement destiné à promouvoir la diversité de la musique africaine. L’objectif est aussi d’insister sur la nécessité de développer l’industrie de la musique, softpower du continent.« Les grands concerts de Rabat » est la première grande manifestation musicale organisée dans le cadre des célébrations de Rabat Capitale Africaine de la Culture 2022. Impulsé par la Wilaya et la Mairie de Rabat ainsi que la Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) et placé sous le haut patronage du Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, ce concert gratuit était à l’image de la musique africaine, à savoir diversifié et multigénérationnel.

Durant trois jours, 520 000 spectateurs ont pu se délecter de tous les styles musicaux aux sonorités africaines : des musiques traditionnelles comme le raï, avec la participation de l’artiste algérien Cheb Khaled, aux titres de la nouvelle génération, à l’instar de la Nigériane Ayra Starr, star de l’Afropop, ou encore de l’artiste congolais Dadju, connu pour ses musiques urban pop. Étaient aussi présents des artistes tels que les Marocains Manal Benchlikha, El Grande Toto, Snor, Lartiste, ou encore le Malien Salif Keita.

« Nous sommes très heureux de l’engouement généré par ce grand concert, qui a connu la participation d’artistes de renom de toute l’Afrique, pour le plus grand plaisir de toutes les générations. Cette manifestation atteste de la richesse de la scène musicale africaine. La culture sous toutes ses formes est aujourd’hui un moyen de renforcer les liens entre le Maroc et les autres pays du continent », se félicite M. Mohammed Benyaacoub – Directeur des arts au Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.

 La musique, porte drapeau de la culture africaine

 « Les grands concerts de Rabat » s’inscrit dans le cadre de l’événement Rabat Capitale Africaine de la Culture 2022, dont l’objectif est de promouvoir la culture comme vecteur de création de richesses et de cohésion pour l’ensemble du continent.

La musique constitue l’un des arts culturels majeurs du continent, et permet depuis des décennies à l’Afrique de rayonner à l’international. Ainsi, ces événements culturels contribuent à structurer et à mettre en réseau les artistes et acteurs culturels du continent africain.

« J’étais très nerveuse avant de monter sur scène mais j’ai très bien été accueilli par le public marocain et je me suis sentie chez moi » assure la chanteuse nigériane Ayra Starr. « Je suis très honoré d’être là, de participer à cet évènement…j’ai une relation particulière avec Rabat, je suis venue 3-4 fois et à chaque fois c’était une belle expérience où j’ai pu faire découvrir de nouveaux titres » ajoute le chanteur congolais Dadju.

« Je suis très fière de cette invitation…fière que le Maroc investisse dans la culture, dans la musique…fière de vivre cette expérience » se réjouit le chanteur franco-marocain Lartiste.

Pour rappel, Rabat Capitale Africaine de la Culture est un évènement international culturel très riche organisé tout au long de l’année, de juin 2022 à mai 2023, avec la participation d’acteurs nationaux et internationaux. La ville de Rabat et sa région sont le théâtre d’activités et d’événements dans différents domaines culturels, comme la littérature, les arts plastiques, ou encore la danse ou le cinéma.

Situation au Burkina Faso: les vives préoccupations du Maroc

Le Maroc exprime sa vive préoccupation à la suite des événements qu’a connus le Burkina Faso ces derniers jours.Le Maroc appelle toutes les parties à faire preuve de retenue, à privilégier l’intérêt national suprême et à œuvrer pour la sécurité et la quiétude du peuple burkinabè.

Le Royaume, qui est uni au Burkina Faso par des liens forts, soutient les efforts de la CEDEAO en vue d’une transition apaisée dans ce pays africain frère.

Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères a mis en place une cellule de suivi de la situation de la communauté marocaine établie au Burkina Faso, en coordination avec l’Ambassade du Royaume à Ouagadougou.

Le Burkina Faso a été secoué, vendredi, par le coup d’Etat du Capitaine Ibrahim Traoré contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Samedi, les putschistes ont affirmé, à la télévision nationale, avoir pris les armes contre le lieutenant-colonel Damiba au prétexte qu’il a refusé « d’aller vers d’autres partenaires prêts à aider dans la lutte contre le terrorisme ».

Le Maroc condamne « avec force » l’ingérence iranienne au Yémen

Le Maroc condamne « avec force » l’ingérence iranienne au Yémen et dans les affaires intérieures arabes, a affirmé, lundi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre yéménite des Affaires étrangères et des expatriés, Ahmed Awad Bin Mubarak, à l’issue de leurs entretiens, M. Bourita a fait part de la solidarité du Maroc avec le Yémen face à l’ingérence iranienne, soulignant l’appui « fort et constant » du Roi Mohammed VI à la légitimité au Yémen, à travers le Conseil présidentiel, et à tous les efforts déployés pour parachever les étapes de transition dans ce pays.

Le Maroc défend la légitimité au Yémen et l’impératif de garantir les conditions de sécurité et de stabilité au peuple yéménite, exprimant la reconnaissance par le Royaume du Conseil présidentiel en tant que représentant légitime et interlocuteur officiel du Royaume du Maroc dans tout ce qui concerne la République du Yémen.

Concernant les derniers développements du dossier yéménite, M. Bourita a noté que le Maroc salue les positions « sages et positives » exprimées par le gouvernement yéménite et l’autorité légitime au Yémen au sujet de la question du renouvellement de la trêve, se félicitant de la tendance de l’autorité légitime et du conseil présidentiel à faire toujours prévaloir l’intérêt du Yémen et des Yéménites à toute autre considération.

Malheureusement, cet esprit positif n’a pas trouvé d’écho chez l’autre partie qui opère selon la « logique du chantage », de l’atteinte à la sûreté du Yémen et des Yéménites, du travail en faveur d’agendas étrangers, de la menace de la sûreté et de la paix régionales, non seulement au Yémen, mais aussi dans d’autres pays voisins, a-t-il poursuivi.

Le Maroc avait exprimé clairement, au plus haut niveau, sa condamnation des actes terroristes commis par les milices houthies, a rappelé le ministre, notant que ces actes constituent une menace aussi bien à la sûreté des Yéménites qu’à la sécurité du Royaume d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis.

Il a, à cet égard, incité la communauté internationale et le Conseil de sécurité à considérer ces attaques armées comme « des actes terroristes d’un groupe qui ne prend pas en compte la sécurité du Yémen et les intérêts des Yéménites, mais agit plutôt selon des agendas soutenus essentiellement par la partie iranienne ».

En réponse à une question relative aux événements en cours au Yémen, M. Bourita a affirmé que le Maroc soutient l’intégrité du Yémen et sa souveraineté nationale et territoriale, tout en appuyant l’ensemble des références internationales, du Golf et du Yémen, faisant l’objet de consensus en la matière.

« La trêve, malgré toutes les violations de la part des Houthis, a été un signal positif pour ce qui est de la sûreté, la quiétude et la sécurité du peuple yéménite », a-t-il relevé, faisant savoir que le Maroc, à l’instar de la communauté internationale, s’est réjoui de la réaction positive du gouvernement du Yémen, qui fait prévaloir le principe de responsabilité et l’intérêt du pays.

En contrepartie, « la position houthie ne sert pas les intérêts du Yémen et de son peuple, mais ceux de l’Iran en premier lieu. Elle contribue à l’escalade et à l’anéantissement du peu d’acquis qui ont été réalisés lors de la trêve », a ajouté M. Bourita, faisant observer que la position houthie concernant la trêve met en péril la sécurité d’autres pays arabes.

Le Yémen est devenu un espace d’ingérence iranienne par le biais des milices houthies, a soutenu le ministre, assurant que d’autres pays arabes sont victimes de cette ingérence que ce soit de façon directe ou indirecte, ou par le recours à des organisations armées et terroristes.

Dans ce sens, le ministre a indiqué que la prolifération des acteurs non gouvernementaux armés constitue « une menace pour la paix et la sécurité aux niveaux régional et international », relevant que les pays armant ces acteurs de technologies sophistiquées doivent assumer leur entière responsabilité devant la communauté internationale, puisque que ces acteurs non gouvernementaux n’ont pas de responsabilité juridique et ne sont pas une partie aux accords de démilitarisation ni aux accords de recours aux armes, contrairement aux gouvernements officiels.

M. Bourita a indiqué que « l’Iran ne peut continuer à exploiter cette lacune pour saper la sécurité et la stabilité dans la région arabe, notamment au Yémen, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », faisant observer, en ce sens, que le Maroc est aussi victime de cette ingérence.

Le Comité de la Ligue arabe chargé de faire face à l’ingérence iranienne était clair en avançant que l’Iran est le parrain officiel du séparatisme et du terrorisme dans le monde arabe, avec la contribution de plusieurs parties, a tenu à souligner M. Bourita.

Pour sa part, M. Awad Bin Mubarak a exprimé les remerciements de son pays pour « la position claire et explicite » du Maroc concernant l’ingérence iranienne dans les affaires arabes, assurant que le Royaume était parmi les premiers pays à prendre une position claire face à cette ingérence.

Le chef de la diplomatie yéménite a indiqué que son pays soutient tous les efforts visant l’instauration d’une paix globale et durable sur la base des références et résolutions internationales, ajoutant que la coalition arabe œuvre à réunir toutes les conditions favorables à la paix et au retour à la table des négociations.

« La trêve qui a duré six mois était un espoir pour les Yéménites et une occasion ayant permis d’examiner plusieurs dossiers en dépit des violations de la partie houthie » qui faisait prévaloir ses intérêts et ceux de l’Iran aux dépens des Yéménites, a déploré le ministre.

« Au moment où tout le monde soutenait le dialogue yéménite, l’Iran envoyait des navires remplis d’armes aux Houthis. C’est une opération consignée dans les rapports internationaux », a affirmé le chef de la diplomatie yéménite, ajoutant qu' »à chaque fois que nous nous rapprochons de la solution, l’Iran intervient pour saboter les négociations ».

Il a ainsi appelé la communauté internationale à adopter des positions claires et une approche nouvelle vis-à-vis de la scène politique au Yémen et l’intervention de l’Iran dans ce pays, soulignant la nécessité d’inscrire les milices houthies comme groupe terroriste.

Economie, agriculture et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la question des délais de paiement, le stress hydrique et agriculture et la participation du Maroc au dispositif de sécurité du Mondial 2022 au Qatar.+L’Économiste+ écrit que les délais de paiement des arriérés sont un véritable casse-tête pour les entreprises et pour l’exécutif. Des tentatives pour le traiter ont été menées mais sans résultats. Cette fois-ci, en adoptant, lors du Conseil de gouvernement de jeudi dernier, le projet de loi qui réforme le code de Commerce sur les questions relatives aux délais de paiement. 

Selon la publication, il s’agit de combler les insuffisances et les obstacles qui entravent le respect des délais. La mise en œuvre du projet de loi sera appliquée progressivement entre le ler janvier 2023 et le ler janvier 2025, en fonction du chiffre d’affaires annuel des personnes concernées. Ainsi, elle commencera en 2023 par les grandes entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires de plus de 50 millions de DH. Elle sera suivie en 2024 par les entreprises de taille moyenne et dont le chiffre d’affaires se situe entre 10 et 50 millions de DH.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque la question du stress hydrique, estime qu’une agriculture résiliente aux changements climatiques reste le pari fait par le gouvernement dans un contexte marqué par le recul des réserves en eau et des perturbations du cycle des pluies. 

Dans ce sens, le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts vient de dévoiler de nouvelles mesures face à cette situation. Parmi les mesures adoptées, il y a l’encouragement à l’utilisation d’une agriculture durable à travers l’adoption des techniques du semis direct et la rotation intensive des cultures. 

Le gouvernement compte également soutenir la conversion vers des cultures biologiques puisqu’il s’agit d’élargir la superficie couverte à plus de 100.000 hectares à l’horizon 2030. Par ailleurs, le gouvernement travaille au développement de l’irrigation localisée sur une superficie de 350.000 hectares supplémentaires en plus de la mise en place de nouveaux mécanismes pour l’adaptation à la rareté des ressources en eau, fait savoir le journal.

Dans la même veine, +L’Opinion+ croit savoir que les cultures d’avocats, de pastèques rouges, ainsi que les nouvelles plantations d’agrumes, ne sont désormais plus éligibles aux subventions d’appui aux projets d’irrigation locale. La décision- signée conjointement par le ministre de l’Agriculture et le ministre délégué chargé du Budget – répond ainsi aux signaux d’alerte qui ont régulièrement pointé les incitations dont bénéficient certaines cultures consommatrices d’eau dans un contexte national pourtant marqué par la sécheresse et la pénurie hydrique. 

Si cette nouvelle orientation a engendré des réactions positives, il n’en demeure pas moins qu’il en est qui espèrent qu’elle soit bientôt appliquée à d’autres cultures hydrivores qui, à défaut d’être proscrites, doivent au moins ne plus bénéficier d’appui financier de la part de l’Etat.

+Al Massae+ rapporte que les services de sécurité ont interpellé, vendredi, sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), vingt individus pour liens présumés avec un réseau criminel actif dans l’organisation d’opérations d’immigration illégale via la falsification des documents officiels et bancaires requis pour constituer les dossiers de demande de visa Schengen. 

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué samedi dans un communiqué que les interventions sécuritaires ont abouti à l’arrestation de tous les mis en cause lors d’opérations simultanées dans les villes de Nador, Oujda, Jerada, Martil, Rabat et Sala Al Jadida.

+Le Matin+ indique que le Maroc et le Qatar ont signé, une déclaration commune, concernant le partage d’informations relatives à la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022.

Selon le média qatarien Bein Sport, cité par le quotidien, l’annonce vise à renforcer la coopération en matière de sécurité entre le Maroc et le Qatar, en mettant en œuvre des stratégies pour garantir la sécurité pendant les 28 jours de la Coupe du monde. Elle vise également à améliorer les capacités des services de sécurité concernées par la sécurité de l’événement, ainsi que des supporters.

Pour concrétiser cet accord, l’ambassadeur du Maroc au Qatar a signé vendredi dernier, une convention avec le général Ibrahim Khalil Mhandi, chef de la sécurité du mondial, rapporte des médias. 

 Pour rappel, Abdellatif Hammouchi avait visité le stade principal où se déroulera la finale de la Coupe du monde Qatar 2022 pour inspecter et vérifier les diverses installations de ce stade. Il s’est également rendu au centre de commandement de cybersécurité.

Le Maroc sera candidat à l’organisation de la CAN 2025

Le Maroc compte présenter sa candidature pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations « CAN-2025 », initialement prévue en Guinée, apprend-on, samedi, selon une source proche de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF).L’organisation de cette grande compétition footballistique continentale avait été retirée à la Guinée, vendredi, par la Confédération Africaine de Football (CAF), qui avait estimé qu’ »en l’état actuel, les infrastructures et les équipements ne sont pas adaptés ou prêts » pour que le pays puisse accueillir la CAN en 2025.

L’annonce avait été faite par M. Patrice Motsepe, président de la CAF, à l’issue de rencontres à Conakry avec les autorités sportives guinéennes et avec le président de la Transition, Mamadi Doumbouya.

Pour rappel, le Maroc a organisé une seule CAN en 1988 remportée par le Cameroun.

Burkina: RAM annule ses vols vers et depuis Ouagadougou des 1er et 2 octobre

La compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, samedi, l’annulation de ses vols Casablanca-Ouagadougou du 1er octobre et Ouagadougou-Casablanca du 2 octobre, en raison de la fermeture des frontières aériennes au Burkina Faso.« Nous informons nos chers clients qu’en raison de la fermeture des frontières aériennes au Burkina Faso, nos vols du 1er octobre de Casablanca vers Ouagadougou et du 2 octobre de Ouagadougou vers Casablanca sont annulés », a tweeté la RAM.

Le programme des vols de/vers Ouagadougou des jours qui suivent risquent également de subir des changements, ajoute la compagnie nationale.

La RAM invite ses clients à rester informés du programme des vols en mettant à jour leurs coordonnées à travers la rubrique « GÉRER LA RÉSERVATION » sur le site www.royalairmaroc.com, précise la même source.

 

Santé et économie au menu des hebdomadaires marocains

L’accès aux services de santé et les enjeux de la hausse du taux directeur, décidée par la banque centrale, sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie éco+, qui s’attarde sur l’accès aux services de santé, écrit que la généralisation de la couverture médicale, à travers le régime de l’Assurance maladie obligatoire (AMO), est actée, et qu’elle est mise en œuvre au Royaume grâce aux instructions royales et la détermination de l’Exécutif à concrétiser ce chantier.

Pour les plus vulnérables, les actuels Ramedistes, le gouvernement a déjà annoncé qu’il prendrait en charge les cotisations, relève le journal, soulignant que le régime dédié à cette catégorie, comme pour celui des travailleurs non salariés, n’a rien à envier à celui déjà mis en place pour les employés du secteur privé.

+Finances News Hebdo+, qui aborde les enjeux de l’augmentation du taux directeur par la banque centrale, qui passe ainsi de 1,5 à 2% , écrit que le gouverneur de l’institution financière s’est en effet plié à ce qui semble être « un consensus » auquel souscrivent pratiquement toutes les Banques centrales en ce moment : augmenter les taux directeurs pour juguler une inflation galopante, au risque de freiner la croissance.

Le patron de la banque centrale s’est pourtant montré pendant longtemps, notamment lors des deux derniers Conseils de mars et juin, réticent à relever ce taux, avançant entre autres arguments la nature des pressions inflationnistes, principalement d’origine externe, mais il a fini par abdiquer car, aujourd’hui, la situation économique a visiblement changé, avec un risque de stagflation de plus en plus prégnant, estime l’éditorialiste.

Ainsi, après un rebond de 7,9% en 2021, la croissance économique s’établirait, selon les prévisions de la banque, à 0,8% cette année, avant de s’accélérer en 2023 pour se situer à 3,6%, alors que le gouvernement table sur un taux de croissance économique de 1,5% en 2022 et 4,5% en 2023, note-t-il.

Mais, au-delà des écarts dans ces prévisions, c’est davantage la faiblesse de la croissance qui interpelle : elle est en déphasage par rapport aux ambitions de développement du Maroc et, surtout, ne permet guère de remédier à la problématique du chômage structurel que l’économie nationale traîne comme un boulet, relève-t-il.

La BAD approuve un prêt de 199 millions d’euros pour le Maroc

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un nouveau prêt de 199 millions d’euros au profit du Maroc pour financer le Programme d’appui au développement compétitif et résilient de la céréaliculture (PADCRC).Cette nouvelle opération s’inscrit dans le cadre de la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence, qui aide les pays africains à affronter la crise alimentaire et les accompagne dans leurs réformes du secteur agricole, indique la BAD dans un communiqué.

Le projet a pour finalités de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Maroc et de réduire ses importations de céréales, en misant notamment sur l’amélioration de la productivité et de la résilience de la céréaliculture face au changement climatique, ajoute la même source.

Le premier volet du Programme d’appui au développement compétitif et résilient de la céréaliculture est un appui aux acteurs des chaînes de production agricole, en l’occurrence les producteurs céréaliers et les consommateurs, afin d’atténuer les conséquences de la sécheresse sur la sécurité alimentaire du pays, précise-t-il, notant que le deuxième volet porte sur la mise en œuvre de réformes structurantes qui vont aboutir à des systèmes de production plus efficients, plus résilients et plus économes en ressources naturelles.

“Avec ce nouveau programme, nous partageons une forte ambition, celle de renforcer la performance de la filière céréalière et de consolider sa résilience climatique grâce à une gouvernance renouvelée”, a souligné Martin Fregene, directeur du Département de l’agriculture et de l’agro-industrie à la Banque africaine de développement, cité par le communiqué, ajoutant que “notre appui consolide les précédentes réalisations qui, sur plus d’une décennie, ont permis de faire passer le secteur agricole d’une logique de production à une dynamique de transformation, qui crée beaucoup plus d’emplois en milieu rural”.

“En termes d’objectifs, nous voulons atteindre un palier supérieur avec le Royaume”, a annoncé Achraf Hassan Tarsim, le responsable-pays de la Banque pour le Maroc, indiquant que cet appui va contribuer à accroître la productivité céréalière de 50%, à réduire les importations de céréales de 20% à l’horizon 2030 et à augmenter les revenus des agriculteurs. En somme, le projet va créer plus de valeur ajoutée et plus d’emplois pour les jeunes et les femmes en milieu rural”.

Dans la droite ligne des grandes priorités stratégiques de la Banque, dites “High 5”, ce programme soutient la nouvelle stratégie agricole du Maroc, “Génération Green 2020-2030”.

Depuis plus d’un demi-siècle, l’engagement de la Banque africaine de développement au Maroc s’élève à plus de 12 milliards d’euros. Les financements couvrent plusieurs secteurs: santé, énergie, eau, transports, développement humain, agriculture et secteur financier, indique le communiqué.

Covid-19: Levée des restrictions sanitaires à l’entrée du territoire marocain

L’Office marocain des aéroports vient d’annoncer que les restrictions sanitaires (PCR ou pass vaccinal) à l’entrée du territoire marocain sont levées à partir de ce vendredi 30 septembre 2022.«Suite à la décision des autorités marocaines, les restrictions sanitaires (PCR ou pass vaccinal) à l’entrée du territoire marocain sont levées à partir d’aujourd’hui. Seule la fiche sanitaire du passager doit être présentée dûment renseignée», annonce l’Office national des aéroports (ONDA) dans un tweet diffusé ce vendredi 30 septembre 2022.

Auparavant, les voyageurs étaient tenus de présenter soit le passeport vaccinal Covid-19 valide (l’administration de trois doses ou, à défaut, deux doses dont le délai d’administration de la 2e ne dépassant pas les 4 mois, à l’exception du vaccin Johnson & Johnson, où une seule dose équivaut à 2 doses des autres vaccins) ou le résultat négatif d’un test PCR de moins de 72 heures (délai entre le prélèvement et l’enregistrement) et une fiche sanitaire du passager, à télécharger en ligne avant embarquement (distribuée aussi à bord), dûment renseignée.

Economie et social au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du projet du gazoduc Nigéria-Maroc, le dialogue social et la réputation du Maroc sont les principaux sujets traités par les les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux du projet du gazoduc Nigéria-Maroc, écrit qu’alors que le bras de fer entre le Maroc et l’Algérie autour du gazoduc qui devrait relier le Vieux continent au Nigeria, via l’un ou l’autre pays maghrébin, est à son comble, la Libye a mis sur la table cette semaine son propre projet de gazoduc en partance du Nigeria.

Mais, malgré ses défis logistiques qui résultent, entre autres, de son tracé sous-marin sur la côte atlantique, de la longueur de son trajet (6000 km) et de la multiplicité des parties qu’il implique (13 pays africains et au moins trois pays européens), le projet de gazoduc marocain a pour principal atout son caractère inclusif, structurant et multidimensionnel qui permet une meilleure répartition des richesses et un développement pluriel, constate le quotidien.

Car, en favorisant le développement des 13 pays africains de la côte atlantique, le projet de gazoduc Nigeria-Maroc offre l’avantage d’être profitable à une population de 400 millions d’habitants, rapporte-t-il.

Un argument qui ne manquera pas de faire mouche auprès des bailleurs de fonds et des instances financières européennes qui y verront sans doute le meilleur remède contre la pauvreté, la famine, l’instabilité politique, le terrorisme et l’immigration clandestine, ainsi que tous les autres maux qui tourmentent cette partie du continent africain, avant de rejaillir sur leurs propres terres.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que les concertations du deuxième round du dialogue social portent, certes, sur des questions complexes et épineuses à l’instar de la baisse de l’impôt sur le revenu, mais que visiblement, les partenaires, à savoir le gouvernement, les syndicats et le secteur privé, « s’inscrivent résolument dans un nouvel état d’esprit fait de calme, de sérénité et de franchise ».

Quoique l’impôt ait toujours constitué un périmètre sanctuarisé et une des limites contraignantes pour l’État étant donné ses implications financières et budgétaires directes, le gouvernement, au lieu de “botter en touche en invoquant la situation économique”, a accepté d’emblée le principe de baisser l’IR, entre autres, relève la publication.

Les syndicats de leur côté sont eux aussi visiblement dans une logique de responsabilité collective et non pas de surenchère revendicative, ajoute-t-il.

+L’Économiste+, qui s’attarde sur la réputation du Maroc dont un rapport vient d’être publié par l’Institut royal des études stratégiques, écrit que la perception est “globalement satisfaisante”, mais qu’il y a également des aspects qui fâchent, notamment, la qualité du système éducatif, la technologie, les droits de l’homme et le déficit de marque, entre autres.

Aucune politique, aucun modèle ne fonctionnera si les hommes ne sont pas formés, impliqués et insérés dans la dynamique, estime le journal, soulignant que le gros défi sera celui de “changer de mindset”, cet état d’esprit qui, explique le journal, va “reprogrammer notre façon de faire et de travailler”.

Certes, la transformation entamée ces vingt dernières années a permis l’émergence de boosters de l’attractivité, a dévoilé une capacité à négocier avec la nouvelle donne internationale, mais il faut “accélérer le mouvement”, et “corriger ce qui ne va pas” afin de “trouver les trucs qui font mouche”, soutient-il.

Le Maroc et la Côte d’Ivoire veulent développer davantage leur coopération dans le domaine culturel

Le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, et son homologue ivoirienne, Françoise Remarck, ont souligné l’importance de la poursuite du renforcement de la coopération culturelle entre les deux pays.Lors d’un entretien tenu mercredi en marge de la Conférence mondiale de l’UNESCO sur les politiques culturelles et le développement durable (MONDIACULT 2022), les deux ministres ont examiné les moyens de développer davantage la coopération bilatérale dans le domaine culturel, à travers notamment la co-organisation de rencontres et d’événements culturels. 

Les deux parties ont exprimé à cette occasion leur engagement à assurer une mise en œuvre effective de l’accord de partenariat culturel liant les deux pays et de le développer en vue de promouvoir l’action, la production et l’échange culturels. 

La Conférence mondiale de l’UNESCO sur les politiques culturelles et le développement durable constitue l’occasion pour engager une réflexion sur les politiques culturelles afin de relever les défis mondiaux et définir les priorités d’un secteur culturel plus solide et plus résilient, ancré dans les perspectives de développement durable et la promotion de la solidarité, la paix et la sécurité.

Le Maroc et Israël signent un accord de coopération énergétique

Un accord de coopération scientifique multidisciplinaire sur les questions énergétiques a été signé, jeudi au Centre pour l’énergie et le développement durable à Tel Aviv, entre l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et l’Université israélienne de Bar Ilan.L’accord porte sur la mise en place d’une plateforme de recherche pour la coopération académique avec la participation des deux institutions universitaires, notamment dans les domaines liés aux énergies propres, y compris l’hydrogène, le recyclage, l’énergie solaire et la transmission d’énergie.

S’exprimant à cette occasion, la ministre israélienne de l’Éducation, Yifat Shasha-Biton a déclaré que le Maroc et Israël établissent des relations de coopération fructueuses dans divers domaines politique, culturel, économique et touristique, signalant que cet accord contribuera à renforcer la coopération dans le domaine de la recherche universitaire et scientifique, afin de tirer davantage parti des potentialités dont disposent les deux pays.

Elle a également souligné l’importance de l’accord pour développer des solutions dans le domaine des énergies vertes et faire en sorte que les systèmes universitaires s’intéressent davantage aux questions environnementales qui constituent des enjeux importants pour l’avenir.

Shasha-Biton a, de même, signalé que dans le cadre de l’importance accordée par Israël aux questions environnementales et climatiques, des réformes éducatives ont été introduites cette année, faisant de l’enseignement des questions environnementales un sujet obligatoire tout au long du parcours scolaire, et ce dans le but de faire de la lutte contre le changement climatique un engagement et une responsabilité sociétale.

De son côté, le chef du bureau de liaison du Maroc en Israël, Abderrahim Bayoudh, s’est félicité de la signature de cet accord qui s’ajoute aux nombreux autres conclus récemment par les deux pays dans plusieurs domaines tels que l’agriculture et la technologie.

Il a également salué le dynamisme de la coopération universitaire entre les deux pays, rappelant le colloque organisé en novembre dernier sur la loi juive, qui a connu un grand succès et ouvert la voie à plusieurs rencontres sur le sujet qui ont été organisées au Maroc.

Pour sa part, Hicham El Habti, président de l’UM6P, a estimé que cet accord représente une opportunité importante pour les universitaires marocains de travailler avec leurs homologues israéliens afin de développer les relations universitaires entre les deux pays.

Il a ajouté à cet égard que l’Université Mohammed VI Polytechnique offrira l’opportunité aux jeunes diplômés des deux pays de travailler ensemble, notant que la recherche scientifique dans le domaine de l’énergie est d’une importance majeure, étant donné que « l’énergie est l’avenir, et par conséquent, nous concentrerons nos efforts sur l’approfondissement de la coopération universitaire dans ce domaine ».

Quant à Ari Zaban, président de l’Université Bar-Ilan, il a mis l’accent sur l’importance de l’accord vu qu’il concerne principalement le secteur de l’énergie, faisant observer que le monde consomme chaque année 175.000 téraoctets de pétrole, ce qui signifie qu’il brûle 273 millions de barils chaque jour, soit 190.000 barils par minute.

Il a ajouté que la dioxine de carbone que le monde envoie dans l’atmosphère est estimée à 35 gigatonnes chaque année, soit 66 kilotonnes par minute d’émissions, ou l’équivalent de ce que 4.400 poids-lourds peuvent contenir en carbone qui est émis chaque minute dans l’atmosphère.

« Nous détruisons l’univers, donc l’énergie est le grand défi que nous avons aujourd’hui », a-t-il dit, notant que « l’énergie constitue aujourd’hui un grand défi de la guerre en Europe, mais elle peut être une cause de paix. Cet accord signé avec les universitaires marocains vise ainsi à développer des solutions scientifiques à ce problème ».

 

Le Maroc assure la présidence du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA à partir du 1er octobre

Le Maroc, qui a été élu lors du 35ème Sommet de l’Union Africaine (UA) en février 2022, en tant que membre du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA pour la période 2022-2025, assurera et pour un mois, à partir du 1er octobre 2022, la présidence de cette instance décisionnelle de l’Union, indique, jeudi, un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.La présidence marocaine du CPS-UA s’inscrit dans la continuité des engagements du Royaume pour une Afrique pacifique, stable et prospère et constitue une consécration des efforts de la diplomatie du Royaume au niveau du Continent africain, en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique, souligne le communiqué.

Dans une démarche novatrice visant à tracer les contours d’une nouvelle stratégie de l’Organisation panafricaine, afin de relever les défis liés à la paix et à la sécurité,  le Maroc ambitionne de susciter des réponses collectives à plusieurs thématiques globales et régionales, précise la même source, notant que le terrorisme, les enfants soldats, le changement climatique, la sécurité alimentaire, la situation dans le sahel et en République Centrafricaine seront autant de sujets inscrits à l’ordre du jour de plusieurs réunions au niveau des ministres, des ambassadeurs et des experts.

La présidence marocaine prévoit également plusieurs réunions statutaires, notamment celles impliquant le Conseil de Sécurité des Nations Unies, ainsi que l’examen de rapports, dont ceux sur l’état de la paix en Afrique et la mise en œuvre de la Feuille de route principale de l’UA pour faire taire les armes en Afrique, poursuit le communiqué.

Partant de son engagement et de sa détermination à servir l’agenda continental en matière de paix et de sécurité, selon une approche holistique et multidimensionnelle, le Maroc abritera, au cours de sa présidence du CPS-UA, une conférence politique, à Tanger, du 25 au 27 octobre 2022, portant sur « La promotion du Nexus Paix, Sécurité et Développement, perspective d’une intégration régionale », et ce en partenariat avec le Département aux Affaires Politiques, à la Paix et à la Sécurité de l’Union Africaine.

La présidence marocaine sera également marquée par l’organisation de deux réunions ministérielles consacrées aux thématiques suivantes: « Le développement et la déradicalisation comme leviers pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent » et « Dérèglement climatique, paix et sécurité : renforcer la résilience et l’adaptation pour la sécurité alimentaire dans les Etats insulaires africains ».

Depuis son retour à l’Union Africaine en janvier 2017, le Maroc avait siégé au CPS-UA, en tant que membre pour un mandat de deux années (2018 à 2020).

Economie et enseignement supérieur au menu des quotidiens marocains

L’avis du Conseil de la concurrence sur le marché des carburants et les enjeux du recrutement dans le secteur de l’enseignement supérieur sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mardi.Evoquant l’avis rendu par le Conseil de la concurrence sur le marché des carburants, +L’Opinion+ écrit que ce rapport, qui couvre la période entre 2018 et 2022, révèle que les pétroliers ont profité de la libéralisation pour faire exploser leurs marges.

Cette situation pourrait s’expliquer par le niveau de rentabilité financière très élevé que cette activité permet de générer et qui n’incite pas les opérateurs à une rivalité concurrentielle par les prix sur ces marchés, du moment qu’ils sont assurés, ou presque, de la réalisation de résultats positifs quels que soient la conjoncture ou le nombre d’opérateurs, déplore la journal.

Cela pourrait s’apparenter à une configuration de situation de rente, puisqu’ils ont la garantie qu’aucun nouvel entrant n’aura la taille ni les capacités financières pour venir les bousculer, ajoute-t-il.

C’est pourquoi, une réforme profonde du cadre légal et réglementaire régissant le marché des hydrocarbures devient nécessaire, d’autant plus que les activités économiques liées aux marchés du gasoil et de l’essence, sont toujours régies par des textes désuets, voire obsolètes, qui datent des années 70 du siècle dernier, et ce, malgré les bouleversements qui ont marqué les marchés de ces produits, soutient-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, quant à lui, estime que l’avis du Conseil a plus particulièrement établi deux faits majeurs, entre autres conclusions.

Le premier est que, contrairement aux fausses vérités, le niveau et volume des marges dégagées par l’ensemble des distributeurs n’est finalement pas celui que les réseaux sociaux ont martelé des mois durant.

Le second constat est qu’il n’y a strictement aucune ombre d’entente entre opérateurs sur les prix de vente, explique le quotidien.

Les sages et experts de ce Conseil n’ont rien inventé, mais seulement collecté, compilé et analysé des données auprès des opérateurs et des acteurs du secteur, relève-t-il.

Il s’agit là de la réponse la plus institutionnelle qui soit, émanant de la seule autorité habilitée constitutionnellement à rendre de tels verdicts, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur le secteur de l’enseignement supérieur, écrit que la rentrée universitaire est marquée par deux grandes nouvelles: un record de 2.350 recrutements pour les universités en 2023, et la fin des postes dits « transformés ».

Instaurée il y a quelques années, l’expérience des postes “transformés”, c’est à dire, récupérer des docteurs d’autres départements ministériels et les affecter à l’enseignement et à la recherche pour trouver une solution au déficit d’enseignants, a montré ses limites, constate l’éditorialiste.

L’Enseignement supérieur ayant subi les conséquences du sous-investissement chronique en capital humain, cet effort en recrutement, lié à la volonté du gouvernement de renforcer la formation en santé et en sciences de l’éducation, devrait être maintenu, voire augmenté, plaide-t-il.

Maroc: Le 15ème Festival du Film de Femmes de Salé célèbre le cinéma africain

La 15ème édition du Festival International du Film de Femmes de Salé (FIFFS), dont le coup d’envoi a été donné lundi soir, célèbre cette année le cinéma africain dans le sillage du choix de la ville de Rabat en tant que capitale de la culture africaine.Cette édition, marquée par une programmation «spéciale Afrique », avec le Sénégal comme invité d’honneur, connait la participation de dix films au titre de la compétition officielle dans la catégorie des films de long métrage, dont neuf films réalisés par des femmes, représentant 19 pays d’Europe, d’Amérique du Sud, d’Afrique, d’Asie et d’Océanie.

Le festival compte aussi une compétition officielle dans la catégorie des films documentaires qui abordent le combat des femmes pour l’égalité et contre toutes les formes de discrimination, avec la participation de cinq films arabes, africains et européens, en plus du prix jeune public pour les films de court et long métrages.

Outre un séminaire sous le thème “L’amour du cinéma au Maroc : de la cinéphilie à la critique”, cette édition se distingue par la tenue du “dialogue des cinéastes”, une rencontre ouverte autour du livre “L’image de la femme dans le cinéma arabe”, une séance dite “carte blanche”, la présentation d’ouvrages en relation avec le thème du festival et la réalité du cinéma au Maroc, ainsi que deux ateliers autour de “l’éducation à l’image” et l’écriture cinématographique (créateur de film/séquence).

Dans une allocution de circonstance, le présidente de l’Association Bouregreg, Noureddine Chemaou, a indiqué que cette manifestation artistique « est devenue l’un des plus importants festivals dédiés aux femmes », relevant que le FIFFS « met constamment en lumière les parcours de femmes ayant brillé dans le domaine cinématographique à l’échelle nationale, arabe et africain.»

« Le FIFFS constitue un trait d’union entre les cultures et les valeurs humaines qui font du cinéma un moyen incontournable d’expression et de communication », a-t-il ajouté.

Lors de la cérémonie d’ouverture, un hommage a été rendu à plusieurs figures féminines ayant marqué de leur empreinte le monde du cinéma, à l’instar de la réalisatrice française et pionnière du cinéma africain, Sarah Maldoro, la réalisatrice franco-marocaine d’origine juive, Simon Bitton, et la star du cinéma égyptien, Laila Elwi.

En outre, le festival a vu la projection du film « Atlantique » (Sénégal, 2019) de la réalisatrice sénégalaise Maty Diop.

Cinéma : Le film « Le Bleu du Caftan » va représenter le Maroc dans la présélection des Oscars

Le long métrage marocain « Le Bleu du Caftan » de la réalisatrice Maryam Touzani, a été choisi pour représenter le Maroc dans la présélection des Oscars 2023, Section « Long Métrage International », a indiqué mardi un communiqué du Centre Cinématographique Marocain (CCM).Produit par Nabil Ayouch et coproduit par Amine Benjelloun, ce long-métrage parle de « transmission, de tradition et d’amour, au sens le plus large du terme » annonce un communiqué.

Le film met en scène Halim et Mina, un couple qui tient une boutique de Caftans dans la médina de Salé, rejoint par Youssef, un jeune apprenti qui partage avec son Maalem Halim, la même passion sincère pour la couture.

Il est à rappeler que « Le Bleu du Caftan » a été sélectionné au 75ème Festival de Cannes – Section « un Certain Regard ».

Maroc-Mauritanie: Examen des différents aspects de la coopération bilatérale dans le domaine sécuritaire

Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, a reçu, ce mardi 27 septembre 2022 à Rabat, Mesgharou Ould Sidi Leghweizi, patron de la police mauritanienne.Dans un communiqué diffusé ce mardi 27 septembre, la direction générale de la Sûreté nationale annonce que Abdellatif Hammouchi, directeur général du pôle DGST-DGSN, a reçu Mesgharou Ould Sidi, directeur général de la Sûreté nationale en Mauritanie, qui effectue une visite de travail au Maroc à la tête d’une importante délégation sécuritaire.

Lors de cette rencontre, les deux responsables ont examiné les différents aspects et niveaux de la coopération bilatérale dans le domaine sécuritaire. Ils ont aussi passé en revue les mécanismes susceptibles de rehausser cette coopération, de conjuguer et de coordonner les efforts pour faire face aux défis sécuritaires dans un environnement régional commun.

Ils ont également mis en avant l’importance de renforcer la coopération en matière de formation policière, d’échange d’expériences, d’expertises et des bonnes pratiques dans le domaine sécuritaire, outre l’échange d’informations permettant de lutter contre les différentes menaces et les risques guettant la sécurité des deux pays et la sécurité de leurs citoyens.

Selon le même communiqué, cette rencontre a, de plus, été l’occasion pour les directeurs centraux de la DGSN et de la DGST de se réunir avec leurs homologues mauritaniens, afin d’examiner la coopération opérationnelle et l’assistance technique dans les différents domaines et spécialités sécuritaires d’intérêt commun.

Cette rencontre témoigne de l’importance de la coopération bilatérale maroco-mauritanienne dans le domaine sécuritaire, d’autant qu’elle intervient dans la foulée d’une visite similaire effectuée au Maroc en 2020. Elle traduit également la détermination ferme des deux pays à affronter les défis et menaces sécuritaires selon une vision commune, conclut la DGSN.

Sommet arabe: L’Algérie invite le Maroc

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, ce mardi à Rabat, le ministre algérien de la Justice, Abderrachid Tebbi, envoyé du président algérien Abdelmadjid Tebboune au Souverain marocain.A cette occasion, l’envoyé du président algérien a remis une lettre d’invitation au Roi Mohammed VI pour assister au Sommet arabe, prévu à Alger les 1er et 2 novembre, informe un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

A rappeler que dans le cadre de la préparation du prochain sommet de la Ligue arabe, les autorités algériennes ont décidé de dépêcher plusieurs émissaires dans les capitales arabes, porteurs d’invitations à tous les chefs d’État des pays membres de l’organisation arabe.

Les relations entre le Maroc et l’Algérie sont des plus tendues. Le régime d’Alger a rompu unilatéralement ses relations diplomatiques avec le Royaume, fermé son espace aérien et arrêté l’approvisionnement du gazoduc Maghreb-Europe qui traversait le Maroc.

Maroc: La banque centrale décide de relever le taux directeur à 2%

Le Conseil de la banque centrale du Maroc réuni ce 27 septembre a décidé de relever le taux directeur de 50 points de base à 2% tout en continuant à suivre de près la conjoncture économique, aux niveaux national et international, et en particulier l’évolution des pressions inflationnistes.Le Conseil de la banque centrale du Maroc  a tenu ce mardi 27 septembre sa troisième session de l’année 2022. Lors de cette réunion, il a analysé les développements de la conjoncture internationale et relevé qu’elle reste marquée profondément par l’impact de la pandémie et les implications de la guerre en Ukraine, à travers notamment la persistance du renchérissement des produits énergétiques et alimentaires, ainsi que des perturbations des chaines d’approvisionnement.

Le Conseil a noté que l’économie continue de pâtir de cet environnement externe défavorable et des répercussions d’une sécheresse particulièrement sévère, avec une nette décélération de la croissance et une forte accélération de l’inflation. Cette dernière continue d’être alimentée par des pressions d’origine externe, mais les dernières données disponibles montrent une large diffusion vers les
prix des produits non échangeables. Par rapport à ses prévisions de juin, la banque centrale table désormais sur un niveau d’inflation
nettement plus élevé en 2022, suivi d’un ralentissement moins marqué en 2023.

Pour prévenir tout désancrage des anticipations d’inflation et assurer les conditions d’un retour rapide à des niveaux en ligne avec l’objectif de stabilité des prix, le Conseil a décidé de relever le taux directeur de 50 points de base à 2 % tout en continuant à suivre de près la conjoncture économique, aux niveaux national et international, et en particulier l’évolution des pressions inflationnistes.

Les données relatives aux huit premiers mois de l’année indiquent que l’inflation a poursuivi son accélération pour atteindre 8% en août après 7,7% en juillet, 6,3% en moyenne au deuxième trimestre et 4% au premier. Elle est tirée essentiellement par le renchérissement des produits alimentaires et des carburants et lubrifiants. De surcroît, les données disponibles dénotent une diffusion de plus en plus large de la hausse des prix. En effet, sur les 116 sections de biens et services qui composent le panier de référence de l’indice des prix à la consommation, 60,3% ont connu une augmentation de plus de 2% en août contre 42,2% en janvier.

Tenant compte de ces évolutions, les projections de Bank Al-Maghrib tablent désormais sur une accélération de l’inflation à 6,3% sur l’ensemble de l’année, contre 1,4% en 2021, avant de revenir à 2,4% en 2023. Portée par la hausse des prix des produits alimentaires qui y sont inclus, sa composante sous-jacente passerait de 1,7% à 6,3% en 2022, puis décélérerait à 2,5% en 2023.

Au niveau national, la croissance économique marquerait, selon les projections de la banque centrale , un net ralentissement cette année à 0,8%, résultat d’un recul de 14,7% de la valeur ajoutée agricole et d’une décélération à 3,4% du rythme des activités non agricoles. En 2023, elle s’accélérerait à 3,6% en lien avec la hausse prévue de 11,9% de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’un retour à une production céréalière moyenne de 75 millions de quintaux. Les activités non agricoles continueraient en revanche de ralentir, leur rythme devant revenir à 2,5%.

Sur le plan des comptes extérieurs, la forte dynamique des échanges devrait se poursuivre cette année avec une hausse des exportations de 34%, tirée essentiellement par les ventes du phosphate et des dérivés qui atteindraient 144,5 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) et celles du secteur automobile qui se situeraient à près de 100 milliards. En 2023, un recul des exportations de 1,1% serait enregistré, avec la baisse relative des cours du phosphate et des dérivés. En parallèle, les importations ressortiraient en progression de 34,5% en 2022, sous l’effet de l’alourdissement de la facture énergétique à 135,1 milliards de dirhams et de l’accroissement des achats des demi-produits à 167 milliards. En 2023, elles diminueraient de 4,6%, en lien principalement avec les replis prévus des cours des produits pétroliers et des approvisionnements en blé.

Bénéficiant, pour leur part, de la réouverture des frontières et de la régression notable de la pandémie au niveau mondial, les recettes voyages connaîtraient une nette amélioration à 79,8 milliards de dirhams cette année et se stabiliseraient à ce niveau en 2023.

Tenant compte des performances enregistrées depuis le début de l’année, les transferts des MRE devraient continuer de progresser pour totaliser près de 100 milliards de dirhams sur l’ensemble de l’année avant de revenir à 92,4 milliards en 2023.

Dans ces conditions, le déficit du compte courant se situerait à l’équivalent de 3,2% du PIB en 2022, avant de s’alléger à 1,9% en 2023. Concernant les IDE, les recettes avoisineraient l’équivalent de 3,2% du PIB annuellement sur les deux prochaines années. Au total, et sous l’hypothèse notamment de la concrétisation des financements extérieurs prévisionnels du Trésor, les avoirs officiels de réserves s’établiraient à 343,7 milliards de dirhams à fin 2022 et à 360,7 milliards à fin 2023, assurant ainsi une couverture autour de 6 mois d’importations de biens et services.

Pour ce qui est des conditions monétaires, la forte appréciation du dollar vis-à-vis de l’euro, induite notamment par la divergence des rythmes de resserrement des politiques monétaires de la FED et de la BCE, se reflète sur le taux de change effectif nominal du dirham. Après une hausse de 2,1% en 2021, ce dernier devrait enregistrer une légère baisse sur l’ensemble de l’année avant de s’apprécier de 1,7% en 2023.

Tenant compte des niveaux d’inflation domestique inférieurs à ceux des pays partenaires et concurrents, ce taux ressortirait en dépréciation en termes réels de 1,8% en 2022 avant de s’apprécier de 0,4% en 2023. Sur le même registre, les évaluations trimestrielles réalisées par Bank Al-Maghrib continuent de montrer l’absence de signes de désalignement du dirham par rapport aux fondamentaux de l’économie nationale.

Quant aux taux débiteurs, ils ont connu une quasi-stabilité au deuxième trimestre de 2022 recouvrant notamment un recul de 18 points de base (pb) pour les crédits à la consommation ainsi que des hausses de 29 pb pour ceux à l’équipement et de 30 pb pour les prêts immobiliers destinés aux entreprises. S’agissant du besoin de liquidité des banques, il se creuserait à 85,1 milliards de dirhams à fin 2022 et à 89,6 milliards à fin 2023. Concernant le crédit bancaire au secteur non financier, il devrait augmenter de 4% en 2022 et de 3,6% en 2023.

Au niveau des finances publiques, l’exécution budgétaire au titre des huit premiers mois de l’année fait ressortir une amélioration de 24,5% des recettes ordinaires, portée principalement par l’augmentation des rentrées fiscales.

En parallèle, les dépenses globales se sont alourdies de 13,1% reflétant en particulier la hausse de la charge de compensation. Tenant compte notamment de la progression attendue des recettes fiscales, de la mobilisation des ressources au titre des financements spécifiques ainsi que de l’évolution prévue de la charge de compensation, le déficit budgétaire devrait, selon les projections de Bank Al-Maghrib, passer de 5,9% du PIB en 2021 à 5,5% en 2022 avant de s’atténuer à 5,0% en 2023.

Social et économie au menu des quotidiens marocains

La révision du Code de la famille et les enjeux d’une éventuelle hausse du taux directeur sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.Abordant la révision du Code de la famille, +L’Opinion+ se demande si cette même Moudawana, qui a été mondialement acclamée en 2004 pour être « one step ahead » vis-à-vis des droits de la femme et de la famille, n’est pas victime de son propre succès et, surtout, si elle n’est pas en passe de se positionner “one step behind”.

Le problème se pose car, au Maroc, l’avortement n’est autorisé que dans le cadre du mariage, lorsque la grossesse représente un danger pour la santé de la femme et, surtout, avec l’accord de son mari.

Alors que dans le cas d’une grossesse résultant d’un inceste ou d’un viol, en l’absence d’un cadre réglementaire sain et salutaire, le sort de la mère, souvent très jeune, est tributaire du marché illégal de l’avortement : celui des charlatans, explique le journal.

Réclamée à cor et à cri par la société civile, une révision du Code de la famille s’impose plus que jamais, car bien que la polygamie devienne plus complexe, la reconnaissance des mariages civils faits à l’étranger ou l’assouplissement de la demande de divorce par la femme marocaine, ses incohérences provoquent des remous, relève-t-il.

De plus, même si l’âge minimum légal de mariage est passé de 15 à 18 ans, le mariage par la Fatiha est toujours monnaie courante dans les villages enclavés, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur les enjeux de la hausse du taux directeur, dont une décision pourrait être prise lors du conseil de la Banque centrale prévu aujourd’hui mardi, estime que cette hausse pourrait freiner l’inflation et favoriser l’épargne, mais qu’elle aurait pour conséquence le ralentissement de la croissance.

“Aujourd’hui, les prix brûlent les caddies des consommateurs et leurs portefeuilles. L’inflation est cruelle pour les revenus modestes. La guerre en Ukraine a pris en otage les économies du monde (…) La sécheresse est venue compléter le tableau et nous a pris en défaut de planification et de préparation”, constate la publication.

Pour atténuer tous “ces chocs qui nous viennent d’un peu partout”, des choix cruciaux sont à faire dans l’urgence pour passer le cap des prochains mois, soutient-il, soulignant que la sortie de crise sera difficile et dépendra de toutes les leçons qui devront être tirées par tous.

OCP acquiert 50% du spécialiste espagnol de la nutrition animale GlobalFeed

Le groupe marocain OCP a signé un accord définitif en vertu duquel OCP acquiert initialement 50% de GlobalFeed S.L. auprès de Fertinagro Biotech S.L., producteur espagnol d’engrais.Cette opération contribuera à la stratégie d’OCP visant à croître sur le marché des phosphates pour aliments de bétail, en élargissant géographiquement sa présence et en proposant un portefeuille de produits diversifié et innovant, indique lundi un communiqué de l’OCP parvenu à APA.

« Cette acquisition confirme l’objectif d’OCP de se diversifier dans les phosphates et de devenir un acteur leader dans le secteur de l’alimentation animale, en répondant à la demande croissante et en élargissant ses offres avec des produits durables de spécialité et customisés », a déclaré Marouane Ameziane, Managing Director Specialty Products and Solutions du Groupe OCP, cité par le communiqué.

De son côté, Javier Martin, PDG de GlobalFeed, a indiqué que « cette alliance encore plus étroite avec OCP permettra d’accélérer nos capacités industrielles et la croissance de notre marché en offrant aux éleveurs, un meilleur accès à nos technologies de pointe et aux alternatives de nutrition à base de phosphate les plus fiables du marché ». Cette prise de participation demeure soumise aux conditions suspensives usuelles, y compris les approbations des instances réglementaires, précise le communiqué.

GlobalFeed qui opère dans le segment de la nutrition animale, fabrique et distribue une large gamme de produits, y compris des produits de commodité à base de phosphate et des solutions premium et à haute valeur ajoutée destinées à plusieurs espèces. La Société possède des unités de production flexibles situées à Huelva, en Espagne, d’une capacité de 200.000 tonnes pour les produits à base de phosphates et 30.000 tonnes pour les produits à base de sulfate de fer et bénéficie d’une large présence commerciale à l’international.

Maroc: Le Conseil de la concurrence pour la révision du cadre et du mode de régulation des marchés du carburant

Le Conseil de la concurrence du Maroc a recommandé dans un avis, publié lundi, de revoir d’urgence, en priorité et en profondeur, le cadre et le mode de régulation des marchés de gasoil et de l’essence.Dans cet avis n°A/3/22 sur la flambée des prix des intrants et matières premières au niveau mondial et ses conséquences sur le fonctionnement concurrentiel des marchés nationaux pour le cas des carburants (Gasoil et Essence), le Conseil a recommandé de reprendre et de revoir d’urgence et en profondeur ce cadre et ce, en vue de l’assouplir et de le rendre compatible avec les contraintes et les réalités des marchés, tout en conservant et en renforçant les fonctions régaliennes de contrôle et de sécurité du pays.

L’étude a montré que les activités économiques liées aux marchés du gasoil et de l’essence, sont toujours régies par des textes désuets, voire obsolètes, qui datent des années 70 du siècle dernier et ce, malgré les bouleversements qui ont marqué les marchés de ces produits, a-t-il fait remarquer.

Et de poursuivre: « A cet égard, il y a lieu de signaler qu’une tentative a été menée, en 2015, pour revoir ce cadre et ce, par la promulgation d’une nouvelle loi portant le n° 67.15 qui est restée inappliquée en l’absence de ses textes d’application. Or, c’est ce cadre légal et réglementaire qui définit les mécanismes de régulation de ces marchés en déterminant non seulement les conditions d’accès, mais aussi les modes de fonctionnements opérationnels depuis l’importation jusqu’au stockage et la livraison à la station-service ».

Parallèlement, le Conseil de la concurrence a préconisé d’assouplir davantage les conditions d’accès aux marchés du gasoil et de l’essence en amont et en aval en accélérant la mise en œuvre des recommandations émises par le Conseil en 2019.

Il s’agit notamment de réduire le nombre des intervenants, notamment le ministère en charge de l’énergie et les communes, dans le processus d’octroi des agréments et des autorisations nécessaires et ce, en mettant en place un guichet unique et éviter ainsi, un double processus d’autorisation.

Il est aussi question de prévoir clairement au niveau des schémas directeurs d’aménagement urbain les zones qui pourraient être réservées aux activités de stockage des produits pétroliers afin de donner une meilleure visibilité aux investisseurs intéressés et de leur éviter de recourir à chaque fois à la procédure de dérogation auprès des autorités locales compétentes.

Le conseil a insisté également sur le remplacement du régime des agréments en vigueur aux stations-service par un simple système déclaratif et substituer ainsi, le contrôle ex ante de l’activité des stations-service par un contrôle ex post de ces derniers, outre l’encouragement des investissements dans les capacités de stockage par des tiers indépendants, dont le métier principal est le stockage des produits pétroliers en imposant à ces derniers de mettre leurs infrastructures au profit des distributeurs en gros ou des importateurs des produits raffinés contre rémunération de leurs services.

Dans cet avis, le Conseil de la Concurrence a, aussi, recommandé de revoir le cadre légal et réglementaire régissant les relations contractuelles entre les sociétés de distribution et les stations-service, d’encourager les opérateurs des marchés du gasoil et de l’essence à utiliser les instruments de couverture des risques et d’étudier l’opportunité de maintenir et de développer une activité du raffinage au Maroc.

De plus, il s’agit d’étendre le régime fiscal appliqué actuellement aux secteurs protégés, au marché de la distribution des produits pétroliers tout en instaurant une taxe exceptionnelle sur les surprofits des sociétés d’importation, de stockage et de distribution du gasoil et de l’essence.

Le conseil a préconisé d’écarter tout retour éventuel à la subvention directe de ces produits et instaurer en lieu et place des aides directes aux populations les plus vulnérables et des allégements fiscaux adéquats au profit des classes moyennes, et d’accélérer la mise en œuvre de la stratégie pour une transition énergétique.

Les analyses menées dans le cadre de cet avis et les conclusions qui en découlent, permettent d’émettre un certain nombre de recommandations visant essentiellement à rendre les marchés du gasoil et de l’essence plus concurrentiels et ce, en tenant compte de la réalité économique structurelle de ces marchés et de celle de l’économie du pays qui n’est pas un producteur du pétrole.

C’est une caractéristique fondamentale, qui sous-tend l’ensemble des propositions du Conseil, et qui visent à rendre ces marchés plus transparents et contestables, c’est-à-dire mieux ouverts à une concurrence réelle par les prix entre les opérateurs de ces marchés. Il s’agit de l’une des meilleures voies qui est à même de garantir un approvisionnement régulier des marchés en ces produits à des prix économiquement raisonnables.

Economie, alimentaire et fiscalité au menu des quotidiens marocains

Le Conseil de la banque centrale, sécurité alimentaire, impôt sur les sociétés sont les principaux titres de la presse marocaine nationale parue ce lundi.+L’Économiste+ rapporte que le Conseil de la banque centrale, prévu demain mardi 27 septembre, se tient dans un contexte difficile aussi bien sur le plan national qu’international.

Un contexte marqué par des tensions inflationnistes à des niveaux historiques, le fort ralentissement de la croissance économique (les prévisions font état d’un taux en dessous de 1% pour 2022) ainsi que les tours de vis des Banques centrales internationales aussi bien la FED que la BCE pour faire face aux vagues inflationnistes, souligne-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui évoque la question de la sécurité alimentaire, écrit que c’est une véritable stratégie mise en œuvre pour garantir l’approvisionnement normal en céréales.

Dans un contexte marqué par une récolte en baisse en raison des conditions climatiques et surtout l’impact des tensions géopolitiques sur le marché international, le Maroc a mis sur pied un dispositif pour éviter un impact sur les besoins du marché local.

Dans ce sens, le Royaume a multiplié les pays fournisseurs. Les principaux marchés approvisionnant le Maroc sont la France et l’Argentine et dans une moindre mesure le Brésil, fait-il savoir.

Selon les projections du ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, l’état des stocks dans ces pays et les données relatives à leurs dernières récoltes rassurent sur leurs capacités d’importation pour la campagne 2022-2023.

+Le Matin+ indique que le gouvernement a proposé une baisse de l’Impôt sur le Revenu et refusé une hausse des salaires. Après une première réunion, tenue jeudi dernier, avec le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, plusieurs sources syndicales ont affirmé que le gouvernement n’est pas sur la même longueur d’ondes que les partenaires sociaux, notamment sur la question de la hausse des salaires.

Cette mesure n’est pas programmée dans l’offre gouvernementale, assure une source syndicale. La possibilité d’une baisse au niveau de l’IR a été discutée, mais reste en dessous des attentes des centrales syndicales, affirme la même source, citée par le quotidien.

Festival national du Film/Maroc : Le long métrage « Zanka Contact » remporte le Grand prix

Par Hicham Alaoui — Le long métrage « Zanka Contact » du réalisateur Ismael El Itaki a remporté, samedi à Tanger, le Grand prix de la 22ème édition du Festival national du Film du Maroc.Le film, de 120 minutes, raconte l’histoire d’une rock star déchue, Larsen Snake, qui revient dans sa ville natale de Casablanca où elle fait la rencontre explosive de Raje, fille de la rue à la voix d’or. Ils écument les nuits de la ville et tombe éperdument amoureux. Mais leur passion est vite rattrapée par leur passé, et le couple sauvage prend la route du désert pour échapper à ses démons.

Le long-métrage est interprété par une pléiade de cinéastes talentueux en l’occurrence Fatima Attif, Said Bey, Khansa Batma, Ahmed Hammoud, Mourad Zaoui et Abderrahman Oubihem.

 Le film a également remporté le deuxième meilleur rôle féminin interprété par l’actrice distinguée Fatima Attef.

D’autres prix ont été également décernés lors de cette soirée, brillamment organisée par le Centre Cinématographique Marocain (CCM). Il s’agit du prix de la production remporté par le film « Haut et Fort » de Nabil Ayouch, le prix du jury qui a été décerné ex-æquo aux long-métrages « Mica » de Ismael Ferroukhi et « Murs effondrés » du réalisateur Hakim Belabbes ou encore le prix du meilleur scénario qui est revenu au film « poissons rouges » de Abdeslam Kelai.

Les prix du meilleur rôle masculin a été décerné à Younès Bouab pour son rôle dans le film « Jbal Moussa » du réalisateur Driss Mrini et celui du meilleur rôle féminin a été remporté à Jalila Telemsi pour rôle dans le film « poissons rouges ».

Pour ce qui est de la compétition du court-métrage, le film « Story » de Mohamed Bouhari a remporté le Grand prix. Cet opus raconte l’histoire du petit Reda qui écoute, chaque soir, les histoires héroïques de son père pêcheur. Mais ce héros de père refuse le petit en mer.

D’une durée de 19 minutes, ce film est produit par « Sahara Com Prod » avec une interprétation des acteurs Hassan Badida et Miuad Mourjani.

Dans une déclaration à APA, le réalisateur du film, Mohamed Bouhari a indiqué que ce prix et la célébration de l’amitié entre le producteur, l’acteur et le réalisateur, ajoutant que ce film est une motivation pour aller de l’avant vers la production d’autres œuvres cinématographiques. « Tout prix ça flatte l’égo, ça fait du bien et permet de croire aux films réalisés et partant contribuer au développement de l’industrie du cinéma.

Il a souligné que l’idée du film lui est venue en se rappelant d’un poème chanté par un étudiant qu’il a oublié le nom, durant les années 90 dans l’enceinte de la faculté. « Ce poème m’a marqué et m’a inspiré pour réaliser ce film ».

Quant au Grand prix du film documentaire, il est revenu à Bouchaib El Messaoudi pour son documentaire intitulé « Hope ».

La 22ème édition Festival National du Film (FNF) qui a ouvert ses portes, vendredi 16 septembre, a fêté le quarantenaire de cette messe cinématographique marocaine de haute facture.

Après une période de report en raison de la pandémie de la Covid-19, ce festival considéré comme une grande rencontre du 7ème art national, revêt son caractère de manifestation artistique, culturel et promotionnel ayant pour objectifs de promouvoir le développement du cinéma marocain, de valoriser le travail des professionnels du secteur et de créer un cadre de rencontres, d’interactions et d’échanges.

Cet événement cinématographique de grande envergure a connu la participation de 28 films de long-métrage de fiction, 27 films de long métrage documentaire et 50 films de court-métrage de fiction.

Cette édition a été également ponctuée par l’initiative « marché de Film » qui a offert un espace idéal pour discuter des sujets de la distribution et de l’exploitation cinématographiques dans l’ère des nouvelles formes de diffusion.

Des tables rondes sur l’état actuel du cinéma national et les perspectives de son développement, ont été également organisées lors de cette manifestation cinématographique.

Point d’orgue de ce festival, l’organisation de la 4ème semaine du film ivoirien, une manifestation tenue en commémoration du soixantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

Tenue dans le cadre de la consolidation des relations entre le Royaume du Maroc et la République de Côte d’Ivoire, et en application des dispositions de l’Accord de Coproduction et d’Échanges Cinématographiques entre le Centre Cinématographique Marocain (CCM) et l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONACI-CI), signé à Abidjan le 28 novembre 2011, cet événement culturel est organisé en marge de la 22ème édition du Festival National du Film (FNF).

La tenue de cet évènement durant la même période que le FNF a permis aux festivaliers et aux ressortissants africains résidant à Tanger, notamment la communauté ivoirienne, de suivre la production cinématographique ivoirienne récente, et sera aussi une opportunité pour les professionnels ivoiriens et marocains de se rencontrer et de discuter de futurs projets de coopération et de coproduction.