La HACA, présidente du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication

La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle a officiellement accédé à la présidence du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC), vendredi 23 septembre 2022 pour un mandat de deux ans et après avoir été élue en décembre 2018 à la vice-présidence de cette plateforme continentale réunissant 36 pays.

La cérémonie de passation entre M. Joseph Chebongkeng Kalabubsu, président du Conseil National de la Communication du Cameroun et président sortant du RIARC et Mme Latifa Akharbach, présidente de la HACA s’est déroulée en présence des chefs de délégation des instances de régulation des 18 pays participant à la 10ème Conférence des Instances de Régulation de la Communication d’Afrique organisée à Marrakech du 21 au 23 septembre 2022. 

Lors de cette même conférence statutaire importante ayant constitué une relance des activités du RIARC, après l’interruption imposée par la pandémie de la Covid-19, Maitre René Bourgoin, président de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle de Côte d’Ivoire a été élu vice-président pour le biennium 2022-2024. 

Outre la forte participation d’instances de régulation représentant des pays africains anglophones, lusophones, francophones et arabophones, la conférence de Marrakech a été marquée également par l’adhésion d’un nouveau membre au RIARC. Il s’agit de l’Independant Media Commission du Sierra Leone dont la délégation était conduite par son président M.Victor Massaquoi. 

Créé en 1998 à Libreville au Gabon, le RIARC constitue le cadre multilatéral de coopération et de concertation de référence entre les instances de régulation des médias du continent africain et contribue à asseoir l’autorité technique, professionnelle et institutionnelle de ses 36 instances membres. 

Son objectif premier est de renforcer la contribution des régulateurs des médias à la consécration d’un paysage audiovisuel africain pluraliste, promoteur de la diversité des sociétés africaines, respectueux des principes des droits humains et vecteur des valeurs démocratiques et humanistes.

Politique et économie au menu des hebdomadaires marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, les enjeux de la reprise du travail des commissions parlementaires et les relations économiques Maroc-Mauritanie, sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur la question de l’intégrité territoriale du Royaume, écrit qu’il y a des constantes dans ce conflit artificiel entretenu par le pouvoir algérien.

Primo : le Royaume est résolument engagé à parvenir à une solution politique définitive au différend régional artificiel autour du Sahara marocain, sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie et dans le cadre de la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale du Maroc, ce qui a été clairement réaffirmé par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, lors de la 77ème Assemblée générale de l’ONU, à New-York.

Secundo : cette initiative, jugée «sérieuse et réaliste» est soutenue par le Conseil de sécurité et plus de 90 pays depuis qu’elle a été présentée en 2007, soit 15 ans maintenant.

Tertio : La participation de l’Algérie, avec sérieux et bonne foi, au processus des tables-rondes, au même titre que sa responsabilité avérée dans la création et le maintien de ce différend artificiel, est une condition sine qua non pour parvenir à un règlement définitif à cette question, relève le journal.

Mais, Alger ne veut cependant guère entendre ces vérités, constate-t-il, expliquant que le pouvoir en place préfère se défausser pour prendre en otage le processus politique onusien, comme en atteste son refus de prendre de nouveau part aux tables-rondes, malgré ses responsabilités avérées dans ce dossier.

Pour autant, cela n’entame nullement l’implication du Maroc dans le développement de ses provinces sahariennes, étant donné que les provinces du Sud vivent au rythme d’une dynamique de développement irréversible, dans le cadre du nouveau modèle de développement, constate-t-il.

+La Vie éco+, qui aborde les enjeux de la reprise du travail des commissions de la Chambre des représentants, évoque « un vent de dynamisme » qui souffle au sein de l’institution législative, expliquant que les commissions parlementaires ont fait leur rentrée plus tôt qu’à leur habitude et s’activent pour débattre de plusieurs projets de lois, dans l’espoir de les faire adopter au courant de la prochaine session d’automne.

Sur certains projets de textes soumis actuellement aux commissions parlementaires, les débats sont houleux, animés, voire passionnés… et cela donne du baume au cœur des observateurs politiques, lassés d’assimiler l’hémicycle à une méga salle de sieste pour des élus, estime l’hebdomadaire.

Particulièrement la loi cadre formant charte d’investissement a suscité plusieurs interrogations légitimes de la part de certains députés de la Commission des Finances, en qualifiant ce texte de “Général” et “vague”, qu’il “manque de précision et de clarté” et qu’il exclut “certains secteurs et certaines catégories d’investisseurs”.

Maintenant que les représentants de la Nation sont passés à l’examen de ce projet, article par article, ils sont rassurés sur le fait que cette loi-cadre sera mise en application que ce soit sur le plan législatif, avec l’adoption des textes réglementaires et législatifs y afférents mais surtout sur le terrain avec une mobilisation générale pour atteindre sa finalité : rassurer les investisseurs et les convaincre de miser sur le Royaume, relève-t-il.

+La Nouvelle Tribune+ rapporte que la CGEM et l’Union Nationale du Patronat Mauritanien (UNPM) ont organisé la deuxième édition du Forum économique Maroc- Mauritanie. Cet événement vise à renforcer la coopération économique et commerciale entre les deux pays et à donner une nouvelle impulsion aux relations entre les deux communautés des affaires. 

La précédente rencontre économique Mauritanie-Maroc a permis aux deux communautés des affaires d’identifier, sur le terrain, les secteurs qui peuvent être au cœur de la dynamisation des relations économiques des deux pays, ainsi que les opportunités qui en découlent. Plusieurs secteurs de coopération ont été déterminés, dont l’agriculture, l’hydraulique, l’énergie et la santé, a souligné Chakib Alj, président de la CGEM.

La Somalie décide d’ouvrir une ambassade à Rabat et un consulat général à Dakhla

La Somalie a annoncé, vendredi à New York, sa décision d’ouvrir une ambassade à Rabat et un consulat général à Dakhla dans les provinces du Sud du Royaume. »La Somalie décide d’ouvrir une ambassade à Rabat et un consulat général à Dakhla », a indiqué le ministre somalien des Affaires étrangères, Abshir Omar Jama, à l’issue d’un entretien avec son homologue marocain, Nasser Bourita, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.

La Somalie et le Maroc « soutiennent leur souveraineté et intégrité territoriale réciproques », a souligné le chef de la diplomatie somalienne dans une déclaration à la presse.

Les deux pays entretiennent des relations de longue date, basées sur l’amitié et la solidarité, a-t-il ajouté. Le ministre somalien a, en outre, affirmé qu’une feuille de route de coopération sera signée entre les deux pays.

Clôture de la 4ème semaine du film ivoirien au Maroc

La 4ème semaine du film ivoirien au Maroc a pris fin, vendredi à Tanger, une manifestation tenue en commémoration du soixantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.Tenue dans le cadre de la consolidation des relations entre le Royaume du Maroc et la République de Côte d’Ivoire, et en application des dispositions de l’Accord de Coproduction et d’Échanges Cinématographiques entre le Centre Cinématographique Marocain (CCM) et l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONACI-CI), signé à Abidjan le 28 novembre 2011, cet événement culturel est organisé en marge de la 22ème édition du Festival National du Film (FNF).

La tenue de cet évènement durant la même période que le FNF a permis aux festivaliers et aux ressortissants africains résidant à Tanger, notamment la communauté ivoirienne, de suivre la production cinématographique ivoirienne récente, et sera aussi une opportunité pour les professionnels ivoiriens et marocains de se rencontrer et de discuter de futurs projets de coopération et de coproduction.

Cette manifestation, comme a souligné Mme Diamande Lison Fall Johnson, Directrice générale de l’ONAC-CI dans son mot de clôture, a été une occasion de faire connaitre au public marocain le cinéma ivoirien et sa production cinématographique, remerciant le CCM d’avoir organisé cette semaine culturelle qui permettre de jeter les passerelles d’un partenariat entre professionnels du cinéma des deux pays.

Le programme de cette manifestation a été marqué par la projection de longs métrages ivoiriens et la présence d’une délégation de professionnels de cinéma composée de cinéastes, de comédiens, de journalistes et d’officiels représentant l’ONACI-CI.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la participation du Maroc à la 77ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies et la réouverture prochaine des points de passage de Sebta et Melilla à la circulation des marchandises sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.Abordant les enjeux de la participation du Maroc à la 77ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, à New-York, +Aujourd’hui Le Maroc+, écrit que tout le long de la semaine que durèrent les travaux de cette Assemblée générale, la team Maroc a disposé d’une « formidable vitrine » pour exposer aux représentants officiels et gouvernementaux, acteurs privés, ONG et autres spécialistes et experts du monde entier tout ce qui s’est fait et se fait encore au Maroc en termes de réalisations et d’avancées dans différents domaines.

Les officiels marocains ont visiblement et pleinement profité de cette fenêtre temporelle pour “porter la voix du Maroc encore plus haut”, estime le quotidien.

Beaucoup de délégations de pays partenaires africains, européens et autres ont profité des à-côtés de l’Assemblée pour réaffirmer et témoigner une énième fois de leur “engagement” pour la solution que le Maroc propose au sujet du Sahara, ajoute-t-il.

Pour sa part, +l’Économiste+ estime que, lors de cette Assemblée générale, “on a assisté à la révélation d’un nouveau Akhannouch”, qui a été “à la hauteur”, devant “les grands de ce monde”.

Face aux chefs d’Etat et de gouvernement et une intervention diffusée à travers les cinq continents, il a bien fait de “démasquer les énièmes manœuvres algériennes” visant à “pilonner, sans y arriver, la solution politique, basée sur l’offre d’autonomie du Sahara marocain”, note le journal.

L’autre dossier important où le chef du gouvernement a remis les pendules à l’heure concerne le rapprochement du Maroc et d’Israël: sur ce dossier, les adversaires du Royaume ont cherché à détourner le sujet pour le présenter comme un abandon des Palestiniens, alors qu’au contraire, cette proximité servira à mieux défendre la cause palestinienne et la solution à deux Etats, soutient-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur la réouverture prochaine des points de passage de Sebta et Mellilia à la circulation des marchandises, écrit que cette relance devrait être effective à compter du mois de janvier 2023 et sera “régulière” et “ordonnée”.

La réouverture économique de ces points de passage, décidée à l’issue d’un entretien entre Nasser Bourita et José Manuel Albares, en marge de la 77ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, “est sans aucun doute la manifestation la plus concrète du dégel des relations bilatérales entre le Royaume du Maroc et celui d’Espagne”, relève la publication.

Elle vient couronner l’embellie qu’avait inaugurée la reconnaissance par l’Espagne de la souveraineté du Maroc sur son Sahara au travers de la primauté de son initiative de large autonomie pour ses provinces du Sud, sur toutes les autres options, note-t-il.

Cette reprise qui se veut respectueuse du droit, et surtout de la confiance et du respect mutuel que les deux pays ont décidé d’ériger en ligne directrice de leur partenariat, “scelle donc une volonté franche et commune de mettre fin au phénomène indigne et destructeur de la contrebande”, ajoute-t-il.

Audiovisuel: les régulateurs africains en conclave à Marrakech

La 10ème Conférence des Instances de Régulation de la Communication d’Afrique, a ouvert, mercredi, ses travaux à Rabat, avec la participation de nombreux pays africains anglophones, lusophones, francophones et arabophones représentés à cet
évènement multilatéral qui constitue une relance et une redynamisation des activités du Réseau des Instances
Africaines de Régulation de la Communication (RIARC) après l’interruption imposée par la pandémie de la Covid-19. »Les grands bouleversements connus par les médias et la communication au niveau global et dans chacun de nos pays, et les défis que ces changements accélérés imposent à nos sociétés, nous engagent, non seulement à capitaliser sur l’action de notre de notre réseau mais à dynamiser davantage la force de proposition du RIARC par l’expertise et le partage d’expériences et des bonnes pratiques », a souligné Latifa Akharbach, présidente de la HACA, le régulateur marocain de l’audiovisuel. L’ambition est de « voir le RIARC assumer de manière optimale sa mission en matière de promotion et d’amélioration de la régulation des médias sur le continent ».

Par ailleurs, la patronne de la HACA a passé en revue les défis auxquels le paysage audiovisuel africain fait face, appelant à mettre à niveau ce secteur et à le considérer comme une priorité de politique publique. Cela revient, dit-elle, à adopter de « vraies visions stratégiques afin que le modèle économique de la radio et de la télévision évolue et intègre les nouvelles conditions de production des contenus ».

Akharbach s’est également arrêtée sur les lacunes du secteur public. Pour elle, la transformation numérique est indispensable pour prévenir « le déclassement » de l’offre publique.

Placé sous le thème « L’audiovisuel africain en mutation : lignes d’évolution et nouveaux enjeux », cette 10ème Conférence des instances de régulation de la communication d’Afrique s’étale sur trois jours. Point d’orgue de cette conférence, le séminaire thématique fournira aux  participants une occasion propice pour croiser leurs perspectives et  enrichir leur réflexion commune autour des enjeux économiques,  culturels, technologiques et professionnels liés à la transformation et  au développement de l’audiovisuel africain dans un contexte de mutations  multiples et profondes de l’écosystème global des médias et de la  communication. 

Centrés sur les réalités africaines et l’évolution des  attentes des sociétés et des médias du continent, les travaux du  séminaire seront aussi ouverts sur les expériences et les analyses  internationales du fait même de la globalisation de la communication.

Les trois sessions du séminaire thématique seront consacrées par  ailleurs à des questions d’une grande acuité pour l’audiovisuel africain  telle que la recherche d’un nouveau modèle économique, les mutations  des pratiques et des standards professionnels ou encore les stratégies  numériques à mettre en place pour assurer le développement de ce secteur  dans le contexte des transformations profondes apportées par les  technologies digitales.

Le RIARC dont la HACA assure actuellement la vice-présidence, constitue le cadre multilatéral de coopération et de concertation de référence entre les instances de régulation des médias du continent africain et contribue à asseoir l’autorité technique, professionnelle et institutionnelle de ses 36 instances membres.

Son objectif premier est de renforcer la contribution des régulateurs des médias à la consécration d’un paysage audiovisuel africain pluraliste, promoteur de la diversité des sociétés africaines, respectueux des principes des droits humains et vecteur des
valeurs démocratiques et humanistes.

Lactuialité politique au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale et la politique africaine du Royaume sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la question de l’intégrité territoriale du Royaume, écrit qu’il n’y a pas de meilleure consécration de la légalité et de la justesse de la cause marocaine pour son Sahara que la posture de la communauté internationale traduite par l’Assemblée générale de l’ONU, soulignant que cette tribune solennelle pour défendre les valeurs universelles et collectives n’a jamais été prêtée à « un groupuscule de mercenaires instrumentalisés, qui s’est autoproclamé un jour État défenseur d’une population qu’il n’a d’ailleurs pas ».

“L’ONU n’a jamais reconnu à ce jour ni l’existence ni la légitimité de ce qui est finalement bande armée, équipée, nourrie et logée” par le régime algérien, relève le journal.

Même les pays qui ont été soit dupés, soit victimes de chantages dans les années 70 et 80 du siècle passé ont fini par se rendre compte l’un après l’autre de la “supercherie” et du “ridicule”, comme cela a été prouvé par l’ouverture des représentations consulaires dans les villes de Laâyoune et Dakhla durant ces deux dernières années ou encore par le nombre de pays qui ont retiré officiellement leur reconnaissance d’une pseudo république, ajoute-t-il.

Quoi qu’il en soit, le Maroc reste inlassablement fidèle à sa philosophie du légalisme, du vivre-ensemble et de la main tendue à travers son modèle d’autonomie devenu aujourd’hui la seule et unique voie adoptée à la majorité par le concert des nations, souligne-t-il.

Abordant la politique africaine du Maroc, +L’Opinion+ écrit que, grâce à une diplomatie économique efficace, Rabat a décidé de développer une coopération bénéfique avec les pays de la région, notamment avec la Mauritanie, devenue point de bascule pour l’équilibre des forces régionales et qui jouit désormais d’un poids stratégique que lui confère son statut de point de passage obligé vers l’Afrique de l’Ouest, ainsi que de futur pays producteur et exportateur d’hydrocarbures.

La deuxième édition du Forum économique maroco-mauritanien, qui a réuni mardi 400 entreprises opérant dans 14 secteurs différents, “n’est qu’un avant-goût des énormes potentialités que recèle un partenariat avec ce pays”, estime le quotidien.

Chacun des deux pays dispose de “précieux atouts” qu’il peut partager avec l’autre en vue d’aboutir à un “partenariat mutuellement bénéfique”, estime-t-il, notant que “cette tendance est désormais érigée en politique d’Etat”, puisque pas plus loin que mars dernier, 13 accords de coopération avaient été signés dans la foulée de la réunion du Haut Comité mixte.

+L’Economiste+, quant à lui, reproche aux ministres marocains de ne pas effectuer assez de visites dans les pays africains pour nouer des partenariats, qui soient utiles pour le Maroc.

Au cours des derniers temps, ce sont beaucoup plus les ministres africains qui viennent au Maroc que l’inverse, constate la publication.

Depuis les tournées royales dans le continent, qui prenaient parfois des semaines, ni le chef de gouvernement, ni ses ministres n’ont jugé utile de prendre le relais, relève-t-il.

Les membres du gouvernement “devraient couper avec cette passivité” pour anticiper et commencer à sillonner l’Afrique afin de “développer de sérieuses relations bilatérales et sectorielles” avec leurs homologues du continent, recommande-t-il.

Libération du Marocain Brahim Saadoun, condamné à mort par le Donesk, grâce à une médiation saoudienne

Le Marocain Brahim Saadoun, condamné à mort par la Cour suprême de la République populaire de Donetsk pour avoir combattu dans l’armée ukrainienne, a été libéré grâce à la médiation de l’Arabie saoudite. Il a été transféré en Arabie saoudite, dans le cadre d’un échange entre Moscou et l’Ukraine.L’intervention du Prince Héritier saoudien Mohamed  Ben Salmane, qui a  conduit à sa libération et à celle de quelques autres combattants de différentes nationalités, a été rendue possible grâce aux relations excellentes qui lient la famille royale saoudienne au Roi Mohammed VI.

Il est à signaler que le Maroc a suivi de très près et avec discrétion la situation de Brahim Saadoune, citoyen marocain naturalisé ukrainien en 2020 qui s’est installé en Ukraine en 2017 pour y poursuivre des études à l’université d’aéronautique et de sciences aérospatiales de Kiev qu’il n’a pas achevées.

Cette situation était difficile et compliquée à gérer car le Maroc n’entre pas en contact avec des entités séparatistes dans le cadre de l’intégrité territoriale des pays.

Brahim Saadoun a été interpelé, le 12 mars 2022 à Marioupol, dans la région administrative de Donestk, en Ukraine, par les forces ukrainiennes séparatistes pro-russes, alors qu’il portait l’uniforme de l’armée de l’Etat ukrainien, en tant que membre d’une unité de la marine de ce pays.

Mariée à une Ukrainienne, il s’était engagé dans la marine ukrainienne avant le conflit et a été envoyé sur le théâtre des opérations pour combattre les Russes.

Dix prisonniers de guerre de plusieurs pays, dont Brahim Saadoun, ont été transférés de Russie en Arabie saoudite, dans le cadre d’un échange entre Moscou et l’Ukraine, a annoncé, ce mercredi 21 septembre 2022, le ministère saoudien des Affaires étrangères.

Selon un communiqué de ce ministère, les dix prisonniers de guerre, notamment de Suède, du Maroc et de Croatie, sont arrivés en Arabie saoudite en provenance de Russie. Cet échange a été favorisé par les efforts du prince héritier Mohammed ben Salmane, qui continue d’entreprendre des initiatives humanitaires dans le cadre de la crise russo-ukrainienne, a-t-on précisé.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

La question de l’accès au logement, les enjeux de la mise en place d’un manuel de procédure relatif à la Charte de l’investissement et l’occupation du domaine public sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui aborde l’accès au logement, écrit que depuis le début des années 2000, plusieurs stratégies, qui consistaient principalement en des avantages fiscaux octroyés aux promoteurs immobiliers, ont été mises en place pour encourager l’accès au logement, mais que la qualité de ces logements, construits à la va-vite et vendus entre 140.000 et 250.000 dirhams, laissait souvent à désirer.

Implantés dans la périphérie des grandes villes, la majorité de ces projets immobiliers cumulait les problèmes de transport, le manque de sécurité, la rareté des espaces verts et, surtout, l’absence totale de toute vision sociale et d’infrastructures culturelles qui garantissent un minimum de décence en matière de cadre et de qualité de vie, déplore le quotidien.

Résultat : des promoteurs se sont enrichis sur la construction à la chaîne de logements sociaux, faisant passer les besoins des citoyens au second plan et créant au passage des ghettos invivables, véritables poudrières sociales qui menacent à tout moment ruine et chaos social, relève-t-il.

Durant toutes ces années, l’approche de l’Etat consistait à encourager l’offre, oubliant que l’objectif principal d’un promoteur immobilier est de maximiser son profit, et non la qualité de son produit, note-t-il, appelant à recentrer désormais la stratégie de l’Etat sur ceux qui sont en marge du marché du logement, notamment les couches défavorisées, les jeunes qui débutent leur vie professionnelle, les personnes qui n’ont pas de revenu stable pour contracter un crédit immobilier et même les familles à revenus modestes de la classe moyenne.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur le manuel de procédure que l’administration prépare pour permettre un déploiement correct de la future Charte de l’investissement, estime que cette démarche est « louable » dans le sens où elle est censée tracer le cadre précis et détaillé auquel devront répondre les responsables publics et les différentes instances et les acteurs qui seront impliqués dans ce grand chantier.

Un manuel unique a pour premier avantage d’apporter une uniformité dans les procédures et donc gage d’équité à travers un traitement égal à situations égales.

Sans une telle uniformisation des process, la porte serait d’emblée ouverte à la discrétion de l’acteur humain avec toutes les imperfections et inconvénients que cela suppose, estime la publication.

Un manuel de procédures est également le meilleur moyen de s’assurer de la traçabilité et de la continuité des process qui seront ainsi consignés et donc facilement applicables par tout responsable public, estime-t-il.

Enfin, un des bienfaits majeurs d’un tel manuel est d’installer la confiance et la transparence avec la communauté des investisseurs en leur expliquant dans le détail qui fait quoi et comment, ce à quoi ils peuvent prétendre légalement ainsi que leurs obligations. Encourager l’acte d’investir devait bien commencer par là, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui revient sur l’occupation du domaine public, écrit que les autorités ont décidé de traquer les contrevenants, et appliquent désormais les règles stricto sensu, avec des majorations à faire sortir de leurs gonds les plus pacifistes des restaurateurs, à Rabat.

A la base, un nouvel arrêté fiscal, venu changer un texte vieux de plus d’un siècle, a notamment dépoussiéré certaines dispositions et ajouté d’autres ayant attrait à l’impact environnemental, la durée de la location, les redevances à payer et leur rééchelonnement, tout en précisant les amendes et peines encourues en cas de non-respect de toutes ces nouvelles règles, explique le journal.

Sauf qu’avant de serrer la vis, “il faut d’abord balayer devant chez soi” et “surtout appliquer la loi à tous sans exception”, estime-t-il.

Car “quand on voit l’anarchie qui règne encore dans le domaine public, les étals, les marchands ambulants qui squattent des trottoirs crevés, des fils électriques qui dépassent de partout et des bouches d’égout mal fermées, on se demande bien pourquoi certains paieraient ‘plein pot’ et d’autres continueraient à en jouir sans être inquiétés’, fait-il remarquer.

10ème Conférence du RIARC: l’audiovisuel africain s’invite à Rabat

Les régulateurs comme les acteurs médiatiques professionnels sont de ce fait appelés à renforcer leur veille et leur capacité à anticiper les évolutions futures de l’écosystème des médias et de la communication. la 10ème Conférence des Instances de Régulation de la Communication d’Afrique, qui se tiendra à Rabat, tentera de réfléchir à cette question de grande acuité et de grand intérêt pour les sociétés africaines.La 10ème Conférence des  Instances de Régulation de la Communication d’Afrique, sera tiendra, du 21 au 23 septembre à Rabat, sous le thème « l’audiovisuel  africain en mutation : lignes d’évolution et nouveaux enjeux » avec la participation de responsables des autorités de communication de pays africains ainsi que des experts, de professionnels et chercheurs dans le domaine la communication.

Au menu de cette rencontre, qui sera présidée par Joseph Chebongkeng Kalabubsu, président du Conseil National de la  Communication (CNC) du Cameroun et président en exercice du RIARC, sera scindée en trois sessions traitant de « l’audiovisuel africain à la recherche d’un nouveau modèle économique », des « mutations des pratiques professionnelles dans les médias audiovisuels » et des « stratégies numériques pour l’audiovisuel africain ».

Focer est de constater que l’audiovisuel africain a connu, ces dernières décennies, une série de transformations d’une ampleur inédite. Les profonds bouleversements connus par l’écosystème global de la communication ont certes changé la réalité des médias et impacté les sociétés dans tous les pays du monde. Mais les effets de cette transformation des médias ont de toute évidence eu une envergure particulière sur le continent en raison des dynamiques propres à l’évolution des sociétés et des systèmes démocratiques africains, lit-on dans une note de présentation des organisateurs de cette conférence.

En effet, l’accélération technologique, les progrès en matière d’accès à l’information et à l’expression, la transformation des usages médiatiques, les processus de libéralisation politique et économique, l’avènement d’un nouvel espace public virtuel, sont autant de facteurs qui ont concouru à l’émergence de nouveaux défis dans l’agenda aussi bien des responsables publics que des acteurs de l’écosystème médiatique. Les responsables publics doivent désormais trouver des réponses à des questions pressantes en rapport avec l’évolution des systèmes de valeurs des sociétés africaines et avec le développement de nouvelles formes d’engagement politique et idéologique favorisés par la grande appétence des publics pour l’offre de contenus de plateformes numériques globales et hégémoniques, ajoute-t-on.

A l’ère numérique, les enjeux de souveraineté culturelle sont en outre devenus légion : comment sauvegarder l’authenticité et la richesse de la création africaine face aux logiques commerciales des plateformes ? Comment renforcer les acteurs audiovisuels face aux acteurs d’internet pour qu’ils continuent à assurer leur mission en matière de promotion de la cohésion sociale, de la solidarité nationale, de la diversité et du vivre-ensemble? Pour les médias classiques, les défis à relever sont multiples également. Face à la fragilisation de leur modèle économique du fait de la transformation numérique de la communication, ils doivent répondre à plusieurs exigences : comment intégrer les ruptures intervenues dans les habitudes de consommation des contenus médiatiques et y répondre par des stratégies de production innovantes et efficientes ? Comment soutenir la création de contenus audiovisuels de proximité et en rapport avec la réalité africaine? Comment s’adapter à la nouvelle donne publicitaire ?etc. 

La conduite du changement dans le contexte de transformation numérique des médias exige aussi la mise en place de véritables stratégies de formation au sein des institutions et entreprises audiovisuelles. En effet, pour les radios et télévisions, l’enjeu n’est pas uniquement d’accéder à la technologie et d’acquérir des compétences techniques numériques mais de repenser leur organisation, leurs méthodes de production, de programmation et de marketing pour rassembler des communautés de public qui évoluent désormais dans un environnement ultra-connecté et marqué par une offre de contenus pléthorique et transnationale. 

C’est ainsi que les particiupants à ce conclave tenteront de réfléchir sur les moyens pour permettre l’adaptation et la résilience de l’audiovisuel africain mais aussi son développement et sa transformation pour régénérer son lien au public et relever le défi de devenir un producteur de contenus compétitifs face à l’offre des plateformes globales et des réseaux socio-numériques.

Le Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC) constitue le cadre de concertation et de coopération multilatéral de référence entre les instances de régulation des médias du continent. Créé en 1998 à Libreville, il contribue par la synergie des échanges à asseoir l’autorité technique, professionnelle et institutionnelle de chacune des 36 instances membres. 

Pleinement engagé dans la promotion et l’ancrage sur le continent d’un paysage audiovisuel pluraliste basé sur la liberté d’expression et l’indépendance des médias, le RIARC permet notamment de développer et organiser, entre les instances membres, d’étroites relations de coopération en matière de formation et d’assistance technique. Le réseau se réunit tous les deux ans en Conférence des Instances de Régulation de la Communication d’Afrique abritée par l’instance qui assume la Vice-Présidence et qui prend le flambeau de la Présidence pour une durée de deux ans. 

Les différentes feuilles de route organisant l’action de ce réseau panafricain permettent d’approfondir la réflexion commune des régulateurs africains sur des questions aussi importantes que la garantie dans les contenus audiovisuels du pluralisme et de la diversité culturelle et linguistique, la promotion de la parité et de l’égalité hommes-femmes, la lutte contre les discours de haine et de désinformation, la protection du jeune public, l’éducation aux médias et la régulation à l’ère du numérique.

Le Maroc appelle à une mobilisation collective pour relever les défis mondiaux

Le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, a appelé à une mobilisation pour faire face aux crises mondiales. »Il existe aujourd’hui des défis communs auquel le monde est confronté ; la crise économique actuelle est une crise mondiale, les changements climatiques impactent tous les pays sans distinction, et afin d’y faire face nous avons besoin d’une mobilisation collective », a-t-il déclaré mardi lors de la 77ème session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

Selon lui, « le monde fait aujourd’hui face à de nombreux défis et à de grandes transformations auxquels nous sommes tous confrontés, et c’est ici que nous voyons l’importance de l’action multilatérale initiée au sein des Nations Unies ».

Il aussi souligné que la participation de la délégation marocaine constitue une opportunité de « contribuer à des échanges sur de nombreuses problématiques qui nous concernent tous, au plus fort de la crise énergétique et alimentaire, au regard des changements climatiques que connaît le monde ».

 C’est aussi l’occasion, a-t-il poursuivi, d’aborder des sujets au moins aussi importants, comme les enjeux liés au système éducatif, afin de faire un état des lieux des efforts déployés afin d’atteindre les Objectifs de Développement durable fixés à horion 2030.

La 77ème session de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) a débuté seds travaux au siège de l’organisation, à New York, le 13 septembre 2022. Les échanges, cette année, portent sur le thème : « Un tournant décisif : des solutions transformatrices face à des défis intriqués ».

Les chefs d’État et de gouvernement, et d’autres représentants nationaux de haut niveau, se réunissent pour présenter leurs priorités et échanger sur les grands enjeux mondiaux comme la guerre en Ukraine, la lutte contre les changements climatiques, la sécurité alimentaire, l’accès à l’éducation ou encore l’égalité entre les femmes et les hommes.

Education et santé au menu des quotidiens marocains

L’abandon scolaire, le statut des enseignants-chercheurs et la lutte contre le cancer de l’utérus sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur l’abandon scolaire, rapporte qu’en 2020-2021, plus de 331.000 enfants ont abandonné le système scolaire, faute de réforme appropriée.

La réforme de l’enseignement, en plus de transformer qualitativement l’école publique, a également pour finalité de devenir inclusive, mais elle ne peut pas y arriver à elle seule, car l’enseignement et les problèmes techniques de l’apprentissage ne sont qu’une petite pièce d’un grand puzzle, relève le journal.

L’attractivité de l’école trouve également ses déterminants dans d’autres facteurs exogènes au système éducatif lui-même, tels que l’urbanisme, qui a des répercussions directes sur la scolarité des enfants à travers l’agencement des villes, des quartiers, des équipements publics, note-t-il.

L’éloignement, le manque de dessertes par le transport ou encore un emplacement inapproprié parce qu’excentré, non sécurisé, ou non couvert par des services de base ou par la route, sont autant de paramètres qui contribuent à l’abandon scolaire, constate-t-il.

Des agglomérations ou des groupements d’habitations, même en milieu rural, sont surtout un cadre de vie saine qui prend en considération tous les aspects du quotidien et fournit les conditions d’épanouissement à commencer par l’apprentissage et l’enseignement, propose-t-il.

+L’Economiste+ se demande si le gouvernement pourra débloquer quelques milliards de dirhams pour le nouveau statut des enseignants-chercheurs, du fait que dans cette « rude » conjoncture où les charges de compensation explosent, “le souci de l’exécutif est d’abord de trouver de l’argent pour parer aux urgences”, estime le quotidien.

En plus, concéder des revalorisations, sachant que d’autres corps de métiers sont dans l’expectative, pourrait représenter un choix risqué, ajoute-t-il.

Les syndicats sont prêts à tout pour obtenir leur nouveau statut, qui devrait, certes, être l’occasion d’introduire des conditions de rémunération et d’avancement de carrière plus stimulantes, et surtout plus équitables permettant de récompenser les meilleures compétences, mais aussi de relever le niveau d’exigence vis-à-vis du corps enseignant, constate-t-il.

Les enseignants fantômes, et il y en a, ainsi que ceux qui ne s’adonnent jamais à la recherche scientifique, n’encadrent jamais d’étudiants et se contentent de quelques petites heures de cours par semaine “ne devraient pas avoir leur place à l’université”, soutient-il.

+L’Opinion+ écrit que le vaccin préventif contre le cancer de l’utérus devra être administré dans les écoles marocaines aux jeunes filles âgées de 11 ans, notant que cette décision s’inscrit en droite ligne d’une politique sanitaire préventive et bienveillante qui a démontré tout son mérite lors de la parenthèse, toujours ouverte, du Coronavirus.

Au Maroc, après le cancer du sein, le cancer du col de l’utérus constitue, en effet, l’une des pathologies les plus menaçantes pour la gente féminine : il touche 12,8% des femmes atteintes de maladies oncologiques.

Pis, en cas de retard de diagnostic, plusieurs centaines de personnes en meurent, annuellement, met en garde la publication.

Congrès mondial des médias : le programme complet connu

Le Congrès mondial des médias (GMC) prévu du 15 au 17 novembre 2022 à Abu Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis, promet de faire salle comble grâce à une « avalanche d’inscriptions » de la part de capitaines d’industrie.Quelque 1200 délégués devraient côtoyer environ 200 PDG de médias et plus de conférenciers de renommée mondiale pour animer une série de séances de réflexion et de débats, dont la ministre zimbabwéenne de l’Information, de la Publicité et de la Radiodiffusion, Monica Mutsvangwa ; Mohammed Jalal Alrayssi, Directeur général de l’Agence de presse émiratie (WAM), et Naji Gouiaa, PDG de MediaCity Mauritius.

Il s’agira également d’une plateforme permettant de présenter des produits indispensables à l’évolution des médias mondiaux, tels que des technologies de pointe, du matériel d’équipement et des outils de médias sociaux.

Au centre des préparatifs frénétiques, son programme laisse déjà entrevoir une série d’événements bien remplis, à commencer par une cérémonie d’ouverture au cours de laquelle seront prononcés des discours qui interrogeront l’état actuel de la scène médiatique mondiale en vue de façonner son paysage futur.

Les organisateurs ont délibérément prévu de faire en sorte que l’événement se déroule sur une plateforme multilingue, ce qui signifie que les discours seront prononcés dans toutes les principales langues du monde, augmentant ainsi son attrait pour un public mondial sans précédent dans l’histoire de l’organisation du congrès.

Il y aura également du temps pour une exposition d’ouverture, des discours principaux expliquant le pouvoir de transformation des médias contemporains, une interface de panel ministériel, une session d’interrogation sur la question de savoir si les médias numériques offrent des possibilités d’investissements futurs, suivie d’autres présentations examinant les tendances d’investissement dans le secteur et la manière dont elles affecteront son paysage, les avantages pour les entreprises et la question de savoir si les grandes entreprises technologiques en Europe devraient être obligées de payer pour le contenu.

Une session mettant l’accent sur l’Amérique du Nord se penchera sur la question de savoir si les régulateurs peuvent suivre le rythme de l’évolution des médias physiques vers les médias virtuels, tandis qu’une présentation sur l’avenir des actualités et des analyses sur la façon dont l’intelligence artificielle (IA), l’apprentissage automatique et l’automatisation transformeront les actualités vont couronner la première journée du congrès.

La deuxième journée s’ouvrira sur l’étude par les participants de l’évolution des défis liés à l’exploitation des innovations technologiques pour lutter contre la diffusion de fausses informations et encourager l’unité sous la bannière de la Journée mondiale de la tolérance.

Les sessions suivantes aborderont les questions relatives à la dynamique des groupes de réflexion sur les médias à l’ère de l’information numérique, et examineront les médias sociaux et la consommation au Moyen-Orient et en Afrique, en faisant le point sur la façon dont ils ont transformé le paysage médiatique dans cette région.

Les discussions porteront également sur la manière dont l’essor des capsules a modifié le secteur des médias, sur l’Asie et sur la question de savoir si les services de streaming constituent un marché encombré ou s’il y a encore de la place pour d’autres.

Au cours de la deuxième journée, les participants échangeront leurs points de vue sur l’économie des créateurs, sa genèse, qui la finance et qui contrôle sa production.

Il y aura également une présentation sur le ESport avant que la journée ne se termine par un panel sur les Objectifs de développement durable (OMD) en référence aux médias mondiaux.

La troisième et dernière journée, le 17 novembre 2022, s’ouvrira par un discours-programme soulignant l’importance d’un design inclusif et le rôle des préjugés cognitifs dans la conception des médias sociaux, qui sera suivi d’une présentation sur la diversité et l’inclusion à l’ère numérique : « Les femmes dans les médias ».

La conférence mettra également l’accent sur la psychologie des consommateurs en examinant les tendances les plus récentes et les prévisions futures en matière de consommation de médias, en se focalisant sur l’Amérique latine, avant un débat sur la grande déperdition dans le secteur des médias, sur la question de savoir si les entreprises de médias devraient être responsables des commentaires sur les réseaux sociaux et sur les présentations visant à séduire les consommateurs dans un monde aux choix infinis.

« Le journalisme d’influence : Une nécessité ou de l’autopromotion ? » sera le thème d’une table ronde, qui sera suivie par une session de clôture sur le thème « Amplifier les voix minoritaires à travers le monde pour une narration précise ».

Tanger abrite la 4ème édition de la Semaine du cinéma ivoirien au Maroc

La 4ème édition de la Semaine du cinéma ivoirien au Maroc, placée sous le signe de la commémoration du soixantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Royaume et la Côte d’Ivoire, a démarré dimanche soir à Tanger.Cette manifestation culturelle, organisée par le Centre cinématographique marocain (CCM) en partenariat avec l’Office national du cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI) et placée sous l’égide du ministère de la Culture et de la Communication et de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Rabat, s’inscrit dans le cadre de l’accord de coproduction et d’échanges cinématographiques entre les deux pays qui vise à renforcer et consolider les relations bilatérales dans le domaine cinématographique.

La cérémonie d’ouverture de cette édition, qui se tient à la Cinémathèque de Tanger jusqu’au 28 septembre, a été rehaussée par la présence notamment de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Maroc, Idrissa Traoré, de la directrice générale de l’ONAC-CI, Diomande Lison Fall Johnson, du directeur par intérim du CCM, Khalid Saidi et d’une délégation de professionnels du cinéma ivoirien.

Dans une allocution à cette occasion, M. Traoré a affirmé que « les relations maroco-ivoiriennes ont toujours été privilégiées comme en témoignent les liens d’amitié et de fraternité liant les deux pays et la diversité des échanges en matière culturelle ».

« Loin d’être une activité spontanée, la semaine du film ivoirien au Maroc est le fruit d’une action de coopération cinématographique entre la Côte d’ivoire et le Maroc », a-t-il indiqué, ajoutant que les deux pays prêtent au secteur cinématographique une attention particulière.

L’ouverture de cette édition a été marquée par la projection du long-métrage « Les trois Lascars » de son réalisateur Boubakar Diallo. Ce film de 96 minutes raconte l’histoire de trois amis qui organisent une virée extraconjugale hors de Ouagadougou. A peine arrivés, leur euphorie retombe lorsqu’ils apprennent que l’avion qu’ils devaient prendre s’est crashé.

Au programme de cette édition figure également la projection d’une série de films ivoiriens, notamment « La nuit des rois » de Philippe Lacôte, « Jusqu’au bout » et « Djagassa » d’Hyacinthe Hounsou, « Le gendarme d’Abobo » d’Anton Vassil, « Le ticket à tout prix » d’Alain Guikou et « Samory » d’Abel Kouame.

Selon les organisateurs, la tenue de cet évènement durant la même période que le Festival national du film permettra aux festivaliers et aux ressortissants africains résidant à Tanger, notamment la communauté ivoirienne, de suivre la production cinématographique ivoirienne récente, et sera aussi une opportunité pour les professionnels ivoiriens et marocains de se rencontrer et de discuter de futurs projets de coopération et de coproduction.

Cancer du col de l’utérus: le vaccin anti-HPV intègre le calendrier vaccinal

Le Maroc a décidé d’intégrer le vaccin contre le Papillomavirus virus (HPV), considéré comme le plus grand facteur de risque des cancers, du col utérin, dans le calendrier de vaccination à partir d’octobre 2022.Une campagne sera ainsi lancée contre le HPV, virus qui peut provoquer le développement des lésions précancéreuses susceptibles d’évoluer en cancer du col utérin, selon une circulaire conjointe des ministères de la Santé et de la Protection sociale et de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, adressée le mercredi 14 septembre dernier aux responsables des deux départements.

La vaccination contre les HPV, qui se fera gratuitement selon un schéma à deux doses séparées de six mois, est recommandée pour toutes les filles âgées de 11 ans et plus, particulièrement celles poursuivant leurs études dans les deux secteurs, public et privé, ainsi que dans les missions étrangères, précise la circulaire.

Pour rappel, le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus fréquent chez les femmes, avec environ 604.000 nouveaux cas en 2020, d’après les dernières statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Sur les quelque 342.000 décès dus au cancer du col de l’utérus en 2020, environ 90% surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Au Maroc, près de 52.000 femmes sont atteintes de cette maladie et 2.000 femmes en meurent chaque année.

Le prince Moulay Rachid représente le Roi Mohammed VI aux funérailles de la reine Elizabeth II

Le prince Moulay Rachid a représenté, lundi 19 septembre 2022, le roi Mohammed VI aux funérailles d’Etat de la reine Elizabeth II, qui se sont déroulées à l’abbaye de Westminster à Londres.Après la cérémonie funèbre, les invités présents, se sont rendus à Church House pour prendre part à une réception offerte par le ministre des Affaires étrangères britannique.

Le Roi Mohammed VI avait adressé un message de condoléances et de compassion au roi Charles III, suite au décès de la reine Elizabeth II, le 8 septembre 2022.

Dans ce message, le Souverain marocain avait exprimé, en son nom, et en celui de la famille royale et du peuple marocain, au roi Charles III, à l’ensemble des membres de l’auguste famille royale et au peuple britannique, ses sincères condoléances et sa profonde sympathie.

Avec la disparition de la reine Elizabeth II, le Royaume du Maroc a perdu une «grande amie spéciale qui était profondément respectée», avait souligné le Roi, ajoutant que la Reine «tenait particulièrement à renforcer l’amitié de longue date entre nos deux monarchies séculaires».

Dans ces circonstances les plus difficiles, le Souverain s’est remémoré, avec beaucoup d’estime, «les qualités et les mérites de cette illustre Reine qui se tenait, invariablement, comme un symbole de la grandeur du Royaume-Uni, consacrant sa vie entière aux services de son pays».

«Sous le règne de cette Monarque exceptionnelle, le Royaume-Uni a réalisé beaucoup de progrès et prospérité et acquis une grande stature aussi bien sur le plan régional qu’international», écrivait le Roi dans ce message.

Politique et social au menu des hebdomadaires marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, le dialogue social et l’action du gouvernement sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine.+Finances News Hebdo+, qui aborde la question de l’intégrité territoriale du Royaume, écrit que la dernière tournée qu’a effectuée l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, pour rencontrer les différents acteurs impliqués dans ce dossier n’a débouché sur « rien de bien concret, sauf à relever les inepties des membres du polisario qui rejettent la résolution 2602 du Conseil de sécurité et s’attachent à ‘l’autodétermination’, ainsi que la posture rebelle et irresponsable d’Alger, qui poursuit insidieusement sa stratégie d’obstruction et de pourrissement ».

Selon l’hebdomadaire, le régime algérien dresse un “rempart” contre toutes les initiatives diplomatiques, notamment celle préconisée par l’ONU, à savoir les tables rondes, “dont, visiblement, Alger ne veut plus entendre parler, alors qu’elle en a déjà participé à deux reprises, notamment en décembre 2018 et en mars 2019 à Genève”.

Aujourd’hui, Alger préfère se défausser de ses responsabilités en refusant de se mettre autour de la table des négociations, appelant plutôt à des “négociations directes” entre le Maroc et l’entité séparatiste, note-t-il.

En se retirant délibérément des tables-rondes, le pouvoir algérien torpille donc tous les efforts onusiens pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable à ce différend artificiel autour du Sahara marocain, ajoute-t-il.

+La Vie éco+, qui s’attarde sur le dialogue social, écrit que le gouvernement a rompu avec “les années de dialogue de sourds”, où le Chef de gouvernement méprisait les centrales syndicales au point de couper l’écoute, alors que “ses farouches opposants syndicalistes le lui rendaient bien, allant jusqu’à inviter, aux manifestations syndicales, des équidés chargés en banderoles décriant le patron de l’Exécutif”.

Aujourd’hui, c’est plutôt une approche de concertation et d’efficacité qui est prônée, relève le journal.

Après avoir réussi à négocier un pacte social qui fait date (30 avril 2022), le gouvernement met tout en œuvre pour traduire ses termes en réalisations, et honore ainsi ses engagements: hausse du salaire minimum dans le privé comme dans le public en temps convenu et revalorisation des retraites.

Ni les difficultés des finances publiques, ni les besoins en trésorerie des entreprises privées et encore moins les énormes défis qui attendent la CNSS n’ont servi de prétexte pour retarder l’entrée en vigueur de ces mesures qui se ressentiront sur les prochains bulletins de paie de 117.000 smigards et les pensions servis à plus de 800 000 retraités, explique-t-il.

Tout en plaçant le soutien du pouvoir d’achat des citoyens au-dessus de toute considération, le gouvernement a surtout démontré son sens de l’engagement et sa détermination à respecter un calendrier qui sert de repère pour faire avancer des réformes capitales.

+Tel Quel+, qui revient sur la problématique de l’effet des politiques publiques conduites par le gouvernement, souligne, en revanche, que bien que les chantiers colossaux lancés tels que la généralisation de la protection sociale, la refonte du système hospitalier, la distribution d’aides directes aux populations vulnérables, la réforme de l’école publique et la transition énergétique ont le potentiel de changer la face du pays, “ils prendront des années à réellement ruisseler sur les populations”.

L’une des raisons de la “désaffection” ressentie vis-à-vis d’Aziz Akhannouch et de son gouvernement réside précisément dans le fait d’“hypothéquer le présent pour l’avenir”, estime la publication.

En clair, dans l’attente que les gros projets aboutissent, “le peuple n’a rien, ou si peu à se mettre sous la dent”, constate-t-il, estimant que “les petites victoires du quotidien visant directement le réel des citoyens, maintenant et tout de suite, manquent cruellement à l’appel”, d’où “le déficit patent de confiance”.

Il préconise en conséquence de “savoir intelligemment conjuguer le temps long et le temps court” afin de créer la confiance.

Maroc : Clap de début de la 22ème édition du Festival National du Film à Tanger

C’est parti pour le 22ème Festival National du Film (FNF) qui a ouvert ses portes, ce vendredi, une édition qui fête le quarantenaire de cette messe cinématographique marocaine de haute facture.Par Hicham Alaoui

Après une période de report en raison de la pandémie de la Covid-19, ce festival considéré comme une grande rencontre du 7ème art national, revêt son caractère de manifestation artistique, culturel et promotionnel ayant pour objectifs de promouvoir le développement du cinéma marocain, de valoriser le travail des professionnels du secteur et de créer un cadre de rencontres, d’interactions et d’échanges.

Cet événement cinématographique de grande envergure connaît la participation de 28 films de long-métrage de fiction, 27 films de long métrage documentaire et 50 films de court-métrage de fiction, dont les candidatures ont été reçues par le comité d’organisation jusqu’au 27 juillet 2022.

Le programme de cette 22ème édition du FNF comporte trois compétitions. La première est réservée aux films de long métrage de fiction, la deuxième aux films de court métrage de fiction, la troisième aux films de long métrage documentaire. Ces films doivent être produits depuis la dernière édition du FNF tenue du 28 février au 07 mars 2020.

Cette édition prévoit également un « marché de Film » qui offrira un espace idéal pour discuter des sujets de la distribution et de l’exploitation cinématographiques dans l’ère des nouvelles formes de diffusion.

Au programme, figurent des rencontres et échanges professionnels pour discuter de l’état actuel du cinéma national et des perspectives de son développement, ainsi qu’une présentation du bilan cinématographique au titre des années 2020 et 2021.

Le jury de la compétition long métrage de fiction de cette édition est présidé par Driss Anouar, Expert sectoriel audiovisuel, ancien Directeur Général Adjoint en charge de la Technique et de la Production de la deuxième chaîne de télévision marocaine (2M).

Il est entouré du Cinéaste et chorégraphe Lahcen Zinoun, de l’universitaire, écrivaine et poète Touria Majdouline, de l’universitaire et critique de cinéma Mohamed Tarrous, du journaliste, critique de cinéma Bilal Marmid, de l’écrivaine Bouchra Boulouiz et de l’auteur-compositeur Belaid El Akkaf.

Pour ce qui est du jury de la compétition court métrage de cette édition, il sera présidé par la réalisatrice Layla Triqui. Elle sera entourée de la réalisatrice et chef monteuse Ghizlane Assif de la journaliste Ikram Zaid, du chroniqueur poète Mohamed Abid et de la Costumière et créatrice de costumes Bouchra Boumarej.

Quant au jury de la compétition long métrage documentaire de cette édition, il sera présidé par le réalisateur Daoud Aoulad Syad. Il comprend aussi Mariem Ait Belhoucine, professeure en journalisme et Docteur en cinéma et Abdelwahab Sibaouaih Docteur en lettres, collectionneur de manuscrits et d’archives

Les trois jurys décerneront 19 prix, répartis entre les trois compétitions

Lors de la cérémonie d’ouverture de ce festival, un hommage posthume a été rendu à Noureddine Sail, figure incontournable et grande figure du paysage cinématographique marocain et africain.

Cette cérémonie, à laquelle a assisté l’épouse du défunt, Nadia Larget, a été marquée par la projection d’un montage de séquences d’interventions de feu Saïl, lors de rencontres, conférences et autres événements ponctués de prises de parole talentueuses fondées sur une immense culture.

Ce sont là de réflexions généreuses qui reflètent la grande culture de cet homme d’action et de raison, un philosophe, intellectuel, critique et fin observateur, souligne la vidéo.

Feu Saïl est décédé le 15 décembre 2020 à l’âge de 73 ans. Scénariste, romancier et producteur, le défunt est une valeur sûre de la scène culturelle marocaine qui a laissé en héritage l’exemple d’un intellectuel engagé.

Ancien directeur de la chaîne de télévision 2M et du Centre Cinématographique Marocain (CCM), Noureddine Saïl est aussi le fondateur, en 1973, de la Fédération nationale des ciné-clubs du Maroc, qui a joué un rôle pionnier dans la diffusion de la culture cinématographique au Royaume.

Après un début de carrière à la première chaîne de télévision marocaine TVM, et à la chaîne de télévision française Canal Plus Horizon, feu Saïl a présidé aux destinées de 2M (2000-2003) et puis du CCM (2003-2014) qu’il a marqués de sa rigueur professionnelle et de son exigence intellectuelle.

Le défunt marquera pour longtemps le monde du cinéma africain après avoir créé le Festival du cinéma africain de Khouribga, qui est devenu au fil des ans un rendez-vous incontournable des cinéphiles venus d’Afrique et d’ailleurs.

Des hommages ont été rendus également au réalisateur et producteur Mohammed Abderrahman Tazi, à la productrice Souad Lamriki, au président de la Chambre marocaine des salles de cinéma, Al Hosein Boudih, et au scénariste, comédien et journaliste Ali Hassan.

Considéré comme un des pionniers du cinéma marocain, Mohammed Abderrahman Tazi préside la Chambre nationale des producteurs de films. Il a réalisé son premier long-métrage “Le Grand voyage” en 1981, suivi de “Badis” (1988), “A la recherche du mari de ma femme” (1993), “Lalla Hobby” (1996), “Les voisines d’Abou Moussa” (2003), “Al Bayra” (2013) et “Fatema la sultane inoubliable” (2022).

Sahara : Le Kenya maintient toujours sa position de retrait de sa reconnaissance de la Rasd

Le Kenya a annoncé mercredi 14 septembre 2022, par la voix de son président fraichement élu, William Ruto, le retrait de sa reconnaissance de la pseudo république sahraouie et son soutien au plan marocain d’autonomie.Cette annonce a été faite via un tweet du président après des discussions avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita venu lui présenté les félicitations du Roi Mohammed VI. Dans ce tweet, il est écrit que le “Kenya annule sa reconnaissance de la RASD et prend des mesures pour réduire la présence de cette entité dans le pays”. Un peu plus tard, ce tweet a été supprimé par la présidence kenyane pour être remplacé par un autre où il est mentionné que le « Kenya appuie le cadre des Nations Unies en tant que mécanisme exclusif pour trouver une solution durable au différend sur le Sahara occidental”. En dépit de ce tweet rectificatif, le président kényan Wiliam Ruto maintient toujours sa position. Selon une source diplomatique, citée par le quotidien marocain TelQuel , la suppression de la publication de Ruto est due à des contraintes constitutionnelles. Assurant que la nouvelle position du président demeure inchangée — en faveur du Maroc —, la même source explique que la constitution kényane exige du chef de l’État qu’il passe par le Parlement pour que sa décision (de rompre avec le Polisario) soit officiellement adoptée. Il ne s’agit ni d’une volte-face, ni d’une palinodie ni aussi d’un revirement spectaculaire, mais d’une démarche constitutionnelle devant être respectée par un pays connu par son attachement et son respect à ses institutions politiques. Pour sa part, la diplomatie marocaine fait référence à un communiqué conjoint de Rabat et Nairobi, ne citant aucun tweet. Force est de constater que le Tweet de Ruto est annonciateur de profonds chamboulements concernant la question du Sahara au niveau continental. Pays leader de la Corne de l’Afrique, bastion traditionnel et allié inconditionnel des thèses séparatistes au sein des instances africaines aux côtés de l’Algérie et de l’Afrique du Sud, le Kenya, qui faisait office jusqu’à récemment de citadelle imprenable, semble depuis un certain temps vaciller, douter et sur le point de définitivement se rétracter. C’est qu’a été concrétisé avec l’accession de Ruto. Pas plus loin que février 2022, à la faveur de sa présidence tournante du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’UA, c’est ce pays qui avait essayé d’imposer le dossier du Sahara dans le calendrier de cette instance stratégique qui va changer de présidence en décembre. Que son nouveau Président affirme dans un Tweet qui, lui, n’a pas été supprimé, que la question du Sahara relève de la compétence exclusive des instances onusiennes à la veille de la tenue de la traditionnelle réunion d’octobre du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le renouvellement du mandat de la MINURSO, constitue incontestablement un tournant majeur dans la position de ce pays au sujet de la question du Sahara. Dans le même sillage, le chef de l’opposition kényane a mis fin aux rumeurs lui attribuant un soutien à la République arabe sahraouie (Rasd). « Les informations qui circulent selon lesquelles j’ai contesté la décision de M. Ruto (président nouvellement élu) de revoir la politique du Kenya à l’égard du Polisario sont erronées. Je n’ai jamais mentionné le Polisario et je suis conscient des relations importantes et bénéfiques entre le Kenya et le Maroc », a écrit Raila Odinga sur son compte Twitter. Le candidat arrivé 2e à la dernière présidentielle kényane du 9 août 2022 d’ajouter: « J’ai remis en question la tendance à faire des déclarations à la sauvette sur des questions importantes ».

Raila Odinga dément tout soutien au Polisario

Le chef de l’opposition kényane a mis fin aux rumeurs lui attribuant un soutien à la République arabe sahraouie (Rasd). »Les informations qui circulent selon lesquelles j’ai contesté la décision de M. Ruto (président nouvellement élu) de revoir la politique du Kenya à l’égard du Polisario sont erronées. Je n’ai jamais mentionné le Polisario et je suis conscient des relations importantes et bénéfiques entre le Kenya et le Maroc », a écrit Raila Odinga sur son compte Twitter.

Le candidat arrivé 2e à la dernière présidentielle kényane du 9 août 2022 d’ajouter: « J’ai remis en question la tendance à faire des déclarations à la sauvette sur des questions importantes ».

Social, enseignement et cyberespace au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du lancement d’un nouveau round du dialogue social, la réforme de l’université et la protection du cyberespace sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux du lancement d’un nouveau round du dialogue social, estime que le gouvernement est déterminé à s’engager dans un vrai dialogue social qui soit constructif, responsable et durable.

La démarche du gouvernement tend à rompre avec la technique du donnant-donnant, qui s’inscrit dans le très court terme avec un contenu contextuel, pour ne pas dire éphémère, puisque donner signifie « concéder dans une logique étroite de petits arrangements ».

En revanche, le gouvernement semble opter pour la démarche gagnant-gagnant, qui a pour philosophie fondatrice l’amélioration et la construction collective dans la durée, relève le quotidien.

Quand un des partenaires, l’État par exemple, commence par faire le premier pas en donnant une suite positive à une ou plusieurs demandes, cela est plus un gage de bonne volonté qu’une concession temporelle ou de l’ordre du marchandage tactique, estime-t-il.

L’Economiste, qui aborde la réforme de l’université, constate que chaque année, plus de la moitié des bacheliers qui veulent suivre un enseignement universitaire choisissent les facultés des sciences juridiques, économiques et sociales, pour s’inscrire majoritairement en droit en arabe, précisant que lors de cette rentrée, ces facultés, parce que libres d’accès et ne pouvant refuser des places aux nouveaux arrivants, continuent “d’entasser” leurs effectifs, estimés entre 130.000 et 140.000 nouveaux étudiants.

“Des profs encadrant seuls jusqu’à plus de 344 étudiants (cas de Tétouan), des jeunes assis par terre pour pouvoir suivre les cours, une minorité qui obtiendra sa licence en trois ans (18%), une moitié qui jettera l’éponge pour quitter le système sans aucun diplôme… Et à la sortie, un quart de chômeurs parmi les diplômés”, déplore-t-il.

Il se demande jusqu’à quand ces facultés devront “subir ce scénario” dont des dizaines de milliers de jeunes paient les frais et si elles ne méritent pas, à elles seules, un plan d’urgence, d’autant plus que l’actuelle équipe en charge du secteur n’a toujours pas décliné son plan d’action, un an après sa prise de fonction, et qu’elle ne prévoit sa réforme pédagogique de la licence qu’à partir de septembre 2023.

+Le Matin+ écrit que les mesures adoptées par le Maroc pour protéger le cyberespace ont permis au Royaume de gagner 43 points et se classer 50ème à l’échelle mondiale selon l’Indice mondial de la cybersécurité, publié par l’Union internationale des Télécommunications. C’est ce qu’a affirmé Abdellatif Loudiyi, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de l’administration de la défense nationale.

Le ministre délégué a indiqué que cette avancée se traduit par les efforts déployés par le Maroc en termes de renforcement de la cybersécurité au niveau national et l’engagement constant de l’administration de la Défense Nationale dans la création d’un environnement favorable pour faciliter l’accès aux services numériques et dématérialiser les services publics.

Le Maroc élu au Comité Exécutif de la Communauté des Démocraties pour la période 2022-2024.

Le Royaume du Maroc a été élu au Comité Exécutif de la Communauté des Démocraties pour la période 2022-2024.Cette élection consacre les choix démocratiques du Royaume et son engagement constant et irréversible en faveur de la promotion et de la protection des libertés, du renforcement des institutions démocratiques et de l’élargissement de la participation politique, en droite ligne avec son rôle actif et responsable et ses contributions substantielles et multiformes aux travaux de la Communauté des Démocraties, dans un esprit constructif et de coopération, et ce, depuis son adhésion en 2006, indique jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Elle constitue un témoignage de l’intégralité des 27 pays membres du Conseil d’Administration de la Communauté des Démocraties de l’engagement volontariste du Royaume en faveur du renforcement de la démocratie. Un engagement qui se traduit, sur le plan national, par un processus de réformes et d’initiatives audacieuses et novatrices visant la consolidation de la démocratie et la modernisation de la société dans le respect des valeurs universelles de l’égalité, du pluralisme et de la modération, précise le ministère.

Ainsi, le Maroc, après avoir été membre du Conseil d’administration, siégera désormais au Comité Exécutif de la Communauté des Démocraties aux côtés du Canada, de la Pologne, de la République de Corée, de la Roumanie et des États-Unis.

Le Maroc, l’un des plus anciens membres de la Communauté des Démocraties, et le seul pays de la région MENA à faire partie de la communauté, restera engagé à promouvoir la démocratie et à soutenir activement l’adhésion aux valeurs démocratiques communes, aux droits de l’Homme et à l’Etat de droit, telles qu’indiquées dans la Déclaration de Varsovie, conclut le communiqué.

Gazoduc Nigéria Maroc : Signature d’un mémorandum entre la CEDEAO, le Nigéria et le Maroc

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Nigéria et le Maroc ont signé ce jeudi 15 septembre à Rabat un mémorandum d’entente pour confirmer leur volonté de concrétiser le mégaprojet de Gazoduc Nigéria-Maroc.Un Mémorandum d’Entente a été signé ce jeudi 15 septembre entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest »CEDEAO », représentée par M. Sediko Douka, Commissaire Infrastructure, Energie et digitalisation, la République Fédérale du Nigéria, représentée par Mallam Mele Kolo Kyari, Président Directeur Général de la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » et le Royaume du Maroc, représenté par Mme Amina Benkhadra, Directeur Général de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines « ONHYM ».

Selon un communiqué conjoint des trois parties, ce Mémorandum d’entente confirme l’engagement de la CEDEAO et l’ensemble des pays traversés par le gazoduc à contribuer à la faisabilité de cet important projet qui une fois achevé, fournira du gaz à l’ensemble des Pays de l’Afrique de l’Ouest et permettra également une nouvelle voie d’exportation vers l’Europe.

Ce projet stratégique participera à l’amélioration du niveau de vie des populations, l’intégration des économies de la sous-région et à l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable, souligne le même communiqué. 

 Le gazoduc aura également des retombées économiques considérables sur la région, en exploitant une énergie propre qui respecte les nouveaux engagements du continent en matière de protection de l’environnement. Le projet permettra ainsi de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.  

Ce gazoduc longera la côte ouest-africaine depuis le Nigeria, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc, et sera connecté au Gazoduc Maghreb Europe et au réseau gazier européen. Cette infrastructure permettra aussi d’alimenter les Etats enclavés du Niger, du Burkina Faso et du Mali.

Ce projet stratégique participera à l’amélioration du niveau de vie des populations, à l’intégration des économies de la sous-région et à l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable.

Le gazoduc aura également des retombées économiques considérables sur la région, en exploitant une énergie propre qui respecte les nouveaux engagements du continent en matière de protection de l’environnement.

Le projet permettra de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.

Economie, stress hydrique et santé au menu des quotidiens marocains

L’industrie automobile, le stress hydrique et les enjeux de la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur l’industrie automobile, écrit que la trajectoire de l’industrie automobile marocaine est une leçon grandeur nature sur plusieurs décennies qui s’offre aux stratégistes, qui doivent dessiner aujourd’hui ce que devraient être l’économie et l’industrie de demain si le Maroc veut réussir le challenge de garder ou améliorer ses positions mondiales.

Naturellement, le Maroc a débuté, il y a très longtemps, comme site de sous-traitance avec de l’assemblage de voitures de différentes marques.

Mais, à la fin des années 90 et début 2000, s’est opéré un premier virage avec l’apparition pour la première fois dans l’histoire de l’industrie automobile nationale du concept de la voiture économique basée sur la notion d’intégration locale, constate le journal.

Aujourd’hui, et comme le montrent les projets de voitures électriques de Renault et Peugeot, le Maroc est devenu résolument une plate-forme industrielle où se conçoivent les innovations du futur, relève-t-il.

Il est donc passé, en l’espace de 4 décennies, du statut de «façonnier», où en sont encore beaucoup d’autres pays similaires pas loin, à celui d’acteur de l’avenir, c’est-à-dire un «Game changer» de l’industrie automobile mondiale, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde la problématique du stress hydrique, écrit que le Maroc est l’un des pays les plus pauvres en eau au monde et qu’il se rapproche rapidement du seuil de pénurie absolue fixé à 500 m3 par personne et par an, estimant que dans une perspective à plus long terme, la réduction de la disponibilité en eau et la baisse des rendements agricoles pourraient réduire le PIB à hauteur de 6,5%!

Pour le pays, une seule solution s’impose: revoir de fond en comble sa politique hydraulique qui ne répond plus aux besoins, recommande le quotidien.

L’irrégularité des pluies est devenue un fait récurrent et il faut faire avec et l’intégrer dans les futures stratégies, note-t-il, soulignant qu’un changement radical doit s’opérer dans la perception et l’attitude à l’égard de la ressource eau.

+L’Opinion+ déplore que l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), mise en place en vue de couvrir les risques et frais de soins de santé des assurés et leurs familles, passe sous silence les maladies rares, encore boudées par les aides financières de l’Etat.

Ces maladies dites orphelines, qui touchent près de 1,5 million de personnes dans le monde entier, dont plusieurs milliers au Maroc, continuent de ravager non seulement la santé des patients, mais également leurs bourses.

Parmi elles, figurent la mucoviscidose, qui détruit les voies respiratoires et digestives du patient, et l’albinisme qui restent, selon de nombreux médecins interrogés, sous-diagnostiqués, car onéreux.

A l’instar de ces deux maladies, beaucoup d’autres ne bénéficient d’aides financières et médicamenteuses que de la part du corps caritatif qui leur est entièrement consacré, et des fonds voués à la recherche médicale, déplore-t-il, souhaitant que l’AMO puisse couvrir ne serait-ce qu’une infime partie de la prise en charge de ces personnes vulnérables, afin de pouvoir parler de l’édification d’un véritable État social, gage de la refonte du système de Santé, dictée par le Nouveau Modèle de Développement.

Le Kenya retire sa reconnaissance de la Rasd

Fraichement élu président du Kenya, William Ruto a retiré sa reconnaissance de « RASD » et décidé d’entamer les étapes pour la fermeture de aa représentation à Nairobi.Un communiqué conjoint, dont des passages ont été rendus public par le site web du Palais d’Etat de la République du Kenya (State House), à la suite de la remise, ce mercredi, d’un message du Roi Mohammed au chef de l’Etat kényan, indique que « la République du Kenya a décidé de révoquer sa reconnaissance de la pseudo +RASD+ et d’entamer les étapes pour la fermeture de sa représentation dans le pays. »

« Par respect du principe d’intégrité territoriale et de non-ingérence, le Kenya apporte son soutien total au plan d’autonomie sérieux et crédible proposé par le Royaume du Maroc, en tant que solution unique basée sur l’intégrité territoriale du Maroc, » pour résoudre ce différend, souligne le communiqué conjoint.

Nasser Bourita a été reçu mercredi 14 septembre 2022 par le nouveau président kényan William Ruto

« Le Kenya soutient le cadre des Nations Unies en tant que mécanisme exclusif pour parvenir à une solution politique durable et permanente au différend sur la question du Sahara, » ajoute la même source.

Dans Son message, le Roi Mohammed VI félicite M. William Samoei Ruto pour son élection en tant que 5ème président de la République du Kenya et salue l’achèvement réussi des élections démocratiques dans le pays en août 2022, soulignant que ces échéances consolident la position du Kenya en tant que pays phare en matière de démocratie au niveau du continent.

Le Souverain salue en outre la promesse du président kényan de renforcer et d’approfondir les relations bilatérales actuelles entre son pays et divers États d’Afrique et d’ailleurs.

Pour sa part, M. William Ruto a exprimé sa volonté et son engagement à travailler avec le Souverain pour le renforcement des relations entre les deux pays.

 Les deux pays se sont engagés à hisser leurs relations diplomatiques bilatérales au niveau de partenariat stratégique dans les 6 prochains mois, souligne le communiqué, ajoutant que la République du Kenya s’est engagée à ouvrir son ambassade à Rabat.

 De même, il a été convenu d’accélérer immédiatement les relations économiques, commerciales et sociales entre les deux pays, notamment dans les domaines de la pêche et de l’agriculture et la sécurité alimentaire (importation d’engrais).

Il s’agit également des domaines de la santé, du tourisme, des énergies renouvelables, de la collaboration en matière de sécurité, ainsi que des échanges culturels, religieux et interpersonnels.

Le message Royal a été remis par une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

Le projet de loi de Finances pour 2023, l’investissement au Maroc et la question des concentrations sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Evoquant le projet de loi de Finances 2023, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’exercice des arbitrages risque d’être encore plus complexe au regard de la conjoncture et des perspectives à l’échelle mondiale mais aussi à cause des contraintes et priorités nationales.

Réformes sociales à accélérer de manière urgente, stress hydrique, soutien et préservation du pouvoir d’achat, accompagnement des secteurs économiques pour consolider la reprise post-Covid… tout cela nécessitera évidemment des budgets vertigineux que le gouvernement devra mobiliser, estime le journal.

Pour autant, et malgré l’énorme poids que tout cela représente sur les finances publiques, il y a visiblement encore des marges de manœuvre budgétaires non encore exploitées, des poches de gaspillage, des ressources à réallouer de manière plus pertinente et impactante, estime-t-il, exhortant les « faiseurs de budgets publics » à “démontrer de nouveaux talents en matière de chirurgie financière”.

+L’Economiste+, qui aborde l’investissement au Maroc, estime que les “mésaventures” des investisseurs sont légion : procédures administratives complexes et imprécises, passe-droits, absence de conseils et d’informations, coût élevé des terrains et une multitude d’intervenants, entre autres.

L’acte d’investir est un ensemble de grands paris, mais “ils valent le coup s’ils évoluent dans un environnement administratif et juridique attractif et sain avec à la clé la création d’emplois et de richesse”, note la publication.

L’investissement a besoin d’une “orchestration globale” des compétences des pouvoirs publics et des partenaires privés, plaide-t-il.

Au-delà du cadre juridique et réglementaire à proprement parler, la Charte de l’investissement doit ratisser large et se concentrer sur la convergence entre les différents acteurs de l’acte d’investissement, soutient-il, estimant nécessaire de garantir sa flexibilité et son adaptabilité rapide avec les nouveaux défis.

+L’Opinion+, qui s’intéresse à la question des concentrations, écrit que le Conseil de la concurrence, décidé à fait preuve de flexibilité depuis juin dernier, a opté pour la procédure transactionnelle et accordé la possibilité aux entreprises de régulariser leur situation vis-à-vis de la loi, en notifiant les opérations de concentration non déclarées jusqu’alors.

Pour le quotidien, cette démarche privilégiée par le régulateur vise à inspirer confiance aux opérateurs pour qu’ils puissent se rattraper, en échange d’une réduction de la sanction.

Même les entreprises qui n’ont pas encore réalisé de chiffre d’affaires pourront régler leur ardoise en payant une amende forfaitaire de 500.000 dirhams, selon une nouvelle décision publiée lundi, ajoute-t-il.

On a beau privilégier la méthode amiable pour mettre fin aux problèmes des opérations non-notifiées, rien n’aboutira si les entreprises persistent dans leur méconnaissance du droit de la concurrence, déplore-t-il.

Renault Tanger produira son 1er véhicule électrique dès 2023

Renault Group a annoncé, ce mardi, l’affectation à l’usine de Tanger de la fabrication de « Mobilize Duo », véhicule électrique dédié à la mobilité partagée.Cette annonce a eu lieu lors de la célébration du 10ème anniversaire de son installation au Maroc, indique le constructeur automobile dans un communiqué.

Inaugurée le 9 février 2012, l’usine de Tanger s’est imposée comme le catalyseur de la transformation de l’ensemble de la filière automobile marocaine. Symbole du partenariat entre Le Royaume du Maroc et Renault Group, cet anniversaire célèbre l’ensemble des acteurs publics et privés qui travaillent main dans la main pour le développement de la filière industrielle automobile, première filière exportatrice au Maroc depuis 2014, poursuit la même source.

L’usine totalise aujourd’hui plus de 2,3 millions de véhicules produits en 10 ans pour plus de 70 destinations à travers le monde. Son essor demeure indissociable de la success story de la marque Dacia au Maroc et dans le monde avec la production des modèles de renom de la marque : Lodgy et Dokker dans toutes leurs versions, en plus d’être au cœur de la fabrication de toutes les générations de Dacia Sandero, le véhicule le plus vendu aux particuliers en Europe depuis 2017 et best-seller au Maroc, gage du succès du « Made in Morocco », souligne le Groupe.

Et la même source de la rappeler que depuis mai 2021, le site industriel tangérois a accueilli la fabrication de ses premiers véhicules de la marque Renault avec l’arrivée des nouveaux modèles Express et Express Van, offrant ainsi de nouvelles opportunités pour le marché national et international. 

Révolutionnaire et symbole du carbone neutre sans rejet d’effluent industriel, l’usine affirme sa position dans le dispositif industriel du groupe, assure la même source. 

« Nous célébrons, aujourd’hui, un partenariat réussi qui s’ouvre sur des horizons stratégiques et prometteurs. Renault conforte, de nouveau, son rôle d’acteur locomotive du développement de la filière automobile au Maroc ; une filière qui opère à pas sûrs sa transition vers l’électrification et la mobilité durable. Le lancement de la production du 1er véhicule électrique sur les chaînes de Tanger illustre l’attractivité affirmée de la plateforme marocaine. Nous avons les moyens et les compétences de réaliser notre objectif et de relever notre défi », a déclaré à cette occasion le ministre marocain du Commerce et de l’Industrie, Ryad Mezzour. 

L’usine de Tanger, un des piliers du dispositif industriel du groupe, va ainsi accueillir la fabrication de Mobilize DUO. L’introduction de DUO à l’usine de Tanger sera portée par l’investissement d’une nouvelle ligne de montage d’une capacité extensible à 17000 véhicules par an, qui intégrera le process propre à la spécificité d’un véhicule électrique.

Mobilize Duo est une solution de mobilité partagée conçue pour répondre aux besoins des villes et des opérateurs d’autopartage. Véhicule pour deux personnes, 100% électrique, compact et connecté, Mobilize DUO vise à intégrer 50% de matériaux recyclés dans sa fabrication et à être recyclable, en fin de vie, à 95%.

Politique et développement au menu des quotidiens marocains

L’action du gouvernement et les disparités régionales sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.L’Economiste, qui s’attarde sur les enjeux de la rentrée du gouvernement, écrit qu’un nouveau vent semble souffler cette année sur la rentrée sociale, notamment la hausse des pensions de retraite CNSS (5%), finalement débloquée par le ministère des Finances.

En plus des dossiers qu’il faudrait régler, tels que l’emploi, la croissance, l’inflation et l’investissement, les alertes inquiétantes et persistantes de l’enseignement, tant sur la baisse des compétences que sur la crise des valeurs, sont d’une « criante actualité », comme en témoignent la colère et le ras-le-bol dans les rangs des enseignants à la veille de la rentrée universitaire, à cause de leur statut dont la réforme “traîne depuis plus d’un an et demi”, relève le journal.

Aujourd’hui, la crise globale qui joue sa partition n’est pas seulement sociale et économique, mais aussi de confiance, celle qui dépend de la concrétisation de tous les engagements pris et de l’évaluation de la justesse des orientations des politiques publiques, estime-t-il.

+L’Opinion+ estime que les projections du gouvernement dans le projet de loi de finances pour 2023 sont “trop optimistes” tant elles restent tributaires d’une pluviométrie sinon exceptionnelle, pour le moins normale.

Or, l’optimisme n’a plus sa place dans le monde actuel, marqué par un contexte politiquement, économiquement et, surtout, climatiquement incertain, relève l’éditorialiste.

De ce fait, l’anticipation et la prévision sont devenues tellement difficiles à notre époque où les changements climatiques et l’instabilité géopolitique semblent s’installer dans la durée pour devenir des paramètres quasiment structurels.

D’où la nécessité impérieuse pour un pays comme le Maroc de devenir “antifragile”, c’est à dire que tout choc “doit faire l’objet d’un retour d’expérience à même de permettre à l’État et à la société de s’adapter aux nouvelles réalités, en vue de réagir rapidement et efficacement au cas où ces événements venaient à se reproduire”, suggère-t-il

Revenant sur le problème des disparités régionales, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que bien que d’année en année les disparités s’amenuisent entre régions en termes de création de richesses, les écarts entre les 12 régions du Maroc sont encore “flagrants”, estimés par le HCP à quelque 70 milliards DH (1 euro =10,8 DH) en termes de PIB.

Ce chiffre n’est en fait qu’une moyenne arithmétique qui ne reflète pas l’ampleur du fossé entre les extrêmes, surtout que cette estimation ne rend compte que d’un seul agrégat économique, à savoir le PIB, qui est loin de renseigner de manière précise sur le niveau de performance d’une région, fait remarquer la publication.

Amorcer une transformation véritable des régions passera nécessairement par l’élaboration non pas simplement de plans de développement régionaux, comme c’est déjà le cas, mais de vrais contrats de performance collectifs qui engagent les gestionnaires de territoires envers les pouvoirs publics, la population, les bailleurs de fonds ainsi que les partenaires institutionnels et économiques, préconise-t-il.

La BM accord un prêt de plus de 236 millions d’euros pour le développement du Nord-Est du Maroc

Le Maroc et la Banque mondiale ont signé, lundi à Rabat, un accord de prêt d’un montant de 236,7 millions d’euros pour le financement du projet de Développement économique du Nord-Est du Maroc. a été signé, lundi à Rabat, par la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah et le Directeur du Département Maghreb et Malte au Bureau régional du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) de la Banque mondiale (BM), Jesko Hentschel. Signé par la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah et le Directeur du Département Maghreb et Malte au Bureau régional du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) de la Banque mondiale (BM), Jesko Hentschel, cet accord de prêt fait suite à la rencontre entre la ministre marocaine et le Vice-Président pour la région MENA à la Banque mondiale, Ferid Belhaj, qui effectue une visite de travail au Maroc les 12 et 13 septembre 2022, indique un communiqué du ministère de l’Économie et des Finances.

A cette occasion, la ministre de l’Économie et des Finances a remercié la Banque mondiale pour l’appui et l’accompagnement, tant financier que technique, que cette institution apporte au Maroc pour la concrétisation des chantiers de réformes prioritaires lancés sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, dont le programme de généralisation de la protection sociale, la réforme du secteur public et les stratégies sectorielles de nouvelle génération, ajoute la même source.

Pour sa part, le Vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA s’est félicité de l’excellence des relations de coopération entre la BM et le Maroc, soulignant à cet égard, la disposition de la Banque à poursuivre son soutien aux efforts de développement économique et social du Royaume. Les deux parties ont réaffirmé, par ailleurs, leur volonté commune de réussir l’organisation des prochaines Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), prévues en octobre 2023 à Marrakech.

En marge de cette réunion, la Banque mondiale a présenté son Rapport sur le Climat et le développement au Maroc, élaboré en collaboration avec le ministère de l’Economie et des Finances et le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, note le communiqué.

Maroc : hausse des cas de divorce

Le Maroc a affiché ces deux dernières années une hausse galopante des cas de divorce. Un constat que le ministre de la Justice explique par une prise de conscience dans le couple de la nécessité de gérer les divorces sur la base de l’entente et du dialogue et l’assouplissement de la procédure de divorce en cas d’accord entre les deux parties.S’exprimant lors de la séance orale de la chambre des représentants, le ministre cde la Justice, Abdellatif Ouahbi a rappelé que les cas de divorce avaient connu une baisse depuis l’entrée en vigueur de la Moudawana en 2004, avant de repartir à la hausse en 2021 pour atteindre 26.957 cas (+6.585 par rapport à 2020).

Toutefois, a-t-il relevé, la part du divorce par consentement mutuel dans le total des cas de divorce a sensiblement augmenté (76% contre 7% en 2004). Le ministre a attribué les raisons de cette situation à plusieurs facteurs, dont la prise de conscience croissante du couple de l’importance de mettre fin à la relation conjugale de manière amicale, de résoudre les conflits familiaux par le dialogue pour parvenir à un accord, la souplesse et la facilité qui caractérisent ce type de divorce.

Il a par ailleurs indiqué que le divorce révocable est sur une tendance baissière, soit 526 cas en 2021 contre 7.146 cas en 2004.

Le ministre a rappelé les évolutions apportées par le code de la famille en la matière et dont l’objectif est de protéger les droits de la femme et de préserver l’intérêt de l’enfant.

«Le code de la famille comprend de nombreuses garanties pour faire progresser l’institution de la famille avec toutes ses composantes pour lui permettre de continuer à remplir ses fonctions de première cellule de la société», note le ministre.

Il a rappelé les mesures restrictives pour réduire les abus dont le mari pouvait faire usage et éviter ainsi le préjudice qui résulte du divorce que ce soit pour la femme ou les enfants.