Economie, santé et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment la production de l’hydrogène, les mesures sanitaires pour les différents points d’entrée au Maroc et la situation délicate des caisses des retraites. +L’Opinion+ écrit que la production d’hydrogène vert au Maroc figure parmi les chantiers majeurs de la stratégie énergétique. Pour le Royaume, c’est une manière de préserver l’environnement tout en donnant un nouveau souffle à la production industrielle.

L’hydrogène fait également l’affaire de nombreux géants nationaux de l’industrie, à commencer par l’OCP qui pourrait ainsi réduire considérablement ses importations en ammoniac. Mais pour le Maroc, l’objectif n’est pas seulement de produire pour son industrie locale, à terme, le but est de devenir un exportateur mondial, estime le journal.

Le potentiel est bien là et les investisseurs commencent à se manifester. À l’horizon 2030, on estime à environ 90 milliards de dirhams les investissements nécessaires pour faire du Maroc un acteur phare dans l’exportation d’hydrogène, relève-t-il.

+Le Matin+ rapporte que les mesures sanitaires pour les différents points d’entrée au Maroc nécessitent désormais la présentation d’un pass vaccinal valide contre le SARS-Cov-2, conformément au protocole national de vaccination, ou du résultat d’un test PCR négatif ne dépassant pas 72 heures.

Selon le ministère de la Santé et de la Protection sociale, cité par la publication, cette décision a été prise dans le cadre de l’actualisation du protocole sanitaire national pour les voyages internationaux, et vu la stabilisation de la situation épidémiologique du Covid-19 au niveau national et international.

+L’Economiste+, s’intéresse à la situation délicate des caisses des retraites, soulignant que la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui a tiré la sonnette d’alarme sur cette situation.

Selon la publication, si le gouvernement a opéré une réforme paramétrique, aujourd’ hui, il est nécessaire et important de la compléter par la dernière phase qui consiste à augmenter l’âge de départ à la retraite des salariés comme ce qui est en vigueur dans les régimes des retraites civiles.

Et cela comme première étape qui sera suivie par l’introduction de réformes paramétriques parallèles aux autres régimes qui sont dans une situation financière moins catastrophique. L’objectif est de créer deux pôles, l’un public, l’autre privé, selon le scénario arrêté par la Commission nationale des retraites.

Maroc: levée de l’obligation du test PCR pour accéder au pays

Le Maroc a annulé, mardi, l’obligation du test PCR pour accéder à son territoire. La décision a été annoncée par le département du Chef du gouvernement avec effet immédiat.  « Cette décision entrera en vigueur dès publication de ce communiqué », a-t-on indiqué. Elle a été prise sur la base des dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire et en prenant en considération l’amélioration de la situation épidémiologique dans notre pays », ajoute la même source.

Rappelons que le Maroc a rouvert ses frontières en février 2022 en imposant aux voyageurs à destination du territoire national de présenter un pass vaccinal. Toutefois, le communiqué du département du chef du gouvernement ne précise pas si cette obligation sera également levée. 

OCP: un chiffre d’affaires en hausse de 77% au premier trimestre 2022

Le groupe OCP a enregistré un chiffre d’affaires de près de 2,39 milliards d’euros (25,33 milliards de dirhams) au premier trimestre de 2022, en hausse de 77% par rapport à celui réalisée une année auparavant, a indiqué mardi l’Office chérifien des Phosphates.

Cette performance s’explique par la hausse des prix de vente dans toutes les catégories de produits, qui a largement compensé la baisse des volumes de ventes, explique l’OCP dans un communiqué sur ses résultats au T1-2022. 

« Les résultats records affichés par OCP en 2021 se sont poursuivis au premier trimestre 2022, portés par des conditions de marché solides et une efficacité opérationnelle continue. Le conflit russo-ukrainien a intensifié la situation tendue en termes d’équilibre offre/demande sur le marché des phosphates et a entraîné une nouvelle hausse des prix, qui a également été soutenue par l’augmentation des coûts des matières premières, en particulier l’ammoniaque et le soufre », indique le groupe.

La marge brute s’est établie, quant à elle, à 1,5 milliard d’euros (15,88 MMDH), contre 875 millions d’euros (9,267 MMDH) un an plus tôt, la hausse des prix de vente ayant neutralisé l’impact de la hausse des coûts des intrants, principalement le soufre et l’ammoniaque, fait savoir le communiqué, notant que le taux de marge brute a atteint 63% contre 65% au premier trimestre 2021.

Sur la même période, les dépenses d’investissement ont évolué de +70,7%, ajoute l’OCP qui s’attend à une croissance significative en 2022. « La hausse des prix devrait se poursuivre sur l’année, soutenue par des conditions de marché solides, reflétant une forte demande globale, une situation tendue de l’offre et des prix de matières premières en hausse », note le groupe. Dans ces conditions, l’Office prévoit d’augmenter ses volumes de production de 10% cette année pour répondre à la demande des marchés à forte croissance.

Economie, sécurité et politique au menu des quotidiens marocains

La gestion du secteur de l’eau, l’évolution de la police marocaine et le paysage politique national sont les principaux sujets traités par les quotidiens de ce mardi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur la gestion du secteur de l’eau, écrit que la thématique du stress hydrique est devenue aujourd’hui une question d’opinion publique débattue par la masse, qui ressent de plus en plus les effets ravageurs d’un ciel trop peu généreux, mais aussi du « cumul de politiques défaillantes » des anciens gouvernements.

Car, de la mobilisation à la préservation des ressources, en passant par la planification, l’organisation et le financement, la gestion du secteur de l’eau “accusait plusieurs lacunes”, plaçant le Royaume dans la “très redoutée liste” des 20 pays les plus “stressés” au monde en termes de disponibilité de ressources hydriques, explique le quotidien.

Ces “failles” viennent s’ajouter aux “mauvaises pratiques” du consommateur marocain, dont le processus de socialisation a toujours été tari de sensibilisation sur la préservation de cette ressource vitale, ajoute-t-il.

Il est vrai que les efforts du Royaume sont louables, avec une ambition de réaliser 20 stations de dessalement d’eau à l’horizon 2030 et la construction de 120 barrages collinaires à l’horizon 2023, sans oublier un plan visant à réutiliser 300 millions de m3 par an d’ici 2050, dans divers domaines, mais pour faire face “efficacement” à la crise hydrique, “ce sont les perceptions de nous tous qui doivent changer”, suggère-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la police marocaine, née officiellement le 16 mai 1956, a beaucoup évolué avec l’évolution de la société marocaine en termes d’effectifs, de moyens, de modes d’intervention, mais que sa mission a été et restera toujours la même : veiller en premier et en dernier lieu à la sécurité des Marocains au même titre que ses homologues des FAR et de la gendarmerie royale notamment.

Dans certaines conjonctures spécialement, cette mission prend encore tout son sens, constate la publication, expliquant que durant ces deux dernières années de pandémie, le rôle de la police comme de toutes les autres forces a été “décisif” dans la réussite du Maroc dans son dispositif de lutte.

+Al Bayane+ fustige les “prises de bec” constatées ces derniers temps entre certains leaders des partis politiques, estimant que l’échange de “vils” propos, de part et d’autre, “font pitié dans le champ politique national”.

Pour le quotidien, la pratique politique au Maroc est en “décadence” par rapport au développement économique du pays, estimant “impératif” de préconiser la moralisation de la pratique politique, loin de l’individualisme et de l’opportunisme.

L’intelligence communautaire et l’innovation low-tech s’invitent à la Smart City Casablanca

L’édition 2022 du « Smart City Casablanca Symposium », une plateforme d’échanges et de réflexions aura lieu les 25 et 26 mai 2022 à Casablanca sous le thème « L’intelligence communautaire et l’innovation low-tech », ont annoncé les organisateurs.La thématique de cette année puise son essence de la pertinence des expériences de résiliences low-tech des citoyens pendant la crise de la Covid-19, mais aussi de l’importance de l’intelligence communautaire pour transiter vers la Smart City. Elle sera traitée sous un triptyque urbanistique, économique et écologique. Cette convergence de l’humain et des low-tech laisse ainsi entrevoir le potentiel de l’intelligence collective dans la co-conception et la co-construction de la ville dite smart tout en mobilisant les outils, ressources, biens et services appropriés.

Cette nouvelle édition de Smart City Casablanca Symposium se propose de réfléchir à la relation entre le citoyen et la technologie low-tech afin de résoudre les grands défis de l’urbanisation et de la métropolisation.

Cinq axes thématiques seront abordés lors de cet évènement qui tiendra sur deux jours dans un format hybride via une plateforme virtuelle de retransmission. Il s’agit de la gouvernance Bottom-up, de l’innovation communautaire, de l’entrepreneuriat social et du développement socio-économique, de la technologie lowtech au service des citoyens et enfin, de la transition écologique des villes et des territoires.

Pour relever les défis actuels et futurs, les villes doivent donc s’appuyer davantage sur l’intelligence communautaire, notamment la coopération entre les acteurs publics et privés. La problématique n’est autre que d’identifier les appuis de la ville pour une approche low-tech menant à bien la transition vers plus de durabilité et de résilience et dans laquelle le citoyen est acteur, concepteur et catalyseur de ces synergies territoriales intégrées.

La session plénière débattra de trois sujets se rapportant à l’innovation communautaire et low-tech dans la fabrique de la ville, des nouveaux business models de la ville low-tech et de la low-tech pour des villes durables et résilientes.

Au programme, l’organisation de quatre ateliers. L’un portant sur l’innovation communautaire au service de la gouvernance « Bottom-up » avec un accent sur les nouvelles approches d’innovation communautaire permettant de catalyser la participation des citoyens par le biais du design-thinking et d’autres approches innovantes permettant de co-construire des villes inclusives.

Le deuxième atelier s’intéressera à la low-tech au service de l’équité sociale et du développement durable inclusif. Il se propose d’explorer le potentiel de la low-tech comme vecteur d’équité sociale et de développement inclusif avec l’ensemble des acteurs pour favoriser l’émergence des territoires qui se caractérisent par une répartition équitable de ressources.

Quant au troisième atelier, il traitera des Startups low-tech et entreprises sociales. Cet atelier se veut une plateforme de partages et d’échanges pour présenter des projets concrets portés par des jeunes startupers ou entrepreneurs innovant dans la low tech.

Le quatrième atelier portera sur les Technologies intelligentes et la sobriété numérique. Il vise à explorer les technologies intelligentes qui privilégient la sobriété numérique pour le bien-être communautaire et le respect de l’environnement.

Smart City Casablanca Symposium sera aussi ouvert au grand public à travers « Smart City Connect Casablanca». L’objectif étant de vulgariser le concept de la Smart City, en mettant les casablancais à l’honneur et en tissant des liens sociaux et culturels, un programme riche axé sur le débat d’idées et le divertissement nouvelle génération est proposé.

C’est dans ce contexte que seront organisés des créations artistiques innovantes, numériques et spectaculaires, ludiques et pédagogiques : installations interactives et immersives, vidéo projections et mapping, réalités virtuelle et augmentée.

Union pour la Méditerranée: Marrakech abrite une réunion sur l’emploi et le travail

Les États membres de l’Union pour la Méditerranée (UpM) se réuniront, les 17 et 18 mai à Marrakech, pour la 5ème réunion ministérielle de l’UpM sur l’emploi et le travail.Organisée par le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, et co-présidée par la Commission européenne à travers la Direction Générale en charge de l’Emploi et des Affaires sociales, ainsi que le ministère du Travail du Royaume hachémite de Jordanie, en présence de l’Union pour la Méditerranée, cette rencontre va débattre des défis pressants sur le marché du travail dans la région euro-méditerranéenne, en particulier sur la manière d’assurer à tous, surtout aux plus vulnérables, une reprise inclusive, verte, numérique et durable, selon une note de l’UpM oubliée sur son site officielle.

La conférence permettra de présenter l’ambition derrière la stratégie jeunesse de l’UpM, consistant à se concentrer sur les initiatives régionales pour l’employabilité des femmes et à mettre en lumière les actions de l’ONUDI pour les soutenir dans leurs efforts d’autonomisation économique.

Le débat sera enrichi par des témoignages de femmes bénéficiaires des initiatives de l’ONUDI et de l’UpM au Maroc, ainsi que par des exemples de bonnes pratiques mises en œuvre dans le Royaume, dans le cadre du programme de subventions de l’UpM sur l’emploi

La 4e réunion ministérielle de l’UpM sur l’emploi et le travail a eu lieu à Cascais, au Portugal, les 2 et 3 avril 2019, sous le titre « Emplois, compétences et opportunités pour tous ».

La région euro-méditerranéenne possède l’une des populations les plus jeunes du monde, une personne sur trois étant âgée de moins de 25 ans. A cette population fortement touchée par les défis de l’emploi, s’ajoutent les femmes qui ont été durement touchées par la pandémie qui a forcé les fermetures des magasins et des secteurs qui emploient les femmes et des soins non rémunérés.

Agriculture, économie et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la récolte agricole, les Marocains du monde et la réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, tenue à Marrakech.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le chiffre de la récolte céréalière prévisionnelle que vient d’annoncer le ministère de l’agriculture en cette fin de semaine, à savoir 32 millions de quintaux, fera figurer la campagne 2021-2022 parmi les plus faibles historiquement, notant que c’est moins que la moitié des 70 millions de quintaux, récolte moyenne standard adoptée depuis des années par le gouvernement dans ses projections budgétaires.

Un tel niveau de récolte transposé aux années 80, 90 et même le début des 2000, aurait mécaniquement induit un effondrement du PIB agricole et probablement aussi une croissance négative de l’ensemble de l’économie, relève-t-il.

Aujourd’hui, ce n’est heureusement plus le cas, car même avec une campagne céréalière parmi les pires enregistrées, le PIB agricole connaîtra une baisse d’à peine 14%, d’autant que de nombreuses autres filières importantes, les printanières et l’arboriculture notamment, enregistreront même d’excellentes performances, constate-t-il.

+L’Opinion+ écrit que les Marocains du Monde représentent un gisement de compétences susceptibles de renforcer la souveraineté nationale au niveau des secteurs à forte valeur ajoutée, à l’image du biomédical, de l’énergie, de l’industrie ou encore des nouvelles technologies.

Pour le journal, le Royaume gagnerait à « dépoussiérer le cadre d’investissement » prévu pour cette catégorie en tenant compte des spécificités propres aux mouvements de capitaux opérés par les Marocain du monde.

Contrairement aux “IDE classiques” opérés par des multinationales ou autres opérateurs internationaux, les investissements drainés par les Marocains du monde sont “inclusifs”, “circulaires” et “à portée régionale”, estime-t-il.

Offrir un package spécial aux IDE pilotés par des Marocains du monde pourrait donner un “coup de fouet” aux projets de pôles économiques régionaux qui sont une étape obligée pour la répartition harmonieuse des richesses au niveau national, estime-t-il.

En tout cas, l’inclusion des Marocains du Monde ne doit pas se limiter au seul volet politique ou à l’occasion des opérations Marhaba, mais doit s’élargir au niveau économique et financier, vu l’apport considérable qu’il peut avoir pour la course à la souveraineté sur tous les niveaux que mène actuellement le Royaume, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui revient sur la réunion ministérielle de la coalition mondiale contre Daech, tenue à Marrakech, écrit que c’est la première fois qu’un tel évènement, organisé conjointement par le Maroc et les Etats-Unis, se tient en Afrique, notant que Rabat est arrivé à convaincre ses partenaires de la nécessité de se concentrer sur la menace terroriste de Daech qui s’est incrustée ces dernières années sur le continent.

En marge de cette réunion, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a exploité cette opportunité pour organiser plusieurs rencontres avec ses homologues d’autres pays, note le quotidien, soulignant que ces rencontres ont été couronnées par des annonces en faveur du plan d’autonomie présenté par le Maroc pour régler le différend sur la question du Sahara.

Coupe de la CAF: la Renaissance de Berkane en finale

Le club marocain de la Renaissance sportive de Berkane (RSB) s’est qualifiée pour la finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), après sa large victoire par 4 buts à 1 (mi-temps 1-1) face au Tout Puissant Mazembe (RD Congo), dimanche soir en demi-finale retour.Les Berkanis ont ouvert la marque par l’intermédiaire de Bakr El Hilali (10è), alors que Phillippes Kinzumbi a égalisé une minute plus tard.

En seconde partie, Larbi Naji a redonné l’avantage aux locaux (79è), avant que Youssef El Fahli ne marque un doublé (88è, s.p., 90è+6).

A l’aller, les Berkanis avaient perdu sur le score de 1 but à 0. En finale, la RSB sera opposée en finale aux sud-africains d’Orlando Pirates, qui ont éliminé les Libyens d’Al Ahli (aller 2-0, retour 0-1).

E-sport en Afrique : le jeu en vaut la chandelle

Sur le continent noir, le sport électronique gagne en popularité à mesure qu’Internet se démocratise pour donner naissance à un écosystème du jeu vidéo.Mannettes à la main, casques sur la tête, deux garçons sont totalement en immersion dans un jeu de combat en ligne. Ça chuchote et ça gesticule dans une grande salle remplie de consoles en tout genre. La scène se déroule dans un bel immeuble d’un quartier résidentiel de Dakar situé à un jet de pierre de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor.

Nous sommes au siège de l’Association des gamers du Sénégal (Sengames) née en 2010 et au quartier général de la Légion officielle des joueurs d’e-sport du Sénégal (Solo e-sport, sigle en anglais). Ici, « les jeunes adhérents peuvent venir, moyennant 2000 F CFA (un peu plus de 3 euros) par heure, passer de bons moments. Nous avons les nouveautés dans le domaine des jeux vidéo. La vente de produits comme les maillots et la location de l’appartement pour des évènements en lien avec l’e-sport nous rapportent aussi de l’argent », explique Baba Dioum, le maître des lieux.

Cet espace convivial, où toute la décoration renvoie au gaming, a récemment reçu la visite de Sophie Diallo, la Directrice Générale du Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT). But des deux parties : « mettre en place de formations certifiantes sur les métiers du jeu vidéo et faire éclore des talents ».

L’e-sport, ayant fait son entrée dans le reconnu dictionnaire Larousse en 2018, se définit comme la pratique compétitive des jeux vidéo en réseau local ou via Internet, sur consoles ou ordinateurs. Les parties, en présentiel ou en ligne, peuvent opposer des personnes voire des équipes.

En pleine expansion, ce marché offre une kyrielle d’opportunités à une Afrique de plus en plus connectée. « L’e-sport est en train d’exploser sur notre continent. On assiste à la création de nombreuses fédérations notamment celle du Maroc », note M. Dioum, président de Sengames et manager de Solo e-sport, le premier club professionnel du Sénégal.

Papa Adama Fally Thiam en est l’une des têtes d’affiche à l’international. « Ma passion est devenue un métier. Je me suis fait connaitre grâce à l’e-sport », raconte ce joueur surnommé Dexx dans son univers.

Quatre fois champion du Sénégal, vainqueur du tournoi Afrique-Europe et vice-champion d’Afrique, il est devenu un gamer dans l’âme par un concours de circonstances. « C’est l’un de mes cousins qui m’a appris à jouer. On allait souvent ensemble dans les salles de jeu. Mais ma mère, qui travaille aux Etats-Unis, nous forçait à rester à la maison. Pour y arriver, elle nous achetait des consoles. Je jouais donc beaucoup », se remémore M. Thiam. Un hobby qui ne l’a pas du tout empêché de poursuivre ses études jusqu’à préparer aujourd’hui une thèse en Pharmacie.

Dans le monde, le potentiel économique de l’e-sport ne fait plus débat. Les revenus qu’il génère sont passés de 957 millions de dollars en 2019 à 1,08 milliard de dollars en 2021 selon Statista. Ce site web de données ajoute que « la croissance devrait continuer pour atteindre plus d’1,6 milliard de dollars en 2024 ».

Le marché vidéoludique planétaire vaut plus de 300 milliards de dollars d’après le cabinet de conseil Accenture. Flairant le bon filon, le Bénin a sollicité l’expertise de Nicecactus, une société française spécialisée notamment dans l’organisation d’évènements e-sportifs, pour abriter sur son sol, en juillet prochain, une véritable compétition continentale : l’International Africa Gaming Cup (IAGC).

Actuellement, « l’Afrique du Sud est le leader de l’e-sport sur le continent. L’Égypte talonne la nation arc-en-ciel. Le Maroc est également sur une bonne voie éclairée par le Roi. Le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria avancent bien. Le Kenya n’est pas en reste. L’Afrique est promise à un bel avenir dans l’e-sport. C’est un pari sur le long terme », se persuade Baba Dioum, assis dans une pièce à la lumière tamisée. Cependant, il apparaît que des défis spécifiques restent à relever.

Goulots d’étranglement 

Des e-sportifs africains semblent capables de titiller les meilleurs, mais leur continent a encore du chemin à faire dans certains domaines. « Il n’y a pas assez de structures et d’investisseurs.
La connectivité Internet laisse à désirer globalement. Les serveurs ne sont localisés qu’en Afrique du Sud », indique le chef de file des gamers sénégalais.

En fait, « des serveurs en nombre suffisant sont nécessaires car ils permettent d’avoir une connexion stable pour les jeux en ligne. Cela diminuerait le temps de latence. Quand un Africain vivant sur le continent joue contre un Européen ou un Américain, ces derniers ont un avantage sur lui », admet M. Dioum.

Poursuivant, ce trentenaire aux dreadlocks rappelle qu’« au Sénégal, des joueurs professionnels ont émergé entre 2017 et 2019. Leurs performances n’ont pas été à la hauteur des attentes parce que le pays ne disposait pas encore de la fibre optique ». 

Avec ce fil en verre ou en plastique dans lequel passe Internet, « les choses ont beaucoup évolué. Les joueurs peuvent maintenant effectuer leurs entraînements et participer à des tournois en ligne dans de très bonnes conditions. Il faut que certains pays africains progressent dans ce sens », souhaite le natif de Saint-Louis, dans le Nord du Sénégal.

L’e-sport africain souffre également de « la non-reconnaissance de certains studios de développement de jeux qui se basent sur des chiffres selon lesquels on achète peu de jeux. C’est pourquoi, l’Afrique n’est parfois pas retenue dans leurs circuits de compétitions.
On se bat pour inverser cette tendance », rassure Baba Dioum.

Seules l’Afrique du Sud et l’Égypte ont l’opportunité de participer aux tournois internationaux majeurs comme les Fifa Global Series qui se tiennent annuellement. Dans une joute de moindre envergure, la Gamers Assembly à Poitiers (France) ayant rassemblé 68 joueurs, Dexx de Solo e-sport s’est classé 2e pour empocher un chèque de 300 euros (environ 200.000 F CFA).

« Ce club est le fruit d’un partenariat entre Sengames et l’ambassade de France au Sénégal qui a lancé, en début 2020, un appel à candidatures pour le financement de projets innovants. Nous avons reçu un financement de deux ans qui nous a permis de louer un local, de recruter des joueurs payés chaque mois et d’acheter du matériel », fait savoir le manager.

Même si les fonds de l’ambassade de France au Sénégal sont épuisés, Solo e-sport a signé « des contrats de sponsoring avec la Société Générale de Banques au Sénégal (SGBS) et Dakar VTC. Nous sommes en discussion avec d’autres marques. Auparavant, on avait beaucoup de mal à approcher les potentiels sponsors puisqu’il y avait une énorme concurrence de la lutte avec frappe et du foot », argumente Baba Dioum.

Une dizaine de joueurs pro au total, s’entraînant obligatoirement 20 heures par semaine, défendent les couleurs du club. « Ils peuvent faire 10 heures chez eux et autant au siège. En période de compétition, ce quantum horaire est susceptible d’être revu à la hausse à la demande des coachs. De plus, nous sommes en train de former des amateurs qui veulent passer pro », informe ce spécialiste des technologies numériques.

À l’en croire, l’e-sport au Sénégal se porte très bien : « Je taquine les footeux en leur disant que les gamers ont inspiré l’équipe nationale en remportant une Coupe d’Afrique des nations avant elle. En août 2021, nous avons gagné deux tournois continentaux dans les jeux vidéo Fifa et PES ».

Le challenge du patron de Solo e-sport, issu d’une famille passionnée de jeux vidéo, est de se développer davantage pour que les gamers tirent l’essentiel de leurs revenus de l’e-sport.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, l’intégration des femmes marocaines sur le marché du travail, les enjeux de la tenue de rencontres internationales au Maroc et la signature par le Maroc du 2ème protocole additionnel à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires et quotidiens marocains.+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur la question de l’intégrité territoriale du Royaume, souligne qu’il y a un processus international « naturel » et “irréversible” de soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc pour le règlement du conflit artificiel autour du Sahara, dans le cadre de la souveraineté du Maroc, précisant que les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et les Philippines, entre autres, soutiennent tous cette initiative.

La réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, qui s’est tenue mercredi à Marrakech, était d’ailleurs l’occasion pour certains pays de réitérer leur appui à la position du Royaume, relève le journal, précisant que les Pays-Bas considèrent ainsi le plan d’autonomie comme “une contribution sérieuse et crédible au processus politique mené par l’ONU” pour trouver une solution à la question du Sahara.

De même, le soutien du gouvernement espagnol à l’initiative marocaine d’autonomie, en étant le cadre le plus approprié et le plus crédible pour résoudre la question du Sahara marocain, s’inscrit dans le cadre d’une dynamique internationale pour résoudre ce conflit artificiel, ajoute-t-il, soulignant qu’aujourd’hui la thèse séparatiste et complotiste “ne trouve plus ni écoute ni relais et semble avoir échoué sur une île déserte”.

+La Vie éco+ écrit que la grande bataille que vient d’engager le gouvernement pour une plus grande intégration des femmes n’est pas seulement un chantier à dimension sociale, notant que le Maroc s’est très tôt positionné en force sur la problématique du genre en donnant une place de choix dans ses politiques publiques à la question de la parité hommes-femmes et en appuyant l’inclusion de la femme dans tous les domaines et pas seulement dans l’activité économique.

Aujourd’hui, et au-delà de toute considération, l’inclusion de la femme dans le marché de l’emploi est un impératif d’ordre éminemment économique, car il s’agit tout simplement de doubler presque la population active et donc de multiplier par deux le facteur travail avec ce qui s’en suivra en termes de production de valeur ajoutée, soutient le journal.

+Challenge+ écrit que Marrakech a accueilli deux évènements importants en même temps : la réunion internationale de la coalition mondiale contre le terrorisme et celle de la Banque Européenne pour la reconstruction et le développement, notant qu’il s’agissait d’“une première en Afrique dans les deux cas” et que “ce n’est pas fortuit”.

Sur le sujet de la lutte antiterroriste, le Maroc a mis en place, dès 2003, une approche plurielle, préventive dans le cadre du respect absolu de l’Etat de droit, rappelle la publication, soulignant que la puissance de ses services de renseignement est reconnue par tous ses partenaires, y compris les grandes puissances occidentales.

L’Assemblée de la BERD a les mêmes significations sur un autre plan, estime

-t-il. Sur les dix dernières années, cette institution financière a investi 30 milliards d’euros au Maroc, et c’est pour valoriser cette confiance que Marrakech a été choisie, relève-t-il, soulignant que les choix stratégiques y sont pour beaucoup, étant entendu que la BERD est une institution financière spécifique.

+Assahra Al Maghribia+ fait savoir que le Maroc a signé, jeudi à Strasbourg, le 2ème protocole additionnel à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité relatif au renforcement de la coopération et de la divulgation de preuves électroniques.

Près de quatre ans de négociations (septembre 2017 – mai 2021) et une approbation formelle le 17 novembre 2021, le 2e protocole additionnel à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité a été ouvert à la signature au Conseil de l’Europe à Strasbourg, jeudi, dans le cadre d’une conférence internationale sur la coopération renforcée et la divulgation des preuves électroniques (12-13 mai).

Ce protocole, qui a pour but de compléter ladite Convention, a été signé au Conseil de l’Europe par le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi, qui conduit une importante délégation de son département, à l’occasion de cette conférence, organisée en coopération avec la présidence italienne du Comité des ministres du Conseil de l’Europe, ajoute le quotidien.

Ligue des champions d’Afrique : Le Wydad de Casablanca en finale

Le club marocain du Wydad de Casablanca s’est contenté du nul (1-1) face à son homologue de Petro Atletico, vendredi en soirée au complexe Mohammed V, pour valider sa qualification en finale de la Ligue des champions d’Afrique de football.En première période, le Wydad a cédé la possession du ballon à son adversaire du Petro, préférant défendre son avantage enregistré en aller (3-1). Avec une ligne médiane davantage concentrée sur les tâches défensives, les coéquipiers de Yahya Jabrane se sont exposés aux offensives des Angolais, qui ont ouvert le score à la 21e minute, sur un tir de Gleison Moreira légèrement dévié par Achraf Dari.

Toutefois, la réaction du WAC s’est faite immédiate, avec une reprise de la tête d’Amine Farhane qui a rétabli la parité à la 28e minute. L’égalisation redonnait confiance aux joueurs du Wydad, qui se sont ensuite contentés de gérer leur avantage en seconde période.

La rencontre s’achève sur un nul favorable, synonyme de qualification du Wydad pour sa deuxième finale en quatre ans. Lors de la finale, prévue au complexe Mohammed V de Casablanca, le Wydad devrait défier l’Entente de Sétif ou Al Ahly d’Egypte, qui s’affronteront samedi en soirée au stade 5 juillet d’Algérie pour le compte de la deuxième demi-finale retour.

Les Egyptiens sont largement après leur victoire fleuve sur le score de 4-0 en match aller au Caire.

Pour rappel, le Wydad de Casablanca a remporté cette prestigieuse coupe continentale à deux reprises en 1992 et 2017.

Le Maroc et l’Irak appellent à promouvoir leur coopération bilatérale

Le Maroc et l’Irak ont appelé, vendredi, à redoubler d’efforts pour promouvoir davantage les relations de coopération entre les deux pays, afin de refléter les grandes potentialités dont ils disposent et répondre aux aspirations des deux peuples.Cet appel a été lancé par le ministre marocain des Affaires étrangères du Maroc, Nasser Bourita, et son homologue irakien, Fouad Hussein, qui se sont entretenus vendredi à Rabat en marge de la Réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech qui s’est tenue mercredi à Marrakech.

« Dans le cadre des relations privilégiées de fraternité et des liens solides unissant le Royaume du Maroc et la République d’Irak, les deux ministres ont souligné la volonté sincère des deux pays de promouvoir leurs relations dans divers domaines », indique un communiqué conjoint.

Dans ce contexte, les deux ministres ont invité les hommes d’affaires des deux pays à saisir les importantes opportunités d’affaires et les potentialités offertes en vue de développer les relations économiques et commerciales, en se basant sur le cadre juridique existant aussi bien au niveau bilatéral que dans le cadre des conventions de la Ligue Arabe, appelant à moderniser ce cadre juridique pour qu’il soit en harmonie avec la nouvelle dynamique des relations bilatérales.

Après avoir mis en avant la détermination des deux pays à réunir la commission mixte et à développer ce mécanisme selon une approche commune fondée sur le réalisme et la solidarité, tout en veillant à aboutir à des conclusions innovantes en mettant l’accent sur des domaines stratégiques pour les deux pays, les deux parties ont convenu de la nécessité de mettre en place un mémorandum d’entente portant sur le domaine de la consultation politique, qui sera signé lors de la prochaine visite de Bourita en Irak, et d’activer la consultation politique entre les deux pays pour coordonner les positions au service des intérêts communs.

Au cours de ces entretiens, poursuit le communiqué conjoint, les deux ministres ont abordé des questions d’ordre régional et international, soulignant l’attachement des deux pays à la sécurité, à la stabilité et à l’intégrité territoriale de la région arabe, aux constantes nationales, au respect de la souveraineté de ses États, ainsi que le rejet de toute ingérence étrangère dans leurs affaires.

Sur un autre volet, Bourita a félicité son homologue irakien pour le succès des élections législatives du 12 octobre 2021, dont le déroulement et la transparence ont été salués au niveau international. Il a aussi renouvelé ses félicitations à l’Irak pour avoir vaincu le terrorisme et libéré son territoire de l’organisation terroriste de « Daech ».

Le chef de la diplomatie irakienne effectue une visite au Maroc au cours de laquelle il a pris part aux travaux de la Réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, organisée le 11 mai à Marrakech.

décès du président des EAU: le Maroc décrète un deuil officiel de trois jours

Le Maroc décrète, à partir de ce vendredi, un deuil officiel de trois jours suite au décès de Cheikh Khalifa Ben Zayed Al Nahyane, président des Emirats Arabes Unis. Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions pour  » décréter un deuil officiel de trois jours dans le Royaume, à partir du vendredi 13 mai 2022, avec mise en berne du drapeau national sur les édifices gouvernementaux, les administrations et les lieux publics, ainsi que sur les ambassades et consulats du Maroc à l’étranger », a annoncé le cabinet royal dans un communiqué.

La même source ajoute que le Souverain a eu un appel téléphonique avec le prince héritier d’Abou Dhabi, Cheikh Mohammed Ben Zayed Al Nahyane pour lui exprimer « ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion suite à cette perte cruelle d’un leader arabe, noble et brave, lié au Maroc par des liens solides de fraternité et d’estime ».

Maroc/Rwanda: Le ministre Bensaid au chevet de l’insertion économique de la jeunesse

Le Maroc et le Rwanda ont convenu de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines liés à la jeunesse, de l’insertion économique des jeunes et des nouvelles technologies.C’était à l’occasion de la visite au Rwanda du ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohammed Mehdi Bensaid, au cours de laquelle il s’est entretenu avec le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Birouta.

Lors de cette rencontre, les deux responsables ont tenu à rappeler l’excellence des relations entre le Maroc et le Rwanda, auxquels le Roi Mohammed VI et le Président rwandais, Paul Kagamé, ont insufflé une nouvelle dynamique.

Les deux ministres ont souligné la volonté des deux pays d’accentuer la coopération entre les deux pays dans une perspective de coopération Sud-Sud, indique le ministère de la Communication dans un communiqué.

Mehdi Bensaid a notamment mis en avant les domaines dans lesquels la coopération gagnerait à être renforcée. Pour lui, il est nécessaire d' »établir une coopération entre les deux pays autour de l’employabilité des jeunes, à travers la mise en avant de l’expérience cumulée au Maroc et au Rwanda, notamment via la mise en commun des efforts et les échanges dans les domaines de la formation au coding et au gaming ».

Outre cet entretien avec la diplomate rwandaise, le ministre marocain a visité le K-lab et le Fablab, deux incubateurs de startup rwandaises afin de s’arrêter sur différents projets menés par le pays pour encourager l’entrepreneuriat et l’insertion des jeunes dans le monde du travail et des nouvelles technologies.

Cette visite a été marquée par des échanges avec Mme Yeetah Kamikazi, Manager générale du k-Lab autour des opportunités offertes à la jeunesse des deux pays, et des possibilités de coopération entre le k-Lab, le Fablab et les Maisons de jeunes au Maroc, notamment dans le domaine du développement informatique et du gaming, ajoute la même source.

Par ailleurs, le ministre marocain s’est également entretenu  avec son homologue rwandaise, Mme Rosemary Mbabazi. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des opportunités de collaboration entre les deux départements. Dans ce cadre, les deux ministres ont convenu d’un échange de visites et du renforcement des relations bilatérales dans les domaines de l’intégration des jeunes, des échanges culturels et du contenu audiovisuel.

Le déplacement du responsable marocain au Rwanda a été ponctué par un entretien avec le directeur des Initiatives nationales d’éducation à Coursera, Mike Damiano, Directeur des Initiatives nationales d’éducation à Coursera. Lors de cet échange, les deux responsables ont discuté des opportunités de collaboration entre les Maisons de Jeunes et Foyers féminins au Maroc et Coursera afin de promouvoir la formation des femmes et des jeunes. Un Mémorandum d’entente sera établi dans ce sens entre les deux parties, a fait savoir le département de la Communication.

Décès de Khalifa Ben Zayed Al Nahyane, président des Emirats arabes Unis

Le Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis et souverain d’Abou Dhabi, est décédé ce vendredi 13 mai, a annoncé le ministère émirati des Affaires présidentielles.« Le ministère des Affaires présidentielles présente ses condoléances au peuple des Émirats arabes unis, à la nation arabe et islamique et au monde pour le décès de Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis », indique un communiqué.

Il était président des Émirats arabes unis et souverain d’Abou Dhabi depuis le 3 novembre 2004.

Le ministère des Affaires présidentielles annonce également un deuil officiel de 40 jours et des drapeaux en berne à compter d’aujourd’hui ainsi que la suspension des travaux dans les ministères, départements, institutions fédérales et locales, et le secteur privé pendant 3 jours, à partir de ce vendredi 13 mai.

Football : le trophée du Mondial en tournée

La statuette de 6,142 kilogrammes en or massif sera présentée dans 51 pays et territoires de la planète.Top départ. Ce jeudi, l’Espagnol Iker Casillas et le Brésilien Kaká ont entamé un voyage avec le trophée qui les mènera dans 32 pays, tous qualifiés à la prochaine Coupe du monde prévue au Qatar. Cette tournée, la cinquième du genre, a été lancée à Dubaï, aux Emirats arabes unis.

Iker Casillas, gardien et capitaine de la Roja, a joué un rôle majeur dans le sacre historique lors du tout premier Mondial joué en Afrique. « J’ai connu l’apogée de ma carrière en 2010 (en Afrique du Sud), lorsque j’ai soulevé ce trophée avec l’Espagne. C’est beau de se dire que, dans quelques mois, au Qatar, quelqu’un va connaître les mêmes émotions. Je suis très fier d’être ici aujourd’hui pour lancer la tournée qui va partir à la rencontre des supporters du monde entier », s’est réjouie la légende du Real Madrid.

Pour sa part, Ricardo Izecson dos Santos Leite dit Kaká a goûté à l’ivresse d’une victoire finale à la Coupe du monde en 2002. Une édition co-organisée par la Corée du Sud et le Japon. Agé de 20 ans à l’époque, le Ballon d’or France Football 2007 en garde de très bons souvenirs : « Je venais de réaliser mon rêve. C’est un formidable honneur d’être présent pour la première étape de la tournée ».

Romy Gai, le Directeur commercial de la Fédération internationale de football association (Fifa) a souligné que cette initiative « témoigne de l’engagement (de l’instance faîtière) pour un football véritablement mondial. C’est avant tout l’occasion pour nous de placer sur le devant de la scène tous ceux qui aiment le foot partout sur la planète ».

La Coupe du monde, suivie par des milliards de personnes, est programmée du 21 novembre au 18 décembre 2022. L’Afrique sera représentée au Qatar par le Sénégal, champion d’Afrique en titre, le Ghana, le Cameroun, la Tunisie et le Maroc. Jusque-là, la meilleure performance d’une sélection du continent noir reste les quarts de finale. Et seuls le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010) ont pu atteindre ce stade de la compétition.

Maroc/Espagne: les frontières terrestres rouvertes mardi prochain

Fermées depuis plus de deux ans suite à la pandémie de Covid-19 et à la crise diplomatique entre l’Espagne et le Maroc, les frontières terrestres de Ceuta et Melilla rouvriront mardi 17 mai.C’est ce que le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a déclaré en marge de la cérémonie de célébration du 178e anniversaire de la Garde civile. Selon lui, les postes frontaliers de ces deux enclaves seront rouverts mardi à partir de minuit.

La réouverture se fera en deux étapes. La première phase de la réouverture débutera donc à 00h00 le 17 mai, date à laquelle les citoyens et résidents de l’Union européenne et les personnes autorisées à circuler dans l’espace Schengen pourront traverser à travers El Tarajal à Ceuta et Beni Enzar à Melilla.

Quant à la deuxième phase, elle débutera le mardi 31 mai au profit des travailleurs frontaliers légalement reconnus qui pourront donc entrer sur le territoire espagnol.

La Coalition mondiale contre Daech préoccupée de la prolifération des mouvements séparatistes en Afrique

Les participants à la réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, tenue mercredi 11 mai 2022, à Marrakech, ont exprimé leurs préoccupations quant à la prolifération des mouvements séparatistes en Afrique, réaffirmant leur détermination commune à poursuivre la lutte contre Daech.«Les participants ont exprimé leurs préoccupations quant à la prolifération des mouvements séparatistes en Afrique qui génèrent une déstabilisation et une vulnérabilité accrue des Etats africains, et qui, en fin de compte, favorise Daech et d’autres organisations terroristes et extrémistes violentes», indique le communiqué final, publié à l’issue des travaux de ce conclave international, qui a connu la participation de 79 pays.

Sous les auspices de la Coalition mondiale, l’Africa Focus Group renforcera les capacités antiterroristes dirigées par des civils des membres africains de la Coalition, soulignent les membres et partenaires de la Coalition, mettant en exergue la nécessité de favoriser les synergies au sein de ce groupe avec d’autres efforts et initiatives de lutte contre le terrorisme internationaux, sous-régionaux et régionaux existants sur le continent africain.

Les participants ont également rappelé l’approche civile adoptée par la Coalition dans la mise en œuvre de ses efforts en Afrique, conformément aux principes d’appropriation nationale et en accord avec les besoins spécifiques des Etats membres africains.

Ils ont, par ailleurs, relevé l’existence du nexus entre mouvements séparatistes et mouvements terroristes agissant en collusion, en instrumentalisant les vulnérabilités existantes d’une manière à démultiplier leur impact déstabilisant.

 Dans ce sens, les participants ont mis l’accent sur la nécessité de faire face à l’évolution de la menace de Daech, notamment en Afrique, par le renforcement des capacités de lutte contre le terrorisme des membres africains et de prendre en compte les enjeux et menaces posés par la prolifération des acteurs non étatiques, notamment les groupes séparatistes, comme facteur de déstabilisation et de vulnérabilité dans la région.

Ils ont également mis en exergue l’importance de renforcer les capacités des pays partenaires de la Coalition et soutenir les initiatives sous-régionales et régionales sur le continent africain, dans le cadre de l’action civile de la Coalition, conformément aux principes d’appropriation et en accord avec les besoins spécifiques des Etats membres africains.

Dans ce contexte, ils ont souligné que la coordination holistique et globale des efforts engagés par la Coalition devraient se faire en harmonie entre les initiatives des groupes de travail de la Coalition, notamment la lutte contre le financement de Daech, les communications, les combattants terroristes étrangers et la stabilisation.

Les membres et partenaires de la Coalition se sont, par ailleurs, félicités de la tenue de la première réunion de la Coalition mondiale en Afrique.

Organisée à l’invitation conjointe du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, cette première réunion de la Coalition mondiale anti-Daech, qui se tient en Afrique, constitue un tournant dans l’engagement et la coordination internationale dans la lutte contre le groupe «Daech», avec un accent particulier mis sur le continent africain ainsi que sur l’évolution de la menace terroriste au Moyen-Orient et dans d’autres régions.

Industrie, politique et agriculture au menu des quotidiens marocains

Le développement du secteur industriel, la question palestinienne et les enjeux des rencontres internationales abritées par le Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains de ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur l’industrie au Maroc, écrit que quand le Maroc affirme et réalise sa transformation industrielle, il ne s’agit pas seulement de se positionner sur des métiers mondiaux de pointe, car les chaînes de valeur existent évidemment dans toutes les filières y compris celles des produits les plus basiques.

Ces filières peuvent même s’avérer plus créatrices d’emplois que d’autres qui sont à fortes composantes technologiques, estime le quotidien.

En outre, une économie productive ne peut pas être bâtie exclusivement sur les seuls écosystèmes mondiaux puissants comme l’aéronautique, l’électronique et l’automobile, estime-t-il, citant un exemple vu à Tanger cette semaine où un investisseur espagnol a mis en service l’extension de son unité spécialisée dans la fabrication de cintres en plastique, pour un investissement global de plus de 230 millions DH et surtout 700 emplois directs.

+L’Opinion+, qui aborde la question palestinienne, après le décès d’une journaliste d’Al Jazeera, Shireen Abu Akleh, tuée mercredi en Cisjordanie, écrit que ce « crime » interpelle sur la pratique “systématique” des attaques israéliennes “dévastatrices”.

Des attaques dénoncées “à maintes reprises” par les Etats, dont le Maroc qui, malgré son “rapprochement diplomatique” avec Israël, ne manque pas ses engagements en faveur de la cause palestinienne, comme en témoignent ses dernières condamnations et sa forte dénonciation de l’incursion des forces de l’occupation israéliennes dans la mosquée Al-Aqsa, durant le mois du Ramadan constate la publication.

Ce sont ces mêmes attaques qui éliminent les chances de relance du processus de paix dans la région et accentuent les sentiments de haine, non seulement du peuple palestinien désarmé, mais de toute la communauté internationale, estime-t-il.

+L’Economiste+, qui commente les enjeux des rencontres internationales abritées par le Maroc, estime que dans un environnement géopolitique plus que tendu et une économie mondiale fiévreuse, ces rendez-vous internationaux sont “hautement symboliques” et montrent tout le capital confiance que le pays récupère et renforce.

Il s’agit d’opportunités supplémentaires pour “créer des liens et développer un nouveau networking”, relève le journal.

Bien organisés et bien vendus, ces événements rajoutent des bonus sur l’échelle des investissements “intelligents”, ajoute-t-il.

+Le Matin+ rapporte que les Nations Unies ont mis en avant les efforts et la contribution « essentielle » du Maroc en matière de sauvegarde et de préservation de l’arganier, “une source d’inspiration pour la réalisation des objectifs de développement durable”.

Elle a relevé que l’arganier, arbre endémique du Maroc, « représente une source d’inspiration et de motivation alors que nous œuvrons ensemble pour parvenir à la réalisation de l’agenda du développement durable d’ici 2030”, notant que cet arbre « contribue à des paysages et à des moyens de subsistance résilients face aux conditions météorologiques extrêmes ».

“Il s’agit également d’un pilier des économies rurales qui génère des revenus pour nombre de personnes, notamment les femmes et les jeunes”, a indiqué la responsable onusienne, citée par la publication.

Afrique : Le terrorisme fait 3.461 victimes en 2021 (Bourita)

En 2021, l’Afrique subsaharienne a enregistré 48 % des décès dus au terrorisme mondial, avec 3 461 victimes et lus de 1,4 million de personnes ont été déplacées en Afrique de l’Ouest et au Sahel en raison des affrontements en cours, a fait savoir le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Lors d’une conférence conjointe, mercredi à Marrakech, avec la Sous-secrétaire américaine chargée des affaires politiques, Victoria Nulan, à l’issue de la cérémonie de clôture de la réunion ministérielle sur la Coalition anti-Daech, le ministre marocain a relevé que l’impact économique du terrorisme sur le continent au cours de la dernière décennie s’est élevé à 171 milliards de dollars, ce qui a eu des répercussions directes sur la stabilité politique et sociale des pays africains.

« Nous avons observé le développement de tactiques terroristes à travers l’utilisation accrue de drones à des fins de reconnaissance et d’attaque, ainsi que l’utilisation de nouvelles technologies pour mener des opérations de financement, telles que l’utilisation de crypto-monnaies », a-t-il fait observer.

L’accent a été mis sur la situation en Afrique. Cette focalisation était nécessaire car l’Afrique est devenue une cible majeure du terrorisme. Permettez-moi de mentionner brièvement quelques faits à cet égard :

Aujourd’hui, 27 entités terroristes basées en Afrique figurent sur la liste des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU en tant que groupes terroristes ;

Au total, 30 000 personnes ont été tuées dans des attentats terroristes dans la région au cours des 15 dernières années.

Il s’est dit « heureux » de noter que la réunion ministérielle a exprimé sa solidarité avec les pays africains et a réaffirmé la volonté collective de faire face à la menace évolutive de l’Etat islamique en Afrique, notant également avec satisfaction le soutien ministériel aux résultats du Groupe de réflexion sur l’Afrique, qui a tenu sa première réunion plénière à Marrakech, il y a deux jours, sous la coprésidence du Maroc, des États-Unis, du Niger et de l’Italie.

En outre, la réunion ministérielle de la Coalition internationale a été une occasion unique de réfléchir ensemble sur l’évolution de la menace posée par l’Etat islamique dans d’autres régions du monde, en particulier le soi-disant ISIS-Khorasan.

Tout en résumant les principaux messages adressés par la réunion ministérielle anti-Daech, à laquelle ont pris part 73 pays membres de la Coalition, dont 47 ministre des Affaires étrangères et 400 délégations, le ministre a indiqué que les participants ont réaffirmé la détermination et l’engagement continus à garantir les gains de la coalition anti-Daech au Moyen-Orient, en particulier par le biais d’efforts de stabilisation.

Aussi, la réunion a réitéré que la lutte contre la menace mondiale de l’Etat islamique par une coordination holistique et globale des efforts est une caractéristique de la coalition et souligné l’importance des efforts menés par des civils en tant que pierre angulaire de la prochaine vague de campagne pour vaincre Daech.

De même, la réunion a reconnu que toute solution durable pour juguler

la propagation de l’EI en Afrique dépendra des autorités nationales ainsi que des efforts et initiatives sous-régionaux et régionaux sur le continent.

« Nous devons rester vigilants et unis – et nous le sommes assurément. Nous devons anticiper la menace terroriste et adapter nos réponses à l’évolution de la menace », a-t-il lancé.

La réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech a ouvert ses travaux, ce mercredi à Marrakech, avec un accent particulier sur les actions entreprises en termes d’efforts de stabilisation dans les zones précédemment impactées par Daech, dans le domaine de la communication stratégique contre la propagande de radicalisation de ce groupe terroriste et de ses affiliés, et la lutte contre les combattants terroristes étrangers.

Cette première réunion de la Coalition mondiale contre Daech en Afrique se tient à l’invitation conjointe du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, remplacé par la Sous-Secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques, Mme Victoria Nuland.

Une quarantaine de ministres des Affaires étrangères venus d’Europe, du monde arabo-musulman, d’Asie, d’Afrique et des Amériques ont pris part  à cette conférence.

La BERD tient son assemblée annuelle à Marrakech

La 31ème assemblée générale (AG) annuelle de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), a ouvert ses travaux, mercredi à Marrakech.Cette assemblée générale de la BERD, se poursuivant jusqu’au 12 mai à Marrakech, réunit les représentants des 73 pays et actionnaires institutionnels de la Banque, dont le Maroc.

S’exprimant à la séance d’ouverture du Conseil des gouverneurs de la BERD, marquant le lancement officiel du programme de l’AG, le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch a indiqué que cette assemblée, qui se déroule dans un contexte international sans précédent, se veut une occasion de concertation et de dialogue sur les répercussions économiques et sociales des défis actuels et une plateforme de réflexion sur les perspectives d’avenir.

Depuis le déclenchement de la crise sanitaire, le monde est confronté à une succession de crises, provoquant une récession économique sans précédent, a-t-il dit, notant qu’avec l’émergence d’espoirs d’amélioration de la situation sanitaire et une reprise de l’économie mondiale en 2021, une nouvelle crise s’est déclenchée, liée notamment à la hausse des prix des matières premières due à une forte demande.

Pour répondre aux défis actuels, M. Akhannouch a souligné la nécessité d’unir les efforts des différents acteurs internationaux, dans un esprit de responsabilité partagée, à même de trouver des solutions à cette crise et atténuer ses effets sur les économies, notamment, sur les pays à revenus moyens et faibles, les pays en développement, en particulier, pâtissant d’un déséquilibre entre l’offre et la demande de matières premières importées.

Par ailleurs, le chef du gouvernement a affirmé que le Maroc s’est engagé dans l’activation d’un ambitieux plan de relance économique, visant, principalement, à réaliser un saut qualitatif en matière de restructuration de l’économie nationale.

Cette restructuration s’opère, notamment, à travers l’encouragement des secteurs porteurs à haute valeur ajoutée, la promotion de l’économie verte et numérique et l’augmentation du taux d’insertion des femmes sur le marché du travail, conformément aux orientations stratégiques de la politique de l’économie de marché adoptée par le Maroc depuis des décennies.

Pour réussir ce chantier, le Royaume accorde une attention particulière à la création d’un environnement des affaires attractif qui favorise le développement de l’investissement privé, tant national qu’étranger et déploie d’importants efforts pour simplifier les procédures administratives, développer le secteur financier et soutenir l’investissement privé.

Pour sa part, la Présidente de la BERD, Odile Renaud-Basso s’est arrêtée sur les objectifs stratégiques de la Banque, relevant qu’ils deviennent de plus en plus pertinents durant cette conjoncture.

Il s’agit, premièrement, d’objectifs verts, a dit Mme Renaud-Basso, ajoutant que lors de la dernière réunion annuelle, l’institution financière européenne s’est engagée à aligner toutes ses activités sur les objectifs de l’Accord de Paris à partir de la fin de cette année.

Ces objectifs revêtent désormais un caractère urgent dans le sillage de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, a-t-elle expliqué, faisant état d’un réel progrès en matière de transition de la Banque vers les objectifs verts.

« Nous sommes convaincus que nous atteindrons cet objectif d’alignement, en devenant la première banque multilatérale de développement à le faire, à temps », a-t-elle dit.

S’agissant du deuxième objectif relatif à l’égalité des chances et des sexes, elle a rappelé le lancement par la BERD des stratégies portant, entre autres, sur la promotion de l’égalité des chances au niveau de son portefeuille de projets, a affirmé Mme Renaud-Basso, notant que le troisième objectif, axé sur l’approche numérique de la BERD, se matérialise par des efforts visant la mise en place des bases de la transformation numérique et l’accompagnement de ses partenaires dans ce genre de processus

Premier rassemblement physique de la BERD depuis Sarajevo en 2019, cet événement, placé sous le thème « Relever les défis dans un monde turbulent », se veut une occasion pour débattre des défis mondiaux tels que le soutien à la croissance économique, la lutte contre le changement climatique et le renforcement de l’environnement des affaires dans les régions où la Banque investit.

En parallèle avec son assemblée générale, la BERD tiendra son forum d’affaires qui s’impose en tant que plateforme idoine pour explorer les opportunités d’investissement et nouer des liens durables d’affaires.

Les panels du Business Forum se pencheront, quant à eux, sur la numérisation, la durabilité et la transition vers une économie verte, la mobilisation des capitaux privés, l’égalité et l’inclusion, aux côtés d’autres thèmes d’actualité.

Sahara: Les Pays-bas considèrent le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme « une contribution sérieuse et crédible au processus politique mené par l’ONU »

Les Pays-Bas considèrent le plan d’autonomie, présenté en 2007 par le Maroc, comme « une contribution sérieuse et crédible au processus politique mené par l’ONU » pour trouver une solution à la question du Sahara.Par cette nouvelle position, exprimée dans le communiqué conjoint publié à l’issue des entretiens, mercredi  à Marrakech, entre le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue néerlandais, Wopke Hoekstra, les Pays-Bas viennent de s’inscrire clairement dans la dynamique internationale de soutien au plan d’autonomie marocain pour clore définitivement le différend artificiel autour de la question  du Sahara.

La nouvelle position de La Haye intervient ainsi dans le sillage de l’appui exprimé par les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Espagne ou encore les Philippines en faveur de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc en 2007 comme seule et unique base pour clore ce différend.

Dans le communiqué conjoint, qui a sanctionné les entretiens Bourita-Hoekstra, les Pays-Bas et le Maroc ont réaffirmé leur soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, et à ses efforts pour poursuivre « un processus politique visant à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable », conformément aux résolutions du Conseil de sécurité ainsi qu’aux objectifs et principes de la Charte des Nations Unies.

La rencontre de M. Bourita avec le chef de la diplomatie néerlandaise a eu lieu en marge de la réunion ministérielle de la Coalition mondiale anti-Daech.

Maroc : Ouverture à Marrakech de la réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech

Les travaux de la réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech ont démarré, ce mercredi à Marrakech, avec un accent particulier sur les actions entreprises en termes d’efforts de stabilisation dans les zones précédemment impactées par Daech, dans le domaine de la communication stratégique contre la propagande de radicalisation de ce groupe terroriste et de ses affiliés, et la lutte contre les combattants terroristes étrangers.

Cette première réunion de la Coalition mondiale contre Daech en Afrique se tient à l’invitation conjointe du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, remplacé par la Sous-Secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques, Mme Victoria Nuland.

Une quarantaine de ministres des Affaires étrangères venus d’Europe, du monde arabo-musulman, d’Asie, d’Afrique et des Amériques participent à cette conférence.

Ouvrant cette conférence, le ministre marocain des Affaires étrangères, a mis en avant les liens pernicieux entre terrorisme et séparatisme, y voyant « les deux faces d’une même médaille ».

« Le séparatisme et le terrorisme sont très souvent les deux faces d’une même médaille », a-t-il souligné, mettant en garde contre « une tendance inquiétante qui s’est développée sans susciter l’attention nécessaire : le lien entre terrorisme et séparatisme ».

Il a soutenu que « la collusion contre la souveraineté et la stabilité des Etats, outre la convergence des moyens financiers, tactiques et opérationnels, créent une alliance objective entre les groupes terroristes et séparatistes ».

Cela a été confirmé par le nombre croissant d’individus passant des groupes séparatistes aux groupes terroristes et vice-versa, a fait remarquer le ministre, précisant que « ceux qui financent, abritent, soutiennent et arment le séparatisme contribuent en fait à la propagation du terrorisme et compromettent davantage la paix et la sécurité régionales ».

« Ne nous y trompons pas : encourager le séparatisme équivaut à une complicité avec le terrorisme », a averti M. Bourita, lors de ce conclave, qui connait la participation des représentants de plus de 80 pays et organisations internationales.

De son côté, la sous-secrétaire d’Etat américaine chargée des Affaires politiques, Victoria Nulan, a indiqué que l’enjeu de cette conférence consiste à une sensibilisation et au lancement d’une mobilisation mondiale contre le fléau du terrorisme, qui s’est déplacé du Moyen-Orient vers l’Afrique, et en particulier dans les régions du Sahel.

« Nous nous sommes réunis avec un engagement commun pour assurer la défaite durable de l’Etat islamique en Irak et en Syrie, sur tout le continent africain et dans le monde entier. Notre travail s’est étendu de la libération du territoire envahi par l’Etat islamique en Irak et en Syrie à l’identification des régions du monde qui sont des terrains fertiles pour les groupes terroristes et à la résolution des causes profondes », a-t-elle souligné

Selon elle, cette réunion se consacrera à l’évaluation du travail que la Coalition et les membres individuels ont accompli au cours de l’année dernière en Irak et en Syrie, sur le continent africain et dans la région de l’Afghanistan et à l’identification des lacunes à combler.

Il a annoncé que son pays cherche à lever 700 millions de dollars pour des activités de stabilisation essentielles dans les communautés libérées du contrôle de l’Etat islamique en Irak et en Syrie, 350 millions de dollars pour l’Irak et 350 millions de dollars pour la Syrie.

Au cours de la seule année écoulée, les États-Unis ont fourni plus de 45 millions de dollars d’aide à la stabilisation pour le nord-est de la Syrie et plus de 60 millions de dollars pour l’Irak, a rappelé la responsable américaine, appelant les autres donateurs à accroître également leur soutien.

« Nous reconnaissons également que le financement de stabilisation à lui seul est insuffisant pour aider les communautés à se reconstruire après le fléau de Daech. Et pour cette raison, les États-Unis ont l’intention dans les prochains jours de délivrer une licence générale pour faciliter l’investissement privé dans les zones non contrôlées par le régime de l’Etat islamique en Syrie afin de générer davantage de revenus pour aider ces communautés à se reconstruire et à se rétablir.

En même temps que nous empêchons la résurgence de l’Etat islamique en Irak et en Syrie, nous devons rester vigilants face à la menace continue qu’il représente ailleurs dans le monde, notamment ici sur le continent africain, a-t-elle insisté.

Arganier, numérique et lutte contre terrorisme au menu des quotidiens marocains

La journée internationale de l’arganier, les enjeux de la numérisation et la Réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, prévue mercredi au Maroc, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains de ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la journée internationale de l’arganier, célébrée le 10 mai, écrit que ce sera la première fois, puisque les Nations Unies n’ont proclamé et adopté cette date qu’en 2021, à l’initiative du Maroc où cet arbre constitue un « véritable patrimoine ».

“Célébrer l’arganier, c’est le protéger” certes, mais aussi “le développer et, pourquoi pas, le moderniser”, d’autant plus que les huiles et essences produites à base d’argan figurent aujourd’hui parmi “les plus rares, les plus recherchées et les plus chères aussi”, explique la publication.

L’agence créée il y a quelques années au Maroc et dédiée à l’arganeraie est donc loin d’être inutile: elle se trouve plus que jamais investie d’une mission de préservation, non pas d’une ressource, mais d’un arbre appartenant au patrimoine de l’humanité, estime le journal.

+L’Economiste+ écrit qu’à la veille de l’implémentation de la 5G, le Maroc “ne peut faire l’impasse sur la numérisation tous azimuts”, sauf que des défis majeurs sont à relever.

A commencer par le facteur culturel, la vulgarisation, l’éducation, la pédagogie… pour une meilleure inclusion sociale et une forte adhésion de la population afin d’exploiter le plein potentiel, explique le quotidien.

Autre enjeu stratégique, celui de l’indépendance et de la souveraineté numérique, ajoute-t-il, estimant que le défi est de veiller à “verrouiller” le stockage des données sensibles.

+L’Opinion+, qui aborde la Réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech prévue mercredi à Marrakech, écrit que loin d’être une “simple rencontre protocolaire”, cette réunion vient “consacrer la position du Royaume comme acteur majeur dans la lutte contre le terrorisme”.

Le choix du Maroc s’explique également par la montée en puissance d’organisations affiliées à Daech sur le plan continental, tant au niveau de la bande sahélo-saharienne, qu’au Sinaï ou encore en Afrique de l’Est, estime le journal.

En co-présidant cette réunion de la Coalition anti-Daech, Rabat a non seulement l’occasion de mettre l’accent sur le théâtre africain des opérations, mais peut également faire en sorte d’intégrer la composante politique et socio-économique dans l’arsenal de lutte contre Daech qui, contrairement à la situation au Moyen Orient, joue sur la carte économique pour asseoir sa domination et s’assurer un recrutement constant, ajoute-t-il.

Le Film sahraoui marocain  » Summer Pack » en sélection officielle au festival de la Méditerranée

Après avoir reçu le prix Feprisci en Egypte, le film documentaire sahraoui marocain  » Summer Pack » revient en force en participant cette fois-ci au festival du cinéma méditerranéen de Tétouan.Celui qui a représenté le Maroc au festival international d’Ismailia du film en  Egypte et décroché le prix de la Fédération internationale des critiques de cinéma (Feprisci), concourt, en sélection officielle, au festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan (nord), considéré au Maroc comme l’un des plus grands rendez-vous cinématographiques internationaux.

« La sélection du film Summer Pack pour participer pour la première fois à une manifestation au Maroc témoigne de l’effort considérable déployé par son équipe pour donner une belle image de la production cinématographique dans les provinces du Sud « , a souligné son réalisateur Said Zribiaa dans une déclaration à APA.

Ce film, tourné dans les environs de la ville de Smara dans les provinces du sud du Maroc, raconte l’histoire de personnes ayant choisi de vivre en isolement loin de la ville et de ses conditions environnementales difficiles. Des personnes qui invoquent le Créateur en marge de la société et dans des espaces infinis.

Pour rappel, « Summer Pack » avait concouru, au Festival d’Ismailia, aux côtés de neuf films étrangers, sélectionnés parmi pas moins de 971 productions à l’échelle internationale.

Maroc : nouvelle plateforme numérique regroupant plus de 10.000 hadiths

Le ministère marocain des Habous et des affaires islamiques a lancé, le lundi 9 mai à Rabat, une plateforme numérique regroupant plus de 10.000 hadiths du Prophète Sidna Mohammed (PSL).Accessible via les sites électroniques « hadithm6.com » et « hadithm6.ma », ainsi que sur Play Store et bientôt sur App Store, cette plateforme numérique a pour vocation d’informer le grand public sur le degré d’authenticité ou de faiblesse d’un hadith.

« Le lancement de cette plateforme constitue un événement religieux, scientifique et informatif d’envergure, à même de répondre au besoin du grand public en termes d’apprentissage de la religion et de la Sunna », a déclaré à cette occasion le ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Taoufiq.

La Sunna, a-t-il poursuivi, regroupe entre autres les paroles, actions ou encore les comportements du Prophète Sidna Mohammed (PSL), qui constituent les « hadiths », a-t-il rappelé, mettant en avant l’importance de vérifier l’authenticité de chaque hadith.

A ce titre, le ministre a précisé que si un hadith est rapporté par l’imam al-Boukhari ou Moslim dans leurs « Sahihs » ou par l’imam Malik dans son « Mouwatta’a », il est alors authentique, estimant que bon nombre de hadiths, non cités par ces sources, demeurent cependant faibles.

La plateforme « Mohammed VI pour le Hadith Acharif », qui peut accueillir jusqu’à 10.000 utilisateurs en même temps, regroupe une dizaine de milliers de hadiths du prophète Sidna Mohammed (PSL), dont l’authenticité fut ou non vérifiée, a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, elle permet une interaction entre l’utilisateur et les oulémas via la rubrique « questions-réponses », a souligné le ministre, ajoutant que le questionneur recevra une réponse par mail dans un délai de 24 heures.

Administration, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la simplification des formalités administratives, la résilience de l’économie face aux crises, la formation d’économistes au Maroc et la mise en garde de l’ONSSA contre une éventuelle entrée de la grippe aviaire au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux de la simplification des formalités et des procédures administratives, écrit qu’en l’espace de quelques jours, deux initiatives intéressantes ont été mises en œuvre par l’administration en matière de simplification de procédures: l’une pour faciliter l’acte d’investir et l’autre destinée à permettre à des milliers de citoyens propriétaires de régulariser la situation de leurs biens auprès de la Conservation foncière.

La simplification des procédures administratives est l’archétype par excellence de la réforme éternelle, un processus de longue haleine qui doit être mené dans une logique d’amélioration continue, estime le quotidien.

Tant qu’il y aura production de lois, de textes et de règlements nouveaux, il y aura toujours un volume additionnel de procédures et souvent aussi des détails où peuvent se cacher des lourdeurs, estime-t-il, soulignant que ces « imperfections » ne sont détectables que quand les textes sont mis à l’épreuve de la réalité qu’ils sont censés régir et améliorer.

+L’Opinion+ écrit que parmi les secteurs de l’administration, de la santé, de l’éducation, du transport public ou du tourisme, qui ont dû multiplier d’efforts pour permettre la continuité de leurs services pendant la pandémie, rares ont su exploiter les nombreuses périodes de paralysie pour “revoir leurs fondamentaux et corriger leurs failles”.

Les récentes vacances de l’Aïd dans des villes comme Marrakech ou Agadir ont permis au commun des Marocains de constater que les mêmes recettes d’avant-Covid ont toujours cours, relève la publication, qui évoque des tarifs extravagants et une régression de la qualité des services de la plupart des unités hôtelières, l’application de tarifs exorbitants par les taxis et leur refus d’assurer les courses sur de courts trajets.

La démonstration pourrait être étendue à d’autres secteurs d’activité tels que la restauration, l’emploi, l’enseignement ou l’événementiel, qui laissent beaucoup de craintes quant aux occasions ratées de blinder leur résilience face aux éventuelles crises, pandémies ou autres, qui pointent à l’horizon, ajoute-t-il.

+L’Economiste+ déplore que les facultés d’économie au Maroc ne produisent plus tellement d’analystes, de théoriciens, statisticiens, économistes, étant donné que le marché n’est pas très preneur de ces profils, si ce n’est les banques, assurances et quelques grandes institutions, se demandant qui prendra la relève pour “s’occuper de conceptualiser notre économie, de l’analyser, de faire des projections, d’éclairer la lanterne de nos décideurs”.

Dans les facultés d’économie, les spécialités économiques pures et dures ont sensiblement reculé, à l’avantage des filières de management, constate-t-il.

Avec la loi régissant l’enseignement supérieur entrée en vigueur en 2000, les facultés des sciences juridiques, économiques et sociales ont dû intégrer une nouvelle mission, celle de former à l’emploi, relève-t-il.

 +Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) a mis en garde contre une éventuelle entrée de la grippe aviaire au Maroc, compte tenu du rôle joué par les oiseaux migrateurs dans la transmission de cette grippe d’un pays à l’autre et d’une région à l’autre, expliquant que le Royaume compte de nombreuses zones humides, qui abritent de nombreuses espèces d’oiseaux.

Il a en outre indiqué que bien que le Maroc soit actuellement à l’abri de cette maladie contagieuse, des mesures de précaution doivent être prises par les autorités sanitaires compétentes.

Depuis début 2021, et pour éviter l’entrée de la grippe aviaire hautement pathogène sur le territoire national, le Maroc a renforcé les mesures de précaution et n’autorise l’importation de la volaille vivante et sa viande, ainsi que ses dérivés et les aliments pour animaux, qu’en provenance de pays ou de régions indemnes de cette maladie.

Marrakech abrite mercredi la réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech

Le Maroc abrite, mercredi 11 mai 2022 à Marrakech, la réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, à l’invitation conjointe du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger Nasser Bourita, et du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.La réunion de Marrakech constitue une autre étape dans la poursuite de l’engagement et de la coordination internationale dans la lutte contre Daech, avec un accent particulier sur le continent africain ainsi que sur l’évolution de la menace terroriste au moyen orient et dans d’autres régions, indique lundi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, parvenu à APA.

Lors de cette réunion, les ministres de la Coalition passeront en revue les actions entreprises en termes d’efforts de stabilisation dans les zones précédemment impactées par Daech, dans le domaine de la communication stratégique contre la propagande de radicalisation de ce groupe terroriste et de ses affiliés, et la lutte contre les combattants terroristes étrangers, ajoute le communiqué.

Il y a tout juste quelques mois, la Coalition a annoncé la création de l’Africa Focus Group. Cette étape importante devrait être suivie, lors de la réunion de Marrakech, d’orientations additionnelles et de réponses concrètes pour faire face à la montée du terrorisme en Afrique, rappelle la même source.

 En tant que pays hôte de cette réunion, et en tant que co-président du Africa Focus Group relevant de la Coalition, cette rencontre confirme le rôle de premier plan du Maroc aux niveaux régional et international dans la lutte contre le terrorisme et le soutien à la paix, à la sécurité et à la stabilité en Afrique, poursuit-on.

C’est également un fort témoignage de la Coalition pour le Maroc, en tant que partenaire crédible et pourvoyeur de la paix et la sécurité régionale, qui a notamment co-présidé le Forum Global de Lutte contre le Terrorisme pour trois mandats consécutifs, qui abrite le Bureau des Nations Unies pour la Lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique et qui a été le pays du Continent à avoir organisé, en juin 2018, la réunion des Directeurs Politiques de la Coalition mondiale contre Daech, consacrée à la menace terroriste en Afrique, souligne le ministère.

Il illustre une nouvelle fois la confiance et l’estime dont jouit l’approche singulière développée par le Maroc dans la lutte contre le terrorisme, mais également pour la défense des intérêts du Continent africain au sein des plateformes multilatérales.

Créée en 2014, la Coalition mondiale contre Daech vise à lutter contre le groupe terroriste de Daech selon une approche multidisciplinaire, inclusive et holistique entre des pays et des institutions régionales qui veulent endiguer les aspirations expansionnistes du groupe terroriste et démanteler ses réseaux Elle est composée de 84 Etats et Organisations internationales partenaires appartenant à différentes régions du monde.

Dialogue social au menu des hebdomadaires marocains

L’accord signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux et les dépassements de gardiens de voitures, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+ écrit que les acteurs sociaux, syndicats et patronat en tête, de concert avec le gouvernement, « n’ont pas manqué » le rendez-vous du 1er mai, fête historique du travail et des travailleurs à travers le monde, précisant qu’à l’occasion de ce round du dialogue social, plusieurs mesures ont été prises en faveur des travailleurs, notamment l’augmentation du SMIG dans le secteur public et les secteurs de l’industrie, du commerce et des services, la réduction de la condition de bénéficier de la pension de vieillesse de 3.240 jours d’affiliation à 1.320 jours, en plus de l’adoption des allocations familiales pour les 4ème, 5ème et 6ème enfants.

Même si chacun sait que le coût de la vie si élevé pour bon nombre de nos concitoyens ne saurait être résorbé par ces mesures, la reprise effective du dialogue social est “un pas vers l’avant qui est acté”, estime l’hebdomadaire.

Et, la signature du procès-verbal de l’accord social pour une période déterminée de 2022 à 2024, “laisse espérer une continuité” dans ce dialogue et des mesures complémentaires dans le temps.

D’autant que si la pression exigeait des concessions, les moyens limités de l’État marocain, en particulier dans le contexte économique mondiale, sont déjà fortement mobilisés, relève-t-il.

Par sa mécanique inclusive et sa contribution à résorber les attentes des Marocains, la reprise du dialogue social “va dans le bon sens, celui de l’apaisement, mais surtout de la considération”, ajoute-t-il.

+Le reporter+ note que toutes ces mesures réunies “ne compensent pas tout”, les deux années de pandémie et la crise mondiale due à la guerre d’Ukraine, avec leurs conséquences sur le coût de la vie, ayant drastiquement affaibli le pouvoir d’achat du citoyen, mais de telles mesures sont les bienvenues pour atténuer les effets combinés de ces crises.

Aussi, la Haute Commission du dialogue social suscite l’espoir pour plusieurs raisons: d’abord, l’accord tripartite signé le 30 avril fixe des objectifs datés et chiffrés, ce qui en renforce la crédibilité et donne à penser que les décisions sociales arrêtées par la Haute Commission ne sont pas de simples professions de foi, ou promesses de circonstance que dicte le 1er mai.

Ensuite, en même temps que la signature de cet accord, il y a eu celle d’une Charte nationale du dialogue social qui atteste du souci d’institutionnaliser le dialogue social et instaure un cadre pour ce faire, explique le journal.

Même cloche de son chez +La Vie éco+, qui estime que la “rapidité” avec laquelle le chef du gouvernement s’engage dans la phase opératoire peut s’expliquer par l’importance du sujet qui est l’accord social quant à l’instauration, dans les mois et années à venir, d’“une meilleure visibilité, d’un climat de confiance et d’un esprit de concertation”.

C’est un indice qui ne trompe pas : le mode de pilotage et d’exécution basé sur la rapidité et la réactivité sera “clairement” un des leviers “majeurs” pour “instaurer véritablement un changement de gouvernance, perceptible et effectif”, soutient la publication.

Car, l’impact difficilement appréciable des grands chantiers d’infrastructures et d’économie sur le quotidien des citoyens accélère ce phénomène d’érosion de la crédibilité de l’action de l’État, explique-t-il, soulignant qu’une politique publique n’a de sens que si le citoyen perçoit des changements palpables qui lui donneraient confiance.

+Le Matin+ fait remarquer que les dépassements de gardiens de voitures sont légion et de plus en plus dangereux. Non-respect des autorisations, comportements déplacés avec les clients, tarifs exagérés, agressions, mafia de location des espaces… Les exemples sont multiples et le désarroi des citoyens est grand, relève le quotidien.

L’assassinat dernièrement d’un jeune homme à Fès par un gardien de voitures est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, suscitant une réaction ferme des autorités concernées.

Les internautes expriment clairement leur mécontentement, leur colère et appellent à la suppression des «gilets jaunes». Les spécialistes contactés estiment qu’un contrôle rigoureux de cette activité, qui fonctionne dans l’anarchie absolue, est plus que nécessaire. Selon les experts, les mesures à prendre devraient permettre de sanctionner tous ceux qui s’autoproclament gardiens de voitures, souligne le journal.

Maroc: lancement lundi de l’opération de soutien exceptionnel supplémentaire aux professionnels du transport routier

Le ministère marocain du Transport a annoncé le lancement, à partir du lundi 09 mai, de l’opération d’inscription pour l’obtention du soutien exceptionnel supplémentaire destiné aux professionnels du transport routier.Cette opération d’inscription se déroulera via la plateforme mouakaba.transport.gov.ma, précise vendredi le ministère dans un communiqué.

Elle s’inscrit dans le cadre de la décision prise par le gouvernement lors de la réunion de son conseil, le 28 avril, concernant l’octroi d’un soutien supplémentaire au profit des professionnels du transport routier, en vue de préserver le pouvoir d’achat des citoyens, compte tenu de la conjoncture actuelle marquée par la hausse des prix des carburants, souligne le communiqué.

Pour rappel, les professionnels du transport avaient observé en mars dernier une grève nationale de quatre jours pour dénoncer la hausse des prix des carburants et réclamer des mesures de soutien. Pour calmer les tensions, le gouvernement avait annoncé l’octroi d’aides directes à ces opérateurs, une sorte de subvention destinée à « atténuer l’impact de la hausse des prix des carburants causée par le contexte international ».