Côte d’Ivoire: don de kits et bons scolaires d’une organisation marocaine à 85 élèves

L’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) a remis dimanche à Abidjan des bons d’achat et kits scolaires à 85 élèves, à l’occasion de la rentrée scolaire 2021-2022 qui s’ouvre officiellement lundi.

La remise des kits et bons d’achat qui a eu lieu à la salle Kodjo Ebouclé du Palais de la Culture de Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, a été rehaussée par la présence de l’ambassadeur du Royaume du Maroc, Abdelmalek Kettani. 

Selon le président-fondateur de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI), Ouazzani Chahdi, « 85 enfants au total » ont bénéficié de cet accompagnement scolaire contre 138 l’année précédente. 

  

Ce sont des bons d’achat scolaires et des sacs d’école qui ont été distribués, a indiqué le président de l’ACMRCI, soulignant que ceux qui ont obtenu le BAC, ont eu un gros lot, notamment un appareil avec des baffes.

« Nous sommes à la 5e édition et chaque année, à la même période, on fait cette cérémonie pour récompenser les jeunes qui ont eu le BAC et le BEPC », a-t-il ajouté, faisant savoir que cette année deux étudiants ont reçu des récompenses.  

Conformément à la promesse de l’association, l’année passée, « on est parti à l’université pour chercher quelques étudiants pour voir comment on peut les aider », a-t-il relevé, mentionnant qu’au niveau universitaire, « on a eu deux étudiantes, meilleures de leur promotion ».   

« On a essayé de contacter aussi le jeune qui a eu la meilleure moyenne au BAC en Côte d’Ivoire, mais on n’a pas pu le contacter, ni lui ni ses parents », a dit M. Ouazzani Chahdi, appelant l’intéressé à contacter l’organisation. 

L’ambassadeur du Royaume chérifien, Abdelmalek Kettani, a déclaré à la presse que c’est toujours pour lui « un plaisir et un bonheur de partager avec la communauté marocaine en Côte d’Ivoire sous l’égide de l’Assemblée des Marocains résidents en Côte d’Ivoire » cet instant.     

Le diplomate marocain a félicité l’organisation qui, soulignera-t-il, « travaille bien ». Et, aujourd’hui, remet encore le couvert en donnant « une occasion pour célébrer l’excellence des jeunes Marocains, des Maroco-Ivoiriens, des Ivoiriens amis et frères ».  

Il s’est réjoui d’être à cette célébration qui s’est tenue « dans la symbiose, dans l’amitié, dans la fraternité pour encourager des jeunes non seulement à avoir de meilleurs résultats, mais aussi  reconnaître les élèves méritants ».    

L’ACMRCI a offert ces dons en collaboration avec la Fondation Hassan II pour les Marocains résident à l’étranger. L’organisation, au travers de cet appui, veut célébrer la culture de l’excellence, encourager les lauréats et aider les parents d’élèves.    

Deux camionneurs marocains tués par des hommes armés au Mali

Deux camionneurs marocains ont été tués et un autre a été blessé, samedi au Mali, par des hommes armés, selon l’ambassade du Maroc à Bamako, ajoutant qu’un quatrième chauffeur a survécu à cette attaque.L’incident a eu lieu au niveau de la commune de Didiéni, située à environ 300 Km de Bamako, lorsque les chauffeurs marocains se dirigeaient vers la capitale malienne à bord de camions transportant des marchandises, avant qu’ils ne soient attaqués par balles par un groupe d’éléments armés qui se cachaient derrière les arbres au bord de la route, indique-t-on de même source.

Le chauffeur blessé, dont l’état de santé ne suscite pas d’inquiétude, a été transféré vers un hôpital local pour recevoir les soins nécessaires.

Selon des témoins, les assaillants étaient cagoulés, portaient des gilets pare-balles et disposaient d’appareils de communication sans fil. Après avoir commis leur crime, ils ont quitté les lieux sans voler le moindre objet des victimes.

Représentation fulgurante de la marocaine Rajaa Kasabni au FEMUA 13

La chanteuse marocaine, Rajaa Kasabni, a affiché vendredi une représentation fulgurante, à la deuxième soirée de concerts de la 13e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA).

« Bonjour Abidjan, I love you », a lancé l’artiste marocaine à l’entame de sa prestation. Devant un public abidjanais jovial, Rajaa Kasabni a égrainé des titres, dans un parfait accord. 

C’est sa première fois de donner un concert sur une scène du FEMUA et de fouler le sol ivoirien. En cette période de crise sanitaire de Covid-19, elle a exhorté tout le monde à se faire vacciner pour renforcer son système immunitaire. 

Des ressortissants marocains ont effectué le déplacement pour écouter sa voix suave, auréolée de succès. L’on pouvait apercevoir l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani ou encore l’humoriste Oualas. 

« Je suis énormément émue », a déclaré Rajaa, affirmant que le public ivoirien « à une oreille musicale incroyable ». Pour elle, le FEMUA 13 est « magnifique » car il a réussi à rassembler les pays. 

Rajaa Kasabni a une forte côte de popularité dans le monde arabe, surtout au Liban. La star marocaine fut la lauréate de l’émission de téléréalité libanaise X-Factor. 

Cette deuxième soirée de concert a été entamée par le groupe chrétien ivoirien Eden, avant l’intervention de Rajaa. A la suite de la star marocaine, a presté la Sud Africaine Zahara dans des titres enlevés. 

Ensuite, se produira Mala Rodriguez de l’Espagne. Le Sénégalais Pape Diouf, dont le pays est l’invité d’honneur au FEMUA 13, a enflammé le public qui s’est délecté de notes rythmées et cadencées. 

Le groupe Magic Diesel, qui fait du Zouglou, un rythme musical très prisé en Côte d’Ivoire, a bouclé les prestations au petit matin, dans la ferveur et une ambiance électrique. 

La 13e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) s’est ouverte mardi à Abidjan autour du thème « Alliance Afrique-Europe: paix et développement ». Elle s’achève le 12 septembre 2021. 

Dès icônes de la musique européenne et africaine ont été invitées pour ce festival. Une vingtaine d’artistes sont arrivés pour ce festival musical, entre autres, Kofi Olomidé, David Carreira (Portugal) et Vegedream (France).

La presse marocaine décrypte le scrutin du 8 septembre

La presse marocaine parue ce samedi consacre de larges commentaires aux élections législatives, communales et régionales qui se sont déroulées le 8 septembre.+Challenge+ constate si certains observateurs craignaient l’impact de la Covid sur la participation aux élections du 8 septembre, « c’est l’inverse qui s’est produit », le taux de participation ayant augmenté de manière significative.

Dans les régions du Sud, les Sahraouis se sont massivement déplacés, ridiculisant les assertions algériennes et confirmant leur attachement au Maroc, estime l’hebdomadaire.

D’autre part, le Maroc est vainqueur, parce que les femmes et les jeunes sont présents en nombre parmi les élus et que ces forces vives vont renforcer l’édification démocratique, ajoute-t-il, appelant toutefois la nouvelle coalition à « nous proposer un gouvernement cohérent, qui dépasse les enjeux partisans et s’attache à un programme gouvernemental qui répond aux besoins du pays ».

Pour +Finances News Hebdo+, si le PJD a été classé en bas de tableau, ces élections ont donné « une victoire écrasante » à trois partis : le RNI, le PAM et le PI.

Ces trois partis bénéficiant de la majorité des sièges au sein du parlement prédisent l’avènement d’un gouvernement qui a une empreinte et du poids dans le milieu économique et le monde des affaires, note-t-il.

De même, ces élections ont également « donné gagnant un parti qui a été au gouvernement pendant 14 ans, un parti très au fait des dossiers et des réformes engagées », fait savoir le journal, soulignant que ce parti aura « la possibilité de relancer et d’activer des dossiers dormants pendant des années ».

De son côté, +La Vie Eco+ écrit qu’au-delà des résultats des uns et des autres au terme de ce scrutin, ce 8 septembre est « incontestablement” un jour où le Maroc a réalisé plusieurs victoires sur différents tableaux.

A voir la multitude de réactions officielles à l’échelle mondiale, qui ont loué et félicité le Maroc pour sa prestation avant, pendant et après le jour du scrutin, « il est incontestable que le 8 septembre contribuera grandement au rayonnement » du Royaume, qui se présente comme étant « l’expérience de démocratie la plus vue dans la région et de la rive sud de la Méditerranée », estime l’hebdomadaire.

Ces marques de reconnaissance se traduiront « naturellement » à l’avenir en « capital crédibilité », qui pourra se convertir en attractivité économique, estime-t-il.

+L’Opinion+ fait remarquer que les résultats des élections du 8 septembre ne laissent personne indifférent. Même les plus lucides n’auraient pas pu imaginer que le PJD puisse tomber aussi bas avec 13 sièges seulement, contre 125 en 2016. Un score stupéfiant, dérisoire et humiliant pour la formation de Saâd Dine El Othmani, dont les dirigeants n’ont pas digéré cette « défaite cuisante », décriant des « résultats incompréhensibles », avant de présenter leur démission collective.

Malgré tout, le nouveau quadrillage politique reste le résultat d’un vote de rupture, un vote-sanction contre les politiques dépassées du passé. Et au dépit ambiant des précédentes élections, s’est substitué un vote engagé, par colère ou par espoir de changement, c’est selon, qui augure de lendemains prometteurs pour notre renaissante démocratie, écrit le quotidien.

Maroc : Le Roi Mohammed VI nomme Aziz Akhannouch nouveau chef du gouvernement

Le Roi Mohammed VI a reçu ce vendredi à Fès, le président du Rassemblement national des indépendant (RNI) Aziz Akhannouch, qui l’a nommé Chef du gouvernement.M. Akhannouch a été chargé par le souverain, conformément à l’article 47 de la Constitution, de former le nouveau gouvernement.

A l’issue du scrutin législatif du 8 septembre, le RNI a décroché 102 sièges au Parlement, arrivant en tête d’une course électorale qui été marquée par un échec retentissant du Parti de la Justice et du Développement (PJD).

Le parti de référentiel islamique n’a remporté que 13 sièges parlementaires, perdant 90 % de ses élus.

Le président du RNI doit désormais engager des tractations en vue de former une coalition gouvernementale.

Maroc/Elections : Fin de l’ère du PJD, une nouvelle carte politique se dessine

Par Hicham Alaoui — Les élections législatives, communales et régionales au Maroc ont infligé une défaite cuisante au parti Justice et Développement (PJD, parti au pouvoir), qui a dirigé la coalition gouvernementale durant deux mandats consécutifs. Une autre reconfiguration de la scène politique dans le Royaume se profile. Décryptage de politologues marocains approchés par APA.Les premiers résultats provisoires des élections législatives et locales qui se sont déroulées mercredi 8 septembre, donnent le Parti de la justice et du développement (PJD) du chef du gouvernement sortant, Saad Eddine El Othmani, largement perdant.

Selon Mohamed Bouden, politologue et président du Centre Atlas d’analyse des indicateurs politiques et institutionnels, « les élections générales du 8 septembre n’ont pas été seulement l’expression des voix des citoyens et du corps électoral mais elles étaient porteuses de messages politiques profonds ».

« Il parait que le PJD qui a toujours œuvré pour s’imposer en tant que force politique a obtenu des résultats imprévus », a-t-il constaté, relevant que le PJD, est le parti dont la puissance électorale s’est évaporée de même que sa popularité s’est affaiblie de façon « dramatique ».

Il va sans dire que le PJD qui est apparu comme une puissance politique en 2011 est devenu épuisé politiquement après 10 ans, a fait remarquer l’académicien, estimant que que la majorité des électeurs se sont prononcés pour un vote sanction du PJD à travers le soutien exprimé au trio Rassemblement National des Indépendants (RNI), Parti de l’Istiqlal (PI) et le Parti Authenticité et Modernité (PAM) et dans un moindre degré l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP).

Pour M. Bouden les causes principales de l’échec retentissant du parti au pouvoir est le fait que cette formation politique « n’a pas grand-chose à présenter après avoir été épuisé par 10 ans au pouvoir ». Aussi, le parti a failli dans ses sorties médiatiques en manquant de coordination et de concertation au sein même de ses structures organisationnelles.

Cette véritable déroute du PJD est attribuée également au contexte régional dans lequel la position de l’islam politique est affectée et il y a eu des doutes en la capacité du parti de mener pour la troisième consécutive le paysage politique, a-t-il expliqué.

Selon lui, les élections ont fait ressortir une autre carte politique et un paysage politique marqué par la triple polarité qui a des dénominateurs communs et dispose de spécificités qui la distingue.

« J’estime que le parti Justice et Développement n’a pas pu se présenter aux élections sans l’aide de sa génération fondatrice et de ses dirigeants de la première ligne, et il n’a pas travaillé pour créer une nouvelle génération de jeunes ».

Et d’ajouter que le PJD devrait commencer à construire une nouvelle génération. L’actuelle génération a atteint sa limite. Parmi les constats, on peut citer aussi la défaite du secrétaire général du Parti et la montée des noms les plus en vue du parti dans certaines circonscriptions sur la base du quotient électoral.

D’après le politologue Mohamed Bouden, le parti de la lampe « doit faire de l’autocritique et ne pas aller vers les solutions les plus faciles liées à la contestation des élections ».

« Il y a des raisons objectives à cette défaite ou ce qu’on peut l’appeler la fin du miracle du Parti, dont les acquis se sont évaporés, donnant ainsi naissance à une nouvelle carte politique au Maroc », a-t-il décrit.

Pour sa part, le professeur de droit public à l’Université Mohammed V de Rabat Abdelhafid Adminou, a souligné que les élections générales au Maroc ont débouché à une reconfiguration différente de la scène politique.

« On peut dire que les résultats reflètent cet effort, qui est principalement lié aux candidats présentés par les trois partis politiques arrivés du scrutin (RNI, PAM et PI) et qui ont mené une importante campagne de communication et présenté des programmes électoraux réalistes notamment via les réseaux sociaux afin d’atteindre un plus grand nombre d’électeurs », a-t-il expliqué.

Pour ce qui est de l’échec spectaculaire du Parti de la Justice et du Développement, l’académicien l’a attribué au fait que cette formation politique a été victime de sa gestion au niveau gouvernemental pendant 10 ans. Cette gestion a été souvent critiquée par les citoyens et même de la part des partis formant la coalition gouvernementale », a-t-il fait observer.

Une panoplie de mesures prises par le PJD n’a pas été du goût de la population notamment celles ayant affecté le pouvoir d’achat du citoyen telle que la levée des subventions sur certains produits de base, ce qui a entraîné une hausse des prix, ainsi qu’un ensemble de mesures qui touchait la classe moyenne, notamment la réforme du régime de retraite, a précisé M. Adminou.

Ceci a été à l’origine ce vote punitif. Aussi, il ne faut pas oublier la nature des candidatures présentées par le secrétariat général du PJD. Ce dernier a validé des noms pour briguer un troisième mandat ou qui ont déjà géré les affaires gouvernementales, ce que l’électeur marocain n’a pas « apprécié ». Paradoxalement, le trio vainqueur de ces élections (RNI, PAM et PI) ont présenté de nouveaux candidats qui, pour séduire les électeurs, ont proposé des programmes qui proposent des solutions aux problèmes vécus par les citoyens, selon le professeur Abdelhafid Adminou.

Pour rappel, le parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI) a remporté les élections législatives au Maroc en remportant 102 sièges, selon les résultats complets communiqués jeudi soir par le ministère de l’Intérieur.

La deuxième place est revenue au Parti authenticité et modernité (PAM) avec 86 sièges, suivi par le parti de l’Istiqlal (PI) avec 81 sièges, l’Union socialiste des forces populaires (USFP) avec 35 sièges, le Mouvement populaire (MP- 29 sièges), le Parti du progrès et du socialisme (PPS) avec 21 sièges, l’Union constitutionnelle (UC) avec 18 sièges, et le Parti de la justice et du développement (PJD) avec 13 sièges.

Le Mouvement démocratique et social (MDS) remporte 5 sièges, le Front des forces démocratiques (FFD) 3 sièges, l’Alliance de la fédération de gauche 1 siège et le Parti socialiste unifié (PSU) 1 siège.

Ces élections ont enregistré un taux de participation de 50,35% au niveau national contre 42 % en 2016.

Le scrutin a vu la participation de 8.789 676 électeurs hommes et femmes, soit une hausse de plus de 2 millions d’électeurs par rapport aux élections législatives de 2016, ce qui traduit l’importance que le citoyen marocain attache à cette échéance électorale et aux différentes institutions élues.

Selon le ministre de l’Intérieur, Abdelouahed Laftit, le déroulement de l’opération de vote a eu lieu en général dans des circonstances « normales » dans l’ensemble des régions du Royaume, à l’exception de quelques cas « isolés » qui n’ont pas affecté le déroulement du vote.

Ces élections ont eu lieu dans le plein respect du secret du scrutin et de la crédibilité du processus de dépouillement des voix en présence des représentants des listes de candidature, a-t-il affirmé.

PJD : Démission de tous les membres du bureau politique du parti

Suite à la déroute spectaculaire du Parti Justice et Développement (PJD) , le Secrétaire général du parti Saad Eddine El Othmani, ainsi que les membres du secrétariat général de cette formation politique ont présenté, jeudi, leur démission collective. Cette décision a été prise suite à une réunion extraordinaire du secrétariat général consacrée à l’examen des résultats du scrutin de mercredi.Dans un communiqué, le secrétariat qui affirme assumer l’entière responsabilité politique de sa gestion de cette étape, a également décidé de poursuivre la gestion des affaires du parti conformément aux dispositions de l’article 102 de son règlement intérieur.

Le secrétariat du parti a aussi décidé de convoquer une session extraordinaire du Conseil National du PJD, samedi 18 septembre, afin de procéder à une évaluation globale des échéances électorales et la prise des décisions qu’il juge opportunes.

Les premiers résultats du scrutin du 8 septembre chamboulent de fond en comble la carte politique du Maroc. Et c’est surtout un véritable crash pour le PJD, à la tête du gouvernement depuis 10 ans, qui passe de 125 sièges à seulement 13 sièges. Il faut dire que les observateurs de la scène politique marocaine s’attendaient à une perte de terrain du PJD avec l’adoption du quotient électoral, mais pas à une telle chute.

Le parti de la lampe a ainsi cédé sa place au Rassemblement national des indépendants (RNI). Avec les 102 sièges obtenus, le RNI domine désormais le paysage politique, affichant ainsi une montée en puissance en faisant plus que tripler son score de 2016 (37 sièges seulement).

Maroc : Le libéral Akhannouch à la tête du prochain gouvernement?

Selon la constitution marocaine de 2011, le chef du gouvernement doit être issu des rangs du parti arrivé en tête des législatives, ce qui place le ministre sortant de l’agriculture en bonne position.Au Maroc, le réveil a sans doute été douloureux, ce jeudi 9 septembre, pour Saâd-Eddine El Othmani et ses partisans. Le premier ministre sortant et son Parti pour la justice et le développement (PJD), au pouvoir depuis onze ans, sont les grands perdants des élections générales organisées la veille dans le royaume. Perdant son siège de député à Rabat, la capitale, le chef de file des islamistes modéré voit son parti subir une grosse défaite, passant de 125 députés sur 395 à seulement 12. Autant dire, une claque. 

En raison de signes manifestes d’usure du pouvoir, de de résultats peu reluisants sur le plan du pouvoir d’achat et de l’emploi, mais aussi du nouveau système de répartition des sièges (basé sur le nombre total des électeurs inscrits dans la circonscription, et non pas sur celui des suffrages exprimés), il n’y avait pas grand monde qui misait sur une répétition des jolis scores auxquels la branche marocaine du courant des Frères Musulmans a habitué les Marocains depuis une dizaine d’année. Mais personne ne prévoyait non plus une si violente dégringolade d’un PJD dont le bilan général des dernières années au pouvoir n’est pas exempt de bonne choses, comme l’exemplaire gestion de l’épidémie de Covid19 par l’équipe du Premier ministre sortant Saâd-Eddine El Othmani.  

Selon les résultats provisoires publiés dans la nuit de mercredi à jeudi par le ministère de l’Intérieur, la défaite des islamistes modérés profite surtout à au Rassemblement national des indépendants (RNI), un parti libéral et son leader Aziz Akhannouch, ministre de l’agriculture sortant qui depuis longtemps nourrit le rêve de prendre la tête du gouvernement. Pas loin de doubler ses 60 sièges de la législature sortante, le RNI obtient 102 sièges, selon les résultats provisoires. Se revendiquant également du courant libéral, le Parti authenticité et modernité (PAM) et farouche adversaire des islamistes arrivé, selon les mêmes résultats, en deuxième position avec 87 sièges. Il est suivi du Parti de l’Istiqlal Parti de l’indépendance, en français), la plus ancienne formation politique du pays, qui obtient 81 sièges). Arrivent ensuite  les sociaux démocrates de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) qui gagnent 34 sièges, laissant une dizaine d’autres partis se partager ce qui reste des 395 que compte la Chambre des représentants dont l’élection des futures membres coïncidait, cette fois, avec celle des conseils régionaux et communaux. 

La constitution adoptée en 2011, et qui avait à l’époque épargné au Maroc les effets des fameux « Printemps Arabes » qui ont déstabilisé ou emporté nombre de régimes d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, prévoit que le Roi désigne le chef du gouvernement parmi les rangs du parti arrivé en tête des législatives. Ce qui, selon toute vraisemblance, place le patron du RNI dans la position du futur numéro un du gouvernement marocain. 

Cet homme réputé être une des plus grosses fortunes du Royaume chérifien est à la tête du Ministère de l’Agriculture, depuis quatorze ans. C’est-à-dire bien avant l’arrivée initiale au gouvernement d’un Premier ministre issu des rangs du PJD, victorieux des deux dernières  législatives de 2011 et 2016. 

Père du fameux plan « Maroc vert », Akhannouch est à l’origine des résultats très performants de l’agriculture marocaine ces dernières années, avec une hausse régulière de la production et des exportations du pays. 

Si après la confirmation définitive des résultats de ces élections où le taux de participation a largement dépassé celui de 2016 avec plus de  50% contre seulement 43%, le chef du RNI est désigné par le roi Mohamed VI à la tête du gouvernement, le richissime homme d’affaires sait à quoi il devra s’attendre. Sa mission principale sera de sortir le pays de la crise sanitaire et des difficultés économiques résultants de l’épidémie du nouveau coronavirus et de mettre en œuvre les réformes structurelles suggérée par un rapport récent qui vise à faire du royaume africain« un pays émergent à l’horizon 2030 ». Une lourde tâche. 

Maroc/Elections : « Nous avons une énorme responsabilité et un travail dur à accomplir » (président du RNI)

Le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, dont le parti a remporté les élections législatives, selon les résultats provisoires, a affirmé que la victoire du RNI est « le fruit d’un travail acharné du parti, lancé depuis 5 ans ».« Nous avons écouté les citoyens et nous avons travaillé ensemble pour préparer un programme électoral à la hauteur des défis de notre pays. Ce travail a été perçu par les Marocains qui ont voté en masse pour le RNI et qui veulent des changements », s’est-il félicité lors de sa première conférence après la grande victoire enregistrée (97 sièges selon un résultat provisoire), dans le cadre des élections législatives du 8 septembre 2021.

« Il faut maintenant se retrousser les manches, nous avons une énorme responsabilité et un travail dur à accomplir », a-t-il dit. 

Selon lui, le RNI est prêt à « travailler avec les partis qui partagent les mêmes principes et la même vision de notre programme », assurant que sa formation politique va « tenir nos promesses de campagne. Nous allons tout faire pour améliorer le niveau de vie des Marocains ».

« Nous ne sommes pas venus nous confronter à aucun parti, mais plutôt pour répondre à la volonté des membres du parti de construire un parti qui interagit avec les attentes des citoyens. L’enjeu maintenant est de former une majorité forte qui va marquer une rupture avec le passé », a-t-il conclu.

Le parti du Rassemblement des Indépendants (RNI) est arrivé en tête des élections législatives au Maroc avec 97 sièges devant le Parti Authenticité et Modernité (PAM) avec 82 sièges et le Parti Istiqlal (PI) avec 78 sièges, après le dépouillement de 96% des suffrages, a annoncé jeudi, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.

Selon ces résultats provisoires, l’Union socialistes des forces populaires (USFP) obtient 35 sièges, suivie du Mouvement populaire (MP) avec 26 sièges, le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) avec 20 sièges et l’Union Constitutionnelle (20 sièges).

Le grand perdant de ces élections n’est autres que le parti Justice et Développement (PJD), qui a dirigé le gouvernement depuis 2012, soit deux mandats successifs. Le PJD a essuyé une cuisante défaite en n’obtenant que 12 sièges, a précisé le ministre, soulignant que ces élections ont enregistré un taux de participation de 50,35% au niveau national contre 42 % en 2016.

Ainsi, le scrutin du 8 septembre a vu la participation de 8.789 676 électeurs hommes et femmes, soit une hausse de plus de 2 millions d’électeurs par rapport aux élections législatives de 2016, ce qui traduit importance que le citoyen marocain attache à cette échéance électorale et aux différentes institutions élues.

Selon le ministre de l’Intérieur, le déroulement de l’opération de vote a eu lieu en général dans des circonstances « normales » dans l’ensemble des régions du Royaume, à l’exception de quelques cas « isolés » qui n’ont pas affecté le déroulement du processus. Ces élections ont eu lieu dans le plein respect du secret du scrutin et de la crédibilité du processus de dépouillement de vote en présence des représentants des listes de candidature, a-t-il affirmé.

Maroc/Elections : Le RNI en tête des législatives, le PJD essuie une cuisante défaite (résultats provisoires)

Le parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI) arrive en tête des élections législatives au Maroc avec 97 sièges devant le Parti Authenticité et Modernité (PAM) avec 82 sièges et le Parti Istiqlal (PI) avec 78 sièges, après le dépouillement de 96% des suffrages, a annoncé, ce jeudi, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.Selon ces résultats provisoires, l’Union socialistes des forces populaires (USFP) obtient 35 sièges, suivie du Mouvement populaire (MP) avec 26 sièges, le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) avec 20 sièges et l’Union Constitutionnelle (20 sièges).

Le grand perdant de ces élections n’est autres que le parti Justice et Développement (PJD), qui a dirigé le gouvernement depuis 2012, soit deux mandats successifs. Le PJD a essuyé une cuisante défaite en n’obtenant que 12 sièges, a précisé le ministre, soulignant que ces élections ont enregistré un taux de participation de 50,35% au niveau national contre 42 % en 2016.

Ainsi, le scrutin du 8 septembre a vu la participation de 8.789 676 électeurs hommes et femmes, soit une hausse de plus de 2 millions d’électeurs par rapport aux élections législatives de 2016, ce qui traduit importance que le citoyen marocain attache à cette échéance électorale et aux différentes institutions élues.

Selon le ministre, le déroulement de l’opération de vote a eu lieu en général dans des circonstances « normales » dans l’ensemble des régions du Royaume, à l’exception de quelques cas « isolés » qui n’ont pas affecté le déroulement du processus. Ces élections ont eu lieu dans le plein respect du secret du scrutin et de la crédibilité du processus de dépouillement de vote en présence des représentants des listes de candidature, a-t-il affirmé.

Pour rappel, ces élections, les troisièmes du genre depuis l’adoption de la Constitution de 2011, se sont passées dans des circonstances exceptionnelles marquées par la pandémie du Covid-19 qui a impacté le déroulement de la campagne électorale. Ainsi, les partis politiques ont été contraints de remplacer les meetings par le recours aux nouvelles technologies, via les réseaux sociaux, pour présenter leurs programmes électoraux.

Ce scrutin s’est déroulé aussi après la réforme du code électoral qui a changé la formule du quotient, supprimé le seuil électoral et élargi les cas d’incompatibilité dans le cumul des mandats.

Maroc/Elections: Le taux de participation passe à 36% à 17H (ministère de l’Intérieur)

Le taux de participation au triple scrutin législatif, régional et communal, qui se déroule ce mercredi au Maroc a atteint 36% à 17 heures au niveau national, a annoncé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.A midi, ce taux ne dépassait pas 12%. La même source indique que les données reçues des différentes préfectures, provinces et préfectures d’arrondissements du pays montrent que l’opération de vote se poursuit et se déroule dans des conditions « normales ».

Les bureaux de vote pour les élections générales au Maroc ont ouvert ce mercredi à 08H00 locales (07H00 GMT) et fermeront à 19H00 (18H00 GMT).

Les 17,5 millions d’électeurs devront élire les 395 députés de la Chambre des représentants (chambre basse) et plus de 31.000 élus communaux et régionaux. Le prochain chef du gouvernement est issu du parti arrivé en tête du scrutin législatif.

Ces élections, les troisièmes du genre depuis l’adoption de la Constitution de 2011, se passent dans des circonstances exceptionnelles marquées par la pandémie du Covid-19 qui a impacté le déroulement de la campagne électorale. Ainsi, les partis politiques ont été contraints de remplacer les meetings par le recours aux nouvelles technologies, via les réseaux sociaux, pour présenter leurs programmes électoraux.

Ce scrutin se déroule aussi après la réforme du code électoral qui a changé la formule du quotient, supprimé le seuil électoral et élargi les cas d’incompatibilité dans le cumul des mandats.

Selon les statistiques officielles, le nombre de candidatures a atteint 1.704 pour les élections à la Chambre des représentants (chambre basse), 1.123 pour les Conseils des régions, tandis que 157.569 candidatures ont été présentées pour les élections communales.

Maroc/Elections : Le taux de participation est de 12% à midi (ministère)

Le taux de participation ce mercredi à midi aux élections générales au Maroc est de 12%, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur.Ce taux reste toutefois élevé par rapport à celui communiqué par ce même département en 2016, à l’occasion des législatives. En effet, le taux s’était limité à 10%. Toutefois, la base n’est pas la même. Pour ce scrutin du 8 septembre, plus de 17,5 millions se sont inscrits sur les listes électorales contre 15,7 millions en 2016.

Les bureaux de vote pour les élections générales au Maroc ont ouvert ce mercredi à 08H00 locales (07H00 GMT) et fermeront à 19H00 (18H00 GMT).

Les électeurs devront élire les 395 députés de la Chambre des représentants (chambre basse) et plus de 31.000 élus communaux et régionaux. Le prochain chef du gouvernement est issu du parti arrivé en tête du scrutin législatif.

Ces élections, les troisièmes du genre depuis l’adoption de la Constitution de 2011, se passent dans des circonstances exceptionnelles marquées par la pandémie du Covid-19 qui a impacté le déroulement de la campagne électorale. Ainsi, les partis politiques ont été contraints de remplacer les meetings par le recours aux nouvelles technologies, via les réseaux sociaux, pour présenter leurs programmes électoraux.

Ce scrutin se déroule aussi après la réforme du code électoral qui a changé la formule du quotient, supprimé le seuil électoral et élargi les cas d’incompatibilité dans le cumul des mandats.

Selon les statistiques officielles, le nombre de candidatures a atteint 1.704 pour les élections à la Chambre des représentants (chambre basse), 1.123 pour les Conseils des régions, tandis que 157.569 candidatures ont été présentées pour les élections communales.

Maroc : Ouverture des bureaux de vote pour les élections générales

Les bureaux de vote pour les élections générales au Maroc ont ouvert ce mercredi à 08H00 locales (07H00 GMT) et fermeront à 19H00 (18H00 GMT).Ainsi, plus de 17,5 millions d’électeurs marocains se rendent aux urnes pour élire les 395 députés de la Chambre des représentants (chambre basse) et plus de 31.000 élus communaux et régionaux. Le prochain chef du gouvernement est issu du parti arrivé en tête du scrutin législatif. Il est nommé par le roi Mohammed VI et chargé de former son exécutif pour un mandat de cinq ans.

Ces élections, les troisièmes du genre depuis l’adoption de la Constitution de 2011, se passent dans des circonstances exceptionnelles marquées par la pandémie du Covid-19 qui a impacté le déroulement de la campagne électorale. Conséquence:  les partis politiques ont été contraints de remplacer les meetings par le recours aux nouvelles technologies, notamment les réseaux sociaux, pour présenter leurs programmes électoraux.

Ce scrutin se déroule aussi après la réforme du code électoral qui a changé la formule du quotient, supprimé le seuil électoral et élargi les cas d’incompatibilité dans le cumul des mandats.

Selon les statistiques officielles, le nombre de candidatures a atteint 1.704 pour les élections à la Chambre des représentants (chambre basse), 1.123 pour les Conseils des régions, tandis que 157.569 candidatures ont été présentées pour les élections communales.

Les élections générales et la crise sanitaire au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la participation des jeunes aux élections du 8 septembre et la gestion de la crise sanitaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, écrit que quoique ces primo-votants (environ 3 millions) ne représentent que 15% de l’ensemble des inscrits sur les listes électorales, « leur comportement devra être suivi de près, car il indiquera une tendance ».

La publication estime qu’une « forte participation » parmi ces 3 millions de primo-votants ouvrirait une « voie d’espoir » pour le futur, alors qu’en cas contraire, ce serait « un constat d’échec partiel pour la classe politique ».

Selon lui, s’il y avait abstention des jeunes, ça serait à cause d’une décrédibilisation de l’action politique par certains « politiciens populistes », qui déversent des « médiocrités » sur la scène publique, et surtout dans les réseaux sociaux, très fréquentés par les jeunes.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que plus de 17,5 millions de Marocains se rendent aujourd’hui mercredi aux bureaux de vote pour exprimer leur choix aux élections législatives, régionales et communales, qui se déroulent toutes en une seule journée, la première du genre dans l’histoire du Royaume.

Le scrutin se caractérise par la participation d’une nouvelle génération d’électeurs, qui constituent environ 11,9%, soit 3 millions de jeunes qui vont voter pour la première fois.

La population en âge de voter s’élève à près de 25,226 millions de Marocains contre 23,211 millions en 2016, ce qui représente 69,5% de la population totale du Maroc, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP), cité par le journal.

Abordant la gestion de la crise pandémique, +Al Bayane+ indique que le bilan de la lutte contre l’épidémie du coronavirus a atteint aujourd’hui, selon les dernières révélations des autorités sanitaires, près de 20 millions vaccinés à la première injection et un peu plus de 16 millions pour la seconde, soit plus de 45% de personnes ciblées de la Nation. Une « haute prouesse » qui met notre pays dans la cour des grands, par la « détermination farouche » d’en finir au bonheur des populations, partout sur le territoire national, soutient le quotidien, notant qu’à des cadences soutenues, l’ouvrage va bon train pour « transcender la crise virale dans les conditions optimales ».

Selon lui, plusieurs mesures sont adoptées dont la dernière en date n’est autre que la révision en baisse des tests PCR de dépistage dans les laboratoires privés, passant de 700 à 400 DH.

Élections générales au Maroc: Qui prendra le relais du PJD?

Par Hicham Alaoui — Au terme d’un scrutin multiple organisé ce mercredi, les Marocains se préparent, entre autres, à choisir le ou les partis qui formeront le prochain gouvernement.Plus de 17,5 millions d’électeurs marocains vont se rendre, mercredi 8 septembre, aux urnes pour faire leur choix parmi les candidats qui se présentent au triple scrutin législatif, régional et communal après une campagne électorale qualifiée de « terne ».

Alors que le Parti de la justice et du développement (PJD), au pouvoir depuis 2012, continue de croire en ses chances de rééditer sa performance des deux dernières législatives de 2011 et 2016 et d’arracher la première place, trois autres partis se tiennent en embuscade et trouvent dans les élections de ce mercredi 8 septembre 2021 une véritable opportunité pour prendre les rênes du gouvernement, notamment.

Ces élections, les troisièmes du genre depuis l’adoption de la Constitution de 2011, se passent dans des circonstances exceptionnelles marquées par la pandémie du Covid-19 qui a impacté le déroulement de la campagne électorale. Ainsi, les partis politiques ont été contraints de remplacer les meetings publics par le recours aux nouvelles technologies en utilisant les réseaux sociaux, pour présenter leurs programmes électoraux.

Ce scrutin se déroule aussi après la réforme du code électoral qui a changé la formule du quotient, supprimé le seuil électoral et élargi les cas d’incompatibilité dans le cumul des mandats.

Avec ce nouveau mode de calcul du quotient électoral, de grandes formations politiques en lice pourraient en ressortir affaiblies. Le premier perdant pourrait être le PJD, qui tient les rênes de l’actuel gouvernement. Car même en remportant 100.000 voix dans une circonscription donnée, le PJD ne gagnera qu’un siège tout comme un autre parti qui n’aurait réussi à n’en obtenir que 10.000. Aucune formation politique ne réussira donc à obtenir plus d’un siège sauf si la participation est très élevée.

Selon les statistiques officielles, le nombre de candidatures a atteint 1.704 pour les élections à la Chambre des représentants (chambre basse), 1.123 pour les Conseils des régions, tandis que 157.569 candidatures ont été présentées pour les élections communales.

Cette campagne est également différente des précédentes du fait que pour la première fois au Maroc, les électeurs passeront aux urnes pour élire à la fois les députés qui composeront la Chambre des représentants, les élus communaux et ceux des conseils régionaux.

Quatre grands favoris

Soutenu par ses membres et ses nombreux sympathisants, le PJD pourrait ainsi se retrouver au coude-à-coude avec trois autres formations : le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti authenticité et modernité (PAM) et le Parti de l’Istiqlal (PI), seule formation politique ayant couvert par ses candidats l’ensemble du territoire national.

Le RNI, parti centriste dirigé par l’homme d’affaires Aziz Akhannouch, ministre depuis 2007, semble être un prétendant sérieux pour reprendre le flambeau au PJD.

Le PAM, qui n’a pas réussi à rivaliser avec le PJD lors des élections de 2016, a restructuré ses instances et élit un nouveau chef de parti en la personne de Abdellatif Ouahbi. Ce dernier a accusé un de ses rivaux d’utiliser l’argent pour drainer plus d’électeurs.

Quels que soient les résultats du scrutin, les partis politiques, devant composer le prochain exécutif, sont appelés à adopter une charte répondant aux grandes orientations du “nouveau modèle de développement” qui augure de nouvelles réformes et de projets visant en particulier la lutte contre le chômage, les disparités sociales et la mise en place d’un système de santé et d’enseignement répondant mieux aux attentes des citoyens. En plus de la mise en œuvre de programmes pour initier la relance de l’économie nationale, durement impactée par la crise sanitaire.

Santé et économie meublent les colonnes de la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la campagne de vaccination anti-covid, le nouveau financement de la banque mondiale au Maroc et les défis de l’industrie pharmaceutique.+Al Ahdath Al Maghribia+ croit savoir que les autorités sanitaires envisagent d’administrer, à partir de la première semaine d’octobre prochain, une dose de rappel du vaccin anti-covid-19 aux personnels de la santé, aux personnes atteintes de maladies chroniques et aux personnes âgées. Fin septembre, le Maroc aura vacciné 55% de la population.

Le comité scientifique a recommandé de n’administrer cette dose aux groupes concernés que quatre semaines au moins après la deuxième dose, fait savoir le quotidien.

+Le Matin+ rapporte que le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale doit approuver ce mardi 7 septembre un nouveau financement en faveur du Maroc. Il s’agit d’un prêt de 300 millions de dollars au profit du ministère des Finances destiné à financer un nouveau programme « Performance du secteur public marocain Ennajaâ».

Ce Prêt-Programme axé sur les résultats (PPR) vise à accélérer la réforme administrative, améliorer la performance et la transparence des opérations gouvernementales de base. Selon une source officielle, citée par le journal, l’atteinte de cet objectif s’appuiera sur les résultats des programmes antérieurement mis en œuvre, dont principalement le Plan national de réforme administrative (PNRA, 2018-2021), le Plan national de dématérialisation des marchés publics, le Plan d’action stratégique 2017-2021 de la Direction générale des impôts et la Note d’orientation générale pour le développement du digital 2025.

+L’Economiste+ indique que la norme relative au tabac sera bel et bien appliquée. Les cigarettes vendues au Maroc devront donc être conformes aux standards internationaux. Le changement qui s’annonce dans le domaine de la fabrication des cigarettes n’est pas anodin. De lourdes implications sont attendues par les distributeurs.

En effet, les fumeurs habitués à consommer des cigarettes avec une haute teneur en goudron et nicotine remarqueront aisément une différence. Mais la chose que redoutent les distributeurs, c’est l’effet d’éviction qui pousserait les fumeurs à changer leur marque de cigarettes préférée, relève le quotidien.

+L’Opinion+ fait observer que l’industrie pharmaceutique nationale a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 15 milliards de DH (1 euro = 10,2 DH), ce qui représente 1,5% du PIB et 5,2% du tissu industriel.

Selon la publication, le Maroc accuse toujours un grand retard en matière d’industrie pharmaceutique, sachant qu’il faisait figure de précurseur régional. Tout le défi pour l’industrie pharmaceutique reste d’atteindre un niveau de production à même d’assurer l’autonomie du Royaume en termes de médicaments et produits médicaux de base, tout en injectant de la valeur ajoutée dans cette production, notamment en termes de brevets scientifiques.

Maroc/Elections: plus de 25 millions personnes en âge de voter (HCP)

La population en âge de voter s’élève à près de 25,226 millions de Marocains contre 23,211 millions en 2016, ce qui représente 69,5% de la population totale du Maroc, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP), une structure nationale chargée de la statistique.Les femmes représentent un peu plus de la moitié avec un total de 12,801 millions (50,7%), précise le HCP dans une note publiée à l’occasion des triples élections législatives, régionales et communales prévues le 8 septembre 2021.

Ces électeurs potentiels seraient en majorité des citadins avec un effectif de 16,683 millions représentant 66,1% de l’ensemble de l’électorat de 2021, fait savoir la même source.

Selon les listes électorales arrêtées au 31 juillet 2021, un total de 17,509 millions de personnes est inscrit, soit un taux d’inscription de 69,4%, indique le HCP, précisant que ce taux est plus élevé en milieu rural (8,054 millions inscrits ; 94,3%), qu’en milieu urbain (9,455 millions d’inscrits, 56,7%).

Dans les détails, les hommes inscrits sont au nombre de 9,455 millions (76,1%) tandis que le nombre des femmes est de 8,054 millions inscrites (62,9%).

Maroc : La rentrée scolaire et universitaire reportée pour le 1er octobre prochain

Le ministère marocain de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, lundi le report de la rentrée scolaire et universitaire au 1er octobre prochain.Ce report concerne tous « les établissements scolaires et universitaires, les centres de formation professionnelle, les établissements d’enseignement originel ainsi que les écoles des missions étrangères, ce qui permettra, selon un communiqué du ministère, d’avoir des conditions favorables à l’adoption du modèle présentiel pour tous les élèves et les étudiants ».

Le ministère explique avoir pris cette décision compte tenu de l’amélioration de la situation épidémiologique dans le pays et la nécessité de préserver les acquis réalisés face à l’épidémie du Covid 19 »et de renforcer la tendance baissière des cas enregistrés.

Ce report a également pour objectif d’assurer les conditions nécessaires pour une rentrée scolaire et universitaire réussie qui prend en compte la sécurité de tous les élèves dans le respect des conditions et normes des mesures de prévention sanitaire établies par les autorités compétentes afin d’éviter une recrudescence des cas de contamination, notamment au sein des établissements d’enseignement et de formation, souligne le communiqué.

Eliminatoires Mondial Qatar-2022/zone Afrique : Le match Guinée-Maroc reporté (FIFA/CAF)

La Confédération africaine de football (CAF) et la FIFA ont décidé, dimanche, de reporter la rencontre devant opposer, lundi, à Conakry, la Guinée au Maroc pour le compte de la 2e journée du groupe I des qualifications africaines au Mondial Qatar-2022, en raison de la situation politique et sécuritaire qui prévaut dans le pays, secoué par un coup d’Etat.« La situation politique et sécuritaire actuelle en Guinée est très volatile et est étroitement surveillée par la FIFA et la CAF », lit-on dans un communiqué publié sur le site officiel de la CAF.

« Afin d’assurer la sécurité et la sûreté des joueurs et de protéger tous les officiels du match entre la Guinée et le Maroc, prévu le lundi 6 septembre à Conakry, la FIFA et la CAF ont décidé de reporter ce match », fait savoir la même source.

Les deux instances footballistiques précisent que les informations concernant la reprogrammation seront communiquées ultérieurement.

Des tirs nourris d’armes automatiques retentissaient dimanche matin dans le centre de Conakry, capitale de la Guinée, et de nombreux soldats étaient visibles dans les rues.

Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, quatre éléments lourdement armés du Groupement des Forces Spéciales (GFS) se tiennent devant le président guinéen, Alpha Condé dans un salon du palais présidentiel. Cette unité d’élite de l’armée guinéenne est dirigée par le colonel Mamady Doumbouya, un ancien légionnaire de l’armée française.

Le ministère guinéen de la Défense nationale a, dans un communiqué, déclaré que « la Garde présidentielle, appuyée par les forces de défense et de sécurité, loyalistes et républicaines, ont contenu la menace et repoussé le groupe d’assaillants ».

Mais, la réalité semble tout autre. Un membre du GFS, dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, s’assoit sur un canapé à côté d’Alpha Condé (83 ans) pour lui demander s’il a été brutalisé dans cette opération. Le président déchu, qui porte un jeans et une chemise à moitié déboutonnée, a l’air perdu. Tout est allé si vite qu’il ne semble pas comprendre la situation. Alpha Condé se mure alors dans le silence.

Dans une déclaration filmée, il a annoncé la dissolution de la Constitution en vigueur, des institutions, du gouvernement et la fermeture des frontières terrestres et aériennes.

Le colonel Mamady Doumbouya a appelé « ses frères d’arme à l’unité afin de répondre aux aspirations légitimes du peuple de Guinée ».  Le nouvel homme fort de Conakry a également invité les Forces de défense et de sécurité à « rester dans les casernes pour continuer leurs activités régaliennes », non sans promettre de ne pas « reprendre les erreurs du passé ».

Une délégation de la Ligue arabe va observer les élections au Maroc

Par Mohamed Fayed — Une délégation de la Ligue des États arabes participera à l’observation des élections communales, régionales et législatives qui se tiendront le 8 septembre au Maroc.
Le Secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a été chargé de former une délégation dirigée par le diplomate tunisien Mohamed Salah Ben Aissa, secrétaire général adjoint et chef du centre de la Ligue à Tunis, pour observer les élections générales prévues le 8 septembre 2021 au Maroc, a indiqué l’organisation dimanche dans un communiqué.

Arrivée samedi au Maroc, la délégation rencontrera au cours de sa mission les différentes parties concernées par la préparation et l’organisation de ces élections, selon la même source.

Les objectifs de la délégation consistent à « évaluer les différents aspects du processus électoral avec objectivité et impartialité, y compris les campagnes électorales des candidats, le vote, le dépouillement et le décompte des suffrages, ainsi que de s’assurer de leur conformité aux lois et aux réglementations suivies dans le pays ainsi qu’aux normes internationales », poursuit le document.

La mission publiera sa déclaration préliminaire à la fin du processus d’observation, ainsi que son rapport final, qui sera soumis au Secrétaire général de la Ligue des États arabes, avec les observations détaillées sur la mission et ses recommandations, ajoute-t-on.

Cette initiative s’inscrit « dans le sillage de l’importance accordée par la Ligue arabe au suivi des échéances électorales dans ses États membres, et de son souci de soutenir et de renforcer le processus démocratique, de consolider la bonne gouvernance et d’assurer le bon déroulement des processus électoraux en son sein », conclut le communiqué.

Les prochaines élections au menu des hebdomadaires marocains

Les enjeux des prochaines élections, prévues le 8 septembre, sont le sujet principal traité par la presse hebdomadaire marocaine parue ce samedi.+Challenge+ écrit que le Roi Mohammed VI a dans son discours du 20 août, insisté sur la participation aux élections pour que les instances représentatives prennent toute leur part dans cet objectif d’affirmation et de résistance face aux contingences extérieures.

Les élections du 8 septembre sont un moment clé de cette rentrée car on en attend des majorités homogènes, des programmes clairs, mais surtout une participation massive, explique la publication, relevant que le Maroc affrontera les dangers extérieurs non pas dans un esprit guerrier, mais dans un esprit de dialogue respectueux.

« Pour cela, il faut que toutes les composantes soient au niveau de ce défi. L’engagement doit être le maître mot », fait-il observer.

+La Vie éco+ souligne que les partis politiques s’activent comme ils peuvent sur le terrain malgré une conjoncture sanitaire contraignante qui pèse sur la campagne électorale, ajoutant que même avec un dispositif réduit sur le terrain, les moyens digitaux et numériques ont permis de compenser largement cet handicap.

En se rabattant sur les réseaux sociaux, les partis politiques qui ont su comment les activer et les exploiter ont pu mobiliser et toucher des franges de la population plus larges et plus importantes en nombre que ce que leur permettent des meetings sur le terrain, constate le journal, soutenant que le digital et les réseaux sociaux ne constituent pas la solution à eux seuls, parce qu’ils ne sont qu’un canal, un support pour lequel il faut évidemment du bon contenu.

« L’acte de se déplacer le jour du vote est le seul et unique moyen pour le citoyen de faire valoir son droit à demander une reddition des comptes à ceux qui seront demain élus, que ce soit au niveau local, régional ou national », conclut-il.

Au registre sanitaire, +L’Opinion+ croit savoir que la première dose du vaccin chinois Sinopharm, fabriquée au Maroc par la société Sothema, verra le jour en décembre 2021, selon des sources proches du dossier.

«Tout est prêt pour assurer la production du vaccin Sinopharm, qui va non-seulement booster la résilience sanitaire du Maroc, mais va également renforcer les campagnes de vaccination en Afrique, dont plusieurs pays dépendent en majeure partie des envois du programme Covax», indique le quotidien, citant les mêmes sources.

Rappelons que le projet mis en branle vise à démarrer à court terme avec une capacité de production mensuelle de 5 millions de doses de vaccin anti Covid-19, avant de passer à la vitesse supérieure à moyen terme.

L’APCE va observer les élections législatives au Maroc

Une délégation de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), composée de 11 membres et conduite par Alberto Ribolla (Italie), se rendra au Maroc du 6 au 9 septembre pour y observer le déroulement des élections législatives, prévues le 8 septembre courant.La mission de l’APCE aura des rencontres notamment avec le président de la délégation APCE du Parlement marocain, le directeur du département en charge des questions électorales au ministère de l’Intérieur, des représentants du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et de la Haute Autorité pour la communication audiovisuelle (HACA), ainsi que des représentants de la communauté internationale, de la société civile et des médias, indique un communiqué du Conseil de l’Europe.

Un membre de la Commission de Venise – le groupe d’experts juridiques indépendants du Conseil de l’Europe – fournira un conseil juridique lors de cette visite, précise la même source.

Une délégation du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe observera en parallèle les élections régionales et communales le même jour, ajoute le communiqué.

Depuis 2011, le Parlement marocain bénéficie du statut de partenaire pour la démocratie auprès de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), ce qui lui permet une participation active aux activités de l’Assemblée.

Le Maroc et la Hongrie renforcent leur coopération en matière d’industrie nucléaire

Le Maroc et la Hongrie ont convenu de renforcer leur coopération en matière d’éducation et de formation sur les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.Ainsi, un mémorandum d’entente a été signé, vendredi à Rabat, entre le ministère marocain de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement et le ministère hongrois de l’Innovation et de la Technologie.

Il vise l’établissement d’une coopération à long terme entre les deux parties qui s’engagent à travailler en étroite collaboration pour mettre en place de programmes en matière de formation et d’éducation, notamment dans les domaines du développement de la recherche fondamentale et appliquée, des sciences et technologies nucléaires et de la réglementation sur les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.

Les deux parties s’engagent, en vertu de cet accord, à développer la capacité industrielle locale, à travers la coopération commerciale entre les fournisseurs des deux pays de biens et services et l’élaboration de programmes d’échanges d’étudiants, professeurs et doctorants entre les universités marocaines et hongroises avec la participation d’instituts de recherche.

Santé, économie et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment les vaccins anti-covid, la hausse du prix du pain à base de blé dur, la réforme su régime de retraite et les transferts des Marocains résidant à l’étranger.+Le Matin+ écrit qu’alors que la campagne de vaccination contre la Covid-19 bat son plein, un certain nombre de citoyens continuent d’exprimer quelques réserves vis-à-vis de cet acte médical qui, craignent-ils, pourrait produire sur l’organisme des effets à long terme. « Et si on s’apercevait dans quelques années que ce vaccin nuit à l’organisme ? » s’inquiètent-ils.

En réponse, les experts assurent qu’il est scientifiquement impossible de voir surgir des complications provoquées par ces vaccins des mois après leur inoculation, et encore moins après des années. « L’écrasante majorité des effets indésirables apparaissent au plus tard 4 à 6 semaines après l’administration des vaccins», confirme Dr Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, dans une déclaration au journal.

+L’Economiste+ indique que les consommateurs ont constaté depuis quelque jours que le prix du pain à base de blé dur a augmenté dans les boulangeries. La fourchette des prix varie en fonction du poids de la ration de pain: 1,50 DH à 2,50 DH.

En revanche, les prix du pain basique, fait avec du blé tendre, n’ont pas changé puisque l’Etat prend en charge le différentiel en cas de hausse. Lahoucine Azaz, président de la Fédération nationale de la boulangerie et de la pâtisserie du Maroc, explique cette augmentation par « la hausse du cours international de la farine de blé dur en raison de la sécheresse au Canada et de la germination du blé en Europe ».

+Aujourd’hui le Maroc+ fait observer que la réforme systémique tarde toujours, le gouvernement a préféré agir au cas par cas. Ainsi, une première réforme paramétrique a concerné dans un premier temps uniquement la Caisse marocaine de retraite (CMR).

Il y a quelques semaines un projet de loi visant à harmoniser l’âge de départ à la retraite au sein de la CMR avec celui du Régime Collectif d’Allocation de Retraite (RCAR), à savoir 63 ans, a été largement diffusé et les dispositions dévoilées à l’opinion publique. Tout comme la CMR, la réforme du RCAR devait être progressive. L’augmentation de l’âge de départ allait s’étaler en principe sur 3 ans.

+Al Bayane+ fait savoir que les transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l’étranger (MRE) se sont élevés à plus de 54 milliards de dirhams (1 euro = 10,2 DH) au titre des sept premiers mois de 2021, contre 37,1 milliards DH durant la même période de 2020, indique l’Office des Changes.

Ces transferts ressortent ainsi en augmentation de 45,6%, précise l’Office qui vient de publier ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs de juillet. Ces indicateurs font également état d’un repli de l’excédent de la balance des échanges de services de 18,3% à 30,13 milliards DH. Cette situation fait suite à une baisse des exportations conjuguée à une hausse des importations, explique la même source, citée pat le quotidien.

Eliminatoires Mondial-2022 : Le Maroc bat le Soudan (2-0)

La sélection marocaine de football a battu, jeudi à Rabat, son homologue soudanaise sur le score de 2 à 0 en match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar-2022.Les réalisations des Lions de l’Atlas ont été l’œuvre de Nayef Aguerd (10è) et Abuaagla Abdalla, contre son camp.

Grâce à cette victoire, le Maroc occupe la première place de son groupe avec 3 points devant la Guinée Bissau et la Guinée avec 1 point et le Soudan 0 point.

L’équipe marocaine jouera son deuxième match le 6 septembre à Conakry, contre la Guinée.

L’organisation des élections, la seule voie pour régler le dossier libyen (Bourita)

La Libye traverse une étape décisive de son processus politique et l’organisation des élections le 23 décembre prochain est la seule voie de régler le dossier libyen, a déclaré, jeudi, à la presse le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita à l’issue de ses entretiens avec le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh.Le ministre marocain a souligné que la « résolution de la crise ne se fera pas moyennant les Congrès ou les ingérences extérieures, mais par les Libyens eux-mêmes à travers l’exercice démocratique et l’organisation des élections conformément au calendrier fixé antérieurement ».

Bourita a ajouté que les « Libyens ont en assez de l’état d’inertie et de division. Il est temps de trancher la question de la légitimité en Libye par l’organisation des élections dans leur date et éviter toute complication supplémentaire ».

A cet égard, il a mis en avant l’impérative implication de toutes les institutions libyennes qui doivent endosser leurs responsabilités dans la préparation et la réussite de ces échéances, affirmant que la Chambre des représentants de Libye est un acteur principal dans ce processus, au vu de son rôle législatif et des prérogatives que lui a conférées la Déclaration constitutionnelle et les accords conclus entre les parties libyennes.

Relevant la nécessité d’agir sur la base des fondements déjà existants et des références juridiques pour organiser ces échéances électorales, Bourita a insisté qu’il « faut créer des conditions favorisant un minimum de garanties car l’attente de conditions idéales pour tenir ces élections pourrait s’éterniser ».

De son côté, le président de la Chambre des représentants libyenne a indiqué que le règlement de la crise libyenne ne peut s’opérer qu’à travers l’organisation des élections à temps et l’élection d’un président du pays qui œuvrera à la réalisation de la réconciliation et à l’unification des institutions libyennes.

Aguila Saleh a assuré que la Chambre des représentants libyenne « a fait le nécessaire pour préparer ces élections à travers l’élaboration de lois régissant l’élection de ses membres et du chef de l’Etat, et n’écartant aucune des parties », poursuivant que toutes les bases constitutionnelles et juridiques sont fin prêtes pour faire aboutir ces élections.

Il a, dans ce sens, souligné l’importance que revêt le soutien de la communauté internationale et des pays arabes frères en vue de la tenue des élections libyennes, car « l’issue de la crise, l’unification des institutions et la réalisation de la réconciliation nationale ne sauront être atteintes que via l’élection d’un président de tous les Libyens par la voie des urnes et dans les délais prédéterminés ».

La non-tenue des élections à la date fixée est susceptible d’aggraver la situation en Libye et d’engendrer davantage de division entre l’ensemble des parties prenantes, a-t-il conclu.

Migration: l’Afrique, acteur central de la mise en œuvre du Pacte de Marrakech (Bourita)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné, mercredi, que l’Afrique s’est positionnée comme un acteur central de la mise en œuvre du Pacte Mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (pacte de Marrakech).M. Bourita, qui présidait virtuellement la première réunion intergouvernementale pour l’examen régional du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, a précisé que des grandes mesures africaines récentes sont des marqueurs à cet égard, citant notamment la mise en place effective de l’Observatoire Africain des Migrations dont le siège a été inauguré le 18 décembre 2020 à Rabat.

Selon lui, l’Observatoire est une déclinaison directe du Pacte de Marrakech, et en particulier de son objectif premier, qui est de collecter et d’utiliser des données précises qui serviront à l’élaboration de politiques fondées sur la connaissance des faits.

La seconde mesure concerne la participation notoire de l’Afrique au Fonds multipartenaires de la Migration, a-t-il fait observer, précisant qu’il s’agit d’un mécanisme mis en place en vue d’assister les pays dans la mise en œuvre du Pacte.

En effet, 16 des 39 projets – soit 41% du total des projets retenus pour financement, ont été soumis par des pays africains, a indiqué le ministre, relevant que l’Afrique s’est également, distinguée avec 4 projets collectifs, donnant ainsi l’exemple d’une gestion régionale concertée, que le Pacte de Marrakech appelle de ses vœux.

Le ministre a aussi estimé que la migration en Afrique est, d’abord, régionale, soulignant que c’est d’abord au niveau des Etats du Continent et de chacune de ses sous-régions, qu’elle doit être traitée.

Il a, en outre, affirmé que l’impact de la pandémie sur les migrations est indéniable, faisant observer que si ses retombées économiques et sociales ont accentué la précarité des travailleurs migrants, elle a aussi ralenti la mobilité d’une manière générale.

La fermeture des frontières a asséché, pour un temps, les routes migratoires, et rendu les traversées encore plus périlleuses, a-t-il indiqué, soutenant qu’elle n’a pas, pour autant, détruit le commerce morbide des passeurs et autres marchands de misère.

Le responsable gouvernemental a aussi relevé que la crise a fortement souligné l’importance de la régularisation de la situation des migrants, et la nécessité de garantir leur accès à la sécurité sociale – et la sécurité.

Sur un autre registre, M. Bourita a affirmé que le véritable fléau, ce n’est pas la migration, mais la traite des êtres humains et le trafic des migrants, déplorant l’imaginaire faussé par les aprioris, qui perçoit les migrants comme moins humains d’un côté que de l’autre d’une frontière.

Le véritable écueil, c’est que les migrants soient les oubliés du développement, des pandémies et de l’équité sociale, a-t-il aussi déploré, soulignant que les migrants doivent être le véritable centre de gravité de politiques migratoires responsables, solidaires et conformes aux 23 objectifs du Pacte.

Initiée à l’initiative de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et du Réseau des Nations Unies sur les migrations, cette conférence devra permettre aux États membres africains d’examiner les progrès nationaux, sous-régionaux et continentaux réalisés dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions et objectifs du Pacte, à la lumière des nouveaux défis engendrés par la pandémie de la Covid-19.

La BERD nomme un nouveau directeur au Maroc

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé, mercredi, la nomination de Antoine Sallé de Chou en tant que nouveau responsable de ses opérations au Maroc. »M. Sallé de Chou sera basé à Casablanca et prendra ses fonctions de Directeur pour le Maroc le 1er septembre. Il succède à Marie-Alexandra Veilleux-Laborie », indique la BERD dans un communiqué.

Il sera responsable des investissements et opérations de la BERD dans le pays et rendra compte à Heike Harmgart, Directrice principale chargée de la partie méridionale et orientale du bassin méditerranéen (SEMED), ajoute la même source.

Industrie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus mercredi s’intéressent au développement du secteur aéronautique marocain, la vaccination des élèves âgés de 12 à 17 ans contre le nouveau coronavirus et les éliminatoires de la Coupe du monde, zone Afrique.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la dernière annonce faite par un avionneur suisse, à savoir Pilatus, qui a décidé de confier à une usine marocaine basée à Nouaceur la fabrication et l’assemblage d’une grande partie de l’un de ses modèles d’avions, est une consécration pour l’industrie aéronautique marocaine, écrit

Dans la même journée, un autre leader mondial des matériaux composites servant à la fabrication d’avions annonçait lui aussi l’entrée en service d’une nouvelle extension de son usine de Casablanca, poursuit le journal, soutenant que « ce sont là de précieuses marques de reconnaissance du standing désormais mondial qu’a atteint la plateforme aéronautique nationale ».

« Et tout cela est le fruit de près de deux décennies d’efforts continus, d’investissements, d’amélioration constante de la part des opérateurs privés aidés par une vision et un accompagnement publics volontaristes », fait-il observer.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que « si les personnes âgées entre 12 et 17 ans encourent moins le risque de développer une forme sévère du coronavirus, elles restent néanmoins la clé pour atteindre l’immunité collective ».

Les autorités sanitaires multiplient les actions de communication pour lutter contre le scepticisme des parents et les inciter à vacciner leurs enfants, dans l’ambition d’assurer une rentrée scolaire sans risques, relève la publication, faisant savoir que les données récentes en provenance des différentes régions du Royaume témoignent de la hausse des admissions d’enfants aux hôpitaux à cause du Covid.

Si les préoccupations des parents sont légitimes, on n’a plus d’autre choix aujourd’hui que de faire confiance à nos professionnels, qui, depuis plus d’un an et demi, font preuve d’engagement et de dévouement envers la patrie et la population, fait-il remarquer.

Au registre sportif, +Al Massae+ fait savoir qu’en prévision du match d’ouverture des éliminatoires de la Coupe du monde contre le Soudan, le sélectionneur national Vahid  Halilhodzic a prévu une troisième et dernière séance d’entraînement, mercredi, pour ses poulains au Complexe Moulay Abdellah de Rabat.

Le groupe a été scindé en deux pour permettre aux joueurs qui ne disposent pas d’un grand volume de jeu avec leurs clubs de s’entraîner à une cadence supérieure sous la houlette du préparateur physique Christophe Manouvrier.

Quant au second groupe, il s’est entraîné avec un rythme moins soutenu, pendant que les coaches des gardiens, Mustapha Chadli et Laurent Armand Weber, se sont affairés à préparer les portiers Anas Zniti et Yassine Bounou.

Le premier adversaire du Maroc, le Soudan, est arrivé au royaume après un stage de préparation aux Emirats arabes unis où il a joué deux matchs amicaux contre le Niger en faisant roder ses deux équipes.

Maroc/Covid-19: 4.899 nouveaux cas de Covid-19 et 109 décès en 24H 

Le Maroc a recensé, durant les dernières 24 heures, 4.899 nouveaux cas d’infection à la Covid-19, selon le ministère de la Santé.Ce nouveau bilan porte à 860.948 le nombre de contaminations au Maroc depuis le premier cas signalé le 2 mars 2020.

Par répartition géographique, la région de Casablanca-Settat totalise 1.931 cas de contamination, suivie de la région de Rabat-Salé-Kénitra avec 613 cas. 

 Par ailleurs, le nombre de décès est passé à 12.649 avec 109 nouveaux décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, soit un taux de létalité de 1,5%, selon la même source. 794
 
En outre, le nombre de personnes ayant reçu la première dose du vaccin s’élève à 18.539.073, tandis que le nombre de celles complètement vaccinées a atteint 14.780.868.

Le ministère relève par ailleurs que le total des cas sévères et critiques est de 2.397, dont 338 enregistrés ces dernières 24 heures. Le nombre de patients sous intubation est de 58, alors que le taux d’occupation des lits de réanimation s’élève à 45,8%.