Santé et coopération au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi mettent l’accent sur nombre de sujets notamment l’appel du Maroc à un accès universel et abordable aux vaccins anti-Covid, la mise en garde contre le risque des piqûres de scorpions et les relations Maroc-Mauritanie.+Rissalat Al Oumma+ cite une déclaration du ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita qui a appelé à un accès universel et abordable aux vaccins anti-Covid qui demeure la seule voie pour une stratégie équitable de sortie de la crise sanitaire.

« A l’heure où le virus mute et que la pandémie perdure, l’accès universel et abordable aux vaccins reste la seule voie pour une stratégie de sortie équitable pour tous », a-t-il indiqué lors de la première réunion du Forum international sur la coopération en matière de vaccins contre la Covid-19, organisée en mode virtuel par la Chine.

« Développer le vaccin est essentiel, mais assurer l’accès au vaccin est l’objectif ultime », a noté la ministre, mettant en avant les efforts du Royaume en matière de lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus, ainsi que son partenariat avec la Chine dans le domaine des vaccins.

+Assahraa Al Maghribiya+ rapporte que le ministère de la Santé a mis en garde contre le risque des piqûres de scorpions et morsures de serpents, surtout pour les enfants, durant la saison estivale, connue par une augmentation des cas dans certaines régions, notamment en milieu rural.

Dans un communiqué, le ministère a recommandé de ne pas mettre les mains dans les fosses, de ne pas s’asseoir dans les lieux herbeux et à côté des roches, de porter des chaussures et des vêtements de protection, de ne pas ramasser de bois de chauffage la nuit et de ne pas se promener dans des endroits suspects.

Le Maroc enregistre annuellement plus de 25.000 cas d’empoisonnement par piqûres de scorpions, et environ 350 cas d’empoisonnement par morsures de serpents, précise-t-on.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que le Maroc et la Mauritanie ont signé un mémorandum d’entente dans le domaine de l’Emploi et de l’insertion professionnelle.

Cette coopération porte essentiellement sur les politiques et programmes de promotion de l’emploi, ainsi que sur leur suivi et leur évaluation, la médiation dans le domaine de l’emploi et de l’insertion professionnelle, ainsi que le diagnostic du marché de l’emploi.

En vertu de ce mémorandum, les deux pays sont appelés à conclure des accords de partenariat et de coopération en matière de formation des ressources humaines et de leur valorisation, ainsi que dans les domaines du leadership des affaires et de la création de petites et moyennes entreprises au bénéfice des demandeurs d’emploi, souligne la publication.

Maroc/Covid-19 : près de 15 millions de personnes vaccinées

Un total de 14.981.732 de personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, a indiqué vendredi le ministère marocain de la Santé dans son bulletin quotidien, précisant que 10.870.130 personnes se sont vu administrer la deuxième dose du vaccin.Alors que les opérations d’approvisionnement des vaccins anti-Covid vont bon train, le Maroc ambitionne d’immuniser plus de 30 millions d’habitants (66 millions de doses de vaccins commandées) de manière gratuite, en vue de réduire puis éliminer les cas de contamination et les décès dus à la pandémie du nouveau coronavirus, après l’élargissement de la vaccination aux 25 ans et plus.

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 11.358 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 676.683 cas confirmés à la Covid-19, dont 10.163 décès (+76) et 598.958 personnes guéries (+8.916).

Vaccin anti-Covid : Le Maroc plaide pour un accès équitable

A l’heure où la proposition de l’OMS d’appliquer un moratoire sur les rappels de vaccin anti-Covid fait des remous, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a profité de son intervention au Forum international sur la coopération en matière de vaccination pour insister sur l’accès équitable et abordable aux vaccins anti-Covid. »L’accès universel et abordable aux vaccins reste la seule voie pour une stratégie équitable de sortie de la crise sanitaire », a indiqué Nasser Bourita.

Le responsable marocain s’est également arrêté sur la campagne de vaccination au Maroc. «La campagne nationale de vaccination, à laquelle les citoyens répondent massivement se déroule de manière efficace et remarquable », s’est-il félicité, notant que ces progrès satisfaisants reposent en grande partie sur le vaccin développé par l’entreprise chinoise Sinopharm.

Par ailleurs, Bourita s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles ce vaccin n’est pas reconnu par certains Etats. « L’approbation de l’Organisation mondiale de la santé et l’absence d’effets indésirables graves du vaccin, sont autant de facteurs qui nous laissent sceptiques quant à sa remise en cause par certains acteurs », a fait valoir le ministre marocain, ajoutant qu’ «une telle position, qui relève plus du domaine politique que scientifique, ne fait que creuser un nouveau fossé Nord-Sud ».

Le Maroc a résolument choisi de s’associer avec l’entreprise chinoise Sinopharm pour créer une unité industrielle de production de vaccins, a poursuivi le ministre. Mais au-delà de l’objectif national légitime de la souveraineté sanitaire et de l’autosuffisance, cette initiative se veut aussi une réponse aux besoins vitaux des pays en voie de développement, en particulier en Afrique, où l’accès aux vaccins est aussi faible qu’inacceptable.

Mais au-delà du manque d’effets secondaires, le Maroc a aussi opté pour le vaccin chinois pour des raisons de coûts. « A ce jour, le vaccin cultivé sur cellules Vero est l’un des vaccins les plus équitablement accessibles. Il est basé sur une technologie efficace, il pose peu de contraintes logistiques et son prix reste à la portée des pays en développement », a souligné le ministre marocain.

Maroc : Les autorités mettent en garde contre les piqûres de scorpions

Les autorités marocaines ont mis en garde, vendredi, contre le risque des piqûres de scorpions et morsures de serpents durant la saison estivale, particulièrement pour les enfants.Dans un communiqué, le ministère de la Santé recommande aux citoyens de ne pas mettre les mains dans les fosses, de ne pas s’asseoir dans les lieux herbeux et à côté des roches, de ne pas ramasser de bois de chauffage la nuit et de ne pas se promener dans des endroits suspects.

En cas de piqûre, il est recommandé de transférer le blessé aux urgences de l’hôpital le plus proche, car tout retard dans la prise en charge a des conséquences négatives et réduit l’efficacité de l’intervention thérapeutique.

Et de noter que le recours à des méthodes de traitement traditionnelles, telles que l’aspiration, la succion ou la cautérisation de la zone de la piqûre ou de la morsure, et l’usage de produits chimiques ou d’herbes, entraînent souvent de graves complications. Pour toute urgence, il faut appeler le Centre national de contrôle antipoison et de pharmacovigilance au numéro économique 0801000180, affirme-t-on.

Le Maroc enregistre annuellement plus de 25.000 cas d’empoisonnement par piqûres de scorpions, et environ 350 cas d’empoisonnement par morsures de serpents, précise-t-on.

La stratégie nationale pour contrecarrer ces risques a permis de baisser le taux de mortalité lié aux piqûres de scorpion, qui est passé de 2,37% en 1999 à 0,16% en 2019. La stratégie nationale a permis également, une baisse significative du pourcentage de décès dus aux morsures de serpents passé de 44,3% en 2015 à 2% en 2019.

Les hôpitaux des zones les plus touchées ont reçu le matériel médical et les médicaments nécessaires pour faire face au phénomène, assure le communiqué, rappelant que le sérum anti-scorpion n’est plus utilisé en raison de son inefficacité thérapeutique.

Technologie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent à la contribution marocaine dans la construction d’un télescope sous-marin géant, la contre-performance de la bourse de Casablanca en 2020 et l’ouverture de la vaccination aux personnes allergiques et aux femmes allaitantes et enceintes.+L’Economiste+ fait avoir que le Maroc participe actuellement à la construction d’un télescope sous-marin géant, nommé « KM3Net », relevant que ce projet va positionner le pays de façon visible dans cet effort international.

En attendant l’achèvement de ce télescope inédit en 2025, ce programme est une belle opportunité pour la formation des jeunes Marocains aux nouvelles technologies, poursuit le quotidien, notant qu’il permet ainsi aux compétences marocaines de contribuer au progrès de la science moderne et au développement du savoir.

“L’enjeu est capital dans une économie globalisée où la création de la richesse s’effectue via l’investissement dans la matière grise”, soutient-il.

Abordant la contre-performance de la bourse de Casablanca en 2020, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la place a drainé à peine 3 milliards de DH de levées de fonds en actions et connu une seule nouvelle introduction d’un volume de 600 millions de DH, relevant que ces chiffres ne représentent pratiquement rien comparés aux financements bancaires.

Les besoins en financements de l’économie et des entreprises que ce soit pour leur fonctionnement ou pour l’investissement sont à des niveaux que les banques à elles seules ne peuvent pas y répondre en totalité, estime l’éditorialiste, ajoutant que la Bourse de Casablanca n’arrive toujours pas à séduire la communauté des affaires.

Il est incompréhensible qu’un siècle plus tard, la Bourse de Casablanca créée en 1929, n’arrive toujours pas à se connecter à son environnement économique naturel…, observe-t-il.

+Le Matin+ cite un communiqué du ministère de la Santé qui a annoncé que la campagne de vaccination anti Covid-19 est désormais ouverte aux personnes souffrant d’allergies, aux femmes allaitantes et aux femmes enceintes dès le quatrième mois de grossesse.

Cette décision est prise sur la base des dernières données scientifiques internationales et des recommandations du Comité scientifique national de la vaccination, selon lesquelles les femmes allaitantes et les femmes enceintes dès le quatrième mois de grossesse peuvent accéder au vaccin anti Covid-19, affirme le ministère.

Maroc : Record de contamination avec 12.039 nouveaux cas en 24h

Le Maroc a enregistré, jeudi, 12.039 nouveaux cas d’infection au Covid-19 au cours des dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé.Ce nouveau bilan porte à 665.325 le nombre de contaminations dans le Royaume depuis le premier cas signalé le 2 mars et à 590.042 celui des personnes totalement rétablies, soit un taux de guérison de 88,7%, a précisé le ministère dans son bulletin quotidien.

Le nombre de décès est passé à 10.087, avec 72 nouveaux décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, soit un taux de létalité de 1,5%, selon la même source.

Le ministère relève par ailleurs que le total des cas sévères et critiques est de 1.472, dont 423 enregistrés ces dernières 24 heures. Le nombre de patients sous intubation est 51, alors que le taux d’occupation des lits de réanimation s’élève à 41,2%.

Pour ce qui est de la campagne de vaccination, un total de 14.809.114 personnes ont reçu, à ce jour, la première dose du vaccin contre la COVID-19, alors que 10.733.482 personnes se sont vu administrer la deuxième dose, souligne-t-on de même source.

Maroc : La vaccination ouverte aux personnes souffrant d’allergies et aux femmes enceintes

La campagne de vaccination anti-Covid-19 est désormais ouverte aux personnes souffrant d’allergies, aux femmes allaitantes et aux femmes enceintes dès le quatrième mois de grossesse, a annoncé jeudi un communiqué du ministère de la Santé.Cette décision est prise sur la base des dernières données scientifiques internationales et des recommandations du Comité scientifique national de la vaccination, selon lesquelles les femmes allaitantes et les femmes enceintes dès le quatrième mois de grossesse peuvent accéder au vaccin anti-Covid-19, a affirmé le ministère.

De même, le Comité scientifique en charge de la stratégie nationale de vaccination contre le Covid-19 a levé les contre-indications au vaccin pour les personnes souffrant de problèmes allergiques, sauf pour les chocs anaphylactiques sévères (par exemple, œdème de Quincke), précise la même source.

Le ministère a appelé toutes les catégories ciblées à continuer leur engagement dans ce grand chantier national, dans le but de parvenir à une immunité collective, insistant sur la nécessité de continuer à respecter les mesures de prévention avant, pendant et après la vaccination.

Affaire Pegasus/Maroc: Pas de preuves fournies par « Forbidden Stories » et « Amnesty International »

L’avocat du Maroc dans l’affaire Pegasus, Me Olivier Baratelli, a affirmé que « Forbidden Stories » et « Amnesty International » n’ont pas réussi à produire, après le délai fixé de 10 jours, de preuve de leurs accusations à l’encontre du Maroc. »Le délai de 10 jours dans lequel Amnesty et Forbidden pouvaient prouver ce qu’ils affirmaient est expiré. Ils n’ont rien sorti. La situation est ubuesque. Cela démontre ce que j’ai appelé depuis le premier jour être une supercherie », a souligné l’avocat français dans une interview exclusive, mercredi, à CNEWS.

Cela est un premier fait d’actualité concernant cette affaire. Le second fait est que « nous avons saisi la justice française, et que le Maroc a parallèlement saisi la justice allemande et espagnole », a indiqué Me Baratelli qui a annoncé qu’il allait « remettre au procureur de la République de Paris, un rapport d’expertise informatique réalisé par un collège d’experts (…) qui vont exclure toute utilisation par le Maroc » du logiciel espion Pegasus.

Selon Me Baratelli, « forcément, le Maroc a des détracteurs sur la scène internationale. Le Maroc est leader dans la lutte internationale contre le terrorisme. Le Maroc, qui est un ami de toujours de la France, a beaucoup aidé à déjouer des attentats sur le territoire français. Cela peut déplaire à certains. C’est ce que nous avons demandé à la justice française d’éclairer pour savoir qui pourrait être derrière (cette affaire) et savoir qui pourrait être derrière cette manipulation ».

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les défis lancés aux chambres professionnelles et la planification des politiques publiques sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens parus jeudi.+L’Economiste+ écrit qu’« il faudra attendre les résultats des élections des chambres professionnelles qui auront lieu ce vendredi pour avoir une idée sur la cartographie politique du scrutin du 8 septembre prochain ».

L’assouplissement de la tutelle et le statut des Chambres ainsi que la réhabilitation du rôle des élus sont autant de revendications qui figurent dans les programmes des parties politiques durant cette campagne, fait savoir le quotidien, regrettant qu’une fois les élections passées, les partis rangent le programme électoral pour un prochain rendez-vous et les chambres retombent dans le train quotidien.

A cet effet, la publication appelle à inverser l’équation pour que les chambres professionnelles aient leur mot à dire dans tout ce qui a trait au monde économique et à l’investissement

“Si elles veulent peser sur les grands choix, les chambres professionnelles devront s’impliquer dans les conseils d’administration des universités car les besoins en matière de formation pour l’emploi se dessinent aussi à ce niveau”, conclut-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que quand le Maroc met en place des stratégies et des politiques sectorielles, elles sont souvent et naturellement dans des horizons lointains, soutenant que les prévisionnistes et autres experts de diverses disciplines sont presque tous unanimes sur le fait qu’il est devenu aujourd’hui impossible de planifier sur de longues durées.

Et comme il le fait depuis quelques années, ces politiques sont revisitées, modifiées, réajustées en cours de chemin au gré des nouveautés et des évolutions de l’environnement national et mondial, poursuit le journal, appelant à se projeter dans l’avenir même le plus proche pour anticiper les imprévus et d’y être préparé quand ils arriveront.

“C’est le seul moyen pour rester dans l’anticipation”, assure-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ croit savoir que la commission nationale consultative d’autorisation du vaccin anti-Covid-19 et la direction des médicaments et de la pharmacie au ministère de la Santé tiennent des réunions depuis mercredi pour étudier la question de l’autorisation d’urgence du vaccin Pfizer BioNTech.

L’étude porte sur les dossiers du produit, les normes de fabrication, de sécurité, de qualité et d’efficacité du vaccin, les résultats des essais précliniques et cliniques de la première phase à la quatrième, ainsi que la reconnaissance internationale de ce vaccin.

Et eu égard aux bons résultats de ce vaccin à l’échelle internationale, les autorités compétences devraient accorder l’autorisation d’utilisation d’urgence du vaccin Pfizer BioNTech, rapporte le quotidien. Cette autorisation, font savoir les sources du journal, permettra au Maroc de recevoir au cours de cette semaine un lot de 1,2 million de doses du vaccin Pfizer BioNTech.

Cette nouvelle commande renforcera le stock des vaccins et permettra au Maroc de se prémunir contre les risques d’approvisionnement en la matière. Ce nouvel arrivage va sans doute accélérer davantage la campagne de vaccination qui bat déjà son plein dans le pays et qui sera certainement élargie aux personnes âgées de plus de 18 ans.

Maroc/Covid-19 : Lancement du premier Smart Vaccinodrome intégré

Dans le cadre des efforts du Maroc en matière de gestion de la pandémie Covid 19, et afin d’accélérer le rythme du processus national de vaccination contre la Covid-19, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a présidé, l’inauguration du premier centre de vaccination numérique et intégré au Maroc.Situé dans la province de Nouaceur près de Casablanca, sur une superficie de 2.200 m2, ce Vaccinodrome numérique a pour objectif la vaccination de 3000 à 4000 personnes par jour, indique mercredi un communiqué du ministère de la Santé.

Il est à noter que ce centre permettra la digitalisation de l’ensemble du processus de vaccination à travers un système QR code qui permet la traçabilité des citoyens tout au long du circuit de vaccination.

De l’enregistrement, en passant par le dépistage, ainsi que le suivi du rythme du processus de vaccination au quotidien. De la sorte, ces données permettent une analyse du nombre de patients dépistés, vaccinés, et traiter, ainsi que la durée de chaque opération.

Ce centre présente également plusieurs caractéristiques qui en font un environnement totalement maîtrisé grâce à des capteurs intelligents qui permettent le contrôle de la chaîne du froid des vaccins, ainsi que la supervision, la gestion et l’analyse des données médicales, environnementales et logistiques.

La création de ce projet renforcera l’image du Royaume du Maroc en tant que modèle dans la gestion exemplaire de la pandémie de Covid-19 et de ses effets, et consolidera également l’ambition de notre pays d’atteindre une souveraineté sanitaire unique. en développant un système de santé plus intelligent et plus innovant, souligne le communiqué.

Maroc: Le Parlement européen salue le message royal de réconciliation avec l’Algérie

Le président de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au Parlement européen, Andrea Cozzolino, a souligné que le message du Roi Mohammed VI lancé dans son  discours à l’occasion du 22ème anniversaire de la Fête du trône, est un « un geste d’ouverture très important » qui vise à « surmonter les tensions historiques » entre le Maroc et l’Algérie.Sur sa page Facebook officielle, l’eurodéputé italien, également membre de la sous-commission des droits de l’Homme et de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, a relevé que « dans le discours à la nation pour célébrer la fête du trône, le Roi du Maroc Mohammed VI a de nouveau déploré explicitement les tensions avec l’Algérie voisine en réaffirmant son invitation à rouvrir les frontières terrestres entre les deux États nord-africains fermées depuis 1994 ».

« Il s’agit d’un geste d’ouverture très important, particulièrement en ces temps difficiles liés à la pandémie, qui vise à surmonter les tensions historiques entre les deux pays », a-t-il écrit. 

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=352935386291761&id=100047259064929

« En tant que président de la délégation du Maghreb au Parlement européen, je ne peux que saluer ce message, dans l’espoir qu’il s’agisse d’un premier pas vers une détente des relations entre ces deux grands peuples et qu’il conduira à l’avenir à la réalisation d’une véritable union du Maghreb arabe », a-t-il souligné.

Pour rappel, le Souverain marocain n’a eu de cesse d’adresser des invitations similaires à l’Algérie pour la réouverture des frontières illustrant l’esprit de la main tendue et de la bonne volonté constante du Maroc et sa profonde conviction dans la notion de fraternité entre les peuples marocain et algérien.

Il a rappelé en effet dans son discours qu’”aucune logique ne peut expliquer la situation actuelle, d’autant plus que les raisons qui ont conduit à la fermeture des frontières sont totalement dépassées”.

Politique et santé dominent la Une des quotidiens marocains

La main tendue par le Maroc à l’Algérie et la situation sanitaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ écrit la main tendue par le Roi Mohammed VI au nom de l’ensemble du peuple marocain à nos voisins de l’Est est un appel sincère à fixer le cap vers un avenir mutuellement profitable à deux pays « jumeaux » que tout devrait rassembler, plutôt que dissembler.

L’intention du Maroc est bonne et découle des valeurs pacifistes et de bon voisinage auxquelles le Royaume en sa qualité d’Etat-Nation s’est toujours astreint, soutient le journal, notant qu’“il s’agit aussi d’une vision pragmatique des choses qui fait ressortir l’utilité d’une véritable intégration régionale comme préalable indispensable à toute volonté de développement rapide et pérenne”.

“Le monde est désormais témoin et la communauté internationale sait précisément où se trouve la sagesse”, observe-t-il.

Abordant la souveraineté sanitaire, +Al Bayane+ souligne que le Maroc se déploie à rude épreuve pour enrayer la pandémie et parvenir à l’immunité collective au plus vite, par l’appropriation de l’industrie vaccinale.

Aux yeux de le quotidien, la souveraineté de la santé est une condition sine qua none à la promotion et la prospérité de l’élément humain. “Elle se hisse aussi en priorité absolue, aux côtés de l’éducation, l’emploi et la culture”, assure l’auteur de l’article.

“Le Covid-19 aura alors servi de leçon pour que l’on s’en rende compte et s’y mette à cœur afin de contenir le fléau”, estime-t-il, appelant à se ressaisir en vue de pérenniser la santé pour tous et toutes, en termes de structures sanitaires fiables, de ressources humaines édifiantes et de suffisance médicamenteuse à la portée des couches sociales démunies.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le Maroc est entré dans la phase de transmission communautaire depuis cinq à six semaines, comme le confirment les indicateurs épidémiologiques. Un pic est attendu dans les tout prochains jours, a fait savoir le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, au cours de la présentation du bilan bimensuel sur l’évolution de la situation de Covid-19. « Les nouveaux cas ont progressé de 133% durant la période allant du 20 juillet au 2 août, au cours de laquelle on a enregistré à deux reprises des bilans quotidiens record frôlant la barre des 10.000 cas », a-t-il détaillé. Le taux de reproduction du virus s’est aggravé pour la sixième semaine consécutive, s’établissant à 1,47%, un taux deux fois supérieur à l’objectif fixé par le Plan national de veille et de riposte à l’infection par le Coronavirus, qui est de 0,7%. Le taux de positivité est passé de 10,7% à 20,38% durant cette période.

Maroc/Covid-19 : Le pic attendu dans les tout prochains jours (ministère)

L’ensemble des indicateurs épidémiologiques confirme l’entrée du Maroc dans la phase de transmission communautaire depuis cinq à six semaines, avec un pic attendu « dans les tout prochains jours », a indiqué, mardi, le ministère de la Santé dans son bilan bimensuel sur l’évolution de la situation de Covid-19.Le Maroc se trouve « dans une phase progressive de la courbe épidémiologique qui pourrait atteindre le pic dans les tout prochains jours », a fait savoir le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, au cours de la présentation du bilan.

Les nouveaux cas ont progressé de 133% durant la période allant du 20 juillet au 02 août, au cours de laquelle on a enregistré à deux reprises des bilans quotidiens record frôlant la barre des 10.000 cas, a-t-il expliqué.

Selon le responsable sanitaire, le taux de reproduction du virus s’est aggravé pour la sixième semaine consécutive, s’établissant à 1,47, un taux deux fois supérieur à l’objectif fixé par le Plan national de veille et de riposte à l’infection par le Coronavirus, qui est de 0,7.

De même, le taux de positivité est passé de 10,7% à 20,38% durant cette période. Le taux le plus élevé a été signalé dans la région Guelmim-Oued Noun (39%) et le plus bas à Fès-Meknès (4%).

Les cas positifs enregistrés jusqu’au 02 août se sont élevés à 633.923, soit un taux d’incidence cumulée de 1.739 pour 100.000 habitants, alors que le nombre des décès s’est établi à 9.885 cas, soit un taux de létalité de 1,6%, contre un taux mondial de 2,1%.

Les cas actifs ont également connu une augmentation inquiétante, passant de 15.253 à 54.586 en date du lundi 2 août 2021 (+257%). Les nouveaux cas critiques aux soins intensifs ont suivi la même tendance haussière, s’élevant à 860 cas contre 413, il y a deux semaines (+108%).

Le nombre de tests hebdomadaires continue d’enregistrer une hausse significative, passant de 140.000 à plus de 250.000 la dernière semaine, soit une moyenne quotidienne de 35.000. De ce fait, le Maroc a franchi la barre des 7 millions de tests effectués.

Les nombres des patients intubés et des décès ont progressé respectivement de 22% et de 75% durant les deux dernières semaines, a poursuivi M. Bellefquih, qui a exhorté les citoyens à bien se préparer pour faire face à cette situation, éviter de nouvelles pertes humaines et « mettre le système de santé à l’abri d’une épreuve dont on ignore l’issue ».

Affaire Pegasus : Le Maroc dépose une demande d’injonction à l’encontre de la société « Süddeutsche Zeitung GmbH »

Le Maroc, représenté par son ambassadeur à Berlin, Mme Zohour Alaoui, a déposé, lundi en Allemagne, une demande d’injonction à l’encontre de la société d’édition de journaux « Süddeutsche Zeitung GmbH », pour « allégations mensongères dans le cadre d’un reportage sur l’utilisation présumée du logiciel espion Pegasus par le Royaume du Maroc », rapporte mardi la presse marocaineSelon la requête, « Süddeutsche Zeitung GmbH avait allégué dans plusieurs reportages, en partie sous forme de faits établis et en partie sous forme de soupçons, que le Royaume du Maroc avait déployé le logiciel d’espionnage dit Pegasus et l’avait utilisé pour espionner et mettre sur écoute les téléphones portables de nombreux politiciens, journalistes et autres personnes », souligne l’ambassade du Maroc à Berlin dans un communiqué.

Le Royaume du Maroc, qui dément fermement ces allégations, n’a jamais acquis et n’a donc jamais utilisé le logiciel espion Pegasus, tient à préciser la même source.

Cette action en Allemagne intervient après les procédures en diffamation déjà engagées par le Maroc en France contre Amnesty International, Forbidden Stories, Le Monde, Mediapart et Radio France.

En effet, le Maroc avait lancé, le 22 juillet dernier, une première procédure en diffamation contre Amnesty International et Forbidden Stories, les deux organisations à l’origine des accusations du Maroc d’infiltration des téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères à travers le logiciel Pegasus.

Le 28 juillet dernier, le Maroc avait introduit auprès de la justice française de nouvelles citations directes en diffamation contre le quotidien Le Monde et son directeur Jérôme Fenoglio, le site d’information Mediapart et son patron Edwy Plenel, et Radio France.

Le discours royal et l’exploit de Soufiane El Bakkali au menu des quotidiens marocains

Le discours royal à l’occasion du 22è anniversaire de la Fête du Trône et l’exploit du champion olympique, Soufiane El Bakkali sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Rissalat Al Oumma+ écrit que le discours adressé par le Roi Mohammed VI à l’occasion du 22è anniversaire de la Fête du Trône est porteur de trois messages clairs, à savoir le parachèvement de la souveraineté sanitaire, la mise en œuvre du nouveau modèle de développement et l’espoir de dépasser les différends qui secouent le Maghreb.

Aux yeux du journal, le parachèvement de la souveraineté sanitaire passe par l’application ferme des mesures préventives entreprises pour lutter contre la propagation du coronavirus, et ce dans le but d’atténuer les retombées négatives sur l’économie et la santé des citoyens. A ceci, s’ajoute la nécessité de multiplier les efforts et procéder à des évaluations périodiques pour dépasser les dysfonctionnements qui entravent la mise en œuvre du Nouveau modèle de développement, fait remarquer la publication.

Enfin, le discours Royal retentit comme un message de paix en faveur des peuples du Maghreb et appelle par la même à l’ouverture des frontières entre deux pays frères, le Maroc et l’Algérie, conclut-il.

Abordant l’exploit du champion olympique Soufiane El Bakkali, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que “quand l’athlète marocain hisse le drapeau du Maroc et réussit, c’est aussi une réussite collective qu’il faut célébrer et surtout chercher à dupliquer…”.

Le sport de haut niveau est un secteur économique à part entière qui ne peut être performant qu’à travers une vision, des politiques publiques et une gouvernance, explique le quotidien, notant que cet écosystème ne se résume pas seulement à une fédération, un club, des coachs, des staffs ou à des infrastructures.

“Mais au-delà du sportif lui-même, un titre olympique est le reflet aussi de sa réussite au même titre que l’échec n’est pas celui du sportif seul”, nuance-t-il, relevant que ce dernier n’est en fait que le dernier maillon d’une longue chaîne de valeur.

+Al Massae+ explique que l’athlète Soufiane El Bakkali a gagné avec autorité le 3000 mètres steeple, arrachant ainsi l’unique médaille d’Or de la délégation marocaine jusqu’à présent, et semble avoir fait oublier les échecs précédents au public marocain.

Pour ramener cette quatrième médaille d’Or des pays arabes en cette édition, Soufiane El Bakkali a fait une course à la hauteur de l’évènement et a pu résister aux attaques des Kenyans et des Ethiopiens. Le public marocain a suivi la course avec beaucoup d’intérêt, même si l’autre marocain, Mohamed Tindouft, a fini à la 13e place.

Pour +Assabah+, Soufiane El Bakkali a sauvé l’honneur des athlètes marocains et de la participation marocaine lors de ces JO. Après avoir devancé le tenant du record mondial, Lamecha Grima, le natif de Fès a réalisé une course parfaite.

+Al Akhbar+ fait la même analyse de la course. Le quotidien explique que le Marocain rêvait aussi de briller dans le 1500 mètres de ces mêmes Jeux olympiques.

Maroc/Covid-19 : Couvre-feu de 21h à 5h du matin (gouvernement)

Le gouvernement marocain a décidé, lundi de prendre des mesures préventives pour juguler la propagation de la pandémie du Covid-19 et ce conformément aux recommandations du comité scientifique en charge du suivi de la pandémie.Ces mesures, qui entrent en vigueur à partir de mardi 3 août, portent sur l’interdiction des déplacements de nuit dans tout le pays de 21h00 à 05h00, l’interdiction de circuler vers et depuis les villes de Casablanca, Marrakech et Agadir, indique un communiqué du gouvernement.

Sont exclus de cette décision les personnes vaccinées titulaires d’un pass sanitaire, les personnes présentant des conditions médicales urgentes, les personnes chargées du transport de biens et de marchandises, ainsi que les travailleurs des secteurs public et privé titulaires d’un « ordre de mission » signé et scellé par leurs supérieurs au travail.

Il s’agit également de la fermeture des restaurants et cafés à 21h00, de la fermeture des Hammams (bains maures), salles de sport et piscines couvertes.

Les rassemblements et activités dans les espaces fermés et ouverts ne doivent pas dépasser 25 personnes, avec obligation d’obtenir une autorisation des autorités locales en cas de dépassement.

Pour les hôtels et autres établissements touristiques, ils ne doivent pas dépasser 75 % de leur capacité.

Le gouvernement encourage aussi le travail à distance dans les secteurs public et privé, dans les cas qui le permettent.

L’exécutif marocain, a par ailleurs, insisté, dans son communiqué, sur le respect strict de toutes les mesures de précaution en vigueur dans le cadre de « l’état d’urgence sanitaire », notamment la distanciation physique, les règles générales d’hygiène et le port obligatoire du masque de protection, précise la même source.

Et de préciser que les autorités « continueront à déployer les procédures de contrôle strictes et à procéder aux sanctions appropriées à l’encontre de toute institution ou personne en violation des règles en vigueur ».

JO-Tokyo : Le Marocain Soufiane El Bakkali sacré champion du 3000m steeple

L’athlète marocaine Soufiane El Bakkali a remporté, lundi, la médaille olympique d’or de l’épreuve de 3000m steeple, offrant au Maroc sa première médaille lors de cette messe sportive internationale.El Bakkali, 4e aux JO de Rio de Janeiro, s’est imposé au bout d’une course maîtrisée de bout en bout en parcourant la distance en 8:08:9 devant l’Ethiopien L. Girma auteur d’un chrono de 8:10:38 et le Kenyan B. Kigen qui a fini la distance en 8:11:45.

Il est le premier athlète marocain qui offre l’or olympique au Maroc depuis le doublé de Hicham El Guerrouj sur le 1.500 et le 5.000 en 2004 à Athènes.

Pour rappel, El Bakkali disputera également l’épreuve de 1500m.

Maroc/Coupe du Trône : L’AS FAR et le MAT en finale

Les équipes de l’AS FAR et du Moghreb de Tétouan (MAT) ont décroché leur ticket pour la finale de la Coupe du trône 2019-2020.Le MAT a créé la surprise en sortant le champion du Maroc, le Wydad de Casablanca (WAC) après la séance fatidique des tirs aux buts (5-3). Le temps réglementaire et les prolongations se sont soldés sur le score de 2 à 2.

Ayoub El Kaabi, meilleur buteur du championnat a ouvert la marque pour le WAC à la 42è minute. Au début du second acte, le MAT est parvenu à recoller au score grâce à Hicham El Khaloua (46è), avant qu’Anas Jabroun ne donne l’avantage au club de la Colombe blanche (70è).

Quatre minutes plus tard, Saimon Msuva, fraichement rentré, a marqué le but de l’égalisation d’une tête plongeante. El Kaabi pensait avoir délivré les siens en marquant à la 118è minute, mais son but a été refusé après recours à la VAR.

Pour sa part, l’AS FAR, le plus titré de la Coupe du Trône, s’est imposé face au Raja Béni Mellal (1-0). L’unique réalisation de la rencontre a été l’oeuvre de l’Ivoirien Joseph Guede Konadu, à la 35ème minute du jeu.

La presse marocaine décrypte le discours du trône

La presse marocaine parue ce lundi consacre de larges commentaires au discours royal prononcé à l’occasion du 22è anniversaire de la Fête du Trône.+Al Alam+ le discours prononcé par le Roi Mohammed VI à l’occasion du 22è anniversaire de la glorieuse Fête du Trône, a mis l’accent sur l’importance que revêt les relations maroco-algérienne et la nécessité d’ouvrir les frontières entre les deux pays, notant que l’objectif derrière est d’instaurer la paix et la stabilité dans cette partie du continent africain, préserver les intérêts communs des deux pays et améliorer les conditions de vie des deux peuples.

De son côté, +Bayane Al Yaoum+ indique que le discours du Trône 2021 est un message de sagesse en faveur de la paix dans la région du Maghreb, ajoutant qu’il réaffirme la politique de la main tendue à l’Algérie et l’engagement du Maroc quant à la sécurité et la stabilité du voisin de l’est.

« Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le Souverain adresse un message de « main tendue » au voisin algérien et plus particulièrement à ceux qui en assurent aujourd’hui la direction », rappelle le journal, soulignant que le Maghreb a tout pour être une force performante sur le plan économique et homogène et compact aux niveaux sociétal et politique.

+L’Economiste+ relève que le Souverain vient en effet de renouveler l’appel à dépasser les divergences et à ouvrir une nouvelle page dans les relations entre le Maroc et l’Algérie, ajoutant qu’ « il est temps de construire un destin commun, basé sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage ».

Le message royal est limpide : le Maroc ne sera jamais la source d’une quelconque malveillance ou nuisance envers l’Algérie, rapporte la publication, soulignant que si l’offre du Maroc est sans conditions, elle met toutefois la pression sur l’Algérie.

« D’abord, devant la communauté internationale qui enregistre la volonté du Maroc d’entamer une nouvelle dynamique avec le voisin de l’Est. Ensuite, le message prend à témoin la population algérienne elle-même sur les bonnes intentions de cette main tendue », conclut-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que le Maroc tend à nouveau la main à l’Algérie et jette, une fois de plus, les ponts du dialogue et du bon voisinage. Le Royaume n’en est certes pas à sa première initiative du genre, mais la conjoncture n’est plus la même. Le Souverain a consacré une grande partie du discours qu’il a prononcé à l’occasion du 22e anniversaire de son accession au trône au voisin algérien, constate le journal.

Dans ce discours, le Roi a assuré au peuple algérien qu’il n’aurait jamais à craindre de malveillance de la part du Maroc, qui n’est nullement un danger ou une menace pour l’Algérie. Pour le Maroc, comme l’a relevé le Souverain, la situation actuelle n’est ni dans l’intérêt du Royaume ni dans celui du peuple algérien. Aussi, le Souverain a-t-il renouvelé son « invitation sincère à nos frères en Algérie d’œuvrer de concert et sans condition à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage », écrit le quotidien.

Dans les hostilités, il n’y a point de règle de réciprocité, note la publication. Dans son analyse du discours royal, le journal relève, en effet, six messages adressés spécialement à l’Algérie et qui, surtout, n’ont tien d’hostile. Tout d’abord, il est à noter la place particulière qu’occupe le sujet dans le discours royal, soit pratiquement le tiers du texte. Ensuite, son ton franc et clair. Dans la même lancée de l’invitation de 2018, celle de ce 31 juillet est, en plus, plus concrète. Le Souverain appelle à des pourparlers au sommet des deux Etats. En 2018, le Roi Mohammed VI avait appelé à la mise en place d’un mécanisme conjoint pour débattre de toutes les questions en suspens entre les deux parties, rappelle le quotidien.

Maroc-Algérie : L’appel du Roi Mohammed VI, un plaidoyer en faveur de la paix et de la stabilité

Le discours royal prononcé à l’occasion de la fête du Trône met l’accent sur l’importance du dialogue et l’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, estime l’académicien et analyste politique marocain, Mohamed Bouden,Commentant le discours royal, l’académicien marocain souligne que le Souverain marocain a réitéré la nécessité d’appréhender les relations bilatérales avec plus de courage et de sagesse.

Les relations pourraient connaitre des revers, prévient Bouden. « Mais il est inutile de négliger les solutions », dit-il.

L’appel du Souverain à faire prévaloir les intérêts supérieurs des deux pays est vu, par Bouden, comme « un geste de bonne volonté ». C’est au tour de l’Algérie d’emprunter la même démarche et de « raviver l’esprit de solidarité ».

Il s’agit, de l’avis de l’académicien marocain, d’« un choix stratégique qui permettra aux deux pays de faire face ensemble à la nouvelle génération de défis, et d’investir dans le potentiel immatériel des deux pays, de sorte à fusionner les efforts pour avoir un impact positif sur l’espace maghrébin.

Et d’ajouter que le Souverain, s’est adressé dans son discours, à la raison et à l’esprit de l’Etat, insistant notamment sur la fraternité entre les deux pays. « Il est temps de se défaire du passé et d’évoluer vers un nouvel espace basé sur des dénominateurs communs pour dépasser les incertitudes et le manque de coopération », relève-t-il.

Dans son discours prononcé samedi, le Roi Mohammed VI a consacré une bonne partie aux relations maroco-algériennes, où il a passé en revue la situation actuelle de ces relations, et les divergences et tensions qui doivent être surmontées avant de conclure que le Maroc et l’Algérie sont deux pays jumeaux qui se complètent.

A cet égard, le Souverain marocain a renouvelé l’appel sincère aux Algériens à travailler ensemble, sans conditions préalables, afin de construire des relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage.

Il a appelé à faire prévaloir la sagesse et les intérêts supérieurs des deux pays. « Nous pourrons ainsi dépasser cette situation déplorable qui gâche les potentialités de nos deux pays, au grand dam de nos deux peuples et des liens d’affection et de fraternité qui les unissent », a plaidé le Souverain.

« Plus que deux nations voisines, le Maroc et l’Algérie sont deux pays jumeaux qui se complètent », a dit le Roi, invitant le président algérien à œuvrer à l’unisson au développement des rapports fraternels tissés par les deux peuples durant des années de lutte commune.

Le Roi Mohammed VI : le Maroc et l’Algérie sont deux pays jumeaux qui se complètent

Le Roi Mohammed VI a consacré une bonne partie de son discours à l’occasion du 22ème anniversaire de la fête du Trône aux relations maroco-algériennes, où il a passé en revue la situation actuelle de ces relations, et les divergences et tensions qui doivent être surmontées avant de conclure que le Maroc et l’Algérie sont deux pays jumeaux qui se complètent.Maroc-Algérie

A cet égard, le Souverain marocain a renouvelé l’appel sincère aux frères algériens à travailler ensemble, sans conditions préalables, afin de construire des relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage.

Il s’agit d’une déclaration solennelle devant les peuples de la région et du monde de l’engagement royal pour construire de solides relations fraternelles entre deux pays voisins et frères.

Ce qui distingue ce discours, c’est qu’il est honnête dans son contenu et clair dans sa langue, et ne tolère aucune interprétation, car il est direct et émane de la conviction du Roi de la nécessité de clore ce dossier, de régler les relations entre les deux pays, et de se diriger vers la complémentarité et l’intégration, qui profite à tous les peuples de la région, au lieu de perdre du temps et des énergies, ce qui hypothèque l’avenir de la région et de ses peuples.

Cette initiative découle de la conviction sincère et ferme du Souverain que les relations entre deux pays voisins doivent être normales, à la hauteur de leur actif historique commun, et répondre aux aspirations des deux peuples à consolider leur unité religieuse, linguistique et du destin commun.

Dans son discours, le Souverain a souligné que l’état actuel de ces relations ne le satisfait pas, n’est pas dans l’intérêt des deux peuples et n’est pas accepté par de nombreux pays.

Dans le droit fil de cette approche, le Roi a renouvelé son invitation « sincère » à l’Algérie, « pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage ».

En effet, l’état actuel de des relations bilatérales « ne nous satisfait guère car il ne sert en rien les intérêts respectifs de nos deux peuples. Il est même jugé inacceptable par bon nombre de pays, a-t-il estimé.

« En effet, leur fermeture heurte un droit naturel et un principe juridique authentique, consacré par les instruments internationaux, notamment le Traité de Marrakech, texte fondateur de l’Union du Maghreb Arabe qui prévoit la libre circulation des personnes, des services, des marchandises et des capitaux entre les pays constitutifs de l’espace maghrébin », a dit le Souverain.

« A cet égard, force est de constater que ni son excellence l’actuel président algérien, ni l’ex-président, ni moi-même ne sommes à l’origine de cette décision de fermeture », a-t-il relevé. Mais, « nous sommes responsables politiquement et moralement de la persistance du statu quo », a indiqué le Roi Mohammed VI.

Et de noter : « aucune logique ne saurait expliquer la situation présente, d’autant que les raisons ayant conduit à la fermeture des frontières sont totalement dépassées et n’ont plus raison d’être aujourd’hui ».

« Nous ne voulons ni faire des reproches, ni donner des leçons à quiconque. Nous nous percevons plutôt comme des frères qu’un corps intrus a divisés, alors qu’il n’a aucune place parmi nous », a-t-il soutenu.

Par ailleurs, d’aucuns soutiennent l’idée erronée que l’ouverture des frontières apporterait seulement un cortège de malheurs et de problèmes, à l’Algérie et au Maroc. A l’ère de la communication et des nouvelles technologies, personne ne peut donner crédit à pareils discours, affirme le Souverain marocain.

A ce propos, le Roi rassure l’Algérie : « vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc qui n’est nullement un danger ou une menace pour vous. En fait, ce qui vous affecte nous touche et ce qui vous atteint nous accable ».

« Aussi, nous considérons que la sécurité et la stabilité de l’Algérie, et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc », a-t-il insisté, ajoutant que « ce qui touche le Maroc affecte tout autant l’Algérie ; car les deux pays font indissolublement corps ».

La vérité est que le Maroc et l’Algérie sont tous deux confrontés aux problèmes de l’immigration, de la contrebande, du narcotrafic et de la traite des êtres humains.

Les bandes qui s’adonnent à ces activités criminelles sont notre véritable ennemi commun. Si, ensemble, nous nous attelons à les combattre, nous parviendrons à mettre fin à leurs agissements en extirpant leur mal à la racine, souligne le Roi, qui a déploré les tensions médiatiques et diplomatiques qui agitent les relations entre le Maroc et l’Algérie. « Elles nuisent à l’image des deux pays et laissent une impression négative, notamment dans les enceintes internationales », a-t-il regretté.

Il appelle à faire prévaloir la sagesse et les intérêts supérieurs des deux pays. « Nous pourrons ainsi dépasser cette situation déplorable qui gâche les potentialités de nos deux pays, au grand dam de nos deux peuples et des liens d’affection et de fraternité qui les unissent », a plaidé le Souverain.

Plus que deux nations voisines, le Maroc et l’Algérie sont deux pays jumeaux qui se complètent.

Par conséquent, à sa plus proche convenance, il a invité le président algérien à œuvrer à l’unisson au développement des rapports fraternels tissés par les deux peuples durant des années de lutte commune.

Pour rappel, les frontières entre le Maroc et l’Algérie sont fermées depuis 1994.

La gestion de crise sanitaire commentée par la presse marocaine

Les réalisations accomplies par le Maroc à l’ère du coronavirus est le sujet principal traité par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit que dans son discours du Trône de 2020, en pleine lutte contre la pandémie, le Roi Mohammed VI se projetait déjà dans le futur en traçant les contours de la relance qui allait suivre, notamment le budget colossal de 120 milliards de DH et l’instauration du Fonds Mohammed VI pour l’investissement.

Plus tard, d’autres grandes initiatives royales ont littéralement propulsé le Maroc dans son nouveau futur : fabrication des vaccins, transformation industrielle et digitale, protection sociale et restructuration des entreprises publiques, le tout dans le cadre plus global des orientations du Nouveau modèle de développement, rappelle le journal.

« Comme le démontre clairement le Souverain par ses actes et ses initiatives, le Maroc n’en est plus aujourd’hui à réfléchir au lendemain de la pandémie mais véritablement à ce qu’ il sera dans 15 ans », fait-il remarquer.

De son côté +Finances News Hebdo+ souligné que le Royaume résiste et tente de gérer au mieux cette crise sanitaire.

Des milliards de dirhams ont été injectés dans l’économie pour soutenir les entreprises, les salariés et les ménages, rappelle la publication, ajoutant que les professionnels de la santé se sont tous mobilisés pour accompagner, soigner les malades de la Covid-19 et réussir la campagne vaccinale.

Le Maroc, comme tous les autres pays, a tiré les bons enseignements de cette crise, assure l’hebdomadaire, relevant qu’il prépare sérieusement sa souveraineté économique et sanitaire.

« C’est le sens qu’il faut donner à la décision prise de substituer près de 83 millions DH d’importations par la production locale », observe-t-il.

Pour sa part, +Challenge+ relève que contrairement à d’autres pays, totalement englués dans la gestion du Covid, le Maroc a mis en route des réformes structurelles durant cette période, notant que la déconcentration administrative, la réforme des centres régionaux d’investissement et la généralisation de la protection sociale, sont une projection essentielle dans l’avenir.

« Ce ne sont pas des réformettes, mais de véritables révolutions, affectant l’économie, le social, la vie de tous les jours », soutient la publication, faisant savoir que la généralisation de la protection sociale coûtera 27 milliards de dirhams par an au budget de l’Etat.

Signature à Abidjan d’un contrat d’interconnexion des bourses africaines

L’Association des bourses africaines (ASEA) a signé vendredi à la Brvm d’Abidjan un contrat avec la société informatique DirectFN pour se doter d’une plateforme technologique de cotation dénommée « AELP », visant à interconnecter les places boursières en Afrique.

Dr Edoh Kossi Amenounve, le président de l’Association des bourses africaines (ASEA), a signé ce contrat avec  Dr Walid Alballaa, le directeur général de DirectFN, dans le cadre du Projet d’interconnexion des bourses Africaines (AELP).  

Le Projet d’interconnexion des bourses africaines (AELP) a été initié par l’ASEA, présidé par Dr Edoh Kossi Amenounve, également directeur général de la Brvm, avec la Banque africaine de développement (BAD).

Il vise notamment à stimuler les flux d’investissement panafricains, à promouvoir les innovations qui soutiennent la diversification pour les investisseurs et à adresser la problématique de la profondeur et de la liquidité des marchés.

Ce projet conjoint de l’Association des bourses africaines et de la BAD est financé grâce à une subvention du Fonds fiduciaire de la coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC) géré par la Banque africaine de développement.

Dr Walid s’est félicité de ce qu’avec cette « technologie innovante », sa structure apporte la maturité numérique dans l’établissement de ce projet qui permet à l’écosystème africain des marchés de capitaux de créer numériquement un « impact positif sur l’économie globale».

Implémentation

« L’implémentation de la solution va commencer, et nous nous donnons jusqu’au début de l’année prochaine pour finaliser l’implémentation du système et faire tous les tests, pour que nous lancions officiellement la plateforme pour l’ensemble des bourses du continent », a dit Dr Amenounve.     

L’ASEA compte 26 bourses, mais sept bourses sont membres du projet AELP: la Bourse de Casablanca, la Bourse d’Egypte, la Bourse de Johannesburg, la Bourse des valeurs mobilières de Nairobi, la Bourse nigériane, la Bourse de Maurice et la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).

M. Amenounve a expliqué que, dans l’application, les ordres des investisseurs sur un marché seront acheminés par un courtier national via la plateforme technologique AELP vers un courtier sur le marché étranger où le titre est coté pour leur exécution sur ce marché.  

Les titres cotés accessibles via le lien AELP comprennent tous les titres disponibles pour les investisseurs transfrontaliers. En outre, les investissements en actions disponibles comprennent les entreprises les plus prometteuses et les plus rentables d’Afrique ainsi que certains leaders mondiaux parmi plus de 1 050 entreprises cotées.  

Les investisseurs, dira-t-il, achèteront ou vendront également des obligations d’entreprise et d’État, des fonds indiciels (ETFs) et des produits dérivés lorsque ceux-ci sont cotés sur les bourses participantes au projet et que le courtier parrain en fournit l’accès.

Les courtiers dans les différents pays vont continuer à être les membres de leur bourse locale, tandis que les courtiers étrangers vont passer par les courtiers locaux pour exécuter leurs ordres, a fait observer Dr Amenounve.

Perspectives  

« Si nous avons la possibilité qu’un Nigérian, qu’un Sud-Africain ou qu’un Kenyan puisse envoyer des ordres d’achat ou de vente sur notre marché, cela va accroître automatiquement la liquidité de la Brvm, parce que la plateforme va permettre d’afficher un carnet d’ordre global des sept bourses du continent et c’est l’opportunité pour des investisseurs d’acheter ou de vendre », a soutenu M. Amenounve.

Cette plateforme va rendre le marché plus liquide. Selon le président de l’ASEA, « c’est d’avoir en Afrique une plateforme unique permettant aux investisseurs de l’ensemble du continent de pouvoir accéder à n’importe quel marché sur le continent », dans une première phase.

La deuxième phase du projet prévoit, au regard de l’évolution de la réglementation et des accords entre les régulateurs sur un agrément des courtiers, « un agrément unique pour les courtiers» permettant d’intervenir dans l’ensemble des bourses du continent, a-t-il poursuivi.   

 « Ce qui sera encore plus intéressant, c’est la troisième phase, où il sera possible pour n’importe quel Etat, n’importe quelle société du continent de lever des ressources via un emprunt obligataire continental », ce qui va consacrer un vrai marché africain, a-t-il souligné.

« Nous sommes ravis de ce grand pas vers la libre circulation des investissements à travers l’Afrique et la libre circulation des capitaux. Notre objectif est d’ouvrir de nouvelles opportunités pour les investisseurs individuels et institutionnels afin d’investir de manière productive dans la croissance de l’Afrique », a-t-il déclaré.

Fête du trône et JO-Tokyo au menu des quotidiens marocains

La célébration de la Fête du Trône et la participation des athlètes marocains aux JO de Tokyo sont les principaux sujets traités par les marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’avec l’avènement de la Fête du Trône, le Maroc célèbre non seulement une occasion chère à nous tous, mais également une fête marquant deux décennies d’acquis et de réalisations à tous les niveaux.

Cette célébration arrive à un moment où la planète tout entière mène un combat contre un ennemi invisible qui ne cesse de faire des ravages, poursuit la publication, notant que le Maroc, grâce à la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, figure parmi les pays qui ont su tirer leur épingle du jeu.

Force est de reconnaître que la gestion marocaine de la pandémie et de la crise sanitaire et économique qui en découle suscite l’admiration et la reconnaissance hors de nos frontières, relève l’éditorialiste.

« Cette bonne gestion n’a cependant pas empêché le Royaume d’adopter une démarche proactive pour préparer l’étape post-Covid, à savoir la généralisation de la protection sociale et la reprise économique », indique-t-il.

De son côté, +L’Opinion+ souligne que la 22ème année du règne du Roi Mohammed VI a été fortement marquée par l’engagement royal sur une multitude de fronts, soutenant que le Souverain a initié une batterie de mesures économiques et sociales afin d’atténuer l’impact ravageur de la crise sanitaire sur l’économie nationale et l’ensemble des Marocains.

Sur le front diplomatique, cette année a été marquée par une succession de victoires et de réalisations historiques au niveau du dossier fondamental du Sahara marocain, rappelle le quotidien, citant la série d’inaugurations de plusieurs consulats à Dakhla et à Laâyoune, au lendemain de l’opération militaire qui a vu la libération du passage frontalier d’El Guerguarat.

« Le Maroc a déjà jeté les bases, toujours sous l’impulsion royale, de son nouveau modèle de développement, avec comme objectif d’asseoir son statut de puissance régionale et internationale à l’horizon 2035 », conclut-il.

Au volet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ fait observer que le Royaume a déboursé près de 36 millions DH pour préparer ses athlètes aux JO. Pourtant, la récolte est pour le moment inexistante et nos sportifs échouent les uns après les autres.

Pour le journal, le diagnostic révèle que le recul du sport national trouve sa source dans la régression du sport scolaire. Sans oublier que la pratique du sport à l’université reste le parent pauvre qui ne permet pas l’émergence d’une élite sportive.

Maroc: Le Malawi ouvre un consulat à Laâyoune

Le Malawi a ouvert jeudi un consulat général à Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Maroc.L’inauguration de ce consulat s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et de son homologue du Malawi, Eisenhower Nduwa Mkaka.

Plus de vingt pays ont jusqu’à présent ouvert des représentations diplomatiques au Sahara marocain.

A Laâyoune, le consulat de Malawi va côtoyer ceux des Emirats arabes unis, de Jordanie, de Bahreïn, de Côte d’Ivoire, des Iles Comores, du Gabon, de Sao-Tomé-Et principe, de la République centrafricaine, du Burundi, d’Eswatini et de Zambie.

 

JO de Tokyo : 14 athlètes africains suspendus

Ces sportifs n’ont pas respecté les règles en matière de contrôles antidopage selon l’Unité d’intégrité de l’athlétisme.Des rêves qui volent en éclat ! A moins de 24 heures du début des épreuves d’athlétisme de Tokyo 2020, l’Unité d’intégrité (AIU) de World Athletics, vient d’écarter 14 représentants du continent africain des compétitions.

Ces athlètes (10 Nigérians, 2 Kenyans, un Marocain et un Ethiopien) n’ont pas subi les trois contrôles antidopage inopinés effectués hors-compétition et au cours des dix derniers mois requis par World Athletics.

« Le Nigeria est le pays le plus impacté, n’ayant pas répondu aux critères de tests (antidopage) de la règle 15 (de la fédération internationale d’athlétisme) pour 10 athlètes », précise l’AIU.

L’Ethiopie, le Kenya, le Maroc et le Nigeria font partie d’une liste de pays sous surveillance en matière de lutte contre le dopage.

Cette décision a provoqué l’ire des athlètes qui n’ont pas manqué de manifester leur déception mais surtout leur colère contre leurs fédérations respectives. Sur son compte Twitter, la superstar de l’athlétisme nigérian, Blessing Okagbare, pas concernée par cette décision, s’est fendue d’un tweet rageur sur le sujet.

« Je l’ai déjà dit et je le répète. Si vous ne connaissez pas le sport, si vous n’êtes pas passionné par lui/nous (les athlètes), alors vous n’avez rien à faire là en tant qu’administrateur. Le système sportif au Nigeria est tellement défectueux et nous, les athlètes, sommes toujours à la merci des dommages », a-t-elle écrit sur le réseau social.

Sa compatriote, la championne d’Afrique du lancer du disque Chioma Onyekwere, première concernée, a interpellé World Athletics et l’AIU : « Les athlètes ne sont pas fautifs dans cette affaire. S’il vous plaît, nous avons besoin de votre aide pour savoir comment nous pouvons effacer ça afin que nous puissions tous les dix concourir. »

Divers sujets traités par la presse marocaine

Les allégations proférées par des médias français à l’encontre du Maroc, le tourisme du désert et la situation épidémiologique, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’en recourant à la justice en territoire français contre les diffamations publiées et relayées par des médias français, le Maroc donne la meilleure assurance quant au bien-fondé de sa position claire et transparente.

Au-delà de la vacuité flagrante de ces allégations, le Maroc continue au fil des jours d’apporter un autre type de réponses qui ne font que le renforcer sur la scène internationale, ajoute la publication.

« Sinon comment expliquer, par exemple, que de grandes entreprises mondiales continuent encore et toujours d’envisager leurs grands projets au Maroc si ce n’est que ces mêmes investisseurs se sentent en totale confiance quant à l’avenir », constate le quotidien.

Abordant la diversification de l’offre touristique, +Al Bayane+ souligne que « dans un souci permanent de varier les donnes du tourisme national, il est question de prospecter ce que l’on peut appeler +le tourisme du désert+ ».

A titre d’exemple, le journal cite le potentiel dont regorge une ville phosphorescente qu’est Dakhla ou encore la fameuse Merzouga aux confins de Zagora, mettant l’accent sur les richesses naturelles que renferment ces étendues de sable et de mer à perte de vue.

« On ne cessera, en fait, de s’enorgueillir de cet énorme avantage qui peut s’insérer dans le dynamisme ultra-grandissime dont font preuve les provinces du sud », observe-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que la situation épidémiologique au Maroc continue d’enregistrer des records absolus. Le trend baissier enregistré jusqu’en juin dernier cède la place à une hausse de certains indicateurs. Mais la cadence de la vaccination rassure.

En effet, 9.428 nouveaux cas de contamination ont été enregistrés mercredi et 6.971 nouveaux cas ont été recensés mardi. Le nombre de morts s’est élevé à 27 par jour, mardi 27 et mercredi 28 juillet, d’après les statistiques officielles du ministère de la Santé.

Des records absolus, en une journée exceptionnelle, fait remarquer le quotidien, ajoutant que plus d’un demi-million de personnes ont été vaccinées en une seule journée. En effet, 518.335 doses de vaccins ont été administrées en 24 heures, dont 459.035 premières doses pour les personnes âgées de 25 ans et plus, précise le quotidien.

Grèce : Arrestation d’un Marocain affilié à Daech

Les services sécuritaires de la Grèce ont procédé mardi, suite à des informations détaillées fournies par leurs homologues marocains de la Direction générale des études et de documentation (DGED) et de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), à l’interpellation d’un ressortissant marocain (28 ans), qui occupait des postes de responsabilités au sein des brigades opérationnelles du groupe terroriste de Daech dans ses bastions traditionnels sur la scène syrienne.Selon une source sécuritaire, l’arrestation du suspect est l’aboutissement de la coordination conjointe et de l’échange d’informations de renseignement menés dans le cadre de la coopération sécuritaire multilatérale, à laquelle ont contribué activement les services sécuritaires marocains et leurs homologues grecs, italiens, anglais et américains, apprend-on de source sécuritaire.

Le pointage du suspect dans la base de données d’Interpol a révélé qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités judiciaires marocaines pour sa présumée implication dans la préparation en vue de l’exécution de projets terroristes et dévastateurs au Maroc à l’instigation de l’ancien porte-parole de l’organisation terroriste Daech.

La même source a souligné que le suspect, surnommé « Abou Mohammed Al-Fateh », avait rejoint les rangs de Daech en Syrie en 2014, avant d’occuper des postes de direction importants dans la soi-disant « Division spéciale » à Dir Al-Zour et dans la soi-disant « police religieuse » ou « Hisbah » dans la Wilaya de Raqqa au centre de la Syrie. Il était également apparu auparavant dans une vidéo documentant le ciblage d’un combattant syrien par une arme militaire, alors qu’il était en flagrant délit, menaçant de combattre ceux qu’il appelait les ennemis de la religion.

Selon les premiers éléments de l’enquête, le mis en cause a pu s’échapper des lieux de combat de Daech en Syrie vers l’Europe, et précisément la Grèce, en utilisant de faux documents personnels et une fausse identité, avant qu’il ne soit identifié et localisé et interpelé dans le cadre d’une opération sécuritaire conjointe.

Les autorités judiciaires marocaines ont été informées de l’arrestation du suspect, et qu’une coordination est actuellement en cours avec les autorités compétentes en Grèce à travers le bureau Interpol de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), pour l’envoi d’une demande officielle d’extradition.

Selon la même source, cette opération sécuritaire réussie, à laquelle les services sécuritaires marocains ont efficacement contribué, témoigne de l’importance de la coopération sécuritaire internationale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, et de la traque des membres des organisations terroristes pour les priver de tout refuge ou base arrière.

Cette opération conjointe illustre également l’implication sérieuse et effective du Maroc dans le maintien de la sécurité et de la stabilité aux niveaux régional et international.

Pas de changement dans la politique américaine sur le Sahara (responsable US)

Le Secrétaire américain Adjoint par intérim au Bureau des Affaires du Proche-Orient, M. Joey Hood, a réitéré la position inchangée des États-Unis d’Amérique reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara.« Il n’y a pas de changement dans la politique américaine sur le Sahara comparée avec la précédente Administration », a affirmé le Secrétaire Adjoint par intérim au Bureau des Affaires du Proche-Orient, lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de ses entretiens, mercredi à Rabat, avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. 

Il a, dans ce sens, souligné que les États-Unis soutiennent fortement les efforts pour la désignation d’un envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara, et ce, dans les plus brefs délais, ajoute la même source.

M. Hood a mis en exergue les relations profondes et le partenariat stratégique unissant le Maroc et les Etats-Unis que les deux pays œuvrent à renforcer davantage, sous le leadership du Roi Mohammed VI.

Rappelant que le Maroc était le premier pays à reconnaître l’indépendance des États-Unis, M. Hood a salué le soutien continu et précieux du Royaume dans des questions d’intérêt commun, telles que le processus de paix au Moyen-Orient, la stabilité, la sécurité et le développement dans la région et dans tout le continent africain.

« Le Maroc est un proche partenaire des États-Unis sur un nombre de questions sécuritaires » a indiqué M. Hood, ajoutant que les deux pays ont signé, l’année dernière, une feuille de route décennale pour renforcer la coopération en matière de défense, saluant dans ce sens « un symbole de notre coopération stratégique de longue date ».

S’agissant des relations économiques bilatérales, M. Hood a fait savoir que le Maroc est le seul pays lié par un accord de libre-échange (ALE) avec les États-Unis et que plus de 150 entreprises américaines s’activent au Maroc le considérant comme porte d’entrée au continent africain.

Sur un autre registre, le diplomate américain a mis en avant la coopération américano-marocaine en matière de lutte contre la Covid-19, saluant au passage la réussite de la campagne nationale de vaccination.

Barack Obama, partenaire stratégique de la NBA Africa

L’ex-président des Etats-Unis (2009-2017) s’associe à la ligue nord-américaine de basketball en contribuant aux efforts de « responsabilité sociale » sur le continent noir.La qualité de partenaire stratégique confère à Barack Obama « une participation minoritaire » dans la NBA Africa. L’ancien locataire de la Maison Blanche s’engagera notamment dans des « programmes et partenariats soutenant l’égalité des genres et l’inclusion économique ».

Dans un communiqué, reçu mercredi à APA, le démocrate a affirmé que la National Basketball Association (NBA), « en utilisant ce sport pour créer des liens plus profonds à travers le monde, a toujours été un ambassadeur de choix pour les USA ».

Et en Afrique, souligne le prédécesseur de Donald Trump, le basket a « le pouvoir de promouvoir les opportunités, le bien-être, l’égalité et l’autonomisation ». Barack Obama,  impressionné par l’engagement de la ligue en faveur de l’Afrique, est convaincu que « la NBA Africa peut changer la donne pour beaucoup de jeunes  » de ce continent.

Pour cette perspective, l’ex-sénateur est fier de rejoindre l’équipe de la NBA Africa afin de participer à « un partenariat qui va bénéficier aux jeunes de nombreux pays ». De l’avis d’Adam Silver, président de la NBA, Barack Obama, dont le père est originaire du Kenya, « croit fermement au potentiel de l’Afrique et aux énormes opportunités de croissance qu’offrent les disciplines sportives ».

En tout cas, Victor Williams, Directeur Général de la NBA Africa, est impatient « de travailler avec (lui) et (les) investisseurs stratégiques pour faire du basketball un moteur de croissance économique pour le continent et une plateforme pour l’amélioration de la santé et du bien-être de l’une des populations les plus jeunes et à la croissance la plus rapide au monde ».

La NBA Africa, pour développer l’écosystème du basket en Afrique, met en œuvre des programmes tels que le Jr. NBA, Basketball Without Borders (BWB) Africa et la NBA Academy Africa. Elle compte parmi ses investisseurs Luol Deng, Dikembe Mutombo ou encore Joakim Noah.

De concert avec la Fédération internationale de basketball (Fiba), la NBA Africa a organisé la première édition de la Basketball Africa League (BAL). En mai dernier, les douze meilleurs clubs du continent se sont affrontés à Kigali, au Rwanda.

En finale du tournoi,  le Zamalek (Égypte) a battu l’US Monastir (Tunisie) sur le score de 76 à 63. La saison inaugurale de la BAL a été diffusée en 15 langues et dans 215 pays et territoires.