Mondial 2022: La fédération marocaine conteste l’arbitrage du match Maroc-France

La Fédération royale marocaine de football conteste les décisions de l’arbitre mexicain César Arturo Ramos Palazuelos lors du match de demi-finale qui a opposé le Maroc à la France mercredi au Qatar.Dans un communiqué publié ce jeudi 15 décembre, la Fédération indique  qu’elle a écrit un courrier à l’instance compétente, dans lequel elle  relève les décisions d’arbitrage ayant privé le Maroc de deux penaltys  évidents, comme en témoignent des experts dans le domaine. La FRMF a  également exprimé son étonnement la salle du VAR a omis de l’alerter.

La  Fédération affirme aussi qu’elle ne ménagera aucun effort pour défendre  les droits de la sélection nationale, appelant à l’équité dans la prise  des décisions qui s’imposent concernant l’injustice arbitrale dont ont  été victimes les Lions de l’Atlas lors de cette rencontre de la Coupe du  monde – Qatar 2022.

Le Forum pour la paix prend part au Sommet USA-Afrique

Le Secrétaire général du Forum pour la paix d’Abu Dhabi, Cheikh Al-Mahfouz bin Abdullah bin Bayyah, prend part aux travaux du Sommet États-Unis-Afrique, qui se tient actuellement dans la capitale américaine, Washington, en présence de plus d’une cinquantaine de délégations représentant le continent africain.La présence de Cheikh Al-Mahfouz bin Abdullah bin Bayyah à ce Sommet, consacré aux défis sécuritaires, à la lutte contre le terrorisme et aux questions de développement, intervient à l’invitation du gouvernement américain.

En marge de ce sommet, le Secrétaire général a rencontré un certain nombre de chefs et de représentants de pays africains, dont les Présidents du Nigeria, Muhammadu Buhari, de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo et du Niger, Mohamed Bazoum, ainsi que le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat.

Dans une déclaration à cette occasion, le Secrétaire général a affirmé que cette visite incarne la vision des Etats des Emirats Arabes Unis AU sous la direction de son président, Cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, une vision de paix, d’ouverture sur le monde et d’amitié, à la faveur des valeurs de tolérance, de coexistence et de respect.

Il a ajouté que l’invitation à participer à ce sommet vient également comme une reconnaissance des efforts des Émirats arabes unis pour soutenir la paix et la réconciliation dans toutes les régions du continent, sur la base de sa vision clairvoyante de l’importance de la coexistence, de la réconciliation et de la tolérance, qui a abouti à l’initiative « Conférence africaine pour la promotion de la paix » lancée par le Forum de la paix d’Abu Dhabi en coopération avec le gouvernement mauritanien et l’Union africaine.

Dans ce contexte, le Secrétaire général du Forum d’Abou Dhabi pour la paix a évoqué le succès et l’acceptation internationale et africaine de la Conférence africaine pour la promotion de la paix, qui s’est traduite par l’adoption par le Sommet de l’UA, lors de sa 33e session ordinaire, de la Déclaration de Nouakchott émise par le premier forum international de la Conférence africaine pour la promotion de la paix.

Cheikh Al-Mahfouz bin Bayyah a mis l’accent sur les efforts menés par les Émirats arabes unis et ses initiatives pionnières, notant à cet égard le partenariat stratégique du Forum pour la paix d’Abu Dhabi sur le continent africain, à travers la « Conférence africaine », qui se veut une plate-forme de dialogue entre les décideurs et les experts et les jeunes, en vue de canaliser les efforts dans la lutte contre l’extrémisme, le terrorisme et le racisme, renforcer le rôle des jeunes et des femmes dans la paix et contribuer à construire une génération consciente qui rejette l’extrémisme et la violence, et qui œuvre au développement des peuples.

La BEI mobilise 60 millions d’euros pour soutenir les PME marocaines

La Banque européenne d’investissement mobilise une enveloppe de 60 millions d’euros dans le cadre d’un nouveau programme de financement en faveur des entreprises au Maroc. Destiné essentiellement aux PME et aux sociétés de taille intermédiaire, ce programme sera déployé à travers des banques intermédiaires marocaines via des lignes de crédit en devise ou en monnaie locale.Ce programme vise à renforcer l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) face à la conjoncture difficile actuelle, permettant la relance de leurs activités et la consolidation de leur résilience.

Il sera déployé à travers des lignes de crédit accordées à des intermédiaires financiers locaux, principalement des banques marocaines partenaires de la BEI. Des négociations sont en cours pour la concrétisation des partenariats dans ce sens. Au titre de ce nouveau programme, la Banque européenne d’investissement mobilise une enveloppe de 60 millions d’euros.

Les prêts BEI pour les PME seront donc attribués par l’intermédiaire de banques commerciales, chargées d’évaluer chaque demande de prêt présentée par une entreprise cliente. Sur la plupart des opérations, la décision d’octroyer ou non un prêt à la PME appartient entièrement à la banque intermédiaire.

L’intervention de la BEI permet, globalement, d’améliorer les conditions financières d’un prêt ainsi accordé, et elle veillera à ce que ces améliorations soient clairement communiquées aux PME concernées. Dans le cadre de ce nouveau programme, les prêts pourraient être accordés en monnaie locale.

La BEI est un partenaire privilégié du Maroc depuis 40 ans. L’institution finance le développement et la mise en œuvre de projets clés dans des secteurs essentiels de l’économie marocaine tels que le soutien aux entreprises, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la santé, le transport ou encore les énergies renouvelables. Depuis le démarrage de ses opérations dans le pays en 1979 à aujourd’hui, les financements cumulés (prêts et dons signés) de la BEI, ont atteint 9,54 milliards d’euros au profit de 133 projets publics et privés.

Mondial: Le Roi Mohammed VI adresse un vibrant hommage à l’ensemble des composantes de l’équipe nationale

A l’issue de la demi-finale de la Coupe du Monde Qatar 2022, le Roi Mohammed VI s’entretient au téléphone avec l’entraineur et le capitaine de l’équipe nationale.Le Roi Mohammed VI a eu un entretien téléphonique avec l’entraineur de l’équipe nationale, Walid Regragui à l’issue du match de demi-finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar-2022, qui a opposé, mercredi, la sélection nationale de football à son homologue française et qui s’est soldé par la victoire de l’équipe de France (2-0).

Au cours de cet entretien, le Souverain a adressé un vibrant hommage à l’entraineur, aux joueurs et à l’ensemble des composantes de l’équipe nationale pour leurs brillantes réalisations lors de cette Coupe, tout en leur souhaitant plein succès au cours de leurs prochaines rencontres.

le Souverain a également loué la performance de Walid Regragui pour avoir pu, en quelques mois seulement à la tête de l’équipe nationale, forger un groupe de joueurs si compact et si combatif, au point de marquer cette compétition et faire honneur au peuple marocain et au public international par ses hautes valeurs de sportivité et son talent exemplaire.

le Roi s’est également entretenu, à cette occasion, avec le capitaine de l’équipe nationale Romain Saiss a qui il a souhaité prompt rétablissement pour sa blessure, le félicitant pour son leadership, tout en le chargeant de transmettre également les vives félicitations royales à l’ensemble de l’équipe.

Mondial-2022: L’Afrique « fière du parcours des Lions de l’Atlas » (Faki)

«L’Afrique fière du parcours des Lions de l’Atlas à cette Coupe du monde. Ils n’ont pas démérité», a affirmé le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, à l’issue de la 2e demi-finale Maroc-France (0-2).Le bilan des Lions de l’Atlas et la qualité de leur jeu font désormais de l’Afrique un des continents phare du football mondial, s’est réjoui le président de la Commission de l’Union africaine dans un tweet.

«L’Afrique fière du parcours des Lions de l’Atlas à cette Coupe du monde. Ils n’ont pas démérité. Leur bilan et la qualité de leur jeu font désormais de l’Afrique un des continents phare du football mondial. Merci à vous les Lions de nous avoir porté si haut», écrit Moussa Faki Mahamat.

Le Maroc s’est incliné face à la France sur le score de 2 buts à 0, en match de demi-finale du Mondial Qatar 2022, mercredi 14 décembre 2022, au stade Al Bayt.

Le Maroc affrontera samedi prochain la Croatie en match de classement. La France, quant à elle, sera opposée à l’Argentine, dimanche en finale.

Mondial-2022: Le Maroc battu par la France (2-0)

La sélection marocaine de football ne jouera pas la finale de la Coupe du monde 2022. Les Lions de l’Atlas ont été éliminé, ce mercredi, contre la France (2-0). Pour une troisième place, ils croiseront le fer contre la Croatie, samedi.Le Maroc n’a pas su tenir la dragée haute à la France, mercredi au stade Al Bayt, s’inclinant sur le score de 2-0. La première manche marquée par une possession en faveur du Maroc aura donc été la dernière, mais les Lions n’ont jamais démérité. La France n’a pas forcé le pressing en début de rencontre, préférant pousser les Lions à l’erreur avant de répliquer. Une tactique payante, puisque Jaouad El Yamiq ratait un tacle devant Griezmann dès la 5e minute et les Bleus en profitaient pour lancer leur première offensive et marquer, par le biais de Théo Hernandez à la . 5ème minute du jeu.

Les Lions répliquaient dès la 9e minute par un tir d’Azzeddine Ounahi, qui est passé tout près de l’égalisation si ce n’était Hugo Lloris. La France permettait ensuite au Maroc de s’avancer pour déloger le bloc défensif et provoquer d’autres erreurs et donc d’autres contre-attaques. 

A la 21e minute, la cuisse de Romain Saïss a fini par céder et Selim Amallah reprenait sa place naturelle en ligne médiane. La tension montait au fil des minutes. Les Français ne forçaient pas le pressing, mais se lançaient comme des flèches dès qu’ils récupéraient au niveau de la ligne médiane. En cédant le ballon aux Lions de l’Atlas, Deschamps a créé de la confusion dans le camp marocain, avec une ligne médiane incapable de construire des offensives, car engagée au niveau du marquage et isolée par les médians français. La fin de la première période voyait les Lions prendre l’initiative et créer le danger, essentiellement à travers les balles arrêtées. El Yamiq signait ainsi l’occasion la plus nette en faveur des nationaux, avec un splendide retourné acrobatique, mais le ballon s’écrasait sur le poteau droit de Lloris.

De retour des vestiaires, Walid Regragui envoyait Yahya Attiat Allah sur la pelouse à la place de Nousseir Mazraoui, qui avait perdu bien des duels en première mi-temps. Avec des ailiers placés en entrée de la surface française, la possession marocaine commençaient à apporter ses fruits lors de ce deuxième acte. Tour à tour, Attiat Allah, En-Nesyri et Hakimi passait tout près du 1-1, mais manquaient d’appui au moment d’ajuster Lloris.

Le Maroc parvenait en effet à s’infiltrer en surface avec plus d’aisance, grâce aux sublimes combinaisons réussies par le trio Ziyech-Ounahi-Hakimi sur le couloir droit. A la 66e minute, coach Walid jouait deux nouvelles cartes offensives avec les entrées de Abderrazak Hamdallah et de Zakaria Aboukhlal à la place d’En-Nesyri et de Boufal. Les Lions dominaient la possession sans pouvoir concrétiser et la France exploitait les moindres failles, en tentant d’aggraver le score sur coup-francs. Après la 70e minute, la rencontre prenait un sens unique, avec des Lions plein tournés vers la cage de Lloris. Toutefois, sur un énième contre français, M’bappé et Thuram combinaient dans la surface avant que le tir contré de la star parisienne n’échoue devant le remplaçant Randal Kolo Muani, qui doublait la mise à la 79e minute.

Les dix dernières minutes cristallisaient justement le manque de solutions offensives chez les Lions, qui se sont retrouvés sans armes face au bloc défensif adverse, malgré une grande volonté d’Ounahi et compagnie. Finalement, l’arbitre sifflait le terme de l’aventure marocaine au Mondial Qatar 2022, une épopée qui restera gravée à jamais dans les mémoires esprits des Marocains.

Les Lions de l’Atlas, première équipe africaine à atteindre ce stade de la compétition, peuvent toujours aspirer à terminer à la troisième place, samedi prochain à 16h00, contre la Croatie lors de la petite finale.

La France affrontera l’Argentine, dimanche 18 décembre à 16h00, lors de la finale de Mondial pleinement réussi à la fois dans l’organisation et et dans la qualité du jeu offert par les équipes.

Mondial 2022 : l’armada française face au verrou marocain

Les Bleus et les Lions de l’Atlas se disputent, ce mercredi à Al Bayt Stadium de Doha, une place en finale de la Coupe du monde.« Il y a juste un mois, si vous demandiez à un Marocain si on peut remporter le Mondial, il vous aurait ri au nez », souligne Bassam Nejjar, journaliste sportif à MEDI 1 TV (télévision privée). Mais contre vents et marées, les Lions de l’Atlas sont sortis premiers de leur poule au premier tour devant la Croatie, la Belgique et le Canada. Dans la phase à élimination directe, ils ont fait mordre la poussière à l’Espagne et au Portugal pour se donner le droit de défier ce soir la France, tenante du titre.

« Sur le plan footballistique, c’est un affrontement entre David et Goliath, entre les champions du monde en titre et des Marocains qui n’étaient pas du tout attendus à ce stade de la compétition », estime M. Nejjar pour qui néanmoins « tout est possible » tant ses compatriotes ont renversé des montagnes au Qatar.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le Maroc est à deux matchs seulement du sacre. Le premier face aux Bleus s’annonce « très compliqué », prédit Amine El Amri. En mission à Doha, ce journaliste sportif du quotidien Le Matin fait remarquer que l’équipe menée par Walid Regragui est « prête à aller de l’avant » en toutes circonstances avec un mental hors du commun. « C’est la plus grande valeur qu’a transmise le sélectionneur aux joueurs », indique-t-il.

En conférence de presse d’avant-match, l’ancien coach du Wydad Athletic Club a affiché ses ambitions en balayant d’un revers de main la pensée ambiante selon laquelle le Maroc a déjà réussi quoi qu’il advienne : « On a faim et on n’est pas fatigués. On veut aller en finale et gagner la Coupe du monde. Ce ne sont pas des paroles en l’air ».

Son pair français Didier Deschamps prend en tout cas très au sérieux cette demi-finale inédite qui sera arbitrée par le Mexicain César Ramos. « Le Maroc mérite respect et reconnaissance. C’est tout sauf une surprise (d’être dans le dernier carré) quand on a encaissé un but en cinq matchs », affirme le champion du monde comme joueur en 1998 et entraîneur en 2018.

Jusque-là, la France et le Maroc se sont affrontés à cinq reprises en match amical. Le bilan est de 3 victoires pour les Tricolores et de 2 nuls. Le dernier duel entre les deux pays remonte au 16 novembre 2007. Ce jour-là, au Stade de France, un score de parité (2-2) a sanctionné la partie avec des buts de Sidney Govou (15′) et Samir Nasri (76′) contre des réalisations de Tarik Sektioui (8′) et Youssef Mokhtari (85′). Aujourd’hui, l’enjeu est de taille. Le vainqueur rejoindra en finale de la Coupe du monde l’Argentine, qualifiée la veille aux dépens de la Croatie (3-0).

Le physique, la clé du match ?

Après cinq rencontres dans le tournoi, les corps sont éprouvés surtout ceux des Marocains dont le style de jeu impose de considérables efforts physiques tout au long des matchs. « La fraîcheur physique est un vrai casse-tête pour Regragui dans ce second tour. Ce débat se posait déjà face à l’Espagne, puis contre le Portugal, mais les joueurs ont tenu bon. Contrairement à la France qui a fait tourner son effectif contre la Tunisie (défaite un à zéro), le Maroc a une composition stable depuis le début du Mondial. Cependant, avec la motivation et l’adrénaline, les souffrances physiques sont oubliées », se persuade Bassam Nejjar. Le journaliste sportif à MEDI 1 TV en veut pour preuve le rayonnement au milieu de terrain de Sofiane Amrabat, véritable rampe de lancement, qui n’a manqué aucune minute au Qatar malgré des douleurs au dos ayant nécessité une infiltration. « On ressent les douleurs, mais on va se préparer. Pas le choix », promet le sociétaire de la Fiorentina, en Serie A italienne.

En défense, « le retour de Nayef Aguerd semble improbable. Romain Saïss et Noussair Mazraoui ont été bichonnés par le staff médical pour qu’ils soient opérationnels.  Quoi qu’il en soit, l’effectif compte 26 joueurs et on a vu face au Portugal qu’il y eu des changements dans le onze sans que cela impacte le résultat final », rappelle Amine El Amri du quotidien Le Matin, convaincu que tout se passe actuellement dans la tête et « les Lions de l’Atlas ont ce qu’il faut » au plan psychologique pour puiser dans leurs ressources.

« Avec la blessure d’Aguerd contre l’Espagne, beaucoup redoutaient que l’aventure se termine pour le Maroc au tour suivant. Mais la prestation de Jawad El Yamiq face au Portugal a donné de la confiance à l’équipe. Et même à la sortie sur blessure de Romain Saïss lors du quart de finale, Badr Benoun s’est montré efficace. Pour Mazraoui, sa doublure Yahya Attiat Allah est une belle surprise dans ce Mondial. Cette défense a donc fait le job », conclut M. Nejjar.

Côté français, des doutes subsistent sur l’état de santé du défenseur central Dayot Upamecano et du milieu relayeur Adrien Rabiot. La malédiction du champion du monde en titre brisée, les Bleus partent avec la faveur des pronostics. Sur la pelouse d’Al Bayt Stadium, ce sera une autre paire de manches face à une formation qui crève l’écran à sa manière et qui gagnera à coup sûr la bataille des gradins. Grâce à un pont aérien établi par la Royal Air Maroc, avec une dizaine de vols spéciaux à partir de Casablanca, d’autres inconditionnels des Lions de l’Atlas ont rejoint dans la capitale qatarie une marée humaine acquise à la cause du Royaume chérifien.

« L’Afrique a peu contribué au changement climatique » (Blinken)

L’administration Biden propose de « travailler ensemble » avec l’Afrique pour relever les défis liés au changement climatique.Ce mardi 13 décembre, au premier jour du forum Etats-Unis – Afrique, à Washington, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a rencontré quelques dirigeants du continent noir pour discuter de « la conservation, l’adaptation au climat et la transition énergétique ».

Face aux présidents de la République démocratie que Congo (RDC), des Seychelles, de la Zambie, du Nigeria et du Gabon, le chef de la diplomatie américaine s’est exprimé sur « l’attention qui doit être portée sur l’Afrique » en raison de « l’urgence croissante de la crise climatique ». « Comme nous le savons, 17 des 20 pays les plus vulnérables au climat dans le monde se trouvent sur le continent africain », a-t-il rappelé, soulignant que « 18 millions de personnes ont été confrontées à la faim pendant quatre années consécutives dans la corne de l’Afrique ».

Selon le secrétaire d’État américain, « la communauté de tout le continent ressentent l’impact du changement climatique », ajoutant que « de violentes tempêtes se sont abattues sur l’Afrique australe », alors que « la hausse des températures attise les incendies de forêt en Afrique du nord ». À cela s’ajoute « la montée des eaux » qui « menace les vies et les moyens de subsistance des nations insulaires, tandis que les phénomènes météorologiques extrêmes en Afrique centrale aggravent les crises alimentaires déjà existantes et alimentent les tensions qui nourrissent et alimentent les conflits violents ».

« Agir ensemble »

M. Blinken reconnaît que « les nations africaines ont relativement peu contribué à cette crise, mais qu’elles en subissent les conséquences de manière disproportionnée ». À ce titre, il juge « injuste et irréaliste de leur demander de tourner le dos au développement et aux opportunités économiques au nom d’une transition énergétique propre, de leur demander en fait de renoncer à ce que beaucoup d’entre nous ont fait dans le passé pour développer nos pays et nos économies ».

« C’est pourquoi, propose-t-il, nous pensons que le meilleur moyen de faire face à la crise climatique est de travailler ensemble ». La première piste de solution consiste à s’associer « pour préserver les écosystèmes ».

Dans ce sens, M. Blinken rappelle que « pour soutenir la gestion durable de la forêt tropicale du bassin du Congo, nous avons investi plus de 600 millions de dollars dans le Programme pour l’environnement en Afrique centrale, qui réunit le gouvernement américain et des ONG africaines et américaines ». Estimant que les « océans sont également un élément clé de cette lutte », il explique que c’est pour cette raison que les Etats-Unis ont lancé un programme « pour encourager les pays à s’engager à protéger au moins 30% de leurs eaux océaniques d’ici 2030 ».

« Deuxièmes, poursuit-il, nous nous associons pour rendre les engagements et les communautés plus résilientes face au changement climatique ». Concrètement, « le plan d’urgence du président pour l’adaptation et la résilience travaille avec les gouvernements nationaux à gérer les impacts du changement climatique ». À l’en croire, « cette initiative et d’autres visant à soutenir une agriculture résiliente au changement climatique sont de plus en plus cruciales », craignant une aggravation de la sécurité alimentaire par « l’invasion de l’Ukraine par la Russie ».

Enfin, en troisième ressort, le secrétaire d’Etat américain indique « nous nous associons pour faire avancer une transition juste vers une économie propre qui préserve notre planète et favorise les opportunités économiques inclusives ».

Après une pause de sept ans, le Forum Etats-Unis – Afrique se tient du 13 au 15 décembre. Quarante-neuf gouvernements africains sont invités à prendre part à cette rencontre visant à raffermir les relations entre les États Unis et le continent africain.

Mondial-2022: la RAM annule 7 vols Casa-Doha

Royal Air Maroc a publié, ce mercredi, un communiqué informant l’opinion publique que des annulations de vols ont eu lieu hier entre le Maroc et le Qatar. La compagnie indique que suite à des restrictions imposées par les autorités qataries, «la RAM a le regret d’informer les clients de l’annulation de leurs vols opérés par Qatar Airways».Sept vols sont concernés par ces annulations : AT9703/QR3003, AT9717/QR3007, AT9715/QR3015, AT9747/QR3067, AT9739/QR3069, AT9743/QR3093 et AT9749/QR3099.

La RAM annonce qu’elle procèdera au remboursement, «dans les plus brefs délais», des billets d’avion des passagers impactés par ces annulations et recommande aux clients concernés de ne pas se présenter à l’aéroport.

Le communiqué de Royal Air Maroc ne donne aucune précisions sur «les restrictions imposées par les autorités qataries». La RAM, rappelons-le, opère en partage de code avec Qatar Airways sur la ligne Casablanca et Doha.

Sommet USA-Afrique: Le Maroc représenté par son chef de gouvernement

Le Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, représente le Roi Mohammed VI aux travaux du Sommet des dirigeants USA – Afrique qui se tient du 13 au 15 décembre dans la capitale fédérale américaine, Washington.Ce sommet, qui réunit des représentants d’une cinquantaine de pays, de la société civile et du secteur privé du continent africain, outre des responsables de l’administration américaine et de la Commission de l’Union africaine, prévoit plusieurs rencontres et sessions thématiques portant sur une myriade de questions.

Selon le département d’Etat américain, ce conclave s’appuie sur des valeurs communes pour mieux favoriser une nouvelle dynamique économique, renforcer l’engagement des États-Unis et de l’Afrique notamment en faveur de la démocratie, atténuer l’impact du COVID-19 et des futures pandémies, travailler en collaboration pour renforcer la santé régionale et mondiale, promouvoir la sécurité alimentaire, faire progresser la paix et la sécurité et répondre à la crise climatique.

Le Sommet a débuté ce mardi par un forum de la diaspora et des jeunes leaders, qui s’est penché notamment sur le développement au continent africain, suivi d’une session sur la paix, la gouvernance et la sécurité avec la participation du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken. Cet événement prévoit aussi des rencontres axées sur la coopération en matière de santé, l’adaptation aux changements climatiques et la transition énergétique, entre autres.

Un Forum des affaires est également au menu du Sommet, et réunira les secteurs privés africain et américain pour discuter de plusieurs questions dont le commerce, l’énergie et les infrastructures.

Mondial 2022 : le Maroc va « décomplexer le foot africain »

Premier pays africain à se hisser en demi-finales de la Coupe du monde, le Maroc fera des émules dans le continent noir, assure, dans un entretien avec APA, le journaliste Mamadou Koumé, ancien président de l’Association Nationale de la Presse Sportive du Sénégal (ANPS).Le Maroc a fait sauter le plafond de verre des sélections africaines au Mondial. Sur le continent noir, quelles peuvent être les conséquences de cet exploit ?

Ce résultat va décomplexer le football africain. Les autres nations vont se dire que c’est désormais possible pour elles aussi. Car quand on interroge le palmarès du Maroc sur le continent noir, il n’y a qu’un seul trophée : la Coupe d’Afrique des nations (Can) remportée en 1976. Si les Lions de l’Atlas sont parvenus à créer la sensation au Qatar, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Algérie, le Nigeria, le Sénégal, le Ghana… voudront également rééditer cette performance. Le Maroc va alors être la référence. Il sera copié. Les autres pays vont essayer de savoir ce qui explique cette performance pour s’en inspirer.

Le Maroc a plusieurs fois échoué à obtenir l’organisation du Mondial. Avec l’épopée qatarie, est-ce qu’il y a des raisons d’espérer pour le Royaume chérifien ?

Le Maroc s’est porté candidat à cinq reprises pour organiser la Coupe du monde de football, notamment celle de 2010 finalement attribuée à l’Afrique du Sud. Maintenant, je crois que ce pays dispose d’une référence sportive avec cette demi-finale contre la France. En outre, le Maroc possède énormément d’infrastructures et d’équipements. Tous les pays africains qui, faute de stades aux normes, ne pouvaient pas jouer chez eux, étaient accueillis par le Maroc pour y disputer leurs matchs. De plus, le Maroc est proche de l’Europe. C’est un carrefour de cultures et de civilisations. Ces Lions de l’Atlas ont fait la publicité du Maroc, du foot marocain et africain. Le Royaume chérifien a donc des atouts s’il se porte candidat pour abriter la Coupe du monde 2030. Celle de 2026 étant déjà attribuée aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Dans un avenir proche, le Maroc pourrait bien être le second pays africain à organiser la compétition.

Comment voyez-vous la demi-finale entre le Maroc et la France ?

L’affiche est inédite en Coupe du monde. Pour moi, c’est du 50-50. Le Maroc a agréablement surpris dans ce tournoi. C’est l’une des équipes, avec les Pays-Bas et l’Angleterre, ayant bouclé le premier tour avec le plus grand nombre de points (7). Défensivement, lesLions de l’Atlas sont très solides (1 seul but encaissé en 5 matchs). Ils vont rencontrer la France, championne du monde en titre. Les Bleusont également fait forte impression. Et la formation de Didier Deschamps a beaucoup de chance. Tout compte fait, ce sera un match équilibré. Les joueurs des deux sélections jouent dans les mêmes championnats. Toutefois, la plupart des Français évoluent dans de grands clubs contrairement aux Marocains. Mais le football reste un sport collectif. De ce fait, on va vers une partie âprement disputée. La seule appréhension qu’on peut avoir pour le Maroc, ce sont les joueurs blessés. On ne sait pas si certains effectueront leur retour à la compétition lors de cette demi-finale.

Sur le plan symbolique, que représente ce duel pour les deux nations ?

Ce match a beaucoup de significations. Le Maroc a été un protectorat français de 1912 à 1956, pendant près d’un demi-siècle. Il y a beaucoup de Franco-Marocains établis dans l’Hexagone depuis très longtemps. Ils y ont fondé des familles. Les Marocains d’origine sont aussi présents en Belgique ou encore en Espagne. Géographiquement, le Royaume chérifien est proche de ces pays européens. Dans l’équipe du Maroc, il y a deux joueurs (Romain Saïss et Sofiane Boufal) qui sont nés en France et y ont été formés. Le sélectionneur Walid Regragui, ayant également vu le jour en France, y a été formé avant de jouer entre autres à Toulouse, Ajaccio et Grenoble. Cette rencontre sera donc particulière à bien des égards.

A Washington, les Etats-Unis et l’Afrique veulent impulser leur relation

Après neuf ans de pause, le Sommet international Etats-Unis – Afrique, se tient à Washington, la capitale fédérale américaine, du 13 au 15 décembre 2022.Ce mercredi 13 décembre s’ouvre à Washington, le sommet Etats-Unis-Afrique. Le sommet vise à rappeler « l’importance des relations américano-africaines et la coopération accrue sur des priorités globales partagées », selon un communiqué de la Maison-Blanche. Il sera un cadre d’échange des discussions bilatérales et multilatérales entre les Etats-Unis et les pays africains.

Le dernier du genre s’était tenu en 2014, sous le magistère du président démocrate Barack Obama (2008-2016). Arrivé au pouvoir en 2016, le républicain Donald Trump n’avait manifesté aucun intérêt pour le continent africain.

Il a fallu l’arrivée d’un autre démocrate au pouvoir Joe Biden,pour ressusciter ce sommet qui accueillera 49 gouvernements africains. L’objectif est d’échanger sur les « défis les plus urgents au monde, de la pandémie et du changement climatique aux conséquences négatives de l’invasion de l’Ukraine, en passant par les questions qui nous concernent tous, à savoir la démocratie et la gouvernance, la sécurité, le commerce, l’investissement et le développement », a annoncé le directeur principal des Affaires africaines, Judd Devermont.

Le premier jour sera consacré aux jeunes leaders de la diaspora africaine. Il sera suivi d’un forum de la société civile et d’une conversation sur la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique. Le diplomate américain a également annoncé lors d’une conférence de presse en ligne qu’une session sur la paix, la gouvernance et la sécurité sera co-présidée ce mardi 13 décembre par le Secrétaire d’État, Antony Blinken, le Secrétaire d’État à la Défense, Lloyd Austin et l’administrateur de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Samantha Power. « Bien sûr, nous aurons également des sessions sur la coopération sanitaire, la sécurité sanitaire, le soutien à la conversation, l’adaptation au climat et la transition énergétique », ajoute Judd Devermont, mentionnant la tenue d’une session sur « la coopération spatiale américano-africaine ».

Le deuxième jour s’ouvrira sur « un forum d’affaires ». « Il s’agit du troisième forum d’Affaires depuis 2014, axé sur les questions qui comptent vraiment pour nos partenaires africains et pour le secteur privé américain dans les domaines du commerce, de la finance, de l’énergie, des infrastructures, de l’agro-industrie et du numérique », précise M. Devermont. « Il comprendra également un déjeuner d’ouverture du secrétaire Blinken et des opportunités pour les entreprises américaines et africaines de réseauter et d’annoncer des accords et d’approfondir vraiment cette importante relation de commerce et d’investissement », ajoute-t-il.

Très attendu, le dernier jour coïncidant au jeudi 15 décembre sera celui des « dirigeants ». « Il débutera par un discours du président Biden. « Nous aurons une discussion sur ce que veulent les Africains et la relation que nous devons avoir à l’avenir », indique-t-il.

 Selon le diplomate américain, le Mali, la Guinée, le Burkina Faso, le Soudan et l’Erythrée n’ont pas été invités au sommet. Quatre de ces cinq pays, ont la particularité d’avoir subi dans un passé récent des coups d’État militaires. Pour le cas de l’Erythrée, les Etats-Unis ont évoqué l’absence de « relations diplomatiques »

Sport, finance et économie verte au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la qualification de l’équipe aux demi-finales de la Coupe du monde, l’imposition des cigarettes électroniques et le financement de l’économie verte.+Le Matin+ rapporte que la Confédération africaine de football (CAF) a salué la qualification historique de l’équipe nationale marocaine aux demi-finales de la Coupe du monde (Qatar-2022), en tant que première équipe arabe et africaine à atteindre le carré d’or dans l’histoire du Mondial. 

La « CAF » a publié sur son compte officiel de « Twitter » plus d’un post pour célébrer la qualification historique de l’équipe nationale marocaine pour le carré d’or de la Coupe du monde au Qatar. « Leur rugissement est fort et leurs griffes s’affutent…

+L’Economiste+,  qui s’intéresse à l’impôt sur les cigarettes électroniques, fait savoir qu’une mesure prévoit l’augmentation de la quotité du droit d’importation de 2,5% à 40% pour les cigarettes électroniques. Elle vise à limiter l’utilisation des cigarettes électroniques qui, selon l’Organisation mondiale du commerce, participe à l’augmentation du risque de maladies cardiovasculaires et du cancer des poumons. 

Surtout que leur consommation a enregistré une hausse considérable durant les dernières années. De plus, une mesure prévoit l’introduction d’une taxe intérieure de la consommation (TIC), à l’instar des liquides pour charger ou recharger les Cigarettes électroniques. Elle vise la protection de la santé des consommateurs, notamment les jeunes, des graves répercussions que provoque la consommation de ces produits et des effets d’addiction qui en découlent, ajoute la publication.

+Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) s’est associée au Fonds vert pour le climat (GCF) et à l’Union européenne (UE) pour fournir un financement d’un montant maximum de 25 millions d’euros à la Banque Centrale Populaire (BCP) afin de soutenir la transition verte du Maroc. 

Il s’agit de la troisième ligne de crédit que la BERD accorde à la BCP dans le cadre du mécanisme de financement de l’économie verte (GEFF) du GCF, indique un communiqué de l’institution, basée à Londres, cité par le quotidien.

La BCP accordera des prêts secondaires au secteur privé, en particulier aux petites et moyennes entreprises (PME), afin de favoriser les investissements dans les technologies d’atténuation du changement climatique et d’adaptation à celui-ci, détaille la même source.

+L’Opinion+ indique que l’ambassadeur d’Australie au Maroc, Michael Cutts a souligné qu’ en matière de transition énergétique, il y a énormément d’opportunités de coopération que l’Australie et le Maroc peuvent saisir d’autant qu’ils partagent la volonté d’accélérer, le plus rapidement possible, la volonté d’accroitre la part des énergies vertes dans leur mix énergétique. 

Les deux pays ont énormément de potentiel à exploiter, surtout dans l’hydrogène vert, et le Maroc a fait part de sa volonté d’en développer une offre 100% nationale, a précisé Cutts. “L’Australie peut partager son expérience afin d’accompagner le Royaume pour atteindre cet objectif ambitieux”, a-t-il dit dans un entretien, cité par le journal.

La BERD mobilise 25 millions d’euros pour soutenir la transition verte au Maroc

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) s’est associée au Fonds vert pour le climat (GCF) et à l’Union européenne (UE) pour apporter un financement d’un montant de 25 millions d’euros à la Banque Centrale Populaire (BCP) afin de soutenir la transition verte du Maroc.Il s’agit de la troisième ligne de crédit que la BERD accorde à la BCP dans le cadre du mécanisme de financement de l’économie verte (GEFF) du GCF, indique lundi un communiqué de l’institution, basée à Londres.

La BCP accordera des prêts secondaires au secteur privé, en particulier aux petites et moyennes entreprises (PME), afin de favoriser les investissements dans les technologies d’atténuation du changement climatique et d’adaptation à celui-ci, détaille la même source.

Financé par la BERD, l’UE et le GCF, un paquet de coopération technique d’une valeur de 4,4 millions d’euros soutiendra la préparation, la mise en œuvre et le suivi global du projet, précise la Banque, soulignant que les fonds seront également utilisés pour renforcer les capacités de la BCP, ainsi que pour des activités de sensibilisation des sous-emprunteurs aux technologies d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.

Le personnel central et régional de la BCP sera également formé à la finance verte tenant compte de la dimension de genre, afin d’aider à surmonter les obstacles à l’offre et à la demande liés au genre, fait savoir la BERD.

De plus, l’UE fournira une subvention de 2,7 millions d’euros qui sera utilisée comme une incitation à la récupération de 10 pc pour les emprunteurs lors de la mise en œuvre réussie de projets éligibles, afin d’encourager les investissements dans les technologies d’atténuation du changement climatique et d’adaptation.

L’accord de prêt a été signé par Antoine Sallé de Chou, directeur, chef du bureau résident marocain de la BERD, et Mohammed Kamal Mokdad, directeur général de la BCP. La signature a eu lieu en marge de l’étape casablancaise du roadshow « Les Régionales de l’Investissement du Groupe BCP », en présence du président du Groupe Mohamed Karim Mounir, ainsi que de plusieurs personnalités.

La BCP est l’une des principales institutions bancaires du Maroc. Le Groupe BCP, présent dans 32 pays à travers le monde, est la première caisse d’épargne du Maroc et un acteur majeur du financement de l’économie.

Le Maroc est un membre fondateur de la BERD et est devenu un pays d’opérations en 2012. À ce jour, la BERD a investi plus de 3,8 milliards d’euros dans le pays à travers 90 projets.

Mondial-2022: qualification historique du Maroc en demi-finale

Le Maroc devient la première nation africaine à disputer une demi-finale de coupe du monde de football.Un exploit historique et mémorable de la sélection marocaine de football. Elle s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe du Monde 2022 au Qatar en disposant du Portugal (1-0). Une première pour le Maroc et pour tout le continent africain.

Les Lions de l’Atlas ont battu le Portugal de Cristiano Ronaldo, ce samedi, en quart de finale de la Coupe du Monde (1-0). Une victoire qui les propulse définitivement dans la légende. L’équipe nationale est devenue, en effet la première sélection africaine à atteindre les demi-finales d’un Mondial. Le but de la victoire a été inscrit magistralement par Youssef En-Nesyri à la 42ème minute du jeu.

La sélection marocaine affrontera pour une place en finale le vainqueur de l’autre quart de finale prévu ce soir entre la France et l’Angleterre.

Une liesse indescriptible s’est emparée des différentes villes du Maroc où des foules en rouge et vert déferlent dans les rues et les artères des villes pour fêter la qualification historique du Maroc pour les demi-finales de la Coupe du monde de football aux dépens du Portugal (1-0).

Drapés des couleurs nationales et fous de joie, les supporters des Lions de l’Atlas hommes, femmes et enfants, ont envahi les principales places pour fêter comme il se doit l’exploit mérité des protégés de Walid Regragui. C’est la première fois que le Maroc, terre de football, atteint le carré d’or lors d’un Mondial.

Des chefs d’État arabes et africains ont exprimé leur joie et félicité les Lions de l’Atlas à l’occasion de leur qualification à la demi-finale de la Coupe du monde Qatar 2022.

Sur leurs pages officielles sur Twitter, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, le Président de la République de Djibouti, Ismail Omar Guellah et l’émir de Dubai, Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum ont félicité le Maroc, après sa victoire historique face au Portugal.

Pluie d’hommages

Pour Macky Sall, la qualification du Maroc est « Historique et fantastique ». De son côté, le président de Djibouti a indiqué que « c’est un accomplissement incroyable pour l’équipe marocaine et une source d’inspiration pour tous les pays arabes et africains ».

Des célébrités ont également félicité le Maroc pour cet exploit historique. Ainsi, Sundar Pichai, le président-directeur général de Google a tweeté : « Regarder les scènes à Marrakech (l’une des plus belles villes où je suis allé) est incroyable. Un moment historique, le premier pays africain à se qualifier pour les demi-finales. Félicitations au Maroc ! ».

La chanteuse colombienne Shakira a réagi à son tour à la qualification des Lions de l’Atlas en citant le refrain de sa chanson Waka Waka : « This time for Africa!! » accompagné de l’émoji du drapeau du Maroc.

L’enfant du pays Gad Elmaleh a posté une photo de Walid Regragui porté en héros par les joueurs avec un message : « Historique, et ce n’est pas fini, quelle fierté !! Larmes de joie, on sera avec vous jusqu’au bout ».

Samuel Eto’o, le président de la fédération du Cameroun et légende du football, a exprimé sa joie à son tour sur Twitter : « Incroyable! Le Maroc est le premier pays africain à se qualifier pour les demi-finales. Le continent tout entier vous soutient ». L’ancien joueur du Real Madrid,

Mesut Özil, a partagé sa joie sur ses réseaux-sociaux, quelques minutes après le sifflet final : « Fier, quelle équipe ! Quelle réussite pour le continent africain et le monde musulman. C’est formidable de voir qu’un tel conte de fées est encore possible dans le football moderne, cela donnera à tant de gens tant de pouvoir et d’espoir ! ».

Coupe du monde : le Maroc écrit l’histoire

Le Maroc est entré dans l’histoire en devenant la première équipe africaine à se qualifier pour une demi-finale de coupe du monde après sa victoire 1-0 face au Portugal de Cristiano Ronaldo. 

Face au Portugal, meilleure attaque ex-æquo du Mondial qatari avec l’Angleterre (12 buts), les Marocains se sont révélés solides, efficaces et pragmatiques pour s’imposer (1-0) . Avec 1 seul but encaissé depuis le début de la compétition, le Maroc est la meilleure défense du tournoi et a su contenir les assauts des coéquipiers de Cristiano Ronaldo en larmes à la fin du match pour ce qui est surement son dernier Mondial.  Après la Belgique et l’Espagne, les Lions de l’Atlas s’offrent le scalp d’une nouvelle grande nation. Pour les équipes africaines, la quatrième tentative aura été la bonne. Lors des trois précédentes, les sélections africaines n’étaient pas allées plus loin que les quarts de finale. En 1990, le Cameroun a perdu 3-2 face à l’Angleterre. En 2002, la génération dorée du Sénégal, emmenée par El Hadj Diouf, le regretté Bouba Diop ou encore l’actuel sélectionneur Aliou Cissé, s’est inclinée en prolongation face à la Turquie suite à un but en or. Cruel. Encore plus cruel sûrement, en 2010, lors du premier Mondial disputé sur le continent, en Afrique du Sud, le Ghanéen Gyan Asamoah avait l’opportunité d’envoyer son équipe pour la 1ère  fois en demi-finale et ainsi vaincre le signe indien, mais le tir de l’attaquant a heurté la barre sur un penalty, dernière action d’une rencontre à rebondissements. Avant le changement de format pour la coupe du monde lors de l’édition de 2026 qui verra les équipes participantes passer de 32 à 48, avec 9 places directes pour l’Afrique au lieu de 5, le Maroc entre donc dans l’histoire en devenant la première sélection africaine à se qualifier pour les demi-finales d’une coupe du monde.

Sport et politique au menu des quotidiens et hebdomadaores marocains

La qualification du Onze national en quart de finale de la Coupe du monde – Qatar 2022, les enseignements de cet exploit sportif et l’appel lancé par les USA et le Maroc aux pays méditerranéens et africains pour adhérer à l’Initiative de sécurité contre la prolifération, sont les principaux sujets traités par la presse quotidienne et hebdomadaire marocaine parue ce samedi.Mardi, le Maroc s’est transformé en un gigantesque sas de décompression à ciel ouvert, après la victoire des Lions de l’Atlas aux dépens de l’Espagne, à l’issue des séances de tirs au but, écrit +Finances News Hebdo+. “Pour la première fois de son histoire, le Royaume accède à un quart de finale d’une Coupe du monde. Pour la première fois, un pays arabe figure parmi les 8 meilleurs pays d’un Mondial. 

Pour la première fois, un entraîneur africain emmène son pays à ce niveau de la compétition mondiale”, souligne l’hebdomadaire. Les Lions de l’Atlas, soutient-il, ont été les gentils matadors d’une Roja dont le “tiki-taka” fut, au bout du compte, bien stérile. “Après une corrida victorieuse, nos lions ont besoin d’une bonne paella. N’est-ce pas ?” 

Sous le titre “Les leçons des Lions, au-delà de l’exploit sportif”, +La Nouvelle Tribune+ écrit que ce momentum n’est pas seulement footballistique, “il couronne les avancées multiples que le Maroc a accompli ces vingt dernières années, les efforts diplomatiques face aux grandes puissances de ce monde et la gestion exemplaire de la pandémie de la Covid-19 par les autorités”.

Autant d’éléments qui confortent notre Soft Power, poursuit le journal, faisant savoir que les Marocains ont besoin de leaders, jeunes et expérimentés, qui peuvent contribuer grâce à leur audace et leur ambition à faire du Maroc une nation moderne et compétitive. Les valeurs de respect, de convivialité et de fraternité entre les Marocains méritent de redevenir au cœur de nos interactions, insiste-t-il, relevant que cette fierté que l’on projette face à tous d’être Marocains, doit être constamment dans nos esprits lorsqu’on travaille au développement de notre pays.

+Le Matin+ rapporte que les États-Unis d’Amérique et le Maroc ont encouragé tous les pays méditerranéens et africains à adhérer à l’Initiative de sécurité contre la prolifération (PSI) et à prendre part aux futurs événements liés à la PSI. 

Dans un communiqué conjoint du Département d’Etat US et du ministère marocain des Affaires étrangères, rendu public suite à la clôture de la Réunion de la PSI pour l’Afrique du Nord, tenue du 6 au 8 décembre à Tanger, Washington et Rabat ont invité « tous les pays méditerranéens et africains qui n’ont pas encore adhéré à l’Initiative de sécurité contre la prolifération à le faire et à participer aux futurs événements liés à la PSI », ajoute le quotidien.

Le Sommet de Ryad augure d’une nouvelle ère dans les relations sino-arabes

Ce fut une journée chargée dans la capitale saoudienne, Ryad, qui a accueilli plus d’une trentaine de chefs d’État, de gouvernement et d’organisations internationales, à l’occasion des deux sommets, l’un sino-arabe et l’autre Pays de Golfe-Chine, en présence du président chinois Xi Jinping.L’attention arabe envers la Chine, la deuxième plus grande économie du monde après les États-Unis, s’est accompagnée d’un grand élan médiatique, à un moment où des centaines de journalistes ont afflué pour couvrir les détails d’un sommet arabo-chinois sans précédent, dont certains l’ont qualifié de « surprenant », tandis que d’autres l’ont décrit comme un « message politique » adressé à l’Occident.

À la lumière de la divergence des analyses et des opinions, l’attention s’est portée sur les discours des dirigeants participant au sommet. C’est le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, le Premier ministre, qui a ouvert le sommet par un discours dans lequel il a déclaré que la relation qui lie les pays arabes à la Chine est « historique et basée sur le respect mutuel, l’amitié et la coopération ».

Il a ajouté que les pays arabes portent un grand intérêt à « la croissance soutenue et à l’essor accéléré » de la Chine, en se concentrant sur la thématique du Sommet qu’est la dualité « coopération et développement ».

Cependant, le prince héritier saoudien a déclaré que le sommet augure d’une « nouvelle étape » pour faire avancer les relations entre les pays arabes et la Chine, exprimant son intérêt à « poursuivre la coopération arabo-chinoise, d’une manière qui serve nos objectifs communs et les aspirations de nos pays et peuples ».

Confiance et partenariat

Quant au président chinois Xi Jinping, qui est à Riyad depuis mercredi dernier, il a décrit le sommet comme « un événement charnière dans l’histoire des relations sino-arabes, ce qui augure d’un avenir meilleur dans les relations entre les deux parties ».

Le président chinois, qui a signé jeudi un accord de partenariat stratégique global avec le roi saoudien Salman bin Abdelaziz, a rappelé dans son discours aux dirigeants la route des caravanes et la route de la soie, ajoutant que « l’esprit de l’amitié sino-arabe est concrétisé dans la solidarité, la synergie, l’égalité, le bénéfice mutuel, l’inclusivité et bénéfice mutuel ».

Le Chef de l’Etat chinois a souligné que son pays et les pays arabes « se font confiance et sont liés par des relations de fraternité », qualifiant ce sommet de « partenariat stratégique basé sur une coopération globale et un développement commun pour un avenir meilleur ».

L’arme nucléaire

Pour sa part, le Secrétaire général de la Ligue des États arabes, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré lors de la conférence de presse tenue à l’issue de la cérémonie de clôture du Sommet, que cette rencontre n’est pas fortuite, mais son organisation a été planifiée en 2001.

Il avait affirmé dans son discours lors du sommet que « les pays arabes jouissent individuellement des meilleures relations avec la Chine, mais l’effort déployé pour développer les relations collectivement, comme nous le faisons aujourd’hui à travers ce sommet, amène les relations entre les deux parties à un niveau supérieur », notant que « aujourd’hui, la Chine est le plus grand partenaire commercial du monde arabe ».

 Il a cité deux dossiers importants. Le premier est le soutien de la Chine aux droits inaliénables du peuple palestinien, notamment son droit légitime à établir son État indépendant sur les lignes du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, appelant la Chine à soutenir les efforts palestiniens pour devenir membre à part entière de l’Organisation des Nations Unies.

 Il a également évoqué la question du changement climatique et de la non-prolifération nucléaire, une question « d’une grande importance pour notre région arabe, à la lumière de la recherche incessante par l’Iran de la technologie pour l’armement nucléaire, avec son insistance à ne pas soumettre ses installations nucléaires à l’inspection, ainsi qu’à la lumière du refus d’Israël d’adhérer au Traité de non-prolifération des armes nucléaires ».

De son côté, le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, dont le pays a établi des relations diplomatiques avec la Chine depuis 1965 et est considéré comme son premier partenaire commercial, a estimé que ce sommet « est une consécration de la volonté politique commune d’établir un modèle coopératif qui soutient un partenariat stratégique ».

Il a expliqué que le contexte régional et international actuel et les crises sécuritaires, économiques et environnementales, plaident pour l’importance de ce sommet, qui est de nature à contribuer, avec les autres mécanismes de coopération, à « approfondir le dialogue sino-arabe pour relever les défis auxquels nous sommes tous confrontés ».

 Il a souligné que « l’un des plus importants de ces défis est la nécessité de consolider la sécurité et la paix dans notre région arabe », notant que « cela ne sera atteint qu’avec l’établissement d’un État palestinien indépendant avec Al-Qods-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales et à l’Initiative de paix arabe ». De même, il est nécessaire d’accélérer les voies de règlement pacifique des crises existantes en Libye, en Syrie et au Yémen.

 Le président mauritanien a déclaré que le Forum de coopération sino-arabe « peut y contribuer de manière significative », ajoutant que « les espoirs que nous portons sur ce Sommet sont larges ».

 Respect de la souveraineté des Etats

Le Roi Mohammed VI a affirmé que le Maroc est disposé pleinement à concourir efficacement à rehausser le niveau du partenariat stratégique sino-arabe, dans tous les domaines, en « faisant preuve d’un engagement immuable en faveur des Causes arabes justes et légitimes, et pour qu’émerge un ordre politique et économique mondial plus équitable et équilibré, dans le plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États et conformément au principe de non-ingérence dans leurs affaires intérieures ».

Dans un discours adressé à ce Sommet, et dont lecture a été donné par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le Souverain salue « les initiatives sino-arabes qui seront adoptées lors de ce sommet, et affirme qu’il est disposé à prendre une part active à la mise en application des recommandations qui seront formulées dans la « Déclaration de Riyad ».

Selon lui, le but ultime est de faire avancer le partenariat stratégique sino-arabe, de jeter des bases solides pour construire un avenir commun qui garantisse les moyens de coopération entre les parties, d’encourager l’investissement, de mettre à niveau l’économie et d’améliorer ses performances, de promouvoir les conditions qui permettent au citoyen arabe d’accéder à la société du savoir et de la communication.

Le Roi a fait observer que les relations sino-arabes se diversifient et évoluent sur les plans politique, économique, commercial, culturel et humain, relevant que ces relations « recèlent un potentiel important qu’il convient de mettre à profit de manière optimale afin qu’elles contribuent à concrétiser les aspirations du monde arabe à un essor économique effectif et à davantage de progrès scientifiques et technologiques, grâce notamment à la réalisation de projets de développement, au renforcement des infrastructures et des équipements logistiques, au développement humain et au transfert de technologie ».

« La Chine est le premier partenaire économique des pays arabes. Néanmoins, les échanges commerciaux entre les deux parties demeurent en deçà des potentialités existantes, même s’ils ont enregistré des niveaux satisfaisants en termes de volume, de diversité et d’intensité, atteignant environ 240 milliards de dollars en 2020 », a souligné le Souverain marocain.

Et de faire remarquer que la balance commerciale accuse également un déficit considérable en ce qui concerne les exportations arabes vers la Chine (hormis les exportations de pétrole et de gaz).

Le Roi du Maroc a appelé à une action conjointe pour encourager et diversifier les exportations arabes vers la Chine et pour que « ces exportations agissent comme un levier essentiel de promotion de l’économie arabe dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et des services ».

Par ailleurs, les touristes chinois dans les pays arabes sont encore moins nombreux que leurs homologues arabes qui choisissent comme destination la République de Chine, a-t-il relevé, préconisant une « action accrue pour une augmentation, de part et d’autre, de leur nombre ».

« Ainsi, nous serons plus aptes à concrétiser ce à quoi nous aspirons tous : davantage de rapprochement et d’interaction entre les peuples arabes et le peuple chinois ami », a insisté le Souverain.

Les USA et le Maroc encouragent les pays méditerranéens et africains à adhérer à l’Initiative PSI

Les États-Unis d’Amérique et le Maroc ont encouragé tous les pays méditerranéens et africains à adhérer à l’Initiative de sécurité contre la prolifération (PSI) et à prendre part aux futurs événements liés à la PSI.Dans un communiqué conjoint du Département d’Etat US et du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, rendu public suite à la clôture de la Réunion de la PSI pour l’Afrique du Nord, tenue du 6 au 8 décembre à Tanger, Washington et Rabat ont invité « tous les pays méditerranéens et africains qui n’ont pas encore adhéré à l’Initiative de sécurité contre la prolifération à le faire et à participer aux futurs événements liés à la PSI ».

La Réunion de Tanger, « la première du genre dans la région », a démontré le partenariat et les engagements pour contrer les menaces des armes de destruction massive (ADM) dans la région, souligne la même source.

« Durant trois jours, des responsables civils et militaires de dix gouvernements ont passé en revue les tendances en matière de prolifération des ADM, les instances juridiques internationales et nationales liées à l’interdiction des ADM et les questions relatives à l’arrêt et à l’inspection des cargaisons transportant de présumées ADM, de leurs vecteurs et des matériaux connexes », explique le communiqué.

Selon la même source, l’événement comprenait également des exposés d’experts, un exercice de simulation basé sur un scénario, en plus d’une visite au port de Tanger Med pour observer une inspection de cargaisons.

La PSI a été créée en 2003 afin d’arrêter ou d’entraver les transferts d’armes de destruction massive, de leurs vecteurs et des matériels connexes à destination et en provenance des États et des acteurs non étatiques suscitant des inquiétudes en matière de prolifération.

A ce jour, 107 États ont approuvé la déclaration des principes d’interception de la PSI et se sont engagés à prendre des mesures efficaces pour interdire les transferts d’ADM conformément à la législation nationale et aux obligations internationales, à adopter des procédures simplifiées pour un échange rapide d’informations et à renforcer les lois et cadres nationaux et internationaux pertinents.

Mondial 2022 : le Maroc fait cap sur les demi-finales

Les Lions de l’Atlas sont allés, mardi dernier, au bout d’eux-mêmes pour atteindre les quarts de finale de la Coupe du monde.L’équipe nationale du Maroc, arrivée au Qatar sur la pointe des pieds, vit actuellement un rêve éveillé. À Doha, la capitale de cet émirat du golfe Persique, le rugissement des Lions de l’Atlas s’entend désormais à des kilomètres à la ronde.

Ils ne sont toujours pas rassasiés. Pourtant, leurs différentes proies composent à n’en pas douter un festin. La dernière en date, l’Espagne, a cru pouvoir échapper aux crocs acérés avant de voir le piège se refermer sur elle.

À l’Education City Stadium, surnommé « le diamant du désert » en raison de sa façade scintillante, le Maroc a vaincu la Roja dans un match dantesque. Comme à leur habitude depuis le début de la compétition, les Lions de l’Atlas ont laissé le ballon à leurs vis-à-vis, seulement 23 % de possession, pour foncer droit devant dès la récupération du cuir.

Face à une formation espagnole rodée au tiki-taka, le jeu de possession inventé par le génie néerlandais Johan Cruyff lorsqu’il dirigeait le FC Barcelone entre 1988 et 1996, le Maroc a fait montre d’une résilience à toute épreuve. En souffrant beaucoup ensemble sans jamais rompre.

En fait, l’équipe façonnée par le sélectionneur Walid Regragui est une forteresse quasi imprenable. Dans ce Mondial, seul le Canada a fait trembler les filets marocains. « Et encore, c’est un but contre son camp du défenseur central Nayef Aguerd », souligne Jamal Waalam, journaliste à 2M (télévision publique).

Les Espagnols eux n’ont pas eu cette chance. Sous les huées d’un stade acquis à la cause marocaine, les hommes de Luis Enrique ont monopolisé la balle et multiplié les passes (967 réussies) dans toutes les parties de la pelouse afin de déstabiliser les lignes de défense.

Mais durant 120 minutes, la Roja a rarement été en position idéale (13 tirs pour 1 cadré). La faute, glisse Sahelinko Cissokho, journaliste à MEDI 1 TV (privée), à des adversaires habités « par la grâce divine et portés par un vent d’épopée » qui jouaient le match de leurs vies.

De l’infranchissable gardien Yassine Bounou au besogneux avant-centre Youssef En-Nesyri en passant par le roc Romain Saïss, le couteau suisse Sofiane Amrabat, l’imprévisible Hakim Ziyech et le dribbleur fou Sofiane Boufal, le plan de jeu de l’ancien coach du Wydad Athletic Club a été exécuté presque à la perfection. N’eut été la maladresse déconcertante de Walid Cheddira, lancé en cours de match, le Maroc aurait même plié la partie avant la séance des tirs au but, fatidique pour l’Espagne.

Vainqueur du Trophée Zamora, décerné par le célèbre quotidien sportif espagnol Marca, à l’issue de la saison 2021-2022, « Bono », le dernier rempart marocain portant les couleurs du FC Séville en club, est entré dans la tête des héritiers des champions du monde 2010 pour y semer le doute.

Résultat, Pablo Sarabia, Carlos Soler et Sergio Busquets, désignés par leur entraîneur, ont manqué leurs tentatives. Le premier nommé a vu son tir croisé mourir sur le poteau tandis que les frappes des deux autres ont rencontré la main ferme de Yassine Bounou.

Côté marocain, excepté Badr Benoun, Abdelhamid Sabiri, Hakim Ziyech et Achraf Hakimi n’ont pas tremblé. Le piston du Paris Saint-Germain, d’un sang-froid remarquable, s’est même offert une panenka pour la balle de match. L’Espagne est à terre, le Maroc au septième ciel.

Après le Cameroun (1990), le Sénégal (2002), le Ghana (2010), l’Afrique place à nouveau l’un de ses représentants en quarts de finale de la Coupe du monde. En six phases finales, 1970, 1986, 1994, 1998 et 2018, le Maroc n’était sorti des poules qu’au Mexique.

« Le peuple attendait depuis longtemps une qualification au second tour. C’est incroyable. Cette victoire a été célébrée jusque tard dans la nuit. C’était une véritable fête », raconte M. Waalam.

 « C’est un exploit retentissant. On ne réalise pas à quel point Walid Regragui, nommé à la tête de cette équipe à un peu plus de trois mois de ce Mondial, est en train d’écrire l’histoire. Je n’ai jamais vu les Marocains aussi fiers. Ils sont tous ivres de bonheur », constate aussi M. Cissokho.

Briser le plafond de verre

Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, est rentré dès le premier match à élimination directe. Le Cameroun, la Tunisie et le Ghana n’ont pu intégrer le tableau final du tournoi. Le Maroc est alors l’unique sélection africaine toujours présente au Qatar. Les Lions de l’Atlas, ayant auparavant tenu tête à la Croatie (0-0), surpris la Belgique (2-0) et dominé le Canada (2-1), veulent prolonger la chasse.

Samedi, à 15 heures Temps Universel, ils essaieront d’épingler le Portugal à leur tableau de chasse. « Ce quart de finale s’annonce très difficile. La Seleção, qui a battu la Suisse sur le score de six buts à un en huitièmes de finale, est en pleine forme. Elle a une grande confiance en son potentiel offensif. Ça va être une véritable opposition de styles », analyse le journaliste de la 2M.

Pour ce qui est censé être la toute dernière Coupe du monde de la superstar Cristiano Ronaldo, le Portugal de l’entraîneur Fernando Santos est une belle équipe. Si dans l’arrière-garde, Pepe (39 ans) fait encore de la résistance, les jeunes ont par la force des choses pris le pouvoir en attaque. C’est depuis le banc de touche que « CR7 » a assisté au récital offensif de Bruno Fernandes, Bernardo Silva, João Félix, Gonçalo Ramos, auteur d’un triplé, face aux Suisses.

« Le Portugal est d’un autre calibre, mais c’est faisable. C’est aussi un pays voisin du Maroc comme l’Espagne. Il n’y a pas de complexe à nourrir. Les Lions de l’Atlas n’ont rien à perdre. L’espoir est permis car c’est onze contre onze », soutient le journaliste de MEDI 1 TV.

Cependant, les exigences du chauve Regragui, latéral droit, quand il lui restait des cheveux, du Maroc battu (2-1) en finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2004 par la Tunisie, demande des efforts physiques continus. Le hic est que les corps de ses soldats commencent à être éprouvés. Le capitaine Saïss, touché à une cuisse en prolongations, a serré les dents jusqu’au coup de sifflet final du duel contre l’Espagne.

« Amrabat a joué sous infiltration. Ziyech était fatigué. Idem pour Noussair Mazraoui. Aguerd a également eu un pépin », a ajouté Jamal Waalam, avant de déduire que « la condition physique sera un aspect important face au Portugal ».

Il va donc falloir surveiller l’infirmerie des Lions de l’Atlas. À défaut de pouvoir compter sur ses hommes de base, le premier sélectionneur africain en quarts de finale d’un Mondial aura recours à d’autres ressources dans « un groupe homogène », se persuade Sahelinko Cissokho pour qui « l’équipe marocaine dégage une sérénité » inébranlable.

À ce stade de la grand-messe du foot, le Maroc est l’une des quatre formations encore invaincues. « On s’autorise donc à rêver d’aller plus loin, d’être la première équipe du continent noir à dépasser les quarts de finale. On croit en notre destin », martèle M. Waalam. Les étoiles sont à portée de main. Dès lors, il ne faut surtout pas qu’elles filent entre nos doigts, doivent certainement se dire les Marocains dans le Royaume chérifien et dans la diaspora.

La Chine exprime son rejet de toute attaque visant le territoire et les intérêts saoudiens

La Chine a exprimé son rejet de toute attaque visant le territoire et les intérêts saoudiens, et de toute action qui interférait dans les affaires intérieures du royaume, selon une Déclaration conjointe publiée à l’issue du sommet saoudo-chinois, qui s’est tenu jeudi à Ryad, en présence du président chinois, Xi Jinping.Publiée ce vendredi, la Déclaration indique que la partie chinoise « a exprimé son soutien au royaume dans la préservation de sa sécurité et de sa stabilité, et affirmé sa ferme opposition à toute action qui interférait dans les affaires intérieures du Royaume d’Arabie saoudite », rejetant toute attaque visant les civils, les installations civiles, les territoires et les intérêts saoudiens. »

Ceci fait allusion aux attaques menées par la milice Houthi pendant des années contre le territoire saoudien, dont certaines visaient des intérêts vitaux tels que les champs pétrolifères et les aéroports.

Dans la déclaration finale conjointe, les deux parties s’engagent à soutenir les intérêts fondamentaux de l’un et de l’autre, la préservation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale et chacune des parties, et à défendre le principe de la non-ingérence dans les affaires des États.

 Les deux parties ont signé un accord de partenariat stratégique global ainsi que 35 accords couvrant divers domaines de coopération.

Les deux pays ont insisté sur le renforcement de leur coopération dans le domaine de l’énergie en tant que partenariat stratégique important », se félicitant du volume des échanges pétroliers bilatéraux, du fait du potentiel et des ressources pétrolières abondantes du Royaume, et le vaste marché chinois.

Ils ont également souligné « l’importance d’une stabilisation des marchés mondiaux du pétrole ».

Pour sa part, la partie saoudienne a exprimé son « aspiration à attirer l’expertise chinoise pour participer aux grands projets futurs du Royaume, et son souci de permettre les investissements saoudiens en République populaire de Chine et de surmonter les difficultés auxquelles elle est confrontée ».

La Chine a invité l’Arabie saoudite pour être le pays d’honneur de la 6ème édition de l’Expo Chine-pays arabes en 2023.

Ryad et Beijing signent un accord de partenariat stratégique 

Le Royaume d’Arabie saoudite et la Chine ont signé, ce jeudi 8 décembre 2022, un accord de partenariat stratégique, en plus de 35 accords d’investissement, en marge du sommet sino-saoudien, qui se tient à Riyad, en présence du président chinois Xi Jinping.Mercredi, le roi Salman bin Abdelaziz d’Arabie Saoudite s’est entretenu avec le président chinois au palais Al-Yamama à Riyad, en présence du prince héritier et Premier ministre, le prince Mohamed bin Salman bin Abdelaziz, des moyens de renforcer la coopération bilatérale dans nombre de domaines.

Dans une déclaration à la presse, le ministre saoudien de l’Investissement, Khaled Al-Faleh, a souligné que ces accords dépassent largement les domaines traditionnels de partenariat entre l’Arabie saoudite et la Chine.

Il a ajouté que l’énergie est fortement présente à travers les énergies renouvelables en particulier, mais il y a aussi des accords très importants dans les secteurs des communications et des technologies de l’information, la santé, le bâtiment, les matériaux de construction, les métaux et les mines, et les industries des matériaux avancés tels que l’aluminium, où il est prévu la mise en place de projets intégrés pour les industries de l’aluminium sur la côte de la mer Rouge.

Le ministre a fait savoir qu’une grande partie de ces industries permettront au Royaume de se positionner comme un leader des chaînes d’approvisionnement à l’avenir, soulignant que la visite du président chinois dans le Royaume « reflète le souci des dirigeants des deux pays de développer et de renforcer les relations et le partenariat bilatérales dans tous les domaines, y compris l’économie et l’investissement ». Ce qui est de nature à « contribuer à accélérer le rythme de la coopération économique et d’investissement entre les deux pays ».

La Chine est le premier partenaire commercial de l’Arabie saoudite au cours des cinq dernières années, avec un volume d’échanges de près de 83 milliards de dollars en 2021, soit une augmentation de 39% par rapport à l’année précédente.

L’Arabie saoudite mise sur la Chine en tant que partenaire de la réforme économique « Vision 2030 », car elle cherche à impliquer les entreprises chinoises dans des mégaprojets ambitieux visant à diversifier l’économie loin des combustibles fossiles.

Parmi les plus importants de ces projets figure la future ville de « Neom », qui nécessitera des investissements de l’ordre de 500 milliards de dollars, et qui s’appuiera fortement sur la technologie de reconnaissance faciale et la détection.

L’un des accords les plus importants signés est sans nul doute le plan d’alignement de la Vision 2030 du Royaume sur l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route », un plan qui permettra à l’Arabie saoudite, grâce à sa situation géographique, de relier trois continents : l’Asie, l’Europe et l’Afrique.

Arrivé mercredi à Ryad, pour une visite officielle de trois jours, le président chinois Xi Jinping prendra part à deux autres sommets : Le sommet sino-arabe et le sommet Pays de golfe-Chine.

L’Arabie Saoudite abrite le premier Sommet sino-arabe

Le premier sommet sino-arabe aura lieu le 9 décembre prochain en Arabie saoudite, une rencontre qui entrevoit des lendemains meilleurs dans le renforcement des relations économiques et commerciales entre la Chine et les pays arabes.

 A cet égard, le président chinois Xi Jinping est arrivé mercredi à Ryad, pour une visite officielle de trois jours, au cours de laquelle il assistera à ce sommet, ainsi que deux autres sommets : Le sommet saoudien-chinois et le sommet Pays de golfe-Chine.

Plus de 30 dirigeants de pays et d’organisations internationales devraient participer au sommet arabo-chinois, tandis que le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazouani est arrivé ce soir à Jeddah, accompagné d’une délégation qui comprenait cinq ministres et plusieurs hauts responsables, pour prendre part à ce sommet.

L’autre sommet saoudo-chinois constitue une étape importante dans les relations entre les deux pays dans la mesure où plus de 20 accords bilatéraux seront signés, pour un montant de 29 milliards de dollars.

Les deux pays devront également conclure un « Partenariat stratégique », avec un plan visant à harmoniser entre la « Vision 2030 » que le Royaume d’Arabie saoudite met en œuvre depuis des années pour le progrès économique, et l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route lancée par Beijing pour renforcer sa position économique dans le monde.

A son arrivée à Riyad, le président chinois s’est dit heureux de participer à ce premier sommet sino-arabe ainsi que du tout premier sommet Chine-Pays du Golfe.

Dans une brève déclaration, le chef de l’Etat chinois a rappelé que son pays et l’Arabie saoudite entretiennent « une relation étroite d’amitié, de partenariat et de fraternité », notant que depuis l’établissement des relations diplomatiques bilatérale il y a 32 ans, « les deux parties ont renforcé la compréhension et la confiance mutuelles ».

 Et de conclure que « la coopération entre les deux pays a débouché sur des résultats fructueux dans nombre de domaines, et les deux parties maintiennent une communication et une coordination étroites sur les questions internationales et régionales ».

Pour sa part, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal Bin Farhan Bin Abdullah, a qualifié les relations entre son pays et la Chine de « stratégiques et d’étroites à la lumière des développements et des mutations qui se produisent sur la scène internationale ».

Dans un communiqué, le chef de la diplomatie saoudienne a estimé qu’en abritant trois sommets, Ryad « confirme sa volonté de développer des relations stratégiques distinguées avec la Chine « , exprimant la détermination  de son pays à travailler avec la Chine et les pays du Golfe et arabes pour « intensifier la coopération dans les domaines politique, économique, social, afin de parvenir à plus de sécurité, de stabilité, de croissance et de prospérité pour tous.

Cité dans le communiqué, l’ambassadeur saoudien en Chine, Abderrahmane bin Ahmed Al-Harbi, qualifié d' »historique et de grande importance » ces assises qui confortent la position du Royaume en tant que pays leader dans les régions du Golfe et arabe.

Pour lui, « les dirigeants chinois tenaient à ce que le Royaume soit le premier hôte des sommets Chine-Golfe et Arabo-chinois, en raison du statut et de l’importance du Royaume au niveau de la région du Golfe et arabe.

Etablies en 1990, les relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et la Chine ont connu un développement remarquable depuis 2016, lorsque le président chinois s’est rendu à Riyad dans le cadre d’une tournée dans la région, suivie de la visite du roi saoudien Salman bin Abdulaziz en Chine en 2017, puis la visite du prince héritier Mohammed ben Salmane en Chine en 2016 et 2019.

Les chiffres montrent que les échanges commerciaux entre les deux pays en 1990 valaient 500 millions de dollars, un volume qui a bondi en 2000 pour atteindre 3 milliards de dollars. En 2021, la valeur des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 88 milliards de dollars, et durant les dix premiers mois de 2022, le volume des échanges commerciaux a dépassé les 97 milliards de dollars.

L’Arabie saoudite est le premier partenaire commercial de la Chine dans la région, et elle se positionne également au premier rang des pays exportateurs de pétrole vers la Chine. A cet égard, l’ambassadeur saoudien en Chine a annoncé que « le Royaume est la première destination des investissements étrangers chinois au cours du premier semestre de cette année, avec une valeur de 5,5 milliards de dollars, ce qui équivaut à 20% du total des investissements étrangers chinois durant cette période.

Dans une interview à la presse, le diplomate saoudien a déclaré que les deux pays « cherchent à approfondir leur coopération économique à travers les points de rencontre entre la « Vision 2030 » du Royaume et l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route », du fait que le Royaume bénéficie de son stratégie visant à relier l’Asie à l’Afrique et à l’Europe.

Il a expliqué que le premier projet de coopération saoudo-chinois au niveau de l’initiative « La Ceinture et la Route » a été inauguré en 2019. Il s’agit du projet de la société chinoise « Pan Asia » pour les industries de base et manufacturières dans la ville de Jizan, au sud-ouest du Royaume. Dans sa première phase, ce projet a mobilisé des investissements de l’ordre de 1,15 milliard de dollars.

Les deux pays prévoient de renforcer leur coopération pour englober les secteurs de l’éducation et de la culture, comme a été annoncé par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman lors de sa visite en Chine en 2019, outre l’inclusion de la langue chinoise dans les programmes d’enseignement en Arabie saoudite. Aussi, l’Arabie saoudite compte envoyer un grand nombre d’étudiants en Chine pour poursuivre leurs études.

En 2019, le ministère saoudien de la Culture a lancé le « Prix Prince Mohammad bin Salman pour la coopération culturelle entre l’Arabie saoudite et la République populaire de Chine ».

Maroc/RAM: RAM : nouveau programme de vols pour les supporters du Maroc en quart de finale

Royal Air Maroc annonce un nouveau programme de vols pour les supporters des Lions de l’Atlas qualifiés aux quarts de finale de la Coupe du monde. Sept vols au départ de Casablanca à l’aller et sept vols au retour sont ainsi programmés.Après l’exploit et la qualification historique de l’équipe nationale de football aux quarts de finale de la coupe du monde, le ministère de l’Education Nationale du Préscolaire et des Sports, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) et Royal Air Maroc lancent un nouveau programme de vols spéciaux pour le déplacement des supporters marocains à Doha afin de soutenir les Lions de l’Atlas lors de sa prochaine rencontre samedi 10 décembre.

A l’instar des dispositifs mis en place lors de la première phase et des huitièmes de finale de la coupe du monde, ce programme met à la disposition des supporters le billet d’avion au tarif fixe de 5000 DH TTC, aller-retour en classe économique, non modifiable et non remboursable, indique un communiqué de la RAM parvenu mercredi à APA.

Ainsi, la Compagnie Nationale programmera, les 09 et 10 décembre, sept vols spéciaux au départ de la capitale économique et sept vols retours le 11 décembre. Ces vols seront opérés par des avions gros porteurs d’une capacité allant de 274 à 340 sièges chacun.

Sport et climat au menu des quotidiens marocains

La qualification des Lions de l’Atlas aux quarts de finale du Mondial-2022 au Qatar et la “diplomatie climatique” sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Abordant la qualification des Lions de l’Atlas aux quarts de finale du Mondial-2022 au Qatar, +L’Économiste+ écrit que la sélection de Walid Regragui a lutté jusqu’au bout en nous offrant un spectacle inédit, notant qu’il a accepté le défi et prouvé sa capacité à déployer tous les ingrédients pour pousser sa sélection à se surpasser. Aujourd’hui, avec cette performance, les Lions de l’Atlas ont brisé le plafond de verre qui immobilisait les équipes nationales de plusieurs pays d’Afrique et du monde arabe, capables de rivaliser avec les autres d’Europe et d’Amérique latine, souligne le journal, relevant qu’elles sont désormais libérées psychologiquement pour aller croiser le fer et vaincre ceux qui faisaient trembler les équipes. 

Le parcours du Onze national, “c’est aussi la victoire de la compétence, de la détermination, de la fureur de vaincre… de toutes ces valeurs communes pour déployer tout un avenir qui reste encore à construire”, conclut-il. 

+Le Matin+ écrit qu’après la Roja en huitièmes de finale, le Maroc retrouvera un autre adversaire en Coupe du monde, Qatar 2022, affronté dans le cadre du groupe B du Mondial 2018 : le Portugal. En effet, les Lusitaniens ont infligé une véritable correction à la Suisse mardi, s’imposant sur le score sans appel de 6-1. Gonçalo Ramos (auteur d’un hat-trick, 17e, 51e et 67e), Pepe (33e), Guerreiro (55e) et Rafael Leão (90+2e) ont concrétisé la nette supériorité des Portugais face à des Suisses complètement égarés. Le Maroc, qui avait perdu sur le plus petit des scores en Russie face au Portugal, aura donc une seconde revanche à prendre, samedi à partir de 16h. 

Sur un autre registre, +L’Opinion+ écrit que de par son expérience dans le domaine des énergies renouvelables, et ses objectifs ambitieux de transition énergétique et de neutralité carbone, le Maroc fait figure de leader continental dans ce domaine. Un leadership encore affirmé récemment, par la stratégie du groupe OCP présentée devant SM le Roi Mohammed VI, avec comme principaux objectifs la décarbonation et l’agriculture verte et circulaire, insiste la publication, faisant savoir qu’une session d’échange avec les représentants des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo et la Commission Climat du Sahel, se tient actuellement à Casablanca. 

En termes de défis climatiques et de résilience, le Royaume a une carte importante entre les mains, souligne-t-il, notant que la diplomatie climatique sera un des atouts à faire valoir sur le continent dans les prochaines décennies.

Mondial-2022: qualification historique du Maroc aux quarts de finale

120 minutes de souffrance physique avec un mental de fer, suivis d’une séance dramatique de tirs au but, les Lions de l’Atlas ont décroché leur première qualification historique en quarts de finale de la Coupe du Monde (3-0 aux TAB). Une place de choix dans l’histoire du football marocain et les espoirs n’en sont que plus grands.Les Lions de l’Atlas ont battu la Roja espagnole, ce mardi 6 décembre 2022, aux tirs au but (3-0) en huitième de finale de la Coupe du Monde. Les hommes de Walid Regragui accèdent ainsi aux quarts de finale pour la première fois de l’histoire du Maroc.

Extasiant, légendaire, le match réussi par les Lions de l’Atlas mardi face à l’Espagne restera dans les annales du football marocain. Le Maroc a en effet rejoint le Cameroun, le Ghana et le Sénégal dans le rang des pays africains ayant atteint les quarts de finale d’un Mondial. 

En présence de l’ensemble de ses titulaires, Walid Regragui n’a pratiquement rien changé à sa stratégie mardi, cédant le ballon à l’adversaire en optant encore pour un bloc défensif bas. L’Espagne, elle, a investi la moitié de terrain marocaine dès le coup d’entame, envoyant carrément huit joueurs sur le rectangle marocain. Les “Matadors” se sont heurtés à une muraille défensive imperméable en début de match, eux qui ont monopolisé le ballon sans parvenir à tester Yassine Bounou. A la 11e minute, les Lions de l’Atlas signaient la première occasion franche de la rencontre, avec un coup-franc direct de Hakimi qui a frôlé la transversale.

Au fil des minutes, les coéquipiers de Romain Saïss prenaient confiance et se permettaient des contres menaçants, reposant essentiellement sur la vitesse et la technicité de Boufal, qui s’est amusé sur le couloir gauche face à Marco Llorente. La 25e minute marquait la première tentative espagnole, avec un tir de Gavi sur la transversale puis un autre d’Asensio, contré par Amrabat, mais l’arbitre sifflait le hors-jeu. Après la demi-heure de jeu, les Marocains s’imposaient sur la quasi-totalité des deuxièmes ballons, grâce à une ligne médiane très inspirée au niveau de la récupération.

La première mi-temps se terminait ainsi avec un constat: une sélection espagnole dominant la possession sans pouvoir concrétiser (0 tirs cadrés) et des Marocains très dangereux en phase de transition offensive et plus proches de l’ouverture du score.

De retour des vestiaires, la deuxième période démarrait avec le même esprit. La Roja s’octroyait ainsi un premier tir cadré, à la 54e minute, repoussé avec autorité par Yassine Bounou. Juste après l’heure de jeu, Luis Enrique tentait de faire face au manque de solutions offensives en remplaçant Asensio et Gavi par Soler et Morata. Walid Regragui, lui, changeait poste par poste, en envoyant un joueur qui connaît fort bien ses adversaires pour avoir été formé à la “Masia” : Abdessamad Ezzelzouli (à la place de Boufal). Les Ibériques poussaient davantage leur pressing offensif après les changements, mais la machine défensive marocaine se montrait encore intraitable. Sofyan Amrabat excellait encore en cette seconde période, avec un volume de jeu surprenant et des interventions aussi musclées que justes. 

Après une dernière action repoussée avec brio par Bounou, l’arbitre argentin Rapallini sifflait la fin des 90 minutes réglementaires.

Les prolongations ont démarré sur le rythme d’une belle échappée de Walid Cheddira, qui a failli tromper la vigilance de la défense adverse. L’entrée en jeu d’Ansu Fati et d’Alejandro Baldé a poussé les Lions à reculer encore d’un cran, subissant encore le raz de marrée ibérique. A la 103e minute, Cheddira se retrouvait en face-à-face avec le portier espagnol Simon, mais ratait lamentablement en tirant sur les pieds du gardien. 

La première prolongation se terminait aussi sur un dégagement réussi de Bounou et la tension poursuivait sa montée vertigineuse, surtout au vu de la fatigue qui s’emparait des deux camps. En 2e prolongation, Cheddira s’échappait encore une fois mais peinait encore à ajuster sa frappe. Les Lions de l’Atlas continuaient à souffrir sur le plan physique, sans jamais flancher avec un mental de fer. Jaouad El Yamiq écartait le danger pour la dernière fois à la 122e minute et le supplice des tirs au but s’imposait finalement pour départager les deux équipes. 

Cet exercice démarrait à l’avantage des Marocains, qui ont profité d’un raté de Sarabia lors du premier tir. Bounou repoussait aussi le second, puis le troisième, malgré le raté de Banoune. Hakimi se permettait une pichenette et propulsait les Lions en quart de finale de la Coupe du Monde pour la première fois de l’histoire du football marocain. 

Mondial-2022: Le Roi Mohammed VI félicite les Lions de l’Atlas pour leur qualification historique

A l’issue du match ayant opposé, mardi, la sélection marocaine de football à son homologue espagnole, le Roi Mohammed VI, a félicité les membres de l’équipe nationale pour leur parcours et leur qualification historique aux quarts de finale de la Coupe du Monde Qatar-2022.Le Souverain s’est ainsi entretenu au téléphone avec le Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fouzi Lekjaa, et l’entraîneur de l’équipe nationale, Walid Regragui, auxquels il a exprimé ses sincères félicitations aux joueurs et aux staffs technique et administratif qui ont su donner le meilleur d’eux-mêmes et accomplir un parcours excellent au cours de cette compétition sportive majeure.

Le Roi a salué la prestation historique des membres de l’équipe nationale qui ont été à la hauteur des attentes et aspirations du large et valeureux public marocain qui les soutient au Maroc, au Qatar et partout dans le monde, les appelant à maintenir le cap dans cette compétition, à continuer à faire honneur au football national et à porter haut l’étendard du Royaume.

Les Lions de l’Atlas ont réalisé un exploit historique en battant l’Espagne aux tirs au but (3-0. Le Maroc est le premier pays arabe à atteindre les quarts de finale d’une coupe du monde.

Sport, environnement et justice au menu des quotidiens marocains

La performance de l’équipe marocaine au Mondial-2022, le développement des énergies propres par le groupe OCP et les procès intentés contre les administrations publiques sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui titre “Lions de l’Atlas: L’essentiel c’est de repousser les limites”,  écrit que quels que soient son résultat, son score et les circonstances de son déroulement, le choc maroco-espagnol de ces 8èmes de finale de la Coupe du Monde 2022 au Qatar est d’ores et déjà une consécration en soi pour le football national. 

Fruit d’un travail de fond qui a permis à notre écosystème footballistique de se restructurer pour se hisser aux standards mondiaux admis en la matière, l’actuelle performance de l’équipe nationale marocaine découle donc d’une certaine logique implacable, souligne le quotidien. 

A cette logique des moyens et du travail acharné qui n’est pas payante à elle seule, doit s’ajouter une véritable culture de la gagne qui “nous a souvent fait défaut et qui continue à faire défaut à la majorité des équipes africaines et arabes”, préconise-t-il. Cette culture de la gagne est en effet tributaire du capital confiance dont chaque équipe dispose insiste-t-il. “Et cette confiance se cultive et se forge au gré des prouesses et des victoires cumulées au fil du temps et des compétitions”. 

Abordant le développement des énergies propres, +L’Economiste+ écrit que d’ici 5 ans, le groupe OCP compte alimenter la totalité de son outil industriel en énergie solaire, éolienne, hydroélectrique et de cogénération, ajoutant que le tout est censé apporter une autonomie à l’OCP, et permettre à terme d’exporter les 2/3 de la production énergétique marocaine. 

Des dizaines de milliers d’emplois seraient ainsi créés dans cette filière qui représente, à l’échelle mondiale, un marché estimé à près de 250 milliards de dollars/an rien que pour les équipementiers industriels, fait savoir le journal. A l’échelle d’un pays, ce n’est rien d’insurmontable, surtout “si cette stratégie nous permet de nous affranchir d’autrui, d’exporter notre savoir-faire et de faire valoir la “sensation marocaine”, estime-t-il. 

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que depuis le début de 2022 un total de 10.000 procès ont été intentés aux administrations publiques, relevant que la moyenne annuelle avoisine, ces dernières années, les 20.000. “Mais une chose est sûre, quand un citoyen lambda choisit d’intenter une action en justice contre une puissante administration, cela suppose d’abord qu’il fasse foncièrement confiance à l’appareil judiciaire et à son indépendance vis-à-vis des autres pouvoirs, notamment exécutif”, estime la publication. 

Selon lui, il s’agit aussi d’un indicateur implicite quant à l’exemplarité des institutions et administrations publiques. “Et dire qu’il y a à peine 30 ans, la notion même de tribunal administratif n’existait même pas au Maroc…”.

Rabat: Signature cinq Mémorandums d’entente tripartites sur le Gazoduc Nigeria-Maroc

Cinq Mémorandums d’entente (MoUs) tripartites ont été signés, lundi à Rabat, dans le cadre du projet de Gazoduc Nigeria-Maroc.Ces MoUs ont été signés respectivement et successivement entre le Maroc et le Nigeria, d’une part, et par la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone et le Ghana, d’autre part.

Le premier mémorandum a été signé par l’Office National Marocain des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et la National Nigerian Petroleum Company Limited (NNPC) avec Gambia National Petroleum Corporation (GNPC-Gambie).

Le deuxième mémorandum a été signé par l’ONHYM et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec PETROGUIN-Guinée Bissau, alors que le troisième mémorandum a été signé par l’ONHYM et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec la Société Nationale des Pétroles « SONAP » de la République de Guinée.

Le quatrième mémorandum a été signé par l’ONHYM et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec Petroleum Directorate of Sierra Leone « PDSL », tandis que le cinquième mémorandum a été signé par l’ONHYM et la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » avec Ghana National Gas Company « GNGC ».

Ces Mémorandums d’entente, à l’instar des MoUs signés avec la CEDEAO le 15 septembre 2022 et ceux signés avec la Mauritanie et le Sénégal le 15 octobre 2022, confirment l’engagement des Parties dans le cadre de ce projet stratégique qui, une fois achevé, fournira du gaz à l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest et permettra également une nouvelle voie d’exportation vers l’Europe, selon un communiqué conjoint des parties signataires.

Cette infrastructure participera à l’amélioration des conditions de vie des populations, l’intégration des économies de la sous-région et l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable respectant les engagements du continent en matière de protection de l’environnement, ajoute-t-on de même source, notant que le projet permettra également de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.

Ce gazoduc longera la côte ouest-africaine depuis le Nigeria, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc. Il sera connecté au Gazoduc Maghreb-Europe et au réseau gazier européen. Cette infrastructure permettra aussi d’alimenter les États enclavés du Niger, du Burkina Faso et du Mali.

51e anniversaire des relations EAU-Afrique : les EEAU offrent 51 arbres prosopis à leurs partenaires sur le continent

Dans le cadre de la célébration du 51ème anniversaire de l’établissement des relations émirato-africaines, l’Etat des Émirats arabes unis ont offert 51 arbres prosopis à leurs partenaires sur le continent africain.Cette initiative vise à renforcer les relations solides et prospères qui unissent les Émirats arabes unis aux pays du continent africain, lesquelles relations sont basées sur les principes de fraternité, d’amitié et de respect mutuel, rapporte l’agence émiratie WAM.

 Elle s’inscrit également dans le cadre des efforts conjoints visant à protéger les actifs naturels et à assurer leur utilisation dans les années à venir. La plantation et la préservation de l’arbre prosopis dans toutes les régions d’Afrique est un pas important vers la durabilité et la responsabilité environnementales.

Les Émirats arabes unis travaillent aux côtés d’autres pays pour faire face au changement climatique et au défi mondial, et ils continuent de consentir des efforts visant à protéger les actifs naturels et à garantir leur utilisation dans les années à venir.

A cette occasion, le ministre d’Etat Cheikh Shakhbout bin Nahyan Al Nahyan, a déclaré qu’« à la lumière de la vision de feu Cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, qui croyait que l’arbre prosopis (Ghaf en arabe) représentait une importante source de vie, d’unité et de fraternité, sous laquelle toutes les composantes de la société se sont réunis. Pour lui donner une importance et une renommée en tant que symbole de fermeté, de prospérité et de développement, les Émirats arabes unis ont lancé une initiative avec des pays africains amis, pour célébrer 51 ans de relations distinguées entre l’EEAU et les pays africains, des relations solides et prospères basées sur la coopération, l’amitié, le respect mutuel et le bénéfice commun ».

Et d’ajouter que « depuis leur création il y a 51 ans, les Émirats arabes unis ont cherché à construire des ponts de communication et de coopération avec leurs partenaires du monde entier afin d’unifier les efforts pour parvenir à la paix, à la stabilité et à la sécurité ».

« Au cours des 50 années de partenariat fructueux avec l’Afrique, les Émirats arabes unis sont déterminés à soutenir la prospérité et à contribuer aux efforts conjoints pour promouvoir la durabilité et la responsabilité environnementales. Le pays travaille côte à côte avec d’autres pays pour faire face au changement climatique et continue de diriger les efforts visant à protéger les actifs naturels et à assurer leur utilisation future ».

La plantation de ces arbres représente un investissement pour les EAU et ses partenaires dans les générations futures qui grandiront et prospéreront, ce qui reflète l’engagement du pays envers le continent africain.

A cet égard, la mission des Emirats Arabes Unis en Côte d’Ivoire a tenu une cérémonie à cette occasion, en présence de la ministre ivoirienne des Affaires étrangères et de l’Intégration Africaine, Mme Candia Camara, qui a salué cette importante initiative, soulignant le souci de son pays de renforcer les relations qui lient les deux pays à un horizon plus large.

D’autre part, la mission des Émirats arabes unis au Royaume d’Eswatini a célébré cette occasion en présence du ministre de l’Agriculutre d’Eswatini, Jabulani Clement Mabuza, qui a souligné que son pays et les Émirats arabes unis entretiennent des relations de coopération fructueuse dans tous les domaines.

« Je voudrais me joindre aux Émirats arabes unis pour célébrer le cinquante et unième anniversaire des relations entre les Émirats arabes unis et l’Afrique », a-t-il dit, ajoutant que cette initiative est un investissement et un soutien pour l’avenir et le bien-être du Royaume de Swatini.

La plantation de ces arbres symbolise un investissement pour les EAU et ses partenaires dans les pays africains pour les générations futures qui grandiront et prospéreront au fil du temps.

Ce don ne constitue pas uniquement un engagement à soutenir le bien-être des pays bénéficiaires, mais il s’agit aussi d’un engagement envers l’ensemble des pays du continent africain.

Désigné comme l’arbre national des Emirats Arabes Unis depuis 2008, le Ghaf  est une espèce indigène de la péninsule arabique. Il possède un joli feuillage ajouré qui peut servir de fourrage aux chameaux qui, en guise de remerciement, lui taillent une jolie coupe au bol à hauteur de tête de camélidés, très caractéristique de cet arbre dans les zones d’élevage.

De plus, ses fruits, de longues gousses, fournissent aux animaux sauvages comme d’élevage une source alimentaire importante. Avec sa taille pouvant atteindre plus de 10 de haut, il est une rare opportunité, en plein désert de sable. Il offre le gîte ou le couvert à de nombreux insectes, lézards ou oiseaux. Par le passé, son bois était utilisé pour la construction, pour fabriquer des outils agricoles, comme bois de chauffage ou afin de fabriquer du charbon ce qui lui a d’ailleurs donné son nom (cineraria).

Sa résistance à la sécheresse s’explique notamment par sa capacité à plonger ses racines jusqu’à 30 m de profondeur. Le grand développement de son système racinaire permet de fixer et maintenir le sol et les dunes.

Patrimoine historique, combattant anti-désertification, auxiliaire écologique et biologique, le ghaf mérite son titre de National Tree.