Grande distribution: un groupe marocain veut faire de la Côte d’Ivoire un hub régional

Retail Holding, un groupe marocain qui a racheté à 100% la Compagnie de distribution de Côte d’Ivoire (CDCI), vient d’acquérir une plateforme logistique d’un coût de près de 762 millions Fcfa et ambitionne de s’étendre dans la région ouest-africaine à partir de la Côte d’Ivoire.

« Nous sommes un groupe extrêmement ambitieux et dynamique et nous voulons faire de la Côte d’Ivoire un hub de développement régional » a dit mercredi à Abidjan, Riad Laissaoui, le directeur général de Retail Holding, lors d’une conférence de presse.  

M. Riad Laissaoui a soutenu que la Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Uemoa, est pour le groupe « le bateau amiral de la région » et à partir du pays, il envisage le développement sur toute la région.

Depuis 2019, le groupe est actionnaire unique de CDCI et détient 100% du capital. Et « ce qu’on souhaite faire, c’est d’abord asseoir les fondamentaux, c’est-à-dire l’informatique, la logistique et les concepts, aux standards internationaux », a souligné M. Riad Laissaoui.

A partir de là, « nous comptons amorcer un développement ambitieux d’une vingtaine de magasins par an, d’abord sur la Côte d’Ivoire et puis sur les différents pays de la zone Uemoa (Union économique ouest et monétaire ouest-africaine», a-t-il poursuivi.

L’achèvement de la supply chain, sa plateforme logistique, située à PK 24, à 24 Km à l’Ouest d’Abidjan dans la zone industrielle agility, est « au cœur » de son fonctionnement. D’une superficie de 11.000 mètres carrés, elle est équipée selon les standards les plus modernes et internationaux.

« Cependant, elle ne nous appartient pas, nous sommes en location. Notre investissement est un investissement d’équipement de matériels de levage et de manutention ; et c’est à peu près 762 millions de Fcfa », a confié M. Laissaoui en marge de la conférence.  

Pour lui, « avoir le bon produit au bon moment, au bon endroit, c’est le cœur du business ». Parce que « historiquement », l’entreprise était dans un taux de service de 40% et, au lieu de 2500 références (articles) dans le magasin, il y a avait finalement que 800 références à chaque fois.  

«La supply chain est fondamentale, c’est le cœur de notre business. Donc, avoir une vraie plateforme aux standards internationaux, permet un approvisionnement aux standards internationaux et des volumes de sécurité pour servir nos magasins », a-t-il dit.  

« Aujourd’hui, nous sommes en train de vivre une révolution à travers cette plateforme » avec ce mode de fonctionnement logistique, le premier en Côte d’Ivoire dans le secteur de la grande distribution, a laissé entendre M. Laissaoui.

M. Rachid Doumal, le directeur général de la CDCI, qui a également animé la conférence de presse,  a noté que le rachat de cette chaîne de distribution de produits alimentaires et non-alimentaires« s’inscrit dans une perspective de développement ».  

« On compte d’abord stabiliser le concept en 2021 et fonctionner dans de meilleures conditions d’efficacité (et) à partir de 2022, on envisage d’ouvrir 20 magasins par an » jusqu’à l’horizon 2026 avec la création de 300 emplois par an, a-t-il mentionné.

Créée en 1989 par Unilever, la CDCI sera cédée à des actionnaires ivoiriens et libanais en 2002. Retail Holding et Amethis y injectent en 2014 des fonds à hauteur de 35% du capital, puis acquièrent 60% en 2017 avant de racheter la société à 100% en 2019.

Le groupe Retail Holding, fondé en 1985, est coté à la bourse de Casablanca à travers ses filiales LabelVie et Aradei Capital. Acteur économique majeur de référence et parmi les premiers employeurs en Côte d’Ivoire avec 1200 salariés, il a maintenu ses agents en dépit de la Covid-19.  

Maroc : l’exécution des jugements, mission ultime de la justice (rencontre)

Le premier président de la Cour de cassation, président délégué du Conseil supérieur de l’autorité judiciaire au Maroc, Mohamed Abdennabaoui, a affirmé, mercredi, que l’exécution des décisions judiciaires est la mission ultime de la justice et la garantie fondamentale pour le justiciable, quelle que soit sa qualité.Dans son allocution lors d’une rencontre, organisée par l’institution du Médiateur du Royaume sur le thème de « l’exécution des jugements rendus au profit de l’État et des personnes de droit public : garanties, difficultés et enjeux », M. Abdennabaoui a souligné que « les décisions judiciaires qui ne connaissent pas la voie de leur mise en œuvre sont l’un des motifs de la perte de confiance en la faisabilité des procédures judiciaires menant à un droit inapplicable. Elles sont également une manifestation du manque d’efficacité judiciaire, qui ne peut être accepté dans un Etat de droit et ses institutions ».

Lors de cette réunion, organisée en partenariat avec le Conseil supérieur de l’autorité judiciaire, la Présidence du Parquet et l’Administration des douanes et des impôts indirects, il a indiqué que la mise en œuvre des jugements et décisions judiciaires est l’objectif que le titulaire du droit cherche à travers la mise en application des procédures et des poursuites judiciaires. Ceci s’applique également sur l’exécution des jugements rendus au profit de l’État et des personnes de droit public, tels que les amendes, les condamnations pécuniaires, les frais de justice et autres.

Il également noté que la question de « l’exécution des jugements rendus au profit de l’État et des citoyens de droit public revêt une importance particulière notamment dans ce contexte marqué par le renforcement d’une justice indépendante, avec tout ce que cela signifie du droit de chacun, individus et groupes, institutions publiques ou privées qui aspirent à une justice indépendante, juste, efficace et garante des droits et libertés.

Il a souligné que la réalité vécue confirme l’existence d’un déficit important dans l’exécution des arrêts rendus au profit de l’Etat, peut-être à un rythme qui dépasse largement celui enregistré dans la mise en œuvre du reste des arrêts. C’est ce qui nous interpelle du fait que l’Etat lui-même est responsable de la mise en œuvre des arrêts. « Il n’est donc pas concevable que ses institutions soient incapables de les mettre en œuvre », a-t-il souligné.

En ce qui concerne l’institution du médiateur, M. Abdennabaoui a indiqué que le Conseil supérieur de l’autorité judiciaire, qui considère le médiateur du Royaume comme l’un de ses piliers, « réaffirme l’importance d’étendre les ponts de coopération créative entre l’autorité judiciaire et cette institution citoyenne, afin de surmonter les difficultés et les complexités et établir une interaction constructive, basée sur l’établissement de la justice, le respect des droits de l’homme et le service du pays et du citoyen.

Cette rencontre, de deux jours, devra aborder, plusieurs thématiques se rapportant à « la mise en œuvre des jugements au profit de l’Etat et des personnes à la lumière de l’action judiciaire » et aux « problèmes liés à l’exécution des amendes, des frais judiciaires, et les moyens de les surmonter ».

Le Maroc et l’Ethiopie réaffirment leur engagement à développer davantage leur partenariat économique

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita s’est entretenu mardi, par visioconférence avec le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères de l’Ethiopie, Demeke Mekonnen Hassen.Lors de cet entretien, les deux ministres ont examiné les progrès réalisés dans la mise en œuvre des vastes et ambitieux accords de coopération bilatérale entre les deux pays, notant avec satisfaction la trajectoire ascendante des liens bilatéraux, particulièrement depuis la visite du Roi Mohammed VI à Addis-Abeba en 2016, indique mercredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Les deux parties sont convenues de maintenir cette dynamique dans les domaines prioritaires tels que l’éducation, la formation professionnelle, les infrastructures, l’agriculture, les énergies renouvelables et la coopération décentralisée.

Reconnaissant l’énorme potentiel inexploité du commerce bilatéral, des investissements et de la coopération économique, elles ont réaffirmé leur engagement commun à développer davantage leur partenariat économique en créant un environnement plus favorable aux investissements mutuels et en encourageant les milieux d’affaires des deux pays à explorer pleinement et à tirer parti des possibilités offertes par leurs marchés en expansion et leurs infrastructures en développement.

A cette occasion, ils se sont félicités de la proposition de création du Conseil d’affaires maroco-éthiopien, souligne la même source.

Le ministre éthiopien s’est réjoui de la création de la joint-venture entre l’État éthiopien et le groupe OCP qui a mis en place une usine de fabrication d’engrais à Dire Dawa, remerciant le Maroc pour son soutien dans le domaine de l’agriculture. Ce projet, a-t-il souligné, est l’exemple parfait d’une coopération Sud-Sud ambitieuse et mutuellement bénéfique.

Les deux ministres ont salué la création de la Coalition pour l’accès à l’énergie durable, dirigée conjointement par le Maroc et l’Éthiopie, qui promeut l’accès universel à une énergie fiable, propre et abordable, réaffirmant leur forte détermination à développer et à promouvoir davantage la coopération en matière d’énergies renouvelables entre les deux pays.

Ils ont également mis en exergue l’importance cruciale de la Commission mixte de coopération (CMC) Maroc-Éthiopie comme mécanisme pour faire progresser le partenariat existant et explorer de nouveaux domaines de coopération. Ils se sont, par ailleurs, accordés sur la tenue de sa première session à une date mutuellement convenable.

MM. Bourita et Mekonnen Hassen ont échangé sur les principales questions régionales et multilatérales d’intérêt mutuel, constatant la convergence de leurs points de vue concernant les points soulevés.

Les ministres ont convenu de coordonner et d’apporter un appui réciproque à leurs candidatures respectives dans les organisations régionales et internationales, dans la mesure du possible, à l’instar des candidatures du Maroc au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2028-2029, à la présidence de la Commission de la fonction publique internationale et au poste de commissaire à l’éducation, à la science, à la technologie et à l’innovation au sein de l’Union Africaine (UA) et à la candidature de l’Ethiopie à l’ONUDI.

Les deux parties ont appelé à intensifier leur interaction et harmoniser davantage leurs positions au sein des institutions multilatérales appropriées, telles que l’UA et les Nations Unies.

Rabat et Accra soulignent l’intérêt d’activer le conseil économique bilatéral

Le Maroc et le Ghana ont soulevé l’intérêt d’activer le conseil économique bilatéral dans l’optique d’encourager les secteurs privés des deux pays à explorer d’autres opportunités d’investissement et de booster des partenariats public-privé à même de servir de modèle de coopération Sud-Sud en Afrique.Lors d’in entretien mardi par visioconférence entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avec son homologue ghanéenne, Mme Shirley Ayorkor Botchwey, les deux parties se sont réjouies de l’excellence des relations d’amitié et de solidarité entre les deux pays qui se sont consolidées davantage lors de la visite du Roi Mohammed VI, en février 2017, à Accra et qui a été couronnée par la signature de 25 instruments juridiques comprenant des accords gouvernementaux et d’autres relatifs au partenariat public-privé dans différents domaines de coopération.

Elles se sont félicitées aussi des résultats des élections générales tenues au Ghana, le 07 décembre 2020, qui se sont déroulées dans un climat libre, transparent et dans le respect de la volonté populaire, consacrant un afro-optimisme fondé sur les réformes politiques engagées par le Président Nana Akufo-Addo, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. 

Le ministre marocain a tenu à saluer la désignation du Ghana pour abriter le siège du Secrétariat Général de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine ZLECAf et sa récente reconduction à la Présidence de la CEDEAO pour un second mandat, mettant en avant l’engagement personnel du Président Akufo-Addo en sa qualité de Président de la CEDEAO pour la résolution de la crise politique au Mali.

S’agissant de la question du Sahara, Mme Botchwey a loué les efforts du Royaume en vue de parvenir à une solution politique négociée au différend régional autour de cette question.

Saisissant cette occasion, la ministre ghanéenne a réitéré le soutien ferme de son pays à la décision 693 du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine de juillet 2018, qui a consacré l’exclusivité de l’ONU comme cadre consensuel de processus devant mener à une solution politique, mutuellement acceptable, réaliste, pragmatique et définitive à cette question.

Animées par la volonté de développer un partenariat économique mutuellement bénéfique, les deux parties ont convenu de renforcer la coopération dans les secteurs prioritaires tels que l’agriculture, le tourisme, la santé, la formation professionnelle et les énergies et mines.

Sur le plan multilatéral, les deux ministres se sont engagés à assurer une meilleure coordination de leurs actions et à s’accorder un soutien réciproque au sein des instances régionales et internationales et de promouvoir le partenariat à un niveau supérieur en matière de paix et de sécurité.

Maroc/TV : les chaines 2M et Medi1TV passent sous le giron de la SNRT

C’est acté. La Société Nationale de Radiodiffusion Télévision marocaine (SNRT) vient de faire l’acquisition de 100% du capital de 2M et de Medi 1 TV, ce qu’a annoncé, le ministre de tutelle, Othmane El Ferdaous devant une commission parlementaire.Le défi est de réaliser des économies d’échelle, stopper l’hémorragie budgétaire et parvenir à résorber les déficits cumulés depuis plusieurs années et surtout monter un véritable modèle économique viable.

Selon le ministre, qui a présenté les contours du projet de restructuration du pôle audiovisuel, ce regroupement SNRT, 2M et Medi 1 TV s’inscrit dans le cadre de la feuille de route 2024 de la stratégie du développement du secteur de l’audiovisuel public et selon une logique qui permet à l’État de gérer ses biens en fonction d’une vision stratégique et intégrée.

Lors de la première étape, ce regroupement s’opérera à travers le processus « coup d’accordéon » lequel concernera les capitaux de SOREAD-2M et Medi1 TV, tandis que la deuxième étape portera sur l’intégration de « Radio Medi 1″et de « Régie 3 » (sa filiale à 100%) au secteur public après évaluation par des experts indépendants, a-t-il.

La troisième phase s’opérera à travers la création d’un Holding SNRT avec des sociétés professionnelles.

S’agissant des cahiers de charges et du contrat-programme, le ministre a relevé que le contrat entre l’État et la SNRT s’effectuera à travers un contrat-programme équilibré incluant un plan de synergie détaillé en parallèle avec la modernisation des cahiers de charges, l’assouplissement des restrictions économiques lorsque cela s’avère possible et l’adaptation aux évolutions technologiques.

Pour ce qui est du volet législatif, M. El Ferdaous a fait savoir qu’il sera procédé à la présentation d’un projet d’amendement du statut juridique et organique du secteur audiovisuel, outre l’encouragement des petites et moyennes sociétés à opter pour les publicités audiovisuelles en vue de renforcer le label commercial national, ainsi que l’instauration de la politique de concurrence et des plateformes numériques (2/3 de l’investissement numérique national) et l’adoption d’une fiscalité sectorielle plus équitable et plus efficace.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent au rapport de la Commission sur le nouveau modèle de développement, à l’évaluation des politiques publiques et la réadaptation du pôle audiovisuel public.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a présidé, mardi à Fès, la cérémonie de présentation du rapport général de la Commission Spéciale sur le modèle de Développement (CSMD), et a reçu à cette occasion en audience M. Chakib Benmoussa, président de cette Commission, qui a présenté au Souverain une copie du rapport.

La rénovation du modèle de développement constitue une nouvelle étape dans la consolidation du projet de société conduit par le Souverain. Elle est également appelée à renforcer l’attachement aux valeurs de citoyenneté positive et active, aussi bien que le sentiment d’appartenance à une nation et l’affirmation de la personnalité historique et culturelle marocaine, riche de son histoire millénaire, de sa tradition d’ouverture et de ses composantes multiples, selon un communiqué du Cabinet royal, cité par le quotidien.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le choc de la Covid-19 a été incontestablement le meilleur test et le plus dur pour évaluer la solidité des dispositifs, programmes et politiques surtout dans le domaine social mais aussi dans les différents secteurs de l’économie.

L’évaluation qui pouvait prendre parfois des mois, voire des années et se faisait souvent sur la base de simulations et de scénarios était cette fois-ci réelle et instantanée, constate la publication, notant que face à une situation inédite, la crise sanitaire a été instructive pour les spécialistes des politiques publiques.

De ce fait, le Maroc s’est déjà attaqué en urgence aux grandes lacunes et des faiblesses mises à nu par la pandémie, fait-il observer, relevant que le projet de généralisation de la protection sociale en est d’ailleurs la première illustration concrète.

Sur un autre registre, +L’Economiste+ souligne que les pouvoirs publics cherchent à redessiner les contours du pôle audiovisuel public, soutenant que des subventions publiques sont constamment sollicitées et que l’appel à des actionnaires institutionnels est aussi demandé pour sauver les meubles.

« Dans une industrie en crise, le pire des scénarios aurait été de ne rien faire », estime l’auteur de l’article, ajoutant que nombreux sont les médias qui ont subi les affres des budgets publicitaires siphonnés. Aujourd’hui encore, l’exercice invite à la prudence car les mesures de sauvetage semblent toujours avoir un temps de retard sur les acteurs issus d’internet, prévient-il, soulevant que l’audiovisuel public est attendu sur un énorme effort de réadaptation.

Modèle de développement au Maroc: Présentation du rapport général

Le président de la Commission spéciale sur le modèle de Développement (CSMD), Chakib Benmoussa a présenté au Roi Mohammed VI, ce mardi à Fès, le rapport général sur le modèle de développement, rapporte un communiqué du Cabinet royal.La commission, qui a élaboré ce rapport selon une approche « multidimensionnelle », pu « explorer les nouveaux enjeux et inflexions induits par la pandémie Covid-19, dans une multitude de domaines stratégiques comme la santé, l’agriculture et la sécurité alimentaire, l’énergie, le développement industriel et touristique », souligne-t-on.

« La rénovation du modèle de développement constitue une nouvelle étape dans la consolidation du projet de société conduit par le Souverain. Elle est également appelée à renforcer l’attachement aux valeurs de citoyenneté positive et active, aussi bien que le sentiment d’appartenance à une nation et l’affirmation de la personnalité historique et culturelle marocaine, riche de son histoire millénaire, de sa tradition d’ouverture et de ses composantes multiples », ajoute la même source.

En cette circonstance, le Souverain marocain a appelé à l’interaction avec le résultat de ce travail et à sa mise au service du développement du pays et du bien-être des citoyens.

Aussi, le Roi a-t-il ordonné la publication du rapport de la CSMD et demandé à la Commission de mener une vaste opération de restitution et d’explication de ses conclusions et recommandations auprès des citoyens et des différents acteurs à travers toutes les régions du Royaume.

Par ailleurs, le gouvernement et les différents acteurs et institutions sont invités, chacun dans son domaine de compétence, à participer et contribuer activement à la mise en œuvre des recommandations pertinentes de ce rapport, afin de servir la nouvelle ambition et le nouveau cap de développement, à la hauteur des attentes du Roi et du peuple marocain, ajoute-t-on.

A cet égard, la proposition novatrice de la CSMD visant à traduire les éléments stratégiques du nouveau modèle dans un « Pacte national pour le Développement », mérite d’être retenue et mise en œuvre dans un esprit constructif et consensuel, avec un sens élevé des responsabilités et de l’intérêt général, en tant que référentiel commun de toutes les forces vives dans leur diversité, selon la même source.

Intitulé « le Nouveau Modèle de Développement, libérer les énergies et restaurer la Confiance pour accélérer la marche vers le progrès et la prospérité pour tous », le rapport s’articule autour de trois parties.

La première aborde le Maroc d’aujourd’hui et le monde à venir, la seconde présente le nouveau modèle proposé par la Commission et la troisième suggère des leviers de changements pour y parvenir.

Le rapport général de la Commission est accompagné de trois annexes qui viennent compléter la compréhension du nouveau modèle de développement et de son élaboration à travers : une synthèse des écoutes et des contributions qui ont alimenté la démarche de co-construction de la CSMD, qui détaille l’approche participative adoptée pour l’élaboration du nouveau modèle de développement et restitue la richesse des échanges avec les citoyens et les institutions ;

Un recueil des notes thématiques, projets et paris d’avenir relevant du nouveau modèle de développement, de ses axes stratégiques de transformation et de ses leviers de changement et une liste des auditions, contributions, activités et bibliographie qui ont enrichi les travaux de la CSMD.

Politique, santé et administration au menu des quotidiens marocains

La crise politique entre le Maroc et l’Espagne, le retour à la vie « normale » et les excédents budgétaires des collectivités territoriales sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mardi.+Al Bayane+ écrit qu’accueillir ou faciliter le passage de personnes hors-la-loi par son territoire semble une pratique courante dans cette Espagne de Podemos qui s’est embourbée dans un tissu de mensonges et de mésaventures poussant les relations avec le Maroc au point de rupture.

« Le dénommé Brahim Ghali, chef de la junte séparatiste du Polisario qui se fait soigner actuellement dans un hôpital à Logrono, dans le nord du pays, n’est pas le premier criminel à séjourner dans le pays ibérique en violation de toutes les lois et de tous les principes de l’État de droit. Il n’y a pas si longtemps, en janvier 2020 pour être précis, Podemos, le parti de Pablo Iglesias, a plongé sans gêne toute l’Espagne dans une profonde polémique en accueillant Delcy Rodriguez, vice-présidente du régime totalitaire vénézuélien de Nicholas Maduro, malgré l’interdiction qui pèse sur elle de pénétrer sur le territoire de l’Union européenne ou d’y transiter », rappelle le quotidien.

+L’Opinion+ relève que depuis vendredi dernier, le Maroc connaît comme une sorte de retour à la vie « normale », suite à l’allégement des mesures restrictives annoncé par le gouvernement, ajoutant que les cafés sont pleins à craquer jusqu’à 23h et qu’un fourmillement de personnes envahit les places et les corniches des différentes villes du Royaume.

Après des mois de fermeture et de mise sous cloche, le Maroc a franchi une nouvelle étape de pré-déconfinement, poursuit le journal, notant que cette initiative renseigne sur la confiance des autorités sanitaires en l’évolution de la situation épidémiologique et sur le rythme d’approvisionnement en nouvelles doses.

Cette avancée est également accueillie à bras ouverts par le secteur du tourisme, indique-t-il, soutenant que « si les recettes touristiques continuent d’accuser un retrait alarmant, cette nouvelle dynamique apporterait de l’espoir aux opérateurs touristiques, à quelques semaines du début de la saison estivale ».

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ fait savoir qu’à ce jour, le cumul des excédents budgétaires enregistrés chaque année par les collectivités territoriales atteint le niveau de 46 milliards DH (1 euro = 10,8 DH), selon la Trésorerie générale du Royaume.

« En réalité cette situation excédentaire est un très mauvais signe, car lorsqu’une commune dégage un excédent budgétaire, cela veut dire tout simplement qu’elle n’a pas engagé les investissements qu’elle avait programmé », explique le journal.

Selon lui, 46 milliards DH qui dorment dans les comptes spéciaux des collectivités territoriales, « c’est aussi 46 milliards DH en moins pour l’économie tout entière ». « Un tel volume aurait dû, en réalité, être injecté dans le circuit, via la commande publique, profitant ainsi aux entreprises, à l’investissement et à l’emploi », estime-t-il.

Rabat et Niamey conviennent de promouvoir une coopération Sud-Sud ambitieuse

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, lundi par visioconférence, avec le ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération de la République du Niger, Hassoumi Massoudou.Les deux ministres se sont réjouis des relations solides de partenariat et de coopération entre les deux pays et leur volonté de continuer à développer ces relations et à les hisser à des niveaux supérieurs.

A cet égard, les deux parties ont rappelé la nouvelle dynamique insufflée aux relations entre les deux pays, suite aux visites officielles du Roi Mohammed VI au Niger en 2004 et 2005.

Les deux parties se sont félicitées des résultats des élections présidentielles tenues au Niger, le 11 avril 2021, qui se sont déroulées dans le calme et la transparence et qui ont consacré la victoire du Président Mohamed Bazoum.

Elles se sont engagées à coordonner leurs actions au niveau des instances régionales et internationales afin de promouvoir la paix, la sécurité et le développement économique du continent africain et à soutenir mutuellement les candidatures marocaines et nigériennes au sein de ces mêmes instances.

A ce titre, le ministre nigérien a affirmé le soutien du Niger à la candidature marocaine au poste de Commissaire à l’Union Africaine à l’Education, à la Science, à la Technologie et à l’Innovation.

Par ailleurs, MM. Bourita et Massoudou ont convenu de promouvoir une coopération Sud-Sud ambitieuse à travers un partenariat couvrant les domaines de la formation, de l’investissement, des énergies renouvelables, du tourisme, des affaires islamiques, de la protection civile, du transport aéroportuaire et de la justice.

Les deux ministres ont souligné la nécessité de promouvoir l’échange d’expériences et d’encourager une politique économique plus volontariste mobilisant également le secteur privé.

Les deux parties se sont accordées sur la tenue, à Rabat ou à Niamey, de la prochaine session de la Commission mixte de coopération.

Le Maroc et la Mauritanie veulent booster leur coopération économique

Le Maroc et la Mauritanie ont exprimé leur ferme détermination à renforcer leur coopération économique qui reste en deçà de l’excellence des relations politiques qui lient les deux pays.Dans un point de presse, tenu lundi à Rabat, à l’issue des entretiens entre les ministres des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita et mauritanien, Ismail Ouled Cheikh, en visite au Maroc porteur d’un message du président mauritanien Mohammed Ouled Ghazouani au Roi Mohammed VI, le ministre marocain a souligné que la visite du chef de la diplomatie mauritanienne au Maroc « s’inscrit dans le cadre d’une évolution très positive » entre les deux pays.

Il a rappelé les contacts et les échanges réguliers entre le Roi Mohammed VI et le président mauritanien sur les relations bilatérales et les questions régionales, soulignant l’existence d’une ambition commune entre les dirigeants des deux pays de pousser les relations bilatérales au plus haut niveau.

Le responsable gouvernemental marocain a annoncé le début de la coordination pour tenir la commission mixte entre les deux pays pour discuter de la manière de développer davantage les relations bilatérales, ajoutant que ces relations sont « excellentes au niveau politique », mais doivent se renforcer davantage sur le plan économique.

Il a dans ce sens indiqué que la prochaine étape consistera à booster les relations économiques et à mobiliser les acteurs économiques et les investisseurs des deux pays pour identifier des créneaux de coopération et monter des projets d’investissements de par et d’autres.

« Le développement remarquable que connaissent les relations entre les deux pays est un désaveu à tous ceux qui veulent pêcher en eaux troubles.  Les relations maroco-mauritaniennes n’ont jamais atteint un niveau positif que celui réalisé aujourd’hui ».

De son côté, le ministre mauritanien des Affaires étrangères a fait part de la solidité et de l’excellence des relations entre son pays et le Maroc que « nous aspirons à les développer davantage », exprimant la volonté de Nouakchott de renforcer les échanges commerciaux, économiques et culturels avec le Royaume.

Il a salué le soutien du Maroc aux élites et étudiants mauritaniens à travers la formation qui leur est dispensée au Maroc, un soutien qui, selon lui, « n’est pas né aujourd’hui ».

En dépit de l’évolution des relations politiques ces dernières années, les relations économiques restent en deçà des attentes des deux pays, a -t-il relevé.

Il a émis l’espoir de voir la haute commission mixte, présidée par les chefs de gouvernement des deux pays, se tenir prochainement pour hisser les relations bilatérales au niveau des aspirations des deux Chefs d’Etat.

Politique, santé et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujet notamment la crise politique entre le Maroc et l’Espagne, la réception d’un nouveau lot de vaccin chinois Sinopharm et la mise en échec d’une tentative de trafic de drogue en provenance de l’Espagne.+Le Matin+ se fait l’écho de la déclaration du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à la chaîne de télévision française d’information, LCI, dans laquelle il a affirmé que le Maroc n’a pas de problème avec l’Union Européenne. Il a un problème avec l’Espagne sur une question qui touche à ses intérêts suprêmes et c’est à ce pays de trouver la solution.

« Pour le Maroc, l’Espagne a créé une crise par des actes. Et l’Espagne, par des actes encore doit résoudre cette crise », a-t-il assuré dimanche soir sur LCI.

« Il y a dans cette affaire beaucoup d’amalgames et beaucoup de discours fallacieux. Il s’agit d’abord d’un problème entre le Maroc et l’Espagne. Un problème politique », suite à la décision de Madrid d’accueillir le chef du « Polisario », le dénommé Brahim Ghali, a indiqué le ministre des Affaires étrangères.

« La réalité est que l’Espagne a introduit cette personne sur son territoire avec des documents falsifiés et une identité usurpée sans même informer le Maroc. La réalité est que cette personne est poursuivie en Espagne. Il y a au moins quatre plaintes contre lui pour viol d’une citoyenne espagnole, pour torture et pour terrorisme par une association canarienne des victimes du terrorisme. Donc il s’agit d’un cas d’Etat de droit, d’application de la loi d’abord espagnole et de l’intervention de la justice espagnole », a expliqué le ministre.

Selon lui, « le Maroc a été clair dès le départ : il s’agit d’un acte contre ses intérêts, d’un acte déloyal qui ne respecte même pas la dignité et les intérêts des victimes espagnoles ».

Dans le même sillage, +L’Economiste+ a souligné que le ministre des Affaires étrangères, a pointé du doigt Madrid dans la crise actuelle avec Rabat.

« L’Espagne a créé la crise avec le Maroc et l’a fait assumer à l’Europe », a affirmé Bourita invité sur d’ « Europe Soir week-end ». « L’Espagne n’a pas consulté l’Europe avant de prendre les décisions qui touchent les intérêts du Maroc. L’Espagne n’a pas consulté l’Europe avant de passer outre des normes Schengen pour accepter l’entrée de manière frauduleuse d’une personne recherchée par la justice espagnole », a-t-il ajouté.

Selon le ministre, « il faut placer la crise entre le Maroc et l’Espagne dans un contexte ». « Un contexte de crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne » et « une crise qui n’a rien à voir avec l’Europe, une crise qui a été créée par une décision nationale de l’Espagne sans concertation avec ses partenaires européens ».

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que les livraisons du vaccin Sinopharm se poursuivent. Les deux avions Dreamliner de la RAM qui ont décollé samedi à destination de Pékin ont atterri dimanche matin à l’aéroport Mohammed V avec à leur bord 2 millions de doses du vaccin chinois. Il s’agit de la deuxième livraison cette semaine.

Sur les 10 millions de doses promises par le président de l’Assemblée nationale populaire de Chine, Li Zhanshu, le Maroc a réceptionné jusqu’à présent 7 millions. Ainsi, le Maroc a reçu au total 8,5 millions de doses du vaccin du laboratoire chinois Sinopharm sur les 40,5 millions qu’il a commandées. Ces nouvelles livraisons devraient permettre de vacciner de plus en plus de personnes afin d’accélérer la généralisation de la campagne de vaccination aux personnes âgées de 40 et 45 ans.

+Libération+ fait savoir que les services de la Sûreté nationale ont mis en échec, vendredi, en coordination avec les éléments des Douanes opérant au port Tanger-Med, une opération d’envergure de trafic de 361.672 comprimés psychotropes et procédé à la saisie d’une quantité de 4,477 kg de cocaïne, en provenance de l’Espagne.

Le principal suspect, un conducteur de 62 ans, a été interpellé lors d’une opération sécuritaire conjointe menée par les services de la Sûreté nationale et des Douanes, à son arrivée au port Tanger-Med en provenance du port espagnol d’Algésiras, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué, faisant savoir que les opérations de fouille et de contrôle aux frontières ont permis la saisie de ces quantités record de drogue dans une voiture utilitaire.

Le mis en cause a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête confiée au service préfectoral de la police judiciaire de Tanger sous la supervision du parquet compétent.

Une Marocaine nommée vice-présidente de la Fédération internationale de volley-ball

La présidente de la Fédération royale marocaine de volley-ball (FRMVB), Bouchra Hajij a été nommée vice-présidente de la Fédération internationale de la discipline (FIVB) pour la période 2021-2024, lors de la réunion du Conseil d’administration tenue par visioconférence.Selon le statut de la Fédération internationale de volley-ball, le Comité exécutif est composé de 13 membres, dont cinq présidents des Fédérations continentales, deux membres élus par le Conseil d’administration et cinq membres proposés par le président de l’instance internationale et représentant chacun une fédération continentale.

Lors de cette réunion, Bouchra Hajij a également été désignée membre du comité d’organisation des championnats internationaux en tant que présidente de la Confédération africaine de volley-ball, un poste qu’elle occupe depuis son élection à la tête de l’instance continentale en octobre dernier.

Pour rappel, Bouchra Hajij a été désignée membre des comités de développement et de parité au sein du bureau exécutif de l’Association des comités nationaux olympiques africains.

Quatre généraux d’un pays maghrébin impliqués dans l’entrée frauduleuse du chef du polisario en Espagne (MAE)

L’ambassadeur directeur général des affaires politiques au ministère marocain des Affaires étrangères, Fouad Yazourh, a révélé, samedi, que l’entrée frauduleuse en Espagne du chef du polisario, Brahim Ghali, a eu lieu avec la complicité et l’ingérence de quatre généraux d’un pays maghrébin, appelant à une enquête transparente pour jeter toute la lumière sur cette affaire. « Une enquête que nous espérons transparente devrait être menée pour jeter toute la lumière sur cette affaire », a-t-il dit dans une déclaration à la presse, soulignant que cette enquête « risque de révéler de nombreuses surprises, notamment la complicité et l’ingérence de quatre généraux d’un pays maghrébin ».

« Cette information semble vous surprendre, voire même choquante pour l’opinion publique espagnole, mais ne soyez pas surpris. Comme vous le savez, les services marocains sont parmi les plus performants », a dit le responsable, soulignant que davantage d’éléments seront dévoilés en temps opportun.

Dans ce contexte, le responsable marocain a rappelé que lorsque le Maroc avait révélé dès le 19 avril que le dénommé Ghali était en Espagne, beaucoup y compris les médias et les autorités ont mis en doute cette information, avant de la confirmer 24 heures plus tard.

Par ailleurs, M. Yazourh a indiqué qu’au-delà du dommage causé au partenariat Maroc-Espagne, l’affaire du dénommé Ghali montre d’abord que l’Espagne a fait un choix entre, d’un côté, ses citoyens victimes de crimes abjectes et, de l’autre, un criminel responsable de la mort de plusieurs dizaines d’espagnols en plus de viols, de tortures et de disparitions.

Et de poursuivre : « l’Espagne doit d’abord expliquer à sa propre opinion publique avant d’expliquer au Maroc les conditions, circonstances et complicités ayant mené à l’entrée frauduleuse de cette personne sur le territoire espagnol avec des documents falsifiés et une identité usurpée ».

« Les espagnols ont le droit de savoir, d’autant plus les autorités et la classe politique espagnoles savent qu’il est poursuivi par des citoyens espagnols, auprès de juridictions espagnoles et pour des crimes en partie commis en Espagne », a-t-il insisté.

Politique, administration et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les relations entre le Maroc et ses partenaires, la simplification des procédures administratives et l’élection du Maroc président de la Conférence Internationale du Travail sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+ écrit qu’« adopter une attitude objectivement hostile envers le Maroc se paye cher et cash ! », notant que la diplomatie madrilène, qui a fait preuve d’une duplicité avérée dans l’affaire Brahim Ghali, a commis une erreur gravissime en sous-estimant totalement la vigueur et la rapidité de la réaction marocaine.

« Le Maroc n’est pas un Etat mineur, sans moyens, ni convictions ou intérêts stratégiques et il occupe une position centrale entre l’Europe et l’Afrique », assure la publication, ajoutant que les nouveaux axes de la diplomatie marocaine sont d’autant déployés qu’ils sont compréhensibles urbi et orbi.

Pour l’hebdomadaire, la diplomatie marocaine exprime une fermeté nouvelle et exigeante envers ses voisins et Etats partenaires. « Le Royaume du Maroc entend indiquer à tous que les attitudes dilatoires, le jeu masqué contre les intérêts supérieurs du Royaume, ne seraient plus acceptés », fait-il remarquer.

« Respecter ses engagements et se faire respecter, voilà la nouvelle donne imprimée par Rabat, volens, nolens ! », conclut l’hebdomadaire.

Abordant la simplification des procédures administratives au Maroc, +La Vie Eco+ fait savoir qu’après l’Administration des douanes, il y a quelques semaines, la CNSS a annoncé une batterie de mesures de simplification en supprimant, notamment des documents que devaient transmettre, les assurés chaque année.

Vivement que d’autres administrations leur emboitent le pas et s’engagent aussi dans cette optique car, en plus de faciliter la tâche aux usagers, simplifier et alléger les procédures est une marque de confiance, souligne le journal.

La simplification des procédures est, enfin, le meilleur moyen pour l’Administration de devenir plus performante, relève-t-il, faisant savoir que les ressources humaines et matérielles ainsi libérées de la gestion de la paperasse pourront être exploitées pour rendre au citoyen des services et prestations de meilleure qualité.

+Le Matin + rapporte que le Maroc a été élu, jeudi à Genève, président de la 109e session de la Conférence Internationale du Travail (CIT).

Le Royaume a été porté à la présidence de la CIT, à l’unanimité et pour la première fois, en la personne de l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève, Omar Zniber.

L’ambassadeur a tenu à remercier le Groupe africain, le Groupe gouvernemental, le Groupe des Employeurs et le Groupe des Travailleurs pour « la confiance qu’ils ont exprimée à l’endroit du Maroc », notant que la présidence marocaine « ne ménagera aucun effort pour que cette session soit couronnée de succès ».

La 109ème CIT, organisée sous format virtuel, sera marquée par la tenue du Sommet sur le monde du travail, qui consiste en une session de Haut niveau, à laquelle sont conviés des Chefs d’État ou de gouvernement, de hauts dirigeants d’organisations d’employeurs et de travailleurs, et d’autres personnalités publiques de premier plan.

Les travaux de la Conférence seront scindés en deux parties. La première partie se tiendra du 3 au 19 juin, tandis que la deuxième partie aura lieu du 25 novembre au 12 décembre.

La présidente de la BERD en visite au Maroc en mode virtuel les 24 et 25 mai

La présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud-Basso, entamera sa première visite officielle au Maroc les 24 et 25 mai en format virtuel, annonce vendredi un communiqué de la BERD.Lors de cette visite, la patronne de la BERD aura des entretiens avec plusieurs membres du gouvernement, des opérateurs du secteur privé et des acteurs de la société civile, précise la même source.

« La BERD s’est engagée à soutenir la reprise économique, l’intégration régionale et le potentiel d’économie verte du Maroc et à promouvoir l’égalité des chances, en particulier pour lutter contre le chômage des jeunes et traiter les questions de genre », a affirmé la présidente de la BERD citée dans le communiqué.

Et d’ajouter : « nous sommes impatients de continuer à renforcer notre partenariat dans le cadre d’une nouvelle stratégie, qui complétera le plan de relance économique post-Covid-19, ainsi que le nouveau modèle de développement économique sur lequel le Maroc travaille ».

En 2020, la BERD a apporté son soutien au Maroc en injectant 750 millions d’euros en termes d’investissement, rappelle la même source.

Le Maroc appelle à soutenir les initiatives sous-régionales de la RCA

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, vendredi par visioconférence avec son homologue de la République Centrafricaine (RCA), Mme Sylvie Baïpo-Temon.Lors de cet entretien, les deux ministres se sont réjouis du caractère privilégié des relations de solidarité maroco-centrafricaines ayant pour fondement les sentiments d’estime et de respect mutuel qui existent entre les dirigeants des deux pays, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Abordant la situation actuelle en Centrafrique, M. Bourita a salué les efforts déployés par les autorités centrafricaines et la communauté internationale pour la promotion de la paix, de la stabilité et du développement dans ce pays frère.

A cette occasion, il a félicité le Président Touadera pour sa politique d’ouverture et l’esprit de concorde nationale et d’inclusivité avec lequel il a mené le dialogue national.

Le ministre marocain a appelé à soutenir les initiatives sous-régionales du Président centrafricain et de son gouvernement et à appuyer le plaidoyer pour la levée de l’embargo sur les armes.

Le Maroc, a affirmé M. Bourita, et tel que dans le cadre de la configuration de maintien de la paix, se tient aux côtés du peuple de la RCA dans sa détermination à reconstruire une armée professionnelle, républicaine opérationnelle.

Le ministre a également mis en exergue la priorité et l’intérêt portés par les deux pays au développement des relations de concertation politique, ayant pour fondement le respect et la défense de la souveraineté et de l’unité des Etats africains.

A cet égard, Mme Baïpo-Temon a réitéré son soutien à la marocanité du Sahara ainsi qu’aux efforts visant à trouver une solution durable à ce différend.

Dans ce sens, les deux parties ont convenu d’œuvrer ensemble pour le respect des normes et procédures afférentes à cette question au sein des organes de l’Union Africaine (UA), tout en réaffirmant la pertinence de la décision 693 du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine de juillet 2018, qui a consacré l’exclusivité de l’ONU en tant que cadre pour la recherche d’une solution au conflit régional autour du Sahara marocain.

Les deux parties ont insisté sur l’importance de renforcer leur coordination au sein des différentes plateformes multilatérales (UA, ONU, etc.), afin de rendre plus homogènes les actions diplomatiques entreprises au niveau de ces instances avec les positions officielles adoptées par les deux pays sur les différentes questions d’intérêt commun.

Dans le même esprit, ils se sont engagés à appuyer, de manière concertée et mutuelle, les candidatures marocaines et centrafricaines au niveau des organisations régionales et internationales.

Mme Baïpo-Temon a réitéré son appui et sa solidarité au Maroc, notamment concernant les différentes candidatures en cours pour le poste de Commissaire de la Commission de l’Union Africaine dans les domaines de l’éducation, de la science, la technologie et l’Innovation et pour le poste de Président de la Commission de la Fonction Publique Internationale (2023-2026).

Les deux responsables ont convenu de programmer les travaux de la 4ème session de la Commission mixte de coopération Maroc-RCA au dernier trimestre de l’année 2021, insistant sur le rôle important joué par le secteur privé dans la promotion de ces relations ainsi que dans le renforcement des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays.

Le Maroc met en garde l’Espagne contre l’exfiltration du chef du polisario

Le Maroc, par la voix de son ambassadeure en Espagne, Mme Karima Benyaich, a mis en garde l’Espagne contre une exfiltration du chef de polisario, Brahim Ghali, admis en catimini dans un hôpital à Saragosse, pour se soigner d’une infection liée à la Covid-19.Dans des déclaration vendredi aux médias espagnols, la diplomate marocaine a affirmé que le recours au même procédé pour l’exfiltration du dénommé Brahim Ghali de la même manière avec laquelle il est entré en Espagne est « un choix pour le statu quo et l’aggravation de la crise ».

Selon elle, la grave crise actuelle entre Madrid et Rabat suite à l’accueil en catimini sur le sol espagnol du chef des séparatistes du polisario sous une fausse identité constitue un test de la fiabilité et de la sincérité du discours, véhiculé depuis des années, en faveur du bon voisinage et du partenariat stratégique qui ont toujours prévalu entre les deux pays.

 Cette crise représente également un test pour l’indépendance de la justice espagnole, « en laquelle nous avons confiance », ainsi que pour l’état d’esprit des autorités espagnoles quant à leur volonté d’opter pour le renforcement des relations avec le Maroc ou de coopérer avec ses ennemis, a souligné l’ambassadeure marocaine.

Et d’ajouter que l’Espagne a disgracieusement opté pour l’opacité, en manoeuvrant derrière le dos du Maroc, et ce en accueillant et en protégeant ce criminel et bourreau, en invoquant des considérations humanitaires, ce qui constitue une offense à la dignité du peuple marocain.

Face à la grave crise actuelle avec l’Espagne, le Maroc ne cherche aucune faveur ou complaisance, a-t-elle soutenu, faisant savoir que le Royaume demande seulement le respect de l’esprit du partenariat stratégique le liant à l’Espagne et l’application du droit espagnol.

En effet, la personne à qui l’Espagne a permis l’entrée sur son territoire avec un faux passeport et sous une identité usurpée, est poursuivie par la justice espagnole pour crimes contre l’humanité, graves violations des droits de l’Homme et viol, a-t-elle rappelé, notant que ses victimes sont de nationalité espagnole et que certains des actes qui lui sont reprochés ont été commis sur le sol espagnol.

Politique, migration et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur la crise entre Rabat et Madrid, le flux migratoire, les résultats de l’OCP et la participation des clubs marocains aux coupes africaines de football.Au sujet de la crise politique entre le Maroc et l’Espagne, +Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui a indiqué que Rabat n’accepte pas les tentatives de Madrid d’occulter la véritable origine de la crise.

L’Espagne a tenté ces derniers jours de détourner l’attention de l’opinion publique et s’est engagée dans des manœuvres visant à occulter la véritable origine de la crise maroco-espagnole, qui réside dans le fait que Madrid a préféré manigancer avec les adversaires du Maroc par rapport à une question fondamentale pour le Royaume et les Marocains, a-t-il ajouté.

Les manœuvres espagnoles visent à faire des responsables de cette crise des victimes, a précisé le ministre, rappelant que s’il y a crise entre le Maroc et l’Espagne, c’est parce que Madrid a jugé, de manière souveraine, de manœuvrer avec les ennemis du Royaume et d’accueillir sur son territoire quelqu’un qui « fait la guerre au quotidien au Maroc ».

Dans le même sillage, +Al Akhbar+ estime qu’il faut dépasser la logique du « professeur et de l’élève » dans les relations qu’entretiennent ces pays avec le royaume. Une logique dépeinte par les dernières déclarations du vice-président de la commission européenne qui a accusé Rabat de faire du chantage dans le dossier de l’immigration.

Car au moment où le Maroc respecte les accords et les conventions qui le lient avec l’UE dans les domaines de l’immigration, de la criminalité transatlantique et de la lutte contre le terrorisme, l’UE n’a pas cessé de saborder cette coopération.

Les pays européens ne ratent, effectivement, aucune occasion pour jouer la carte du chantage en essayant de faire pression sur le royaume via le dossier de son intégrité territoriale et en agitant la menace de suspension de son aide. Cette attitude est malheureusement confirmée par l’absence de toute réaction après les derniers développements que connaît le dossier du Sahara marocain. C’est à croire que ces pays ne veulent pas que ce dossier soit résolu, sachant pourtant que la communauté internationale s’oriente vers le soutien à la solution de l’autonomie proposée par le Maroc.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Groupe OCP, acteur majeur de l’industrie des engrais, a réalisé un chiffre d’affaires de 14,288 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) au premier trimestre de 2021, en hausse de 16% par rapport à celui enregistré une année auparavant.

Cette performance a été soutenue par la hausse des volumes ainsi que la progression des prix de vente sur les trois segments par rapport au premier trimestre 2020, explique le Groupe OCP dans un communiqué sur ses résultats trimestriels.

Au volet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ informe que les deux clubs de Casablanca visent la qualification en demi-finale en Ligue des champions et en Coupe de la CAF. Le Wydad et le Raja ont arraché le nul contre leurs adversaires algérien et sud-africain en match aller.

Le Wydad tentera ce samedi de battre le Mouloudia Club d’Alger pour se qualifier en demi-finale de la Ligue des Champions d’Afrique et empocher la prime 8,7 millions DH réservée par le Confédération africaine de football (CAF) aux équipes qui se hissent au carré d’or.

Le vainqueur de cette édition 2020-2021 remportera la somme de 2,5 millions de dollars, contre 1,2 million de dollars pour son dauphin. Les demi-finalistes partiront avec un chèque de 8,7 MDH et ceux qui sortent des quarts de finale 6,5 MDH.

En match allez, le Mouloudia d’Alger et le Wydad de Casablanca se sont quittés sur le score d’un but partout. Les joueurs de Benzarti ont ouvert le score par Jabrane (66′) sur penalty et les coéquipiers de Ben Saha ont égalisé par Rebiai à la 83ème minute.

Le Wydad conserve ainsi toutes ses chances de qualification en demi-finale, d’autant plus que le club a algérien a fait montre de capacités limitées pour menacer les Rouges.

Le Raja, lui, a décroché un nul précieux en Afrique du Sud face à Orlando Pirates dimanche 16 mai, en match aller des quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Le match retour du Raja face aux Sud-Africains aura lieu le dimanche 23 mai à Casablanca. Le Raja bénéficiera des services d’Abdelilah Hafidi et Mohcine Metouali. Ce dernier semble avoir dépassé son différend passager avec l’entraîneur tunisien Lassaad Chabbi, tandis que Hafidi s’est rétabli de sa blessure.

Le Maroc appelle l’Espagne à reconnaitre et à assumer « ses graves attitudes» et à éviter « le double langage » (ministre des AE)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a appelé l’Espagne à reconnaitre et à assumer « ses graves attitudes » et à éviter «le double langage». « Le Maroc ne procède pas au chantage, le Maroc est clair par rapport à ses positions, ses actions et son attitude », a-t-il expliqué dans une déclaration accordée jeudi à l’agence de presse marocaine.Le ministre a condamné « l’hostilité médiatique inédite » lancée en Espagne contre le Maroc. « On assiste à une instrumentalisation et une mobilisation de tous les médias avec des termes choquants et inacceptables venant parfois de hauts responsables », a-t-il noté. Les termes utilisés dans cette campagne, comme « chantage », « agression » ou encore « pays sous-développé », montrent que « certains milieux en Espagne doivent mettre à jour leurs connaissances sur le Maroc», a-t-il relevé.

« Le Maroc d’aujourd’hui n’est pas le Maroc d’hier. Le Maroc n’a pas de complexe », a dit le ministre, précisant que l’agressivité médiatique de ces derniers jours montre que c’est en Espagne qu’il y a un complexe à l’égard du Maroc.

Fier de ses réalisations, le Maroc est un pays en voie d’émergence et l’Espagne le sait, a-t-il poursuivi, précisant que ce sont « ces réflexes du passé qui se révèlent aujourd’hui et qui montrent ce décalage entre le Maroc dans l’imaginaire espagnol et le Maroc réel ».

Certains en Espagne, a-t-il dit, n’arrivent pas à admettre que le Royaume a préservé sa stabilité et a assuré son progrès économique et son développement social par les réformes menées sous la conduite du Roi Mohammed VI.

« Il est temps de clarifier tout cela et que l’Espagne définisse ce qu’elle veut de ce partenariat », a-f-il encore lancé.

Selon lui, l’Espagne a tenté ces derniers jours de détourner l’attention de l’opinion publique et s’est engagée dans des manœuvres visant à occulter la véritable origine de la crise maroco-espagnole, qui réside dans le fait que Madrid a préféré manigancer avec les adversaires du Maroc par rapport à une question fondamentale pour le Royaume et les Marocains.

Les manœuvres espagnoles visent à faire des responsables de cette crise des victimes, a-t-il précisé, rappelant que s’il y a crise entre le Maroc et l’Espagne, c’est parce que Madrid a jugé, de manière souveraine, de manœuvrer avec les ennemis du Royaume et d’accueillir sur son territoire quelqu’un qui « fait la guerre au quotidien au Maroc ».

L’Espagne a agi à cet égard d’une manière qui suscite beaucoup d’interrogations vis-à-vis d’un État voisin respectable, en acceptant d’entrer dans toutes ces manigances, a-t-il poursuivi, ajoutant que le début de la crise remonte au 17 avril et que depuis, l’Espagne et sa justice ont préféré regarder ailleurs par rapport à la présence sur le territoire espagnol de quelqu’un accusé de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de crimes de viol et de violations graves des droits de l’homme allant jusqu’à lui fournir une fausse identité.

Toutes les manœuvres espagnoles pour détourner l’attention des véritables origines de cette crise «ne trompent personne, en tout cas ne trompent pas et n’impressionnent pas le Maroc », a indiqué le ministre.

M. Bourita a indiqué, dans ce cadre, que les autorités espagnoles « doivent d’abord être transparentes avec leur propre opinion publique et avec leurs propres forces vives », soulignant que ce n’est pas à coup de reportages et d’insultes et de bombardement médiatique qu’on occultera cette réalité.

« Le Maroc continuera à demander des clarifications et continuera à considérer que c’est le fond de la crise », a-t-il insisté, notant que la logique de l’humanitaire ne trompe plus personne.

UA : Le succès de la réforme repose sur la présence de profils excellents et performants (ministre marocain AE)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, jeudi par visioconférence, avec la vice-présidente de la Commission de l’Union Africaine (UA), Mme Monique Nsanzabaganwa.Cette réunion, qui s’inscrit dans le cadre de la consolidation du dialogue continu et de l’interaction constructive du Maroc avec les hauts responsables de l’Union Africaine, a été l’occasion de réaffirmer l’engagement du Maroc à appuyer les efforts de l’UA pour la concrétisation de l’Agenda 2063 « L’Afrique que nous voulons », dans une démarche basée sur l’appropriation, l’inclusivité et la transparence.

Lors de cet entretien, M. Bourita a tenu à rappeler le soutien ferme du Maroc à la réforme institutionnelle de l’UA ayant pour base un processus intergouvernemental crédible, une Commission panafricaine efficiente, une interaction constructive avec les diverses parties prenantes et la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation des politiques et programmes de l’UA.

Il a par ailleurs souligné que le succès de cette réforme reposait sur la présence, au sein des ressources humaines de l’UA, de profils excellents, compétitifs et performants et dont le recrutement devrait se faire sur la base du mérite, de l’équité, de la transparence et du professionnalisme.

Mme Nsanzabaganwa a saisi cette occasion pour saluer les actions et initiatives du Maroc au sein de l’UA, tout en soulignant sa disponibilité à travailler de concert avec le Royaume au profit d’une Union performante, et à la faveur de « l’Afrique que nous voulons ».

Les deux responsables ont mis en relief le rôle positif, constructif et créatif du citoyen africain, en particulier les femmes et les jeunes, dans l’accomplissement de l’objectif stratégique d’une Afrique intégrée et prospère.

Les deux parties ont convenu de maintenir les consultations et les contacts à la faveur d’un travail conjoint et concerté afin de permettre au continent d’être au diapason du développement durable et de la prospérité.

Enfin, M. Bourita a invité Mme Nsanzabaganwa à effectuer une visite de travail au Maroc dès que la situation sanitaire le permettra.

Maroc/Covid-19 : Le couvre-feu fixé à 23h00

Le gouvernement marocain a décidé d’alléger à partir de vendredi les restrictions sanitaires imposées dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.Ainsi, la circulation sera interdite partout au Maroc entre 23h00 et 4h30 du matin au lieu du couvre-feu adopté durant le mois de Ramadan de 20H00 et 6H00, indique un communiqué du gouvernement.

Il a été également décidé de la fermeture des commerces, cafés et restaurants à 23h00, et le maintien de toutes les autres mesures restrictives prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire (fêtes, rassemblements, manifestations, salles de cinéma, funérailles).

Ces nouvelles mesures interviennent suite aux recommandations du Comité scientifique et technique, en tenant compte des résultats du suivi de la situation épidémiologique dans le Royaume, lesquels font état d’une baisse significative des cas de contamination par le COVID-19, fait savoir la même source.

A ce jour, le Maroc a recensé 333 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 516.091 cas confirmés à la COVID-19, dont 9.109 décès (+3) et 504.439 personnes guéries (+229).

Pour ce qui est de la campagne de vaccination, un total de 7.267.431 de personnes a reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19, alors que 4.748.289 personnes se sont vu administrer la deuxième dose du vaccin.

Décès au Maroc de l’ex-ministre ivoirien Zakpa Koménan

L’ex-ministre ivoirien Zakpa Koménan Tchékoura Rolland est décédé, mercredi, au Maroc, a appris APA de source officielle.

Dans un communiqué dont APA a reçu copie, le ministre ivoirien de l’Equipement et de l’entretien routier, Dr Amédé Koffi Kouakou,  Coordonnateur du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) du Loh-Djiboua, annonce « le rappel à Dieu du ministre Zakpa Koménan Tchékoura Rolland ce mercredi 19 mai 2021 au Maroc ».

M. Zakpa, président du Conseil régional du Loh-Djiboua (Divo) était également  l’un des coordonnateurs du RHDP dans cette région.

En ces moments douloureux, les élus et cadres de la région présentent « leurs condoléances à la famille biologique, politique et à toute la population du Loh-Djiboua », conclut le communiqué.

Zakpa Komenan, membre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), ex-parti unique), est nommé ministre des Sport de Côte d’Ivoire en 1993. 

En janvier 1996, le président Henri Konan Bédié le place au poste de ministre de l’Enseignement technique et de la Formation Professionnelle, poste qu’il occupera jusqu’à avril 1999.

Après des années passées au PDCI, M. Zakpa, professeur de Droit à l’Université Félix Houphouët-Boigny, passe chez le parti libéral du Rassemblement des républicains (RDR) dans les années 2010.

Parallèlement à son poste au Conseil régional, il occupe de 2015 à 2019, la présidence du Conseil national des sports (CNAS).

Sommet de Paris : Macky Sall en défenseur des pays africains

Le Chef de l’Etat sénégalais a invité les 20 pays les plus riches du monde (G20) à réallouer leurs surplus de droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds Monétaire International (FMI) aux efforts de relance des économies africaines.Macky Sall a été catégorique lors de son discours au Sommet sur le financement des économies africaines tenu hier à Paris. Les mesures prises par les partenaires internationaux pour relancer les économies africaines « restent insuffisantes » pour faire face au choc causé par la Covid-19.

En effet, a souligné le président sénégalais, sur les 650 milliards de dollars en DTS alloués à la relance de l’économie, seuls 33 milliards sont destinés au continent noir. Alors que le besoin de financement additionnel rien que pour les pays africains à faible revenu est estimé à 135 voire 205 milliards de dollars d’ici à 2025 par le FMI.

Partant de ce constat, le dirigeant sénégalais a invité le G20, qui recevra plus de 2/3 des nouvelles allocations de DTS, à réallouer son quota en appui aux efforts de relance des pays africains, sous forme de dons, de prêts concessionnels et semi-concessionnels à longue maturité.

Pour plus d’efficacité et de diligence, Macky Sall a exprimé son souhait de voir ces réallocations se faire via des institutions internationales et africaines appropriées.

Le porte-voix des dirigeants africains à Paris a par ailleurs fait part aux partenaires économiques du besoin, pour le continent, d’une réforme de la gouvernance économique et financière mondiale avec des mécanismes innovants. Ces derniers devraient permettre à l’Afrique d’accéder, selon lui, aux marchés de capitaux à des coûts soutenables et selon des maturités adaptées aux actifs à financer.

« C’est une nécessité vitale pour nos économies. Autrement, tous les efforts d’émergence resteront vains », a déclaré Macky Sall.

A en croire ce dernier, partout en Afrique, les besoins sont nombreux et urgents, et l’Etat doit encore beaucoup faire, surtout en matière d’infrastructures de base, exploitables sur le long terme, et qui demandent des financements lourds.

A cela s’ajoutent, selon Macky Sall, les dépenses incompressibles en matière de sécurité et d’adaptation au changement climatique. Au-delà de ces défis, trois obstacles majeurs plombent les efforts des gouvernants africains si l’on en croit le président sénégalais.

Il s’agit du plafonnement de l’endettement à 70% du PIB pour les pays membres de l’UEMOA ; du seuil de 3% du déficit budgétaire à ne pas dépasser et le coût élevé des primes d’assurance, « à cause d’une perception exagérée du risque d’investir en Afrique, alors même que pour nombre de pays africains, ce risque n’est guère plus élevé qu’ailleurs ».

Sur ces trois points, Macky Sall a plaidé pour une réforme urgente des règles, notamment celles de l’OCDE sur les conditions d’octroi des crédits export. « On ne peut pas appliquer les mêmes standards à des pays à forces et besoins inégaux », a-t-il dit.

« Nous voulons un assouplissement des règles de plafonnement de l’endettement et du déficit budgétaire, et une correction de la perception du risque d’investissement en Afrique, pour une notation plus juste, et donc des coûts de primes d’assurance moins élevés », a-t-il martelé.

Le président Sall est en effet convaincu que c’est ce paquet de réformes qui facilitera l’accès des pays africains aux ressources nécessaires au financement de leurs efforts de relance et d’émergence.

Le chef de l’Etat sénégalais a en outre souligné la nécessité pour les pays africains de poursuivre les réformes à l’échelle nationale pour faciliter l’investissement, simplifier et élargir la base d’imposition fiscale afin d’accroître la mobilisation des ressources internes et soutenir la transparence budgétaire.

Revenant au sommet proprement dit, Macky Sall a indiqué qu’il sera une réussite s’il parvient à établir et porter une dynamique novatrice à trois niveaux : la réforme ; un nouvel état d’esprit de partenariat et de nouveaux paradigmes pour un New Deal, à défaut d’un Plan Marshall pour l’Afrique.

Rabat et Washington expriment leur « préoccupation » des violences aux territoires palestiniens et Israël

Le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken s’est entretenu, mardi, avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Lors de cet entretien, les deux responsables ont discuté de leur préoccupation commune concernant la violence en Israël, en Cisjordanie et à Gaza, qui a coûté la vie à des civils israéliens et palestiniens, y compris des enfants, indique le secrétaire d’Etat américain sur son compte tweeter.

Le Secrétaire d’Etat américain a mis l’accent sur « l’importance d’un partenariat bilatéral solide » et souligné le rôle « clé du Maroc dans la promotion de la stabilité dans la région », précise la même source.

Une nouvelle réunion en urgence et à huis clos du Conseil de sécurité de l’ONU sur le conflit israélo-palestinien se tiendra ce mardi. Les Etats-Unis se sont opposés lundi, pour la troisième fois en une semaine, à l’adoption d’une déclaration du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à « une cessation des violences » entre Israéliens et Palestiniens, poussant à la convocation de cette nouvelle réunion d’urgence.

Début de ce nouvel épisode de violences entre Israéliens et Palestiniens, 208 personnes ont été tuées, dont 198 Palestiniens, et plus de 1.300 blessés. Côté israélien, 10 personnes ont été tuées, dont un enfant, et 294 blessées après des tirs de groupes armés palestiniens depuis Gaza.

ZLECAF : Le Maroc s’engage à finaliser son offre concernant le commerce des biens et des services

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, mardi, avec le Secrétaire général de la Zone de Libre-Echange Continental (ZLECAf), Wamkele Mene, dans le cadre d’une visite qu’il effectue au Maroc.Lors de cet entretien, le ministre marocain a souligné l’importance que revêt l’entrée en vigueur de la ZLECAf pour l’épanouissement commercial et économique du continent, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Dans ce sens, M. Bourita a réaffirmé l’engagement du Maroc à œuvrer pour la finalisation de son offre concernant le commerce des biens et des services, en soutien aux efforts du Secrétaire Général de la ZLECAf et dans l’optique d’un partenariat solide et durable, ajoute la même source.

Ls deux parties ont également échangé autour de la conclusion de la phase II portant sur les protocoles relatifs à l’investissement, aux droits de propriété intellectuelle, à la concurrence et au commerce électronique, rappelant le rôle du Secrétariat de la ZLECAf dans l’accompagnement des Etats membres afin d’accélérer les négociations de ces instruments.

A cet effet, ils ont affirmé leur volonté commune de fédérer les efforts des Etats pour parfaire les objectifs tracés dans l’Agenda 2063.

M. Bourita a mis l’accent sur le respect, en termes de recrutement, des principes de répartition géographique et de l’équilibre du genre afin de rester en accord avec l’esprit et la lettre de la réforme institutionnelle de l’Union Africaine, auquel le Secrétariat de la ZLECAf devrait veiller, souligne-t-on.

A l’issue de cet entretien, les deux responsables ont convenu de l’importance d’accompagner les secteurs privés des Etats membres afin de favoriser le commerce intra-africain pour un continent plus intégré et prospère.

Maroc : saisie de 1,2 tonne de résine de cannabis au sud du pays

Les services sécuritaires de la ville Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Maroc, ont déjoué, lundi soir, une tentative de trafic international de drogue et saisi 1,2 tonne de résine de cannabis, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Cette saisie a été réalisée dans les localités de Boucraâ et Gueltat Zemmour, précise la DGSN, ajoutant que deux individus, dont l’un est récidiviste, ont ainsi été interpellés pour liens présumés avec un réseau criminel actif dans le trafic international de drogue.

Les perquisitions effectuées à Boucraa ont permis de retrouver deux ballots de résine de cannabis d’un poids total de 62 kg, avant que les recherches et investigations n’aboutissent à la saisie de deux voitures et de 39 ballots supplémentaires de la même drogue, enfouis aux environs de Gueltat Zemmour, à environ 200 km à l’est de Laâyoune, précise-t-on.

Les deux suspects ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.

Le Maroc rappelle son ambassadeur à Madrid pour consultations sur fond de tensions entre les deux pays

Le Maroc a décidé, ce mardi, de rappeler son ambassadeur en Espagne, Mme Karima Benyaich, pour consultations, a appris APA de source diplomatique sûre.Cette mesure diplomatique intervient dans un contexte tendu entre Rabat et Madrid après l’accueil par l’Espagne, sur son territoire et sous une fausse identité, du chef du front polisario, de Brahim Ghali, poursuivi pour crimes de guerres sérieux et des atteintes graves aux droits de l’Homme.

Dans un communiqué, daté du 25 avril dernier, le ministère marocain des Affaires étrangères, avait exprimé « sa déception à l’égard de cet acte contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage, et qui concerne une question fondamentale pour le peuple marocain et ses forces vives ».

En date du 8 mai courant, un autre communiqué du MAE a indiqué que « depuis que l’Espagne a reçu sur son territoire le chef des milices du « polisario », accusé de crimes de guerre et de violations flagrantes des droits de l’Homme, les responsables espagnols ont multiplié les déclarations tentant de justifier cet acte grave et contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage ».

Dans un entretien à l’agence Europa Press, l’ambassadrice du Maroc en Espagne, Karima Benyaich, assure que dans les relations entre pays, il y a des actes qui ont des conséquences, et « il faut les assumer ».

Selon la diplomate marocaine, il existe « des attitudes qui ne peuvent être acceptées », en référence à la décision du gouvernement de Pedro Sánchez d’accueillir le chef du Polisario Brahim Ghali pour y recevoir des soins.

Depuis la matinée du lundi 17 mai, plus de 6000 migrants sont entrés à la nage ou à pied dans le préside occupé de Sebta, et les autorités espagnoles ont d’ores et déjà annoncé avoir expulsé 2700 d’entre eux.

Dans le même temps, dans la nuit de lundi à mardi, 86 migrants, sur un total de plus de 300, ont pénétré dans l’enclave occupée de Melilla, située à 400 kilomètres à l’est.

Des voix espagnoles commencent à pointer du doigt le Maroc, en laissant entendre que les autorités marocaines ont été indifférentes aux tentatives des migrants de rejoindre la ville occupée de Sebta.

Sommet de Paris : la France pour se repositionner en Afrique

A l’initiative de la France, s’est ouvert ce mardi à Paris, un sommet sur le financement des économies africaines alors que la menace d’une troisième vague de la pandémie de la Covid-19 est toujours redoutée.Une trentaine de chefs d’Etat, ainsi que les grandes organisations économiques internationales tels que le Fonds Monétaire International (Fmi), la Banque mondiale, ou encore la Banque africaine de développement (Bad) vont discuter des dettes publiques africaines et notamment de la relance économique post covid-19.

Ce sommet qui a débuté ce mardi 18 mai 2020, à 13h heure française a été divisé en deux sessions, l’une sur le « financement et le traitement de la dette publique », l’autre sur « le secteur privé africain ».

A l’automne 2020, alors que l’Afrique subissait de plein fouet les effets de la pandémie du coronavirus, le Fonds monétaire international avait annoncé un déficit de financement de 290 milliards de dollars en Afrique subsaharienne d’ici 2023 nécessitant un réajustement des politiques publiques.

Frappé d’une présomption de fragilité, le continent a fait pourtant preuve d’une résilience face à la pandémie de la Covid-19. Elle a résisté face aux effets de la crise sanitaire (126 572 morts au 18 mai 2021). Malgré une récession de sa croissance, la première depuis plus d’un quart de siècle, l’Afrique devrait rebondir avec des chiffres compris entre 3,4% en 2021 et 4% en 2022.

Mais le fardeau de la dette publique continue d’atteindre des chiffres vertigineux sur le continent, poussant les institutions financières et les grandes puissances à accorder un moratoire en avril 2020.

Consciente des enjeux, la France saisit la balle au rebond pour se repositionner dans un continent en pleine croissance et dont le Produit intérieur brut (PIB) a triplé depuis 2000. L’ancienne métropole a non seulement perdu des parts de marché au profit de l’Inde et surtout de la Chine, mais, en 2017, elle a également perdu son statut de premier fournisseur européen du continent africain, dépassée par l’Allemagne.

Le Sommet de Paris a pour mission de dégager les voies et moyens d’une solidarité agissante avec l’Afrique pour l’intérêt du continent et de l’Europe au premier chef.

« Dans plusieurs pays d’Afrique francophone, la chute des parts de marché françaises est impressionnante. Entre 15 et 20 points de pourcentage en Algérie, au Maroc, en Côte d’Ivoire, et 25 au Sénégal », note la Compagnie française d’assurances pour le commerce extérieur (Coface) dans une récente étude.

Au terme de cette rencontre, une conférence conjointe sera organisée par le président français Emmanuel Macron et le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, qui assure la présidence de l’Union africaine.

Politique et économie meublent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires sur les possibilités d’une motion de censure contre le gouvernement, la célébration du 200ème anniversaire de la Légation américaine de Tanger et le léger redressement de l’industrie marocaine.+Assabah+ évoque le projet de loi sur l’usage légal du cannabis qui met à rude épreuve la majorité gouvernementale.

Le dernier virage politique du gouvernement avant la fin du mandat se présente sinueux. Une motion de censure pourrait précipiter son départ. En effet, des parlementaires des groupes de l’opposition auraient lancé le défi de collecter les signatures nécessaires pour la motion de censure au cas où les députés du Parti Justice et Développement (PJD-au pouvoir) votent contre le projet de loi sur l’usage légal du cannabis.

D’après les sources du quotidien, les députés du Parti authenticité et modernité (PAM) et ceux du Parti du progrès et du socialisme (PPS) ont décidé de rouvrir le débat avec le parti de l’Istiqlal (PI) pour faire tomber le gouvernement. Le projet de cette motion de censure reste donc conditionné par l’attitude des députés du PJD qui avaient menacé de voter contre le projet de loi sur l’usage légal du cannabis, pourtant validé par le conseil du gouvernement.

+Le Matin+ rapporte que le 200ème anniversaire de la Légation américaine de Tanger a été célébré, lundi dans la ville du détroit, en présence du chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis au Maroc, David Greene.

Cette cérémonie a été marquée par une présentation des couleurs par les Marines de l’ambassade des Etats-Unis.

« Le Sultan marocain Moulay Slimane a offert ce magnifique bâtiment au gouvernement américain en 1821. Il y a deux cents ans jour pour jour, le Consul américain John Mullowny a emménagé dans ce bâtiment et la légation devenait une mission diplomatique officielle », a indiqué M. Greene dans une déclaration à la presse, citée par le journal.

Cette commémoration est également l’occasion de célébrer les relations d’amitié séculaires qui lient le Maroc et les Etats-Unis, à travers différentes activités, dont une exposition muséale à la bibliothèque nationale du Royaume à Rabat, a-t-il souligné, formulant le souhait que ces activités permettront aux Marocains de découvrir davantage les relations, l’histoire, les valeurs et les intérêts communs des deux pays.

+L’Economiste+ relève que l’économie nationale semble être repartie et son évolution dépendra de l’avancée de la campagne de vaccination et du comportement des pays fournisseurs ou clients du Maroc. Selon la publication, la croissance a été de 0,7% au premier trimestre voit une progression de 14,7% de l’activité économique au deuxième trimestre 2021. Il table ainsi sur une hausse de 15,9% de la valeur ajoutée agricole et de 13,4% de celle hors agriculture.

Si pour lui, il s’agit « d’un effet rattrapage », le quotidien constate que « plusieurs secteurs ont retrouvé leur niveau d’avant crise sanitaire alors que d’autres continuent d’en subir les contrecoups ».

Cela se traduit par « une croissance intéressante de 12,7% du chiffre d’affaires à l’export », dépassant celle des importations de plusieurs points. Parmi ceux-ci, le journal évoque le secteur automobile dont les expéditions à l’étranger augmentent de 38,9% comparativement à la même période l’année dernière et de 5,4% par rapport à 2019.

Le Maroc appelle à instituer l’éducation au développement durable comme une priorité impérative

La présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement au Maroc, la Princesse Lalla Hasnaa, a appelé, lundi, la communauté internationale à s’engager résolument, pendant cette décennie, à instituer l’éducation au développement durable comme une priorité impérative, soulignant le caractère urgent de cette action.Dans un message-vidéo diffusé lors de la grande session plénière de la Conférence mondiale de l’Unesco sur l’éducation au développement durable, qui se tient du 17 au 19 mai sous forme virtuelle, la Princesse Lalla Hasnaa a affirmé que la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement s’emploie, depuis plus de deux décennies, à développer différents programmes destinés à réduire ou supprimer l’impact négatif de l’Homme sur la nature.

« Chargée de l’enseignement et de la transmission des savoirs, l’école est, plus largement et plus prioritairement encore, un espace d’éducation et de transmission des valeurs. Eduquer la jeunesse au respect de l’environnement, c’est croire à la promesse d’un monde nouveau plus harmonieux et durable », a-t-elle soutenu.

Selon elle, « l’éducation au développement durable, thème qui nous réunit aujourd’hui, est la clé de la réussite », exprimant sa fierté du partenariat liant la Fondation et l’Unesco « avec qui nous œuvrons de concert depuis 2020 pour que soit intégrée l’éducation à l’environnement, dans les curricula (scolaires), à tous les niveaux jusqu’au baccalauréat ».

A cet égard, le Maroc est l’un des trois pays dans le monde qui mène une expérience pilote pour le programme Global Schools de l’Unesco, a fait observer Lalla Hasnaa.

«Une génération nous sépare du sommet de Rio », a-t-elle constaté, estimant qu’il était impératif de réfléchir aux motivations qui ont pu freiner l’introduction de l’enseignement au développement durable dans les curricula.