Les pastèques marocaines ne représentent aucun risque (ONSSA)

Les semences végétales utilisées au Maroc dans la culture de pastèque ne sont pas génétiquement modifiées, a affirmé l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), précisant que l’importation des différentes espèces végétales est conditionnée par une autorisation préalable.« L’ONSSA informe l’opinion publique que les semences végétales utilisées au Maroc dans la culture de pastèque ne sont pas génétiquement modifiées », rassure l’ONSSA dans une mise au point publiée suite à la diffusion de certaines rumeurs sur les réseaux sociaux concernant la culture de pastèque issue d’organismes génétiquement modifiés (OGM) dans la région de Zagora, connue pour son climat favorable à la production précoce de la pastèque.

L’ONSSA exige que l’importation des variétés végétales, y compris les semences de pastèque, soit assujettie à son autorisation, souligne la mise au point publiée sur le site de l’Office, relevant que les importateurs de variétés végétales sont tenus de présenter, lors de l’importation, une déclaration délivrée par l’obtenteur du pays d’origine, attestant qu’elles ne sont pas génétiquement modifiées.

Par ailleurs, la variété végétale destinée à la commercialisation au niveau national doit être préalablement inscrite au Catalogue officiel des variétés cultivables au Maroc après avoir rempli toutes les conditions demandées, y compris une déclaration attestant que la variété n’est pas génétiquement modifiée, précise la même source.

De plus, la variété en question doit être soumise à des expérimentations des services concernés de l’ONSSA qui prouvent son authenticité, sa rentabilité et son adéquation aux conditions pédoclimatiques du Maroc, conclut la même source.

Maroc : Le CNDH plaide pour l’abolition de la peine de mort

Le Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH) a présenté, jeudi à Rabat, son rapport annuel sur la situation des droits de l’Homme au Maroc au titre de l’année 2020 dans lequel il a plaidé pour l’abolition de la peine de mort.Selon le CNDH, la peine capitale est toujours en vigueur dans le royaume, mais n’est plus appliquée depuis 1993. Un total de 74 personnes condamnées à la peine capitale, dont deux femmes, se trouvait en prison fin 2020.

Le rapport du CNDH, présenté par sa présidente, Mme Amina Bouayach, lors d’une conférence de presse tenue jeudi à Rabat, comprend notamment une évaluation et une analyse objectives de la situation des droits humains pendant la période de la pandémie du nouveau coronavirus.

Mme Bouayach a indiqué que les mesures préventives dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire exigent la restriction d’un ensemble de droits et libertés fondamentales, notamment la liberté de circulation, la liberté de réunion, le droit de manifester et le droit de pratiquer la religion dans les lieux de culte.

Dans ce contexte, le Conseil et ses commissions régionales ont reçu un total de 2536 plaintes au cours de l’année 2020, dont 1591 plaintes traitées par les commissions régionales des droits de l’Homme.

Selon le rapport, le conseil et ses antennes régionales ont également effectué 45 visites dans les établissements pénitentiaires, les centres de protection de l’enfance et dans les centres de protection sociale.

S’agissant du droit à l’intégrité physique, le CNDH précise qu’il a reçu 6 plaintes concernant des allégations de torture dans des lieux de privation de liberté et 75 émanant de prisonniers se plaignant de mauvais traitements subis de la part d’employés des établissements pénitentiaires.  Le Conseil a enquêté sur ces allégations et a auditionné les parties concernées.

Le Conseil a également relevé un recours à la violence dans la voie publique par les forces de l’ordre à l’encontre de nombreuses personnes ayant violé l’état d’urgence sanitaire dans certaines villes et régions.

Toutefois, la même source précise que les interventions des responsables de l’application des lois ont été globalement caractérisées par le respect de la légalité, avec des cas isolés d’abus.

Dans ce cadre, le CNDH n’a pas manqué que noter positivement la responsabilisation parlementaire et l’ouverture d’enquêtes sur ces abus par les autorités judiciaires, ainsi que la prise de mesures disciplinaires à l’encontre des fonctionnaires impliqués dans ces pratiques illégales.

Vaccins Covid : l’éventuelle suspension des brevets

Les Etats Unis se disent désormais favorables à la levée de la propriété intellectuelle sur les vaccins contre le nouveau coronavirus. Un revirement qui emporte l’adhésion de l’Europe au grand bonheur de l’Afrique.Mal engagée dans la course au vaccin, l’Afrique l’est à coup sûr. À ce jour, d’après l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC), 1,14 % de la population du continent a reçu la première dose d’un des vaccins sur le marché et 0,37 % a pris la seconde.

Pour un peu plus d’un milliard d’habitants, c’est dérisoire. L’appel des Etats-Unis en faveur de la démocratisation des vaccins sonne donc comme une délivrance.

« Il s’agit d’une crise sanitaire mondiale et les circonstances extraordinaires de la pandémie de Covid-19 appellent des mesures (exceptionnelles) », a récemment déclaré Katherine Tai, la représentante pour le commerce des USA.

La première puissance mondiale est convaincue que sa stratégie contribuera à « accélérer la production » des vaccins au moment où les différents laboratoires producteurs croulent sous les commandes.

A travers la voix d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, le Vieux continent s’est engagé « à discuter de toute proposition qui réponde à la crise de manière efficace et pragmatique ».

L’Ethiopien, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a déclaré que « c’est un moment monumental dans la lutte contre la Covid-19 ».

Il reste à savoir, cependant, si les laboratoires, ayant dépensé des fortunes pour élaborer de façon express les vaccins, renonceront à leurs droits de propriété intellectuelle au service de la fin de cette pandémie. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) devrait être mise à contribution pour faciliter un consensus sur les modalités pratiques d’un tel accord.

La Covid-19 a déjà causé dans le monde la mort de 3,2 millions de personnes sur 156 millions de cas répertoriés. Le pays de l’oncle Sam est le plus touché avec 33 millions d’infections pour plus de 594.000 décès. Dans le continent noir, c’est l’Afrique du Sud qui paie le plus lourd tribut avec 1,5 million de contaminations qui ont entraîné la mort de 54.620 individus.

Politique, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les enjeux des prochaines élections, les performances des big pharma, l’équipement des services de réanimation et des urgences des hôpitaux, la célébration à Agadir de la première Journée Internationale de l’Arganier et les éliminatoires du Mondial Qatar-2022, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.+Rissalat Al Oumma+, qui revient sur les enjeux des prochaines élections, écrit que ces dernières ne vont pas rater leur rendez-vous et que le Maroc se rapproche de plus en plus de l’étape du renouvellement de ses institutions élues à tous les niveaux.

Par conséquent l’intérêt pour cette question est censé se manifester à tous ces niveaux et dans tous les domaines et spécialités des institutions politiques, représentatives et professionnelles qui seront couvertes par les prochains scrutins, estime le quotidien.

En plus de l’institution parlementaire et de ses missions, ainsi que de la concurrence légitime impliquée par le poids de la représentation dans cette institution, d’autres institutions devraient également faire l’objet d’une attention majeure de la part des différentes parties participant aux élections, notamment les élections des collectivités territoriales et des conseils communaux et régionaux, relève-t-il.

Les choix du Maroc étant fondés sur la régionalisation et la démocratie locale, le Maroc a avancé dans plusieurs domaines relatifs à la mise en place d’institutions de la régionalisation en tant qu’espace propice à la concrétisation de la politique nationale de la déconcentration administrative, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur les performances des big pharma, écrit que les chiffres astronomiques annoncés par Pfizer à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels confirment bien le jackpot des vaccins: des recettes qui devraient avoisiner l’équivalent de 20% du PIB marocain, soit 26 milliards de dollars.

En plein marasme international, ces performances ne vont sans doute pas faire taire les critiques chez ceux qui continueront d’y voir les effets d’aubaine de guerre sanitaire, car ce que racontent ces records avant tout, c’est d’abord l’histoire de géants de l’industrie pharma ayant fait le pari des blockbusters, relève l’éditorialiste.

Si cet étalage de puissance semble placer certaines firmes sur une autre orbite, il faut se garder d’en attribuer le mérite à des logiques exclusivement privées, fait-il remarquer, expliquant que pour les Pfizer, BioNTech et autre Moderna aussi, la polémique n’a pas faibli sur la contribution des financements publics dans la découverte des vaccins.

+Le Matin+ indique que dans le cadre de la lutte contre la Co-vid-19 et pour parer à toute éventualité, le ministère de la Santé a mis en place un plan d’action pour mieux équiper les services de réanimation et des urgences.

Dans ce sens, le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb a fait état de l’acquisition de 1.500 appareils de respiration invasive ainsi que 30 générateurs d’oxygène. Il a également fait savoir que le Royaume disposait de 2.316 lits de réanimation, soit une hausse de 438% de la capacité d’accueil.

+Assahra Al Maghribia+ rapporte que le Maroc et l’ONU célèbrent lundi prochain à Agadir la première Journée Internationale de l’Arganier. Le Maroc et l’Organisation des Nations Unies fêteront lundi prochain à Agadir, la première Journée Internationale de l’Arganier.

A cette occasion, un évènement de haut niveau sera organisé sous la présidence du ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural, des eaux et des forêts, Aziz Akhannouch, indique un communiqué de l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (Andzoa).

Organisé en format hybride, cet événement sera suivi à travers le monde, en live sur la web TV des Nations Unies, ainsi que sur YouTube et sur les réseaux sociaux.

Au registre sportif, +Assabah+ rapporte que la Commission d’urgence de la CAF, en concertation avec la FIFA, a décidé de reporter au mois de septembre les éliminatoires africaines de la Coupe du monde de la FIFA, Qatar 2022, qui devaient se jouer en juin 2021, et ce en raison de la pandémie du coronavirus et les perturbations qui en découlent.

Les deux instances justifient cette décision par les perturbations causées par la pandémie de Covid-19 aux différentes fédérations africaines, et décident de reporter les matchs éliminatoires aux mois de septembre (1er et 2e tours), octobre (3e et 4e), novembre (5e et 6e) et mars.

En effet, les sélections africaines devront patienter jusqu’au mois de mars de l’année prochaine pour disputer les derniers tours de qualification, après avoir disputé la CAN au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022. En mars 2022, les 10 nations qui finissent en tête de leurs groupes (10), joueront des matchs à élimination directe qualificatifs au Mondial.

De ce fait, le Maroc affrontera le Soudan et la Guinée Conakry au mois de septembre, et enchaînera avec une double confrontation contre la Guinée-Bissau, avant d’achever la phase de groupes en jouant le Soudan et la Guinée à domicile.

Mali: une banque marocaine finance la 1ère usine de transformation de beurre de Karité

Une banque marocaine a pris part au financement de la construction de Mali Shi, la première usine de transformation de beurre de Karité au Mali, pour un montant total s’élevant à 2,755 milliards de FCFA.

Une note d’information transmise à APA, vendredi, indique que Banque Atlantique, filiale du groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc, a pris part à ce financement en compagnie des sociétés Omnium Invest SA et Endeavour Mining.

Mali Shi intervient dans la collecte et la transformation des noix de Karité en beurre.  La cérémonie officielle d’inauguration s’est déroulée le 11 mars 2021 sous la présidence de M. Harouna Niang.

Dotée d’une capacité de production de 14 000 tonnes de beurre par an, l’usine prévoit un chiffre d’affaires annuel de plus de 16,8 millions USD (9,2 milliards de FCFA) ainsi que la création de 128 emplois directs et 120 000 indirects, ciblant essentiellement des femmes du monde rural, collectrices de noix.

A travers ce financement à hauteur de 1, 981 milliard de FCFA, Banque Atlantique apporte son soutien au secteur agricole malien, et en particulier à la chaîne de valeur du karité, dans le cadre d’une démarche globale d’accompagnement de projets structurants à fort impact social, en adéquation avec l’engagement solidaire et citoyen du groupe BCP, souligne la note.

Avec une production de plus de 200 000 tonnes par an, le Mali est le 2ème producteur de beurre de karité dans le monde. Le Pays fournit également près de 20 % de l’offre mondiale d’amandes de karité.

Maroc : Le nombre d’habitants concernés par la culture illégale du cannabis estimé à 400.000 personnes

Par Hicham Alaoui — Le nombre d’habitants concernés par la culture illégale du cannabis (chanvre indien) au Maroc est estimé à 400.000 personnes, soit près de 60.000 familles, a révélé un rapport sur les études de faisabilité relatives au développement du cannabis, élaborées par le ministère marocain de l’Intérieur.Selon ce rapport dont la synthèse a été présentée en commission parlementaire, les revenus agricoles totaux annuels sont passés d’environ 500 millions d’euros au début des années 2000 à près de 325 millions d’euros aujourd’hui, contre un chiffre d’affaires consolidé en Europe, qui est passé d’environ 12 milliards à près de 10,8 milliards d’euros.

S’agissant des zones de la culture illégale du cannabis, le document fait savoir que celle-ci est pratiquée dans les provinces du nord du Royaume (Al Hoceima, Chefchaouen, Ouezzane, Taounate, Larache et Tétouan). Ces zones ont connu une diminution significative depuis 2003, année où des études ont été réalisées, en collaboration avec le bureau des Nations Unies chargé de la lutte contre la drogue et la criminalité, sur la culture du cannabis et son impact socio-économique.

Ainsi, les superficies cultivées sont passées d’environ 130.000 hectares au début des années 2000 à moins de 50.000 hectares ces dernières années, fait savoir la même source.

Pour ce qui est du revenu net annuel du cannabis à usage médical, ces études estiment que ce revenu pourrait avoisiner les 12.335,49 dollars (110.000 dirham marocain) par hectare, soit une amélioration d’environ 40% par rapport aux recettes actuelles, le tout dans le cadre de pratiques respectant les normes de l’agriculture durable.

Concernant les marchés d’exportation, le document met l’accent sur les perspectives en direction de l’Europe à l’horizon de 2028, selon deux hypothèses. La première cible 10 % du marché du cannabis médical (4,2 milliards dollars sur un total de 42 et représente un revenu agricole annuel d’environ 420 millions de dollars).

La seconde hypothèse concerne 15% du marché du cannabis médical ciblé, soit 6,3 milliards de dollars et des revenus agricoles de 630 millions de dollars, ce qui permettra de dépasser le volume des revenus agricoles totaux actuels (environ 400 millions de dollars par an), d’autant plus que ces revenus prévus ne tiennent pas compte des revenus de la culture et de la transformation du cannabis à des fins industrielles.

Côté législation, les marchés prioritaires pour le cannabis médical marocain sont l’Espagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l’Allemagne, avec des prévisions de 25 milliards de dollars/an à l’horizon 2028, précise le rapport, ajoutant que la prise en compte du potentiel des marchés français et italien renforcera le volume du marché potentiel de 17 milliards de dollars, pour atteindre 42 milliards de dollars.

Le document n’a pas manqué de souligner que la culture du cannabis est une activité destructrice de l’environnement du fait de l’exploitation excessive des terres agricoles, due à l’abandon de la rotation culturale, l’épuisement des eaux souterraines et l’usage excessif d’engrais qui pollue les eaux souterraines ainsi que la déforestation (le couvert forestier détruit est estimé à 1.000 hectares par an).

En mars dernier, le gouvernement marocain avait approuvé un projet de loi légalisant l’usage du cannabis à des fins médicales et industrielles dans le pays.

Le projet de loi prévoit l’utilisation du cannabis à des fins thérapeutiques, l’objectif étant de s’aligner sur les recommandations faites par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la décision prise par l’ONU en décembre dernier de reconnaître officiellement l’utilité médicale du cannabis.

Le texte a pour objectif également de créer une agence nationale chargée de la coordination entre tous les départements gouvernementaux, les établissements publics et les partenaires nationaux et internationaux pour le développement d’une filière agricole et industrielle dédiée au cannabis, selon le porte-parole du gouvernement.

Cette agence aura également pour mission de mettre à exécution la stratégie étatique en matière de cultures du chanvre indien, sa transformation, sa commercialisation, son exportation ou son importation pour des besoins médicaux, pharmaceutiques ou industriels.

Elle est la seule et unique structure habilitée à délivrer et à retirer les autorisations pour cultiver cette plante, mener des missions d’inspection, voire prendre des mesures coercitives envers ceux qui transgressent la législation en la matière.

Si le développement de la plantation légale du cannabis permettra d’améliorer les revenus des agriculteurs, les protéger des réseaux internationaux de trafic de drogue et attirer les investissements étrangers afin de tirer parti des revenus du marché international de cette plante, il n’en demeure pas moins que l’opinion publique marocaine est divisée entre ceux qui appellent à légaliser la culture du chanvre indien et d’autres qui mettent en garde contre l’augmentation des zones de culture de la drogue et l’aggravation du phénomène du trafic des stupéfiants.

Actuellement, la loi marocaine en vigueur sur les stupéfiants interdit la culture, la consommation et le commerce du cannabis.

Le Maroc rappelle son ambassadeur en Allemagne pour consultations

 Le Maroc a décidé de rappeler son ambassadeur à Berlin pour consultations, indique jeudi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. Le rappel du diplomate marocain est justifié, selon le ministère, par les actes hostiles et les actions attentatoires de l’Allemagne à l’égard des intérêts supérieurs du Royaume.

D’après le communiqué,  l’Allemagne s’est démarquée par une attitude négative sur la question du Sahara.  Son activisme antagonique, à la suite de la Proclamation présidentielle américaine reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara, est un acte grave qui demeure jusqu’à présent inexpliqué.

De même, les autorités de ce pays agissent avec complicité à l’égard d’un ex-condamné pour des actes terroristes, notamment en lui divulguant des renseignements sensibles communiqués par les services de sécurité marocains à leurs homologues allemands, argue le ministère.

A cela s’ajoute un acharnement continu à combattre le rôle régional du Maroc, notamment sur le dossier libyen, en tentant d’écarter, indûment, le Royaume de certaines réunions régionales consacrées à ce dossier comme celle tenue à Berlin, ajoute la même source.

« Pour toutes ces raisons et à cause de cette adversité constante et inacceptable, le Royaume du Maroc a décidé le rappel, pour consultations, de l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Berlin », souligne le communiqué. 

Foot : report du démarrage des éliminatoires du Mondial 2022

Le Comité d’urgence de la Confédération africaine de football (Caf) a décalé, de juin à septembre, le coup d’envoi des qualifications pour la prochaine Coupe du monde prévue au Qatar.Sur son site Internet, la Confédération africaine de football invoque « la prise en compte des défis que représente la gestion de la Covid-19 et le souci de garantir des conditions de jeu optimales pour toutes les équipes participantes ».

De concert avec la Fédération internationale de football association (Fifa), l’instance faîtière du foot africain a décidé d’organiser les matchs « durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022 ».

Les deux premières journées devaient initialement se jouer en juin 2021. « Tous les détails relatifs au calendrier actualisé seront communiqués ultérieurement » selon la Caf. 

Cette nouvelle va certainement soulager les fédérations n’ayant aucun stade homologué pour ces joutes. Le Sénégal, tout comme 21 autres pays blacklistés, a davantage de temps pour disposer d’une infrastructure répondant aux normes internationales.

La Caf est aussi en train de réévaluer « ses process et protocoles afin d’améliorer la mise en œuvre des contrôles liés à la Covid-19, notamment les tests d’avant-match qui ont fait controverse au cours des précédentes fenêtres ».

En effet, la « finale » entre le Bénin et la Sierra Leone, comptant pour la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2021,  n’a pu avoir lieu. Les Écureuils avaient accusé, le 30 mars dernier, le pays hôte de manipulation des tests Covid effectués sur des cadres de leur sélection.

Divers sujets au menu de la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombre de sujets notamment l’amélioration du climat des affaires, l’intérêt manifesté par les acteurs économiques pour l’investissement dans domaine du cannabis et la célébration de la journée mondiale de l’arganier.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la politique nationale pour l’amélioration de l’environnement des affaires est lancée. Lors du Conseil national de l’environnement des affaires, les grandes lignes de cette stratégie 2021-2025 ont été dévoilées.

Selon le journal, ce nouveau cadre offrira ainsi aux entrepreneurs et investisseurs les conditions leur permettant de libérer pleinement leur potentiel de création de valeur partout au Maroc.

 Le quotidien révèle notamment qu’un porte-feuille de 33 initiatives spécifiques a été identifié dans un cadre collaboratif public-privé, reposant sur trois axes. Le premier relève de l’amélioration des conditions structurelles de l’investissement à travers la simplification des procédures administratives, ainsi que de l’adaptation et l’accessibilité du cadre juridique des affaires. Le deuxième vise à faciliter l’accès aux ressources et aux facteurs de production.

Le troisième se propose de soutenir et à accompagner davantage les opérateurs via le renforcement de la collaboration, la transparence de l’environnement des affaires et l’inclusion de tous les acteurs. Ces trois axes sont déclinés en sept défis. Parmi eux, on note la modernisation du cadre juridique des affaires ou encore la réduction des contraintes de financement des entreprises, fait savoir la publication.

+Assabah+ croit savoir que le Maroc et Israël, pourraient bien pousser à fond leur coopération. Le cannabis marocain, notamment le projet de loi portant légalisation pour des usages licites, attire, en effet, l’attention de nombreux investisseurs de l’Etat hébreu.

A en croire le quotidien, ce sont pas moins de 150 entreprises israéliennes qui ont déjà manifesté leur intérêt pour investir dans ce domaine.

Ces entreprises sont d’horizons divers puisqu’elles sont spécialisées dans l’industrie pharmaceutique, la cosmétique et autres. Citant le parlementaire du PAM, Larbi El Mharchi, qui intervenait lors d’une rencontre organisée par son parti à la deuxième Chambre, le journal affirme que la dépénalisation de la culture du cannabis destiné aux usages médicaux, pharmaceutiques et industriels devrait avoir d’importantes retombées économiques, notamment sur les régions connues pour cette culture. Elle devrait également améliorer les conditions sociales de milliers de familles.

Notons, à ce propos, qu’une étude réalisée par le ministère de l’Intérieur a montré que le revenu net annuel du cannabis à usage médical pourrait avoisiner les 110.000 dirhams (1 euro = 10,8 DH) par hectare, soit une amélioration d’environ 40% par rapport aux recettes actuelles, le tout dans le cadre de pratiques respectant les normes de l’agriculture durable.

La même étude prévoit qu’à l’horizon 2028, le taux de croissance annuel du marché médical du cannabis à l’échelle mondial serait de 30%. Le taux de croissance annuel du marché médical européen devrait atteindre 60%. Le marché médical européen représentera environ 60% du marché médical mondial.

+Le Matin+ rapporte que le Maroc et l’Organisation des Nations Unies fêteront lundi prochain à Agadir, la première Journée Internationale de l’Arganier. A cette occasion, un évènement de haut niveau sera organisé sous la présidence du ministre de l’agriculture, des pêches maritimes, du développement rural, des eaux et des forêts.

Organisé en format hybride, cet événement sera suivi à travers le monde, en live sur la web TV des Nations Unies, ainsi que sur YouTube et sur les réseaux sociaux.

« Cette célébration vient couronner les efforts du Maroc dans la promotion de l’Arganier en tant que patrimoine culturel immatériel de l’humanité et source ancestrale du développement résilient et durable », note la même source, rappelant que la proclamation de cette journée internationale fait suite à l’adoption d’une résolution, présentée par le Maroc, à l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York le 3 mars 2021.

Au registre sportif, +Al Massae+ indique que les dirigeants du Raja de Casablanca sont en pleines négociations avec un sponsor qatari qui a la capacité d’injecter 1 million de dollars annuellement dans les comptes du club.

Le quotidien précise que le président du club, Rachid Andaloussi, s’est envolé il y a quelques mois au Qatar pour trouver un nouveau sponsor capable d’injecter de grandes sommes d’argent qui vont pouvoir aider le club à dépasser la crise financière profonde qu’il traverse.

Le président du club pu s’entretenir avec plusieurs entreprises, mais il a eu des discussions avancées avec deux groupes: le premier est leader dans le secteur du transport et le second spécialisé dans le sportif et le médical.

Le Maroc et Malawi font part de leur ferme détermination à donner un nouvel élan à leur coopération bilatérale

Le ministre marocain des Affaires Étrangères, Nasser Bourita, a tenu une visioconférence mercredi, avec son homologue du Malawi, Eisenhower Nduwa Saxon Mkaka, dans le cadre des relations d’amitié et de fraternité qui unissent les deux pays.Au cours de leurs discussions, les deux ministres ont mis en exergue les relations solides et dynamiques entre les deux pays. Ils ont fait part de leur ferme détermination à donner un nouvel élan et à diversifier les domaines de la coopération bilatérale.

Cette réunion a été l’occasion de passer en revue l’ensemble des relations bilatérales dans différents secteurs. Les deux parties se sont déclarées satisfaites du rythme de la coopération mutuellement avantageuse et ont convenu qu’il y avait potentiel pour une collaboration plus profonde et plus large dans de nombreux domaines tels que la sécurité, l’agriculture, les énergies renouvelables, la santé, l’éducation, la formation professionnelle, les mines, l’énergie et la coopération décentralisée.

Les ministres ont également discuté des questions régionales et internationales d’intérêt commun et ont loué la convergence de leurs opinions sur les questions soulevées. Ils ont convenu que le renforcement des relations maroco-malawiennes servirait les intérêts des deux nations et contribuerait à promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité régionales et continentales.

Concernant les questions de paix et de sécurité, les deux ministres ont noté avec préoccupation la persistance de nombreux foyers de tension et de menaces terroristes, qui restent l’une des plus importantes sources d’instabilité sur le continent africain. Ils ont réaffirmé leur engagement à travailler conjointement avec d’autres parties concernées pour faire progresser le règlement des conflits en Afrique par le dialogue et conformément au droit international.

Eu égard à la question du Sahara, M. Mkaka a réitéré le soutien indéfectible et constant de son pays à l’égard de l’intégrité territoriale du Royaume et a salué les efforts entrepris par le Maroc pour parvenir à une solution politique à ce différend régional.

M. Mkaka n’a pas manqué de saluer la crédibilité et la primauté du Plan d’Autonomie marocain comme base de solution définitive, tout en réitérant le plein appui de la République du Malawi au rôle joué par les Nations Unies en tant que cadre exclusif et consensuel pour parvenir à une solution durable à ce différend régional et à la décision 693 de l’Union africaine adoptée durant le 31ème Sommet tenu en juillet 2018, soutenant officiellement le processus des Nations Unies à cet égard.

Les deux ministres ont convenu que la 1ère session de la Commission Conjointe de Coopération en tant que mécanisme clé pour renforcer la collaboration en cours entre les deux pays, se tiendrait à Rabat/Lilongwe dans les meilleurs délais.

Les deux responsables ont également souligné l’importance de l’ouverture d’ambassades respectivement à Rabat et Lilongwe pour renforcer les relations bilatérales.

Par ailleurs, M. Mkaka a assuré son homologue M. Bourita du soutien indéfectible du Malawi à la candidature marocaine au poste de Commissaire à l’Éducation, à la Science, à la Technologie et à l’Innovation.

Maroc : une Malienne accouche de 9 nouveau-nés

Une femme malienne a accouché, par césarienne, de neuf nouveau-nés (cinq filles et quatre garçons) dans un hôpital au Maroc et les bébés et la maman se portent bien.L’annonce a été faite mardi par la ministre malienne de la Santé et du Développement social, Docteur Fanta Siby.

Après un séjour médical de deux semaines à l’hôpital du Point G de Bamako, sur instruction du Président de la Transition, Bah N’daw, la dame Halima Cisse a été admise le 30 mars 2021 dans une clinique marocaine pour prise en charge de sa grossesse.

« La ministre de la Santé et du Développement social est heureuse d’annoncer que ce jour 04 mai 2021, H. Cisse a accouché, par césarienne, de  neuf (9) nouveau-nés au lieu de sept (7) annoncés par les résultats d’échographies faites au Mali comme au Maroc. Les nouveau-nés (cinq filles et quatre garçons) et la maman se portent tous bien », lit-on dans un communiqué du ministère malien de la Santé. 

« En cette heureuse circonstance, la ministre de la Santé et du Développement social remercie le Président de la Transition, dont le leadership politique et la générosité ont permis de diligenter et d’assurer la prise en charge financière de l’évacuation sanitaire de Halima Cisse », ajoute la même source.

La ministre a félicité « les équipes médicales du Mali et du Maroc, dont le professionnalisme est à l’origine de l’issue heureuse de cette grossesse » et souhaité « une longue vie aux bébés et à la maman ».

Originaire de Tombouctou (nord), la jeune femme malienne a été accompagnée au Maroc par son médecin et deux membres de sa famille. Son voyage a été financé par le gouvernement malien, avec une contribution personnelle du président de transition, Bah Ndaw.

Economie, santé et pluviométrie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires la résistance des grands chantiers à la crise sanitaire, le marché boursier, le réapprovisionnement des pharmacies au Maroc en chloroquine et hydroxychloroquine et les retenus des barrages.+L’Economiste+ relève que les grands chantiers résistent à la crise, estimant que la pandémie n’aura pas profondément affecté la réalisation des grands chantiers. En effet, le ministère de l’équipement a lancé les appels d’offres des 5 grands barrages, qui devraient mobiliser un volume global de 2,3 milliards de mètres cubes et 7 ,8 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH).

Idem pour l’activité portuaire qui a connu une dynamique destinée à approvisionner les marchés au niveau national et à l’étranger. Et cela, en dépit de l’impact de covid-19, rapporte le quotidien.

+Libération+ fait savoir que les pharmacies au Maroc seront réapprovisionnées à partir du 1er juin prochain en quantité suffisante de médicaments essentiels à base de chloroquine et d’hydroxychloroquine.

Le ministère de la santé indique que l’engouement des citoyens marocains pour le vaccin anti-Covid19 est à l’origine de la décision d’approvisionner de nouveau les pharmacies en quantité suffisante de ces médicaments essentiels, avec l’obligation d’un suivi et d’un contrôle rigoureux du stock national et du degré d’utilisation.

+Aujourd’hui le Maroc+ note que le volume des échanges sur les marchés central et de blocs peine à retrouver son équilibre. A fin mars, l’Autorité marocaine des marchés des capitaux (AMMC) recense des échanges de l’ordre de 9 milliards de dirhams alors que ce volume se situait autour de 13,87 milliards de dirhams au titre du premier trimestre de l’année 2020.

Une grande partie de ces échanges est réalisée sur le compartiment central. Les échanges à ce niveau totalisent un volume de l’ordre de 6 milliards de dirhams représentant ainsi 67% des parts du volume global. En parallèle, les transactions de gré à gré captent pour leur part 33% du volume global. Elles représentent en effet une valeur de l’ordre de 2,93 milliards de dirhams.

+Al Alam+ indique que les retenues des principaux barrages nationaux ont atteint, au 03 mars 2021, plus de 8,26 milliards de mètres cubes (m3), soit un taux de remplissage de 51,3%.

Selon les données du ministère de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, ce niveau est supérieur à celui enregistré à la même date de l’année 2020, durant laquelle les retenues se sont élevées à près de 7,77 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 49,8%.

Rabat et Djibouti conviennent de développer une coopération Sud-Sud ambitieuse

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a tenu mardi, une visioconférence avec son homologue djiboutien, Mahmoud Ali Youssouf.Les deux ministres ont eu des entretiens au cours desquels ils se sont félicités de l’excellence des liens d’amitié et de solidarité existant entre les deux pays et exalté la qualité des sentiments d’estime et de respect qui caractérisent les rapports entre leurs chefs d’Etat, selon un communiqué publié à l’issue de ces entretiens.

Les deux ministres se sont réjouis des résultats des élections présidentielles tenues en République de Djibouti le 9 avril 2021 qui se sont déroulés dans le calme et la transparence et qui ont consacré la victoire de M. Ismail Omar Guelleh, Président de la République pour un mandat de 5 ans.

S’agissant de la coopération bilatérale, les deux parties ont réaffirmé leur ferme volonté de tout mettre en œuvre en vue de renforcer davantage leurs relations, d’intensifier et de diversifier leur coopération dans tous les domaines.

Concernant la question du Sahara marocain, le gouvernement djiboutien a réitéré l’attachement résolu et constant de Djibouti à l’intégrité territoriale du Maroc.

A cet égard, le Djibouti a renouvelé son appui ferme à une solution politique négociée, consensuelle et définitive, et insisté sur l’exclusivité des Nations Unies dans le règlement de ce différend, qui garantit le projet d’autonomie des provinces marocaines du Sud, dans le cadre de la souveraineté du Royaume du Maroc, de son unité nationale et de son intégrité territoriale.

Dans ce cadre, le Maroc se réjouit de la position constante de Djibouti qui a toujours soutenu l’intégrité territoriale du Maroc ainsi que de l’ouverture par ce pays frère de son Consulat Général à Dakhla, en février 2020.

Les deux ministres ont convenu de développer davantage une coopération Sud-Sud ambitieuse à travers un partenariat touchant des domaines tels que : la formation, l’investissement, l’énergie renouvelable, la pêche maritime et la transformation des produits de la mer, le tourisme, les affaires islamiques, la protection civile, la coopération portuaire, le transport aéroportuaire et la justice.

Ce partenariat doit également s’appuyer sur l’échange d’expériences ainsi que sur une politique plus volontariste des hommes d’affaires des deux pays.

MM. Bourita et Ali Youssouf ont procédé à la signature d’un accord-cadre de Coopération prévoyant la création d’une Grande commission mixte qui définit les orientations à donner aux relations bilatérales entre les deux pays dans les domaines précités.

Ils ont également signé un Mémorandum d’Entente de coopération entre les Ministères des Affaires Etrangères des deux pays dans le domaine de la formation diplomatique, afin de favoriser l’échange d’expériences en la matière.

Les deux parties ont convenu de tenir à Rabat, une fois que la situation sanitaire le permettrait, la première session de la commission mixte de coopération maroco-djiboutienne, à une date qui sera arrêtée d’un commun accord par voie diplomatique.

Rabat et Abuja s’engagent à construire un partenariat stratégique

Le Maroc et le Nigeria ont réaffirmé, mardi, leur engagement à construire un partenariat stratégique dans différents secteurs, au bénéfice des deux pays.Lors d’un entretien par visioconférence, le ministre marocain des Affaires étrangères et son homologue du Nigéria, Geoffrey Onyeama, ont exprimé leur volonté de développer cette coopération et hisser les échanges à un niveau supérieur.

Ils ont souligné, dans ce sens, la qualité des relations liant le Maroc et le Nigeria, empreintes de fraternité et de solidarité, grâce au leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de Son Excellence Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigeria, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, parvenu à APA.

Les relations bilatérales ont connu une impulsion positive dans tous les domaines, particulièrement suite à la visite royale au Nigeria en décembre 2016 et celle du Président Buhari au Maroc en juin 2018, selon la même source.

MM. Bourita et Onyeama ont également souligné l’importance de renforcer la dynamique de coopération économique entre les différents départements concernés, rappelant le grand potentiel de maillage qui s’offre aux communautés d’affaires des deux pays.

Les deux ministres se sont, par ailleurs, réjouis du progrès réalisé dans la mise en place conjointe de la plateforme chimique au Nigeria, se chiffrant à 1,3 milliard de dollars, et qui produira de l’ammoniac et divers engrais, notant que ces projets stratégiques et mutuellement bénéfiques sont une concrétisation éloquente de la coopération Sud-Sud.

Ils ont également convenu de tenir des consultations régulières sur les questions d’intérêt commun au niveau régional et continental et réaffirmé leur volonté de promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

A cette occasion, M. Bourita a renouvelé ses félicitations au Nigeria pour l’élection de l’Ambassadeur Adeoye Bankole au poste de Commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’Union africaine et a adressé ses félicitations au ministre nigérian suite à l’élection de Mme Ngozi Okonjo, première Africaine élue à la tête de l’OMC.

Les deux responsables se sont, en outre, engagés à tenir la prochaine Commission Mixte dès que les conditions sanitaires le permettraient, conclut le communiqué.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la découverte de deux cas du variant indien du coronavirus à Casablanca, l’appui de la BAD au projet d’amélioration du climat des affaires au Maroc et le réapprovisionnement des pharmacies en médicaments essentiels à base de chloroquine et d’hydroxychloroquine.+L’Economiste+ rapporte que deux cas confirmés d’infection au variant indien du nouveau coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés à Casablanca.

Selon le ministère de la Santé, ces cas ont été détectés chez une personne en provenance de l’étranger et chez l’un de ses contacts, un étranger résidant au Maroc, ajoutant que ces deux cas ainsi que tous leurs contacts ont été pris en charge conformément aux protocoles internationaux et nationaux en vigueur, avec renforcement des mesures d’isolement sanitaire, pour faire face aux risques potentiels de propagation de cette souche.

+Le Matin+ fait savoir que la Banque africaine de développement (BAD) et le ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration ont signé, lundi, un accord de don de près d’un million de dollars américains destiné à soutenir les services du chef du gouvernement pour mettre en œuvre le projet d’appui à l’amélioration du climat des affaires et à la relance.

Ce partenariat, qui intervient dans le contexte de crise liée au Covid-19, a pour principal objectif de soutenir l’amélioration de l’environnement des affaires afin de consolider la résilience du Royaume face à la pandémie et de promouvoir la relance de son économie, indique la BAD dans un communiqué, cité par le quotidien.

« Maintenir en ces temps de crise l’élan des réformes qui améliorent le climat des affaires est une priorité pour protéger l’entreprenariat et préserver la croissance des entreprises », a déclaré Mohamed El Azizi, Directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, cité dans le communiqué.

Ce partenariat, a-t-il soutenu, est d’autant plus important qu’il intervient à un moment où le Maroc mobilise l’ensemble de ses forces vives pour réussir une sortie de crise par le haut.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que les pharmacies seront réapprovisionnées à partir du 1er juin prochain en quantité suffisante de médicaments essentiels à base de chloroquine et d’hydroxychloroquine.

Conformément aux mesures préventives prises contre la Covid-19, seuls les hôpitaux étaient approvisionnés en ces médicaments essentiels pour soigner les patients du nouveau coronavirus, insiste un communiqué du ministère de la Santé.

Compte tenu du succès de la campagne de vaccination et de l’engouement des citoyens marocains pour le vaccin anti-Covid19, le ministère de la santé a décidé d’approvisionner de nouveau les pharmacies en quantité suffisante de ces médicaments essentiels, avec l’obligation d’un suivi et d’un contrôle rigoureux du stock national et du degré d’utilisation, affirme la même source.

Medias : qui était BBY, le défunt fondateur de Jeune Afrique?

Portrait de Béchir Ben Yahmed, le fondateur de Jeune Afrique, décédé lundi.Jusqu’à ce qu’il soit admis à l’hôpital, fin mars, il avait tenu à ne jamais porter de masque, à serrer les mains et refusé de se faire vacciner. Finalement battu par le nouveau coronavirus, Covid-19, Béchir Ben Yahmed dit BBY est mort lundi 3 mai à l’hôpital parisien Lariboisière, soit plus de soixante ans après avoir fondé le plus célèbre, et sans doute le plus influent, journal panafricain: Jeune Afrique.

L’histoire de Ben Yahmed et son célèbre journal se confondent. Elle commence, en quelque sorte, en 1960, année singulièrement chargée en Afrique où la grande partie des anciennes colonies commencent à accéder à l’indépendance.

Fils d’une famille issue de la petite bourgeoisie commerçante de l’île de Djerba où il naquit le 2 avril 1928, Béchir comme l’appellent ses amis, est un des premiers africains ayant été lauréat de la prestigieuse école de commerce française HEC (L’École des hautes études commerciales de Paris).

Au milieu des années 1950, quand la France qui, depuis 1881, exerce un protectorat sur son pays, la Tunisie, il fait partie de la délégation tunisienne chargée de négocier avec le gouvernement français l’accès à l’autonomie interne puis l’indépendance. C’est l’époque où il participe à la création d’un premier journal, l’hebdomadaire L’Action paru pour la première fois en avril 1955 avec comme cofondateur un certain leader politique montant parmi les nationalistes tunisiens: Habib Bourguiba, son mentor.

Le journal cesse de paraître en septembre 1958. Auparavant, 15 avril 1956, Ben Yahmed est nommé secrétaire d’État à l’Information dans le cabinet du Premier ministre Habib Bourguiba dont il est chargé de rédiger une grande partie des discours. En raison de son jeune âge, il ne peut cependant siéger à l’assemblée constituante censée doter le pays d’une nouvelle constitution.

Entré en conflit politique avec Bourguiba devenu entre temps président après avoir écarté le Bey du pouvoir (gouverneur représentant de l’Empire ottoman à Tunis) et abolit la monarchie, Ben Yahmed démissionne du gouvernement en septembre 1957. Trois ans plus tard, le 17 octobre 1960, il crée Afrique Action. Bourguiba qui est agacé par quelques articles qui ne sont pas favorables à sa politique, lui envoie le gouverneur de Tunis pour lui signifier qu’il doit changer le nom du journal, le président revendiquant la paternité du titre L’Action. C’est dans une promenade solitaire en voiture, juste après le départ de l’émissaire présidentiel que Ben Yahmed qui tient absolument à garder le mot Afrique le fait précéder par l’épithète Jeune. Le nouveau titre est officiellement né le 21 novembre 1961. Après un an installé à Rome, le journal déménage et se fixe définitivement à Paris à la fin 1964.

Plusieurs grandes plumes du monde des médias ou des lettres ont travaillé au journal ou collaboré avec. Parmi eux l’auteur du célèbre « Peau noire, masques bancs », le militant anticolonial antillais, Frantz Fanon, l’écrivain, dramaturge et militant indépendantiste algérien Kateb Yącine, auteur du fameux « le français est notre butin de guerre », phrase devenue culte, l’académicien français d’origine libanaise Amin Maalouf qui y a été rédacteur en chef, le Malgache Sennen Andriamirado, biographe de Thomas Sankara, le Sénégalais Jean-Pierre Ndiaye dont les chroniques militantes pour la « cause noire » étaient extrêmement attendues et scrutées en Afrique et dans la diaspora, etc.

Très vite lié aux cercles les plus influents en Afrique et en France, Ben Yahmed fréquente des hommes aussi différents que puissants: Nasser, Lumumba, Che Guevara, Castro, Houphouët-Boigny, Senghor, Bongo, Hassan II, Mitterrand, Rocard et, enfin entendu, Jacques Foccart, l’éminence grise pour l’Afrique et les élections du Général De Gaulle et ceux qui l’ont suivi à l’Elysée.

Avant sa mort en mars 1997, Foccart avait une habitude immuable avec Ben Yahmed: un dîner en tête-à-tête une fois par mois. L’inventeur de la « Françafrique » aurait même fait du patron de Jeune Afrique son « légataire universel ».

Le fils de commerçants de Djerba et ancien étudiant en commerce gagne aussi de l’argent. Parallèlement aux immenses recettes publicitaires tirées de Jeune Afrique, il crée une maison d’édition, une société de communication et de publicité ainsi qu’une agence immobilière et une publication destinée à l’Afrique anglophone, The Africa Report.

En 2006, il crée La Revue dont il est resté le directeur et le rédacteur en chef après avoir pris sa retraite l’année suivante et organisé sa succession au sein de journal et du groupe Jeune Afrique. 

Sa femme Danielle, épousée en secondes noces en 1969 à Rome, et  leurs deux fils Amir et Marwane Ben Yahmed occupent les postes stratégiques au sein du groupe. Marwane est actuellement directeur délégué de la rédaction et rédacteur en chef central de Jeune Afrique. Leur demi-frère, Zyad L’imam, né d’un premier mariage de leur mère, Danielle, avec un haut fonctionnaire tunisien mort dans un accident d’avion? Il prend la tête d’Afrique Magazine. L’organe que dirigeait sa mère.

Maroc : Le gouvernement continue à verser les salaires des employés des établissements médiatiques

Le gouvernement marocain continuera à verser les salaires des employés des établissements médiatiques pendant les trois prochains mois, dans le cadre des dispositions de l’aide exceptionnelle liée à la lutte contre les répercussions de la pandémie.En effet, une réunion a été tenue, ce lundi à Rabat, entre le ministre de la Culture et l’Association nationale des médias et des éditeurs durant laquelle les deux parties ont examiné la situation difficile que vivent les entreprises de presse pendant cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.

Aussi, l’association a demandé au ministre de les accompagner dans la discussion qu’elle souhaite ouvrir avec les grands groupes mondiaux « GAFAM » (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) et l’ont informé des démarches qu’elle envisage d’entreprendre à cet égard.

De son côté, le ministre a promis de soutenir les étapes que l’association voudrait entreprendre pour développer le secteur, et d’autre part, pour continuer à soutenir les entreprises de presse pour les trois prochains mois, jusqu’à juin 2021.

Le ministre a aussi réaffirmé l’engagement du gouvernement à payer les engagements de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), liés aux salaires versés depuis juillet 2020.

Il a également affirmé la volonté de son ministère d’étudier tous les mécanismes possibles pour soutenir le secteur et les entreprises médiatiques pour leur donner toutes les possibilités de survie au service de la profession.

Maroc : Deux cas d’infection au variant indien enregistrés à Casablanca

Deux cas confirmés d’infection au variant indien du nouveau coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés à Casablanca, annonce lundi le ministère de la Santé.Le premier cas a été enregistré chez une personne en provenance de l’étranger et le second chez l’un de ses contacts, un étranger résidant au Maroc, précise le ministère, notant que l’infection par le nouveau variant a été confirmée par le Centre national pour la recherche scientifique et technique à Rabat, membre de la Coalition nationale des laboratoires de surveillance génomique.

Le ministère affirme que les deux cas ainsi que tous leurs contacts ont été pris en charge conformément aux protocoles internationaux et nationaux en vigueur, avec renforcement des mesures d’isolement sanitaire, pour faire face aux risques potentiels de propagation de cette souche.

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 56 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 511.912 cas confirmés à la Covid-19, dont 9.032 décès (+4) et 498.624 personnes guéries (+209).

Pour ce qui est de la campagne de vaccination contre la Covid-19, un total de 5.107.128 de personnes a reçu la première dose du vaccin alors que 4.282.269 personnes se sont vu administrer la deuxième dose du vaccin, selon le ministère de la Santé.

Lancée le 28 janvier dernier, la campagne de vaccination, , est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

Politique, éducation et agriculture au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara, le secteur de l’enseignement et la campagne agricole sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce lundi.+L’Opinion+ souligne que la décision de l’Administration Biden de ne pas revenir sur l’historique proclamation annoncée le 10 décembre 2020 par l’ex-Président Donald Trump, a dû résonner comme une énième claque venue s’ajouter à la batterie de gifles diplomatiques reçues durant les dernières années par les séparatistes et leurs mentors.

Le plus intéressant dans cette décision très attendue du côté marocain, c’est son timing car elle intervient après le bouclage des 100 premiers jours d’une Administration Biden au faîte de sa popularité et donc de sa puissance, explique Le quotidien.

« C’est donc une Administration forte qui n’a nul besoin de s’encombrer de convenances diplomatiques ou autres qui vient de décider du maintien d’une décision historique en faveur du Maroc », assure-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’université marocaine a encore une grande marge de progression comparée avec les standards mondiaux.

« Non pas en termes de qualité de l’enseignement dispensé et de solidité des cursus mais en termes de business model », relève la publication, appelant à arrêter définitivement de penser que l’enseignement et le business sont antinomiques.

« Si l’enseignement supérieur peut être considéré comme un service public, il n’est pas forcément voué à être dépendant des seules subventions et fonds publics », assure le journal, soulignant que dans certains pays, les universités même publiques ont pu depuis longtemps générer des revenus d’autres sources tout en gardant leur vocation sociale et sociétale.

Au Maroc, il existe des expériences réussies d’établissements d’enseignement supérieur dans le public comme dans le privé et parfois aussi d’un mélange entre les deux, conclut-il.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ cite une déclaration du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui a affirmé que le Maroc attend toujours « une réponse satisfaisante et convaincante » de la part du gouvernement espagnol au sujet de sa décision d’autoriser le chef du polisario Brahim Ghali, poursuivi par la justice espagnole pour des crimes de génocide et de terrorisme, d’entrer à son territoire.

Dans un entretien accordé à l’agence de presse espagnole « Efe », publié samedi, Bourita a relevé que le Maroc n’a toujours pas reçu de Madrid les réponses aux interrogations légitimes qu’il a soulevées dans le communiqué publié dimanche dernier.

+Bayane Al Yaoum+ relève que la production prévisionnelle des trois céréales principales au titre de la campagne 2020/21 est estimée à 98 millions de quintaux (Mqx), soit une hausse de 54,8% en comparaison avec la moyenne de cinq ans (63,3 Mqx) et de 206% par rapport à la campagne précédente.

Selon le ministère de l’Agriculture, cette production résulte d’une superficie céréalière semée au titre de cette campagne de 4,35 millions d’hectares, dont l’état végétatif est à 75% bon à très bon. Par espèce, la production céréalière prévisionnelle a atteint 48,2 Mqx de blé tendre, 23,4 Mqx de blé dur et 26 Mqx d’orge, précise le ministère.

Maroc : les travailleurs célèbrent leur fête à distance pour la 2ème fois consécutive

La communauté ouvrière au Maroc a célébré ce samedi 1er mai, la fête de Travail, en mode distanciel pour la deuxième année consécutive, en conformité avec les mesures préventives prises par les autorités publiques marocaine pour faire face à la pandémie de la Covid-19.Le gouvernement avait déjà anticipé en décidant d’interdire toutes les célébrations sur le terrain à l’occasion de la Fête du travail, conformément à l’état d’urgence sanitaire. L’exécutif marocain a justifié sa décision par l’évolution de la situation épidémiologique dans le Royaume, notamment les risques que représentent les rassemblements dans les espaces publics.

Face à cette situation, les centrales syndicales s’adaptent à ce contexte de crise sanitaire en procédant à une mobilisation virtuelle de leur masse et en optant pour les nouvelles technologies comme alternative pour informer sur leur programme syndical et leurs revendications.

Ce 1er mai, les centrales syndicales ont lancé, via leurs sites web et les réseaux sociaux, leurs plaidoyers appelant à la préservation des droits et des acquis de la classe ouvrière marocaine.

Elles ont insisté sur l’impact occasionné par la crise sanitaire liée au coronavirus et qui a affecté de plein fouet l’économie nationale et partant les filets sociaux, rappelant les principales étapes historiques de leur militantisme en faveur de l’amélioration des conditions de travail et du respect des droits des ouvriers et des libertés syndicales.

Dans ce sillage, la Confédération démocratique du travail (CDT) a souligné que le 1er mai est célébré pour la deuxième année consécutive dans une conjoncture exceptionnelle en raison de la crise sanitaire que connaît le pays à l’instar du reste du monde.

La centrale syndicale s’engage à poursuivre la défense des libertés syndicales et l’institutionnalisation du dialogue social afin de constituer une passerelle nécessaire pour examiner toutes les lois sociales et assurer le respect de la loi, des engagements et des contrats.

Elle rappelle à ce propos avoir salué le chantier de généralisation de la protection sociale qui constitue un élément de réponse que requiert cette conjoncture et qu’elle a formulé des observations sur le projet, mettant l’accent sur la nécessité d’impliquer le mouvement syndical dans l’élaboration du projet et dans le suivi de sa mise en œuvre.

Pour sa part, l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) a appelé le gouvernement à accélérer la mise en œuvre de l’ensemble de ses engagements contenus dans les accords sociaux des années 2011 et 2019.

Dans un appel lancé à l’occasion du 1er mai, l’UGTM a souligné la nécessité de respecter les libertés syndicales dans la législation et la réalité, en adhérant à la Convention internationale du travail n° 87 et en harmonisant les lois nationales pour les rendre conformes aux normes internationales en la matière.

Le syndicat a également appelé à mettre en œuvre les mécanismes du dialogue social national, à retirer le projet de loi sur la grève et à le remettre sur la table du dialogue social, tout en exprimant son rejet de tous les modes du travail fragiles dans les secteurs public et privé.

De son côté, l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM) a exhorté le gouvernement à apporter son soutien aux catégories touchées par la décision du couvre-feu nocturne instauré pendant le Ramadan pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.

Dans son appel à cette occasion, la centrale syndicale a réitéré sa mobilisation pour l’instauration d’une justice sociale qui sauvegarde les droits des travailleurs marocains, consolide leurs acquis et garantit leur droit à une vie décente.

Dans une allocution à l’occasion de la fête du travail, le ministre de l’emploi et de l’Insertion professionnelle, Mohamed Amekraz a expliqué qu’en vue de bâtir une société cohésive et solidaire, jouissant de la stabilité et de la justice sociale, le gouvernement a prévu dans son programme d’action de nombreux chantiers visant l’amélioration de la situation socioéconomique des ouvriers, la poursuite de l’institutionnalisation du dialogue social et l’amélioration des conditions de travail, de la santé et de la sécurité dans les lieux de travail.

Pour lui, en dépit de la propagation de la pandémie de COVID-19 et son coût économique et social, l’exécutif a maintenu la mise en œuvre des mécanismes résultant du dialogue social tripartite du 25 avril 2019, en exécutant les tranches restantes des augmentations de salaires décidées dans le secteur public, notant que la valeur globale des engagements financiers du gouvernement pour ledit accord a atteint près de 14,25 milliards DH ( 1 euro = 10,9 DH).

Selon un rapport sur le bilan de l’Exécutif, le gouvernement s’est attelé, depuis le début de son mandat, à la mise en œuvre d’une série de mesures pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens et réduire les disparités sociales, au titre de la période 2017-2021.

Dans ce sens, le document indique qu’une panoplie de mesures ont été prises au profit des salariés du secteur privé et les fonctionnaires de l’État, notamment l’augmentation générale entre 400 et 500 DH des salaires des fonctionnaires selon le grade, répartie sur trois tranches, dont la dernière a été déboursée en janvier 2021.

Washington salue le rôle stabilisateur du Maroc dans un voisinage empreint de turbulences

Le Secrétaire d’Etat américain, M. Anthony J. Blinken a salué le rôle stabilisateur joué par le Maroc dans un voisinage empreint de turbulences.Lors de son entretien téléphonique, vendredi, avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le responsable américain a loué les avancées réalisées par le Maroc durant les deux dernières décennies sous la conduite du Roi Mohammed VI au niveau des réformes politiques, du progrès économique et du développement social, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

M. Blinken a, en outre, salué le leadership du Souverain dans la lutte contre les changements climatiques et l’investissement dans les énergies renouvelables, et la promotion de l’économie verte.

Au cours de cet entretien, les deux responsables se sont félicités du partenariat stratégique robuste et durable liant depuis des décennies les deux pays, fait savoir la même soirce, ajoutant que la relation personnelle entre le Roi Mohammed VI et le Président américain Joe Biden, sont de nature à donner une forte impulsion à ce partenariat, basé sur des valeurs partagées, des intérêts convergents et une volonté commune d’œuvrer pour la paix et la stabilité régionales

Les deux responsables ont également échangé autour des questions régionales d’intérêt commun, notamment la situation en Libye et au Sahel.  

Dans le contexte de l’accord trilatéral signé par les Etats-Unis, Israël et le Maroc signé le 22 décembre 2020, M. Blinken a salué la reprise des contacts officiels entre le Maroc et Israël et a noté que ces relations ne manqueront pas d’apporter des dividendes à long terme, tout en soulignant le rôle pionnier et l’action crédible du Maroc dans l’avènement d’une paix durable au Moyen-Orient.

Enfin, les deux responsables se sont félicités de la célébration cette année du 200ème anniversaire du don du bâtiment de la légation américaine à Tanger aux Etats-Unis par le Sultan Moulay Soulaimane, un exemple des multiples volets du partenariat stratégique maroco-américain de longue date, conclut le communiqué.

Maroc: Plus de 5 millions de personnes vaccinées contre la Covid-19

Un total de 5.054.642 de personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, a indiqué vendredi le ministère marocain de la Santé dans son bulletin quotidien, précisant que 4.260.412 personnes se sont vu administrer la deuxième dose du vaccin.La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

La priorité est accordée aux personnels de première ligne, en l’occurrence, les autorités publiques, les forces armées, les professionnels de la santé, les enseignants et les personnes âgées, vulnérables au virus, et ce, avant de l’élargir au reste de la population.

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 363 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 511.249 cas confirmés à la Covid-19, dont 9.023 décès (+3) et 497.621 personnes guéries (+516).

Le Maroc et le Portugal conviennent de préparer les prochaines échéances de l’agenda bilatéral

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a tenu, vendredi, une visioconférence, avec le ministre d’Etat et des Affaires étrangères du Portugal, M. Augusto Santos Silva.Lors de cet entretien, qui s’inscrit dans le cadre des contacts permanents et réguliers entre les deux pays, les deux ministres ont loué l’excellence des relations entre le Maroc et le Portugal.

Ils ont également convenu de préparer les prochaines échéances de l’agenda bilatéral, dans l’optique de la tenue de la réunion de haut niveau et de l’établissement d’un partenariat stratégique entre les deux pays.

Ls deux parties ont souligné l’importance de conforter la dynamique de coopération bilatérale et de l’adapter aux nouvelles exigences imposées par la pandémie de Covid-19 en capitalisant sur le développement de nouvelles chaines de valeurs et l’exploration de domaines novateurs de coopération.

Le ministre portugais a tenu à saluer la réussite de la campagne de vaccination contre le Covid-19 menée au Maroc.

M. Santos Silva a tenu à souligner le rôle actif du Maroc dans le processus d’intégration et de coopération en Méditerranée, tout en réitérant le soutien au Partenariat Stratégique entre le Maroc et l’UE, dont le Portugal assure la présidence.

Les deux ministres ont souligné l’importance de poursuivre la coordination et la coopération pour contribuer au règlement et à la résolution de plusieurs questions régionales, notamment en Libye, au Sahel et dans d’autres régions d’Afrique.

Ils ont réaffirmé l’importance de poursuivre la concertation entre les deux pays au niveau multilatéral et au sein des instances internationales.

Coupe de la Caf : le Jaraaf connaît son adversaire en quart de finale

Le club de la capitale sénégalaise a hérité du Coton Sport de Garoua (Cameroun) au terme du tirage au sort effectué ce vendredi 30 avril par la Confédération africaine de football (Caf).Le rêve éveillé du Jaraaf en Coupe de la Confédération africaine de football se poursuit. Après avoir intégré pour la première fois de leur histoire la phase de groupes, les Vert et Blanc n’ont pas levé le pied. En six rencontres disputées dans la poule C, l’équipe entraînée par Cheikh Guèye a récolté 11 points. Soit trois victoires, deux nuls et une défaite.

Battu par l’Etoile Sportive du Sahel (Tunisie) sur le score de deux à zéro pour son entrée en matière, le Jaraaf est monté en puissance en restant invaincu lors des cinq dernières journées. En plus, le portier Pape Seydou Ndiaye n’est allé chercher qu’une seule fois le cuir au fond de ses filets.

Le capitaine, Pape Youssou Paye, est l’un des grands artisans de cette belle aventure. En effet, l’athlétique attaquant a marqué trois des cinq buts du Jaraaf dont le président est l’ancien gardien de but de l’équipe nationale du Sénégal, Cheikh Seck.

Pour se hisser dans le dernier carré de la compétition, le club de la Médina (populeuse commune de Dakar) devra se défaire du Coton Sport. Logés dans le groupe B, les Camerounais ont terminé à la deuxième place derrière la Jeunesse Sportive de Kabylie (Algérie). La formation de Garoua a remporté trois matchs et en a perdu autant.

La manche aller est prévue au Cameroun le 16 mai prochain et le match retour une semaine plus tard.

Voici le tableau des quarts de finale :

CS Sfaxien (Tunisie) vs JS Kabylie (Algérie)

Orlando Pirates (Afrique du Sud) vs Raja Casablanca (Maroc)

Pyramids FC (Egypte) vs Enyimba (Nigeria)

Coton Sport (Cameroun) vs Jaraaf (Sénégal)

Social, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires à l’action syndicale au Maroc, à la relance du secteur touristique et à l’intégration des réfugiés dans le système éducatif national.+L’Economiste+ écrit que le syndicalisme doit « sortir de ses routines », soulignant que le nouveau contexte l’oblige à reconsidérer son rôle et sa place au sein de la société.

« Même si l’on peut soupçonner que le climat économique anxiogène, la peur de l’avenir, de perdre son poste peuvent nourrir chez les employés un plaidoyer à la syndicalisation, la revitalisation ne peut se mesurer à l’aune du taux d’adhésion », relève le journal.

Il déplore que des mobilisations sociales, frôlant la paralysie, se radicalisant parfois, apparaissent en dehors de toute médiation syndicale.

Les syndicats sont attendus sur tout un ensemble d’objectifs imbriqués : sur leurs capacités à prendre le pouls des nouveaux défis du marché du travail, à rallier des cibles non touchées habituellement par le syndicalisme, à ouvrir portes et fenêtres pour rassurer sur la démocratie interne et à convaincre sur l’existence de projets aux contenus cohérents et crédibles, estime-t-il.

+Al Bayane+ écrit que le département du tourisme « se démène à se dessaisir du guêpier pandémique dans lequel il s’est embourbé, il y a plus de deux ans ».

Revenant sur le plan de relance de la destination Maroc, présenté par le DG de l’Office national marocain du tourisme, le quotidien estime que l’objectif principal étant de partager et se concerter avec l’ensemble des intervenants du domaine, autour de cette ébauche de redressement, à partir du moment où les conditions sont réunies, en particulier la libération du ciel pour le retour des touristes.

Cette initiative ambitionne de rassurer les professionnels et anticiper sur les actions à entreprendre, constate-t-il, appelant à « se ressaisir malgré la galère, car seuls les actes mobilisateurs de ce genre seraient en mesure de relever les défis à venir ».

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) ont signé une convention-cadre de partenariat visant à soutenir l’intégration des réfugiés dans le système éducatif national.

Cette convention a pour objet de mettre en place des actions conjointes visant à faciliter l’intégration des réfugiés et des migrants au Maroc et de leurs enfants dans le système éducatif national. Elle prévoit aussi leur formation à la langue arabe et à la culture marocaine et leur participation aux diverses activités culturelles, sportives et linguistiques, fait savoir la publication.

Le Maroc et la Norvège conviennent d’élaborer une feuille de route pour aboutir à des initiatives conjointes concrètes

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, jeudi par visioconférence, avec son homologue du Norvège, Mme Ine Marie Eriksen Soreide.Soulignant l’excellence des relations entre le Maroc et la Norvège, les deux ministres ont réitéré leur volonté commune de les renforcer davantage, notamment en intensifiant les consultations politiques ainsi qu’en élaborant une feuille de route commune pour aboutir à des initiatives conjointes concrètes, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Après s’être félicités de la gestion exemplaire des deux pays de la lutte contre la Covid-19, M. Bourita et Mme Eriksen Soreide ont insisté sur l’importance de capitaliser sur la période post-pandémie pour mettre en place un agenda de coopération et de visites sectorielles, en élargissant aux domaines de la jeunesse de la culture, du tourisme et du climat.

Par ailleurs, lors de l’échange sur des questions régionales et internationales d’intérêt commun, Mme Eriksen Soreide a tenu à saluer le rôle stabilisateur joué par le Maroc dans la région, souligne-t-on.

Les deux ministres ont également mis en avant l’importance de la concertation entre le Maroc et la Norvège au sein des instances internationales sur des questions d’intérêt commun.

Ils ont également convenu de l’organisation d’une visite de travail de Mme Eriksen Soreide au Maroc au courant de cette année, conclut le communiqué.

Maroc : Approvisionnement abondant durant les 15 premiers jours du Ramadan

Les marchés sont approvisionnés de façon abondante et les prix sont généralement stables durant les quinze premiers jours du Ramadan, a assuré la commission interministérielle chargée du suivi de l’approvisionnement, des prix et des opérations de contrôle de la qualité et des prix.Pour ce qui est des prix pratiqués, ils sont généralement stables, avec une tendance baissière concernant les produits qui sont très demandés au cours du début du mois sacré, a indiqué la Commission dans un communiqué, soulignant que des baisses ont été enregistrées par rapport à la même période du mois de Ramadan de l’année dernière, des prix des dattes, des fruits secs, des légumineuses, du beurre ainsi que de certains légumes comme l’oignon.

Par ailleurs, il a été remarqué également de légères hausses des prix d’autres produits alimentaires comme la viande blanche, la tomate et certains fruits.

Les opérations de contrôle des prix et de la qualité des produits effectuées par les commissions mixtes provinciales et locales ont porté durant les quinze premiers jours du mois de Ramadan sur 23.496 points de production, de stockage et de vente en gros et au détail et ont conduit à la constatation de 1.054 infractions en matière de prix et de qualité des produits alimentaires, dont les contrevenants ont été sanctionnés conformément à la réglementation en la matière.

Concernant la qualité des marchandises et produits stockés ou présentés à la vente, les commissions mixtes ont procédé à la saisie et à la destruction de 71 tonnes de marchandises impropres à la consommation ou non conformes aux normes requises.

Ces quantités comprennent 20,21 tonnes en dattes et fruits secs, 10,35 tonnes en épices, 8,6 tonnes en viande, poissons et charcuterie, 6,5 tonnes en huile et olives, 5 tonnes en lait et dérivés, 4,3 tonnes en farine et dérivées, 4,1 tonnes en pain, gâteaux et confiseries, 2,6 tonnes en boissons et jus, 2,5 tonnes en miel et confiture et plus de 3 tonnes en fruits et légumes et produits de conserve.

Can beach soccer 2021 : le tirage au sort effectué

Les deux poules de la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer, prévue au Sénégal du 16 au 30 mai, ont été constituées ce jeudi 29 avril au Caire (Egypte).Pays hôte de cette 10ème édition, le Sénégal (cinq fois champion) est logé dans le groupe A en compagnie de la République démocratique du Congo, de la Tanzanie et de l’Ouganda.

Dans la poule B, on retrouve l’Egypte, le Mozambique, le Maroc et les Seychelles.

Victorieux en 2018, les Lions du football de plage tenteront de conserver leur titre à Saly Portudal, une station balnéaire située à 90 kilomètres de la capitale Dakar.

Les deux finalistes de cette compétition représenteront l’Afrique à la Coupe du monde de la discipline qui aura lieu cette année en Russie.

Tanger abrite en décembre prochain le 3ème forum des zones industrielles

La ville de Tanger abritera, du 14 au 16 décembre prochain, le troisième Forum des zones industrielles et leur rôle dans l’attractivité des investissements et le développement des exportations.Initié par l’Organisation arabe du développement industriel, de normalisation et des mines (OADIM), cet événement se déroulera en partenariat avec le ministère de l’industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, la Chambre de commerce, d’industrie et des services de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CCIS-TTA), l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), les zones industrielles de Tanger et le Centre islamique pour le développement du commerce (CIDC), sous le thème «L’importance des zones industrielles dans le développement national à la lumière des changements économiques mondiaux».

A l’instar de ses deux précédentes éditions, ce troisième forum ne sera pas limité aux seuls responsables et représentants des zones industrielles et franches, mais il connaîtra la participation des experts, des investisseurs et des hommes d’affaires marocains et arabes.

Le choix de Tanger pour abriter cet événement n’est pas fortuit, du fait qu’elle dispose d’une longue expérience dans le domaine des zones industrielles ayant permis l’implantation de grands groupes internationaux dans ses plateformes industrielles.

Ce troisième forum « intervient dans le cadre des changements économiques mondiaux et la poursuite des répercussions de la pandémie de Covid-19 qu’ont engendré des défis sans précédent », selon un communiqué de l’OADIM.

Selon le directeur de l’OADIM Adel Sakr, cité dans ce même communiqué, ce forum vise à mettre en exergue la réalité et les perspectives des zones industrielles et leur défi à la lumière des évolutions économiques et internationales, ainsi que leur rôle dans l’attractivité du capital et la promotion des investissements dans les zones industrielles.

Le Parlement européen souligne le caractère stratégique des relations Maroc-UE

Le Parlement européen a souligné, mercredi, le caractère stratégique des relations entre le Maroc et le l’Union européenne (UE) et recommandé davantage de soutien au Royaume.Dans un rapport de décharge de l’exécution du budget général de l’UE pour l’exercice 2019 adopté en plénière, le Parlement européen a estimé que les fonds alloués dans le cadre des programmes d’appui budgétaire et de l’instrument de voisinage ont donné lieu à des résultats positifs dans le cadre de la coopération avec le Maroc, « voisin et partenaire stratégique de longue date ».

Soulignant que la coopération de l’UE a contribué à la mise en œuvre des réformes au Maroc ce qui a eu un impact positif sur le développement socio-économique du pays, le rapport recommande de renforcer l’orientation de l’appui budgétaire sectoriel et d’améliorer la stratégie de dialogue politique avec le Royaume.

Les relations entre le Maroc et l’UE datent de plus de 50 ans. Elles sont régies par un Accord d’Association et des instruments de coopération multisectoriels.

Le Royaume est le principal bénéficiaire de l’instrument de voisinage de l’UE dans la région. Disposant d’un Statut avancé auprès de l’UE, le Maroc entretient également des rapports distingués avec les Vingt Sept dans le cadre du dialogue politique et constitue leur partenaire clé dans la lutte antiterroriste et contre l’immigration clandestine.