CHAN-2021 : Le Maroc surclasse l’Ouganda (5-2) et se qualifie pour les quarts de finale

La sélection marocaine des joueurs locaux a surclassé, mardi au stade de la Réunification de Douala, son homologue de l’Ouganda sur le score fleuve de 5 à 2 en match comptant pour la dernière journée de la phase de poules du Championnat d’Afrique des joueurs locaux 2020, qui se déroule au Cameroun.Les Ougandais étaient pourtant les premiers à ouvrir la marque à la 25e minute, grâce à un tir sec d’Ibrahim Orit.  Les Marocains ont raté une multitude d’occasions notamment par le capitaine de l’équipe Ayoub El Kaâbi. Ce dernier a réussi à transformé avec succès un penalty décroché par Soufiane Rahimi au temps additionnel de la première mi-temps.

En seconde période, le jeune attaquant du Raja de Casablanca donnait l’avantage aux hommes de Houcine Ammouta, servi avec brio par Adam Naffati (51e). L’entrée en jeu de son coéquipier en club, Abdelilah Hafidi, donnait encore plus de tonus à l’attaque du Maroc, qui a littéralement écrasé la défense ougandaise en multipliant les raids. Ainsi, le défenseur El Moussaoui, excellent depuis l’entame du CHAN, triplait la mise à la 71e minute en reprenant un tir contré par la défense adverse.

A la 80e minute, Soufiane Rahimi réussissait le doublé, alors que Hafidi scellait l’addition à la 92e minute. Entretemps, l’Ouganda avait marqué un 2e but à la 84e minute, sur un tir surpuissant de Saidi Kyeyune.

Le Maroc terminait la phase de groupes en tête de la poule C, avec 7 points issus de 2 victoires et un nul. L’autre ticket du groupe a été décroché par le Rwanda, qui a inversé son retard de 2-1 à la 60e minute en une victoire sur le score de 3-2 face au Togo.

Maroc : Collaboration entre la DGST et le FBI pour l’arrestation d’un soldat US impliqué dans la planification d’actes terroristes

La Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) au Maroc a fourni au Federal Bureau of investigation (FBI) des renseignements précis sur le soldat américain arrêté le 19 janvier 2021, a souligné mardi le Directeur du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), Haboub Cherkaoui.Le cas du soldat américain dénommé « Col Bridges », interpellé en coordination entre le FBI et l’Armée américaine pour son implication dans la planification d’actes terroristes en plus de ses liens avec des éléments appartenant à Daech, avait suscité l’attention de la DGST l’été dernier pour ses orientations jihadistes et son imprégnation par la pensée extrémiste, a-t-il relevé dans une déclaration à la MAP.

Cela a nécessité de la part de la DGST de communiquer au FBI, au mois de septembre 2020, des renseignements précis au sujet de ce soldat et de son activité terroriste, a-t-il indiqué.

Le soldat américain est accusé notamment d’avoir comploté une attaque terroriste contre le mémorial du 11 septembre à Manhattan, à New York. Il est également accusé d’avoir tenté de fournir un soutien matériel à Daech et d’avoir tenté d’assassiner des militaires américains.

Selon le quotidien américain +Newstalk Florida+, le mis en cause livrait aussi des informations sensibles sur les troupes américaines au Moyen Orient à des éléments de la nébuleuse « Etat islamique ».

Bridges a rejoint l’armée américaine en 2019 et, cette même année, les procureurs indiquent qu’il s’est imprégné de la propagande des groupes terroristes, note le quotidien, ajoutant qu’il a commencé à exprimer ses opinions sur les réseaux sociaux en interagissant sur les forums extrémistes sous le pseudonyme « Cole Gonzales ».

S’il est reconnu coupable, chaque crime est passible d’une peine maximale de 20 ans de prison.

L’arrestation de Bridges est un nouvel exemple de l’étroite coopération sécuritaire entre Rabat et Washington, qui constitue un volet du partenariat stratégique multiforme unissant les deux pays.

Maroc : lancement d’un programme d’incubation pour soutenir des startups vertes

L’African Youth Climate Hub (AYCH), une plateforme de la jeunesse africaine pour le climat, annonce le lancement d’un appel à candidatures pour un programme d’incubation de startups en faveur du climat et la promotion du développement durable, indique un communiqué de AYCH parvenu à APA.Partenariat entre la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, l’Université Mohammed VI Polytechnique, le Groupe OCP et YOUNGO (Children and Youth Constituency to United Nations Framework Convention on Climate Change), AYCH est une initiative lancée en septembre 2019 à New York par la Princesse marocaine Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour l’Environnement, à l’occasion du Sommet de l’Action pour le Climat, rappelle la même source.

Ce nouveau hub donne la parole et amplifie les actions des jeunes africains afin de renforcer leur leadership en faveur du climat et du développement durable.

Hébergé au Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement à Bouknadel (24 km au nord de Rabat), bras académique de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, l’African Youth Climate Hub met les jeunes en réseau sur une plateforme numérique et accompagne leurs initiatives.

Pour nourrir l’esprit d’entreprise et aider à l’émergence de cette nouvelle génération, un programme d’incubation, qui est une des priorités de l’African Youth Climate Hub, est porté conjointement par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et le Centre International Hassan II pour la Formation à l’Environnement.

Ce programme d’incubation veut favoriser le développement d’entreprises vertes porteuses de solutions innovantes en Afrique pour lutter contre les changements climatiques et promouvoir le développement durable. Les entreprises qui en émergeront placeront les préoccupations sociales et environnementales au même rang que les préoccupations économiques.

Il propose aux startups un programme personnalisé de six mois pendant lesquels elles bénéficieront d’un soutien pratique et adapté, d’ateliers pour les munir d’outils pour la mise en œuvre de leurs projets et les aider à transformer leurs idées en prototypes technologiques opérationnels.

Pour cette première édition, AYCH incubera 10 projets portés par de jeunes africains, fait savoir le communiqué.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’opération de vaccination, les IDE reçus par le Maroc, l’activité portuaire et le CHAN-2021 au Cameroun.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la Santé a entamé l’opération de distribution dans les régions du vaccin contre le nouveau coronavirus (Covid-19). Un prélude au lancement prévu cette semaine d’une vaste opération de vaccination nationale, conformément aux orientations royales.

La publication indique que les premiers camions chargés des doses du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué en Inde, ont quitté dans la matinée la Régie autonome des frigorifiques de Casablanca (RAFC), sous haute surveillance de la gendarmerie royale et la sûreté nationale. Selon la même source, les vaccins sont stockés dans « des conditions de sécurité très renforcées ».

Le quotidien rappelle que le Royaume a acquis 328 nouvelles armoires frigorifiques, ainsi que 1.029 nouveaux réfrigérateurs et 236 nouveaux congélateurs, 2.084 caisses isothermes, 3.434 porte-vaccins, 62.116 accumulateurs de froid, 5.000 thermos et 17.002 enregistreurs de température.

Pour rappel, le Maroc a déjà reçu 2 millions de doses du vaccin Covishield, développé par le laboratoire britanico-suédois AstraZeneca. Au moins un million de Marocains devraient être concernés en premier lieu par cette campagne de vaccination, puisque le vaccin AstraZeneca nécessite deux injections, à 28 jours d’écart.

Par ailleurs, le Royaume s’apprête également à recevoir, le mercredi 27 janvier, le premier lot du vaccin chinois Sinopharm en provenance de la Chine, selon un communiqué du ministère de la Santé diffusé le 22 janvier. Dans la foulée, le ministère de la Santé a annoncé avoir autorisé d’urgence le vaccin Sinopharm contre le Covid-19, après l’avis de la Commission nationale consultative d’autorisation des vaccins anti-Coronavirus.

+Le Matin+ cite le rapport de la Conférence des Nations-unies sur le commerce et le développement (Cnuced) qui relève que l’attractivité du Maroc a finalement résisté à l’impact de la Covid-19. Les investissements directs étrangers (IDE) reçus par le pays se sont pratiquement maintenus au même niveau qu’en 2019, s’élevant à 1,6 milliard de dollars, selon qui a publié son « Moniteur des tendances de l’investissement mondial ».

Ce qui fait du Royaume une exception en Afrique du Nord, qui accuse une chute de 32% attirant à peine 9,4 milliards de dollars. Une exception qu’attribue l’agence onusienne au profil des IDE qui est relativement diversifié au Maroc, avec la présence de plusieurs grandes entreprises multinationales dans les industries manufacturières telles l’automobile, l’aéronautique et le textile.

+Al Yaoum AL Maghribi+ rapporte que l’activité conteneur du complexe portuaire Tanger Med devrait dépasser au 31 décembre 2020 la barre des 5,7 millions de conteneurs EVP (Equivalent vingt pieds) manutentionnés, soit une croissance de +18% par rapport à 2019.

Cette performance représente un trafic jamais atteint par les ports du bassin méditerranéen, a indiqué l’Autorité portuaire de Tanger Med dans un communiqué, cité par le journal, notant que le niveau de productivité a également battu des records cette année, la barre de plus de 500.000 conteneurs manutentionnés par mois ayant été dépassée à 4 reprises à ce jour en 2020, avec un nouveau record établi durant le mois de novembre de 553.164 conteneurs EVP traités.

Au volet sportif, +Al Akhbar+ écrit que l’équipe nationale des joueurs locaux affronte ce mardi l’Ouganda pour le compte de la 3ème journée des phases de groupes du CHAN. Les joueurs marocains vont devoir chercher la qualification lors de cette rencontre qui se jouera à Douala.

Les Marocains ont eu une dernière séance d’entrainement sur la pelouse du stade qui va accueillir la rencontre et ils étaient au complet. Le staff médical a donné son accord à Achraf Dari et à Adam Naffati qui se sont entraînés, eux aussi, avec le groupe ce lundi.

Pour se qualifier au prochain tour et éviter les calculs des dernières minutes, les locaux doivent maintenant gagner ce troisième match. Le Maroc est à la première place du groupe avec 4 points et espère y rester à la fin des prochaines 90 minutes, souligne la publication.

Maroc : lancement d’un programme d’incubation pour soutenir des startups vertes

L’African Youth Climate Hub (AYCH), une plateforme de la jeunesse africaine pour le climat, annonce le lancement d’un appel à candidatures pour un programme d’incubation de startups en faveur du climat et la promotion du développement durable, indique un communiqué de AYCH parvenu à APA.Partenariat entre la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, l’Université Mohammed VI Polytechnique, le Groupe OCP et YOUNGO (Children and Youth Constituency to United Nations Framework Convention on Climate Change), AYCH est une initiative lancée en septembre 2019 à New York par la Princesse marocaine Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour l’Environnement, à l’occasion du Sommet de l’Action pour le Climat, rappelle la même source.

Ce nouveau hub donne la parole et amplifie les actions des jeunes africains afin de renforcer leur leadership en faveur du climat et du développement durable.

Hébergé au Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement à Bouknadel (24 km au nord de Rabat), bras académique de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, l’African Youth Climate Hub met les jeunes en réseau sur une plateforme numérique et accompagne leurs initiatives.

Pour nourrir l’esprit d’entreprise et aider à l’émergence de cette nouvelle génération, un programme d’incubation, qui est une des priorités de l’African Youth Climate Hub, est porté conjointement par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et le Centre International Hassan II pour la Formation à l’Environnement.

Ce programme d’incubation veut favoriser le développement d’entreprises vertes porteuses de solutions innovantes en Afrique pour lutter contre les changements climatiques et promouvoir le développement durable. Les entreprises qui en émergeront placeront les préoccupations sociales et environnementales au même rang que les préoccupations économiques.

Il propose aux startups un programme personnalisé de six mois pendant lesquels elles bénéficieront d’un soutien pratique et adapté, d’ateliers pour les munir d’outils pour la mise en œuvre de leurs projets et les aider à transformer leurs idées en prototypes technologiques opérationnels.

Pour cette première édition, AYCH incubera 10 projets portés par de jeunes africains, fait savoir le communiqué.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’opération de vaccination, les IDE reçus par le Maroc, l’activité portuaire et le CHAN-2021 au Cameroun.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la Santé a entamé l’opération de distribution dans les régions du vaccin contre le nouveau coronavirus (Covid-19). Un prélude au lancement prévu cette semaine d’une vaste opération de vaccination nationale, conformément aux orientations royales.

La publication indique que les premiers camions chargés des doses du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué en Inde, ont quitté dans la matinée la Régie autonome des frigorifiques de Casablanca (RAFC), sous haute surveillance de la gendarmerie royale et la sûreté nationale. Selon la même source, les vaccins sont stockés dans « des conditions de sécurité très renforcées ».

Le quotidien rappelle que le Royaume a acquis 328 nouvelles armoires frigorifiques, ainsi que 1.029 nouveaux réfrigérateurs et 236 nouveaux congélateurs, 2.084 caisses isothermes, 3.434 porte-vaccins, 62.116 accumulateurs de froid, 5.000 thermos et 17.002 enregistreurs de température.

Pour rappel, le Maroc a déjà reçu 2 millions de doses du vaccin Covishield, développé par le laboratoire britanico-suédois AstraZeneca. Au moins un million de Marocains devraient être concernés en premier lieu par cette campagne de vaccination, puisque le vaccin AstraZeneca nécessite deux injections, à 28 jours d’écart.

Par ailleurs, le Royaume s’apprête également à recevoir, le mercredi 27 janvier, le premier lot du vaccin chinois Sinopharm en provenance de la Chine, selon un communiqué du ministère de la Santé diffusé le 22 janvier. Dans la foulée, le ministère de la Santé a annoncé avoir autorisé d’urgence le vaccin Sinopharm contre le Covid-19, après l’avis de la Commission nationale consultative d’autorisation des vaccins anti-Coronavirus.

+Le Matin+ cite le rapport de la Conférence des Nations-unies sur le commerce et le développement (Cnuced) qui relève que l’attractivité du Maroc a finalement résisté à l’impact de la Covid-19. Les investissements directs étrangers (IDE) reçus par le pays se sont pratiquement maintenus au même niveau qu’en 2019, s’élevant à 1,6 milliard de dollars, selon qui a publié son « Moniteur des tendances de l’investissement mondial ».

Ce qui fait du Royaume une exception en Afrique du Nord, qui accuse une chute de 32% attirant à peine 9,4 milliards de dollars. Une exception qu’attribue l’agence onusienne au profil des IDE qui est relativement diversifié au Maroc, avec la présence de plusieurs grandes entreprises multinationales dans les industries manufacturières telles l’automobile, l’aéronautique et le textile.

+Al Yaoum AL Maghribi+ rapporte que l’activité conteneur du complexe portuaire Tanger Med devrait dépasser au 31 décembre 2020 la barre des 5,7 millions de conteneurs EVP (Equivalent vingt pieds) manutentionnés, soit une croissance de +18% par rapport à 2019.

Cette performance représente un trafic jamais atteint par les ports du bassin méditerranéen, a indiqué l’Autorité portuaire de Tanger Med dans un communiqué, cité par le journal, notant que le niveau de productivité a également battu des records cette année, la barre de plus de 500.000 conteneurs manutentionnés par mois ayant été dépassée à 4 reprises à ce jour en 2020, avec un nouveau record établi durant le mois de novembre de 553.164 conteneurs EVP traités.

Au volet sportif, +Al Akhbar+ écrit que l’équipe nationale des joueurs locaux affronte ce mardi l’Ouganda pour le compte de la 3ème journée des phases de groupes du CHAN. Les joueurs marocains vont devoir chercher la qualification lors de cette rencontre qui se jouera à Douala.

Les Marocains ont eu une dernière séance d’entrainement sur la pelouse du stade qui va accueillir la rencontre et ils étaient au complet. Le staff médical a donné son accord à Achraf Dari et à Adam Naffati qui se sont entraînés, eux aussi, avec le groupe ce lundi.

Pour se qualifier au prochain tour et éviter les calculs des dernières minutes, les locaux doivent maintenant gagner ce troisième match. Le Maroc est à la première place du groupe avec 4 points et espère y rester à la fin des prochaines 90 minutes, souligne la publication.

Maroc/Covid-19 : Tout ce qu’il faut savoir sur l’opération de vaccination

Le Maroc entamera cette semaine l’opération de vaccination contre la Covid-19. Pour ce faire, un lourd dispositif sera mobilisé pour réussir cette opération de grande envergure.En termes de dispositif, un total de 2.880 établissements de soins de santé primaires a été désigné pour cette opération qui devra mobiliser la majorité des professionnels de santé ainsi qu’un nombre important de stations vaccinales qui y seront rattachées pour développer les activités de vaccination.

Les activités de vaccination s’effectueront en deux modes : un mode fixe où la population se déplace vers la station vaccinale et un mode mobile qui prévoit le déplacement des équipes de vaccination rattachées à la station vers des points mobiles de vaccination selon un programme préétabli dont le nombre est arrêté lors de la planification locale en 7000 points.

Le nombre de doses nécessaires est de deux. Pour le vaccin du laboratoire chinois « Sinopharm », l’intervalle minimal entre les deux injections est de 21 jours, tandis que pour le vaccin du laboratoire suédo-britannique « Astrazeneca », il est de 28 jours.

Pour bénéficier de la vaccination, il faudra prendre rendez-vous en ligne ou par SMS. Les citoyens et les résidents étrangers faisant partie des catégories ciblées peuvent obtenir le rendez-vous de vaccination et avoir des informations sur le centre de vaccination en consultant le portail www.liqahcorona.ma ou en envoyant un SMS sur le numéro gratuit 1717.

Pour ce qui est de la population cible, l’opération de vaccination va concerner, de façon graduelle, les citoyens âgés de plus de 18 ans. La population cible, est estimée à 25.000.000 de personnes, soit 80 % de la population.

La priorité sera accordée à certaines cibles en particulier les personnels de première ligne, en l’occurrence, les professionnels de Santé, les autorités publiques, l’armée, les forces de sécurité et le personnel de l’éducation nationale, ainsi qu’aux personnes âgées et aux personnes vulnérables au virus. L’opération de vaccination devra s’élargir au reste de la population.

Les zones en proie à des taux élevés de contamination par la maladie de la Covid-19 seront, elles aussi, priorisées.

Pour rappel, le Maroc a opté pour deux vaccins : le vaccin du laboratoire Sinopharm et celui du laboratoire AstraZeneca.

Le vaccin Sinopharm est un vaccin inactivé développé par une méthode appliquée depuis une cinquantaine d’années. Cette méthode est utilisée pour le développement des vaccins contre la grippe, la rage, la poliomyélite et la coqueluche…

Le vaccin AstraZeneca est un vaccin à vecteur viral dont le virus est dépourvu de gène de reproduction qui ne présente pas de risque infectieux pour l’organisme mais ayant le pouvoir de déclencher une réponse immunitaire. Le vaccin contre L’Ébola en fait partie.

Comme tous médicaments et produits de santé, le vaccin contre la Covid-19 peut provoquer, chez certaines personnes, des effets indésirables. Pour les vaccins choisis par le Maroc, de rares effets indésirables, bénins à modérés, ont été notifiés chez quelques personnes parmi les participants aux essais cliniques au Maroc.

Ces effets mineurs ou modérés disparaissent spontanément, et se manifestent par des réactions locales (douleur, tuméfaction ou rougeur au site d’injection) ou des réactions systémiques (fièvre, petit malaise, douleur musculaire, maux de tête, douleur articulaire …).

Les résultats intermédiaires de ces derniers ont confirmé que ces effets indésirables étaient transitoires, comparables à d’autres vaccins de même type et qu’aucun événement indésirable grave n’a été signalé.

Afin de surveiller ces évènements post vaccinaux et réagir à temps, le ministère de la Santé a mis à disposition des bénéficiaires la plateforme « Yakadaliqah » qui leur permettra de bénéficier, à distance, d’un suivi de leur sécurité vaccinale, en déclarant, via cette plateforme, tout évènement indésirable observé après la première et/ou la deuxième dose de vaccin qu’ils vont recevoir.

Elle leur permettra ainsi d’être continuellement en contact avec les médecins de leur site de vaccination de proximité.

Economie, santé et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le déficit budgétaire, les produits cancérigènes que contient le pain, le 300ème anniversaire de l’établissement des relations Maroc-Grande Bretagne et la découverte au Maroc des plus anciennes gravures rupestres en Afrique du Nord.+Aujourd’hui le Maroc+, qui cite un document statistique relatif à la situation des charges et ressources du Trésor, relève qu’à fin décembre 2020, le déficit budgétaire s’est élevé à 82,4 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH), soit 7,6% du PIB.

Dans cette note, le département annonce qu’à fin décembre 2020, les recettes fiscales ont dégagé une plus-value de 13 milliards de dirhams. Un montant qui a ainsi pu compenser partiellement les moins-values en termes de recettes non fiscales (-11,5 milliards de dirhams pour les financements innovants et -5 milliards de dirhams pour les recettes et produits de cessions d’actifs en provenance des établissements et entreprises publics), comme le pointe du doigt le journal.

Autre indication: le niveau de remboursement des crédits de TVA a atteint 10,4 milliards de dirhams fin 2020 contre 9,8 milliards de dirhams une année auparavant. S’agissant des dépenses ordinaires, elles ressortent à 231,9 milliards de dirhams, soit à 97,7% du taux d’exécution par rapport aux prévisions de la loi de Finances rectificative 2020.

+Al Massae+ indique que la Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC) révèle que le pain consommé par les Marocains contient des produits causant de graves maladies comme le cancer. Le quotidien rapporte que les produits céréaliers actuellement en circulation sur les marchés sont « génétiquement modifiés» pour augmenter la quantité d’amidon et générer une meilleure productivité pour les acteurs économiques.

La FMDC met en garde contre les produits qu’on ajoute au blé, comme le sel, le sucre, la levure chimique, l’eau chlorée. De même, elle alerte contre l’élimination des fibres alimentaires. En effet, explique-t-elle, ces facteurs provoquent directement ou indirectement des maladies comme le cancer du côlon, l’obésité, la dépression, l’eczéma et diverses allergies.

De toute façon, poursuit la Fédération, dans toutes ses étapes de production et de fabrication, le blé fait toujours partie des produits agricoles soumis au traitement par un grand nombre d’insecticides. Du coup, le blé reste imbibé par ces produits cancérigènes, s’il n’est pas soumis à un contrôle strict.

Le journal note que La FMDC a constaté l’absence totale de contrôle, notamment au niveau des minoteries, des points de vente du blé et de la farine, ainsi que des boulangeries et des moyens de distribution du pain. Des carences qui contribuent à l’augmentation de la fraude dans le poids du pain déterminé par les pouvoirs publics.

+Le Matin+ souligne que l’ambassade du Maroc à Londres et l’ambassade de Grande-Bretagne à Rabat ont célébré, en mode virtuel, le 300e anniversaire du premier accord conclu entre les deux pays ainsi que leurs relations distinguées.

Dans une vidéo mise en ligne sur les comptes Facebook des deux représentations diplomatiques, l’ambassadeur du Maroc à Londres, Abdeslam Aboudrar a mis en avant ce premier accord de paix et d’échange commercial conclu entre les deux pays sous le Sultan alaouite Moulay Ismail et le Roi George Ier, rappelant l’amitié solide maroco-britannique qui date du 13e siècle.

Le diplomate a indiqué que les relations de coopération entre le Maroc et la Grande-Bretagne se sont hissées à un niveau supérieur, ajoutant que des négociations stratégiques ont été lancées il y a trois ans notamment en matière politique, de diplomatie, commerce, d’investissement, de défense, de sécurité, culture et enseignement.

Ces négociations se poursuivront lors des prochaines semaines dans un cadre meilleur après l’entrée en vigueur le 1er janvier 2021 de l’accord d’association entre les deux Royaumes, a-t-il dit.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que des gravures rupestres, remontant à l’âge paléolithique et considérées comme les plus anciennes en Afrique du Nord, ont été découvertes à la Grotte du Chameau à Zegzel, dans la province de Berkane (Est du Maroc).

Selon le Département de la Culture, cité par la publication, il s’agit de la première découverte du genre au sein de la Grotte du Chameau à Zegzel, située sur les montagnes de Béni Iznassen, un système karstique important, inscrit comme patrimoine national depuis 1953 pour sa valeur géologique et exploratoire.

Cette découverte s’inscrit dans le cadre d’une convention scientifique entre l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (INSAP) et l’Université Mohammed 1er d’Oujda sur un projet de recherche et de coopération internationale, portant sur « les communautés humaines de la préhistoire dans l’Oriental », a précisé le Département sur son site électronique.

« L’Afrique est la prochaine frontière commerciale» (Adesina)

Le président de la Banque africaine de développement (Bad) a soutenu que l’Afrique reste un terrain propice à l’investissement, si le continent arrive à dynamiser son secteur de la santé, a déclaré Akinwumi A. Adesina, lors de la Conférence sur l’investissement en Afrique.Le président de la Bad s’est exprimé lors cet évènement virtuel d’une journée organisé par le ministère du Commerce international du Royaume-Uni, qui a rassemblé des dirigeants britanniques et africains du monde des affaires et de gouvernements pour discuter des possibilités d’investissement et de partenariat.

« L’Afrique possède encore les fondamentaux qui ont contribué à la croissance phénoménale du continent au cours des dix dernières années », a déclaré Akinwumi A. Adesina. Le continent offrait de vastes possibilités en termes de ressources naturelles, d’immenses étendues de terre arable et une population jeune, moteur d’une urbanisation rapide. Le potentiel de la toute nouvelle Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a été également souligné.

« Les fondamentaux de ces taux de croissance phénoménaux en Afrique existent toujours […]. L’Afrique se distingue pour ce qui est de la facilité de faire des affaires […]. L’explosion du numérique constaté aujourd’hui en Afrique est très prometteuse », a ajouté le président Adesina, citant notamment la vague de fusions-acquisitions réalisées parmi les entreprises africaines.

En effet, l’économie de l’Afrique a reculé de 2,1 % en 2020 et devrait croître de 3,4 % en 2021 alors que l’économie mondiale se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 a ajouté  Adesina.

Quatre secteurs étaient au menu des discussions des échanges : l’infrastructure durable, les énergies renouvelables, les services financiers et professionnels ainsi que l’agriculture et l’agro technologie.

La commissaire britannique pour le commerce en Afrique, Emma Wade-Smith, a rejoint le président de la Bad pour une discussion informelle sur le thème «reconstruire en mieux, en utilisant les forces et les valeurs du secteur privé du Royaume-Uni et les opportunités interentreprises, en collaborant avec le gouvernement du Royaume-Uni et d’autres partenaires à l’avenir».

Interrogé par Emma Wade-Smith sur l’impact des vaccins sur les perspectives économiques de l’Afrique, Akinwumi A. Adesina a estimé qu’il s’agissait d’un problème à long terme.

L’Afrique ne compte que 365 sociétés pharmaceutiques, contre 7 000 en Chine et 11 000 en Inde, deux pays avec des populations de taille comparable à celle du continent. Les investisseurs britanniques ont été fortement encouragés à se tourner vers l’frique. « C’est là que se trouve la nouvelle frontière ! », a affirmé le président Adesina.

Mme Wade-Smith a indiqué qu’elle se réjouissait d’apprendre que dix des économies à la croissance la plus rapide se trouvaient encore en Afrique, ajoutant que l’on ne communiquait pas suffisamment sur l’ampleur de l’innovation dans la région. Elle a affirmé qu’il était tout à fait possible de conjuguer l’innovation africaine et britannique. « J’ai été étonnée de constater à quel point les opportunités sont nombreuses », a-t-elle ajouté.

Maroc : les délégations libyennes s’accordent à former des équipes de travail chargées des nominations aux postes de souveraineté

Les délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des représentants libyens se sont mises d’accord, samedi à Bouznika au Maroc, sur la formation et la nomination d’équipes de travail réduites pour prendre des mesures pratiques au sujet des occupants des postes de souveraineté.Dans le communiqué final sanctionnant les travaux d’un nouveau round du dialogue interlibyen, les deux parties indiquent qu’il a été procédé, lors de cette réunion, à la révision de ce qui a été convenu concernant la mise en oeuvre de l’article 15 de l’accord politique de Skhirat de 2015.

Les équipes de travail veilleront notamment à l’élaboration des formulaires de candidature et inviteront les candidats à présenter leurs dossiers qui doivent répondre aux critères et conditions convenus, relève le communiqué, notant que ces équipes vont également s’assurer de la conformité des candidatures avec les critères et conditions mis en place comme elles recevront les formulaires de candidature et les curriculum vitae des candidats à partir du 26 janvier 2021 à midi jusqu’au 2 février prochain.

Selon la même source, les postes de souveraineté concernés sont ceux de gouverneur de la banque centrale et son adjoint, de président de l’autorité de contrôle administratif et son adjoint, de président du bureau d’audit et son adjoint, de président de l’Instance de lutte contre la corruption et son adjoint, outre le poste de président de la Haute commission électorale libyenne.

Le communiqué a aussi mis l’accent sur la nécessité de respecter les critères de compétence et de professionnalisme et de veiller à l’équilibre géographique à même de garantir une répartition équitable de tous les postes supérieurs dans les institutions de l’Etat (gouvernement, postes de leadership dans les institutions économiques et de services outre ceux de souveraineté).

Les nominations à ces postes prennent fin dès clôture de l’étape préliminaire puisque les prérogatives seront restaurées aux autorités élues et au gouvernement chargé de ces autorités.

Quant aux postes de président de la cour suprême et de procureur général, le communiqué a relevé que les mesures stipulées dans les législations en vigueur y seront appliquées.

Par ailleurs, les deux parties libyennes ont insisté sur le soutien des efforts fournis par le Forum de dialogue politique parrainé par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye pour former un pouvoir exécutif de l’étape préliminaire, soulignant qu’elles s’acquitteront de leurs responsabilités si les efforts du dialogue politique concernant la réalisation de cette échéance ne parviennent pas.

Ce nouveau round du dialogue s’inscrit dans le sillage des séances précédentes tenues par les deux parties en septembre, octobre et novembre 2020 à Bouznika et à Tanger, couronnées par la conclusion d’accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté.

Santé et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La nouvelle variante de la Covid-19, l’arrivée du premier lot de vaccin AstraZeneca, le lancement d’un emprunt national en 2021 et la généralisation de la couverture socio-médicale sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ prévient que « même si au Maroc la situation reste moins catastrophique qu’ailleurs, avec un taux de reproduction (R0) de la Covid-19 stable à moins 0,90, le risque d’une nouvelle vague n’est pas écarté ».

Du reste, tout le monde veut savoir si les vaccins attendus pourraient être efficaces contre non seulement le nouveau virus, mais aussi contre ses mystérieux nouveaux variants, se demande l’hebdomadaire, faisant savoir que les Marocains sont de plus en plus inquiets suite à la détection du premier cas de contamination par le variant britannique du nouveau Coronavirus.

« Le souvenir de la catastrophe de Wuhan hante toujours les esprits. Le même effroi se fait sentir partout à travers le monde, au Maroc aussi », fait-il remarquer.

+L’Economiste+ rapporte que le Maroc a reçu vendredi une première livraison du vaccin britannique Astrazeneca, fabriqué en Inde, a annoncé le ministère de la Santé.

Dans un communiqué, le ministère a souligné que le Royaume va également recevoir la première livraison du vaccin SinoPharm mercredi 27 janvier en provenance de la Chine. L’opération de vaccination nationale sera officiellement lancée au cours de la semaine prochaine et va cibler graduellement les catégories concernées, particulièrement les personnes vulnérables au virus et ses complications, a fait savoir le ministère.

Il s’agit des professionnels de la santé âgés de plus de 40 ans, les autorités publiques et les Forces Armées Royales, ainsi que les membres de la famille de l’éducation de plus de 45 ans. Il s’agit aussi des personnes âgées de plus de 75 ans ainsi que, dans un premier temps, les zones en proie à des taux élevés de contamination par la maladie de la Covid 19.

+Le Matin+ fait savoir que le comité national consultatif en charge des dossiers de l’octroi des autorisations d’utilisation urgente des vaccins anti-Covid19 au Maroc s’est réuni ce vendredi pour compléter l’examen des dossiers relatifs au vaccin de Sinopharm.

Cet examen a été en effet lancé dernièrement sur la base des documents scientifiques et techniques présentés par le laboratoire chinois. Ces examens ont conclu que ledit vaccin répond aux normes internationales de sécurité et efficacité et ne présente aucun effet secondaire probable. Pour toutes ces raisons, il a été approuvé d’autoriser son utilisation en urgence pour une durée de 12 mois, précise le quotidien, citant un communiqué du ministère de la Santé.

Sur un autre registre, +La Vie éco+ souligne que « tout porte à croire que le gouvernement lancera un emprunt national en 2021 ou même plusieurs dans les mois à venir », notant que l’Etat devra doubler l’effort d’investissement public pour accompagner la relance.

L’adhésion massive des épargnants marocains, toutes classes confondues, sera plus importante et plus déterminante par son nombre que par le volume réellement apporté, poursuit le journal, soutenant que cet emprunt national sera, en fait, un baromètre du niveau de confiance des Marocains dans leurs institutions, leur économie et leur Etat tout court.

« Le gouvernement est presque condamné à réussir ce test, car les messages qui en découleront seront ainsi des signaux forts aux places financières internationales et aux bailleurs de fonds étrangers…», conclut-il.

+Challenge+ revient sur le choix pertinent et stratégique du Royaume dans la généralisation de la couverture socio-médicale au cours des cinq prochaines années.

« Et ce choix, pour réussir, est intimement lié à l’adoption d’une nouvelle démarche inclusive de l’économie informelle », rappelle la publication, relevant que « l’informel-licite, constitué par des micro-activités, souvent de survie, fait partie de cette réalité complexe et spécifique de notre formation sociale, à appréhender autrement qu’à travers des chiffres ».

« La nouvelle approche intégrationniste en gestation comporte en elle-même une voie prometteuse d’une croissance endogène », fait-il observer.

CHAN-2021 : Le Maroc concède le nul face au Rwanda (0-0)

L’équipe marocaine de football des joueurs locaux a fait match nul (0-0), vendredi au stade de la Réunification à Douala, face au Rwanda en match de la 2è journée (groupe C) du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) des joueurs locaux, qui se tient au Cameroun.Face à des Rwandais ultra-regroupés mais qui se projettent vite en avant en contre-attaques, les Lions locaux tenant du titre ont rendu une copie plus que pâle surtout en première mi-temps. En seconde mi-temps, il y avait un léger mieux surtout avec l’entrée d’Abdelillah Hafidi puisque l’équipe s’est créée quelques occasions lors des dix dernières minutes, mais sans parvenir à trouver la faille dans la défense du Rwanda.

Ce nul a mis à nu la stérilité offensive de la sélection marocaine, qui a battu dans le premier match de ce groupe le Togo (1-0).

Au terme de ce nul, le Maroc consolide sa place en tête de cette poule avec 4 points, tandis que le Rwanda est deuxième avec 2 unités. Le Togo occupe la deuxième place du groupe avec 3 points après avoir battu l’Ouganda (2-1), qui ferme la marche avec un seul point.

Maroc/Covid-19 : La campagne de vaccination démarre la semaine prochaine

Le Maroc a reçu vendredi la première livraison du vaccin britannique Astrazeneca, fabriqué en Inde, a annoncé le ministère de la Santé.Dans un communiqué, le ministère a souligné que le Royaume va également recevoir la première livraison du vaccin SinoPharm mercredi 27 janvier en provenance de la Chine.

L’opération de vaccination nationale sera officiellement lancée au cours de la semaine prochaine et va cibler graduellement les catégories concernées, particulièrement les personnes vulnérables au virus et ses complications, a fait savoir le ministère.

Il s’agit des professionnels de la santé âgés de plus de 40 ans, les autorités publiques et les Forces Armées Royales, ainsi que les membres de la famille de l’éducation de plus de 45 ans.

Il s’agit aussi des personnes âgées de plus de 75 ans ainsi que, dans un premier temps, les zones en proie à des taux élevés de contamination par la maladie de la Covid 19.

Le ministère de la Santé a d’autre part insisté sur la nécessité de continuer à se conformer, pendant l’opération de vaccination, aux mesures de prévention, dont le port des masques de protection, la distanciation physique et les règles d’hygiène.

Le Maroc réceptionne une première livraison du vaccin anti-Covid (ministère)

Le Maroc a réceptionné, vendredi en fin d’après-midi, la première livraison du vaccin britannique anti-Covid, AstraZeneca, fabriqué en Inde, annonce un communiqué du ministère marocain de la Santé.Ce premier lot de vaccin sera suivi par une autre livraison le 27 janvier courant du vaccin du laboratoire chinois Sinopharm en provenance de la Chine, ajoute le ministère, rappelant que le Maroc a commandé des doses de vaccin bénéficiant à 33 millions de personnes, soit 66 millions de doses au total.

Le ministère annonce également le lancement la semaine prochaine de la campagne de vaccination contre le COVID-19, qui devra cibler, de façon progressive, les personnes les plus exposées à l’infection à savoir les professionnels de la santé (40 ans et plus), les autorités publiques, l’armée, le corps des enseignants (à partir de 45 ans) outre les personnes âgées de 75 ans et plus.

« Cette opération de vaccination bénéficiera, dans une première étape, aux régions qui enregistrent des taux d’infection élevés », fait savoir la même source.

Les vaccins d’AstraZeneca et de Sinopharm, que le Maroc a commandés, sont conformes aux standards internationaux de qualité et de sécurité, assure le ministère, qui exhorte les citoyens à respecter les règles d’hygiène et de sécurité sanitaire ainsi que les mesures préventives, dont le port du masque et la distanciation physique tout au long de l’opération de vaccination.

Le 9 novembre dernier, le Roi Mohammed VI avait, donné ses orientations en vue du lancement d’une « opération massive de vaccination contre le Covid-19 ».

Cette opération nationale, d’envergure inédite, vise la couverture de la population par un vaccin en tant que moyen idoine d’immunisation contre le virus et de maitrise de sa propagation.

Le Souverain marocain avait également donné ses instructions au gouvernement pour instaurer la gratuité du vaccin anti-Covid au profit de tous les Marocains.

Politique, économie et santé se partagent la Une des quotidiens marocains

La question du Sahara, les perspectives économiques de l’année 2021, le chantier de réforme des centres d’investissements et l’arrivée des premières doses du vaccin anti-Covid, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit qu’une grande partie de la communauté internationale a fini par réaliser que les provocations d’El Guerguarate sont autant de leurres agités devant l’opinion pour la détourner des vrais enjeux.

Tout ça dans un paysage qui ne laisse aucune équivoque, relève le journal, citant d’un côté un modèle marocain réunificateur, qui réalise, construit, avance et qui propose en cohérence de l’offre qui y est déployée, un échafaudage politique et démocratique novateur dans le cadre du projet de régionalisation avancée.

De l’autre côté, poursuit-il, un courant séparatiste, qui continue de vivre sur la rente du mode victimaire.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) du mois de janvier 2021 montre des chiffres assez mitigés, notant que si certains secteurs ont tant bien que mal pu tirer leur épingle du jeu, d’autres ont subi de plein fouet la crise sanitaire comme c’est le cas pour le tourisme.

« L’année 2021 s’affiche sous de bons auspices », relève la publication, soutenant que certains indicateurs au Maroc laissent espérer un scénario de reprise en V, notamment grâce à des perspectives favorables pour la campagne agricole 2020/2021 suite aux précipitations abondantes en début d’année.

+Le Matin+ cite une déclaration du Chef du Gouvernement, Saad Dine El Otmani, qui a affirmé que le chantier de réforme des Centres régionaux d’investissement (CRI), lancé récemment, a déjà commencé à produire des effets positifs.

S’exprimant en ouverture du Conseil de gouvernement, El Otmani a relevé que les indicateurs révèlent une hausse de près de 50% du nombre de projets d’investissement accompagnés par les CRI par rapport à 2019 et 2020, ainsi qu’une baisse des délais moyens de traitement des dossiers d’investissement, passés de plus de 100 jours à moins d’un mois.

Dans ce sens, El Otmani a souligné l’importance de la plateforme numérique des CRI, qui s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant du gouvernement à promouvoir et à encourager l’investissement, comme étant un producteur de richesse et un générateur d’opportunités de travail, notamment au profit des jeunes.

+L’Economiste+ rapporte que les premières doses du vaccin anti-Covid arrivent ce vendredi. Après plusieurs semaines d’attente, le Maroc devrait recevoir ses premières doses du vaccin anti Covid-19 ce vendredi.

Un avion dreamliner de RAM doit acheminer au Maroc le premier lot du vaccin AstraZeneca, produit en Inde. Le vol AT3884, reliant Casablanca et Bombay, a décollé hier jeudi 21 janvier de l’aéroport Mohammed V, croit savoir le quotidien.

Son retour est prévu ce 22 janvier, à 14h30. A bord, il y aurait plus de 2 millions de doses stockées dans des containers frigorifiques, précise-t-il, notant que cette opération était programmée la semaine dernière, mais elle avait été reportée.

Covid-19: Le Maroc devrait recevoir vendredi un premier lot de vaccin AstraZeneca

Le Maroc devrait recevoir vendredi deux millions de doses du vaccin AstraZeneca en provenance du Serum Institute of India, géant pharmaceutique indien.Selon la presse marocaine, citant l’agence Reuters, le gouvernement indien a autorisé les exportations commerciales de vaccins contre le Covid-19 et les premiers envois devraient être expédiés vendredi au Brésil et au Maroc, a déclaré le ministre indien des Affaires étrangères à l’agence de presse britannique.

« L’approvisionnement de ces deux pays se fera sur une base commerciale », a déclaré une source proche du dossier. Le vol pour le Brésil devrait partir à 4 h 15 vendredi matin tandis que le second pour le Maroc partira à 8 heures, souligne la même source.

Les doses mises au point par le fabricant de médicaments britannique AstraZeneca et l’Université d’Oxford sont en cours de fabrication au Serum Institute of India, le plus grand producteur mondial de vaccins, basé à Pune en Inde, qui a reçu des commandes de pays du monde entier.

Maroc : l’édition 2021 du Salon international de l’agriculture annulé en raison du contexte sanitaire actuel

Le Conseil d’administration du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM) de Meknès, réuni en mode visioconférence, a décidé l’annulation de l’édition 2021 de ce salon, annonce un communiqué du ministère marocain de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.Cette décision intervient en raison du contexte sanitaire actuel et des différentes mesures prises par les autorités pour endiguer la pandémie du COVID-19, notamment l’interdiction des grands rassemblements et les restrictions des déplacements internationaux, explique le ministère.

Rappelons que ce grand événement du monde agricole draine pas moins de 900.000 visiteurs et la présence de 1.400 exposants de 65 pays chaque année.

A ce jour, le Maroc enregistre 463.706 cas confirmés, dont 8.076 décès. Lundi, le Royaume a signalé son premier cas de la nouvelle souche du coronavirus.

Covid-19 : l’Afrique face à une seconde vague

Ces dernières semaines, le virus se dissémine à une vitesse exponentielle sur le continent noir où la courbe des décès ne cesse de grimper.Pour la première fois depuis le début de la pandémie, l’Afrique est devenue selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le 8 janvier dernier, la deuxième région du monde où la progression du coronavirus est la plus rapide (+ 19 %).  Seule l’Amérique du Nord la devance.

De septembre 2020 au 21 janvier 2021, le continent est passé de 1,4 à 3,3 millions de cas recensés. Sur la même période, près de 50.000 décès supplémentaires ont été dénombrés.

La situation en Afrique du Sud est l’un des signes que le coronavirus prend des proportions importantes sur le continent noir. Si la nation arc-en-ciel a annoncé moins de 5000 cas un jour de novembre, la barre des 20.000 infections a été franchie en une journée, le 8 janvier dernier.

Il y a moins de deux mois, le Rwanda avait rouvert ses écoles mais il a dû à nouveau les refermer. Plusieurs autres pays ont également décrété l’état d’urgence ou proroger celui déjà en vigueur.

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Cette nouvelle donne confirme les prédictions du directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), Dr John Nkengasong. En effet, ce dernier affirmait, le 17 décembre dernier, qu’après les fêtes de fin d’année, le taux de contamination allait dépasser celui atteint lors du pic de l’épidémie en juillet-août 2020.

Mais qu’est ce qui explique cette seconde vague de la Covid aussi soudaine que dévastatrice ? La réponse du directeur du CDC est sans équivoque : « Quand vous levez les mesures de santé publique rapidement et sans contrôle, le virus revient à la charge ».

Dans certains pays, la tendance baissière avait poussé les gouvernants à desserrer l’étau autour des restrictions de liberté pour juguler la circulation du virus. Des décisions ayant provoqué un relâchement des populations. Au Sénégal, par exemple,  le port du masque n’était plus respecté même s’il était obligatoire dans les lieux de rassemblement et les transports en commun.

« En Guinée, les populations vivent dans une indifférence totale. Pour eux, c’est comme si le coronavirus n’existait plus », confiaient certaines personnes interrogées dans ce pays ouest-africain.

Pourtant, « les mesures préventives doivent être renforcées afin de limiter les risques d’infections durant la période des fêtes, mais aussi contenir à long terme la propagation de la Covid. Le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie », prévenait le coordinateur du programme d’immunisation et du développement des vaccins au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Richard Mihigo.

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Sur toute l’étendue du continent, le respect des directives sanitaires n’est pas une priorité pour des millions d’individus plongés dans la pauvreté. Un boulevard pour le virus qui a muté notamment en Afrique du Sud, pays le plus touché.

La Covid-19 est apparue en Afrique il y a maintenant dix mois. A en croire le directeur de l’Africa CDC, John Nkengasong, elle est « mieux préparée qu’avant pour combattre la seconde vague ». Et en attendant l’arrivée des vaccins, son organisation invite les Etats à davantage dépister en utilisant les tests antigéniques. Ces derniers devraient permettre une accélération des tests qui restent encore faibles sur le continent.

Archéologie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment la découverte au Maroc d’une vie microbienne datant de 570 millions d’années, la chute du secteur aérien sous l’effet de la pandémie, l’annulation de l’édition-2021 du Salon international de l’Agriculture de Meknès et la crise d’approvisionnement du vaccin anti-Covid.+L’Opinion+ rapporte qu’une équipe internationale pluridisciplinaire et thématiquement transversale, dirigée par le Marocain Abderrazak El Albani, professeur à l’Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers (Université de Poitiers/CNRS), vient d’annoncer la découverte au Maroc d’une vie microbienne extrémophile en milieux confinés, datant de 570 millions d’années.

L’équipe a montré que des microbes ont su coloniser et prospérer dans des milieux extrémophiles associés à un environnement très confiné de lac volcanique, dans la région de Ouarzazate, a déclaré le professeur El Albani, cité par le quotidien.

Cet exploit a été annoncé à travers un article publié dans la revue scientifique internationale « Geobiology », où l’équipe des chercheurs explique cette découverte datée de 570 millions d’années ainsi que le fonctionnement des écosystèmes anciens, explique-t-il.

+Al Massae+ relève que le secteur aérien marocain a essuyé des pertes colossales à cause de la baisse du trafic due aux restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus.

En effet, le trafic aérien enregistré durant l’année 2020 au niveau des aéroports marocains a connu une baisse de l’ordre de 71,48% par rapport à la même période de l’année 2019, en accueillant 7.150.277 passagers contre 25.075.095 en 2019, selon l’Office national des aéroports (ONDA).

L’aéroport Mohammed V, a accueilli 49% environ du trafic passagers global, soit 302.656 passagers, contre 855.316 passagers pour la même période de l’année 2019, en baisse de 64,61%, ajoute l’ONDA, citée par la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Conseil d’administration du Salon international de l’Agriculture au Maroc (SIAM) de Meknès, réuni mercredi en mode visioconférence, a décidé l’annulation de l’édition 2021 de ce salon.

Cette décision survient en raison du contexte sanitaire actuel et des différentes mesures prises par les autorités pour endiguer la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), notamment l’interdiction des grands rassemblements et les restrictions des déplacements internationaux, selon le ministère de l’Agriculture.

+Assabah+ écrit que le chef du gouvernement a passé un mauvais moment à la Chambre des conseillers, lors de la séance plénière tenue mardi dernier. Les chefs de groupes parlementaires de la majorité et de l’opposition ont vivement critiqué le retard pris dans l’approvisionnement du vaccin anti-Covid-19.

Certains syndicats ont même boycotté la séance mensuelle de questions au chef du gouvernement, tenue mardi dernier, après avoir contesté le temps de parole qui leur avait été accordé.

Le chef du groupe istiqlalien à la Chambre des Conseillers, Abdeslam Lebbar, n’a pas mâché ses mots, dressant un violent réquisitoire contre le chef du gouvernement et le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, en affirmant que «le gouvernement doit démissionner car il n’a pu tenir sa promesse de lancer l’opération de vaccination le 15 décembre 2020. Votre gestion de ce dossier s’est soldée par un échec cuisant qui risque de faire plusieurs victimes, car la vaccination relève de la sécurité nationale. Vous avez annoncé que le Maroc serait parmi les dix premiers pays à commencer la campagne de vaccination, mais vous êtes aujourd’hui devancés par 31 pays ».

Le quotidien rapporte que le secrétaire général du PAM a mis l’accent sur l’incapacité du gouvernement à donner des explications convaincantes sur le retard pris dans la campagne de vaccination. Les justifications sur l’existence de spéculations sur le marché de distribution des vaccins, ajoute-t-il, sont dénuées de tout fondement. Autant dire, poursuit-il, qu’il faut que l’Exécutif reconnaisse ses erreurs car le plus grand danger provient de la dissimilation de la vérité.

Santé et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation épidémiologique au Maroc, l’appel à faciliter l’obtention de visa pour la France et la chute drastique des inscriptions des étudiants étrangers dans les universités marocaines sous l’effet de la pandémie.+Assabah+ rapporte que le Maroc a enregistré, mardi dernier, le premier cas confirmé du variant du coronavirus apparu récemment au Royaume-Uni, avant d’être détecté dans plusieurs pays du monde.

Selon le quotidien, la personne contaminée est un ressortissant marocain arrivé à Tanger par bateau via Marseille, en provenance d’Irlande. L’homme, qui ne présentait pas de symptômes, a été mis en isolement à Casablanca après avoir subi, ainsi que ses contacts, le protocole sanitaire en vigueur.

Cette découverte a poussé les autorités marocaines à prendre de nouvelles mesures préventives pour circonscrire ce nouveau variant du coronavirus. Il est désormais interdit aux passagers en provenance d’Australie, du Brésil, d’Irlande et de Nouvelle Zélande d’entrer sur le territoire national à partir du mardi 19 janvier, et ce jusqu’à nouvel ordre. Cette interdiction s’ajoute à celle, déjà en vigueur, des voyageurs en provenance de l’Afrique du sud, du Danemark et de la Grande Bretagne, comme l’avait indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Dans le même sillage, +L’Opinion+ se demande si la nouvelle souche de la Covid-19 serait-elle annonciatrice d’un retour généralisé vers l’enseignement à distance?

L’annonce de la détection d’un premier cas au port de Tanger Med, a déjà poussé les autorités à reconduire pour deux semaines le couvre-feu en vigueur. L’arrivée de cette nouvelle variante sur le territoire, fait ainsi craindre une fin prématurée de l’enseignement en présentiel vu la forte propagation de cette nouvelle souche parmi les jeunes populations jusqu’ici relativement épargnées.

Bien que la communauté scientifique reste confiante quant à l’efficacité du vaccin face aux nouvelles variantes, le retard pris pour assurer une immunité collective semble de plus en plus irrattrapable, estime la publication.

+Al Bayane+ écrit que l’obtention du visa pour la France, quel que soit le motif du voyage, relève encore trop souvent du parcours du combattant, particulièrement lorsqu’on est ressortissant de pays africains ou du Maghreb. Une situation qui n’est pas du goût du député franco-marocain, M’Jid El Guerrab, qui vient de présenter devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française un rapport visant à faciliter le processus, fait savoir le quotidien.

Dans ce rapport, co-rédigé avec Sira Sylla, élue de Seine-Maritime et spécialiste des sujets touchant les diasporas africaines, les deux députés issus des rangs de la majorité se fendent d’un véritable plaidoyer en faveur de l’Afrique. Sur les 3,5 millions de visas délivrés par la France en 2019, seuls 10 % ont été octroyés aux ressortissants d’Afrique subsaharienne, malgré le poids démographique grandissant de cette région du monde et l’histoire commune qui l’unit à la France, souligne le rapport intitulé « Pour une nouvelle politique des visas : ouvrir la France à ceux qui la font rayonner ».

+Al Massae+ fait remarque qu’à cause de la pandémie de Covid-19 et ses nombreuses répercussions, les inscriptions des étudiants étrangers dans les universités marocaines ont drastiquement chuté, notamment dans les rangs des étudiants subsahariens.

Dans ce sens, le Directeur de la Coopération et du Partenariat au ministère de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Anas Bennani, a relevé qu’à chaque nouvelle année universitaire, le Maroc reçoit plus de 6.000 demandes d’inscription, dont plus que 80% émanant des pays de l’Afrique subsaharienne.

En revanche, pour ce qui est de l’année universitaire 2020-2021, la mobilité estudiantine au niveau mondial a été lourdement impactée par les conséquences de la pandémie de la Covid-19 et le Royaume pays n’en fait pas exception, a-t-il confié.

La fermeture des espaces nationaux des pays et les mesures sanitaires préventives prises pour limiter la propagation du virus ont généralement conduit les étudiants de par le monde, à revoir leurs priorités et à reprogrammer ou à reporter leurs projets d’études à l’étranger, fait observer le journal.

Covid-19/Maroc : Prolongement de deux semaines du couvre-feu nocturne

Le gouvernement a décidé, mardi, de prolonger de deux semaines, à compter de 21 heures, les mesures de précautions adoptées le 23 décembre dernier et reconduites le 13 janvier, indique un communiqué de l’exécutif.Ces mesures portent sur le couvre-feu nocturne de 21 heures à 6 heures du matin à l’échelle nationale, sauf cas exceptionnels, ainsi que sur l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés.

Il s’agit également de la fermeture des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces à 20 heures sur tout le territoire marocain.

Cette décision intervient suite à l’évolution de la situation épidémiologique du Covid-19 au niveau mondial et l’apparition de nouvelles variantes dans des pays voisins, ainsi que sur la base des recommandations de la commission scientifique et technique, précise la même source.

Pour rappel, le Maroc a enregistré lundi le premier cas du variant du coronavirus chez un citoyen marocain arrivé au Port de Tanger à bord d’un bateau en provenance de Marseille, selon un communiqué du ministère de la Santé.

L’intéressé, asymptomatique, a été placé en isolement à Casablanca, a précisé le ministère, soulignant que le patient et les personnes contacts sont traités conformément au protocole sanitaire en vigueur dans le Royaume.

Sahara : La proclamation des Etats Unis devenue document officiel à l’ONU

La proclamation des Etats-Unis de la reconnaissance de la pleine la souveraineté du Maroc sur son Sahara a été distribué aux 193 Etats membres des Nations-Unies, en tant que document officiel du Conseil de sécurité.Le texte de la Proclamation réaffirme le soutien des Etats-Unis à « la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable au différend sur le territoire du Sahara Occidental » et d’estimer « qu’un Etat sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste pour résoudre le conflit ».

Les Etats-Unis affirment que la seule solution possible au conflit consiste à « une véritable autonomie sous souveraineté marocaine ».

Le texte de la Proclamation du président Donald Trump, traduit dans les 6 langues officielles d l’ONU, a été accompagné d’une lettre de l’ambassadrice, Représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations-Unies, Kelly Craft, qui explique la proposition marocaine d’autonomie est « le seul fondement d’une solution juste et durable au différend portant sur le territoire du Sahara occidental ».

Les Etats-Unis ont par ailleurs exhorté les parties au conflit à « engager des discussions sans délai, en utilisant le plan d’autonomie du Maroc comme seul cadre pour négocier une solution mutuellement acceptable ».

Et de noter que « pour faciliter la réalisation de cet objectif, les États-Unis encourageront le développement économique et social avec le Maroc, notamment sur le territoire du Sahara occidental et, à cette fin, ouvriront un consulat sur le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, afin de promouvoir les perspectives économiques et commerciales pour la région ».

Politique, économie et santé en vedette dans la presse marocaine

Les relations maroco-américaines, la reprise économique, la campagne de vaccination anti-Covid et la mission d’information parlementaire consacré au Centre national et aux centres régionaux de transfusion sanguine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Akhbar Al Youam+ rapporte que l’ambassadeur américain au Maroc M. David Fischer a tenu une conférence à Rabat pour présenter un semblant de bilan de son mandat dans le Royaume. Un mandat marqué notamment par la Déclaration tripartite USA-Maroc-Israël qui a porté sur une reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et sur la reprise des liens diplomatiques entre le Maroc et Israël.

Et face aux craintes accompagnant le départ de Donald Trump et l’investiture du démocrate Joe Biden, le diplomate US a tenu à se montrer rassurant en se disant « 100 pour cent convaincu » que la nouvelle administration du président entrant Joe Biden désignera une personne « hautement qualifiée pour occuper ce poste d’ambassadeur », que les relations bilatérales « ne feront que croître et prospérer ensemble comme elles l’ont fait pendant plus de deux siècles », indique le journal.

Revenant sur le développement des relations bilatérales en 2020, le diplomate américain a rappelé que les deux pays ont signé, en octobre 2020, une feuille de route de 10 ans définissant « la coopération en matière de défense, symbole de notre partenariat stratégique à long terme ».

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que « la situation au Royaume s’améliore petit à petit à fin 2020 », citant à cet égard une note du Haut-Commissariat au Plan (HCP) sur la gestion et l’impact de la pandémie sur la croissance.

Le benchmark utilisé par le HCP montre que le Maroc figure désormais dans la liste des pays ayant été touchés considérablement par la pandémie, mais avec une gestion de plus en plus maîtrisée, explique la publication.

« Si l’année passée a connu l’enregistrement de la récession la plus importante pour le Maroc depuis une trentaine d’années, l’année en cours sera nettement meilleure, et ce, quelle que soit l’évolution de la pandémie », note le journal.

Sur le plan économique, les conclusions de la note du HCP laissent place à un peu plus d’optimisme pour le déroulement de l’année 2021, fait-il savoir, relevant que le scénario le plus optimiste table sur une croissance aux alentours de 4%. « La reprise attendue devra s’accompagner d’une nouvelle dynamique économique qui tranche avec les vieilles habitudes du passé », conclut-il.

Pour sa part, +Al Bayane+ rappelle qu’il y a plus d’un mois, l’Autorité sanitaire jubilait du haut du toit, signifiant que le vaccin contre le Coronavirus atterrirait dans le pays, début décembre, bien avant les autres. Le quotidien se demande sur les raisons du retard de l’arrivée du vaccin.

L’exécutif avait rassuré que le marché relatif à l’achat de dizaines de millions d’unités d’injections a été conclu, que des experts nationaux prenaient part aux tests d’expérimentation, souligne le journal, notant que « ce que l’on ne comprend nullement, c’est bel et bien cet hermétisme exercé sur la véracité de ce qui se passe au sujet du vaccin, alors qu’on est censé en avoir toute l’information, à travers la source officielle ».

« Il serait judicieux de libérer l’information, les Marocains sont assez matures pour en saisir le devoir qu’il faut et en avoir la réaction qui s’impose! », lance-t-il.

+Al Ittihad Ichtiraki+ fait savoir que la station tête du Slurry pipeline qui assure le transport de pulpe des phosphates entre les mines de Khouribga et la plateforme de valorisation à Jorf Lasfar, est un tournant majeur dans la stratégie adoptée par le groupe OCP dans la rénovation de sa chaine de production.

La réalisation du Slurry pipeline sur une longueur de 187 Km s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de développement durable du Groupe OCP ayant pour objectif de hausser le rendement de la production tout en économisant les coûts logistiques à hauteur de 90%, la réduction de la consommation de l’eau de 3 millions m3 et la suppression de 930.000 tonnes des émissions de CO2.

+Bayane Al Yaoum+ s’intéresse à la mission d’information parlementaire consacré au Centre national et aux centres régionaux de transfusion sanguine qui a livré un rapport pour le moins alarmant sur la situation de ces centres.

Selon la publication, les membres de la mission ont d’abord tiré la sonnette d’alarme sur les stocks, soulignant que les dons quotidiens ne dépassent pas les 1.000 poches par jour, alors que le besoin quotidien des différents centres est compris entre 1.200 et 1.500 poches de sang.

En même temps, le rapport note une augmentation continue des besoins en raison de plusieurs facteurs comme le vieillissement de la population, et donc l’augmentation du nombre de malades chroniques. La mission exploratoire a également mis le doigt sur l’aspect qualitatif du sang disponible dans les différents centres, appelant à un renforcement du contrôle de la qualité.

Le patronat marocain signe un MoU avec le Conseil chinois pour le développement du commerce international

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Conseil chinois pour le Développement du commerce international (CCPIT) ont signé, lundi en mode visioconférence, un mémorandum d’entente (MoU) pour le renforcement des relations économiques et commerciales entre le Maroc et la Chine, notamment dans le contexte de la pandémie de Covid-19.Aux termes de cet accord, paraphé par le président de la CGEM, Chakib Alj, et la présidente de la CCPIT, Mme Gao Yan, les deux parties ambitionnent d’accompagner les secteurs privés marocain et chinois dans l’identification des opportunités d’affaires et la promotion de l’investissement et du co-investissement.

Signé à l’initiative du Conseil d’affaires Maroc-Chine, ce MoU se propose également pour objectif d’encourager l’implantation d’entreprises marocaines en Chine et d’entreprises chinoises au Maroc, en particulier celles des secteurs industriel et du numérique, et d’établir et renforcer les mécanismes d’échanges et de partage d’informations, notamment en matière de tendances économiques et commerciales nationales, de lois et réglementations, de politiques et mesures, de normes industrielles, ainsi que les rapports d’analyse de marché et les projets d’investissement.

Selon le président de la CGEM, les liens entre le Maroc et la Chine n’ont cessé de se renforcer, particulièrement ces dernières années à la faveur des multiples visites de haut niveau et de l’augmentation du rythme des échanges commerciaux.

« Maintenant, notre objectif est de renforcer davantage notre coopération. Il faut donc lever les barrières et identifier de nouvelles opportunités pour assurer une meilleure présence des entreprises chinoises dans le Royaume et des entreprises marocaines en Chine », a t-il indiqué.

Pour lui, cet accord aidera certainement les secteurs privés des deux pays à se concentrer sur les domaines de coopération « dont nous ne profitons pas et à identifier les opportunités de co-investissement », ajoutant que ce MoU vise aussi à positionner le Maroc en tant que force économique régionale engagée dans un partenariat gagnant-gagnant avec la chine en vue d’accélérer la création d’emplois et la croissance inclusive sur le continent africain.

De son côté, Mme Gao Yan s’est félicitée de l’excellence des relations entre la Chine et le Maroc, soulignant que depuis la création du Conseil d’affaires sino-marocain en 2003, le CCPIT et la CGEM ont maintenu une coopération étroite.

« Je suis convaincue, qu’à travers la signature de ce MoU, nous allons renforcer davantage notre partenariat au bénéfice de nos deux pays et communautés d’affaires », a-t-elle souligné, relevant que la Chine est « un énorme marché de consommation » avec un grand potentiel de développement, « mais aussi un marché pour le monde, un marché partagé par tous et un marché accessible à tous ».

Apparition au Maroc du premier cas de contamination par le variant du coronavirus

Le Maroc a détecté un premier cas de contamination par le variant du COVID-19 apparu au Royaume-Uni chez un Marocain arrivé au Port de Tanger à bord d’un bateau en provenance de Marseille, annonce lundi soir un communiqué du ministère de la Santé, parvenu à APA.L’intéressé, asymptomatique, a été placé en isolement à Casablanca, a précisé le ministère, soulignant que le patient et les personnes contacts sont traités conformément au protocole sanitaire en vigueur dans le Royaume.

Dans le cadre de la mise à jour du protocole national relatif au Covid-19, notamment dans son aspect lié au suivi des contacts, une série de mesures a été adoptée pour le dépistage précoce des cas de variants du Covid-19, ajoute-t-on de même source.

Il s’agit aussi de mettre à jour les mesures de prise en charge des cas de maladie, compte tenu de la situation épidémiologique aux niveaux national et mondial.

Pour faire face à la propagation du Covid-19 et ses variants, le ministère de la Santé appelle les citoyens à se conformer aux règles de prévention sanitaire, dans un esprit de patriotisme et de responsabilité.

Maroc: le Groupe OCP finaliste du prestigieux Prix Franz Edelman 2021

Le Groupe OCP, leader mondial des phosphates et des engrais, fera partie des finalistes du prestigieux Prix Franz Edelman 2021, pour ses accomplissements en matière d’utilisation des avancées technologiques en vue de transformer l’ensemble de ses processus de production, indique lundi un communiqué de l’OCP parvenu à APA.L’OCP est nommé aux côtés d’autres organisations et opérateurs de renom dans le monde, notamment le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies, Alibaba, Amazon, JD.com, Lenovo et le Memorial Sloan Kettering.

Le prix Franz Edelman est décerné, chaque année, par l’Institut pour la recherche opérationnelle et les sciences de la gestion (INFORMS), une société académique américaine basée à Castonville (Maryland), qui récompense les expérience distinguées en termes de recherche opérationnelle, de science de la gestion et d’analyse avancée utilisés pour apporter des changements à la société, à l’industrie et aux entreprises.

« Cette reconnaissance témoigne du travail acharné de nos collaborateurs et de la culture d’innovation et d’entrepreneuriat que nous avons créée au cours des dix dernières années, et qui, je l’espère, continuera à produire des résultats exceptionnels alors que nous entrons dans la deuxième vague de notre programme de transformation », a assuré Nada Elmajdoub, Executive Vice-President – Performance Management du Groupe OCP, citée dans le communiqué.

L’OCP a été retenu pour ses réalisations dans les domaines de l’analytique avancée, de la recherche opérationnelle et des sciences du management qui ont permis au Groupe d’enregistrer des bénéfices annuels supplémentaires de près de 400 millions de dollars.

Au cours des dix dernières années, le groupe a transformé son activité pour devenir leader mondial de l’industrie des engrais : la première vague de son programme d’investissement de 20 milliards de dollars a permis au Groupe de doubler sa capacité minière, de tripler sa capacité de production d’engrais et de développer des actifs industriels distinctifs de pointe tels que le Slurry Pipeline, avec un impact positif majeur en termes de productivité, de flexibilité et de réduction de l’empreinte environnementale.

La création du Business Steering Group, en charge de l’optimisation des activités industrielles, de commercialisation et de chaîne logistique (supply chain) du Groupe, a été l’une des initiatives les plus marquantes de la dernière décennie.

En collaboration avec le cabinet de conseil Dynamic Ideas, des modèles avancés de la « supply chain » ont été développés pour optimiser les bénéfices de l’entreprise dans une approche globale, faisant levier sur la flexibilité inhérente à une chaîne de valeur intégrée depuis l’extraction minière à la hiérarchisation des marchés potentiels.

Ces modèles permettent notamment d’explorer comment les différents maillons de la chaîne d’approvisionnement influent les uns sur les autres, de faire différentes simulations et de comprendre les limites des infrastructures existantes afin d’améliorer l’arbitrage commercial et opérationnel et de prioriser les futurs investissements.

Grâce à une approche collaborative, le Business Steering Group a contribué de manière significative à briser les silos, à instaurer une culture d’innovation et d’entrepreneuriat, et de promouvoir le recours à l’intelligence collective.

L’analyse avancée et l’innovation sont désormais au cœur de la stratégie et de la vision du Groupe OCP. Cette approche moderne a notamment conduit à la création de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), une institution fondée pour la recherche et l’innovation où l’analyse avancée joue un rôle central dans la recherche et l’enseignement.

Elle a également permis au Groupe de développer un portefeuille de nouveaux produits adaptés aux sols et aux cultures des clients d’OCP, et de compléter son offre d’accompagnement des agriculteurs par le développement de solutions digitales, s’appuyant sur les technologies du « Machine Learning ».

Avec un siècle d’expertise et un chiffre d’affaires de plus de 54 milliards de dirhams en 2019, OCP est leader mondial sur le marché de la nutrition des plantes et des engrais phosphatés. Le Groupe offre une large gamme d’engrais phosphatés de spécialité, adaptés pour enrichir les sols, augmenter les rendements agricoles et nourrir les sols pour nourrir la planète de manière économique et durable.

Le groupe collabore étroitement avec plus de 160 clients à travers le monde. Engagé à servir au mieux le développement environnemental et social de l’Afrique, OCP met l’innovation au cœur de sa stratégie notamment pour la mise en place d’une agriculture durable et prospère sur le continent.

CHAN-2021 : Le Maroc bat le Togo (1-0)

La sélection marocaine des joueurs locaux a battu, lundi au stade de la Réunification à Douala, son homologue du Togo (1-0), en match comptant pour la première journée (groupe C) du Championnat d’Afrique des nations (CHAN-2021) des joueurs locaux, qui se tient jusqu’au 7 février prochain au Cameroun.Sans être brillants, les Lions de l’Atlas ont assuré l’essentiel grâce une réalisation de Yahya Jabrane qui a transformé avec succès un pénalty à la 27ème minute du jeu.

En dépit d’une domination avec 66% de possession de ballon et 16 tirs dont 4 seulement cadrés, le Maroc n’a jamais réussi à inscrire un second but pour se mettre à l’abri d’une contre-attaque ou d’une erreur défensive.

Le Maroc affrontera le 22 janvier le Rwanda lors de la 2e journée de ce groupe avant de croiser le fer avec l’Ouganda (26 janvier).

Santé, sécurité et agriculture au menu des quotidiens marocains

La campagne de vaccination anti-Covid, la saisie en Méditerranée d’une grande quantité de stupéfiants et la superficie céréalière sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ écrit que la campagne de communication sur l’opération de vaccination contre la Covid-19 n’a jamais commencé… et visiblement, elle ne commencera pas de sitôt, expliquant que ce retard est dû aux grandes incertitudes qui entourent les circuits d’approvisionnement.

A cet effet, les pouvoirs publics doivent faire preuve d’ouverture et de transparence avec une opinion publique dont l’espoir a été réduit à minima, insiste le quotidien, appelant les médias à doubler les efforts de sorte à combler les vides et les lacunes communicationnelles qui alimentent les rumeurs.

« Les citoyens, quant à eux, doivent être en éveil vis-à-vis des fake-news, dont la propagation sème la zizanie sur les réseaux sociaux, car l’heure est au sérieux, à la solidarité et à l’entraide », conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ lance qu’ « il y a aujourd’hui urgence sur le sujet du vaccin au Royaume », soulignant qu’ il aurait mieux valu que le ministère de la santé lance depuis le mois de novembre des rendez-vous d’information quasi quotidiens destinés au grand public à travers les médias de masse et crédibles.

Une telle démarche aurait pu éviter le grand flou et cette ambiance de suspicion qui règnent depuis quelques jours malheureusement, déplore le journal, relevant que le vide laissé a été une aubaine pour les champions de désinformation, de la sape et de la fake news…

L’Etat marocain va dépenser des milliards DH pour acquérir les volumes de doses nécessaires, assure-t-il, soutenant que « la communication élaborée n’est pas suffisante pour toucher et informer le Marocain lambda qui, lui, est plus exposé aux médias et canaux d’information de masse ».

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que bien que Khalid Aït Taleb table sur une immunité collective d’ici mai, une source au ministère de la Santé souligne que l’arrivée du vaccin est tributaire des promulgations et de l’opération de production qui bloque depuis des mois.

La même source ajoute que le ministère a mis en place, durant les derniers mois, une stratégie à même de garantir la vaccination de tous les Marocains si tout se passe comme prévu concernant l’arrivée des vaccins.

De son côté, le Professeur Said Afif, membre du comité scientifique et technique a relevé qu’on ne connaît la date de l’arrivée du vaccin, faisant savoir qu’il était prévu de le recevoir le 16 janvier, avant qu’un problème de programmation du vol qui devait acheminer les doses ne cause le report de l’opération.

+Al Yaoum Al Maghribi+ fait savoir que deux garde côtes de la Marine Royale en patrouille maritime en Méditerranée ont mis en échec, très tôt dimanche au large de cap spartel, une opération de trafic de résine de cannabis.

Une source militaire, citée par la publication, précise que les garde-côtes ont procédé à une poursuite d’un go-fast qui tentait de récupérer, depuis une embarcation artisanale, un total de 55 ballots de stupéfiants d’un poids total d’environ deux tonnes.

Les personnes arrêtées, au nombre de trois, l’embarcation ainsi que la cargaison de stupéfiants ont été acheminées par les garde-côtes de la Marine Royale vers le port de Tanger-ville et remises aux autorités compétentes pour les procédures judiciaires d’usage, ajoute-t-on de même source.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ indique que la superficie semée en céréales d’automne s’est élevée à 4,1 millions ha au 8 janvier 2021 et devrait atteindre 4,3 millions Ha à la fin de la période des semis.

Selon le ministère de l’Agriculture, cette superficie est constituée à 44% de blé tendre, 34% d’orge et 22% de blé dur, notant que le rythme des emblavements en céréales s’est accéléré pour atteindre 3 millions Ha de semis en un mois suite aux pluies de fin novembre et du mois de décembre, démontrant la rapidité d’intervention grâce à l’amélioration des capacités mécaniques et la modernisation du parc mécanique national.

« La mise en place des cultures d’automne a connu une bonne dynamique dès la 3ème décade du mois de novembre 2020, marquée par une prédominance du travail mécanique des sols qui a concerné près de 94% de la superficie travaillée. La superficie totale emblavée à date, toutes cultures annuelles d’automne confondues, totalise 4,76 millions Ha dont 9% en irrigué, dominées par les céréales (86%), les fourrages (10%) et les légumineuses (4%) », fait savoir la même source.

Politique, santé et finance au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le fort soutien à l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara, la campagne de vaccination anti-Covid, les fortes précipitations et le secteur bancaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que la majorité des participants à la Conférence ministérielle de soutien à l’initiative d’autonomie sous la souveraineté du Maroc, tenue virtuellement vendredi, ont exprimé leur appui fort à l’Initiative marocaine d’autonomie comme seule base pour une solution juste et durable au conflit régional du Sahara.

Les participants à cette conférence, organisée à l’invitation du Royaume du Maroc et des Etats-Unis d’Amérique, se sont engagés à continuer à plaider en faveur d’une solution se basant uniquement sur l’Initiative marocaine d’autonomie pour la résolution du conflit du Sahara, selon la synthèse des Présidents rendue publique à l’issue de la Conférence.

Représentant 40 pays dont 27 étaient représentés à un niveau ministériel, les participants ont également salué les projets de développement lancés dans la région, notamment dans le cadre du « Nouveau modèle de développement des provinces du sud », indique le quotidien.

+Challenge+ écrit que l’arrivée des vaccins est sans doute une « bonne nouvelle. Deux millions de doses cette semaine, huit millions en mars », notant que pour atteindre l’immunité collective, cela prendra beaucoup plus de temps.

Le Maroc se projette dans des réformes, un plan de relance, une aide fiscale à l’emploi, ce qui est de bon augure, rappelle l’hebdomadaire, appelant à anticiper la sortie de crise, en saisissant les opportunités qu’elle offre. « Les dégâts sont importants, les risques de la troisième vague, du variant anglais sont là, mais au-delà du vaccin, véritable issue du cauchemar, le meilleur antidote c’est l’espoir », fait-il observer.

Revenant sur les fortes précipitations qui se sont abattues sur le Maroc ces derniers jours, +Finance News Hebdo+ souligne que l’espoir renait chez les agriculteurs après deux années de rude sécheresse, faisant savoir que le Haut-commissariat au Plan (HCP) prévoit, à cet effet, une évolution de l’activité économique de 0,5% au premier trimestre 2021 en variation annuelle.

« Pour autant, ces fortes pluies sont-elles finalement bénéfiques, en particulier pour des villes comme Casablanca ? », se demande la publication, rappelant que la Métropole a enregistré en 6 jours une pluviométrie de 250 mm, soit l’équivalent de près de 70% des pluies d’une année. « Ce qui est une grâce pour l’économie s’est donc vite transformée en véritable cauchemar pour les Casablancais. Comme dirait l’autre, tout excès nuit », conclut-il.

Pour sa part +La Vie Eco+ souligne que cette semaine, le secteur bancaire, représenté par le patron du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), devait « comparaitre » au Parlement devant les députés membres d’une commission d’information sur le secteur.

L’objectif initial de cette commission, formée début 2020, était de permettre aux élus de s’assurer que les mesures décrétées par les autorités monétaires et le gouvernement notamment en faveur des opérateurs économiques étaient bel et bien appliquées par les établissements financiers, explique le journal, relevant que la chance du Maroc a été justement de disposer d’un secteur bancaire dont la solidité est avérée depuis des années.

Schenker : Le plan d’autonomie pour le Sahara marocain est l’option la plus réaliste pour résoudre le conflit

Le secrétaire d’Etat adjoint en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker a affirmé que le plan d’autonomie pour le Sahara marocain est l’option la plus réaliste pour résoudre le conflit.« Le plan du Maroc prévoit l’autonomie sous souveraineté marocaine et représente l’option la plus réaliste pour résoudre le conflit du Sahara occidental, qui dure depuis trop longtemps et continue d’avoir un impact négatif sur la vie des Marocains et des Sahraouis », a-t-il dit lors lors d’une Conférence ministérielle de soutien à l’initiative d’autonomie sous la souveraineté du Maroc, tenue vendredi en visioconférence.

Le responsable gouvernemental américain a rappelé que chaque administration américaine depuis le président Clinton a affirmé son soutien à la proposition d’autonomie du Maroc.

La proclamation du président américain Donald Trump le 10 décembre reconnaît la souveraineté marocaine sur le Sahara et indique clairement que la proposition d’autonomie du Maroc est la seule base d’une solution juste et durable du conflit, a affirmé le responsable américain au cours de cette conférence à laquelle une quarantaine de pays ont été représentés, dont 27 au niveau ministériel.

Et d’assurer que les États-Unis encouragent les parties concernées, l’ONU et la communauté internationale à « examiner sérieusement le plan d’autonomie du Maroc comme la seule base crédible et réaliste de négociations ».

« Après près de trois décennies où le statu quo n’a pas permis de percer, saisissons ce moment pour relancer les négociations dans le cadre du plan d’autonomie du Maroc et aux côtés de l’ONU, pour trouver une solution pacifique au bénéfice de toutes les parties », a-t-il lancé.