Festival International du Film de Marrakech : Le film iranien Chevalier Noir s’adjuge l’Etoile d’Or

Le rideau est tombé sur le Festival International du Film de Marrakech avec la remise des prix.Le long-métrage « Chevalier Noir » du réalisateur iranien Emad Aleebrahim Dehkordi a remporte le Grand Prix « Etoile d’Or » de la 19ème édition du Festival International du Film de Marrakech, a annoncé le Jury de la compétition officielle lors de la cérémonie de clôture qui s’est déroulée, ce samedi soir

Le prix du jury est revenu à deux films ex æquo: Alma Viva (Portugal) de Cristèle Alves Meira et Le Bleu du Caftan (Maroc) de Maryam Touzani.

Le prix de la mise en scène a été attribué à Carmen Jaquier pour Foudre (Thunder) (Suisse), alors que celui d’interprétation féminine a été remis à l’actrice Choi Seung-yoon pour son rôle dans Riceboy Sleeps (Canada) de Anthony Shim.

 Le prix d’interprétation masculine à l’acteur a été reçu par Arswendy Bening Swara pour son rôle dans Autobiography (Indonésie) de Makbul Mubarak.

Lors de cette 19e édition du Festival International du Film de Marrakech qui s’est déroulée du 11 au 19 novembre 2022, 76 films en provenance de 33 pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe, d’Asie et d’Amérique (Nord et Sud) étaient au programme.

Présidé par le grand réalisateur italien Paolo Sorrentino, le Jury de la compétition officielle de cette édition est composé de l’actrice britannique Vanessa Kirby, l’actrice allemande Diane Kruger, le réalisateur australien Justin Kurzel, la réalisatrice et actrice libanaise Nadine Labaki, la réalisatrice marocaine Laïla Marrakchi et de l’acteur français Tahar Rahim.

Au total, 124 projections de films, 43 débats et 10 conversations avec de grands noms du cinéma étaient au programme. Dans les temps forts du Festival, il fallait compter également avec les hommages à quatre grandes personnalités du monde du cinéma: l’Indien Ranveer Singh, la Marocaine Farida Belyazid, l’Américain James Gray et l’Ecossaise Tilda Swinton.

Maroc : La communauté médicale africaine décidée à promouvoir les systèmes de santé sur le continent

Par Hicham Alaoui — Réunie à Marrakech dans le cadre de la première Conférence africaine sur la réduction des risques en santé, la communauté médicale africaine est décidée à promouvoir les systèmes de santé sur le continent africain.Les participants à la première Conférence africaine sur la réduction des risques en santé ont souligné la nécessité de promouvoir les systèmes de santé sur le continent africain en utilisant une approche de réduction des risques.

Dans une Déclaration de Marrakech sur la réduction des risques en santé en Afrique, adoptée vendredi 18 novembre 2022, les participants, réunis durant trois jours pour délibérer sur les risques en santé, ont mis l’accent sur la nécessité d’améliorer les conditions de vie quotidiennes de tous les citoyens, par l’amélioration de l’environnement dans lequel les individus naissent, grandissent, vivent et vieillissent, et ce grâce à la transformation des systèmes de santé, à des stratégies éthiques de réduction des risques et à des innovations en matière de réduction des risques.

Lors de cette conférence, qui a réuni plus de 800 participants de haut niveau d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe, d’Asie et des Amériques, dont des représentants des gouvernements, des praticiens de la santé, des scientifiques, des chercheurs, des représentants des médias et de la société civile, les scientifiques africains ont recommandé de développer des politiques de soins de santé en Afrique axées sur une couverture médicale universelle au patient-citoyen et respecter l’accès équitable à des soins de santé de qualité en tant que droit humain fondamental.

Ils ont également appelé à promouvoir les mécanismes de protection sociale et garantir l’accès à des services de santé essentiels de qualité et abordables, y compris les médicaments pharmaceutiques et les médecines traditionnelles et naturelles.

Conscients que, dans ce contexte post-pandémie où l’humanité a franchi le cap des 8 milliards d’individus, des soins de santé accessibles, de qualité et abordables sont indispensables pour la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU, les participants ont recommandé les pays africains de présenter les stratégies de riposte face à l’épidémie de Covid-19 et en tirer des enseignements qui serviront d’exemples pour la mise en œuvre d’un système de soins de santé efficace, collaboratif et résilient en Afrique.

La Déclaration de Marrakech, qui a émis 14 recommandations, a appelé à accélérer la mise en œuvre de la vision et de la stratégie des soins de santé primaires et à développer la télémédecine et l’utilisation de la santé numérique pour atteindre les populations isolées et vulnérables.

Elle a également exhorté à améliorer l’accès à des soins en psychiatrie et en santé mentale de qualité, en phase avec le développement des connaissances et des traitements et les besoins spécifiques des patients liés à leur âge, leur condition socio-économique, leur environnement et leurs vulnérabilités et à reconnaitre les addictions, avec ou sans substance, comme des maladies éligibles à des soins remboursables.

Les participants se sont dits également conscients de la nécessité d’apprécier et d’évaluer les systèmes de santé par rapport aux innovations, à l’inclusion numérique, au financement, aux réformes politiques, aux considérations sociales et autres, ainsi que de la nécessité de construire une communauté de la santé qui favorise l’inclusion consultative multisectorielle afin de faire émerger des sociétés plus saines où la dignité et la santé de tous les citoyens africains sont préservées.

Dans un souci d’assurer des financements novateurs pour le secteur de la santé en Afrique, ils ont appelé à accroître le financement de la santé en recourant à des mécanismes de financement novateurs et durables, notamment des partenariats public-privé, augmenter l’affectation des ressources nationales et se féliciter de la solidarité mondiale.

Politique, enseignement et sport au menu des hebdomadaires marocains

L’action du gouvernement, la problématique de la réforme de l’enseignement et la coupe du monde 2022, dont l’organisation au Qatar continue de créer des remous, sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine.+Finances news hebdo+ écrit que « personne n’aimerait vraiment être à la place du gouvernement actuel ». L’Etat a fait preuve de largesse, laissant filer le déficit budgétaire, mais à cause de la crise, qui a “tout chamboulé, “il faut faire revenir tout cela à des niveaux normatifs en ajustant les fondamentaux économiques”, estime la publication.

Le projet de Loi de Finances 2023 devrait justement aider l’exécutif à inscrire les finances publiques dans cette trajectoire, estime-t-il, soulignant que le gouvernement doit en conséquence réduire les dépenses fiscales par ci, chercher des niches fiscales par là, tout en se voulant moins distributif.

De plus, l’Exécutif fait face non seulement à des impératifs budgétaires, mais il ne dispose pas non plus de marges de manœuvre importantes, eu égard à la délicatesse de la conjoncture économique actuelle, ajoute-t-il.

+Maroc hebdo+, qui s’attarde sur la problématique de la réforme de l’enseignement, écrit que Habib El Malki a été nommé à la tête du Conseil supérieur de l’Éducation, de la formation et de la recherche scientifique, et qu’avec sa nouvelle équipe, il est censé insuffler un nouveau souffle à cette instance prévue par la Constitution.

Sauf que, M. Malki “y restera pendant cinq ans, dix ans…” et qu’après, “il passera le flambeau à quelqu’un d’autre. C’est tout”, relève le journal.

“Ce n’est ni du négativisme ni du nihilisme. C’est plutôt du réalisme”, explique-t-il, estimant que “c’est tout le système qui sclérose notre enseignement”.

+La Vié éco+ écrit que la Coupe du monde de football, qui s’ouvre dimanche au Qatar, “déchaîne évidemment les passions”, au moment où chez nous, le débat est engagé sur les choix tactiques et les conditions d’hébergement, mais aussi de ce créneau férié tacite (11h00 à 13h00), décrété le mercredi 23 novembre, moment d’entrer en lice de notre sélection nationale.

Chez des voisins occidentaux, le curseur de débat glisse vers un stérile appel au boycott de l’événement sportif le plus suivi au monde, relève l’hebdomadaire.

L’Émirat pétrolier n’a pas lésiné sur les moyens pour ce Mondial: déjà pour décrocher l’organisation, il avait signé un chèque à blanc à la FIFA pour faire oublier à son board toutes les considérations organisationnelles, constate-t-il.

La FIFA a également eu les moyens de positionner cet événement, surdimensionné et sur-critiqué, comme le tournoi le plus lucratif de l’histoire des Mondiaux, ajoute-t-il.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La fête de l’Indépendance, le débat sur les dispositions fiscales prévues par le projet de loi de finances pour 2023 et la fiscalité des avocats sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que le peuple marocain célèbre vendredi le 67ème anniversaire de la fête de l’indépendance qui marque l’affranchissement du Royaume de la tutelle d’une colonisation française maquillée en protectorat, notant que des milliers de Marocains avaient sacrifié leurs vies et versé leur sang pour que cette indépendance soit arrachée aux griffes et aux convoitises de l’occupation.

Et c’est en quelque sorte leur mémoire qui est honorée à l’occasion de la fête de l’indépendance, une mémoire qui est restée vivace parmi toutes les générations marocaines nées avant et après l’indépendance, et qui devra le rester pour celles qui suivront dans un futur proche ou lointain, relève l’éditorialiste.

Mais si les combats d’antan étaient livrés contre l’occupant et ses forces de répression, ceux d’aujourd’hui et de demain le sont et le seront pour la préservation de la souveraineté et de l’unité de notre pays, en proie, comme le reste de la planète, à de violents soubresauts économiques, politiques et géostratégiques, estime-t-il.

Et dans cette lutte toujours d’actualité, tous les Marocains, quel que soit leur rang ou leur niveau d’implication dans la vie sociale, économique, culturelle, scientifique ou politique, sont appelés à tenir leurs positions et contribuer, autant que faire se peut, à cet objectif primordial qu’est le développement socioéconomique de notre pays, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ critique l’attitude de certains professionnels libéraux qui sont montés au créneau pour protester contre la disposition relative à la retenue à la source sur leurs honoraires prévue par le projet de loi de finances pour 2023, actuellement débattu au parlement.

La publication dénonce le « déséquilibre injuste » entre les revenus salariaux, déjà assujettis au principe de la retenue à la source et qui génèrent entre 70 et 80% du volume global annuel de l’IR, et les autres catégories de revenus, notamment professionnels, fonciers et agricoles, qui ne couvrent que les 30 % qui restent, et qui sont payés sur une base déclarative.

Le comble est que les professionnels libéraux, dont certains sont montés au créneau pour dénoncer la disposition proposée, se trouvent être le plus souvent des employeurs et que, chaque mois au moment de servir les salaires à leurs employés et collaborateurs, ils procèdent eux-mêmes à la collecte de l’IR en retenant à la source des montants à reverser à l’État, relève-t-il, se demandant en quoi cette retenue à la source porterait préjudice s’ils s’engagent à payer ce qu’ils doivent réellement jusqu’au dernier centime.

“Une retenue à la source ne serait alors qu’un acompte qui ne changerait rien à la donne si les déclarations étaient sincères”, souligne -t-il.

D’un autre côté, si les professionnels libéraux vont désormais bénéficier de la couverture médicale et de la retraite dans le cadre de la généralisation de la protection sociale, en contrepartie ils doivent au moins fournir un effort, ne serait-ce que de transparence, soutient-il.

+Le Matin+ rapporte que le nouvel accord entre le gouvernement et les représentants de l’Association des barreaux du Maroc (ABAM) ne fait pas l’unanimité au sein de la profession. La grève des robes noires reste de mise, notamment à Casablanca, Rabat, Tanger, Marrakech, Fès, Oujda, Tétouan, Khouribga, Settat et Béni Mellal. Pour certains avocats contestataires, l’ABAM n’aurait pas une bonne maîtrise du dossier fiscal qu’elle discute avec le gouvernement.

L’Association des barreaux du Maroc (ABAM) a annoncé mardi dans un communiqué la reprise du travail dans tous les tribunaux du Royaume à partir du mercredi 16 novembre. Et ce après avoir obtenu un accord sur les dispositions du PLF 2023 relatives à la fiscalité des avocats, lors d’une réunion tenue avec le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, et le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi. Dans ce communiqué, l’ABAM annonce qu’elle est parvenue à «un consensus avec le gouvernement sur le dossier fiscal», en attendant «la création d’une commission mixte pour passer en revue le reste des éléments du dossier fiscal», rappelle le quotidien.

Après l’annonce de ce nouvel accord par l’ABAM, l’appel à la suspension de la grève n’a pas été suivi par tous les barreaux. C’est le cas notamment de ceux de Rabat et de Casablanca qui, par des communiqués datés du 16 novembre, ont appelé à maintenir la grève.

Dakar-Gorée jazz 2022 : RAM transporteur officiel de la 6e édition du festival

La 6e édition du festival Dakar-Gorée jazz se tient les 17 et 18 novembre à la Maison de la culture Douta Seck de la capitale sénégalaise Dakar.Après deux ans d’interruption à cause de la pandémie Covid-19, le festival Dakar-Gorée Jazz revient cette année avec une programmation inédite. La compagnie aérienne nationale Royal Air Maroc (RAM) est le transporteur officiel des artistes et participants à cette 6-ème édition, a-t-on indiqué auprès de la représentation de la compagnie nationale au Sénégal.

La Royal Air Maroc accompagne ce festival Dakar-Gorée jazz pour la cinquième fois consécutive et depuis 2016, un engagement qui vise à rapprocher les deux peuples marocain et sénégalais et contribuer au renforcement des relations sociales et économiques entre les deux pays frères, ajoute-t-on de même source. Une soirée de gala est d’ailleurs prévue jeudi soir à Dakar et à laquelle sont invités plusieurs personnalités sénégalaises et marocaines de différents domaines, ainsi que des officiels et des diplomates accrédités au Sénégal.

« La culture est, plus que jamais, le meilleur moyen de bâtir ensemble un monde basé sur l’ouverture, la tolérance et la vie en harmonie entre les peuples et les nations, en transformant les différences des uns et des autres en richesses civilisationnelles. C’est dans cet esprit que la Royal Air Maroc, en tant qu’entreprise citoyenne, s’engage auprès des grandes manifestations culturelles et artistiques du continent (MASA, Biennale de Bamako, FESPACO, Ecrans Noirs) », a confié à la presse Mabrouki Anouar, directeur régional de la RAM au Sénégal.

Inscrit à l’origine dans le cadre de « l’African-American Month » en vue de favoriser un pèlerinage, en Afrique, des africains-américains et de la diaspora pour la connaissance de leur histoire et la découverte de leur continent, « Dakar-Gorée Jazz » est une manifestation socio-culturelle et touristique destinée à promouvoir la destination Sénégal.

Participeront à cette 6e édition des musiciens internationaux du jazz, de la salsa, du reggae, du blues et même du rap, selon les organisateurs.

A signaler que la RAM est présente au Sénégal depuis mars 1958, lorsqu’elle avait ouvert la ligne Casablanca-Dakar qui fut l’une des premières routes aériennes internationales de la compagnie. 

Au fil du temps, et grâce à la collaboration exemplaire des autorités sénégalaises et marocaines, la ligne est devenue l’une des plus importantes de Royal Air Maroc assurant le transport de plus de 200 mille passagers par an.

Fête de l’indépendance et PLF-2023 au menu des quotidiens marocains

La fête de l’indépendance et les conséquences des dispositions fiscales prévues par le projet de loi de finances pour 2023, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur la fête de l’indépendance, célébrée le 18 novembre de chaque année, écrit que le Maroc célébrera cette semaine 67 années d’indépendance, expliquant qu’entre le Maroc de 1955 et celui d’aujourd’hui, la différence est évidemment flagrante sur tous les plans, surtout économique, social mais aussi démographique, culturel, politique.

Pour autant, la métamorphose qui s’est opérée depuis n’a pas affecté les fondements, l’ADN, car que ce soit pendant les crises et conflits armés du siècle dernier ou durant les grandes dépressions de type nouveau de ce début du 21ème, ce sont les fondamentaux de la Nation qui ont toujours permis au Maroc de faire preuve de résilience et de traverser les turbulences, estime la publication.

Le 18 Novembre est, certes, une date symbolique importante dans l’histoire de notre pays, mais aussi un rendez-vous annuel pour régénérer les valeurs qui ont fait à travers des siècles, qui font et feront encore la véritable force du Maroc, relève-t-il.

Évoquant les dispositions fiscales prévues par le PLF 2023, qui ont provoqué des remous, +L’Opinion+ estime qu’après plusieurs jours de grèves, les avocats affichent un premier signe d’apaisement, après avoir obtenu gain de cause sur l’affaire des nouvelles dispositions du PLF 2023, à l’issue d’une réunion houleuse avec le chef de l’Exécutif.

Cette concession du gouvernement sur les mesures fiscales annoncées initialement envoie un double message, non seulement aux autres catégories de libéraux, mais aussi au citoyen lambda, et particulièrement ceux issus de la classe moyenne qui s’attendaient cette année à des mesures révolutionnaires pour améliorer leur pouvoir d’achat, prévoit le quotidien

Le premier message est que l’Exécutif est ouvert au dialogue et qu’il est prêt à fournir plus d’efforts pour accompagner les différents secteurs afin de dépasser cette période de crise, tandis que le deuxième est que, pour obtenir ce que l’on souhaite, il faut monter au créneau, tenir des grèves et mettre la machine au point mort, explique-t-il.

Et si, jusqu’à aujourd’hui, plusieurs représentants de professionnels libéraux, à l’instar des topographes, des architectes, des courtiers d’assurances, des experts comptables, n’ont pas investi les rues et se contentent de protester via les communiqués de presse, l’accord entre le gouvernement et les avocats va sûrement les aiguillonner à suivre la même démarche, entravant ainsi le fonctionnement de plusieurs secteurs déjà à bout de souffle, fait-il remarquer.

Ceci pour dire qu’il est bien d’éteindre un feu, mais ses braises peuvent déclencher plusieurs autres, dont les conséquences pourraient être beaucoup plus lourdes ! met-il en garde.

Même son de cloche du côté de +l’Economiste+, qui estime que pour la première fois, près d’une dizaine de professions libérales montent au créneau pour manifester contre des mesures fiscales apportées par le PLF en cours d’examen à la Chambre des conseillers.

La plupart des professionnels ont pris conscience que l’envoi de courriers à la primature ne suffit pas et que le moyen le plus efficace aujourd’hui est de discuter avec le chef du gouvernement, constate le journal.

« Cette idée s’est ancrée dans leur tête, juste après la réunion avec les avocats qui a donné ses fruits », note-t-il.

“Le comble c’est que les avocats, malgré les concessions du gouvernement, maintiennent la pression. Leur arme, la grève pour immobiliser les tribunaux et forcer l’exécutif à lâcher davantage du lest”, déplore-t-il.

Roi Mohammed VI: Toute coopération Sud-Sud doit inscrire en son cœur la question de la santé du citoyen

Le Roi Mohammed VI a affirmé que toute coopération Sud-Sud qui se veut efficiente, qui vise à favoriser le rapprochement et la solidarité entre les peuples, doit inscrire en son cœur la question de la santé du citoyen.Dans un message aux participants à la première conférence africaine sur la réduction des risques en santé, qui se tient du 16 au 18 novembre courant à Marrakech, le Souverain marocain a souligné que la santé est « l’un des défis majeurs auxquels est confronté notre continent ». 

« La pandémie Covid-19 a bel et bien mis en évidence l’importance du travail collectif dans ce domaine, ainsi que la nécessité de multiplier les projets sanitaires et de pourvoir nos pays des infrastructures sanitaires indispensables. In fine, il s’agit de mettre à la disposition des peuples africains les traitements et les vaccins nécessaires à la lutte contre les maladies et les pandémies », a dit le Roi dans son message, dont lecture a été donnée par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb. 

Il a, à cet égard, formé l’espoir que « l’Afrique parvienne à mutualiser ses efforts pour relever les défis auxquels elle doit faire face », appelant à adopter des « politiques d’anticipation et de prévention et mobiliser tous les moyens disponibles afin de protéger la santé et de préserver la dignité des citoyens africains ».

Il a rappelé que le Maroc, conscient que la sécurité sanitaire de tous les Marocains est une nécessité absolue, est d’ores et déjà à pied d’œuvre pour mener à bien la généralisation de la protection sociale. Selon le Souverain, le premier pari de cette entreprise est de faire accéder l’ensemble des citoyens à « l’Assurance Maladie Obligatoire et d’élargir la base des bénéficiaires des régimes de retraite parmi la population active. Dans le même esprit, les allocations familiales et l’indemnité pour perte d’emploi doivent être généralisées ».

« Vecteur d’une véritable révolution sociale, ce projet de société préserve la dignité des citoyens en améliorant concrètement leurs conditions de vie et en leur assurant plus particulièrement un accès équitable aux services sanitaires et sociaux. Ces objectifs sont poursuivis dans le cadre de la politique de proximité qui se propose d’atteindre un développement équilibré, porteur de justice sociale et spatiale », a-t-il affirmé.

Il a exprimé la disposition du Maroc à « partager avec le reste des pays africains amis et frères l’expertise et le savoir-faire qu’il a accumulés en la matière ».

Initiée par le ministère de la Santé et de la Protection sociale, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, du ministère de l’Industrie et du Commerce, du ministère de l’Economie et des Finances, et de l’Association Marocaine de Médecine Addictive et Pathologies (MAPA), cette conférence internationale rassemble des expertises africaines et internationales afin de réfléchir sur les aspects de la santé dans des concepts élargis de politiques de santé publique, mais aussi pour ériger les piliers de la santé au futur, repenser la santé dans ses aspects organique, psychologique, économique, social et environnemental, en travaillant conjointement à une santé africaine commune moyennant également la culture, l’éducation et l’enseignement.

Au menu de cette première Conférence, figurent une série de tables rondes autour de plusieurs thématiques : « Déterminants sociaux de la santé en Afrique », « Tueurs silencieux : maladies cardiovasculaires, oncologie, tabac, sucre obésité », « Santé mentale et addictions : éducation et enseignement », « Financement de la santé, responsabilité des états et soutenabilité financière », « Comment réussir le cannabis médical en Afrique ? » et la « place de la médecine du futur en Afrique : médecine régénérative, digitalisation-télémédecine, intelligence et soins connectés ».

L’ordre du jour de cet événement prévoit aussi la signature de plusieurs livres d’éminents auteurs, chercheurs et spécialistes dans le domaine de la santé.

Mondial 2022 : le Maroc doit déjouer les pronostics

Le gratin du football a rendez-vous au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022 pour la plus belle des compétitions du sport roi : la Coupe du monde. L’occasion pour APA News de jeter un faisceau de lumière sur les cinq représentants de l’Afrique. Aujourd’hui, le Maroc. (1/5)Au Qatar, le Maroc participera à sa sixième phase finale de Coupe du monde après 1970, 1986, 1994, 1998 et 2018. Dans cette compétition, les Lions de l’Atlas resteront à jamais les tout premiers ambassadeurs du continent noir à franchir le premier tour. C’était au siècle dernier (Mexique 1986). Un parcours honorable stoppé en huitièmes de finale sur un but de Lothar Matthäus pour l’Allemagne de l’Ouest, finaliste malheureuse de cette édition remportée par l’Argentine d’un certain Diego Maradona.

Depuis, les trois apparitions du Royaume chérifien dans le tournoi ont tourné court avec des éliminations dès le premier tour. Il y a quatre ans, en Russie, la sélection entraînée alors par le Français Hervé Renard a buté sur le mur dressé par l’Iran (défaite un à zéro), perdu avec les honneurs sur le même score face au Portugal et tenu tête en vain à l’Espagne (2-2).

Cette fois-ci, le Maroc entend jouer les trouble-fête durant le Mondial qatari où on ne donne pas cher de sa peau. « Dans une poule F où il y a un finaliste de la dernière édition (Croatie), un demi-finaliste (Belgique), le Maroc et le Canada sont les deux petits poucets », estime Sahelinko Cissokho, journaliste sportif à MEDI 1 TV (chaîne privée marocaine).

Dès lors, admet Jamal Waalam, journaliste-présentateur à 2M (télévision publique marocaine), « ce serait déjà un bel exploit de se qualifier pour les huitièmes de finale ». Avec leur génération dorée (Hazard, De Bruyne, Courtois…), les Diables Rouges belges font figure d’épouvantail, les Croates emmenés par l’inoxydable Luka Modric (37 ans) reprennent des couleurs et le Canada du remuant latéral Alphonso Davies, 36 ans après, revient motivé sur la scène internationale.

Mais, souligne M. Cissokho, le Maroc « veut croire en ses rêves d’épopée et créer la sensation. Sur le papier, il a quand même une équipe assez solide défensivement et des joueurs de talent devant comme Hakim Ziyech et Youssef En-Nesyri ».

Nouvelle ère

Le strict Vahid Halilhodzic, décrié pour son management autoritaire, a été remplacé en août dernier au poste de sélectionneur par Walid Regragui, récent vainqueur de la Ligue africaine des champions avec le Wydad Athletic Club.

Ancien international marocain, finaliste de la Coupe d’Afrique de nations (Can) en 2004 (défaite deux buts à un contre la Tunisie), le nouvel entraîneur « n’a pas voulu tout chambouler. Son équipe est dans une phase de transition. Il a donc voulu garder les acquis, mais a rappelé Abderrazak Hamdallah, non convoqué depuis sa prise de tête avec Hervé Renard à la Can 2019 et zappé Younes Belhanda ou encore Fayçal Fajr » dans sa liste pour le Mondial publiée la semaine dernière, commente Sahelinko Cissokho.

Ce groupe « est dans l’ensemble homogène et équilibré. Il est conforme aux aspirations de son coach. On voit clairement le onze qui pourrait débuter et comment pourrait jouer l’équipe », soutient M. Waalam.

Walid Regragui, 46 ans, ne part pas du néant. Son prédécesseur a eu le temps d’asseoir les bases d’un renouveau. Logés dans le groupe I du 2e tour des éliminatoires de la Coupe du monde, les Lions de l’Atlas n’ont fait qu’une bouchée des Djurtus (lycaons) de la Guinée Bissau, du Syli (éléphant) national de la Guinée et des Crocodiles du Nil (Soudan).

Dans ce parcours sans faute, six victoires en autant de matchs, le Maroc a marqué vingt buts contre un encaissé. En barrage aller, Romain Saiss et ses partenaires sont allés chercher le nul (1-1) au stade des martyrs de Kinshasa face à la République démocratique du Congo, avant de couler les Léopards lors de la manche retour à Casablanca (4-1).

À l’arrivée de l’actuel sélectionneur, il y a néanmoins eu pas mal de changements dans le jeu : « Halilhodzic misait beaucoup sur les contre-attaques, Regragui opte pour le jeu de possession. Sous ses ordres, le Maroc a disputé deux matchs amicaux face au Chili (succès deux à zéro) et au Paraguay (nul blanc), en Espagne, en septembre 2022. On a vu une équipe qui a joué vers l’avant pour gagner », constate le journaliste-présentateur de la 2M.

Même son de cloche du côté de son confrère de MEDI 1 TV. Selon lui aussi, « il y a une amélioration dans le contenu du jeu au vu de ces rencontres. C’est ce que le public marocain réclamait ».

Dans cette volonté de produire du beau jeu, Amine Harit, en tant que titulaire ou en sortie de banc, pouvait valoir des satisfactions. Malheureusement, l’attaquant de l’Olympique de Marseille, victime dimanche dernier d’une entorse des ligaments croisés du genou gauche lors du choc contre l’AS Monaco en Ligue 1 française, a dû déclarer forfait.

« Cette blessure fait mal au cœur. Harit pouvait évoluer un peu partout dans le secteur offensif », regrette Jamal Waalam, tandis que Sahelinko Cissokho considère que « c’est un véritable coup dur pour le Maroc parce que Harit était en pleine renaissance ».

S’appuyant sur une colonne vertébrale, composée notamment de Yacine Bounou (gardien), de Romain Saiss, d’Achraf Hakimi (défenseurs), de Sofyan Amrabet (milieu) et d’Hakim Ziyech (attaquant), Walid Regragui peut surprendre son monde. En tout cas, « les Marocains, fans absolus de foot, y croient. Ils veulent que les Lions de l’Atlas les rendent fiers en mouillant le maillot », fait savoir M. Cissokho. « Les attentes sont très importantes. Cette équipe nationale fait rêver car elle regorge de joueurs qui s’illustrent en Europe », ajoute M. Waalam.

Liste des 26 Marocains pour le Mondial 2022

Gardiens (3) : Yassine Bounou (FC Séville, Espagne), Munir Mohamedi (Al Wehda) et Ahmed Reda Tagnaouti (Wydad de Casablanca, Maroc).

Défenseurs (8) : Achraf Hakimi (Paris Saint-Germain, France), Noussair Mazraoui (Bayern Munich, Allemagne), Nayef Aguerd (West Ham, Angleterre), Romain Saiss (Besiktas, Turquie), Achraf Dari (Stade Brestois, France), Jawad El Yamiq (Real Valladolid, Espagne), Yahya Attiat Allah (Wydad de Casablanca, Maroc) et Badr Benoun (Qatar SC, Qatar).

Milieux (6) : Sofyan Amrabet (Fiorentina, Italie), Selim Amallah (Standard de Liège, Belgique), Azzedine Ounahi (Angers SCO, France), Yahya Jabrane (Wydad de Casablanca, Maroc), Abdelhamid Sabiri (Sampdoria, Italie) et Bilal El Khannouss (Genk, Belgique).

Attaquants (8) : Ilias Chair (Queens Park Rangers, Angleterre), Abderrazak Hamdallah (Ittihad Jeddah, Arabie saoudite), Hakim Ziyech (Chelsea, Angleterre), Youssef En-Nesyri (FC Séville, Espagne), Abdessamad Ezzalzouli (Osasuna, Espagne), Zakaria Aboukhlal (Toulouse, France), Sofiane Boufal (Angers, France) et Walid Cheddira (Bari, Italie).

Entraîneur : Walid Regragui (Maroc)

Programme du Maroc au Mondial 2022

1ère journée : mercredi 23 novembre 2022

10h00 (Temps Universel) Maroc / Croatie

2ème journée : dimanche 27 novembre 2022

13h00 (Temps Universel) Belgique / Maroc

3ème journée : jeudi 1er décembre 2022

15h00 (Temps Universel) Canada / Maroc

L’Arabie Saoudite compte restaurer le Centre islamique de Jakarta

Dans le cadre des relations fraternelles étroites qui unissent le Royaume d’Arabie saoudite et la République d’Indonésie, Son Altesse royale le Prince Muhammad bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, Prince héritier et Premier ministre a annoncé que le Royaume d’Arabie Saoudite compte restaurer le Centre islamique de la capitale indonésienne, Jakarta, affecté par un incendie qui a endommagé le mois dernier de grandes parties de l’édifice.L’annonce de Son Altesse le Prince Héritier est le témoignage de son enthousiasme et de son intérêt pour les centres islamiques dans tous les pays frères et amis, en raison du grand rôle qu’ils jouent dans l’éducation des jeunes générations et la diffusion de la tolérance et du message de l’islam fondé sur la paix, la modération et le dialogue.

La superficie du Centre islamique de la capitale indonésienne, Jakarta, est de 109 435 m². Il comprend de nombreuses installations, dont une mosquée de 2200 m² pouvant accueillir plus de 20.000 fidèles, en plus d’un centre d’études et de recherche et une salle de conférence.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

Les enjeux des financements innovants, la lutte contre l’antisémitisme et le consumérisme au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que face à la pression de plus en plus grande sur les finances publiques, les mécanismes dits de financements innovants semblent ouvrir de nouvelles pistes et des gisements intéressants pour mobiliser des fonds.

Et c’est l’État qui balise le terrain, en réalisant des montages originaux et ingénieux permettant à la fois de générer des volumes de liquidités conséquents et utiles pour des politiques ou des réformes et d’apporter des réponses pertinentes à des problématiques de gestion publique, relève le quotidien.

Rendre liquides des actifs immobiliers et immobilisés en les cédant à des investisseurs institutionnels tout en gardant leur exploitation est une des formules qui ont été mises en œuvre avec des résultats probants, constate-il, estimant que cette démarche devrait « logiquement » inspirer d’autres acteurs comme les collectivités, les conseils de villes et même le secteur privé.

+L’Economiste+, qui revient sur la lutte contre l’antisémitisme, rapporte que Deborah Lipstadt, envoyée spéciale des Etats-Unis pour surveiller et combattre l’antisémitisme, qui vient d’effectuer une visite officielle au Maroc, considère que le Royaume constitue un exemple en matière de dialogue interreligieux et inter culturel.

Dans sa démarche, le Maroc mise sur la “déconstruction” des discours extrémistes dans les lieux où les jeunes sont généralement ciblés, constate la publication, notant que cette “approche holistique”, qui s’attaque à l’origine du mal, peut être également utile pour la déconstruction des autres discours haineux, comme le racisme ou l’antisémitisme.

Pour y arriver, il faut d’abord « connaître et comprendre, en vue de prévenir et combattre”, soutient-il.

La promotion des valeurs d’ouverture, de tolérance et du vivre-ensemble éviterait également que les jeunes ne restent plus des “proies faciles”, et les immuniserait face à “un dogmatisme alimenté essentiellement par l’ignorance”, ajoute-t-il.

+L’Opinion+ écrit que contrairement aux précédentes années, notamment celles d’avant l’épidémie du Covid, le Black-Friday, qui donne le coup d’envoi de la période des achats des fêtes de fin d’année, censée avoir débuté au Maroc dès le 4 novembre et devrait atteindre son apothéose mais également sa fin le 25 novembre, semble discret au Maroc comme partout dans le monde, à tel point qu’on croirait qu’il sera désormais célébré en sourdine.

Si l’on ne peut qu’apprécier la réduction des appels aux achats compulsifs en cette période de vaches maigres, on ne peut aussi que regretter la raréfaction des «Hmizates» d’antan.

A moins que l’État ne daigne décréter un Black-Friday généralisé sur les produits de première nécessité, souligne-t-il.

Le Maroc, un partenaire dans la lutte contre l’antisémitisme (diplomate US)

L’ambassadeur Deborah Lipstadt, envoyée spéciale des Etats-Unis chargée de surveiller et combattre l’antisémitisme, a mis en avant, mardi à Rabat, le rôle du Maroc en tant que partenaire dans la lutte contre l’antisémitisme. Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, Mme Lipstadt a salué les efforts déployés par le Maroc dans la lutte contre « l’antisémitisme, la haine et les préjugés ».

 Se félicitant de l’intérêt particulier qu’accorde le Royaume à ce combat, la diplomate américaine a précisé que cet intérêt émane de la place de la composante juive dans l’histoire du Maroc.

 Actuellement en visite dans le Royaume, Mme Lipstadt a pris part lundi à une réception organisée par le consulat général des Etats-Unis d’Amérique en présence de membres de la communauté juive établie dans le Royaume.

 Historienne et académicienne de carrière, Mme Lipstadt a été nommée envoyée spéciale avec le rang d’ambassadeur par le sénat américain le 30 mars dernier, afin de diriger les efforts et de faire avancer la politique étrangère américaine visant à contrer l’antisémitisme dans le monde.

Maroc: Marrakech abrite la 2ème édition du Congrès annuel de l’OMM

La ville de Marrakech va abriter, les 18 et 19 novembre, la 2ème édition du Congrès annuel de l’Association Marocaine d’Oncologie Médicale du Secteur Libéral (OMM), sous le thème “Médecine de précision en oncologie médicale”.Selon les organisateurs, cet évènement scientifique mettra l’accent sur les dernières innovations en cancérologie du point de vue du pathologiste, de l’oncologue médicale, du radiothérapeute et du chirurgien, avec l’intégration de ces progrès diagnostiques et thérapeutiques dans la pratique quotidienne : séquençage génomique, inhibiteurs des CDK 4/6, immunothérapie, anti-PARP…,

“Après le succès retentissant qu’a connu la première édition du congrès, il est de notre devoir d’innover, d’aller de l’avant et de continuer à nous améliorer”, estiment les organisateurs, faisant savoir que cette rencontre annuelle constitue une opportunité d’échange de connaissances et d’expériences entre les experts nationaux et internationaux.

Elle offrira également l’opportunité de discuter des dernières recommandations, avec un focus détaillé sur les développements technologiques en la matière.

Au menu de ce Congrès figurent nombre de conférences, d’ateliers de formation destinés aux médecins, aux étudiants et pour la première fois aux patients également, outre une session dédiée à l’échange entre professionnels et patients autour du parcours de soins et de l’annonce diagnostique.

Plusieurs thématiques meubleront les travaux de ce conclave ayant trait au “cancer du sein métastatique RH+ HER2-: 1ère ligne et au-delà”, au “cancer du poumon et immunothérapie”, au “cancer de la prostate”, au “cancer du sein localisé/ adaptation thérapeutique”, au “cancer du sein métastatique/ optimisation thérapeutique” et “controverses en oncologie : cancer du rectum/TNT : Traitement Néoadjuvant Total” et “le patient au coeur du parcours de soin”.

A noter que l’OMM s’intègre dans l’initiative gouvernementale du “Plan cancer” visant à améliorer la prise en charge et l’accès aux soins du patient au Maroc.

Migration, développement et éducation eu menu des quotidiens marocains

La politique migratoire du Maroc, le projet LGV Kénitra-Marrakech et la réforme de l’école publique sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la politique migratoire prônée par le Maroc depuis quelques années déjà accorde une place importante à la dimension humaine et adopte surtout une démarche humaniste, notant que la signature d’une convention-cadre de partenariat entre le ministère de la santé et la protection sociale d’un côté et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés confirme cette orientation.

Alors que le pays est en train de mettre en œuvre la généralisation de la couverture sociale à tous les citoyens, le Royaume ne veut pas écarter cette catégorie de l’accès aux soins dans un cadre correct et digne, relève le journal.

Ce fut le cas d’ailleurs en pleine crise sanitaire due à la Covid-19 lorsque le Maroc a fait le choix d’intégrer les ressortissants étrangers y compris les réfugiés et immigrés au même titre que les citoyens marocains dans la politique de vaccination contre le coronavirus, rappelle-t-il.

Aujourd’hui, le Maroc confirme ce statut d’acteur mobilisé en faveur d’une politique migratoire qui respecte d’abord et avant tout l’Humain, fait-il remarquer.

+L’Opinion+, qui revient sur le projet LGV Kénitra-Marrakech, dont un appel d’offre relatif aux études de ce projet a été remporté par une entreprise française Egis, écrit que certains y ont vu le signe de la reprise des relations franco-marocaines, tandis que d’autres y ont décelé l’omniprésence d’un « lobby » français au Royaume.

En fait, plus qu’un projet d’infrastructure, la LGV reste un symbole de coopération entre Paris et Rabat et la construction de la seconde tranche, celle allant jusqu’à Marrakech, fait donc naturellement l’objet depuis des mois de spéculations, note l’éditorialiste.

Certes, le Maroc a opté pour une démarche salutaire de diversification de ses partenaires, cependant, les relations économiques ne peuvent souffrir des remous des rapports diplomatiques, étant donné que la France est un partenaire important du Maroc, et cela ne va pas changer du jour au lendemain, explique-t-il.

Donc, perturber ce genre de projets importants pour des considérations politiques, et donc certainement contextuelles, peut avoir des conséquences plus nuisibles au Maroc qu’aux entreprises françaises, estime-t-il, soulignant que le but final est, et restera, le développement du Maroc.

+L’Economiste+ qui s’attarde sur la réforme de l’école publique, relève que sur 100 élèves qui entrent au primaire, seuls 30 arrivent à assimiler le programme, tandis qu’au collège, seuls 10% y parviennent.

L’Etat a misé des sommes colossales dans une école criblée de tares, qui perd chaque année 300.000 élèves, déplore l’éditorialiste.

La jeunesse marocaine est une mine d’or dont on a gaspillé plusieurs générations sur le chemin de réformes belles sur le papier, mais dont les conditions ne sont jamais réunies, ajoute-t-il.

Le Maroc élu au comité permanent RAMSAR pour 2022-2025

Le Maroc a été élu au sein du comité permanent de la convention sur les zones humides « RAMSAR » en tant que représentant de la sous-région Afrique du Nord, au titre de la période 2022-2025, en marge de la 14ème session de la Conférence des Parties (COP14), qui s’est tenue en mode hybride à Wuhan (Chine) et Genève (Suisse) du 5 au 13 novembre.Cette élection  »permettra au Maroc de faire partie des représentants régionaux pour l’Afrique au sein de cet organe subsidiaire et faire entendre la voix de la région pour relever les défis en matière de conservation et de restauration des zones humides africaines », indique l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) dans un communiqué.

Ainsi, et à l’occasion de cette COP, la ville d’Ifrane a reçu le label « ville des zones humides » accrédité par la Convention RAMSAR. Grâce à ce label, Ifrane est devenue la deuxième ville arabe et nord-africaine sur la liste de RAMSAR des villes accréditées, ce qui constitue une reconnaissance de l’engagement de la ville pour la sauvegarde de ses zones humides urbaines en faveur des populations et de la nature, selon la même source.

La cérémonie de remise des certificats en plénière a été suivie d’un événement parallèle où les villes nouvellement accréditées ont partagé leurs expériences avec les Parties contractantes, relève l’ANEF, notant que la COP14 a été aussi marquée par une participation active de la délégation marocaine lors des discussions des différents projets de résolutions au sein de la plénière et aux réunions régionales d’Afrique.

Le Directeur général de l’ANEF, Abderrahim Houmy, qui participait à cet événement, a indiqué que depuis la ratification de la Convention RAMSAR en 1980, le Maroc s’est engagé dans la voie de l’élaboration d’outils nécessaires à la mise en œuvre d’une politique de conservation et de développement durable de ses ressources naturelles, en vue de concilier les exigences du développement économique et humain avec le souci permanent de protéger sa biodiversité, en tenant compte des équilibres écologiques des espaces naturels.

Ainsi, le Royaume a adopté une politique intégrée fondée sur une approche responsable, inclusive et participative, en harmonie avec les Objectifs de développement durable à l’horizon 2030, a poursuivi M. Houmy.

Et de rappeler que la Stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 », lancée par le Roi Mohammed VI, le 13 février 2020, est porteuse de réponses appropriées et nécessaires pour préserver et restaurer les zones humides, améliorer les conditions de vie des populations locales et réconcilier le citoyen avec ces espaces.

Ladite stratégie prévoit à cet effet d’inscrire 10 nouveaux sites RAMSAR à l’horizon 2025, en vue de porter le nombre de sites classés à 48 zones humides d’importance internationale réparties sur tout le territoire national.

En marge des travaux de la plénière de la COP14, l’ANEF a organisé, le 9 novembre, un évènement parallèle sur les zones humides au Maroc qui a connu une large participation des pays africains et méditerranéens, ainsi que des organisations internationales partenaires, notamment Expertise France, le Conservatoire du Littoral et le Centre Méditerranéen des Zones Humides.

Cet évènement a été l’occasion de présenter les grandes lignes de la Stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 » ainsi que de discuter des bonnes pratiques et des solutions innovantes pour la restauration des zones humides, pouvant servir de cadre de collaboration entre les pays africains et méditerranéens.

Au titre de cette conférence, la déclaration de Wuhan a été adoptée et a permis de rappeler l’importance des zones humides comme l’un des principaux écosystèmes mondiaux, et que leur conservation, leur restauration, leur gestion, leur utilisation rationnelle et durable sont essentielles pour relever les défis environnementaux, sociaux et économiques urgents, tels que le changement climatique et la perte de biodiversité, tout en garantissant la santé et le bien-être de l’humanité et de la planète entière.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la technologie de la 5G au Maroc, la polygamie qui fait de la résistance et les énergies renouvelables.+L’Economiste+ écrit que Le déploiement de la 5G en 2023 au Maroc est une mission impossible. Or, la Note d’orientations générales (NOG) avait fixé cet objectif pour l’année prochaine. Aujourd’hui, de nombreux experts télécoms sont sceptiques par rapport au respect du calendrier. 

« Le plan de la note d’orientations générales ne pourra pas atteindre les objectifs fixés. Le véritable objectif réside dans le déploiement de la fibre. Le but étant d’atteindre 20% en 2023. Soit presque 2 millions de prises FTTH ». Or, valeur aujourd’hui, l’on en est à peine à quelque 450.000 prises, quasiment le quart de l’objectif assigné pour 2023. Par ailleurs, il va falloir monter à 50% du marché fibré dès 2025. Ce qui correspond à 5 millions de prises FTTH, relève le journal.

+Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que sept mois après le lancement de la campagne « Maroc Terre de Lumière », l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) a lancé une deuxième vague de communication dans pas moins de 19 pays. Une présentation, en avant-première a été faite jeudi 10 novembre à Rabat, aux professionnels, réunis sous l’ombrelle de la Confédération nationale du Tourisme (CNT) et aux présidents des Conseils Régionaux du Tourisme, principaux concernés par cette campagne, indique l’Office dans un communiqué.

La même publication, s’intéresse à la question de la polygamie, indique que les mariages polygames ont augmenté au Maroc en passant de 658 cas en 2020 à 1.046 en 2021. S’agissant des actes de divorce, ceux-ci ont augmenté de 2010 à 2021 en passant de 22.452 à 26.957.

+Les Inspirations Eco+ fait savoir que le consortium maroco-belge, composé de John Cockerill Renewables, Prayon, l’INSMA, I’UMONS, B-Sens et Masen, s’apprête à lancer une nouvelle solution de production d’électricité à partir du solaire thermique, jugé largement plus cher que le photovoltaïque. 

Solheatair consiste en une solution renouvelable intégrée pour la production, le stockage et la valorisation de chaleur produite par des sources d’énergies renouvelables. Cette énergie thermique à haute température peut ensuite être utilisée dans des process industriels, comme par exemple la production de ciment et d’acier, ou convertie en électricité pour réduire les émissions de CO2. Un démonstrateur sera installé prochainement au cœur du complexe solaire Noor Ouarzazate de Masen.

Ligue des champions féminine CAF : l’AS FAR sur le toit de l’Afrique

Le club marocain de l’AS FAR a remporté son premier titre de la Ligue des champions d’Afrique féminine à la faveur de sa large victoire face aux Sud-africaines de Mamelodi Sundowns sur le score de 4 buts à 0, en finale disputée dimanche soir à Rabat.Fatima Tagnaout a ouvert la marque en transformant un penalty (15e), avant qu’Ibtissam Jraidi ne creuse l’écart grâce à un hat trick (53 e , 87 e et 90e+1).

Après avoir raté le sacre en ligue des champions féminine la saison dernière lors de la première édition en Egypte, les joueuses de l’AS FAR étaient déterminés à prendre leur revanche lors cette année.

Opposées au tenant du titre, le Mamelodi Sundowns, en finale du tournoi, les Marocaines ont su gérer leur finale en dominant le jeu et en défendant leur cage avec doigté.

Un jeu ultra offensif déstabilise l’équipe adverse et permit aux marocaines d’inscrire quatre buts, grâce à Fatima Tagnaout sur penalty en première période et Ibtissam Jraidi qui a véritablement scellé la victoire des militaires en réalisant un hat-trick au cours de la seconde période (54e, 88e et 90+2).

Economie, médias et environnement au menu des hebdomadaires marocains

La problématique de l’évasion fiscale au Maroc, la presse marocaine et les enjeux de la COP 27, qui se tient du 6 au 18 novembre en Égypte, sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine.+La Vie éco+ écrit que l’évasion fiscale est un « sport national », notant que les techniques de fraude, dont la sous-déclaration, l’achat de factures et le paiement cash au black, entre autres, “sont aussi nombreuses que diverses sous nos cieux”.

Les raisons qui poussent les contribuables à ce genre de pratiques sont également “multiples”, mais “s’il faut en retenir une, commune pour tout cas de figure, ça serait sans doute ce sentiment exacerbé d’iniquité fiscale”, relève l’éditorialiste, notant que “notre régime fiscal est tout sauf homogène et encore moins équitable”.

Sans abonder dans le choix de politique fiscale qui consiste en un arbitrage sur les niveaux de taxation du capital ou du travail, relevons déjà que les prélèvements appliqués à chacune de ces deux vannes fiscales ne sont pas au même seuil.

Pourtant, le principe fondamental d’un système à même d’établir une confiance avec le «tax-payer» est d’une simplicité déconcertante : A revenu égal, impôt égal, souligne-t-il.

“Il n’y a pas un seul ministre des Finances qui n’a pas évoqué la nécessité d’aller vers une homogénéité des barèmes d’impôt. L’équipe de l’Exécutif aux manettes actuellement tente de transformer cette doctrine en acte”, estime-t-il.

Et dans ce contexte de crises et de pression budgétaire inédite, l’Exécutif a légitimement cherché à sécuriser et réguler ses futures rentrées d’impôts en recourant au mode de collecte le plus efficace qui marche chez nous : la retenue à la source.

Sauf que cela ne semble pas être du goût des professions libérales (avocats, notaires, médecins et autres) jusqu’à récemment habituées à déclarer ce qu’elles veulent avec parfois des montants risibles qui feraient qu’une caissière de supermarché peut payer plus d’IR qu’un avocat, déplore-t-il, voyant dans des vérifications et contrôles du fisc “plus simples” et des sanctions “plus dissuasives” la “bonne démarche” pour “espérer une équité fiscale »

+Maroc hebdo+ appelle les responsables à “arrêter de dénigrer les journalistes marocains”.

“Nos responsables, nos hommes politiques et nos élites économiques souhaitent aujourd’hui avant demain la mort du ‘quatrième pouvoir’. Ils ne le font pas savoir, certes, publiquement, mais leurs actes trahissent leurs pensées”, déplore l’éditorialiste.

“On a alors le droit de se poser cette question légitime: Pourquoi sous-estime-t-on autant la presse nationale? (…) Qui défend le Maroc quand il est attaqué par un État, une ONG ou un média étrangers?” se demande-t-il, soulignant que personne ne croit ce qui est écrit sur le Royaume par les médias étrangers qui, à la moindre occasion, “ne ménagent rien” pour dire du mal du Maroc et “servent de relais à des campagnes de propagande cautionnées par des États et des ONG prétendument humanitaires”.

“Que nos responsables arrêtent de dénigrer les journalistes! (…) Le Maroc possède une presse plurielle qui fait preuve d’une liberté de ton rare dans le monde arabo-africain”, souligne-t-il.

+Finances news hebdo+ écrit que des chefs d’Etat, des hommes politiques, des acteurs gouvernementaux, des opérateurs privés et des organisations non-gouvernementales, entre autres, sont tous réunis en Egypte du 6 au 18 novembre pour débattre notamment des mesures à prendre afin d’atteindre les objectifs climatiques convenus dans l’Accord de Paris, adopté le 12 décembre 2015 lors de la COP 21 à Paris, et entré en vigueur le 4 novembre 2016.

Mais, “depuis la COP 21, les mêmes diagnostics sont posés. Les mêmes alertes sont lancées. Et les mêmes conclusions sont tirées. Sans que cela ne change fondamentalement les choses, faute de volonté politique”, note la publication, accusant les grandes puissances économiques, qui sont les plus grands pollueurs, de ne pas “jouer le jeu”.

“Au final, l’on se surprend à s’interroger sur le sens de ces COP, tant on a l’impression, depuis 7 ans, d’appuyer sur le bouton Replay”, car “les COP se suivent et se ressemblent, se résumant davantage en des rencontres entre bons copains autour de petits- fours”, ajoute-t-il.

Marrakech: Clap de début pour la 19ème édition du Festival international du film

C’est parti pour la 19e édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM), une édition tant attendue par les fans du cinéma après une absence due de la pandémie du Covid-19.Cette année, les projecteurs seront braqués sur une large sélection des cinémas du monde, avec 76 films en provenance de 33 pays répartis en plusieurs sections : la Compétition officielle, les Séances de gala, les Séances spéciales, le 11e Continent, le Panorama du cinéma marocain, les séances Jeune Public, les projections à Jemaa El Fna et les films programmés dans le cadre des hommages. 

La Compétition officielle présentera des premiers et seconds longs métrages, toujours dans l’optique de faire émerger une pépinière de nouveaux talents du cinéma mondial. Parmi les 14 films sélectionnés, 10 sont des premiers longs métrages et six sont signés  par des réalisatrices. 

Par ailleurs, 14 pays différents seront représentés dans le cadre de cette section, dont deux d’Amérique latine (Brésil et Mexique), trois européens (France, Portugal et Suisse), quatre issus de la région MENA et de sa diaspora (Maroc, Suède/Somalie, Syrie, Tunisie), ainsi que l’Australie, le Canada, l’Iran, l’Indonésie et la Turquie. Les films en lice pour l’Etoile d’or abordent des sujets qui touchent particulièrement la jeunesse à travers le monde. « La construction identitaire et la nécessité d’avoir des modèles, la place des femmes dans nos soc

Le jury international du FIFM est présidé par le réalisateur et scénariste italien, Paolo Sorrentino. Il décernera l’Étoile d’or à l’un des 14 premiers et seconds longs-métrages de la compétition, dédiée à la découverte de cinéastes à travers le monde.

« Cette dix-neuvième édition signe les retrouvailles du Festival avec le public, mais aussi avec les artistes et professionnels du monde entier qui sont impatients de venir présenter leurs films à Marrakech. Le retour du Festival poursuit plusieurs objectifs. Après deux années délicates pour l’industrie cinématographique nationale, son rôle est de contribuer au retour du public dans les salles de cinéma et d’offrir une plateforme de lancement aux films marocains. Le Festival participe également au rayonnement du Maroc à l’international en transformant la ville ocre, pendant dix jours, en une grande célébration du cinéma mondial », indique Rémi Bonhomme, directeur artistique du FIFM.

Maroc-UE : Tenue de la 4ème session de la Commission mixte sur l’Accord de coopération en matière de pêche durable

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont tenu, les 09 et 10 novembre à Rabat, la quatrième session de la Commission mixte prévue par l’Accord de coopération en matière de pêche durable.Les deux délégations, présidées respectivement par la Secrétaire Générale du Département de la Pêche Maritime, Zakia Driouich, et la directrice f.f. en charge de la Gouvernance internationale des océans et de la pêche durable, Céline Idil, se sont félicitées de la gestion rigoureuse de l’Accord de partenariat et de l’engagement conjoint à trouver des solutions aux contraintes imprévues dans cette gestion qui leur ont été imposées par les différentes crises internationales actuelles, indique un communiqué conjoint des deux parties.

Malgré ce contexte difficile, la clôture de la troisième année de mise en œuvre de l’accord s’est déroulée dans un climat de confiance mutuelle, avec l’objectif partagé de placer la durabilité des ressources halieutiques au cœur du partenariat, a précisé la même source, notant que les deux parties ont salué la qualité exceptionnelle de l’exécution des projets financés par l’appui de l’Union européenne.

Ces projets contribuent au développement et à la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement du secteur de la pêche et de l’aquaculture, notamment en matière de renforcement de la recherche halieutique, d’appui au développement de la pêche artisanale, de soutien au développement de l’aquaculture et d’amélioration des conditions de débarquement, de contrôle au port et de valorisation.

Ces projets participent à la création d’emplois, à la formation et à l’insertion des femmes et des jeunes dans la vie active. Ce partenariat contribue ainsi à faire de la pêche et de l’aquaculture un facteur majeur de croissance économique durable et inclusive.

Les scientifiques ont présenté les résultats de leurs travaux conjoints, afin de permettre aux deux parties d’assurer un suivi régulier de l’évolution de l’état des ressources et d’orienter la fixation des conditions de l’exercice des activités de la pêche au titre de l’année 2023.

Les parties ont également examiné et validé le rapport sur la répartition géographique et sociale des tranches de l’accès et des redevances de la même année.

Migration: Accord pour l’établissement d’une représentation de l’ICMPD au Maroc

Le gouvernement marocain et le Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD) ont conclu, jeudi à Rabat, un accord relatif à l’établissement d’une représentation permanente du Centre dans le Royaume. Paraphé par le directeur général des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères, Fouad Yazourh, et le directeur général de l’ICMPD, Michael Spindelegger, en marge de la 3ème Conférence pair-à-pair du programme Euromed Migration V, cet accord est à même de permettre une coopération plus renforcée avec les États membres du Centre et les partenaires financiers pour le lancement d’initiatives conjointes dans des domaines d’intérêt commun.

 Il s’agit de la migration et de la mobilité légale, de la gestion des questions liées à la diaspora, de la lutte contre les trafics et toutes les formes d’exploitation des êtres humains, de l’asile, la protection internationale et de la gestion des frontières.

 L’accord porte également sur la concertation étroite et continue relative à la réalisation des actions retenues dans le cadre des différents fora régionaux du dialogue et de coopération sur la migration, notamment le processus de Rabat, et sur la mise en œuvre des objectifs du Pacte mondial de Marrakech.

 La mise en place au Maroc, par le biais de cet accord, d’un bureau de l’ICMPD a également pour vocation de créer une plateforme africaine afin de favoriser la coopération tripartite avec d’autres pays du Continent sur des projets d’intérêt commun, tels que la formation, le renforcement des capacités, la communication et la réflexion commune sur une gestion positive de la migration.

 S’exprimant à cette occasion, M. Spindelegger a qualifié cet accord d’important, se réjouissant de l’établissement à Rabat d’un siège de l’ICMPD avec une équipe internationale afin de mettre en œuvre nombre de projets en étroite collaboration avec les autorités marocaines.

 Il a, dans ce cadre, indiqué que ce bureau sera une plateforme d’échange direct autour des questions d’intérêt commun liées à la migration dans le but d’apporter les réponses appropriées.

 « La migration est un vaste sujet et les opportunités de coopération qu’offre ce partenariat le sont tout autant », a-t-il assuré, ajoutant que le siège de l’ICMPD sera un trait d’union entre l’Europe et le Maroc dans le domaine de la gestion migratoire.

 Pour sa part, M. Yazourh a affirmé que cette signature témoigne de la qualité et de la profondeur des relations qui lient les deux partenaires depuis plusieurs années, faisant part de la volonté de poursuivre cette action commune pour la concrétisation de plusieurs objectifs, dont l’identification des moyens de mise en œuvre des différents plans d’action et déclarations adoptés.

 Il a, à cet égard, souligné l’engagement du Maroc à implémenter les objectifs du Pacte de Marrakech pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, ceux du Dialogue 5+5, ainsi que les conclusions de cette Conférence, qui se tient les 9 et 10 novembre courant à Rabat, et ce dans l’optique de renforcer la politique migratoire du Royaume.

 Organisée par l’ICMPD et le ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, avec le soutien de l’Union européenne, la 3ème Conférence pair-à-pair du programme Euromed Migration V se veut une occasion de faire le point sur les avancées de la gouvernance des migrations dans la région euro-méditerranéenne quatre ans après l’adoption du Pacte de Marrakech et d’explorer de nouvelles approches de coopération internationale pour une gestion efficace, novatrice, responsable et mutuellement bénéfique de la migration et de la mobilité.

Football/Mondial Qatar-2022: la liste des 26 pour la Coupe du monde dévoilée

Le sélectionneur marocain, Walid Regragui, a dévoilé ce jeudi la liste des 26 joueurs convoqués pour la Coupe du monde au Qatar (20 novembre-18 décembre). Une liste avec beaucoup de surprises.Cette liste voit le retour de l’attaquant Abderrazak Hamdallah, du défenseur Badr Benoun et du milieu de terrain Bilal El Khannouss. 

Voici la liste des joueurs convoqués :

Gardiens : Yassine Bounou – Munir Mohamedi – Ahmed Reda Tagnaouti.

Défenseurs : Achraf Hakimi – Noussair Mazraoui – Badr Benoun – Nayef Aguerd – Romain Saiss – Yahya Attiat Allah – Jawad El Yamiq – Achraf Dari.

Milieux de terrain : Sofyan Amrabet – Selim Amallah – Bilal El Khannouss – Azzedine Ounahi – Yahya Jabrane – Abdelhamid Sabiri.

Attaquants : Amine Harit – Hakim Ziyech – Youssef En-Nesyri – Abdessamad Ezzalzouli – Zakaria Aboukhlal – Sofiane Boufal – Ilias Chair – Walid Cheddira – Abderrazak Hamdallah.

Premier congrès marocain et africain sur l’écosystème 5G les 7 et 8 décembre à Rabat

Le tout premier congrès marocain et africain sur l’écosystème 5G (5G Event Morocco), se tiendra les 7 et 8 décembre à Rabat avec la participation d’experts des nouvelles technologies, ainsi que d’acteurs gouvernementaux, aussi bien marocains qu’africains et européens, indique un communiqué des organisateurs.Deux jours durant, les participants débattront des différents modèles économiques de l’écosystème 5G. De ce fait, une plateforme unique et exceptionnelle d’échange sera fournit aux participants nationaux et internationaux, pour discuter et analyser la technologie de l’avenir en invoquant ses aspects économiques, sociaux et techniques ; et proposer de précieuses recommandations afin de transformer les réseaux d’aujourd’hui en ressources de demain.

L’objectif de cette transformation est triple. Il s’agit de proposer de nouveaux services, générer des opportunités de croissance et développer l’activité des participants avec les opérateurs et les entreprises.

Vu l’importance du réseau 5G et de son rôle prometteur dans la création d’opportunités de développement, le congrès débattra la 5G à travers 5 grands chapitres, sous la supervision d’un jury scientifique composé d’experts et spécialistes marocains et internationaux.

A l’issue du congrès, les participants pourront formuler des recommandations susceptibles de renforcer l’efficacité et la compétitivité de l’économie Marocaine, aux niveaux continental et mondial, en prenant en considération l’impact et le rôle important de
l’infrastructure économique dans le développement des sociétés et des économies.

5G EVENT MOROCCO est un événement organisé par BEAMTEL Maroc, qui se distingue pour ses innovations dans le secteur des
technologies, notamment la 5G, l’Internet des objets et les technologies de l’information et de la communication.

Casablanca abrite la 3ème édition de l’Africa Place Marketing

La 3ème édition de l’Africa Place Marketing se tiendra les 29 et 30 novembre 2022 à Casablanca sous le thème « la participation citoyenne ; pour un marketing territorial, durable et inclusif ».Initiée par la Société de Développement local, Casablanca Events et Animation, cette rencontre verra la participation d’experts, de chercheurs et des professionnels de renommée internationale outre la présence de plusieurs territoires africains et internationaux représentant des cas d’école en la matière, indique un communiqué des organisateurs.

L’objectif ultime de ce symposium serait de susciter le débat et de développer une réflexivité pour construire et développer ce que serait éventuellement une démarche marketing territorial adaptée aux territoires africains et basée sur l’implication du citoyen.

Africa Place Marketing, un projet collectif et partagé d’attractivité, qui traduit l’ambition de Casablanca à devenir un lieu incontournable de partage, d’échange, de co-construction et de développement dans le domaine du marketing territorial, se tiendra sous format phygital via une plateforme virtuelle de retransmission.

Plusieurs thématiques seront débattues lors de ce symposium ayant trait à « la participation citoyenne pour une hospitalité et une attractivité territoriale, durable et inclusive », à la « mobilité Continentale, un levier majeur pour le développement des territoires touristiques africains » et à la « démarche de marketing territorial durable & inclusif pour le développement des territoires africains à potentiel ».

L’importance de la participation citoyenne dans la mise en place et le développement d’une démarche marketing territorial adaptée durable et efficiente n’est plus à contester, les recherches scientifiques orientées action en marketing territorial affirment que les marques territoriales les plus pertinentes sont celles qui ont impliqué le citoyen tout au long de la démarche d’attractivité et d’hospitalité territoriales, lit-on dans une note de présentation des organisateurs.

Au niveau africain, la participation citoyenne prend aujourd’hui une place prépondérante dans les politiques publiques comme vecteur de développement et de transformation de la société. De nos jours, le management territorial impose un nouveau regard sur l’influence et la participation des parties prenantes. Les chercheurs, les praticiens et les experts empoignent la pertinence, voire l’exigence d’analyser et de jauger la place que devrait occuper le citoyen dans la démarche d’attractivité territoriale.

Projet d’attractivité territoriale, le marketing territorial doit être communiqué en premier lieu aux habitants, voire co-produit et fait par et pour eux. Il ne s’agit plus d’un choix, mais d’une nécessité pour réussir la démarche d’attractivité territoriale. En outre, le résident peut jouer quatre rôles par rapport à son territoire : Il est de prime abord une cible directe, en plus d’être un argument valorisant du territoire, de même qu’un partenaire dans la construction du processus d’attractivité, et finalement un ambassadeur passionné influençant la décision des autres cibles à savoir, l’investisseur et le touriste.

Au Maroc, le nouveau modèle de développement insiste sur le fait que les populations et surtout les jeunes soient impliqués dans le processus de consultations stratégiques. Ce mode de gouvernance dit « bottum-up » est devenu aujourd’hui un fait dans le management de la chose publique.

En marge de l’Africa Place Marketing se tiendra le 1er Forum Africain du Tourisme de Casablanca (FATC), qui se veut un espace d’échange et de réflexion sur l’adoption du marketing territorial en tant que levier de développement durable et inclusif des Territoires Africains à potentiel touristique.

Le FATC aspire donc à fédérer les forces vives du tourisme autour de cette réflexion en vue de coconstruire l’attractivité des territoires africains en prenant en compte autant le Touriste que le Citoyen et l’Investisseur.

Le 1er Forum Africain du Tourisme de Casablanca émane de l’initiative du Conseil Régional du Tourisme de Casablanca-Settat qui souhaite accueillir les opérateurs touristiques des territoires africains à Casablanca -Hub du continent- autour de Africa Place Marketing.

Maroc-BEI: 250 millions d’euros pour mettre à niveau l’infrastructure ferroviaire

La Banque européenne d’investissement (BEI) a accordé au Maroc un nouveau prêt de 250 millions d’euros pour améliorer la qualité des services ferroviaires.Le contrat, signé mercredi, porte sur un financement de 200 millions d’euros (2,1 milliards de DH) qui représente 80% d’une enveloppe globale de 250 millions d’euros mise à disposition de l’Office national des chemins de fer (ONCF). Les 50 millions (527 millions de DH) restants sont prévus pour une signature en 2023.

Cet accord constitue le premier projet signé dans le cadre du Partenariat Vert avec le Royaume du Maroc, signé le 18 octobre 2022 à Rabat, qui représente également le premier partenariat conclu dans le cadre de la dimension extérieure du Green Deal européen. Ce financement vient ainsi concrétiser sur le terrain les orientations politiques du Nouvel Agenda pour la Méditerranée de l’UE et de l’initiative « Team Europe », indique la BEI.

L’accord permet d’appuyer le plan d’investissement de l’ONCF, visant à renouveler l’infrastructure ferroviaire conventionnelle existante et à renforcer la modernisation des installations par des technologies de pointe sur l’ensemble des 2.300 km du réseau ferré national. Il contribuera au développement d’une mobilité durable sobre en carbone, tout en favorisant un meilleur équilibre territorial en termes d’accès aux services ferroviaires.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de plusieurs sujets avec un accent particulier sur le soutien aux transporteurs routiers, les discussions entre gouvernement et promoteurs immobiliers et le Gazoduc Nigéria-Maroc.+Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que L’opération d’inscription pour l’obtention du soutien exceptionnel supplémentaire destiné aux professionnels du transport routier aura lieu à compter du vendredi 11 novembre. Selon le ministère du Transport et de la Logistique, cité par le journal, cette opération se déroulera via la plateforme mouakaba.transport.gov.ma, précise le ministère dans un communiqué.

+L’Opinion+ souligne que les discussions se poursuivent entre le gouvernement et les promoteurs immobiliers pour trouver un compromis sur les nouveaux termes des programmes de logement social et moyen standing. Jusqu’à présent, les discussions se heurtent aux divergences de vues concernant les prix des logements. 

L’Etat plafonne le social à 300.000 DH, alors que les promoteurs proposent au moins 360.000 DH. Dans ce contexte, plusieurs autres pistes d’accords sont possibles entre les deux parties. Celles-ci prennent également en compte les intérêts des acquéreurs qui, eux aussi, ont besoin de carottes fiscales pour encourager leurs acquisitions. En tout cas, une chose est sûre: l’Etat semble décidé à revoir de fond en comble le système des exonérations fiscales. Et l’immobilier n’est que le premier exemple.

 +Al Bayane+ rapporte que la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est disposée à « apporter son appui total » au projet de Gazoduc Nigeria-Maroc, mis en avant dans le discours royal à l’occasion du 47ème anniversaire de la Marche Verte.

Dans une déclaration rendue publique lundi à Abuja, le Commissaire de la CEDEAO chargé des Infrastructures, de l’Énergie et de la Digitalisation, Sédiko Douka a indiqué que « la Commission de la CEDEAO marque son appui total pour cet important projet et ne ménagera aucun effort pour les appuis à apporter par ses États membres quant à leur adhésion totale audit projet ».

Tenue à Washington de la 12ème Comité Consultatif de Défense Maroc-USA

Le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a coprésidé avec le Secrétaire d’Etat à la Défense américain, mardi à Washington, le 12ème Comité Consultatif de Défense Maroc-Etats Unis d’Amérique.A cette occasion, l’Inspecteur Général des FAR, à la tête d’une importante délégation militaire, a tenu des réunions avec de hauts responsables du Pentagone, dont le but est de discuter la coopération militaire bilatérale et les moyens de la renforcer dans l’avenir, indique un communiqué de l’Etat major général des FAR.

Dans ce cadre, l’inspecteur Général des FAR s’est félicité de l’excellence et du caractère exceptionnel de la coopération maroco-américaine et de son bilan positif aussi bien en matière de formation et d’entraînement conjoint que de fourniture d’équipements et de matériels de guerre performants avec l’accompagnement nécessaire, tout en soulignant que les relations bilatérales entre le Royaume du Maroc et les États Unis d’Amérique, ancrées dans l’histoire et marquées par le respect mutuel, sont appelées à se renforcer encore davantage afin de servir les intérêts communs des deux pays.

Lors de ces rencontres, le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a abordé les défis à relever dans la région nord-africaine et sahélo-saharienne, où la situation sécuritaire s’avère plus inquiétante à cause de l’intervention des acteurs extrarégionaux et leur collusion avec les mouvements séparatistes, rapporte-t-on.

Il a affirmé à ce propos que le Royaume reste déterminé à faire face aux différentes menaces qui planent sur son environnement, à travers le renforcement aussi bien des alliances que de ses capacités opérationnelles, avec comme objectif principal d’assurer la défense de son intégrité territoriale et la sécurité de ses frontière, indique la même source.

Cette visite a également été l’occasion pour les deux parties d’examiner les objectifs de la feuille de route « 2020-2030 » en vue de les adapter à l’évolution des défis régionaux liés à la sécurité et la défense. Dans ce sens, le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a rappelé l’engagement effectif du Royaume pour la paix et la stabilité régionale et son rôle pionnier d’exportateur de paix et de sécurité dans la région, qui s’est concrétisé, notamment par le déploiement de plus de 1700 Casques Bleus marocains en RCA et en RDC, et la création, grâce au soutien des Etats-Unis d’Amérique, du Centre d’Excellence des Opérations de Maintien de la Paix.

La coopération stratégique entre le Maroc et les Etats Unis d’Amérique a été couronnée, en octobre 2020, par la signature d’un mémorandum d’entente traçant la feuille de route décennale 2020-2030, pour la consolidation des relations bilatérales dans le domaine de la défense.

Maroc: Réunion à Rabat sur les préparatifs des assemblées annuelles da la BM et du FMI

Le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch a présidé, ce mardi 08 novembre 2022, une réunion consacrée à l’examen de l’état d’avancement des préparatifs pour la tenue des assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, prévues à Marrakech en octobre 2023, et qui devraient connaître la participation de 14 000 personnes issues de 189 pays membres de ces deux institutions internationales, indique un communiqué de la Primature.Cette réunion préparatoire sera suivie d’une série de rencontres visant à assurer la réussite de cette manifestation internationale organisée, pour la première fois depuis 50 ans, sur le continent africain.

Cette réunion a permis de passer en revue les étapes franchies dans le cadre des préparatifs pour la tenue de cet évènement au Maroc, ainsi que son plan de communication.

 Les assemblées annuelles de ces instances internationales se tiennent généralement pendant deux années consécutives au siège du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International à Washington DC et la troisième année dans l’un des pays membres.

Dans le cadre de ces réunions annuelles, les gouverneurs des banques centrales, les ministres des finances et du développement, les dirigeants du secteur privé, les représentants de la société civile et des médias ainsi que les universitaires se réunissent pour discuter de questions d’intérêt mondial, notamment les perspectives de l’économie et la stabilité financière mondiales, l’éradication de la pauvreté ainsi que la croissance économique, la création d’emplois, le changement climatique et d’autres thématiques d’actualité.

Il convient de noter que le Chef du Gouvernement a rencontré la semaine dernière des représentants de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, à l’issue de leur visite consultative annuelle qui avait débuté le 24 octobre dernier.

Réunion au cours de laquelle les représentants des deux institutions ont été informés des préparatifs en cours pour accueillir lesdites assemblées annuelles au Royaume.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les financements innovants, le stress hydrique et la généralisation de la couverture sociale.Maroc-Presse

+L’Economiste+ rapporte que le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, multiplie les initiatives pour mobiliser les fonds en vue de financer les besoins de l’Etat.

La dernière opération en date porte sur les financements innovants. Au titre du Projet de Loi de Finances 2023, Lekjaâ table sur la collecte de près de 25 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH). Depuis le lancement de ces mécanismes, à la fin d’octobre 2019, cette fenêtre a permis de générer 44,8 milliards de DH. La première opération qui avait bénéficié de ce mécanisme a permis la réalisation du nouveau port de Safi la même année, à hauteur de 2,4 milliards de DH.

+Aujourd’hui Le Maroc+ se fait l’écho du rapport sur le climat et le développement de la Banque mondiale qui tire la sonnette d’alarme sur la pénurie d’eau au Maroc.

La BM souligne que le Maroc est l’un des pays les plus pauvres en eau au monde et se rapproche rapidement du seuil de pénurie absolue en eau fixé à 500 m 3 par personne et par an. Ce seuil pourrait être atteint avant même la fin de la décennie.

Entre 1960 et 2020, la disponibilité par habitant des ressources en eau renouvelables est passée de 2.560 m 3 à environ 620 m 3 par personne et par an, plaçant le Maroc en situation de stress hydrique structurel (moins de 1.000 m 3 ). La Banque mondiale estime que la pression sur les eaux souterraines a considérablement augmenté, jusqu’à atteindre un niveau de surexploitation estimé à près de 30%, surtout pendant les années sèches.

+Les Inspirations Eco+ s’intéresse à la généralisation de la couverture sociale, soulignant que BAD apporte son soutien à ce projet gigantesque.

A cet effet, deux accords de prêts pour le financement de deux programmes portant sur le développement de la céréaliculture et la généralisation de la couverture sociale, ont été signés. Il s’agit du Programme d’Appui au Développement Compétitif et Résilient de la Céréaliculture (PADCRC), d’un montant de 199 millions d’euros (soit environ 2,16 milliards de dirhams) et du Programme d’Appui à la Généralisation de la Couverture Sociale (PAGCS), d’un montant de 87 millions d’euros (soit environ 944 millions de dirhams).

+L’Economiste+ indique que les groupes de la majorité au parlement viennent de déposer leurs propositions d’amendement du projet de loi de finances qui sera soumis demain au vote de la commission des Finances à la première Chambre.

Parmi les propositions figurent l’exclusion des batteries pour véhicules produites à partir du recyclage de la TIC, la baisse du droit d’importation de 40 à 2,5% sur les tenues de surf et la mise en place d’un décret qui fixera les modalités de mise en consommation sur le territoire des marchandises sortant des zones d’accélération industrielle qui ne peuvent être exportées ou réexportées pour des raisons commerciales justifiées, informe la publication.

 

Maroc/ECOSOCC : La gouvernance de la migration s’invite à Rabat

Un séminaire sur la « Gouvernance de la migration et les dividendes de la paix » a ouvert ses travaux, lundi à Rabat, à l’initiative du Conseil Economique, Social et Culturel de l’Union Africaine (ECOSOCC-UA).Initié en partenariat avec la l’Agence de Coopération Internationale Allemande (GIZ) et le Conseil Economique, Social et Environnemental au Maroc, ce séminaire se penche, cinq jours durant, sur la question de la migration et ses répercussions économiques et sociales sur les pays d’accueil et la nécessité de la mise en place d’une politique économique et sociale volontariste, basée sur une approche globale pour gérer la migration et corriger les stéréotypes liés à ce phénomène.

Ce conclave est marqué par la participation de responsables gouvernementaux, de diplomates, d’experts et de chercheurs dans les domaines de la paix et la sécurité et de la migration, ainsi que des représentants de la Commission de l’Union Africaine (CUA) et des Organisations des Nations Unies, outre des représentants d’Organisations de la Société Civile Africaine.

Ouvrant ce séminaire, le Chef du secrétariat de l’ECOSOCC, Wiliam Carew a indiqué que cette rencontre vise sensibiliser et donner de la visibilité à l’une des principales initiatives de développement de l’Union africaine, à savoir le protocole sur la libre circulation des personnes sur le continent, ajoutant que l’ECOSOCC, en tant qu’organe de l’union, a un rôle essentiel à jouer dans la vulgarisation du plan continental de l’UA, l’Agenda 2063.

« Il est impératif d’établir le fait que l’espace accordé à la société civile et aux acteurs non étatiques dans le programme de développement de l’UA n’est pas symbolique mais fait partie intégrante d’un processus plus large visant à contribuer de manière significative à la mise en œuvre de l’Agence 2063, qui constitue un cadre stratégique pour la transformation socio-économique du continent africain au cours des 50 prochaines années.

Selon lui, la question des déplacements transfrontaliers est très importante pour l’Union africaine à tel point qu’elle est ancrée dans les projets phares de son Agenda 2063 en vue d’accélérer la croissance économique et le développement de l’Afrique. « Dans ses efforts pour réaliser cette priorité de projet phare, l’UA est allée plus loin et a établi plusieurs cadres politiques pour orienter et promouvoir la migration et la mobilité sur le continent. Le Cadre de politique migratoire pour l’Afrique (MPFA) et le Plan d’action (2018-2030), ainsi que le Protocole de l’UA sur la libre circulation (FMP), en sont des exemples éloquents, a-t-il rappelé.

De son côté, le vice président de l’ECOSOCC-UA pour la région de l’Afrique du Nord, Khalid Boudali a fait savoir que ce Forum africain vise également à faire entendre les voix Africaines au niveau mondial au sujet de la politique migratoire, afin que certains pays ne se transforment pas en plateformes de rassemblement de migrants ou de garde des frontières pour des pays d’autres Continents, soulignant la nécessité de construire des passerelles de dialogue entre les cultures en tant que source de richesse sur le continent et œuvrer pour renforcer la confiance des peuples africains en leurs capacités

Et d’ajouter que cette rencontre s’inscrit dans le sillage du Cadre de politique migratoire pour l’Afrique (2018 – 2030) de l’UA, de l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) et de la politique africaine de gouvernance (AGA), et ce en harmonie avec les principes de l’Agenda 2063 de l’UA en la matière.

Selon Boudali, ce conclave évoquera également l’expérience marocaine pionnière dans le domaine de la migration, ainsi que les acquis juridiques, administratifs, sociaux, sanitaires et éducatifs réalisés par les migrants et leurs familles au Maroc, devenu un pays d’accueil et de stabilité pour de nombreux migrants.

Plusieurs thématiques meubleront les travaux de ce séminaire Au programme de ce séminaire figurent notamment, la « sensibilisation des organisations de la société civile au protocole sur la libre circulation des personnes», la « conscientisation des médias au protocole sur la libre circulation des personnes » ou encore « les ponts pour un dialogue interculturel ».

Créé en 2004, le Conseil économique, social et culturel (ECOSOCC) est un organe consultatif de l’UA composé d’organisations de la société civile (OSC).

Il s’assigne pour objectifs de contribuer, par des conseils, à la traduction efficace des objectifs, des principes et des politiques de l’UA en programmes concrets, ainsi qu’à l’évaluation de ces programmes, d’entreprendre des études et faire des recommandations, de contribuer à la promotion et à la réalisation de la vision et des objectifs de l’UA, et de contribuer à la promotion des droits de l’Homme, de l’Etat de droit, de la bonne gouvernance, des principes démocratiques, de l’égalité des sexes et des droits de l’enfant en Afrique.