Côte d’Ivoire/ Pêche artisanale : les mareyeuses, en grève, ferment le débarcadère Mohammed VI de Locodjro

Le point de débarquement Mohamed VI ou débarcadère de Locodjro (ouest d’Abidjan) est fermé depuis lundi suite à une à manifestation des mareyeuses se disant « trahies » par l’Etat ivoirien, dans le projet financé par Mohammed VI, Roi du Maroc, a constaté, mercredi, APA sur place.Le personnel de la cellule de Coordination du point de débarquement de pêche Mohammed VI expulsé par une foule de manifestantes, arborant des banderoles rouges en signe d’arrêt de travail,  les bureaux, hermétiquement, cadenassés, plusieurs cargos de policiers présents sur le site, les voies d’accès au débarcadère jonchées de tables et pneus calcinés…, c’est le spectacle qu’offrait, mercredi,  ce joyau fruit de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et le Maroc.

Les acteurs (près de 4 000 personnes dont 2 400 marins pêcheurs et 1 600 mareyeuses) auxquels ce projet est destiné pour améliorer leurs conditions de vie, se sentant « floués » par l’Etat ivoirien se sont soulevés pour « revendiquer le débarquement effectif des pirogues sur le débarcadère exploité à moins de 5% de sa capacité.

« La faute est au gouvernement qui nous a fait venir ici alors que les pêcheurs ne viennent pas débarqués le poisson sur le site. Ils vont servir l’ancien site à Abobodoumé. Depuis deux ans, nous sommes sans activités alors que nous avons investi beaucoup d’argent dans la location des pirogues», fulminent Mmes Déborah Gnéoulou et Marie Flore Aké.

Pour Amon Le Gros, le silence du gouvernement traduit sa complicité dans « la situation que nous vivons », dénonçant « l’inaction des autorités pour contraindre les mareyeuses restées sur l’ancien site et qui travaillent normalement de regagner ce site. Nous n’en pouvons plus », indique-t-il.

Pourtant, après plusieurs mois de tensions, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, dans une décision du 16 juillet 2019 indiquait que le débarcadère de Locodjoro « est ouvert au débarquement de tous les produits de la pêche artisanale du District d’Abidjan ».

M. Adjoumani insiste que « les sites non aménagés du District d’Abidjan sont fermés au débarquement des produits de la pêche artisanale ; tout contrevenant s’expose aux sanctions prévues par les textes en vigueur … », stipule la décision No12 du 16 juillet.

« Nous nous étonnons que depuis cette date, la décision n’est pas appliquée pour amener les mareyeuses d’Abobodoumé sur le site de Locodjro », s’insurge Zogbo Héliane. Pourtant le ministre Adjoumani a invité « … toutes les forces de défense et de sécurité à l’exécution » de la décision.

Face à cette situation confuse, les mareyeuses et mareyeurs sont décidés à poursuivre leur mouvement jusqu’à satisfaction de leur revendication principale qu’est le débarquement sur le débarcadère.

Maroc : L’état du cheptel « satisfaisant »

L’état sanitaire du cheptel marocain ovin et caprin est « satisfaisant », rassure l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), relevant que près de 7,4 millions têtes d’ovins et de caprins destinées pour cette fête ont été identifiées.Dans le cadre des préparatifs de l’Aid Al Adha (fête du sacrifice), 236.000 unités d’élevage et d’engraissement ont été enregistrées auprès des services vétérinaires de l’ONSSA, soit une augmentation de 71% par rapport à l’année dernière, relève l’Office dans un communiqué.

Au terme de cette opération qui devra s’achever fin juillet courant, il est prévu d’atteindre environ 8 millions d’ovins et de caprins identifiés.

A l’instar de l’année dernière, le plan d’action Aid Al Adha 1440, mis en place par l’ONSSA, comprend en plus de l’enregistrement des éleveurs-engraisseurs et l’identification des ovins et des caprins, le contrôle de la qualité de l’eau, le contrôle des aliments pour animaux, le contrôle des médicaments vétérinaires, ainsi que le contrôle des fientes à la sortie des élevages avicoles et à leur destination.

Au 26 juillet courant, les services de l’ONSSA ont mené 658 sorties de contrôle, prélevé pour analyse 381 échantillons d’aliments pour animaux, 500 échantillons de viandes et 25 échantillons d’eau, et délivré 331 laissez-passer des fientes de volailles. A l’issue de ces contrôles, 10 procès-verbaux d’infractions ont été dressés et envoyés à la justice.

Maroc : Plusieurs extrémistes neutralisés en une semaine (journal)

Vingt nouveaux extrémistes ayant des liens avec des groupes terroristes à l’étranger, notamment l’organisation «Daech», viennent d’être mis hors d’état de nuire en une semaine par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN), rapporte le quotidien arabophone +Al Ahdath Al Maghribia+ dans son édition du week-end.Ces nouveaux extrémistes projetaient des actes terroristes ciblant des sites sensibles et l’assassinat de personnalités publiques, souligne la publication.

C’est ainsi que deux suspects ont été interpellés mardi dernier, dans la ville de Safi, pour leur liens présumés avec l’organisation terroriste «Daech». Après leur interpellation, les deux extrémistes, précisent les sources du quotidien, ont été transférés à Salé où se trouve le siège du BCIJ pour approfondissement de l’enquête.

Dans le même sillage, d’autres extrémistes ont été arrêtés dans les villes de Rabat et de Casablanca par les éléments de la direction générale de surveillance du territoire (DGST). Ces extrémistes projetaient également des attentats terroristes ciblant le siège du Parlement à Rabat, des nightclubs, les sièges de la place d’armes des forces auxiliaires à Salé et à El Jadida, le festival Mawazine et d’autres sites de la police. La prison de Salé était aussi sur leur agenda, afin de libérer les prisonniers islamistes écroués dans des affaires de terrorisme.

Les mêmes sources ont précisé que ces extrémistes envisageaient des attaques contre des agents d’autorité et de la police en vue de les liquider et de procurer leurs armes, qu’ils utiliseraient pour cibler des touristes étrangers et nationaux et des brigades des forces de sécurité.

Selon les premiers éléments de l’enquête, ajoutent les sources du journal, ces extrémistes avaient également des plans de fabrication des bombes artisanales pour commettre des attentats terroristes à l’intérieur du pays.

Foot : Le français Herve Renard se sépare des Lions de l’Atlas

Le sélectionneur de l’équipe marocaine de football, le français Herve Renard a présenté sa démission après la piètre prestation des Lions de l’Atlas en Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2019) en Egypte.Herve Renard a assuré que cette « décision inéluctable » a été prise « bien avant la CAN 2019 », où les Lions de l’Atlas ont été éliminés en huitièmes de finale par le Bénin aux tirs au but.

Désigné en 2016, Renard a amené le Maroc en quarts de finale de la CAN l’année suivante, meilleure performance des Lions de l’Atlas depuis leur finale perdue en 2004. L’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire a aussi qualifié le Maroc pour la Coupe du monde 2018, une première depuis 20 ans. Son équipe y avait été éliminée dès le premier tour, malgré un nul contre l’Espagne (2-2).

Chose est sûre. L’équipe marocaine a connu avec Herve Renard une évolution  notable mais toujours le constat est le même : Pas de titre continental ni de consécration aux niveaux des autres compétitions.

Certes, la Fédération marocaine de football n’a pas lésiné sur les moyens (salaires faramineux, privilèges, moyens logistiques et techniques et autres) mais les résultats sont en deçà des attentes du public marocain assoiffé de titres et de  performances footballistiques.

Il est grand temps que ce football, sport-passion des Marocains, fasse son autocritique au lieu de chercher encore une fois des boucs-émissaires.

Selon le président la FRMF, Fouzi Lakjaa le nouveau coach de la sélection marocaine sera connu dans une semaine.

Economie et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les perspectives économiques du Maroc, les parcs d’attractions au Maroc, les performances de Maroc Telecom et la sécurité des aéroports sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les perspectives économiques du Maroc sont plutôt bonnes, en dépit de la conjoncture. Selpn la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie et des finances, l’évolution conjoncturelle contrastée qui a marqué les cinq premiers mois de l’année n’a pas impacté l’élan économique du pays.

« Les voyants des différents secteurs économiques, appréciés sur la base de l’évolution cumulée au titre des cinq premiers mois de l’année, demeurent dans le vert, hormis pour le secteur du textile et cuir et pour le secteur agricole. Ce dernier aurait affiché une légère baisse de sa valeur ajoutée, dans un contexte marqué par une forte baisse de la production céréalière, atténuée par la bonne tenue des autres filières», indique la DEPF, c ité par le journal.

La publication souligne que le pouvoir d’achat des ménages a maintenu sa vigueur durant cette période. Cette situation s’explique par l’amélioration de la situation du marché du travail et du bon comportement des crédits à la consommation dans un contexte d’évolution maîtrisée de l’inflation. La résilience a été observée en matière d’investissement également. Le quotidien fait remarquer que cette stabilité joue beaucoup en faveur de la dynamique des crédits à l’équipement, des importations de biens d’équipement et des dépenses d’investissement du budget de l’Etat. Toutefois, le déficit commercial a poursuivi sa lancée à fin mai, en dépit des bonnes performances à l’export.

+L’Economiste+ revient sur les parcs d’attractions au Maroc. Commentant un accident de manège, qui a fait 20 blessés dans un parc à Tanger, la publication estime que cet accident retient heureusement l’attention du public, des autorités et des élus.

En effet, c’est le seul moyen de pression valable sur les exploitants de ce genre de divertissement que les petits adorent. On entend souvent dire qu’il y a « un vide juridique », qu’ « il n’y a pas de loi »… C’est exact. Cependant, faut-il une loi pour la maintenance, laquelle ne requiert que du bon sens et de la compétence?, se demande-t-il.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que Maroc Telecom a réalisé un Résultat Net ajusté Part du Groupe en hausse de 1,8% au 1er semestre 2019, a annoncé l’opérateur historique de télécommunications dans un communiqué.

Le chiffre d’affaires consolidé a affiché une hausse de 0,8% à change constant, soutenu par la croissance des revenus Data Mobile au Maroc (+19,7%) et dans les filiales (+24,6%). Le Parc global du Groupe s’est renforcé de 3,9% à près de 63 millions de clients, indique la même source qui fait état d’une forte hausse de l’EBITDA de 5,1%, grâce à l’optimisation des coûts.

+Libération+ fait savoir que l’Agence Française de Développement (AFD) et l’Office National des Aéroports (ONDA) ont signé deux conventions de financement portant sur un prêt de 50 millions d’euros et une subvention de 400.000 euros pour le renforcement de la sécurité aérienne, de la sûreté des aéroports ainsi que des mesures d’efficacité énergétique.

Destinées à financer des projets relatifs à la sécurité aérienne, la sûreté des aéroports et à l’efficacité énergétique, elles s’inscrivent en ligne avec l’approche de développement durable et les projets stratégiques de l’ONDA, souligne la même source, notant que l’Office s’est engagé dans une démarche ambitieuse de transition énergétique visant la diminution de la consommation énergétique des aéroports marocains et l’introduction progressive des énergies renouvelables.

Le PDG du Groupe Attijariwafa bank fait Commandeur de l’Ordre national de Côte d’Ivoire

Le Président directeur général du Groupe bancaire marocain Attijariwafa bank, Mohamed El Kettani a été élevé lundi au grade de Commandeur de l’Ordre national de Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette distinction qui a fait l’objet d’une cérémonie a permis à la Grande Chancelière, Henriette Dagri Diabaté de rappeler les relations historiques d’amitiés entre la Côte d’Ivoire et le Maroc.

«Au moment où le Maroc se positionne comme le premier partenaire économique africain de la Côte d’Ivoire, je suis particulièrement heureuse de retrouver en vous, Monsieur El Kettani, une figure et un symbole de la continuité des relations d’amitiés entre nos deux pays et nos deux peuples », a déclaré Mme Diabaté.

Recevant avec humilité et fierté la médaille, le patron du Groupe Attijariwafa bank  a vu en cette distinction un «encouragement» aux «20 000 collaboratrices et collaborateurs du groupe qui servent 10 millions de clients en Afrique» à « poursuivre les efforts» pour le développement du continent.

« Cette marque de reconnaissance constitue pour moi un immense honneur et un encouragement à poursuivre, (…) les efforts déployés en faveur d’une coopération Sud-Sud performante, et d’un développement économique équilibré et inclusif de nos deux pays », El Kettani.

Attijariwafa bank dont la filiale ivoirienne est la Société ivoirienne de banque (SIB) participe activement au développement de l’économie ivoirienne en accompagnant notamment  les grandes entreprises, les PME et les TPE ivoiriennes.

Selon le Directeur général de la SIB, Daouda Coulibaly, en 5 ans la banque a octroyé près de 70 milliards de FCFA pour l’accompagnement d’environ 3000 projets.  

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires aux exportations de produits agro-alimentaires, au soutien à l’économie verte, aux Marocains tués dans le raid contre un centre pour migrants à l’Est de Tripoli, à l’opération d’enregistrement des éleveurs des ovins et des bovins à l’ONSSA et à la sortie prématurée du Maroc de la CAN-2019 en Egypte.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les exportations des produits agroalimentaires sont en hausse de 93% entre 2010 et 2018. Elles sont passées d’une valeur de 29,3 milliards de DH en 2010 à 57,3 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH) en 2018. Cette croissance place le secteur en deuxième position des sources de devises pour le pays.

Les exportations de produits agroalimentaires sont en hausse de 93% entre 2010 et 2018. Elles sont passées d’une valeur de 29,3 milliards DH en 2010 à 57,3 milliards DH en 2018 enregistrant une différence de 28 milliards de dirhams, si l’on se rapporte aux chiffres récemment dévoilés lors du conseil d’administration du Morocco Foodex..

Cette croissance dans le vert place le secteur en deuxième position des sources de devises pour le pays. Il en ressort une part d’environ 21 % par rapport aux exportations totales du Maroc. Plus représentative, la balance commerciale affiche un excédent depuis les deux dernières années. Dans cet élan, il est prévu que cette tendance se maintienne dans les années à venir.

Les exportations des produits agroalimentaires ont atteint 2,6 millions de tonnes durant la campagne 2018-2019 à fin mai, enregistrant une hausse de 9% comparé à la campagne précédente. Parmi les produits phares à l’exportation cette année, la pomme de terre marque la tendance avec 53,9 KT. Elle enregistre un volume d’exportation 17,4 fois plus important que la campagne précédente.

+L’Economiste+ souligne que le Maroc peut compter sur le soutien des bailleurs de fonds internationaux qui sont mobilisés pour apporter leur soutien aux projets verts.

Selon la publication, la BERD, l’AFD, la BEI, KFW, Green climate Fund et la SFI font partie de ces établissements qui soutiennent fortement les projets verts, à travers des financements directs ou indirects.

Il n’empêche que malgré cette mobilisation, l’accès aux sources de financement n’est pas toujours facile. Comme le souligne la publication, ceux qui y ont accès réussissent souvent leurs projets d’efficacité énergétique alors que d’autres pas.

Selon la même source, il y aurait actuellement 260 projets ayant pu bénéficier de soutien financier de la part d’institutions internationales, dont la Banque mondiale à travers la SFI. Cette dernière a d’ailleurs lancé un programme dédié, dénommé «Green Business Booster». Il s’agit là d’un outil de levée de fonds qui cible les technologies propres.

Pour sa part, ajoute le journal, la BERD intervient sur le marché du « vert » depuis 2012 déjà avec des financements totalisant plus de 1,8 milliard d’euros. Près de 14% de ces financements sont dédiés à l’énergie au Maroc. D’autres établissements, comme le Centre de financement et de transfert de technologie climatiques, contribuent également au développement du secteur. Celui-ci a, par exemple, lancé un programme visant à subventionner à hauteur de 25% du coût des technologies utilisées dans le cadre de ce genre de projet.

+L’Opinion + fait savoir que 7 Marocains ont été tués, huit blessés et trois autres sont portés-disparus dans la frappe aérienne de la semaine dernière contre un centre de migrants à Tajoura (11 km à l’est de Tripoli), a annoncé le Consulat général du Maroc à Tunis, cité par la publication.

Les contacts entrepris avec les autorités libyennes à Tripoli et la représentation diplomatique libyenne à Rabat ont permis de croiser un certain nombre d’informations et d’aboutir à un premier bilan préliminaire faisant état de sept morts, huit blessés et trois portés-disparus parmi les 18 Marocains présents au centre lors de cette frappe aérienne, a précisé le Consulat dans un communiqué.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) a fait état d’une adhésion massive cette année des éleveurs engraisseurs pour l’enregistrement auprès des services vétérinaires de l’Office.

Le nombre des éleveurs enregistrés a atteint 223.000, contre 138.000 l’année dernière, soit une évolution de 62%, indique l’ONSSA dans un communiqué publiée à l’issue de son conseil d’administration.

En outre, ce dernier a appuyé la décision de l’ONSSA relative à la suspension de l’inspection vétérinaire dans les abattoirs qui ne disposent pas des conditions nécessaires de la sécurité sanitaire, les membres du conseil ont exprimé leur soutien total à l’office pour appréhender fermement ce chantier.

+Al Akhbar+ tente d’explorer les mystères de la défaite de la sélection marocaine de football face au Bénin en huitièmes de finale de la CAN-2019 en Etgypte, dont le principal responsable n’est autre que le coach du onze national, Hervé Renard.

Le technicien français a été incapable de trouver la solution tactique face à la défense hermétique du Bénin devant les vagues d’attaques des Marocains. Pourtant le match d’ouverture contre la Nambie a été une répétition grandeur nature dont les enseignements n’ont pas été retenus.

En plus de la solidité défensive de l’adversaire, les Lions souffraient d’un

problème structurel dû à l’absence d’une ligne offensive claire, avec des joueurs capables de porter le danger et concrétiser des occasions. Résultat: trois buts seulement marqués en quatre matchs, et un 4e but offert contre son camp par un Namibien.

L’un des maillons faibles de la sélection s’appelle Hakim Ziyech, dont le mental n’a pas été au beau fixe. Depuis le début de la compétition, Ziyech a montré des signes de nervosité et de manque de confiance, ce qui laisse dire au quotidien que l’absence d’un coaching mental a privé les Lions d’un soutien de grande importance.

L’autre grief reproché à Renard réside dans son obstination à utiliser le même effectif sans chercher à se renouveler et s’ouvrir sur d’autres joueurs de la Botola, comme Mohcine Yajour ou Walid El Karti, qui auraient pu apporter un plus dans l’attaque des Lions.

Enfin, les joueurs se sont vus dans le rôle de futurs champions d’Afrique et la communication de la FRMF a alimenté ce rêve chez les Marocains après le sans-faute du premier tour. Au final, le Bénin a dévoilé les limites tactiques de Renard et les fragilités des Lions de l’Atlas, faussement donnés favoris pour remporter le titre.

Fès abrite le 15ème Forum panafricain ministériel sur la modernisation de l’administration publique

Le 15ème Forum ministériel sur la modernisation de l’Administration Publique et des institutions de l’Etat se tiendra les 9 et 10 juillet 2019 à Fès, à l’initiative du Centre Africain de Formation et de Recherche Administratives pour le Développement (CAFRAD) en partenariat avec le ministère marocain de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration.Placée sous le thème « le rôle des administrations publiques dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable », cette rencontre vise notamment à donner à l’Afrique un ressort nouveau de construction des administrations publiques à la fois assises sur ses valeurs et compatibles avec les standards internationaux.

La rencontre permettra, en outre, de contribuer à faire des propositions en vue de l’amélioration des performances des administrations publiques des pays africains, à l’heure des grands changements que l’Afrique connaît aujourd’hui.

Au cours de cette manifestation plusieurs thèmes seront abordés, dont la transformation et la modernisation de l’administration dans la poursuite des ODD, l’administration publique en Afrique et complexité globale ou encore l’administration publique et la fragilité sécuritaire à l’heure de la poursuite des ODD.

CAN-2019/Elimination du Maroc: Déceptions, déboires et amertume du public marocain

L’opinion publique sportive marocaine n’a pas gobé l’élimination des Lions de l’Atlas en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations (Egypte-2019) face au Bénin, vendredi au stade Essalam au Caire. » Manque de solutions, défaut de concentration et naivete de l’équipe », tels sont les commentaires de nombreux observateurs sportifs marocains après cette défaite décevante de l’équipe marocaine de football, pourtant grande favori de cette prestigieuse compétition africaine.

« Comment se fait-il qu’une équipe anéantie à 10 puisse venir à bout de l’équipe nationale », s’indigne Jaouad, l’air crispé après cette élimination précoce du onze marocain, relevant que le manque de réalisme et la fébrilité des joueurs ont été les causes de cette défaite inattendue.

Les téléspectateurs qui ont envahi par milliers les cafés pour suivre ce match, qui n’a pas été diffusé sur les chaines de télévision nationales, se sont soulevés contre le joueur Hakim Ziyach, la star d’Ajax Amsterdam, pour avoir raté un penalty au temps additionnel de la rencontre, synonyme de délivrance.

« Le coach Renard devrait faire sortir Ziyach qui n’a pas donné satisfaction lors du premier tour et raté une multitude d’occasion de scorer », a déclaré à APA, le jeune Yassine, un féru de football.

Revenant au match, le Maroc et le Bénin étaient à égalité un but partout au terme du temps réglementaire et des prolongations. Les Écureuils ont ouvert le score à la 53è minute du jeu par le biais de Moise Wilfrid Adilehou, avant que Youssef En-Nesyri n’égalise pour les Lions de l’Atlas (75è).

Par Hicham Alaoui

Les Lions de l’Atlas auraient pu sceller le score en temps additionnel de la rencontre lorsqu’ils ont bénéficié d’un penalty, mais raté par Hakim Ziyech.

Lors de la séance des tirs au but, Soufiane Boufal et Youssef En-Nesyri ont raté le cadre alors qu’Oussama Idrissi a marqué l’unique but des Lions, dans un moment où les joueurs du Bénin ont réussi à mettre quatre buts dans les filets de Bounou, signant une qualification historique pour les quarts de finale de la CAN.

Cette élimination est la fin de génération de joueurs ayant marqué le football marocain notamment lors de la dernière Coupe du monde en Russie. Les Boussoufa, Benatia, Ahmadi, Dirar et autres diront leur adieu à l’équipe nationale. Une nouvelle vague de joueurs devra écrire une page de l’histoire footballistique marocaine, qui compte une seule coupe continentale en 1976 à Addis-Abeba.

Sécurité, économie et administration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombreux sujets notamment le volet sécuritaire, les échanges commerciaux Maroc-Afrique et la libération des biens publics.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que les services du gouvernement ayant des relations avec la sécurité et le renseignement ont reçu des instructions pour intensifier les opérations de contrôle 24h/ 24 pour anticiper toute exploitation par les terroristes de la période de forte affluence dans les postes-frontières.

L’attention est particulièrement orientée vers le port de Tanger Med, Bab Sebta et l’aéroport Mohammed V d’où les terroristes essayeraient d’entrer sur le territoire national ou d’introduire des armes et des explosifs.

D’autant, ajoutent les mêmes sources, que de nombreuses tentatives d’introduction d’arme ou de passage de terroristes ont échoué grâce à la vigilance des services de sécurité aéroportuaires. L’utilisation de faux documents d’identité et de faux passeports est devenu la première préoccupation pour les services de renseignement notamment pendant la période estivale quand des milliers de MRE, de touristes et de voitures traversent la Méditerranée vers le Maroc.

+L’Economiste+  note que si le déficit commercial avec l’Europe culmine à 116 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH) avec l’Europe, principal partenaire économique du Royaume, il affiche un excédent avec l’Afrique et ce pour la quatrième année consécutive.

« Les échanges ont atteint 41 milliards de DH en 2018 dont 22 milliards de DH d’exportations. Ces dernières ont augmenté de 29% en quatre ans alors que les importations ont baissé de 5% sur la période. Ce repli provient essentiellement des échanges avec les pays de l’UMA (-23%)». Le journal estime que la réorientation de la stratégie africaine du Maroc donne des résultats encourageants même s’il reste encore beaucoup à faire.

« Le retour du Maroc dans l’Union africaine et l’adhésion à la CEDEAO vont servir ce dessein. A la clé, il y aura une ouverture plus grande sur les marchés de l’Afrique subsaharienne et plus de facilité pour les entreprises marocaines d’y exporter». Elles pourront être aidées en cela par les banques et les compagnies d’assurances marocaines qui sont bien ancrées sur ces marchés.

Aujourd’hui, 38% des exportations vers l’Afrique sont les engrais, les boîtes de conserves et les poissons (frais, salés, séchés ou fumés). Le ciment y est aussi envoyé (plus de 500 millions de DH en 2018). «Le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, l’Algérie ou encore le Nigéria sont parmi les principales destinations des produits marocains». Le Maroc lui se ravitaille principalement d’Egypte, d’Algérie et de Tunisie pour 14,7 milliards de DH en 2018, soit 78% du volume global des importations d’origine africaine. «Le Maroc achète essentiellement les hydrocarbures, les dattes et les huiles de pétrole et lubrifiants aux pays africains ».

+Assabah+  écrit en Une que d’après des sources au sein du ministère des Finances, il existerait actuellement plusieurs milliers d’hectares appartenant à l’Etat qui sont exploités illégalement par de tierces parties. C’est ce qui expliquerait le nombre important de procédures judiciaires entamées pour les récupérer. En tout, selon les données rapportées par le journal, il y a actuellement quelque 4.660 dossiers qui sont soumis à la justice pour un foncier total de plus de 400.000 hectares. La valeur de ces biens: 88 milliards de dirhams.

La même source ajoute que 62% de ces dossiers sont encore traités en première instance. Cependant, 29% sont soumis aux tribunaux d’appel tandis que 9% sont en cassation. Une fois abouties, ces procédures judiciaires devraient permettre à l’Etat de récupérer une grande partie des biens concernés, comme ce fut le cas l’année dernière. En effet, plus de 14.000 hectares ont été récupérés l’année dernière grâce aux procédures judiciaires enclenchés par les pouvoirs publics. Une grande partie de ces biens était exploitée par des personnes physiques.

Les sources du journal expliquent que la nécessité du recours à la justice pour la récupération de ce foncier est due à sa nature. Contrairement aux biens entrant dans le domaine public, ceux faisant partie du domaine privé de l’Etat ne peuvent en effet être récupérés qu’après l’épuisement de l’ensemble des procédures judiciaires possibles.

La ZLECAF va propulser l’Afrique au niveau des acteurs majeurs de la mondialisation (ministre marocain)

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) est synonyme d’un nouveau cycle économique africain et sera l’une des plus grandes zones de libre-échange dans le monde avec un marché commun de 1,2 milliards de consommateurs et une classe moyenne naissante de 300 millions de personnes et des besoins sans cesse croissants, a souligné, jeudi Niamey, le ministre délégué marocain chargé de la coopération africaine, Mohcine Jazouli.« Cela représente pour les entreprises africaines un nouveau défi et des gains économiques avec des centaines de milliers d’emplois à la clef dans tous les domaines. Cette Zone va propulser l’Afrique au niveau des acteurs majeurs de la mondialisation », a-t-il dit lors de la 35ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA, qui a ouvert ses travaux dans la capitale nigérienne.

Pour porter et soutenir cette dynamique, le Maroc s’est lancé dans un programme d’investissements sans précédent, a-t-il rappelé, ajoutant que le Maroc innove et renforce les liens de coopération avec tous les pays africains qui partagent ce désir de l’émergence de l’Afrique.

A l’ouverture de ce conclave, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a souligné l’impératif pour les Etats africains de tout mettre en œuvre en vue de mener à bon port les différents projets inscrits dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’UA.

Parmi les projets les plus emblématiques de cet agenda, a-t-il dit, figure incontestablement l’Accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) qui ambitionne d’intensifier les échanges commerciaux sur l’ensemble du continent et de constituer, à terme, un marché continental intégré.

Le président de la Commission de l’UA s’est, dans ce sens, félicité du travail technique d’envergure qui a été consenti en prélude à l’entrée en vigueur officielle de la ZLECAF qui sera actée lors de la 12ème session extraordinaire de l’UA, prévue dimanche prochain dans la capitale nigérienne.

A cet égard, il s’est réjoui de la diligence de ratification par plus d’une vingtaine de pays de l’Accord sur la ZLECAF, dans la continuité de la dynamique enclenchée à Kigali il y a presque une année.

« Aussi, devrions nous traiter avec l’urgence requise toutes les questions en suspens, qu’elles soient de nature technique ou politique », a-t-il plaidé, expliquant que sur le plan technique, nombre d’outils opérationnels sont encore à mettre au point.

Au plan politique, a-t-il enchainé, la ratification du protocole au Traité d’Abuja sur la libre circulation des personnes et des biens et de bien d’autres mécanismes à vocation d’intégration régionale reste une « urgence qui nous interpelle tous ».

Dans la foulée, le président de la commission de l’UA a appelé à ratifier le protocole sur la libre circulation des personnes qui est un complément, voire une condition indispensable à l’intégration économique et sociale à laquelle « nous aspirons » dans le continent.

Sur un autre registre, il a mis en avant l’importance du triptyque intégration-prospérité-paix dans la réalisation du développement en Afrique, comme le préconise clairement l’Agenda 2063 de l’UA.

Pour sa part, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, dont le pays assure la présidence actuelle de l’UA a mis l’accent sur l’impératif de conjuguer les efforts sur la base d’une approche fondée sur le consensus et la coopération entre tous les Etats Africains, le but étant de mieux servir les intérêts des peuples africains.

Pour lui, il est grand temps de renforcer la coopération entre l’UA et les autres groupements et blocs régionaux, oeuvrer à promouvoir l’intégration continentale stratégique, consolider davantage la paix et la sécurité et faire rayonner l’image du continent africain sur la scène internationale.

Revenant sur le lancement imminent de la phase opérationnelle de la ZLECAF, le chef de la diplomatie égyptienne a évoqué un événement historique majeur sur la voie de la réalisation et du parachèvement de l’intégration économique africaine, notant qu’une mise en œuvre littérale des dispositions de cet accord est de nature à garantir un climat propice pour le développement inclusif de toue l’Afrique.

Plusieurs questions sont à l’ordre du jour de la 35ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA qui se poursuit à huit clos. Il s’agit, entre autres, de l’examen du processus de réforme institutionnelle de l’UA, du projet de budget 2019 de l’UA, et de la gestion du « Fonds pour la paix de l’UA », entre autres.

Politique, économie, migration et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombreux sujets notamment la politique étrangère du Royaume, la commercialisation des produits de pêche, le partenariat Maroc-Espagne en matière migratoire et les préparatifs des Lions de l’Atlas pour le match contre le Bénin pour le compte des huitièmes de finale de la CAN-2019.+L’Economiste+ écrit que le Maroc fait face à un nouvel ordre mondial, marqué notamment par des tensions et des crises. Ce contexte suscite de nombreuses interrogations, poussant l’Institut Marocain des Relations Internationales (IMRI) à se pencher sur le positionnement que doit adopter Rabat vis-à-vis de ses partenaires.

Lors d’un forum tenu récemment sur le thème « Géopolitique du Maroc dans un nouvel ordre mondial en crise » en partenariat avec la Fondation Hanns Seidel, l’Institut a émis plusieurs recommandations en matière de politique étrangère. Il estime que le Royaume doit maintenir la primauté de la question du Sahara et « disposer d’une pleine liberté en politique étrangère » analyse l’IMRI, cité par la publication.

+L’Opinion+ relève que les produits de la pêche côtière et artisanale commercialisés en première vente ont atteint un volume de 1.311.457 tonnes, pour une valeur de 7,35 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH), soit une progression de 1% en valeur par rapport à l’année précédente.

Selon l’Office national des pêches (ONP), cité par le quotidien, l’année 2018 a été marquée par la poursuite du programme de développement et de modernisation du réseau de commercialisation des produits de la mer en 1ère et 2ème ventes. Dans ce cadre, il a été procédé à l’achèvement de la construction des superstructures du nouveau port de pêche de Tanger qui a été inauguré par le Roi Mohammed VI, le 7 juin 2018, poursuit la même source.

Ces superstructures, qui ont nécessité un investissent de l’ordre de 248 millions DH, sont notamment constituées de 2 halles au poisson, l’une dédiée à la pêche côtière, l’autre à la pêche artisanale et de divers locaux et équipements destinés aux professionnels.

+Al Ahdath Al Maghribia+ cite une déclaration du ministère espagnol de l’Intérieur qui a affirmé que le Maroc est un « partenaire privilégié » de l’Espagne en matière de lutte contre l’immigration clandestine et les réseaux criminels de la traite des êtres humains.

Le Royaume est un « partenaire privilégié de l’Espagne qui mène un travail efficace en matière de contrôle de l’immigration illégale vers l’Espagne depuis son territoire », indique le ministère de l’Intérieur dans un communiqué de presse dans lequel il fait état d’une baisse importante du nombre des migrants clandestins ayant gagné les côtes ibériques au cours du premier semestre de 2019.

La même source précise que quelque 10.475 immigrés ont gagné les côtes espagnoles entre janvier et juin 2019, ce qui représente une baisse de 27,4% par rapport à la même période de 2018.

+Al Akhbar+ rapporte que le quatrième match des Lions de l’Atlas se jouera ce vendredi sur la pelouse du stade Essalam au Caire et les opposera au Bénin pour le compte des huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations.

La qualification a incité beaucoup de Marocains à faire le déplacement jusqu’en Egypte pour encourager les coéquipiers de Hakim Ziyech. Parmi ceux-là, il y a plusieurs ministres, patrons de partis politiques, parlementaires, mais aussi des présidents de clubs.

La présence du MAECI, Nasser Bourita, a par ailleurs été très remarquée lors du match face à l’Afrique du Sud, à l’image de celle de Nabil Benabdallah, le Secrétaire général du PPS. Ceci dit, le journal rapporte que la FRMF n’a pas invité ces personnalités. Elles seraient toutes venues sur leurs propres frais, contrairement aux rumeurs qui circulent.

Une source fédérale citée anonymement par le quotidien explique que la FRMF a refusé toutes les demandes de visite pour rencontrer les Lions de l’Atlas dans leur hôtel. Les «VIP» ne pourront donc pas échanger avec Hervé Renard et ses poulains à la veille de la rencontre décisive face au Bénin. La FRMF ne souhaite pas perturber la préparation et la concentration des Lions de l’Atlas.

Tanger abrite les 4 et 5 juillet le forum africain des ports

Le Forum africain des ports se tiendra les 4 et 5 juillet à Tanger, une occasion de débattre des enjeux et problématiques liés au secteur portuaire en Afrique.Initiées par i-conférence, en partenariat avec le programme de politiques de transport en Afrique, ces assises s’inscrivent dans le cadre des échanges autour des opportunités de coopération sud-sud et des solutions de renforcement des capacités des ports de la région.

Ce Forum se veut un événement stratégique qui vise à accompagner la nouvelle dynamique que connaissent les activités portuaires et maritimes en Afrique du nord, de l’Ouest et centrale.

Les organisateurs tablent sur une présence de 400 participants venant de 25 pays dont des opérateurs de transport, des cabinets d’études et d’ingénierie, des banques, des assurances et des investisseurs privés. Le forum permettra aux participants de renforcer leur notoriété dans la région, d’exposer  leur expertise et savoir-faire parmi les acteurs clés du secteur et d’élargir le réseau des futurs clients.

Par ailleurs, le secteur portuaire en Afrique est en pleine expansion et décisif pour le développement du continent. Malgré les 80 % du commerce extérieur africain qui transite par ses ports, l’Afrique subsaharienne ne représente toujours aujourd’hui que 2% du trafic conteneurisé mondial dans un contexte de forte concurrence mondialisée. Cet enjeu majeur des ports africains fera l’objet de débat au cours du forum de Maroc, organisé autour du thème « Cap sur la nouvelle dynamique portuaire ».

L’intervention du secteur privé, via la création de partenariats public-privé (PPP) et la multiplication des mises en concession, joue un rôle croissant pour surmonter les obstacles au développement et à la modernisation des ports africains, et accompagner le continent dans sa dynamique de développement.

Maroc : Lancement des candidatures pour « Africa’s Premier Digital News Awards 2019 »

Les candidatures pour « Africa’s Premier Digital News Awards 2019 » qui récompense les projets médiatiques numériques uniques et originaux ayant marqué les 12 derniers mois en Afrique, viennent d’être lancées.Le dernier délai pour soumettre les demandes de candidature pour « Africa’s Premier Digital News Awards 2019 » a été fixé au 12 juillet courant.

Ces prix annuels seront décernés au premier jour du « Digital Media Africa », une conférence sur l’innovation digitale en Afrique prévue du 11 au 12 septembre prochain à Johannesburg en Afrique du Sud.

Organisée par la WAN-IFRA, l’Association mondiale des journaux et des éditeurs d’informations, l’African Digital News Awards est la plus prestigieuse compétition du secteur qui réunit des éditeurs innovants de tout le Continent.

Les prix distinguent les éditeurs qui ont adopté des stratégies de médias numériques et mobiles dans leur offre de produits complète pour faire face aux changements majeurs dans le domaine de l’information.

Maroc : La HACA accorde une licence d’émission pour Chada TV

La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) a accordé, ce mardi, une licence d’émission à Chada TV, service télévisuel thématique qui sera diffusé par voie satellitaire et axé sur le divertissement culturel, l’art et la musique.Selon la présidente de la HACA, Mme Latifa Akharbach cette nouvelle licence a été octroyée au terme du processus en vigueur d’instruction des différents volets du dossier (juridique, éditorial, économique, financier et technique) effectuée par les services de la Direction Générale, et après examen et audition du porteur de projet par le CSCA.

Elle s’est également félicitée de la volonté des responsables de Chada TV de s’inscrire dans le cadre normatif marocain et le contexte de la régulation médiatique nationale, après une expérience de diffusion de ce service sur satellite depuis l’étranger, tout en affirmant que l’action de la HACA en tant que régulateur, est fondée sur les principes constitutionnels garantissant la liberté d’expression et de communication audiovisuelle.

Pour sa part, Rachid Hayeg, PDG de Chada Radio, société éditrice de Chada TV, a exprimé la disposition de Chada TV à contribuer à l’enrichissement qualitatif de l’offre télévisuelle marocaine et à la valorisation du patrimoine musical et de la production artistique nationale.

Finance et sociale au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombreux sujets notamment la finance participative, les recettes douanières, les IDE et la population carcérale étrangère au Maroc.+L’Opinion+ rapporte que près de 18 mois après son lancement au Maroc et suite à un long processus d’institutionnalisation, la finance participative offre, dorénavant, plus de choix en termes de produits et de services pour sa clientèle, tablant sur une part de marché de 5% à l’horizon de 2024.

Elles sont ainsi près de 100 agences ayant permis l’ouverture de 60.000 comptes auprès des banques et fenêtres participatives au Maroc. Selon une étude menée par l’Islamic Finance Advisory & Assurance Services (Ifaas), citée par le journal, l’arrivée de ces banques a été très attendue par la majorité de la population marocaine, avec environ 98% de Marocains sondés ayant exprimé leur intérêt pour ces instruments.

+Akhbar Al Yaoum+ écrkt que la Douane rapporte gros à l’État. En effet, les recettes douanières ont, en effet, enregistré une performance record en 2018, dépassant la barre symbolique des 100 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH).

Ainsi, environ 100,8 milliards de droits et taxes ont été perçus, en amélioration de 6,4% par rapport à 2017, soit un surplus net de 6,1 milliards, a indiqué l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII) dans son rapport annuel 2018.

Cité par le quotidien, le département relevant du ministère de l’Economie et des finances affirme que ces recettes « profitent à l’ensemble de l’économie nationale », par le biais de la présentation du budget général de l’État ainsi que par la déduction de certains revenus. En matière d’allocation, ces recettes sont déposées dans les comptes du Trésor ou de certaines institutions publiques.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que le Maroc figure en 4ème position en termes d’Investissements directs étrangers (IDE) venant des pays de la région, selon la Société Arabe pour la Garantie des Investissements et du Crédit à l’Exportation.

Le Royaume a pu attirer des investissements d’une valeur de 6 milliards 640 millions de dollars, soit un accroissement de 954 millions de dollars par rapport à l’année dernière, indique la même source dans son rapport au titre de 2019. Le Maroc a été classé premier parmi les pays de l’Afrique du Nord, selon ce rapport.

+Libération+ relève que les prisons marocaines comptent 1.046 citoyens étrangers appartenant à 69 nationalités, soit 1,31% de la population carcérale, qui s’élève à plus de 80.000 personnes.

Les Français arrivent en tête avec 131 cas, suivis par les Sénégalais (92 cas) et les Guinéens (77), indique un rapport du ministère public sur la politique pénale au Maroc en 2018. 58 plaintes ont été déposées par des étrangers appartenant à 17 nationalités différentes.

Les Français arrivent également en tête avec 24 cas suivis des Espagnols (5), des Saoudiens (3), des Irakiens (3) et des Suisses (3). Une grande majorité de ces étrangers étaient poursuivis pour tentatives de faire passer des produits illicites vers ou à partir du Maroc, selon une source du ministère de la Justice, citée par la publication.

Un réseau international de chefs d’entreprises à Abidjan pour accompagner les jeunes entrepreneurs

Le « Réseau Entreprendre International », une organisation composée de près de 15 000 chefs d’entreprises issus d’une dizaine de pays au monde dont la Côte d’Ivoire, a officiellement lancé ses activités à Abidjan en présence de l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise lundi à APA, ce réseau met un accent particulier sur la question de l’accompagnement des jeunes qu’il assure sur une période de 36 mois post financement.

« Dans 80% des cas, ce qui manque à ces jeunes entrepreneurs, c’est l’accompagnement, le réseautage, les outils et les conseils», a expliqué,  lors de cette cérémonie de lancement,  Medhi Laraki, le président du « Réseau Entreprendre Maroc».

« Cette année au Maroc, c’est une centaine de sociétés qui ont été accompagnées et dans le monde, ce sont 10 000 lauréats qui ont été accompagnés par 15 000 chefs d’entreprise», a poursuivi M. Laraki, justifiant que la Côte d’Ivoire a été choisie pour abriter un bureau de ce réseau en raison des nombreuses difficultés rencontrées par les jeunes porteurs de projets dans le pays.

  Le « Réseau Entreprendre International »  a permis de  « sauvegarder 30 000 emplois avec 92% de jeunes créateurs d’entreprises toujours en activité trois ans après le démarrage de leur projet.  Chaque année, ce sont 1000 lauréats qui bénéficient de l’accompagnement de ce réseau », conclut la note.

L’Etat de Côte d’Ivoire qui encourage les jeunes à l’entrepreneuriat, a dégagé un fonds de garantie de 20 milliards FCFA pour financer les jeunes porteurs de projets dans le pays.

Economie et social au menu des quotidiens marocains

Les enjeux des accords de libre-échange, la condition des femmes en Afrique et le financement des petites entreprises sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+ revient sur les enjeux des accords de libre-échange. Aujourd’hui, il y a deux raisons pour signer des accords de libre-échange sur le continent. La première c’est montrer la présence marocaine chaque fois qu’on le peut, présence politique s’entend. La deuxième raison est que le Maroc n’est pas seul à nourrir les mêmes ambitions: le Kenya, l’Éthiopie montent très vite, constate-t-il.

Toutefois, aucune de ces deux raisons ne met le commerce en avant. Les analystes ayant préparé le dossier Cedeao ont montré leur ignorance de cette zone franche. Mais, il faut rester présent, visible et politiquement et culturellement engagé, met-il en garde.

+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur l’évolution de la condition féminine. Le journal estime que les femmes en Afrique sont victimes d’une « grande injustice ».

Alors qu’elles contribuent à plus de 60% dans la production des biens économiques, à peine 8% des femmes ont droit à un salaire en retour, déplore-t-il.

Pourtant, le continent africain est le premier au monde en termes d’entrepreneuriat féminin puisque 27% des femmes africaines ont déjà créé leurs propres entreprises. C’est le taux le plus élevé au monde, relève-t-il, soulignant que ces femmes, bravant les difficultés et les pesanteurs de leurs sociétés pour se prendre en main, créent de la richesse et des millions d’emplois, et font donc vivre des millions de familles.

+Le Matin+ rapporte que Finéa, filiale du groupe CDG, et l’Agence française de développement (AFD) ont signé une convention de prêt d’un montant de 1,2 milliard de dirhams (1 euro = 10,7 DH) en faveur des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME).

L’opération intervient dans le cadre de la déclinaison des termes de la lettre d’intérêt signée le 10 août 2018 entre Finéa et l’AFD, et ayant pour objet la mise à disposition par cette dernière d’une ligne de crédit de 100 millions d’euros.

Avec cette enveloppe, Finéa entend renforcer l’inclusion financière des TPME au Maroc à travers l’intermédiation bancaire et l’offre en financement direct.

Rabat : Le ministre malien des AE se félicite du soutien du Maroc du soutien aux initiatives de paix et de stabilité au Mali

Le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Tiébilé Dramé, s’est félicité, vendredi à Rabat, du soutien du Maroc aux initiatives de paix et de stabilité au Mali.Selon un communiqué du département du Chef du gouvernement, Tiébilé a fait part des remerciements et de la gratitude de son pays pour le soutien continu du Maroc en faveur de l’intégrité territoriale du Mali, de son accompagnement et son soutien aux initiatives de paix et de stabilité dans ce pays.

Tiébilé, qui effectue sa première visite de travail dans le continent africain après sa nomination à la tête de la diplomatie malienne, a mis l’accent sur la place distinguée dont le Roi Mohammed VI auprès du président et du peuple maliens, poursuit le communiqué.

Lors de ces entretiens, les deux parties ont mis en exergue la profondeur des relations ancestrales d’amitié existant entre les deux peuples et ont relevé la volonté commune pour développer davantage la coopération bilatérale.

Elles ont passé en revue en outre les différents volets de la coopération bilatérale et du partenariat Maroc-Mali qui a connu une nouvelle impulsion depuis la visite royale en république du Mali en 2014, qui a été couronnée par la signature de 17 conventions de coopération couvrant différents domaines notamment les techniques d’agriculture, les infrastructures de santé, l’enseignement supérieur, la formation professionnelle, l’encadrement religieux et la coopération dans le domaine sécuritaire.

Le Chef du gouvernement a réitéré à cet égard les remerciements du Maroc à la République du Mali pour son soutien constant aux positions du Royaume sur la scène africaine ainsi que la volonté du Maroc pour renforcer et élargir le programme de coopération bilatérale.

Politique et Economie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les relations Maroc-UE, la réforme des retraites, la problématique de l’emploi des jeunes et l’environnement des startups au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Au registre des relations Matoc-UE, +Akhbar Al Yaoum+ cite une déclaration de la haute Représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de Sécurité, Vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini qui a souligné que l’Union européenne et le Maroc adoptent pour la première fois un langage commun sur la question du Sahara, a souligné, à Bruxelles.

«Le fait d’avoir un langage commun est un des résultats les plus importants, les plus positifs, et qui nous donne de l’espoir pour le futur» a affirmé la cheffe de la diplomatie européenne lors de la conférence de presse conjointe avec Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale à l’issue des travaux de la 14ème session du Conseil d’Association Maroc-UE.

La Haute Représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de Sécurité faisait référence à la position de l’UE consignée dans « la Déclaration politique conjointe», adoptée à l’unanimité des Etats membres, à l’issue des travaux de la 14ème session du Conseil d’Association Maroc-UE.

+La Vie Eco+ aborde la réforme des retraites au Maroc. Si sous d’autres cieux, toute nouveauté aussi minime soit-elle, toute réforme ou projet de réforme soulèvent des débats publics souvent houleux, au Maroc, «c’est une autre paire de manches», constate l’hebdomadaire.

D’abord, très peu d’actifs sont réellement informés de ce que proposent les différents régimes de retraites. Très peu aussi prennent la peine de s’en informer afin de mieux préparer leur retraite face aux aléas de la vie qui sont légion après la fin de la vie active, relève-t-il.

Pour la majorité des actifs, la retraite n’est pas de première urgence. Pour les jeunes, c’est rarement un critère de négociation au moment de l’entretien de l’embauche, encore moins un facteur déterminant pour le choix de l’entreprise à intégrer, ajoute-t-il.

+Telquel+ revient sur la problématique de l’emploi des jeunes. Sur 350 mille jeunes arrivant en âge de travailler, le marché de l’emploi n’en absorbe que 100 mille par an. Le jeune urbain souffre d’un taux de chômage avoisinant les 30%, relève la publication.

En dépit d’une politique de l’offre continue menée par l’État, d’une commande publique dopée, de plusieurs vagues d’amnisties fiscales, l’appât du gain rapide a atrophié le tissu économique. Les conséquences sont terribles: un taux d’emploi de 41%, déplore-t-il.

Il est donc temps pour l’État de faire adhérer le patronat à un « pacte de patriotisme économique » basé sur le don et le contre-don: diminutions des charges, allègements des cotisations, simplification du Code du travail, possibilité d’ajuster la masse salariale en réponse à une mauvaise conjoncture, mais, en retour, la promesse solennelle d’améliorer le seul indicateur qui compte: le nombre d’embauches, suggère-t-il.

+Challenge+ aborde l’environnement des startups au Maroc. En dépit de quelques embuches, le progrès se fait sentir sur le terrain. Le benchmark des best practices élaboré l’an dernier par le cabinet Grant Thornton sur ordre de l’Association marocaine des investisseurs en capital a donné ses fruits, et ses recommandations ont permis d’améliorer l’environnement des startups au Maroc, souligne le journal.

Les formules de financement et l’absence d’encadrement, principales contraintes, ont été adaptées aux besoins de ces entités économiques orientées vers l’avenir. Le fonds InnovInvest d’un montant global de 860 millions de dirhams, mobilisé en 2017 par la Caisse Centrale de Garantie, fut une action salutaire qui a relancé la machine des startups au Maroc, estime-t-il.

Pour sa part, +Libération+ fait savoir que les entreprises de sous-traitance opérant dans la centrale solaire Noor-Ouarzazate sortent de leur mutisme et expriment en public leur colère.

Pour cause, ils souffrent de ce qu’ils appellent «atermoiements abusifs et continus» concernant le versement de leurs dus par la société chinoise SEPCO III. Dans une plainte adressée au gouverneur d’Ouarzazate, lieu du site du complexe Noor, les entreprises plaignantes signataires se disent lésées par le comportement de la société chinoise.

Face au Maroc, la Côte d’Ivoire a «manqué de jus», selon Serge Aurier

Le capitaine de la sélection ivoirienne, Serge Aurier, a expliqué la défaite de la Côte d’Ivoire, vendredi soir, face au Maroc (0-1) en match comptant pour la 2è journée du groupe D de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football en Egypte, par le « manque de jus » de ses coéquipiers et lui.« Je pense qu’on est tombé sur une équipe qui avait davantage de jus que nous. Ils ont eu un jour de récupération en plus. Je crois qu’on a manqué de fraicheur, tout simplement, ce soir… », a-t-il justifié la défaite au micro de Radio France Internationale (RFI).

Selon Serge Aurier sorti sur blessure (69è), les Marocains ont été meilleurs dans l’engagement, soulignant, également, le manque de réalisme de l’équipe ivoirienne.

« On s’est créé des occasions de but, mais on n’a pas été réalistes. Eux, sur leur première ou leur deuxième occasion, ils ont réussi à marquer », déplore le capitaine  des Eléphants de Côte d’Ivoire pour qui «l’objectif était de se qualifier, ce soir (vendredi) en huitièmes de finale ».

 Cependant, à en croire le défenseur de Tottenham (Premier League anglaise), l’espoir d’une qualification n’est pas perdu.

« Il nous reste encore un match pour ça. On va tout faire pour le gagner », espère-t-il, insistant qu’ « on n’était pas très bien, physiquement, durant ce match-là. On va donc bien se reposer pour pouvoir bien finir avec ce dernier match qui peut être synonyme de qualification », ajoute le joueur.

Pour y parvenir,  « il faudra être plus costaud et mieux organisé pour pouvoir le remporter », prévient le capitaine de la sélection ivoirienne, soulignant que son équipe « a perdu une bataille mais pas la guerre ».

Sur sa blessure, Serge Aurier affiche un pessimisme pour la suite de la compétition.

« Pour moi, je pense que c’est peut-être terminé parce que j’ai ressenti quelque chose. C’est peut-être un claquage ou une déchirure », déclare-t-il, dubitatif, dans l’attente  des «examens », sinon, pour l’heure,  « ce n’est pas top top ».

CAN 2O19/ Après la défaite des Eléphants, «découragement n’est pas ivoirien»

Après la défaite des Eléphants de Côte d’Ivoire face aux Lions de l’Atlas du Maroc (0-1), vendredi soir au Caire, en match comptant pour la 2è journée du groupe D de la CAN 2019, les Ivoiriens ont salué la victoire des Marocains soulignant que « découragement n’est pas ivoirien» pour la suite de la compétition.« Bravo au Maroc pour sa victoire. Nous avons encore nos chances de qualification pour le deuxième tour. Face à la Namibie, c’est quitte ou double. Comme découragement n’est pas ivoirien, il y a de l’espoir que les jeunes sortent de ce groupe pour les huitièmes de finale », résume Béhi Alain.

C’est au Café Choco à Treichville, au sud d’Abidjan que des supporters marocains et ivoiriens se sont retrouvés pour suivre « ce choc » du groupe D ensemble dans une ambiance de fraternité, les uns raillant les autres à chaque occasion de l’une ou l’autre équipe. 

« Ce match va consolider la solidarité et la fraternité entre les deux pays », indique Mohamed Hassan, arborant les couleurs de son pays comme ses compatriotes marocains. 

« Dans affaire de ballon, il n’y a pas de fraternité, c’est la victoire pour l’honneur du pays », réplique, sur un air taquin, Coulibaly Moussa louant « les exploits des joueurs ivoiriens ».

Lorsque Youssef En-Nesyri marque pour le Maroc (23è), la colonie marocaine donne de la voix pour saluer l’ouverture du score. « Nous allons égaliser, vous allez voir », se convainc M. Béhi quand son compatriote Ferdinand Kouassi est déjà, gagné par la déception.

« Avec cette équipe qui joue sans milieu de terrain, comment on peut égaliser ? », interroge-t-il. A la pause, les frères Hotan manifestent, bruyamment, l’avantage au score des Lions de l’Atlas. 

Jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre camerounais Alioum Alioum, ils célèbrent la victoire des siens par des « you you », saluant le bel esprit qui a prévalu. « Certes le Maroc a gagné sur le terrain mais l’amitié entre les deux peuples qui a gagné. Les Ivoiriens n’ont pas démérité. Vive le Maroc, vive la Côte d’Ivoire», salue, pour sa part, Abdoul Mohamed. 

Pour Jean-Paul Ottrou, cette défaite n’enlève rien « à la valeur de nos Eléphants qui peuvent barrir devant la Namibie pour arracher la qualification ». 

« Les Marocains ont été forts. J’ai apprécié ici la belle ambiance durant le match où supporters marocains et ivoiriens se taquinaient. A nos joueurs, je demande de ne pas se décourager pour gagner le dernier », résume Koné Boundiara la gérante du Café Choco.

Maroc: immersion dans l’usine de gestion des véhicules gravement accidentés

La gestion des véhicules gravement accidentés (VGA) au Maroc, est un secteur qui sombre dans l’informel et reste dominé par les intermédiaires qui font la pluie et le beau temps et imposent leur pratiques, jugées illégales, une situation peu reluisante qui a poussé « GEPAVE », première entreprise marocaine, en Afrique et dans le monde arabe à se positionner à l’échelle nationale en réussissant à mettre de l’ordre dans le secteur à travers l’application stricte d’un processus inspiré de la loi VGA.–Par Hicham Alaoui —

Née fin 2017 suite à une union d’ingénierie et d’études menées par des experts, la Sté GEPAVE a crée une nouvelle activité basée sur l’application de la loi et le développement d’un secteur resté longtemps informel.

« Il est primordial de rappeler que la société GEPAVE a été pensée et créée pour faire face à un grand mécontentement des clients et assurés qui souffrent des problèmes de mauvaise gestion des réformes de leurs véhicules, de problèmes de communication avec les différents intervenants, et surtout des conséquences de la non-conformité avec la Loi 52-05. En effet, plusieurs amendes et poursuites judiciaires continuent à ressurgir de temps à autre à cause de la non-application des dispositions de Loi relatives aux VGA », a tenu à expliquer le Directeur de GEPAVE, Wassim El Hallioui.

« Face à cette situation désolante, on ne pouvait pas rester comme un spectateur passif. A ce titre, la compagnie, qui a démarré officiellement ses activités en mars 2018, a réussi à convaincre des compagnies d’assurance à se rallier à ce projet avec la volonté de restructurer un domaine qui s’apparente  directement à leur secteur d’activité. Notre credo est  « Nous sommes tous responsables », a-t-il souligné dans une interview à APA.

GEPAVE s’est engagée à résoudre la problématique de gestion des véhicules gravement accidentés et s’est considérée comme une société citoyenne qui suit le chemin tracé par le Maroc dans la modernisation et la réorganisation de ce secteur, a-t-il précisé.

Et d’ajouter que la société GEPAVE a pris l’initiative de travailler sur ce chantier pour relever les défis majeurs existants (sur les plans juridique et technique) et contribuer à mettre de l’ordre dans ce secteur. Le principal challenge étant de gérer un secteur qui reste mal structuré, avec des pratiques informelles, non professionnelles et parfois illégales.

L’objectif premier étant d’intégrer l’un des principaux éléments importants qui sont les épavistes dans un processus structuré, qui répond aux exigences d’un secteur qui se veut l’un des piliers de l’économie nationale. Notre objectif étant également de contenir et au mieux d’éviter toute réclamation des assurés dont certains n’hésitent plus à se plaindre directement auprès de l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS).

Force est de constater que la valeur du marché des épaves, selon le processus de gestion de GEPAVE obéit à une variabilité de coûts selon des facteurs liés à la disponibilité des pièces de rechange, à la valeur vénale du véhicule et du prix de vente du véhicule d’occasion.

Cependant, certaines pratiques non conformes à la loi et à l’éthique du secteur persistent malheureusement toujours avec pour objectifs de maximaliser de façon illogique les valeurs d’épaves. Ceci passe soit par obtenir les contacts des assurés pour les marchander ou alimenter le marché des véhicules volés afin de masquer l’identité du véhicule en utilisant la carte grise de l’épave.

Ces pratiques qui prévalent malheureusement dans le secteur sont qualifiées pour le moins d’ « arnaque ». Ainsi, l’assuré se trouve face à des ferrailleurs anonymes et dont les négociations d’achat sont entachées par des pratiques arnaqueuses, s’est-il indigné. « Le véhicule gravement accidentés une fois cédé via un appel d’offres peut circuler sur la voie publique sans être réparé, ni contrôlé par les services concernés, ce qui constitue une menace routière et une infraction à la loi qui régit ce domaine. D’autant que l’ancien propriétaire risque de se voir poursuivi par des infractions qui ne les a pas commises du fait que la mutation du véhicules ne fait que tardivement », a-t-il expliqué.

Pour parer à cette situation, GEPAVE a institué un processus de gestion des épaves, qui est foncièrement conforme à la loi 52-05 sur la gestion des épaves, a-t-il affirmé.

Une fois le véhicule est déclaré réforme techniquement et économiquement, un certains nombre d’actions doivent être menées à commencer par le recours à l’expert qui est appelé à établir une fiche technique détaillée comportant l’état du véhicule et  ses caractéristiques, illustrée par des photos. Puis, il sera procédé au lancement d’un appel d’offre électronique consulté uniquement avec les ferrailleurs en contrat avec GEPAVE qui traite le remboursement des assurés avec une réduction des délais de paiement.

Par la suite, le véhicule passe à l’étape de réparation pour les cas d’une réforme économique et à la radiation des documents pour le cas technique. A ce stage, une visite après réparation justifiée par un compte-rendu partagé en ligne avec les compagnies, aura lieu. Ceci pour garder une traçabilité des données concernant les différents intervenants.

En somme, les objectifs de GEPAVE se résument en la restructuration du secteur dont les ferrailleurs constituent la composante essentielle, la conformité aux dispositions juridiques régissant le secteur, la garantie de la réparation du véhicule gravement accidenté dans le strict minimum exigé et la participation des ferrailleurs au développement du secteur dont ils sont l’épine dorsale.

Il s’agit également de centraliser l’information à travers la création d’une plateforme informatique dédiée spécialement à l’organisation des appels d’offres et à la gestion de la base de données, de limiter les réclamations déposées auprès de l’ACAPS et enfin de mettre fin aux transactions conclues en espèce.

GEPAVE est disposée  à partager son expérience avec les différents intervenants dans le secteur, ministère de tutelle, experts, compagnies d’assurance ou autres. Notre ambition est de réussir cette expérience et faire du Maroc une référence en matière de gestion d’épave en Afrique et dans le monde arabe, a assuré M. El Hallioui, d’un air optimiste.

« Il est grand temps de mettre fin aux pratiques informelles funestes », a-t-il vivement souhaité avant de rejoindre son bureau où un travail très méticuleux l’attend à longueur de journée.

Le Roi Mohammed VI félicite le nouveau président mauritanien

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations à Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed El Ghazouany suite à son élection président de la République islamique de Mauritanie.Dans ce message, le Souverain exprime ses chaleureuses félicitations et ses sincères voeux de plein succès à Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed El Ghazouany dans ses hautes missions.

Le Roi félicite également M. El Ghazouany pour la confiance placée en lui par le peuple mauritanien frère, « en reconnaissance de la sincérité dont vous avez fait preuve pour servir ses intérêts et pour votre ferme détermination à aller de l’avant sur la voie de la réalisation du développement global, dans le cadre de la sécurité, la quiétude et la justice sociale ».

Le Roi saisit cette occasion pour exprimer sa ferme détermination à oeuvrer de concert avec M. El Ghazouany pour donner une forte impulsion aux relations de coopération fructueuse unissant le Maroc et la Mauritanie et renforcer les moyens de tirer le meilleur des opportunités et des potentialités dont disposent les deux pays, en consécration des liens de fraternité, de solidarité et d’estime mutuelle liant les deux peuples voisins et pour réaliser la complémentarité, la rapprochement et l’intégration auxquels ils aspirent en vue de relever les différents défis communs.

Enseignement, éducation et économie au menu des quotidiens marocains

La réussite au baccalauréat, le soutien de la BAD au système éducatif marocain et les enjeux de l’élargissement de la bande de flottement du dirham sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Al Alam+ fait savoir qu’un total de 212.169 candidats scolarisés de l’enseignement public et privé ont été admis lors de la session ordinaire de l’examen national unifié du baccalauréat au titre de la session ordinaire de juin 2019, soit un taux de réussite de 65,55%, a annoncé dimanche le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique-département de l’Éducation nationale.

Ainsi, le nombre des candidats scolarisés ayant passé l’examen de la session de juin a atteint 323.668, soit un taux de 65,55 %, contre 57,36 % en 2018 (hausse de 8,19 %), indique le ministère dans un communiqué, cité par la publication.

Dans le même sillage, +Aujourd’hui Le Maroc+ constate qu’avec plus de 65% des candidats admis, le taux de réussite dans les examens du baccalauréat cette année s’achemine vers un nouveau record, mais la question qui se pose actuellement est de savoir « où vont partir ces centaines de milliers de bacheliers, sachant que les places dans les universités et les facultés ainsi que les instituts sont plutôt limitées », relève le quotidien.

Il va falloir penser dès maintenant aux dispositifs destinés à placer les candidats admis au cours de la rentrée universitaire prochaine, et ainsi réfléchir sur les meilleures pistes après le baccalauréat, qui est une clé qui ouvre certainement de nombreuses portes aux bacheliers.

+Le Matin+ rapporte que la Banque mondiale vient d’approuver son nouveau programme d’appui au système éducatif au Maroc, doté de 500 millions de dollars. D’une durée de 5 années, ce projet soutient essentiellement le gouvernement dans son objectif d’élargir l’accès à l’éducation préscolaire tout en améliorant la gouvernance et la qualité des apprentissages.

Pour les deux parties, le renforcement du capital humain et de la productivité passe par une hausse des investissements dans la petite enfance.

+L’Economiste + aborde le flottement du dirham. La zone de flottement du dirham ne sera pas élargie, constate le journal.

La banque centrale marocaine laissera passer du temps avant d’élargir la bande de flottement de la monnaie marocaine, l’opinion publique n’étant pas encore prête, explique-t-il.

UA : Skhirat abrite la 12ème retraite du CPS

La 12ème retraite du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA) tiendra du 24 au 26 juin 2019 à Skhirat, avec la participation de 15 Etats membres du Conseil, indique le ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération.Il s’agit en l’occurrence de l’Algérie de l’Angola, du Burundi, du Djibouti, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, du Kenya, du Lesotho, du Liberia, du Nigeria, du Rwanda, du Sierra Leone, du Togo, du Zimbabwe ainsi que du Maroc.

Cette retraite, qui se tient à la veille de la prochaine présidence du Royaume du Maroc du CPS, est une reconnaissance renouvelée de son leadership et de ses actions constructives en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique, ainsi que de son dynamisme positif au sein de l’UA et de ses organes, principalement le CPS, lit-on dans un communiqué du ministère.

Elle s’inscrit dans le prolongement de la tenue des retraites précédentes de cet organe, ayant débattu, en particulier, de ses méthodes de travail, ainsi que de la paix et de la sécurité en Afrique.

La retraite de Skhirat examinera des thématiques se rapportant à l’action du CPS pour la prévention et la consolidation de la paix en Afrique, aux méthodes de travail de cet organe panafricain, ainsi qu’aux défis de la gestion des crises et le règlement des conflits en Afrique.

Il convient de préciser que le Maroc est membre du CPS pour un mandat de deux ans (2018-2020), durant lequel il accorde une importance particulière au processus de réforme de cet organe central de l’Architecture de paix et de sécurité africaine (APSA).

Pour rappel, le Maroc avait  organisé, les 9 et 10 mai 2018 à Rabat, un séminaire portant sur « l’amélioration des méthodes de travail du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine », dont les conclusions ont affirmé, en particulier, l’impératif de la réforme du CPS en vue de le rendre plus efficient et plus crédible, lui permettant de faire face aux multiples défis et menaces guettant l’Afrique en matière de la paix et de stabilité.

La Barbade retire sa reconnaissance de la fantomatique « Rasd »

Le gouvernement de la Barbade a décidé, ce vendredi, de retirer sa reconnaissance de la pseudo république sahraouie « Rasd ».La Barbade va poursuivre les actions déjà entreprises par plus de 162 pays à travers le monde, indique un communiqué conjoint signé à l’issue de la visite au Maroc de la Première ministre de la Barbade, Mme Mia Mottley.

Le gouvernement de la Barbade appelle toutes les parties à poursuivre, de bonne foi, les négociations, en vue de maintenir le momentum initié par le plan d’autonomie, qui est crédible, sérieux et réaliste, et de favoriser une solution politique basée sur le réalisme et dans l’esprit de compromis, dans le cadre de l’intégrité territoriale du Maroc et conformément au Conseil de Sécurité de l’ONU, ajoute le communiqué conjoint.

A cet égard, le gouvernement de la Barbade reconnaît l’engagement du Maroc dans le processus politique et son entière coopération avec le Secrétaire Général des Nations Unies et son Envoyé Personnel afin de parvenir à une solution politique définitive et mutuellement acceptée, souligne le document.

Economie, environnement et sport au menu des quotidiens marocains

Le secteur automobile, la propreté des plages au Maroc et l’ouverture de la CAN-2019 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur le secteur automobile au Maroc. L’entrée en service de l’usine de Peugeot propulsera le Maroc dans le classement des plateformes mondiales de l’industrie automobile, mais la partie est loin d’être gagnée pour autant, écrit le journal.

D’abord parce que le Maroc n’a pas encore atteint la taille critique qui commence à partir d’un million de voitures montées par an et dont le Maroc s’en approche à grands pas. Pour cela, il faudra qu’un troisième, un quatrième, voire un cinquième constructeur viennent s’installer au Maroc.

En plus des traditionnels et désormais acquis, encouragements à l’investissement, avantages et autres incitations fiscales, les géants de l’industrie mondiale recherchent aussi les compétences, des employés et des cadres bien formés et qualifiés, mais sur ce volet également le Maroc a encore beaucoup à faire, fait-il remarquer.

Tout cela sachant que de l’autre côté, le gouvernement n’a toujours pas rendu sa copie sur deux sujets au cœur même de la démarche, à savoir la formation professionnelle et la nouvelle architecture des Centres régionaux d’investissement, constate-t-il.

+L’Opinion+ s’intéresse à la propreté des plages marocaines. Le quotidien estime que le Maroc peut se targuer de rivaliser avec des nations plus développées en ce qui concerne la propreté des plages, précisant que cette année 21 plages marocaines ont reçu le très convoité label international « Pavillon bleu », un label d’excellence présent dans environ 4.000 plages réparties sur une cinquantaine de pays à travers le monde.

Ces plages respectent les différents critères requis, comme le fait de disposer de toilettes et douches pour les baigneurs constamment nettoyées et accessibles aux personnes à besoins spécifiques, d’être sensibilisées au développement durable et de disposer d’un centre de premiers soins, d’une équipe de sauvetage et de la facilité d’accès pour les visiteurs ou pour d’éventuelles interventions des services de l’ordre, constate-t-il.

+Ahdath Al Maghribia+ rapporte que ce vendredi est le top départ pour un mois de compétition. La 32e édition de la CAN commence en Égypte dans un contexte très tendu, même si la ferveur footballistique est à son comble.

Avant le match d’ouverture, une cérémonie d’inauguration dont la durée sera de 15 minutes connaitra la diffusion du clip officiel de la compétition avec une chanson entonnée en arabe, français et anglais.

Selon le quotidien, les autorités ont exhorté les supporters à se déplacer en masse pour assister à cette cérémonie et promettent un spectacle jamais vu dans l’histoire des stades en Égypte, pour redorer le blason du président Abdel Fattah al-Sissi dont la popularité a été sérieusement ébranlée après la mort subite de l’ancien président Mohammed Morsi.

Maroc: inauguration à Kénitra d’une nouvelle usine du Groupe PSA

Le roi Mohammed VI a procédé, jeudi après midi à Kinitra (nord-ouest), à l’inauguration de la nouvelle usine du Groupe PSA, d’une capacité de production annuelle de 100.000 véhicules et moteurs associés, et au lancement des travaux d’extension de ce complexe industriel de dernière génération, dont la capacité de production sera doublée en 2021et qui générera, à terme, 4.000 emplois.« Les infrastructures, l’usine de PSA et les usines de ses sous-traitants ont été réalisées dans les conditions convenues et les délais impartis », quatre années après la signature de la convention stratégique, le 19 juin 2015, entre l’État marocain et le Groupe PSA, a souligné, dans son discours, le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique, Moulay Hafid Elalamy. 

M. Elalamy a affirmé, à cette occasion, que le groupe français PSA a investi 3 milliards de dirhams et prévoit d’investir autant dans ses futurs projets au Maroc, précisant que la nouvelle usine PSA de Kénitra a été conçue pour produire aussi bien des véhicules thermiques qu’électriques, confortant ainsi l’ambition industrielle du Royaume, mais également la volonté affirmée de SM le Roi de faire du Maroc un modèle au niveau du continent en matière du développement durable.

« Les résultats enregistrés grâce à l’implantation de PSA sont substantiels », a poursuivi le ministre, notant à ce propos que les véhicules produits dans l’usine PSA bénéficient d’un taux d’intégration de plus de 60 pc (80 pc à terme), que 27 nouvelles usines de 10 nationalités se sont déjà installées à Kénitra, et que le Centre de R&D qui devait initialement employer 1.500 ingénieurs et techniciens supérieurs emploie aujourdhui 2.300 personnes, dont 85% sont des ingénieurs.    

Les achats par PSA de pièces fabriquées au Maroc ont atteint 700 millions d’euros pour lannée 2018, bien au-dessus des prévisions, a-t-il ajouté, faisant observer que l’objectif du milliard deuros d’achats sera donc réalisé avant 2025.

« L’usine PSA inaugurée aujourdhui bénéficie de la dynamique de développement que connait le Royaume, à la faveur notamment de la ligne à grande vitesse ferroviaire qui permet aujourdhui de libérer les rails entre Kénitra et le port de Tanger Méditerranée, et la réforme de la formation professionnelle qui permettra d’améliorer la compétitivité des écosystèmes industriels », a-t-il encore dit.

Le vice-président exécutif de PSA pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Jean-Christophe Quemard a, de son côté, affirmé que la vision portée par SM le Roi « de développer des écosystèmes économiques performants est dorénavant une réalité pour le Groupe PSA avec toutes ses composantes, à commencer par la plus importante : la formation professionnelle des hommes et des femmes qui feront le futur de lindustrie automobile avec la promesse de carrières riches au sein de cette filière au Maroc ».

M. Quemard a tenu à rappeler que le Maroc est, plus que jamais, « au cœur de la stratégie de croissance du Groupe PSA, qui figure aujourdhui parmi les constructeurs automobiles les plus performants au monde », notant que c’est au Royaume « que notre Groupe a choisi d’implanter son centre de décision régional, de développer un centre de recherche et développement intégré dans le réseau mondial de R&D du Groupe PSA, et aujourdhui une activité industrielle déterminante ».

Cette cérémonie a été marquée par le dévoilement de la nouvelle Peugeot 208, véhicule produit dans l’usine de Kénitra.

Par la suite, SM le Roi a été salué par les représentants d’équipementiers du Groupe PSA qui se sont installés au sein de la plateforme industrielle intégrée « Atlantic Free Zone ».

SM le Roi a, ensuite, visité les différents ateliers de l’usine PSA, avant de prendre une photo-souvenir avec son personnel.

L’écosystème structurant organisé autour de PSA dans le Royaume est une nouvelle réussite accomplie dans lindustrie automobile. Une industrie qui prospère et réalise des succès. Les exportations de ce secteur, qui emploie actuellement un total de 189.600 personnes, ont doublé entre 2013 et 2018, passant de 31,7 milliards de dirhams à 65,1 milliards de dirhams, faisant de l’industrie automobile le 1er secteur exportateur du Royaume pour la 4ème année consécutive.

Economie, social et justice au menu des quotidiens marocains

La situation économique, l’inauguration de l’usine de PSA à Kénitra, le secteur de l’habitat et les revendications salariales des magistrats sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur la situation économique. S’appuyant sur le dernier conseil d’administration de la Banque Centrale, le journal  affirme que le taux d’inflation est en baisse, soulignant la nécessité de maintenir ce taux plus bas ou même se rapprocher encore du taux zéro pour garantir la stabilité des prix des marchandises sur le marché.

En ce qui concerne le chômage, l’économie nationale continue de créer de l’emploi pour les jeunes dans différentes régions grâce à des mesures volontaristes de l’Etat pour encourager l’investissement et améliorer le classement de Doing Business.

Le déficit budgétaire, lui, ne sera pas aussi catastrophique. Les mesures prises par le gouvernement devraient garantir un taux important pour les prochains mois et années, mais il va falloir rester cependant vigilant concernant les équilibres financiers au cours des prochains exercices budgétaires, explique-t-il.

+L’Economiste+ rapporte que le constructeur automobile français PSA inaugure aujourd’hui son pôle de production flambant neuf de Kénitra. L’usine PSA a nécessité un investissement global de 557 millions d’euros. Le premier véhicule sortira du montage avec un taux d’intégration de 60%.

Pour cette première année, PSA Maroc programme la production de 20.000 véhicules et autant de moteurs. Ensuite, le site développera une capacité de 90.000 par an avant de monter en régime pour passer à 200.000 voitures dans quelques années. Sur les effectifs, l’usine tourne au démarrage avec un millier de salariés. D’ici la fin d’année, les ressources monteront à 1.600 postes (répartis entre opérateurs, ouvriers spécialisés, ingénieurs, cadres moyens et supérieurs).

+Al Bayane+ aborde le secteur de l’habitat. La publication affirme que de gros déficits persistent encore entre les différentes offres mises sur le marché et les demandes pressantes des populations, en particulier les plus démunies, quoique ces dernières années, il ait été question, entre autres, de préparer de nouvelles zones à urbaniser pour multiplier et diversifier l’offre, sans se focaliser uniquement sur le réaménagement des unités de bidonvilles.

Il importe de concilier entre l’offre et la demande, de plus en plus insistante et de la difficulté d’accès aux crédits bancaires qui relèvent d’un système souvent drastique, d’autant plus que ces entraves ont tendance à inciter au recours à l’habitat anarchique ou à la cohabitation dans les médinas et les tissus à risques, suggère-t-il.

Et pour redresser cette situation actuelle et relever le défi de l’habitat social, il semble impératif d’adopter une stratégie intégrée d’intervention pour la lutte contre l’habitat insalubre, de prôner le renforcement et la diversification de l’habitat social, par le biais de réformes d’accompagnement, ajoute-t-il.

+Al Massae+ écrit que le malaise social qui ronge plusieurs professions aurait atteint le corps de la magistrature. C’est du moins ce que laisse entendre le dernier communiqué du club des magistrats du Maroc qui a convoqué, le 29 juin, une session extraordinaire de son conseil national en vue de valider l’agenda de ses protestations contre ce qu’il a qualifié d’incompréhension du gouvernement et de laisser-aller vis-à-vis de ses revendications.

Selon le quotidien, le club des magistrats entend mettre au point un ensemble de formes de protestation, suivant un planning bien déterminé selon les priorités. A ce propos, le club des magistrats du Maroc impute au gouvernement la responsabilité de l’état de fait qui résulterait de l’assemblée générale du 29 juin. Ce niveau atteint dans le bras de fer entre les deux parties, précise le quotidien qui cite une source du club des magistrats, serait provoqué par l’attitude du gouvernement, qui a fermé les portes du dialogue, ignorant les revendications légitimes de cette catégorie professionnelle.

Pour désamorcer cette crise, les magistrats proposent au gouvernement d’activer le principe de la révision régulière des salaires, en mettant en place une commission mixte composée des représentants du conseil supérieur du pouvoir judiciaire, du ministère de la Justice et du ministère des Finances. Cette commission, qui sera présidée par un vétéran de la justice, tiendra régulièrement ses réunions, suivra les plaidoiries des associations professionnelles des magistrats et examinera la situation du pouvoir d’achat et les conditions salariales des magistrats.