Le groupe britannique CDC va acquérir une participation de 5% de la BMCE Bank of Africa

Le Groupe gouvernemental britannique CDC, détenu à 100% par le gouvernement du Royaume-Uni, va acquérir une participation de près de 5% de la Banque marocaine BMCE Bank of Africa à travers une augmentation de capital de 200 millions de dollars, indique mercredi un communiqué de l’institution bancaire marocaine.Au-delà de la prise de participation capitalistique, ce partenariat constitue un véritable projet industriel qui permettra au Groupe BMCE Bank of Africa de renforcer son positionnement en Afrique, tout en capitalisant sur le réseau élargi du Groupe CDC sur le continent.

Parmi les sept principaux groupes panafricains, BMCE Bank of Africa jouit d’un track record exceptionnel en Afrique subsaharienne. À la fin des années quatre-vingt, BMCE Bank of Africa a mené, avec succès, le redressement de la banque étatique « la Banque de Développement du Mali », et restructuré en 2003 la Congolaise de Banque, la première banque commerciale du Congo Brazzaville.

En 2008, le Groupe a accéléré sa stratégie de croissance à l’international, suite à l’acquisition de Bank of Africa, actuellement détenue à hauteur de 73%. Le Groupe BMCE Bank of Africa est présent dans 31 pays de par le monde dont une vingtaine en Afrique.

Aujourd’hui, les activités en Afrique subsaharienne représentent près de la moitié des bénéfices consolidés de BMCE Bank of Africa.

Fort de sa présence à l’international, la Banque vise à créer de la valeur pour le continent en canalisant les investissements internationaux depuis ses Hubs au Maroc, en Europe et en Asie, et en apportant des solutions innovantes de banque retail en Afrique.

Avec plus de 70 ans d’expérience dans l’investissement en Afrique et en Asie, et plus de 700 entreprises dans son portefeuille africain, la CDC est fortement engagée envers le continent et prévoit d’investir jusqu’à 4,5 milliards de dllars en Afrique d’ici 2022 et ce, dans différents secteurs et à travers diverses solutions d’investissement.

En effet, CDC investit dans des institutions financières afin de renforcer l’inclusion financière et offrir aux Particuliers et aux PME un meilleur accès à des financements à coût abordable, tout en les accompagnants dans le développement de leurs communautés.

Ce partenariat stratégique entre BMCE Bank of Africa et CDC représente l’un des investissements les plus importants réalisés par une institution britannique dans le secteur financier marocain et témoigne de sa vision commune et de son engagement à renforcer l’économie africaine et à améliorer les conditions de vie des populations.

L’accès au financement, à l’éducation financière, au conseil et aux solutions innovantes est essentiel pour assurer le développement économique, en particulier pour les PME, qui constituent l’épine dorsale de l’économie africaine et un moteur essentiel de la croissance économique.

La promotion d’un développement écologiquement durable constitue une composante importante du partenariat. BMCE Bank of Africa et CDC conviennent que le développement durable peut servir de moteur de croissance des économies africaines et conforter le développement des sociétés africaines.

Le partenariat entre BMCE Bank of Africa et CDC contribuera à consolider ces engagements à l’échelle continentale. « Le but ultime de notre accord va au-delà de l’investissement des 200 millions de dollars », a déclaré M. Othman Benjelloun, Président Directeur Général de BMCE Bank of Africa, cité par le communiqué. « C’est une véritable alliance pour la création de valeur économique, financière et sociétale. C’est une alliance pour le développement du Maroc et de l’Afrique. C’est une alliance pour l’épanouissement du capital humain africain ».

« Investir dans les institutions financières est un mécanisme puissant grâce auquel nous pouvons avoir un impact à grande échelle », a pour sa part souligné Nick O’Donohoe, Directeur Général du Groupe CDC.

« Les  3 marchés des capitaux dans des pays tels que le Maroc sont intégrés en Afrique et sont essentiels à la réussite des environnements au contexte économique plus difficile dans la région. Nous considérons ces pays comme des centres régionaux, des plateformes puissantes permettant d’octroyer des financements, des produits et services accessibles à des millions de personnes. Notre appui permettra à la Banque de développer son offre, en particulier dans le segment des PME, d’accroître la bancarisation et de promouvoir l’inclusion financière », a-t-il assuré.

CDC Group plc est l’Institution britannique de financement et de développement. Détenue à 100% par le gouvernement britannique, elle investit en Afrique et en Asie du Sud dans l’objectif de soutenir le développement économique et la création d’emplois. CDC Group plc a investi en Afrique depuis sa création en 1948 et possède un portefeuille de 5,1 milliards de livres sterling.

BMCE Bank of Africa est un groupe bancaire universel multi-métiers aux domaines diversifiés, à savoir la banque commerciale et la banque d’affaires, ainsi que des services financiers spécialisés tels que le leasing, le factoring, le crédit à la consommation et le recouvrement des créances. BMCE Bank of Africa est aujourd’hui le groupe bancaire marocain le plus présent à l’international avec une couverture dans 31 pays d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord, employant plus de 15 200 employés dans le monde entier, avec plus de 1 675 agences au service de près de 6,6 millions de clients.

Le groupe marocain Managem prend le contrôle du projet Tri-K en Guinée

Le Groupe marocain Managem a annoncé avoir pris le contrôle du projet Tri-K en République de Guinée, après l’acquisition des 30% restants du capital de la JV auprès de son partenaire Avocet Mining pour un montant de 21 millions de dollars.Dans le cadre de sa stratégie visant à renforcer l’activité Or en Afrique et à consolider sa présence en République de Guinée, le Groupe Managem prend le contrôle du projet Tri-K et est, désormais, détenteur à hauteur de 85% de la société Sociétés Minières de Mandiana, titulaire du permis d’exploitation de Tri-K dont les 15% restants sont propriété de la Société Guinéenne du Patrimoine Minier (SOGUIPAMI), indique un communiqué du Groupe.

Le projet aurifère Tri-K est situé à 90 km au nord-est de Kankan en Guinée, dans une zone d’exploration d’une superficie de 490 km2.

En 2016, Managem avait pris une participation de 40% dans le capital de la JV avec Avocet Mining, qu’il a augmenté à 70% en 2018 après la finalisation de l’étude de faisabilité du projet, rappelle la même source.

Le groupe a, par la suite, initié en 2019 le programme de financement du projet Tri-K pour un investissement de construction qui s’élève à 176 millions de dollars. Avec une réserve de plus de 1 million d’once d’Or, Tri-K est l’un des plus importants projets de Managem sur l’activité Or. Il permettra une production de 120 KOz (3,5 Tonnes) par an.

« Nous sommes confiants dans le potentiel du projet Tri-K et nous avons pour ambition de développer une exploitation aurifère à grande échelle aux normes internationales dans la préfecture de Mandiana », a dit Imad Toumi, Président Directeur Général de Managem, cité par le communiqué.

 Avec la conclusion de cette opération, « nous entrons dans une étape de construction effective du projet, avec un objectif de première production d’or à fin 2020 », a-t-il poursuivi, précisant que Tri-K permettra au groupe de se positionner comme un acteur majeur du développement local avec plus de 800 emplois à terme et de créer de la valeur durable pour ses investisseurs et toutes les parties prenantes.

Maroc: Démantèlement d’une cellule terroriste à Tétouan

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a démantelé, mardi, une cellule terroriste à Tétouan (nord du Maroc, à 278 Km de Rabat) composée de cinq individus, âgés entre 23 et 33 ans, et soupçonnés proches de l’organisation dite « Etat islamique ».Les perquisitions menées dans le cadre de cette affaire ont permis la saisie d’appareils électroniques, d’armes blanches et d’une uniforme militaire, selon un communiqué de la BCIJ relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) dont APA a obtenu copie.

 Les investigations préliminaires relèvent que les suspects arrêtés ont prêté allégeance à l’autoproclamé « émir » de Daech, et ont adhéré à la propagande de ce groupe terroriste, de même qu’ils ont entretenu des liens avec des combattants sur la scène syro-irakienne pour tirer profit de leurs expériences.

 Les mis en cause seront déférés devant la justice dès la fin de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.

 

 

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Le secteur de la santé, les financements accordés par la BAD au Maroc et la participation de la sélection nationale du football à la CAN 2019 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+ revient sur le secteur de la santé. En lieu et place de ce qui devrait être un vrai débat sur les urgences, l’unique spectacle qu’offre aujourd’hui ce secteur, c’est celui de grèves estudiantines sur fond de « rivalités idéologiques », et « soupçons de manipulations ».

Un spectacle où le poids des mots et la portée du raisonnement peuvent passer pour des « positions dogmatiques d’un autre âge », relève-t-il.

En médecine, comme pour d’autres disciplines, la crise de l’enseignement est un sujet publico-public. Elle ne peut être traitée qu’en soignant ses tares originelles et non en faisant du privé la victime expiatoire, estime-t-il, notant qu’en dépit des critiques formulées à son égard, le privé « n’est qu’un révélateur des dysfonctionnements du public » et que « dès lors, il viendrait seulement accélérer un processus de restructuration interne inévitable pour lui permettre, idéalement, après émulation, d’abandonner ses archaïsmes ».

+Rissalat Al Oumma+ indique que le Maroc est le premier bénéficiaire des interventions de la Banque africaine de développement (BAD) en Afrique du Nord en 2018, avec 878 millions de dollars. Environ 58% des approbations pour l’Afrique du Nord ont appuyé 10 opérations au Maroc.

Dans son dernier rapport, le groupe de la BAD révèle que parmi les plus importants projets financés au Royaume figure le Programme axé sur les résultats pour l’amélioration de l’accès à l’emploi au Maroc. Ce programme a été financé à hauteur de 96,6 millions de dollars par la BAD.

+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur la performance attendue de la sélection nationale du football à la CAN 2019. Le public marocain n’acceptera pas moins que le trophée, note la publication.

Il est vrai que la sélection nationale fait partie du « groupe de la mort » dans cette compétition continentale, avec des équipes expérimentées et pleines de prodiges, mais le Maroc a également ses qualités et ses atouts pour « renverser la vapeur » et « pourquoi pas créer la grande surprise comme le ferait un outsider », fait-il remarquer, appelant à réserver les quelques jours qui restent à la « décompression » pour « baisser la tension » et « faire le vide autour du groupe », car, explique-t-il, « la pression que peuvent subir les joueurs peut être contre-productive ».

Sahara : Le Salvador retire sa reconnaissance de la fantomatique « RASD »

Le Salvador a retiré sa reconnaissance de la pseudo « République sahraoui », et de décidé de soutenir l’intégrité territoriale du Maroc, a annoncé samedi le gouvernement salvadorien.« Le Gouvernement du Salvador informe le Gouvernement du Royaume du Maroc de sa décision de retirer sa reconnaissance de la « RASD » et de rompre tout contact avec cette entité », a annoncé le gouvernement salvadorien dans un communiqué conjoint signé par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, M. Nasser Bourita et son homologue salvadorienne Alexandra Hill Tinoco, en présence du président du Salvador, Nayib Bukele.

« Cette décision sera notifiée à l’Organisation des Nations Unies et aux Organisations régionales concernées », souligne le communiqué conjoint.

De même, « le Gouvernement du Salvador soutient l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et sa souveraineté nationale, ainsi que son initiative d’autonomie comme seule solution à ce différend régional », conclut le communiqué conjoint.

Enseignement, économie et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

L’enseignement scolaire privé, la conduite du parlementaire et les répercussions de la mondialisation sur le Maroc, l’ouverture de la 27ème session de l’Assemblée régionale Afrique relevant de l’APF, l’utilisation des alcootests et les dons de sangs sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+La Vie Eco+ aborde les enjeux de la privatisation de l’enseignement au Maroc. Pour l’hebdomadaire, l’enseignement privé évite, certes, à l’Etat d’investir dans la formation, mais le problème c’est qu’il introduit des inégalités: celui qui a les moyens peut avoir accès à une formation de haut niveau, alors que celui qui n’en a pas n’a de choix que de se contenter de ce que peut bien lui offrir aujourd’hui l’école publique.

De ce fait, nous ne pouvons vivre sereinement cette «privatisation » de l’enseignement que dans un seul cas : lorsqu’on aura en face un enseignement public de qualité, explique-t-il, appelant l’Etat à investir en dehors de toute idéologie.

+Finances News Hebdo+ revient sur le comportement du parlementaire. L’affaire du parlementaire, soupçonné de fraude à l’examen régional du baccalauréat, « repose le débat sur le devoir d’exemplarité dont doivent faire part nos élus » et « renforce le clou de la suspicion qui les entoure », souligne le journal.

Aujourd’hui, force est de reconnaître que les citoyens ont posé un bien piètre regard sur les parlementaires. « Si tous ne sont pas logés à la même enseigne, les actes posés par certains d’entre eux tendent à décrédibiliser toute l’institution parlementaire », estime-t-il.

+Challenge+ tente d’élucider ce que peut gagner le Maroc de la mondialisation. La publication constate que la libre circulation des personnes est de plus en plus restreinte dans un sens, d’autant plus qu’il s’avère aujourd’hui plus difficile que jamais pour les Marocains de se rendre à l’étranger.

Pour la circulation des capitaux, la situation est inversée. L’Office des changes fait état d’un repli des flux net des Investissements directs étrangers (IDE) à fin avril 2019, alors que le flux net des Investissements directs des Marocains à l’Etranger a affiché une croissance, relève-t-il.

+Libération+ rapporte que le Parlement marocain abrite depuis hier et aujourd’hui samedi les travaux de la 27ème session de l’Assemblée régionale Afrique relevant de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Au cours de cette session, les participants doivent débattre de sujets portant essentiellement à « L’intégration régionale en Afrique » et « Le système parlementaire en Afrique : les nouveaux défis ».

De même qu’ils présenteront un rapport sur le programme numérique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. Cette session sera également l’occasion d’examiner la situation politique et sécuritaire en Afrique francophone, notamment dans la région du Sahel, explique le quotidien.

+L’Opinion+ fait savoir que l’utilisation des nouveaux alcootests est effective sur les routes du Royaume depuis la fin du mois de ramadan. Avoir un taux d’alcoolémie élevé risque de coûter cher aux imprudents.

Depuis la fin du mois sacré, les agents de la police routière sont équipés de deux alcootests permettant de contrôler le taux d’alcool des conducteurs et prévenir ainsi les risques d’accident de la circulation. Une peine d’emprisonnement allant d’un mois à un an, est la condamnation prévue à l’encontre de toute personne contrôlée en état d’ébriété au volant.

+Al Bayane+ se fait l’écho d’une déclaration du Directeur du Centre national de transfusion sanguine et d’hématologie (CNTSH), Mohamed Benajiba qui a affirmé que le Maroc est en passe de battre son record national pour atteindre un taux de donneurs de sang de 1% par rapport à la population générale, soit le taux minimum recommandé par l’OMS pour répondre aux besoins nécessaires en produits sanguins.

Dans cet esprit, tous les centres de transfusion ont été appelés à se mobiliser avec comme mot d’ordre « Tous pour 1% », en ayant recours à tous les moyens à leur disposition et en proposant chacun son programme de collecte et de promotion de dons de sang.

Le PDG du Groupe OCP, élu président de l’International Fertilizer Association

Le président directeur général du Groupe Office Chérifien des Phosphates (OCP) Mostafa Terrab, a été élu président de l’International Fertilizer Association (IFA) pour un mandat de deux ans.Cette élection a eu lieu lors du conseil d’administration de l’IFA tenu du 11 au 13 juin à Montréal.

M. Terrab, qui devient ainsi le premier président du continent africain à occuper ce poste au cours des 90 ans d’histoire de l’IFA, succède à Rakesh Kapur, directeur général adjoint d’IFFCO en Inde.

«Je suis honoré d’assumer cette importante responsabilité» a déclaré M. Terrab à la suite de son élection, ajoutant que l’IFA est une plateforme commune qui permet aux acteurs du secteur de travailler ensemble sur l’innovation, les meilleures pratiques, le partage des connaissances et des expertises pour relever le défi du développement durable et celui d’assurer les ressources pour une population croissante.

Agriculture : L’entreprise américaine AGCO ouvre un bureau à Casablanca

L’entreprise américaine de fabrication et de distribution de matériel agricole (AGCO) a ouvert un nouveau bureau à Casablanca, qui lui servira d’antenne de vente régionale pour les régions de l’Afrique du nord et de l’ouest.Selon le vice-président et directeur général d’AGCO pour l’Afrique, Nuradin Osman, l’ouverture de ce bureau « ne consolide pas seulement notre présence au niveau sous-régional, mais met également en exergue la vision et la stratégie d’AGCO dans le but de faire progresser la prospérité agricole africaine »,

Le bureau de Casablanca fera également office de siège d’Agri-Parks, symbolisant une approche de la production agricole et de la transformation rurale à l’originalité marquante, a-t-il ajouté.

L’innovation mise en œuvre par Agri-Parks réside dans le développement de l’infrastructure et de la communauté grâce à la mécanisation agricole », a-t-il fait remarquer.

Cette initiative adopte une approche holistique de la production agricole, du stockage et du traitement des récoltes, en regroupant les activités clés dans un seul et unique endroit.

Mettant en évidence le large éventail de produits et de services AGCO, de la gamme complète de machines agricoles aux systèmes de traitement du grain et de production de protéines, le rôle de l’entreprise est de fournir la technologie, les équipements et l’expertise nécessaires à cette approche en réseau.

Outre la sécurité alimentaire, l’un des principaux objectifs d’Agri-Park est de contribuer à la création d’emplois à forte valeur ajoutée et d’encourager l’initialisation de secteurs connexes tels que les ateliers de machines agricoles et les points de vente de fournitures destinées aux agriculteurs.

Economie, enseignement et politique au menu des quotidiens marocains

Le secteur de la pêche et le mouvement de protestation des étudiants de médecine, la Caisse de Compensation et les relations Maroc-Tunisie sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur la performance du secteur de la pêche. Pour la publication, le Maroc est décidément devenu un pays modèle dans la lutte contre la pêche illicite, notant que les efforts consentis par le ministère de la pêche et le secteur entier commencent à porter leurs fruits au point de susciter la reconnaissance de la communauté internationale.

Tous les indicateurs sont au vert et le secteur devient même au fil des années une véritable locomotive économique ayant un impact important sur les rentrées de devises au pays et sur le taux de chômage en particulier dans certaines régions du pays, constate-t-il, expliquant ces performances par le professionnalisme des responsables du secteur et du ministère de tutelle qui ne cesse de prendre les bonnes mesures.

+L’Economiste+ revient sur les protestations des étudiants des facultés de médecine. Commentant l’action de ces étudiants, par nature financés par l’Etat, qui protestent contre le concours commun avec les étudiants du privé, en évoquant une «concurrence déloyale», le journal qualifie cette attitude d’un « autodénigrement plus une sorte de trahison envers tous les camarades ».

A travers ce mouvement des étudiants, les citoyens ont découvert trois choses. D’une part, les étudiants eux-mêmes ne font pas confiance à leur propre formation, sinon pourquoi voudraient-ils des concours séparés? D’autre part, nul ne s’est inquiété de la qualité de l’enseignement, alors que les gens confient leurs corps, leurs enfants à ces hommes et ces femmes. Et enfin, peut-être le pire de tout: Pourquoi ces jeunes gens et jeunes filles déclinent-ils des arguments qui les disqualifient? se demande-t-il.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement éponge une grosse part des impayés de la Caisse de compensation. Le paiement de la subvention relative aux produits gaziers et sucriers a atteint 8,95 milliards de DH à fin mai.

La facture du gaz butane constitue l’essentiel avec 7 milliards de DH payés, contre 1,95 milliard pour la subvention du sucre. Rien qu’en mai dernier, l’État a réglé 3 milliards de DH de sommes dues aux sociétés de gaz butane et de sucre.

Avec cet important effort de paiement, les arriérés de la Caisse de compensation se sont réduits à 1,5 milliard de DH. Les créances dues aux sociétés de gaz butane ont baissé à 1,13 milliard alors que pour le sucre, la facture non encore payée aux opérateurs se situe à 384 millions, précise le quotidien.

+Al Bayane+ souligne que les moyens de renforcer la coopération entre le Maroc et la Tunisie dans différents domaines ont été au centre d’un entretien, à Genève, entre le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani et son homologue tunisien, Youssef Chahed.

Cette entrevue, tenue en marge de la 108ème Conférence internationale du Travail, a été l’occasion d’examiner les relations bilatérales et les moyens de les renforcer davantage, a précisé El Otmani, qui s’est réjoui de la dynamique de ces relations et des visites mutuelles.

Il a mis l’accent dans ce sens sur l’importance pour les deux pays d’œuvrer pour hisser encore plus haut leurs relations bilatérales, notamment sur les plans économique, de l’investissement, de la coopération entre les hommes d’affaires des deux pays.

Foot : Le Maroc battu à domicile par la Gambie en amical

Le Maroc s’est incliné face à la Gambie 1-0, lors d’un match amical disputé mercredi au Grand stade de Marrakech, dans le cadre de la préparation pour la 32ème édition de la CAN, prévue du 21 juin au 19 juillet prochain en Egypte.La sélection gambienne a pris de court « Les Lions de l’Atlas » en inscrivant le seul but de la rencontre par Moussa Baro à la 27è min, profitant d’une erreur partagée entre Mbark Boussoufa et le capitaine Mehdi Benatia.

Les Hommes de Hervé Renard ont tenté en vain d’égaliser notamment grâce aux percées de Soufiane Boufal qui a servi deux fois (13è, 20è) Khalid Boutaib qui a raté le cadre ou buté sur les défenseurs gambiens. Pour ce premier match amical, Hervé Renard a aligné un onze habituel composé de Mehdi Benatia et Roman Saiss en charnière centrale, épaulés par Nabil Dirar en arrière droit et Noussair Mezraoui en arrière gauche.

Au temps additionnel, Fayçal Fajr a raté un pénalty qui aurait pu donner le premier but à l’Equipe nationale.

Lors de la CAN-2019, l’équipe nationale est logée au groupe (D) aux côtés de la Namibie, l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire.

Langue, politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’adoption du projet de loi organique relatif à la langue amazighe, la gauche marocaine, le lancement des Organismes placement collectif immobilier (OPCI) et l’enquête sur les grosses fortunes du commerce de vêtements utilisés sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ aborde l’adoption par la Chambre de la loi organique sur la langue amazighe. Après de longues années d’attente, le texte doit atterrir à la Chambre des conseillers, mais il n’est plus question que de quelque temps pour l’entrée en vigueur de la nouvelle loi, relève le journal.

Le « blocage » qui a perduré pendant des années autour de cette loi était dû aux divergences entre les groupes parlementaires concernant certaines dispositions, remarque-t-il, faisant savoir que de nombreux documents officiels seront dès l’entrée en vigueur de la loi organique imprimés en amazigh.

+Al Bayane+ revient sur la gauche marocaine. Pour le journal, celle-ci a du mal à se remettre en position de combat pour agir et apporter des solutions comme elle l’a fait par le passé.

Les causes sont de trois ordres : d’abord, la gauche a pâti de sa participation au gouvernement et montre des signes de fatigue visibles, d’autant plus qu’elle n’a pas pu concilier entre les impératifs de la gestion des affaires publiques et les exigences de sa proximité des citoyens.

Ensuite elle a négligé la réflexion sur les questions stratégiques que connait le monde. Elle est restée, dans l’ensemble attachée aux « dogmes » et aux « stéréotypes de son âge d’or ».

La troisième raison de ce recul de la gauche tient à sa « désunion », à l’ « hémorragie » dont elle a fait l’objet et à l’ « état de déchirement interne » qu’elle connait même à l’heure actuelle, constate la publication.

Selon lui, la gauche marocaine est appelée à actualiser son « bagage» idéologique à la lumière de l’évolution du monde, pour le rendre attractif vis-à-vis de la jeunesse et « ne doit pas tergiverser en matière de fonctionnement démocratique interne », car, explique-t-il, « on ne peut pas exiger de l’autre plus de démocratie si on ne l’est pas à notre niveau ».

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les prérequis et les conditions pour garantir l’essor des Organismes de placement collectif immobilier (OPCI) sont tous réunis. Ainsi, les études menées par les opérateurs de la place estiment le potentiel des OPCI à environ 200 milliards dirhams, uniquement au titre du segment «marché des bureaux».

Le retail (centres commerciaux, mall), l’hôtellerie et les résidences touristiques, les entrepôts et poles industriels, offrent également des opportunités non moins importantes.

Le Maroc est aujourd’hui le 38ème pays à mettre en place un régime pour les véhicules d’investissement immobilier, le 3ème en Afrique et le 1er de la région. L’introduction de ce nouvel instrument dans notre pays s’inscrit dans le cadre des actions entreprises par les pouvoirs publics en vue de mobiliser l’épargne longue et l’orienter vers le financement de l’investissement, estime le quotidien.

+Assabah+ le commerce de vêtements utilisés ou, comme on les appelle, « vêtements du bal », rapporte gros. Et certains en ont fait une véritable source d’enrichissement servant parfois à financer d’autres activités illicites, voire dangereuses. C’est pourquoi les services de sécurité mènent actuellement une vaste enquête sur les « fortunes » des hommes d’affaires opérant dans ce commerce, surtout après que des échanges avec des services de sécurité étrangers ont montré l’implication de certains d’entre eux dans le financement d’organisations extrémistes, rapporte le quotidien.

Selon la publication, le dossier d’un des hommes d’affaires opérant entre Nador et le préside occupé de Melilla pousse les enquêteurs à accélérer leurs investigations pour les étendre à plusieurs autres hommes d’affaires opérant dans ce secteur.

Le journal explique que l’homme en question avait d’ailleurs déjà fait l’objet d’une condamnation en Espagne pour son appartenance à une organisation considérée comme extrémiste, dont il assurait le financement via ses activités dans le commerce de vêtements utilisés. Il avait bénéficié d’une libération sous caution avant de totalement disparaître des radars.

En tout cas, selon les sources du quotidien, au moins sept hommes d’affaires seraient suspectés, certains d’entre eux ayant des liens avérés avec des réseaux de contrebande de vêtements opérant entre l’Espagne et l’Afrique du Nord.

Les Marocains en tête des étrangers bénéficiaires de la nationalité espagnole en 2018

Les ressortissants Marocains établis en Espagne arrivent en tête des étrangers, bénéficiaires de la nationalité espagnole en 2018, a révélé mardi l’Institut national de la statistique (INE), cité par les médias électroniques marocains.Ainsi, un total de 25.372 Marocains établis dans le pays ibérique ont obtenu la nationalité espagnole l’année dernière, suivis notamment des Boliviens (8.157), des Équatoriens (7.996) et des Colombiens avec 6.846 individus, précise la même source dans un communiqué.

L’INE fait savoir, en outre, qu’un total de 90.828 étrangers ont acquis la nationalité espagnole en 2018, soit une hausse de 36,6 % par rapport à l’année écoulée, ajoutant que 47,1% de ces personnes sont des hommes et 52,9 % sont des femmes.

Les personnes âgées entre 30 et 39 ans constituent la majorité des bénéficiaires de la nationalité espagnole en 2018.

Le nombre de Marocains établis légalement en Espagne est estimé à 812.412 personnes au 1er janvier 2019, soit une augmentation de 5,4% par rapport à une année auparavant, selon les derniers chiffres de l’Institut national de la statistique.

Maroc : Adoption d’un décret portant application de la loi sur la lutte contre le dopage dans le domaine sportif

Le Conseil de gouvernement a adopté, jeudi, un projet de décret portant application de la loi relative à la lutte contre le dopage dans le domaine sportif, un texte qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre par le Royaume du Maroc des dispositions de la Convention internationale contre le dopage dans le sport adoptée par l’Unesco et signée à Paris en octobre 2005.Selon le ministre de la Jeunesse et des sports, ce projet de décret comprend 63 articles répartis en quatre axes relatifs à la nomination des membres du Conseil d’administration de l’Agence marocaine antidopage créée en vertu de cette loi, les conditions et les modalités de l’octroi d’autorisations d’usage des comprimés et des matières interdites à des fins de traitement pour les sportifs ou les animaux utilisés dans le domaine sportif, a précisé le Porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi à l’issue du Conseil d gouvernement.

Selon le porte-parole, le texte fixe également les modalités de l’opération de contrôle antidopage, étant donné que l’Agence marocaine antidopage programme et réalise des opérations de contrôle antidopage, procède à une évaluation des comprimés et des moyens interdits susceptibles d’être utilisés dans les activités sportives, tout en mettant en place un classement pertinent selon la priorité des activités sportives, des catégories des sportifs, des types de contrôle et des catégories des échantillons devant être pris pour la réalisation des analyses.

Le décret précise également les modalités et les cas des décisions disciplinaires prises contre les personnes ayant violé les règles de lutte contre le dopage, ainsi que les parties devant recevoir la décision disciplinaire émise par la commission disciplinaire.

La BERD mobilise 20 millions d’euros pour soutenir les PME au Maroc

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a accordé, jeudi à Casablanca, un prêt de 20 millions d’euros à Société Générale Maroc pour le soutien de projets verts portés par des PME participant à certaines chaînes de valeurs et écosystèmes industriels.Cet accord de prêt, signé par la directrice de la BERD au Maroc, Marie-Alexandra Veilleux-Laborie, et par le président du directoire de Société Générale Maroc, Ahmed El Yacoubi, vient renforcer le partenariat noué depuis 2012 entre Société Générale Maroc et la BERD, et porte sur le financement des investissements verts et le développement de chaînes de valeurs au Maroc.

Les PME éligibles à ce programme pourront bénéficier d’un accompagnement attractif intégrant un financement, une subvention à l’investissement et une expertise technique permettant de vérifier et d’optimiser la viabilité de leur projet d’investissement vert. L’acquisition des équipements verts leur permettra de proposer des produits plus compétitifs, d’accroître leurs exportations et d’accéder à de nouveaux marchés en se connectant à des sociétés internationales.

A travers ce partenariat, la banque entend renforcer sa volonté d’agir aux côtés des PME dans l’amélioration de leur compétitivité et leur durabilité à l’échelle internationale, en les aidant à renouveler leurs outils de production selon une approche d’efficacité et de préservation de l’environnement.

Acteur majeur dans le monde des bailleurs de fonds, la BERD a financé depuis le début de ses opérations au Maroc en 2012, 52 projets d’une valeur de 1,8 milliard d’euros et a offert des services de conseil en gestion à plus de 550 PME marocaines.

Entrée en vigueur ce jeudi de la ZLECA

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) va entrer en vigueur jeudi 30 mai 2019, une décision qui intervient après la ratification de l’accord par 22 pays.Selon la Commission de l’Union africaine (CUA), le seuil minimum de ratifications requis par l’article 23 de l’accord instituant la ZLECA est déjà atteint, soit 22 ratifications, ce qui signifie son entrée en vigueur.

Désormais, les parties signataires vont se pencher sur les modalités pratiques devant rendre cette zone de libre-échange, la plus importante du monde en termes de pays concernés, d’être effective.

Il s’agit notamment, pour les pays signataires, de trouver des solutions concernant un certain nombre de facteurs notamment les concessions tarifaires sur le commerce des marchandises, les règles d’origines des produits et intrants, le mécanisme en ligne de surveillance ou encore l’élimination des obstacles non tarifaires, plateforme de paiement et de règlement numériques.

L’objectif est de créer un espace économique continental exempt de barrières douanières et tarifaires. «Il ne reste maintenant qu’à l’Union africaine et aux ministres africains du Commerce d’achever les travaux sur les instruments d’appui visant à faciliter le lancement de la phase opérationnelle de la Zleca lors du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement qui se tiendra le 7 juillet 2019 » à Niamey au Niger, avait souligné un communiqué de la Commission de l’Union africaine.

Il est indubitable que la création de la ZLECA permettra la libéralisation des échanges économiques inter-états et d’augmenter le niveau de commerce intra-africain de près de 25% à moins terme pour atteindre 52 %, à long terme. Tout sachant qu’aujourd’hui, seulement 16 % du commerce des pays africains s’effectue avec d’autres pays du continent et que ce dernier ne représente que 2% du commerce mondial.

Certes, la ZLECA aura des effets bénéfiques très importants pour chacun des pays signataires. Elle permettra de générer une croissance plus grande en termes de PIB des différents pays et impactera les Investissements Directs Etrangers (IDE) interafricains et entre l’Afrique et les autres continents.

Pour rappel, la zone de libre-échange continentale africaine va regrouper la zone tripartite de libre-échange, qui doit inclure le marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la communauté de développement d’Afrique australe (SADC), avec d’autre part la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union du Maghreb arabe et la communauté des États sahélo-sahariens.

Les défis de la Zleca sont nombreux notamment l’abaissement des droits de douane et la simplification des procédures aux frontières. Celles-ci sont destinées à augmenter en dix ans les échanges intra-africains de 15% à 25% du commerce total du continent.

Décidément, ce projet continental représente une avancée majeure et un jalon de plus pour l’intégration et l’unité africaines. La future Zone de Libre-échange Continentale Africaine se traduira par la création d’un marché commun de plus de un milliard de consommateurs avec un produit brut combiné de plus de 3.000 milliards de dollars.

Fès abrite la 9ème édition du Forum international des femmes méditerranéennes

La 9-ème édition du Forum international des femmes méditerranéennes aura lieu du 7 au 9 juin prochain à Fès sous le thème « féminismes islamiques : Perspectives nationales et transnationales ».Initiée par le Centre Isis pour femmes et développement et la fondation Konrad Adenauer, cette manifestation débattra d’une série de questions relatives à la femme méditerranéenne.

Le forum, qui verra la participation de nombreux intellectuels marocains et étrangers originaires de pays arabes et islamiques, ainsi que d’Afrique, d’Europe, d’Asie et des Etats Unis, examinera aussi des thématiques liées au féminisme islamique universel et aux féminismes islamiques locaux.

Les conférenciers devront débattre de plusieurs axes, dont « féminismes islamiques transnationaux », « féminismes islamiques nationaux », « activismes islamiques », « Ijtihad et codes de la famille » et « féminisme islamique et intersection de l’universel et du national ».

« Le féminisme islamique gagne du terrain aussi bien dans les recherches scientifiques sur l’intersection entre les droits des femmes et la religion que dans l’activisme et la société civile en général », indiquent les organisateurs dans une note de présentation, ajoutant que de nombreuses recherches aussi bien dans la région du Moyen Orient et d’Afrique du Nord que partout dans le monde ont vu le jour depuis la dernière décennie du 20ème siècle.

Maroc: Plus de 130.000 postes d’emploi crées en trois ans (Chef de gouvernement)

Le Chef de gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani a fait savoir que 138.491 postes d’emplois a été créé dans le secteur public au titre des lois de finances 2017, 2018 et 2019, contre 116.977 pour la période 2012-2016 et 71.442 en 2007-2011.Répondant à une question sur « la politique gouvernementale visant à réduire le taux de chômage », à la Chambre des représentants,  El Otmani a rappelé que le gouvernement a procédé à la mise en œuvre d’une batterie de mesures visant à faire baisser le taux de chômage, en poursuivant le soutien aux programmes d’emploi et en intensifiant les efforts du gouvernement dans le domaine de l’emploi public.

Les programmes d’emploi ont contribué à la réalisation d’importants résultats en matière de réduction du taux de chômage, en assurant le suivi de 201.241 demandeurs d’emploi à travers le programme « intégration » et en enregistrant 102.581 auto-entrepreneurs à fin avril 2019, contre 32.400 en 2016, soit 103 pc des objectifs fixés pour l’année 2021.

Il s’agit également du renforcement de l’employabilité au profit de 45.737 demandeurs d’emploi à travers le programme « qualification », le suivi de 5.210 porteurs de projets et la création de plus de 2.000 petites entreprises ou activité génératrice de revenu via le programme «Soutien au travail autonome».

Pour lui, le gouvernement est déterminé à redoubler d’efforts pour maintenir cette tendance positive et l’amener à atteindre le niveau escompté, ajoutant que la promotion de l’emploi constitue l’une des priorités de l’exécutif en tant que point de départ fondamental vers le développement humain et la lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité.

Maroc : RAM ouvre bientôt une base aérienne à Laâyoune

La compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc, va ouvrir, à partir du 11 juin 2019, une base aérienne à Laâyoune et positionner un avion de type ATR-600 pour lancer de nouvelles destinations reliant Laâyoune à cinq autres villes du Royaume ainsi qu’aux Iles Canaries.La mise en place de cette base aérienne régionale intervient suite à la conclusion d’une convention de partenariat entre le Conseil de la Région de Laâyoune-Sakia Al Hamra (Sud) et Royal Air Maroc.

Ainsi, les clients bénéficieront d’un programme de six liaisons reliant Laâyoune à Agadir, Dakhla, Marrakech, Smara, Guelmim et Las Palmas.

Au total, le programme comprend 13 fréquences par semaine dont 10 vers les villes d’Agadir, Dakhla, Marrakech, Smara et Guelmim à raison de deux fréquences par semaine pour chacune des routes aériennes domestiques.

Ce programme est renforcé par une liaison de trois fréquences par semaine entre Laâyoune et Las Palmas (Iles Canaries).

Coupe de la CAF : La Renaissance de Berkane dépose une réserve auprès de la CAF

La Renaissance Sportive de Berkane (RSB) a officiellement déposé une réserve auprès de la CAF au sujet de l’arbitre éthiopien Bamlak Tessema qui a dirigé la finale retour de Coupe de la CAF entre les Oranges et le Zamalek, dimanche soir en Alexandrie (défaite 1-1, t-a-b 5-3).La RSB estime que le portier égyptien Mahmoud Abderrahim Janach aurait dû recevoir un carton jaune (le 2e du match synonyme d’expulsion) pour avoir quitté sa ligne de but au moment où Ismail El Mokaddem allait tirer son penalty. Le portier aurait, selon les règles de la FIFA, dû être expulsé.

L’arbitre éthiopien Tessema a bien sorti un carton de sa poche, avant de revenir sur sa décision.

Cette expulsion aurait sans doute changé le court de cette rencontre qui a finalement remportée par le Zamalek, vainqueur à l’issue de la séance de tirs au but.

Démission de l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, le Maroc prend notre avec regret

L’émissaire de l’ONU pour le Sahara, l’ancien président allemand Horst Kohler, 76 ans, a démissionné de ses fonctions « pour raison de santé », a annoncé mercredi l’ONU dans un communiqué.« Le secrétaire général (Antonio Guterres) regrette profondément cette démission mais dit la comprendre parfaitement et transmet ses meilleurs voeux à l’émissaire », précise le communiqué de l’ONU.

Réagissant à chaud, le Maroc a pris note, avec regret, de la démission de l’Envoyé Personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara marocain, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale.

« Le Royaume du Maroc rend hommage à M. Horst Kohler, pour les efforts qu’il a déployé depuis sa nomination en août 2017. Il salue la constance, la disponibilité et le professionnalisme avec lesquels M. Kohler s’est acquitté de ses fonctions », lit-on dans le communiqué.

Le Maroc réitère son « soutien aux efforts du Secrétaire général des Nations Unies en vue du règlement du différend régional autour du Sahara marocain », poursuit la même source, ajoutant que le Royaume demeure « engagé pour parvenir à solution politique réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis, dans le cadre de l’Initiative d’autonomie ».

Diversité de sujets au menu des quotidiens

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombre de sujets notamment les relations Maroc-Côte d’Ivoire, la situation de la campagne agricole actuelle, la population maghrébine, et le phénomène de l’obésité au Maroc.+Le Matin+ relève que les relations entre le Maroc et la Côté d’Ivoire connaissent un dynamisme sans précédent, à la faveur de six visites royales et de deux déplacements présidentiels depuis 2013.

C’est ainsi qu’une panoplie de conventions de partenariats ont été signées débouchant sur le lancement de pas moins de 120 projets dans des secteurs aussi variés que l’éducation, transport, finances, industrie, pêche maritime et agriculture

Pour faire le point sur l’état d’avancement des accords conclus et des projets y afférents une séance de travail s’est tenue lundi dernier à Abidjan. Elle a été coprésidée par le ministre délégué chargé de la coopération africaine, Mohcine Jazouli, et le secrétaire général du ministère ivoirien des Affaires étrangères, Daouda Diabaté, fait savoir la publication.

+L’Opinion+ s’intéresse à l’actuelle campagne agricole. Contrairement aux prévisions avancées lors du lancement de l’actuelle campagne agricole, ou retenues en tant qu’hypothèse de départ, lors de la confection de la loi de Finances pour l’année en cours, la saison céréalière 2018/2019 sera décevante. Et ce, à plus d’un titre, explique la publication

En termes de production, la récolte se situerait, au meilleur des scenarii, à environ 60 millions de quintaux. Soit une baisse de 40,5% par rapport à la campagne précédente et de 26,3% comparativement à la moyenne des cinq dernières années.

Partant de la superficie emblavée située à 4,7 millions d’hectares, le rendement céréalier moyen, en retrait de 43% par rapport à la campagne 2017/2018, se limiterait à seulement 13 quintaux par hectare. D’aucuns n’ignorent que l’effet conjugué de la chute de ses deux indicateurs serait très lourd en conséquences pour ce qui est de l’état de la trésorerie des agriculteurs et des opportunités de travail dans le monde rural, fait observer le journal.

+Al Alam+ précise que l’effectif de la population maghrébine a doublé, passant de 49,8 millions à 99,9 millions d’habitants e ntre 1980 et 2018, soit une augmentation annuelle de 1,3 million d’habitants. Ce sont les conclusions d’une étude du statisticien-démographe Mohamed Fassi-Fihri, reprise par le HCP.

Ainsi, le Maghreb a participé d’environ 1,6% du poids démographique dans le monde et de 6% du poids de la population africaine, et ce, durant la même période. Cette étude met en exergue les effets de la transition démographique au Maghreb avec son corollaire la tendance à la baisse des effectifs de la population en âge de scolarisation et l’augmentation de la population en âge actif induisant une aubaine démographique.

+Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho de la dernière enquête épidémiologique de prévalence des facteurs de risque des maladies non transmissibles du ministère de la santé réalisée en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Selon cette enquête, l’obésité touche 20% de la population. Elle a été détectée chez 29% des femmes, soit pratiquement trois fois plus que les hommes (11%).

Sur la période 2000- 2017, ce taux est ainsi passé de 13,2 à 20%, ce qui représente une hausse de près de 7%. Cette augmentation a été plus marquée chez le sexe féminin où le taux d’obésité est passé de 19,10 % en 2000 à 29% en 2017, ce qui représente une hausse de 10% en 7 ans.

Egypte: Célébration à Assouane du 56ème anniversaire de la création de l’OUA

Un festival africain sera organisé du 22 au 26 mai à la ville égyptienne d’Assouane (Sud) en commémoration du 56ème anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA).Par Mohamed Fayed

Initiée par le ministère égyptien de la Jeunesse et des sports, cette manifestation reflétera la diversité qui caractérise le continent dans tous les secteurs et mettant l’accent sur les talents dont disposent les jeunes africains.

Ce festival s’inscrit dans le cadre de la présidence égyptienne de l’Union africaine en 2019 et de la désignation de la ville d’Assouan en tant que capitale de la jeunesse africaine.

Selon le ministère égyptien, un grand nombre de pays africains, notamment le Maroc, la Mauritanie, la République démocratique du Congo, le Soudan, le Cameroun, le Kenya, Maurice, le Ghana et l’Ouganda, ainsi que d’autres pays africains, ont confirmé leur participation à cette messe africaine.

Au menu de cette manifestation, figurent une exposition sur l’artisanat, le patrimoine et la gastronomie, ainsi qu’un concours artistique pour réaliser un portrait artistique d’un des Pères fondateurs de l’OUA outre des spectacles artistiques présentés par des  troupes populations des différentes régions d’Egypte.

La réalisation de peintures murales reflétant l’esprit de coopération et de solidarité africaines parmi la jeunesse des pays africains sur l’un des murs du centre de la jeunesse Al Jazeera, sera également au programme de ce festival.

Enseignement et économie au menu des quotidiens marocains

La réforme de l’enseignement scolaire, la situation des étudiants handicapés et bilan mi-mandat du gouvernement sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ indique qu’à compter de la prochaine rentrée, des changements importants seront introduits au niveau de l’apprentissage de certaines matières, dont les langues, pour certains niveaux du primaire, espérant « qu’il n’y aura pas, cette fois-ci, de retour en arrière et que les petits écoliers sur qui expérience pilote sera entamée lors de la prochaine rentrée ne finiront pas dans le lot des cobayes sacrifiés ».

Et tant que la loi-cadre sur l’enseignement ne sera pas actée et votée, le risque d’un retour en arrière est toujours fortement présent. Dans les années passées, des tentatives de réformes et autres plans d’actions ont été initiés, mais faute de cadre légal verrouillé, la plupart restaient au stade d’expérimentation sans lendemain sans évaluation et surtout sans continuité dans le temps souvent pour des raisons politiques d’ordre partisan, constate-t-il.

+L’Economiste+ relève qu’à peine 1,8% des personnes en situation de handicap atteignent l’enseignement supérieur. Actuellement, ils sont moins d’un millier dans les universités, selon le ministère de l’Enseignement supérieur.

Le chiffre est, cependant, approximatif, car ils ne sont pas identifiés à leur inscription. Pas de service d’accueil dédié, des amphis et des classes pas toujours accessibles, galère dans les transports en commun. lls sont souvent livrés à eux-mêmes, déplore la publication.

+L’Opinion+ indique que le bilan de mi-mandat du gouvernement n’a pas évoqué la politique budgétaire qui est pourtant au cœur du débat. La raison ? La dette publique globale a atteint 82,6% du PIB en 2018, et la dette extérieure s’est établie à plus de 330 milliards de dirhams, soit 31% du PIB de 2017, se rapprochant ainsi de la capacité de remboursement du Maroc en devises étrangères, et donc de ses réserves de change, révèle le quotidien.

Dans le cas du Maroc, avec une dette publique globale de 82,6% en 2018, L’État est à la quête de sources de financement du déficit budgétaire qui, lui, s’accentue à 3,9% en 2018, contre 3,4% en 2017, précise-t-il.

Développement, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le nouveau modèle de développement, la révision des composantes du prix du pétrole, le secteur des assurances et les préparatifs du WAC pour la finale de la Ligue des Champions d’Afrique.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la réflexion autour du nouveau modèle de développement économique et social se poursuit. Ce grand chantier ouvert depuis octobre 2017 porte sur une approche participative permettant de définir les contours de l’avenir économique et social du Royaume.

Si les différents opérateurs et partis se sont penchés au lendemain de l’appel royal à élaborer et à partager leurs propres visions du nouveau modèle, le citoyen a également son mot à dire du fait qu’il est le premier maillon de la chaîne à être concerné par cette nouvelle configuration qui ne fera qu’accroître la visibilité de l’économie marocaine aux niveaux national et international et garantir la cohésion sociale à l’échelle territoriale.

Dans une démarche de proximité, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) donne la parole aux citoyens pour émettre leurs avis sur le sujet et définir les orientations et contenus, fait savoir la publication.

+Al Massae+ rapporte que le gouvernement a entamé d’intenses concertations en coulisses pour se préparer à une probable flambée des prix du pétrole sur les marchés mondiaux. Le débat, qui était concentré sur le seul plafonnement des marges bénéficiaires des sociétés pétrolières, s’oriente maintenant vers la révision des composantes des prix des carburants.

Le gouvernement estime que c’est la meilleure manière pour que le plafonnement ait un impact sur le prix final payé par le consommateur dans les stations-service.

Le chef du gouvernement a entrepris des concertations avec plusieurs décideurs sur les mesures à prendre à même de circoncire les prix des carburants. Un changement de cap qui survient après qu’il est devenu quasi-certain que les sociétés pétrolières ne signeraient pas d’accord avec le gouvernement sur le plafonnement de leurs marges bénéficiaires, souligne le journal.

+Le Matin+ rapporte que les primes émises par le secteur des assurances ont dépassé la barre symbolique des 40 milliards de DH à 41,345 milliards DH (1 euro = 10,7 DH) en 2018.

Néanmoins, le rythme de croissance a ralenti à 6,1%, après trois années d’évolution à deux chiffres, impacté par une nette décélération de l’assurance Vie et Capitalisation. Le marché reste, par ailleurs, dominé par le Top 3 : Wafa Assurance, RMA et Saham Assurance, relève le quotidien.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ fait savoir que les joueurs du Wydad de Casablanca vont reprendre l’entraînement ce lundi. Une décision qui a été prise suite à une réunion qui s’est tenue entre le président Said Naciri et le coach de l’équipe. Les deux veulent que les joueurs restent éloignés de la pression qu’ils subissent à quelques jours d’une finale, sachant qu’ils ont eu beaucoup de difficultés à gagner des matchs ces dernières semaines.

Le technicien tunisien s’est organisé pour emmener ses poulains en stage fermé à partir de ce mardi. Faouzi Benzarti veut aussi que les entraînements des prochains jours soient fermés et refuse que la presse ou les supporters viennent assister. Les joueurs ont été priés de réduire le temps qu’ils passent sur les réseaux sociaux et ne doivent pas interagir avec le public.

Selon une source interne citée par le quotidien, le technicien tunisien souhaite aider les joueurs qui ont eu un passage à vide ces dernières semaines à reprendre leur confiance en soi. Il s’agit plus particulièrement du gardien de but Mohamed Réda Tagnaouti et du défenseur Achraf Dari. Pour encourager ses troupes, le président a invité l’ensemble des joueurs et du staff pour un ftour cette semaine.

Par ailleurs, le public des rouges se mobilise pour redonner confiance aux joueurs, mais aussi pour que le pays en entier soit derrière le Wydad pour cette deuxième finale en trois ans.

OCP Kenya : Le Bureau du Procureur retire ses accusations

Le Procureur du Kenya a annoncé samedi que les charges retenues contre OCP Kenya et ses administrateurs depuis le 22 juin 2018 sont retirées, dans le cadre d’une procédure visant à lever les allégations infondées dirigées à leur encontre, indique un communiqué de l’OCP, parvenu à APA.La même source fait savoir que le Procureur du Kenya a également ordonné la libération immédiate et inconditionnelle de la cargaison des engrais mise en cause dans le cadre de cette procédure.

Le Groupe OCP salue la décision de la justice kenyane qui a reconnu après l’examen rigoureux des arguments et évidences présentés par OCP, incluant des tests de laboratoires internationaux, de la parfaite conformité des engrais mis en cause démontrant ainsi qu’OCP Kenya et ses administrateurs ont toujours observé consciencieusement le respect des standards de qualité de la réglementation kenyane.

Rappelons aussi que ces engrais, adaptés aux spécificités des sols et des cultures, ont été développés en partenariat avec des laboratoires et instituts de recherche locaux au profit des agriculteurs kenyans.

Cette décision rendant justice, traduit l’exigence et la rigueur du Groupe OCP en matière de qualité répondant aux réglementations nationales et internationales, ainsi que de son engagement permanent en faveur d’une fertilisation raisonnée pour le développement d’une agriculture durable et responsable, conclut le texte du communiqué.

Agriculture : La Caravane de l’OCP fait escale au Rwanda

La Caravane agricole, lancée par la Fondation de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), avec pour objectif de favoriser l’émergence d’une agriculture durable et résiliente en Afrique, met le cap sur le Rwanda.Cette Caravane permettra de renforcer les capacités techniques et scientifiques des petits fermiers et des agronomes du Rwanda Agriculture Board et du ministère de l’agriculture en matière de bonnes pratiques agricoles axées sur la fertilisation raisonnée des cultures, indique un communiqué de la Fondation  OCP parvenu jeudi à APA.

Les travaux de la Caravane se poursuivront dans deux régions du pays, à savoir Rubavu et Nyabihu. L’objectif étant de compléter la carte de fertilité du sol pour une zone pilote du pays d’ici Décembre 2019. Pas moins de 50.000 hectares de sols seront cartographiés avec pas moins de 500 échantillons de sol composites à collecter et à analyser.

Les résultats de ces analyses permettront de créer un outil d’aide à la décision pour de meilleures recommandations d’engrais. Le lancement de la Caravane OCP constitue une occasion pour illustrer le partenariat entre le Rwanda Agriculture Board et la Fondation OCP.

Ce partenariat concerne le renforcement des capacités techniques des agronomes du Rwanda Agriculture Board dans les domaines de la fertilité des sols et de la fertilisation raisonnée des cultures, du contrôle de la qualité des engrais, ainsi que celui des Systèmes d’Information Géographiques (SIG) appliqués à la cartographie des sols.

Il porte également sur l’équipement de deux laboratoires d’analyse des sols en matériels requis en vue d’analyser les échantillons de sols qui seront prélevés dans le cadre du projet d’élaboration de la carte de fertilité des sols du Rwanda et de réaliser des tests de contrôle de la qualité des engrais.

Enfin, cette coopération vise également la mise en place d’une Caravane Agricole constituée de matériels roulants pour l’organisation des sessions de sensibilisation des petits fermiers sur les bonnes pratiques agricoles.

Pour rappel, l’agriculture est le principal secteur économique au Rwanda pesant pour 86% dans l’emploi de la population totale. Ce secteur contribute à hauteur de 47% au PIB du pays, et représente environ 80% des recettes provenant de l’exportation des matières premières comme le café, le thé, les peaux, le pyréthrum et l’horticulture.

Les principales cultures agricoles du Rwanda sont le café, le pyréthrum, le thé, le cinchona, les fleurs, les haricots, le manioc, les patates douces, le millet, les noix, le sorgho, la banane, les pommes de terre, le riz, le blé, les bananes, la canne à sucre et le simsim, entre autres.

Fiscalité et fête de travail s’imposent à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à la question du Sahara, aux 3èmes assises fiscales et à la Fête du Premier mai.+Le Matin+ rapport que le Conseil de sécurité de l’ONU a voté mardi pour un renouvellement de la mission Minurso au Sahara pour six mois supplémentaires.

La résolution, rédigée par les Etats-Unis, a été approuvée par 13 voix. Deux pays se sont abstenus, à savoir: la Russie et l’Afrique du Sud.

Le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la Minurso jusqu’au 31 octobre 2019 », lit-on dans le texte de la résolution 2468 présenté par les Etats-Unis, et adopté mardi à une large majorité.

L’instance exécutive de l’ONU a également consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie, présentée par le Royaume le 11 avril 2007, en se félicitant des efforts « sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant dans le processus visant un règlement » du conflit du Sahara, relève le quotidien.

+Al Bayane+ affirme que les troisièmes assises nationales de la fiscalité, prévues les 3 et 4 mai, constituent un rendez-vous de taille pour jeter les fondements d’une véritable réforme fiscale, notant que ces assises diffèrent fondamentalement des deux précédentes réunies en 2009 et 2013.

La fiscalité n’est pas une affaire de technique et de technocrates, mais une problématique éminemment politique dans la mesure où elle met en jeu des intérêts divergents et procède par conséquent de choix de classe, constate l’auteur de l’article.

En instaurant un taux donné et pas un autre, on fait, qu’on le veuille ou non, des choix politiques. Et à partir du moment où ce choix est tranché, la technique peut intervenir pour le concrétiser et lui donner un sens pratique, explique-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ revient sur la fête du Premier mai. La célébration par les travailleurs marocains de cette Journée internationale des travailleurs est marquée cette année par davantage d’inertie, de lenteur, d’hésitation et d’attentisme au niveau des politiques publiques mises en places par le gouvernement, relève le journal.

Les salariés marocains couvent un peu d’indignation et de désenchantement à cause de leur non association aux concertations sur l’élaboration de politiques publiques se rapportant à leur vie quotidienne et aux futures générations, relève-t-il.

Sahara : la résolution de l’ONU est une « une évolution qualitative » (ministre)

La résolution 2468 sur le Sahara adoptée mardi par le Conseil de Sécurité de l’ONU revêt une importance « particulière » et recèle une « évolution qualitative, contient des éléments structurants pour le processus politique et précise les paramètres de la solution définitive à ce différend régional », a estimé le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, Nasser Bourita.Ainsi, le Conseil de Sécurité identifie nommément les parties au différend régional sur le Sahara marocain. En effet, et pour la première fois depuis 1975, le Conseil de Sécurité mentionne 5 fois l’Algérie dans cette résolution, a-t-il relevé, ajoutant que le Conseil de Sécurité reconnait, de ce fait, qu’une implication forte, « continue » et « constructive » de l’Algérie est nécessaire pour mettre un terme à ce différend régional qui n’a que trop duré.

Selon lui, le Conseil de Sécurité, confirme clairement les contours de la solution. Celle-ci doit être, selon le paragraphe 2 du dispositif de la résolution 2468, « politique réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis ».

« Il est important de relever que les paramètres évoqués par le Conseil de Sécurité rejoignent largement la position marocaine. Ainsi, le terme de « compromis » est mentionnée au moins 5 fois dans la résolution. La notion de « réalisme » est reprise, quant à elle, pas moins de 4 fois. Par contre, des références chères aux autres parties sont ignorées (« autodétermination » citée 1 fois), voire même bannies (absence totale de toute référence au « référendum »), a encore relevé le ministre.

De la sorte, le Conseil de Sécurité oppose, de la manière la plus cinglante, une fin de non-recevoir à l’attachement des autres parties au « référendum » et à « l’indépendance », qui ne sont ni réalistes, ni pragmatiques, ni mutuellement acceptables, ni encore moins basés sur le compromis.

De même, la résolution consolide les acquis du Maroc dans les résolutions précédentes, notamment la prééminence de l’initiative d’autonomie et l’impératif du recensement de la population des camps de Tindouf en Algérie.

Par ailleurs, la résolution réitère l’injonction faite au « polisario » de respecter le cessez-le-feu, puisque le paragraphe 6 rappelle « les engagements pris par le polisario envers l’Envoyé personnel » de se retirer de Guergarate et de s’abstenir de tout action déstabilisatrice à Bir-Lahlou et Tifariti, a précisé M. Bourita.

Le Maroc espère que cette résolution donnera une « forte impulsion au processus politique et que, sur la base des paramètres qui y sont définis, chaque partie assumera pleinement ses responsabilités pour avancer vers la politique réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis souhaitée par la Communauté internationale ».

Et d’affirmer que le Royaume réitère sa disposition à parvenir à une solution de compromis dans le cadre de son initiative d’autonomie, formant le souhait que le processus en cours puisse générer une dynamique réelle, se départir des rhétoriques et éviter que les réunions deviennent une fin en soi.

Economie et sport s’imposent à la Une quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à l’environnement des affaires au Maroc, à la gestion des déchets ménagers à Casablanca et à la prime versée par la CAF aux équipes nationales qualifiées à la CAN-2019, sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce jeudi.+L’Economiste+ revient sur le climat des affaires au Maroc. Pour les chefs d’entreprise et les investisseurs, le quotidien avec les administrations, les va-et-vient incessants pour solliciter les autorisations et les ravages de la concurrence du secteur informel, entre autres, constituent le seul Doing Business qui vaille, loin devant le rating du climat des affaires que publie la Banque mondiale chaque année à l’automne, relève l’éditorialiste.

Lorsque le gouvernement se félicite par exemple de « l’impact de la réforme du dispositif du livre V du code de commerce sur le Doing Business du Royaume », les banquiers lui répondent en écho qu’il faut placer les tribunaux de commerce en redressement judiciaire. Car le recouvrement des créances par le canal de la justice commercial est un véritable chemin de croix, constate-t-il.

De même, la création d’entreprises n’est pas du tout un problème. Ce qui l’est en revanche, c’est le début effectif d’activité suspendu à une batterie d’autorisations et d’inspections, déplore-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse à la gestion des déchets ménagers à Casablanca. La publication affirme que Casablanca « croule depuis quelques jours sous les ordures ménagères », alors que les élus sombrent dans de « petites guéguerres souterraines, où se mélangent intérêts partisans et personnels ».

En attendant d’avoir des élus plus aptes et à la hauteur de leurs responsabilités, un système plus « dirigiste », mais assurant aux Casablancais les standards minimums en matière de services de base et de cadre de vie ne serait-il pas finalement une meilleure option pour la ville? suggère-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la Confédération africaine de football (CAF) vient d’annoncer une bonne nouvelle pour les équipes nationales qualifiées pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019) en Égypte.

Une somme de 2,5 millions de dirhams leur a été versée pour financer leurs stages de préparation. À noter toutefois que cette somme sera déduite, par la suite, des primes à recevoir au terme de la compétition. Ces primes devraient osciller entre 4,5 millions de dollars pour le champion en titre et 475.000 dollars pour les équipes éliminées en phase de poule, informe le quotidien.

Cette sorte d’avance aux équipes participantes à la CAN a été décidée et agréée au Caire, par le Comité exécutif de la CAF en marge de du tirage au sort de la compétition continentale. L’objectif est d’aider les fédérations, notamment celles aux budgets réduits, à faire face aux dépenses préliminaires.

 

Les forces vives du commerce en conclave à Marrakech

Le Forum Marocain du Commerce ouvrira ses travaux ce mercredi à Marrakech, un événement qui se veut un espace de débat, d’échange participatif et inclusif dans lequel les différentes parties prenantes mutualiseront leurs connaissances du terrain pour délivrer des recommandations claires et réalisables, annonce mercredi un communiqué du ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique.Il s’agit concrètement d’adopter une approche qui permette de fédérer et d’organiser le commerce marocain, tout en rassemblant les initiatives et en réformant la gouvernance sectorielle.

Une forte mobilisation est ainsi attendue, avec la participation de près de 1000 participants et une trentaine de plateformes de discussion et d’échange seront mises en place.

Le Forum marocain du Commerce sera, en effet, l’occasion d’aborder les principales problématiques et pistes de réformes à mêmes de permettre au commerce national d’atteindre son plein potentiel en plaçant au coeur de cette dynamique, le rôle moteur du commerçant marocain, acteur central du développement.

Le travail de concertation régionale réalisé en amont dans les 12 régions du Royaume a permis de réunir près de 9400 participants pour aboutir à des recommandations qui visent à libérer le potentiel commercial du Maroc et lui permettre de relever les défis posés par l’ouverture des marchés, les défis sociaux, économiques et de reconstruction.

« Les suggestions et recommandations faites par les organisations professionnelles, les syndicats et tous les acteurs impliqués au nombre de 1325 recommandations, constitueront sans aucun doute un pilier très important dans le développement d’une vision globale visant à promouvoir ce secteur vital pour l’économie nationale», explique M. Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie

numérique, cité par le communiqué.

En abordant toutes les questions centrales du commerce national, cet événement se donne l’ambition de constituer un tournant historique pour le secteur en dessinant les contours d’une nouvelle orientation stratégique, d’une nouvelle vision du commerce qui accélère la vocation du Maroc à s’ériger définitivement en « Hub » panafricain à vocation globale.

« Notre objectif ultime est de faire en sorte que le pouvoir d’achat du consommateur marocain et la protection de ses droits soient améliorés et que le secteur soit un secteur d’excellence dans lequel le petit commerçant est le pilier », précise le ministre.