Ebola : un Institut Pasteur en Guinée pour contrer l’épidémie

En Guinée, la secrétaire d’à‰tat au Développement et à  la Francophonie Annick Girardin, qui était en Guinée la semaine dernière, a apporté au pays, un soutien matériel et financier de la France. Il s’agit de deux tonnes de matériel pour l’hôpital Donka–des masques, des gants, des tenues de protection et des gels antiseptiques–,mais aussi neuf millions d’euros pour mettre en place un nouveau centre de traitement et créer une antenne de l’Institut Pasteur. l’institut Pasteur avait parmi les tous premiers centres à  identifier le virus Ebola en Guinée. En Sierra Léone, o๠sévit l’épidémie, 165 médecins et infirmiers cubains ont été envoyés pour tenter de contrer l’épidémie dont le bilan officiel est d’environ 2400 morts. En outre, si les pays touchés ont besoin d’assistance, d’autres font de la prévention. Au Sénégal, o๠l’unique cas de fièvre Ebola, a été déclaré guéri, les autorités sénégalaises se félicitent de la prise en charge rapide de cet étudiant. Ce qui selon la ministre Awa Marie Coll Seck, montre qu’un système de santé et de prévention efficace est la solution. La Chine apporte de l’aide au Mali De retour de Chine, avec une aide de 80 millions de francs CFA de matériel médical destiné à  la prévention de l’épidémie de fièvre Ebola au Mali, le président malien a salué l’appui des partenaires asiatiques. Fournie sous forme de don, l’aide chinoise au gouvernement malien se compose de 1.000 pulvérisateurs, 1.000 combinaisons stériles, 30 tentes d’isolement médicalisées, 600 masques stériles, 600 bottes et de 1.000 thermomètres. La presse malienne avait rapporté ces derniers jours les doléances du personnel médical déployé dans une gare routière de Bamako qui accueille les passagers en provenance de la Guinée-Conakry, un pays voisin du Mali particulièrement touché par la maladie. Ce personnel se plaignait de son total dénuement et de son manque de moyens de protection face aux risques de contagion. Le Mali, contrairement à  d’autres pays de la sous-région ouest-africaine, n’a pas fermé ses frontières avec les pays touchés, mais a mis en place un système de prévention à  ses frontières ainsi que dans des gares routières et à  l’aéroport international de Bamako-Sénou.

Ce terrible secret qu’on nous cache…

Sur le site Maliweb du 17 avril 2012, on apprend avec effroi les quantité et qualité, ci-dessous, de l’armement dont disposait l’armée nationale en 2012, avant sa défaite face aux envahisseurs du nord du pays. Les forces aériennes : -4 hélicoptères d’attaque Mi-24 de marque soviétique, dont deux sont en panne. -2 avions de chasse Marchetti de marque italienne offerts par la Libye en 2010 ; ils auraient épuisé leur réserve de carburant spécial. -6 petits avions de surveillance. -1 vieux basler américain pour le transport de troupes. Les forces terrestres : -40 automitrailleuses blindées Brdm. -40 blindés de transport de troupes de type Btr. La vétusté des Btr, des Brdm et du Mi-24, qui sont tous de marque soviétique, respectivement des années 1950, 1960 et 1972, incline à  penser qu’ils sont probablement des acquisitions des deux premiers chefs d’à‰tat du Mali, à  savoir Modibo Keà¯ta et le Général Moussa Traoré. à€ l’évidence, le maintien de l’armée nationale dans l’état de vulnérabilité o๠l’a trouvée les envahisseurs procède d’une démarche volontaire. Selon des sources officieuses dignes de foi, la trahison de l’armée malienne par nos dirigeants remonte à  1993. Cette année serait celle o๠la destruction de l’armée nationale a été préparée et scellée. l’auteur de cet acte aux graves conséquences que vit le Mali, aujourd’hui, serait le premier Président de l’ère prétendument démocratique du pays. Embargo Avec la France et les pays de la Cédéao, AOK aurait signé un moratoire qui interdirait au Mali toute importation d’armement sur une période de trente (30) ans, avec à  la clef un transfert de pouvoir sur la question à  l’organisation sous-régionale. Il convient de ne pas confondre ce document ultra secret avec un autre du même nom, consultable sur le net et destiné au grand public ; celui-ci porte sur l’interdiction d’importer les armes légères et de petit calibre.Il est hautement instructif de savoir que la signature de ce moratoire est intervenue après la cérémonie des flammes de la paix de 1992 au cours de laquelle plusieurs centaines d’armes ont été brûlées. Avec le recul, on s’aperçoit que cet événement, qui a été médiatisé à  souhait, était le prélude à  une trahison envers l’armée nationale. Plutôt que détruire ces armes hautement opérationnelles, n’importe quel homme politique soucieux de préserver et de conforter la puissance de l’armée nationale les aurait tout simplement fait ranger dans les armureries. AOK voulait-il, par cet acte irresponsable, signaler aux rebelles la faiblesse programmée de l’armée nationale et sa vulnérabilité à  terme? Une copie de ce document, qui expliquerait le dénuement de l’armée nationale sevrée d’armement moderne depuis fort longtemps, existerait dans les archives nationales, dans celles de la France et de plusieurs pays de la Cédéao C’’est ici le lieu d’exhorter les journalistes d’investigations, s’il y en a dans le pays, à  se mettre au travail. ATT, en sa qualité de Général-Président et de commandant suprême de l’armée, connaissait forcément l’état miséreux de son armée, à  moins qu’en dix ans de pouvoir, il n’ait jamais fait l’inspection de ce corps. En sa qualité de Président de la République, il avait, également et forcément, pris connaissance de tous les accords internationaux signés par son prédécesseur. ATT pouvait donc faire invalider le moratoire d’AOK, d’autant plus qu’il ne s’agit même pas d’un accord dont la dénonciation pourrait pénaliser les signataires. C’’est un acte volontaire de suicide que le Mali s’est imposé à  lui-même et dont le reniement n’infligerait, par conséquent, aucun préjudice d’aucune sorte aux témoins détenteurs du document. ATT pouvait également révoquer ce document, en dénonçant son caractère anticonstitutionnel, car nulle part la Constitution n’autorise le chef d’à‰tat à  signer un accord empêchant les Forces de Défense et de Sécurité de s’équiper pour assurer, à  tout moment, la sécurité du pays ; par ailleurs, il convient d’interroger l’Assemblée Nationale de l’époque pour savoir si elle a été saisie d’une demande d’AOK sur le sujet. Exit la CEDEAO ATT pouvait aussi, le cas échéant, retirer le Mali de la Cédéao, ou en y suspendant sa participation. ATT pouvait, enfin, faire traduire AOK devant la Haute Cour de Justice pour haute trahison et du coup entraà®ner l’annulation systématique de ce document. En se gardant d’entreprendre la moindre réaction pour réarmer l’armée nationale, ATT prouve clairement sa complicité avérée dans l’acte de trahison posé par AOK. Peut-être son silence sur la question était-il une des clauses du deal qui a permis à  ce dernier de l’aider à  lui succéder. Dioncunda Traoré, que la Cédéao a imposé au Mali pour le diriger durant la transition, était Ministre d’à‰tat chargé de la Défense, l’année o๠AOK signait le document de la honte, puis Ministre d’à‰tat chargé des Affaires à‰trangères l’année d’après. Cet homme est donc au courant de la trahison d’AOK et d’ATT. Comme ce dernier, il dispose des mêmes moyens pour infirmer ce texte, dans l’urgence, et réclamer la restitution, ici et maintenant, de nos armes bloquées dans certains ports de la Cédéao, dont Dakar et Conakry. Le Dilemme de Dioncounda Mais Dioncounda Traoré est à  la croisée d’un terrible dilemme. Soit il entreprend les actions salutaires dans lesquelles ATT n’a pas osé se lancer, et avouer sa complicité, d’une manière ou d’une autre, ouvertement ou discrètement, avec AOK et ATT. Soit, il continue de supplier la Cédéao de libérer nos armes. Pour l’heure C’’est en pure perte qu’il s’agenouille devant le syndicat des chefs d’à‰tat francs-maçons de l’organisation. Par ignorance de l’existence de ce document de la honte, nous avons tous qualifié la rétention de nos armes d’arbitraire et d’illégale. Mais force est de reconnaà®tre aujourd’hui que la Cédéao est dans son droit et entend profiter de cette position de force pour accomplir sa mission de partition de notre pays sur ordre de l’étranger. Le prix de son silence sur le forfait de nos anciens dirigeants, est sans doute l’acceptation des héritiers de ces derniers de la laisser se conduire dans notre pays comme en territoire conquis. Elle nous impose un médiateur, Blaise Compaoré, ouvertement de mèche avec nos envahisseurs et nous interdit de le désavouer. Elle nous fixe un ultimatum pour la formation de notre gouvernement avec l’approbation empressée de nos dirigeants. Elle nous impose l’installation de son QG opérationnel, dans ou près de Bamako, alors que ses chefs de guerre n’ont rien à  apprendre à  nos officiers subalternes et supérieurs, alors que Uaga, capitale du traà®tre de médiateur, est plus proche de la ligne de front. Dioncunda Traoré et son Premier Ministre gagneraient à  savoir que leurs suppliques comme les manifestations de colère de leurs compatriotes n’auront le moindre effet sur le syndicat des chefs d’à‰tat francs-maçons de la Cédéao aux ordres. En continuant de s’interdire toute réaction, l’armée nationale sera condamnée d’attendre la fin du moratoire de 30 (trente) ans, C’’es-à -dire l’année 2023 soit encore 11 (onze) années de disette, avant de pouvoir recevoir des équipements dignes de nom. l’unique moyen d’action et hautement coercitif à  l’endroit de la Cédéao est la révélation de la réalité et de la nature du moratoire signé illégalement par AOK, afin de l’invalider rapidement, eu égard à  son caractère anticonstitutionnel, déloyal et rétrograde. Il est grand temps pour Dioncounda Traoré de donner la preuve de l’engagement patriotique que lui prêtent ses partisans et ses thuriféraires en se démarquant, ici et maintenant, d’AOK et d’ATT. Mieux vaut se dépouiller de la peau d’un traà®tre que de continuer de l’endosser par peur de l’opinion nationale qui, pourtant, sait reconnaà®tre et pardonner un acte de courage réparateur d’une faute même si celle-ci est inqualifiable. Dioncounda Traoré ferait mieux de poser l’acte qu’il faut afin de récupérer et de réarmer nos soldats pour la libération immédiate du nord du pays. Dioncunda Traoré devrait enfin montrer que les souffrances de nos compatriotes du nord troublent ses nuits de sommeil, que leur longue attente sans fin annoncée, du fait des manœuvres de la Cédéao, ressemblera bientôt à  un mouvais souvenir.Dioncounda Traoré peut être assuré du soutien sans faille du peuple malien dans pareille démarche salutaire et honorable. Doumbi-Fakoly, écrivain.

Santé : l’hopital Gabriel Touré passe à la radio numérique

Ce nouvel appareil moderne permet l’augmentation du nombre de patients pris en charge par le service et la diminution de pertes de film avec une qualité d’images de radiologie, élevée et permanente. Un nouveau service de radiologie Ce lundi,le ministre de la santé Oumar Ibrahim Touré a procédé à  l’inauguration de ce service dans l’enceinte de la dite structure, en présence du directeur général de l’hôpital Gabriel Touré, Abdoulaye Nène Coulibaly et Jacques Sourdin responsable AGFA Afrique Francophonie (service de fourniture d’équipement). Afin de diminuer le rebus de film et d’améliorer la qualité des examens radiologiques, le service de radiologie du centre hospitalier universitaire de l’Hôpital Gabriel Touré a opté pour une numérisation secondaire. Cet appareil d’un montant 212 millions de franc CFA est financé sur le budget national. Les avantages de ces joyaux matériels sont multiples : la diminution de reprise d’examens, un maximum d’informations sur image etc. Selon M. Cissé de l’AGFA, l’appareil fait rarement des pertes de films , « on estime à  12% par an environ les pertes de films pour une structure hospitalière ». Le Dr Kane du service de radiologie précise qu’avec ces matériels, ils peuvent faire l’impression de plusieurs images d’un même patient sur un seul film. Heureux d’avoir répondu à  l’attente de la population, Oumar Ibrahim Touré, le ministre de la santé a renchéri : « Aujourd’hui avec ces appareils, nous allons répondre la préoccupation fondamentale de la population. Déjà  l’affluence est permanente, car les gens sollicitent cette nouvelle radio ». Moderniser l’hopital dans la sous région Dans la sous région, le Mali est le premier pays à  avoir un tel équipement. « En Afrique de l’ouest, le Mali est le premier à  avoir été doté d’un appareil ultra moderne. En tant que ministre de la santé, je suis très heureux parce que cet équipement va améliorer le plateau technique du service hospitalo- universitaire » a laissé entendre le ministre de la Santé. Enfin, il a félicité l’opérateur pour le service rendu à  l’Hôpital. « Cet appareil est destiné au service de radiologie et imagerie de l’hôpital et nous allons continuer à  occuper le service socio-sanitaire de l’hôpital Gabriel Touré qui est en pleine transformation ». Une maintenance de qualité Pour l’utilisation judicieux de ces appareils, le ministre a lancé un appel aux techniciens et aux usagers afin d’entretenir et maintenir l’appareil qui est le souci du ministère de la santé. Avouant qu’une réflexion est entrain d’être menée pour la mise en place d’un service chargé de la maintenance des équipements. Jacques Sourdin, responsable AGFA Afrique Francophonie a assuré qu’ils mettront tout en œuvre pour que cet équipement fonctionne le mieux possible. « Vous êtes le premier pays à  avoir le système de radiologie numérique, nous vous remercions d’avoir faire confiance à  AGFA pour la fourniture de cet appareil et nous surveillerons le fonctionnement de ses radios » promet-t-il.

Vol informatique au CSA :  » les masques vont tomber ! « 

l’affaire du matériel informatique volé au niveau du commissariat à  la sécurité alimentaire (CSA) n’a toujours pas connu son épilogue. Depuis la saisine, le 17 juillet dernier, la section Police Judiciaire du 14ème arrondissement travaille d’arrache-pied pour faire la lumière sur cette affaire. Rappel des faits Dans le cadre de la bonne conduite de son programme, le Commissariat à  la sécurité alimentaire (CSA) avait émis des besoins en matériel informatique. Et C’’est sur la base clairement identifiée que la Direction de l’ USAID a répondu favorablement à  cette demande. Ainsi, l’appui technique mis à  disposition par l’Université de Michigan par le biais de l’USAID, était destiné à  améliorer les capacités techniques du CSA. Disparition mystérieuse de matériel au CSA Remis officiellement le 18 juin dernier au CSA par la représentante du Directeur général de l’USAID au Mali, Mme Jean Herman, le matériel était essentiellement composé de 22 ordinateurs de bureau, 37 ordinateurs portables, 5 imprimantes (couleur), 5 ordinateurs multiple fonctions etc… Mais 22 jours après la réception du matériel, 18 ordinateurs portables et une imprimante multiples fonctions ont disparu. Le triste constat du vol a ensuite été établi. Immédiatement, le chef du service, Mme Lansry Nana Haidara, a formulé une plainte au niveau du 14ème arrondissement pour démasquer le voleur. Ainsi, elle n’avait levé aucun doute sur certains de ses collaborateurs après les avoir convié pour audition. La société de gardiennage SOGESBA (qui est civilement responsable des actions du gardien de jour du CSA) a également été interpellée à  travers une lettre du CSA, en vue de la réparation du dommage causé. Un suspect en interne ? En tout cas la logique dans cette affaire est que le voleur ne saurait venir de l’extérieur. Car, Curieusement, le vol s’est produit sans que la porte de la salle qui contenait le matériel, ne soit défoncée. Ce qui a fait peser de lourds soupçons sur tout le personnel de la structure. Dans ses propos, le chef du bureau Approvisionnement du CSA a reconnu sa responsabilité vis-à -vis du matériel. Mais il a affirmé que la salle qui logeait le précieux matériel relevait du service communication. « C’’est ce service qui détenait la clé de la salle » a-t-il rouspété. A en croire, le chef du bureau Approvisionnement, depuis le jour ou le matériel a été hébergé dans la salle de documentation, il n’a accédé à  la salle qu’une seule fois. L’affaire entre les mains du commissaire Djiré Interrogé par Journal du Mali, le commissaire Abdoulaye Djiré, a confié que l’enquête suit son cour et que le voleur passera très bientôt devant le juge. Tout en taisant sa stratégie policière, il n’a pas dévoilé les potentiels suspects dans cette affaire. Car, dit-il, lorsque la culpabilité de quelqu’un n’est pas établie, la personne jouit d’une présomption d’innocence. Le personnel du CSA a été en parti entendu. De même, des perquisitions ont été opérées au domicile de certains hauts responsables du service et du gardien de la SOGESBA. Force est de reconnaà®tre que dans cette structure, il y’a eu de la légèreté et de la négligence dans la garde du précieux matériel. Il est grave qu’un tel vol ait pu avoir lieu dans une structure aussi spécifique que le CSA. Affaire à  suivre donc !