Présidentielle mauritanienne : Hamidou Baba Kane veut doubler l’appui aux agriculteurs

Hamidou Baba Kane, candidat à l’élection présidentielle du 22 juin prochain, a promis en cas de victoire, de doubler l’appui annuel alloué par l’Etat aux agriculteurs et d’accorder à ces derniers des financements colossaux afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.Hamidou Baba Kane, s’exprimant lundi soir lors d’un meeting à Sélibaby, sur le fleuve Sénégal, a également fait savoir qu’il compte distribuer de façon « juste » les richesses nationales et instaurer « une discrimination positive » en faveur des régions les plus défavorisées.

S’adressant à une foule de sympathisants, M. Kane a également fait part de son ambition de « mettre un terme à l’injustice en réformant l’état-civil et en facilitant l’accès à ses services sans discrimination aucune ».

A en croire M. Kane, il s’agit là de l’une des priorités de son programme électoral, en plus de l’instauration de l’Etat de droit et la mise en place d’institutions fortes qui seront au service du citoyen.

Le chef de file de la coalition « Vivre ensemble » s’est par ailleurs engagé à désenclaver les départements de la région de Sélibaby, considérant qu’il n’est pas normal de laisser les habitants de ces contrées souffrir de l’isolement notamment pendant la saison des pluies.

Candidat malheureux à la présidentielle de 2009, Hamidou Baba Kane a promis de créer des emplois pour des milliers de jeunes dans les différentes branches de l’économie nationale.

Au total, six candidats sont en lice pour la présidentielle du 22 juin à laquelle ne participera pas le président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz. En effet, la Constitution ne lui permet pas de se représenter pour un troisième mandat.

Ainsi, à la place du président sortant, c’est Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, ex-ministre de la Défense, qui fera face à cinq opposants : Biram Ould Dah Ould Abeid, Sidi Mohamed ould Boubacar, Mohamed Ould Maouloud, Mohamed Lemine El-Mourteji El-Wavi et Hamidou Baba Kane.

                                                                                                      

Plus de 62.000 candidats passent le brevet en Mauritanie

Au total, 62.563 élèves concourent pour l’obtention du diplôme de fin d’études du premier cycle de l’enseignement secondaire (Brevet) dont les examens ont commencé mercredi sur l’ensemble du territoire mauritanien.Ce chiffre comprend 17.089 candidats issus des écoles privées et 16.402 autres participants de statut libre, a-t-on appris de sources informées au sein du ministère mauritanien de l’Education nationale et de la formation professionnelle.

Le nombre de filles concourantes dépasse celui des garçons car, il atteint 35.821 candidates, soit un taux de 57,26% du chiffre global, ont précisé les mêmes sources.

Les épreuves qui durent trois jours se déroulent dans 278 centres dont 61 dans la capitale Nouakchott, 216 à l’intérieur du pays et un seul centre à l’étranger à Banjul, en Gambie.

Selon la ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle, Megboula Mint Limam Ould Bourdid, deux nouvelles filières, l’une pour les langues et l’autre technique, ont été crées cette année.

Mauritanie: Les Etats Unis vont superviser la Présidentielle

Les États-Unis d’Amérique vont superviser la campagne électorale et le scrutin présidentiel du 22 juin prochain en Mauritanie, a annoncé leur ambassade dans un communiqué mercredi à Nouakchott.« Cette élection constitue une étape importante dans le développement démocratique de la Mauritanie », a souligné l’ambassade, rappelant que Washington s’est engagé à collaborer avec le prochain président et son gouvernement afin de continuer à renforcer « le partenariat bilatéral solide qui unit les deux pays ».

Toutefois, la représentation diplomatique américaine précise qu’elle ne supporte aucun candidat ou parti politique lors de ce scrutin.

« Nous soutenons le processus démocratique et les valeurs qui sont chères au peuple mauritanien et américain », a-t-elle expliqué, félicitant « l’engagement pris par le gouvernement mauritanien d’organiser des élections libres, équitables, participatives et crédibles qui reflètent la volonté du peuple mauritanien ».

Le communiqué a ajouté que l’ambassadeur américain rencontrera chacun des 6 candidats en lice, suivant l’ordre de dépôt des dossiers de candidature au Conseil constitutionnel.

Ces rencontres ont pour but de discuter sur les relations bilatérales et de s’informer davantage sur les priorités des différents candidats, en cas d’élection.

Mauritanie : arrestation de migrants clandestins à Nouadhibou (nord)

Neuf migrants clandestins issus de pays d’Afrique subsaharienne ont été interpellés par les garde-côtes mauritaniens dans la nuit de lundi au mardi au large de Nouadhibou, a-t-on appris de sources sécuritaires dans cette ville.Les migrants qui comprennent également des femmes ont été appréhendés alors qu’ils s’apprêtaient à se rendre aux Iles Canaries espagnoles à bord d’une embarcation, a précisé cette source.

Leur matériel, notamment la pirogue et ses accessoires (moteur, carburant etc..), a été également saisi.

Les personnes arrêtées ont subi des examens médicaux en perspective de leur refoulement vers leurs pays d’origine.

Ces derniers n’ont pas été spécifiés.

Mauritanie : l’UE enverra des observateurs pour la présidentielle

L’Union européenne enverra une mission d’observation à l’élection présidentielle en Mauritanie, prévue dans la deuxième moitié du mois de juin prochain, a annoncé jeudi soir son ambassadeur à Nouakchott, Giacomo Durazzo.Cette annonce a été faite lors d’une cérémonie organisée par la représentation diplomatique de l’UE à l’occasion de la Journée de l’Europe qui coïncide avec le 9 mai de chaque année.

M. Durazzo a également promis un appui aux organisations de la société civile mauritanienne qui souhaitent participer à l’observation de cette présidentielle.

Ce scrutin verra la participation de six candidats, dont l’ex-ministre de la Défense Mohamed Ould Ghazouani qui défend les couleurs de la majorité.

Les dernières élections mauritaniennes n’avaient pas reçu d’observateurs étrangers, le gouvernement ayant estimé à l’époque que la pratique démocratique dans le pays est à même de garantir la transparence des scrutins.

L’observation étrangère est une vieille revendication de l’opposition qui a l’habitude de participer massivement à l’élection, même si c’est souvent en rangs dispersés.

L’opposition souhaite par ailleurs assister à la réalisation de la parité entre la majorité dans la constitution de la commission électorale chargée de superviser le processus.

La quasi-totalité des membres de l’actuelle commission appartiennent à des formations politiques favorables au candidat de la majorité.

Présidentielle mauritanienne : annulation du vote des militaires avant celui des civils

La mesure consistant à faire voter les forces armées et de sécurité mauritaniennes 24h avant les civils a été annulée, a déclaré le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation mauritanien.Selon Ahmedou Ould Abdella qui s’exprimait lors d’un point de presse donné jeudi soir à Nouakchott,  cette mesure a fait l’objet d’un projet de loi organique adopté en Conseil des ministres.

Selon le ministre, il s’agit d’un retour à la normale car le vote des forces armées et de sécurité un jour avant le scrutin était tout simplement le fruit d’un accord des acteurs politiques consécutif au dialogue de 2012.

L’opposition, a-t-il dit, a adressé récemment au pouvoir plusieurs demandes destinées à faire voter les militaires le jour du scrutin général.

Ces demandes ont été approuvées par les acteurs politiques impliqués dans le dialogue de 2012 après concertations et eu égard aux avantages facilitant le vote des électeurs en une même journée, a indiqué le ministre de l’Intérieur.

Ce nouveau changement dans le timing du vote des forces armées et de sécurité intervient à un peu plus d’un mois de l’élection présidentielle mauritanienne, prévue en juin prochain.

Six candidats participent à cette élection qui se tiendra sans le président sortant

Trois morts dans l’effondrement d’un puits d’orpaillage en Mauritanie

Trois personnes ont trouvé la mort jeudi dans l’effondrement d’un puits d’orpaillage dans le nord de la Mauritanie, a-t-on appris de sources concordantes basées à Zouerate, une ville située plus de 700 kilomètres au nord de Nouakchott.L’accident s’est produit arrivé lorsque deux puits sous-jacents d’exploration de l’or dans la zone de Gleib N’dor se sont écroulés sur 6 orpailleurs qui étaient à l’intérieur. Trois parmi les explorateurs ont été secourus alors que les autres ont péri sous les énormes décombres.

La zone de Gleib N’dor se trouve à l’intérieur d’une région militaire mauritanienne fermée à la circulation.

Mais ce site d’orpaillage a été spécialement ouvert après la saturation d’une autre zone aurifère au nord-ouest de Nouakchott.

Les accidents dus aux effondrements des puits d’exploration sont fréquents dans les sites d’orpaillage mauritaniens et sont généralement mortels.

Une autre cause de décès des explorateurs sont les accidents des camions transportant les roches aurifères de la zone d’orpaillage à Zouerate où sont installées les machines de concassage.

Ramadan en Mauritanie : l’Etat subventionnera le prix de certaines denrées alimentaires

Le gouvernement mauritanien va subventionner les prix de produits alimentaires les plus consommés en Mauritanie durant le mois de ramadan pour une quantité de 2200 tonnes, a appris APA ce jeudi de sources officielles.Il s’agit de l’ « Opération Ramadan » déroulée chaque année par le gouvernement dans les quartiers populaires de Nouakchott, la capitale. L’objectif est d’aider les populations les plus vulnérables pour qu’elles puissent se procurer les denrées de première nécessité pendant le mois du jeûne.

En Mauritanie, ce mois de privation est souvent synonyme de flambée plus ou moins aigue des prix en raison des spéculations provoquées par la forte hausse de la demande. Le sucre, le riz, l’huile de table, le lait en poudre, les pâtes alimentaires, les dattes et les légumes, notamment les pommes de terre et les oignons sont entre autres les produits les plus concernés par ce phénomène.

Selon les autorités mauritaniennes, l’opération Ramadan bénéficiera au total à 3400 familles qui pourront s’approvisionner quotidiennement auprès d’une douzaine de points de vente éparpillés dans les différents quartiers ciblés.

Dix millions de dollars du Koweït pour des projets de développement en Mauritanie

La Mauritanie a obtenu du Koweït un financement global de 10,5 millions de dollars US pour des projets de développement, rapporte jeudi l’Agence mauritanienne d’information (AMI, publique).Il s’agit d’abord d’une enveloppe de 3 millions de dinars koweitiens (9,8 millions de dollars US) destinée à un projet d’eau potable et de développement des oasis dans les zones rurales, a précisé l’AMI.

Ce financement permettra de renforcer les efforts déployés en matière de lutte contre la pauvreté et le chômage dans les zones ciblées, d’améliorer le revenu des agriculteurs et de fixer les populations dans leurs terroirs.

L’autre financement, d’un montant de 750.000 dollars US, sera utilisé pour les études préparatoires de projets hydrauliques, d’assainissement, de décentralisation et de développement dans des zones de l’est mauritanien.

Deux conventions relatives à ces financements ont été signées jeudi à Koweït-city par le ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay, et le directeur général, président du conseil d’administration du Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES), Abdellatif Youssef Al-Hamd.

La signature est intervenue en marge des assises annuelles des institutions financières arabes qui se tiennent au Koweït.

Réfugiés maliens : En quête d’un retour

La crise sécuritaire qui secoue le Mali depuis  2012 a occasionné de nombreux déplacements de Maliens vers l’extérieur, notamment les pays limitrophes, pour fuir les exactions commises dans des localités au Nord et au Centre du pays. 7 ans après, la situation a évolué, mais le nombre de réfugiés maliens vivant encore loin du territoire national ne cesse de croître.

138 510. C’était le nombre total de réfugiés maliens vivant dans les trois principaux pays d’accueil que sont le Niger, le Burkina Faso et la Mauritanie, à la date du 31 mars 2019, selon les chiffres du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et du gouvernement malien. Parmi ceux-ci, 58 348 vivent en Mauritanie, 55 496 au Niger et 24 666 au Burkina Faso.

En Mauritanie, où le nombre de réfugiés maliens est le plus élevé, ces déplacés résident essentiellement dans le camp de Mbera et les villes de Bassikounou et Fassala.

Au Burkina Faso, selon les statistiques du HCR au 31 mars 2019, sur les 24 666 réfugiés maliens dans le pays, 53% d’hommes et 47% de femmes, 14 720 vivent dans deux camps, tandis que 9 416 sont dans des villages des provinces de l’Oudalan et du Soum et seulement 530 en zone urbaine, à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso.

Rapatriement volontaire

Le gouvernement du Mali, en partenariat avec le HCR, mène des actions  pour le retour au bercail des citoyens maliens qui ont trouvé refuge à l’extérieur du pays.

« Des commissions tripartites sont mises en place entre le Mali, le HCR et les principaux pays d’asile, le Niger, le Burkina Faso et la Mauritanie, pour faciliter le retour des réfugiés maliens au pays. Beaucoup d’actions menées dans ce sens ont permis d’avoir des résultats tangibles », indique Halidou Sidibé, Conseiller technique au ministère de la Solidarité et de l’action humanitaire.

Les réunions de ces commissions, qui sont des cadres de suivi, d’exécution et de planification sur le rapatriement volontaire des réfugiés maliens, se tiennent tous les trois mois, de façon tournante, entre le Mali et le pays d’accueil concerné.

Pour le cas spécifique du Niger, dont la 12ème réunion de la commission tripartite Niger – Mali – HCR s’est tenue le 11 avril dernier à Niamey, 4 587 réfugiés maliens ont pu bénéficier, de juin 2018 au 31 mars 2019, de la facilitation au retour et 5 366 autres ont manifesté leur désir de retourner au pays, selon Idder Adamou, Secrétaire général du ministère de l’Intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses du Niger.

À en croire les chiffres du gouvernement du Mali, le nombre de rapatriés maliens en provenance des trois pays s’élevait à 71 420 à la date du 28 février 2019. D’autres processus de rapatriement sont actuellement en cours.

Deux morts dans l’effondrement de puits d’orpaillage en Mauritanie

Deux orpailleurs mauritaniens ont été tués suite à l’effondrement de deux puits d’exploration artisanale de l’or dimanche dans la zone de Glieb N’dor (extrême nord du pays), a-t-on appris de sources médicales lundi dans la ville de Zouerate, l’agglomération la plus proche du lieu de l’accident.Deux autres personnes ont été blessées pendant cet effondrement qui a touché deux puits voisins contenant chacun deux orpailleurs, ont ajouté les mêmes sources citant l’un des blessés.

Une énorme roche a chuté pour atterrir au-dessus des deux puits qui se sont immédiatement écroulés sur leurs occupants.

Les corps des victimes et les deux blessés ont été transportés à Zouerate où ils seront remis à leurs proches.

Les activités d’orpaillage sont apparues en Mauritanie depuis quelques années et ont attiré un grand nombre de personnes dans le nord du pays.

Mais elles donnent lieu souvent à des incidents d’effondrement des puits, parfois meurtriers.

Les FPC (ex FLAM) soutiennent Hamidou Baba Kane à la présidentielle mauritanienne

Les Forces Progressistes du Changement (FPC), qui se sont substituées politiquement aux Forces de libération des Africains de Mauritanie (FLAM), ont exprimé leur soutien à Hamidou Baba Kane à l’élection présidentielle de 2019 en Mauritanie.Cette position se justifie par « l’engagement constant et honnête des FPC en faveur de l’unité et de la solidarité des forces progressistes nationales pour la prise en charge effective des problèmes de discriminations et de marginalisation de la majorité des populations mauritaniennes », ont-elles indiqué dans un communiqué.

Les FPC dirigées par Samba Thiam se sont également référées aux « résultats de l’assemblée générale de la coalition « Vivre ensemble » en date du 6 avril 2019.

Cette coalition est composée de partis ou mouvements plaidant essentiellement en faveur de la cause de la communauté négro-africaine de Mauritanie.

M. Kane est un chef de parti politique dissous par la force d’une récente loi exigeant la participation aux deux derniers scrutins municipaux et l’obtention d’un score supérieur ou égal à 1% des suffrages exprimés.

Il affrontera le candidat de la majorité, l’ex ministre de la Défense Mohamed Ould Ghazouani, et trois autres candidats issus des rangs l’opposition ou appuyés par certaines de ses formations.

Ces derniers sont l’ancien premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubacar, le leader antiesclavagiste Biram Dah Abeid et le militant de gauche Mohamed Ould Maouloud.

Présidentielle mauritanienne : Ahmed Ould Daddah soutiendra Mohamed Ould Maouloud

Le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) de l’opposant mauritanien Ahmed Ould Daddah a annoncé son soutien à la candidature de Mohamed Ould Maouloud à la présidentielle de 2019, rapporte un communiqué rendu public vendredi à Nouakchott.Le bureau exécutif du RFD a décidé de soutenir Ould Maouloud, président de l’Union des forces du progrès (UFP), l’une des plus anciennes formations de l’opposition, informe le communiqué.

Le RFD a expliqué que cette position s’inscrit dans « le cadre d’une coalition politique de l’opposition démocratique en cours de finalisation ».

Un autre opposant, le leader antiesclavagiste Biram Dah Abeid, avait déjà déclaré sa candidature à cette présidentielle prévue en juin prochain.

Quant au parti d’opposition le plus représentatif au parlement, en l’occurrence Tawassoul (islamistes), il a exprimé son soutien à la candidature de l’ancien premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubacar qui n’est pas issu des rangs de l’opposition.

Justifiant sa décision, le parti d’Ould Daddah a souligné qu’Ould Maouloud est « un homme politique qui est resté attaché, tout au long de sa marche brillante, aux idéaux de l’opposition ».

C’est aussi quelqu’un qui « s’est dévoué à la lutte, avec courage et persévérance, pour l’unité nationale, la démocratie, la justice sociale et le développement économique et social du pays », a expliqué le RFD.

L’opposition mauritanienne affronte ainsi en rangs dispersés le candidat de la majorité, Mohamed Ould Ghazouani, ex ministre de la Défense, qui bénéficie publiquement de l’appui du président sortant, Mohamed Ould Abdel Aziz.

Mauritanie : grève des camionneurs sénégalais à Rosso

Une grève des camionneurs sénégalais qui relient les deux rives du Fleuve paralysent le trafic des marchandises à Rosso-Mauritanie, selon plusieurs sources concordantes contactées par APA vendredi dans cette ville.Les camionneurs grévistes assurent l’acheminement des marchandises provenant du Sénégal et des autres pays d’Afrique subsaharienne vers la ville mauritanienne sans continuer vers l’intérieur du pays.

Pour ce seul franchissement du fleuve, ils sont contraints à payer une assurance mauritanienne pour leur séjour et dont le montant est proportionnel à la contenance du camion et à la durée du séjour.

Auparavant, la plupart de ces camions tiraient profit des spéculations entourant le prix qui se négociait auprès des sociétés d’assurance, lesquelles rivalisaient pour conquérir une plus grande part du marché.

Mais depuis quelques mois, les autorités mauritaniennes ont réorganisé le secteur des assurances et exigé l’unification du prix. Ce dernier est donc jugé exorbitant par les camionneurs sénégalais qui ont riposté en entrant en grève depuis trois jours.

« En attendant un dénouement, nous n’avons qu’à attendre car les importations via le fleuve sont acheminées exclusivement par les transporteurs sénégalais », réagit un marchand mauritanien à Rosso contacté par APA.

Can U20 2019 : la Mauritanie officiellement chargée de l’organisation de la compétition

La Mauritanie a reçu le drapeau de la Confédération africaine de football (Caf), un acte qui consacre officiellement le choix porté sur elle pour organiser l’édition 2021 de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 20 ans (Can U20), a-t-on appris de source proche de la Fédération mauritanienne de football (FFRIM), lundi à Nouakchott.Ce drapeau a été reçu dimanche à Niamey par le président de la FFRIM, Ahmed Ould Yahya, des mains du président de la Caf, Hamad Hamad.

La réception du drapeau a eu lieu au cours de la cérémonie de remise des médailles et des trophées de la Can U20, remportée par les Aiglons du Mali face aux lionceaux du Sénégal.

C’est lors de l’assemblée générale extraordinaire de la Caf, tenue le 27 septembre 2018 au Caire que la Mauritanie a été choisie pour organiser la Can U20 de 2012, soit la première compétition continentale majeure qu’elle aura l’honneur d’abriter.

Près de 5000 élèves mauritaniens participent aux olympiades scientifiques

Au total, 4.700 élèves des classes des classes de 4ème et 7ème scientifiques du cycle secondaire participent aux olympiades des matières scientifiques qui ont débuté dimanche en Mauritanie, a constaté APA.Les concurrents sont en compétition pour l’obtention du Prix du Président de la République dans les disciplines scientifiques, à savoir les sciences naturelles, la physique, la chimie et les mathématiques.

Les olympiades se déroulent en trois étapes, dont la première concerne tous élèves des 4ème et 7ème scientifiques du secondaire, alors que la deuxième est ouverte seulement à 50% des participants à la première étape ayant obtenu au moins cinq points.

Quant à la troisième étape, elle est exclusivement réservée aux candidats ayant obtenu plus de cinq points, y compris les trois premiers des 4ème et 7eme années dans lesdites matières, sachant que chaque compétiteur ne peut participer qu’à une seule discipline.

Il s’agit d’offrir l’opportunité à l’émulation positive entre les élèves et, partant, de permettre d’améliorer leur niveau d’études dans les domaines scientifiques, a expliqué le secrétaire général par intérim du ministère mauritanien de l’Education nationale, Mahmouden El Ghadi El Adel.

Il a ajouté, dans une déclaration lors d’une visite dans les salles d’examen, que l’organisation d’une telle compétition s’inscrit dans le cadre des efforts visant à promouvoir les disciplines scientifiques et à stimuler le génie créateur des candidats afin de mieux les préparer scientifiquement aux exigences de la mondialisation.

Ces olympiades se déroulent aussi simultanément dans tous les chefs-lieux des wilayas (provinces administratives) du pays.

Lancement du 10è Festival des Nomades en Mauritanie

La 10e édition du Festival des Nomades a été lancée, jeudi soir au nord de Nouakchott, avec des courses de chevaux et de chameaux, des chants folkloriques et des expositions de l’artisanat, a-t-on appris auprès du ministère de la Culture, vendredi à Nouakchott.La présente édition organisée sous le thème « L’authenticité nationale pour rejeter la violence et la haine » se propose de souligner le rôle de la culture dans le renforcement des relations internationales et dans le rapprochement des peuples.

Elle connait une présence canadienne matérialisée notamment par l’ambassadeur de ce pays résidant au Maroc et une mission artistique canadienne.

Dans un mot à l’ouverture de l’évènement, le ministre mauritanien de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, Sidi Mohamed Ould Maham, s’est appesanti sur la relation intime liant la vie nomade et les valeurs chevaleresques.

Il a également considéré que ce festival offre une opportunité réelle pour faire connaître les valeurs exemplaires de la société nomade, rappelant le rôle fondamental que joue la culture dans la promotion du secteur touristique.

De son côté, le promoteur du festival qui dure 10 jours, Mohamed Mahmoud Ould Atigh, a expliqué que la présente manifestation a pour but de faire connaitre la culture des nomades transhumants mauritaniens qui ont vécu sur cette terre pendant les siècles passés.

Il s’agit particulièrement de vulgariser les valeurs, la culture et les traditions de la Mauritanie, a-t-il précisé.

Le Maroc apporte une contribution substantielle à la mise en œuvre du Programme d’Investissements Prioritaires du G5 Sahel

Le Maroc va apporter une contribution susbtantielle à la mise en œuvre de la 1ère phase 2019-2021 de l’ambitieux Programme d’Investissements Prioritaires G5 Sahel, un groupement qui comprend la Mauritanie, le Tchad, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, et dont les grandes lignes ont été annoncées par le Chef de gouvernement marocain, Saad Eddine Othmani.Ces actions du Maroc portent sur la contribution à la réalisation des projets d’électrification des zones rurales frontalières prévus dans le cadre de la première phase 2019- 2021 du programme d’investissement prioritaire du G5 Sahel par l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) avec un recours au photovoltaïque et un positionnement sur toute la Chaine de valeur de ces projets, a indiqué M. Othmani lors des travaux de la Conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel, qui se tient à Nouakchott.

Selon lui, la contribution de MASEN s’ajoute à la réalisation du partenariat qu’elle a conclu avec la Banque Africaine de Développement dans le cadre du programme « Desert to power » dédié à la région du Sahel qui permettrait à l’agence d’accorder aux Pays du G5 Sahel frères un partage de son savoir-faire et l’assistance technique pour le déploiement de projets d’énergies renouvelables intégrées.

La contribution marocaine porte aussi sur la réalisation des études techniques des projets d’électrification rurale des zones frontalières et l’assistance aux opérateurs locaux à la mise en place des installations et du renforcement de leurs capacités par l’Agence Marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE). De même, l’AMEE pourrait assurer un accompagnement des jeunes exploitants agricoles pour une agriculture climato intelligente à travers le renforcement des capacités des acteurs agricoles des pays du Sahel dans le cadre du pompage solaire, a-t-il poursuivi.

Elle consiste de même en le renforcement des capacités des Pays du G5 Sahel dans la réalisation des programmes dans le domaine des ressources en eau, notamment la planification, la mobilisation et la gestion intégrée des ressources en eau, la planification de la gestion des bassins versants, la protection des ressources en eau souterraine, la protection et préservation de la qualité des ressources en eau, la gestion des phénomènes extrêmes, l’atténuation de l’impact du changement climatique sur les ressources en eau, la conception et réalisation des ouvrages hydrauliques, notamment les barrages, la sécurité des ouvrages hydrauliques, la Recherche, le développement et la formation dans le domaine de l’eau, et le renforcement des capacités en matière de gestion intégrée des ressources en eau et la contribution dans le domaine de l’agriculture.

Ce développement passe par notamment l’assistance technique à l’amélioration de la santé animale et la gestion des risques sanitaires dans le domaine de la production animale, l’assistance technique à la mobilisation de l’eau et l’irrigation pour l’adaptation au changement climatique, la formation des jeunes dans les domaines de l’agriculture (Ingénieurs, Vétérinaires et Techniciens) ou en formation continue et l’assistance technique à l’amélioration du cadre des affaires pour aider les jeunes à démarrer des affaires dans le domaine de l’agriculture ou des services agricoles dans le but de créer l’emploi pour les jeunes et dynamiser les territoires.

Il a souligné que ces actions annoncées par le Royaume ne sont pas exhaustives et peuvent être étendues à d’autres actions en fonction des besoins et de l’expérience développée par le Maroc dans les domaines requis conformément aux projets programmés dans les programmes d’investissements prioritaires présentés par le G5 Sahel.

Le Maroc poursuivra sa coopération avec les pays du G5 Sahel dans les domaines de formation des cadres militaires dans les académies et écoles du Royaume ainsi que la coopération et le renforcement des capacités de ces pays dans le domaine du renseignement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a-t-il insisté.

La sécurité alimentaire au menu d’une réunion du G5 Sahel à Nouakchott

Des experts du G5 Sahel ont entamé, dimanche à Nouakchott, une réunion portant sur la sécurité alimentaire dans les cinq pays membres, a constaté APA dans la capitale mauritanienne.Cette rencontre technique prépare une réunion ministérielle du groupe qui comprend la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso, et des partenaires et qui prévue mardi à Nouakchott.

Elle a pour but de faire un diagnostic final d’une étude visant à permettre aux 5 pays de valoriser leurs ressources halieutiques, agricoles et animales afin d’assurer leur sécurité alimentaire et réaliser les aspirations légitimes à l’intégration contenues dans les recommandations de la réunion des chefs d’Etats du G5 Sahel tenue en février 2017 à Bamako.

Ladite étude a été réalisée avec le soutien de l’Organisation arabe pour le développement agricole (AOAD).

Selon le secrétaire permanent du G5-Sahel, Maman Sambo Sidicou, la réunion d’aujourd’hui est d’une importance capitale pour formuler des recommandations de nature à contribuer à la réalisation des aspirations des peuples à bénéficier pleinement de leurs ressources.

S’exprimant à l’ouverture de la rencontre, M. Sidicou a rappelé que la sécurité alimentaire, le développement économique et les opportunités d’emploi pour les jeunes sont parmi les priorités essentielles du groupe sous-régional.

Il a souligné que cette zone a beaucoup souffert de changements climatiques et qu’elle requiert d’importants investissements susceptibles de favoriser un développement économique salutaire.

Trois pêcheurs mauritaniens portés disparus après un accident de pirogue

Trois pêcheurs artisanaux sont portés disparus depuis la nuit de dimanche à lundi après une collision entre leur pirogue et un bateau de pêche industrielle au large de Nouadhibou, a appris APA de sources concordantes dans cette ville.Quatre autres pêcheurs parmi les occupants de pirogue sinistrée ont été secourus par des équipages qui se trouvaient dans la zone au moment de l’accident.

Les recherches se poursuivaient toujours lundi pour retrouver les corps des victimes.

Les accidents entre les pirogues de pêche artisanale et les gros bateaux sont fréquents dans les eaux de pêche mauritaniennes, surtout au large de Nouadhibou.

Parmi les principales causes de ces accidents, figurent l’étroitesse de la zone réservée à la pêche artisanale et les violations répétées de cette zone par les gros bateaux.

Cette même zone a connu mardi dernier un accident mortel similaire entre un cargo et une pirogue et qui a fait 5 morts parmi les passagers de celle-ci.

Le lendemain, des dizaines de marins mauritaniens ont participé à un sit-in de protestation devant le siège de la wilaya (gouvernorat) de Nouadhibou pour exiger la prise de mesures suffisantes pour garantir la sécurité des petites embarcations face aux navires géants qui passent dessus en toute impunité.

G5 Sahel: La Mauritanie aux commandes de la Force

Après le limogeage du Général malien Didier Dacko pour « insuffisance de résultat », ce serait donc un général mauritanien Hanena Ould Sidi, qui prend le commandement de la Force conjointe du G5 Sahel. Son adjoint est tchadien.

L’information, attendue depuis le somment du G5, le 2 juillet à Nouakchott, en marge du sommet de l’Union africaine (UA), est tombée le 14 juillet. Elle avait filtré à la suite de la rencontre des chefs d’Etat mais n’avait pas été officiellement annoncée. Selon des sources officielles mauritaniennes, le chef d’état-major adjoint mauritanien, le général Hanena Ould Sidi, a été nommé commandant de la force co,jointe du G5 Sahel. Pour le seconder, le général tchadien Oumar Bikimo. Ils remplacent respectivement le général malien Dacko et son adjoint burkinabé, le colonel major Yaya Séré. Le général Ould Sidi a notamment dirigé dans son pays les renseignements militaires, un domaine dans lequel la force du G5 Sahel a besoin d’être renforcée. Quant à son  adjoint, il a été à plusieurs reprises chef d’état-major particulier au ministère tchadien de la défense, commandant du contingent tchadien en Centrafrique, dans le cadre de l’intervention militaires régionale en Centrafrique en 2006-2007, puis entre 2008 et 2013. Il a également commandé les forces du Tchad envoyées en 2013 pour chasser les djihadistes avant de servir comme chef adjoint de la force militaire de la Mission de l’ONU (Minusma), en 2015-2016.

Ce changement à la tête de la Force conjointe du G5 Sahel fait suite à un attentat djihadiste survenue le 29 juin contre le quartier général de la force conjointe à Sévaré, dans le centre du Mali. L’attaque avait fait trois morts, dont deux militaires maliens de cette force, outre deux assaillants. « La stratégie ne change pas » déclarait quelques jours plus tard, le président du Niger, président en exercice de l’organisation régionale. »Ce n’est pas un attentat qui va venir changer notre approche et notre stratégie. […]Notre stratégie est claire. Nous continuerons à la mettre en œuvre » avait-il affirmé. Ce sont donc les hommes pour la mettre en  oeuvre qui ont changé.

 

 

Mauritanie : début des travaux du comité des représentants permanents de l’UA

Les travaux de la 36ème session du Comité des représentants permanents de l’Union Africaine (COREP) ont débuté, lundi à Nouakchott, en prélude au sommet de l’organisation continentale prévu les 1er et 2 juillet 2018, a constaté APA.La tenue de cette session a inauguré le nouveau palais des congrès flambant neuf du Centre international des conférences «El Mourabitoune» de Nouakchott, situé à l’extérieur de la ville, sur la route de l’aéroport.

L’ordre du jour des travaux qui dureront deux jours comprend l’examen d’un certain nombre de rapports, dont celui de la réunion conjointe entre le sous-comité du programme et des conférences et le sous-comité chargé de la coordination et de la supervision générale du budget et des affaires financières et administratives.

Il englobe également trois rapports émanant du sous-comité pour la coopération multilatérale, du sous-comité sur les réfugiés, les rapatriés et les personnes déplacées en Afrique et du sous-comité sur la réforme des structures.

Les représentants permanents discuteront aussi des rapports 2017 de la Commission de l’UA sur l’égalité des sexes en Afrique, la situation en Palestine et au Moyen-Orient, les implications structurelles et financières de l’Agence spatiale africaine et la situation humanitaire en Afrique.

Ils examineront en outre d’autres rapports, dont l’un provient de la Commission de l’UA et porte sur la Cour africaine des droits de l’Homme, alors que les autres émanent de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, du Conseil consultatif de l’UA contre la corruption et du Parlement africain.

Ouvrant les travaux, le Secrétaire général du ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération, Ahmed Mahmoud Ould Soueid’Ahmed, a indiqué que les défis auxquels l’Afrique fait face « nécessitent de conjuguer les efforts, d’unifier les énergies et de renforcer les capacités pour atteindre les nobles objectifs fixés par les pères fondateurs de l’Union ».

Les sacrifices de ces pères fondateurs « nous obligent à poursuivre le chemin qu’ils ont tracé aux Africains », a-t-il dit, signalant que ces dernières années ont été marquées par plusieurs étapes importantes, notamment la naissance de la Zone de libre-échange continentale (Zlec) et du système de réforme globale en vue de parvenir à des moyens sûrs et efficaces pour le financement de l’UA.

De son côté, la présidente de la 36ème session du COREP, Hope Tumukunde, ambassadrice du Rwanda auprès de l’UA, a salué la décision des Chefs d’Etats et de Gouvernements de consacrer le Sommet de Nouakchott à la lutte contre la corruption, dont la lutte constitue un processus durable à travers la mise en place d’une feuille de route pour éradiquer le phénomène en Afrique.

Elle a souligné que la corruption constitue le plus grand défi qui freine le développement humain.

Plus de 40 dirigeants africains attendus au sommet de l’UA à Nouakchott

Quelque 42 dirigeants africains ont déjà confirmé leur participation au 31e sommet ordinaire de l’Union africaine (UA), prévu fin juin 2018 à Nouakchott, a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement mauritanien, Mohamed Lemine Ould Cheikh.S’exprimant au cours d’un point de presse après le Conseil des ministres, Ould Cheikh a estimé que c’est là un niveau de participation rare aux sommets de l’UA.

Il a pris pour exemple le dernier sommet organisé à Addis Abeba et qui n’a vu que la participation de 22 chefs d’Etats et de gouvernements sur les 55 pays membres.

Le porte-parole qui occupe aussi le poste de ministre de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, a également annoncé une participation internationale remarquable, sans donner de noms.

Le président français Emmanuel Macron a déjà confirmé son déplacement à Nouakchott pour prendre part à ce sommet. Par ailleurs, Ould Cheikh a indiqué que son pays n’a pas reçu de la part de Rabat une confirmation de participation personnelle du roi du Maroc, Mohamed 6.

La venue de ce dernier à Nouakchott a été rapportée par un certain nombre de medias.

Le cheptel mauritanien en « situation de catastrophe » (Association)

Le Secrétaire général du Regroupement national des associations pastorales en Mauritanie, Enne Salem Ould Ahmed Hadj, a indiqué samedi soir à Nouakchott, que la situation du cheptel mauritanien se trouve dans une « situation de catastrophe ».« Ce cheptel risque de subir une catastrophe si des précipitations pluviométriques ne sont pas enregistrées rapidement », a-t-il averti dans une communication lors d’un colloque sous le thème « le consommateur face à la cherté et à la sécheresse : quels scénarii et quelles solutions ? ».

Ce colloque est organisé par l’Association mauritanienne de protection du consommateur.

« Ce qui rend encore la situation plus difficile, c’est le fait que l’ensemble de la région souffre de la même sécheresse, y compris les zones qui servaient généralement de refuge pour le cheptel mauritanien au Mali et au Sénégal voisins », a souligné Ould Ahmed Hadj.

Il a admis que le gouvernement mauritanien a approuvé un programme d’urgence pour faire face à la sécheresse, avec la décision de rendre disponibles 150.000 tonnes d’aliment de bétail.

« Mais, a-t-il précisé, seules 26.000 tonnes ont été distribuées jusqu’à présent, avec le forage de 14 puits artésiens ».

Le secrétaire général du Regroupement national des associations pastorales a déploré l’exclusion des associations membres de son organisation des commissions chargées de la distribution.

Il a proposé la mise en place d’un fonds d’assurance pour traiter les catastrophes de sécheresse de manière permanente au lieu des solutions provisoires.

Ould Ahmed Hadj a en outre critiqué l’abstention du gouvernement mauritanien de lancer un appel à l’aide à l’endroit des bailleurs de fonds dont notamment le Comité inter Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS).

La Mauritanie connait cette année une grande sécheresse due au déficit pluviométrique de l’hivernage passé et qui a sévèrement impacté le secteur agro-pastoral.

Nouakchott va se doter de son premier port de pêche

Nouakchott va se doter de son premier port de pêche grâce à un financement chinois de l’ordre de 586 Renmimbi Yuans (92,8 millions de dollars américains), a appris APA, mercredi.L’accord a été signé le même jour à Nouakchott par Moctar Ould Diay, ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, et Zhang Jianguo, ambassadeur de Chine en Mauritanie.

Le nouveau port sera construit dans les eaux de l’Océan atlantique au sud-ouest de Nouakchott au large du PK 28 sur la route Nouakchott-Rosso.

Ses retombées économiques seront appréciables, particulièrement au plan de l’emploi et de la valeur ajoutée au secteur des pêches, a indiqué Ould Diay au cours de la cérémonie de signature.

Le secteur des pêches en Mauritanie crée quelque 55.000 emplois et sa contribution au PIB est estimée à 6%.

Nouakchott est lié par une importante convention de pêche avec la société chinoise Poly-Hondone Pelagic Fishery Co relative notamment à la pêche pélagique.

Le cahier d’engagements de cette société prévoit la réalisation et l’exploitation d’un complexe industriel à Nouadhibou pour un investissement global d’environ 100 millions de dollars américains.

Mauritanie une personne tuée dans une course poursuite avec la douane

Une personne a été tuée dimanche lors d’une course poursuite des agents de la douane avec un véhicule suspecté dans le nord de la Mauritanie, a-t-on pris de source sécuritaire à Zouerate, plus de 600 kilomètres au nord de Nouakchott.Une patrouille de la douane mauritanienne a suspecté un véhicule de transporter des produits prohibés sur la route reliant Zouerate et F’dérick (40 kilomètres plus au nord) et a engagé une poursuite après le refus du chauffeur de s’arrêter.

Roulant à une grande vitesse, le véhicule fuyard, chargé de produits alimentaires prohibés, s’est renversé faisant des tonneaux à un virage mal négocié. L’accident a aussitôt provoqué la mort du chauffeur.

Un parti politique mauritanien dénonce le « crime » de meurtre du pêcheur sénégalais

Le parti de l’Alliance populaire progressiste (APP) en Mauritanie a dénoncé le meurtre d’un pêcheur sénégalais par les gardes-côtes mauritaniens samedi dernier et l’a qualifié de « crime ».« C’est un crime sans précédent commis par le gouvernement mauritanien », a considéré l’APP dans un communiqué rendu public vendredi à Nouakchott.

L’armée mauritanienne a indiqué que le pêcheur tué se trouvait à bord d’une embarcation sénégalaise en situation de pêche non autorisée.

Elle a affirmé dans un communiqué que les gardes-côtes ont tiré sur le moteur pour immobiliser l’embarcation après le refus de celle-ci d’obtempérer aux ordres répétés de s’arrêter et ses tentatives de percuter la frégate mauritanienne pour l’endommager.

Après l’incident, des manifestants sénégalais ont pillé une boutique mauritanienne à Saint-Louis du Sénégal.

Le parti de Messaoud Ould Boulkheir (APP) a appelé les deux gouvernements à « agir sérieusement pour contenir cette crise et à adopter les nouvelles dispositions proposées pour l’organisation du secteur des pêches entre les deux pays ».

Il a souligné la profondeur des liens historiques et économiques unissant les peuples mauritanien et sénégalais, notamment dans le domaine des ressources naturelles : maritimes, pastorales et autres.. .

G5 Sahel : réunion pour accélérer son opérationnalisation

Dirigeants européens et africains se sont retrouvés mercredi en France pour accélérer la mise en œuvre de la force régionale du G5 Sahel face aux djihadistes qui gagnent du terrain.

Le président français Emmanuel Macron, qui ne cessait ces derniers temps de pointer du doigt la lenteur dans la mise en place du G5 Sahel, a invité les cinq pays qui composent la force et des partenaires afin « d’avancer plus vite sur le financement  et de structurer le volet militaire », selon les mots de la ministre française des armées, Florence Parly. « La guerre contre le terrorisme n’est pas encore gagnée, c’est pourquoi nous lançons cette coalition, assurer la victoire militaire au Sahel, c’est aussi se prévenir d’attentats sur notre sol » a affirmé le président français Emmanuel Macron, après la rencontre avec ses homologues. Il s’est fixé comme objectif d’accentuer la mobilisation autour de la force afin qu’elle puisse enregistrer des victoires militaires dès le premier semestre 2018. L’Arabie Saoudite qui avait annoncé fin novembre apporter 100 millions de dollars au G5 Sahel, a réitéré cette promesse. Egalement présent au sommet, les Emirats Arabe Unis se sont eux engagés à apporter 30 millions de dollars à la force. « Nos amis des pays du Golfe nous apportent un soutien conséquent, nous sommes  conscient au G5 Sahel que le temps nous ait compté, nous savons qu’avec ce qui s’est passé au Moyen-Orient, la fin de la guerre en Syrie, il y aura un reflue vers le Sahel, et nous ne voulons pas que ce qui n’a pu se faire là-bas, puisse se produire chez nous » s’est exprimé le chef de l’Etat malien et président en exercice du G5 Sahel, Ibrahim Boubacar Keita.

Le président Macron, a annoncé qu’une nouvelle réunion de soutien financier à la force est prévue le 23 février 2018 à Bruxelles, et cette fois-ci elle sera ouverte à tous pays qui souhaitent participer.

OMVS : des projets pour valoriser le fleuve Sénégal

L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal compte redynamiser le transport maritime entre les États membres. Cet ouvrage qui s’étend du port fluvial de Saint-Louis au Sénégal jusqu’au nouveau port fluvial d’Ambididi au Mali, coûtera 300 millions de dollars sur une durée de deux ans, financé par une société indienne. Et plusieurs projets sont programmés pour les années à venir.

L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) est une organisation qui regroupe le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée. Ces quatre pays unissent leurs forces, leurs ressources pour les exploiter de façon rationnelle. Le fleuve Sénégal et son bassin contribuent au développement des pays membre de l’OMVS. « Avec l’eau, nous pouvons faire plein de chose. Nous travaillons essentiellement dans l’exploitation de l’eau pour produire de l’électricité », a spécifié Mme N’daye Amayella KA, responsable de la communication à l’OMVS.

Le fleuve Sénégal facteur d’intégration

En plus du barrage de Diama au Sénégal qui contribue essentiellement aux développements du secteur de l’irrigation et de l’agriculture, il existe beaucoup d’autres barrages. Actuellement, l’un des projets phares de l’OMVS est de faire renaître la navigation sur le fleuve Sénégal, arrêté depuis 1970. Cette navigation se déroulera entre le port fluvial Saint-Louis à Dakar jusqu’au nouveau port fluvial prévu à Ambididi dans la région de Kayes. Pour la cause, les autorités maliennes ont octroyé cinq hectares pour abriter ce nouveau port. Le projet fluviomaritime aura huit escales et sept appointements entre Saint-Louis et Ambididi sur une distance de 900 kilomètres. Cet ouvrage facilitera la mobilité des personnes et de leurs biens dans les États de l’OMVS via le fleuve. « Une séance de test a été faite la semaine passée de Saint-Louis jusqu’à d’Ambididi, mais nous n’avons atteint la localité malienne, même si nous étions à six kilomètres de ladite ville », a révélé Mme N’daye à Journal du Mali.

Dans les jours à venir, le Programme de Gestion Intègre de Ressources en eau (PGIR) verra le jour. Il permettra de lutter contre la pauvreté, à raison de 200 millions de dollars. Ce fond sera utilisé pour le secteur de l’irrigation, de l’agriculture et du développement social. « Les ressources sont disponibles pour aider les personnes les plus diminues à profiter de l’eau », a expliqué Amayelle KA.

L’auto suffisance s’annonce

Dans les prochaines années, trois grands barrages verront le jour sur le territoire guinéen, le barrage de Koukoutamba, de Boureya, et de Ballassa. En plus, deux autres barrages seront réalisés au Mali, le barrage de Bouina et de Boureya. Pour le barrage de Koukoutamba, les travaux débuteront en 2018, 571 millions d’euros sont prévus pour la réalisation.

G5 Sahel: La Mauritanie satisfaite des avancées

C’est le président mauritanien lui-même qui l’a déclaré à l’issue de sa visite de quelques heures à Bamako lundi soir. Mohamed Ould Abdel Aziz s’est rendu dans la capitale malienne, quelques jours après l’inauguration dans le centre du mali, à Sévaré, du Poste de commandement central de la Force Conjointe du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). Il a affirmé croire que cette force permettrait de franchir « un grand pas » dans le combat contre le terrorisme et pour la stabilisation de la bande sahélo-saharienne. Abdel Aziz a salué les efforts de son homologue malien pour l’opérationnalisation de cette Force conjointe. « Je suis très heureux de tout ce qu’il (Ibrahim Boubacar Kéita) a fait, de l’effort consenti par le Mali pour mettre en place cette structure qui est extrêmement importante pour la mobilisation de nos forces dans ce combat », a confié Mohamed Ould Abdel Aziz à l’ORTM.

La Force devrait compter à terme 5000 hommes et les chefs d’Etats des pays membres du G5 poussent à l’organisation dès le mois prochain des premières opérations militaires. Le président Ibrahim Boubacar Kéita doit se rendre bientôt à Niamey et à Ndjamena pour échanger avec ses homologues nigérien et tchadien de l’opérationnalisation de la Force conjointe du G5 Sahel.