VIH de la mère à l’enfant : le dépistage pour atteindre l’objectif zéro

Depuis le 1er décembre, journée internationale de lutte contre le SIDA, notre pays célèbre le mois consacré à  l’action contre cette pandémie. Cette année, tout comme en 2011, le thème est Objectif Zéro. « Zéro nouvelle infection à  VIH, zéro discrimination, et zéro décès dû au Sida ». La première semaine du mois porte sur le thème zéro infection d’o๠l’organisation de cette journée de plaidoyer. On parle de la transmission du VIH de mère à  l’enfant, lorsqu’une mère séropositive transmet le VIH à  son enfant pendant la grossesse, le travail, l’accouchement ou l’allaitement. En l’absence d’interventions, les taux de transmission vont de 15 à  45%. Des interventions efficaces permettent toutefois de ramener ces taux à  des niveaux inférieurs à  5%. Selon la représentante de l’ONU Sida au Mali, la communauté mondiale s’est engagée à  accélérer les progrès en matière de prévention de la transmission mère-enfant (PTME) par une initiative visant à  éliminer d’ici à  2015 les nouvelles infections pédiatriques à  VIH et à  améliorer la survie et la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant dans le contexte du VIH. Pour la première dame du Mali, Mme Traoré Mintou Doucouré, la lutte contre le VIH nous interpelle tous à  quelque niveau que ce soit. « Les pouvoirs publics l’ont d’ailleurs inscrit comme une priorité nationale. Et je suis convaincue que leur soutien aux initiatives et autres activités dans la lutte contre le Sida ne fera pas défaut » a-t-elle déclaré ce 06 novembre lors de la cérémonie de lancement au Centre Internationale de Conférences de Bamako. Mme Traoré a affirmé que le Mali a atteint aujourd’hui, dans la lutte contre le sida, des résultats très encourageants. « Pour autant, nous ne devons jamais baisser la garde, poursuit –t-elle, C’’est pourquoi je voudrai inviter les partenaires techniques et financiers à  soutenir ces efforts en la matière et à  plaider pour le Mali ». s’adressant aux autorités politiques et administratives, partenaires organisations de la société civile, secteur privé autorité religieuses et traditionnelles, la première dame a demandé à  tous de s’engager pour stopper les nouvelles infections, briser le silence et les barrière qui font obstacles à  la prévention et renforcer la prise en charge. La commune de Kalanbacororo est l’un des exemples de la lutte contre le sida précisément l’élimination de la transmission du VIH de la mère à  l’enfant. Selon le médecin chef du CSCOM de ce gros quartier de la commune rurale de Kati, 2680 femmes enceintes ont été consultées dont 0,8 sont révélées séropositives. Et aujourd’hui 66 % de ces femmes en état de grossesse sont assistées et 77% doivent recevoir le vaccin qui protègera leur enfant pendant l’accouchement. Malik Sène, Secrétaire Exécutif du Haut Conseil de Lutte contre le SIDA et le ministre des actions humanitaires représentant du ministre de la santé ont appelé les femmes en état de grossesse à  accepter le dépistage afin que puisse être atteint l’objectif Zéro infection dans la lutte contre le Sida au Mali .

Mortalité maternelle et infantile, violation des droits de l’enfant

La mortalité infantile est une urgence silencieuse et une des plus grandes violations des droits de l’enfant. Près de 9 millions d’enfants de moins de 5 ans meurent de maladies inévitables dans le monde, et plus de 2millions de nourrissons meurent le jour de leur naissance. Les enfants dont la mère meurt en couche sont dix fois plus exposés au risque de mourir au cours de leurs deux premiers mois. Selon le professeur Dolo, la mortalité maternelle et celle des nouveau-nés sont intimement liées. Chaque minute une femme décède à  la suite de l’accouchement. « Cela fait 7 minute que je parle et 7(sept) femmes ont déjà  rendu l’âme dans le monde » déplore Amadou Dolo. Chaque peuple désigne ce fléau avec ses propres mots mais traduit les mêmes réalités. « Au Mali, l’adage populaire dit que l’accouchement est un combat, et au Sénégal on dit qu’une femme enceinte a un pied dans la tombe » ajoute le gynécologue de renom, également le point focal de la vision 2010. La santé de la mère et de l’enfant, priorité mondiale La mortalité infantile néonatale est une question préoccupante au point que chaque gouvernement en a fait une priorité dans la santé. Les causes sont d’ordres sanitaire, social et culturel. La recherche nous renseigne que la fécondité élevée est l’une des principales causes de la mortalité maternelle. Il en est de même pour les grossesses avancée, rapprochée ou/et précoce. Une mère malienne a la moyenne six enfants. Dans certaines coutumes les femmes sont données au mariage à  13 ans. Biologiquement, le corps n’est encore prêt à  la procréation. D’autres facteurs également importants sont le bas du taux de scolarisation. Une fille qui n’a pas eu la chance d’aller à  l’école sera privée de toutes les informations sur le risque sur la mortalité maternelle. Sur le plan sanitaire, les infections urogénitales et le manque de suivi de la grossesse peuvent contribuer à  augmenter le risque de l’accouchement difficile. La prévention est possible La prévention est le moyen le plus efficace de lutter contre cette mortalité. Elle offre des solutions simples et abordables. Un meilleur accès à  l’eau potable et à  l’hygiène pourrait réduire de 65 % le taux de mortalité causée par les diarrhées. Le taux de mortalité pourrait baisser de 50% si des soins élémentaires étaient prodigués par la mère. Aussi, les bébés qui ne sont pas allaités sont six fois plus exposés au risque de mourir au cours de leur 2 premiers mois. 75 % des décès maternels pourraient être évités si les mères avaient accès à  des services de santé simples et peu onéreux. Cette conférence qui a donné à  l’occasion de la célébration de l’anniversaire de la Convention des Nations Unies sur les droits des enfants a permis au public venu nombreux de mieux appréhender le phénomène entre la mortalité de la mère et celle des jeunes enfants. Le représentant de World Vision ,le bras financier de cette activité a apprécié l’organisation de cette activité initié par les enfant de la « Cité des Enfants ».

«Tous et chacun» concernés par la santé de la mère et de l’enfant

8,1 millions enfants de moins de 5 ans et 500 000 femmes meurent chaque année dans les pays pauvres dont le Mali. Les principales causes de ces décès sont le paludisme, les diarrhées, la pneumonie, pour les enfants et des complications de grossesse et d’accouchement non assisté pour les femmes. Et pourtant ces décès sont évitables, en grande partie avec des interventions simples, connues et moins coûteuses. C’’est pourquoi, le Gouvernement du Mali et ses partenaires organisent une vaste Campagne dénommée « Tous et chacun » sur la période 2011-2015 pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement 4, 5 et 6. Cette campagne vise à  accroà®tre la couverture des services et pratiques efficaces qui sauvent la vie des mères, nouveau-nés et enfants au Mali. Le lancement a eu lieu le dimanche 13 novembre à  la Tour de l’Afrique à  Faladié(Bamako) avec le départ pour la première étape de la campagne, la région de Sikasso. C’était en présence du directeur national de la santé, les représentants du Save the Children, Unicef, World Vision, Plan Mali, la Fondation Orange Mali et d’autres acteurs. Une caravane médiatique composée d’artistes, ambassadeurs de la campagne « Tous et Chacun », de journalistes, d’agents socio-sanitaires et d’autres acteurs du développement sillonnera du 13 au 19 novembre 2011, les localités de Bougouni, Sikasso, Yorosso, Koutiala, Ségou, Bla, San et Konobougou. Le ton de cette campagne avait été donné le 6 octobre 2011 par Madame Touré Lobbo Traoré, épouse du Président de la République et Présidente de la Fondation pour l’Enfance, marraine de la campagne à  l’occasion de la rencontre des Premières Dames d’Afrique sur la réduction de la mortalité maternelle et néonatale. Le lancement communautaire est intervenu le 08 octobre 2011 au CSCOM de Djenekabougou en Commune IV du District de Bamako, par Madame Diallo Madeleine Ba, Ministre de la santé. Des actions concrètes dans la région de Sikasso Là -bas, un accueil chaleureux a été réservé aux caravaniers par la population. Bougouni l’un des cercle de Sikasso (3 eme region administrative du Mali). Le préfet , le maire de Bougouni et le président du conseil du cercle, sans oublier les chefs traditionnels, ont assuré la délégation de leur accompagnement au programme de lutte contre la mortalité maternelles infantile et néonatale. La délégation s’est rendue au CSCOM de Bougouni Est sous la houlette du médecin chef adjoint. l’objectif est de prendre langue avec le personnel de la santé dans la lutte contre ce fléau. Une occasion pour le bureau de gestion de ce CSCOM vétuste, d’évoquer les énormes problèmes auxquels ils sont confrontés. Il s’agit autres du manque financier pour faire face certaines urgences, le manque médicaments, les matériels médicaux, l’absence de l’ambulance pour l’évacuation des malades au centre de référence de santé. Au niveau du centre de référence de Bougouni, les journalistes ont visité une unité de mères Kangourou. Dans cette unité, les enfants mal en point et en particulier les prématurés et les malnutris sont pris en charge grâce à  une méthode particulière inspirée de ces animaux qui portent leurs petits dans une poche sur leur ventre. Poursuivant le chemin vers Sikasso, la délégation a fait une escale à  Sirakoro, située à  une quarantaine de kilomètres de Bougouni. Dans cette localité, un projet Save the children intervient à  travers un agent de communication de la santé. Cet agent appelé relais communautaire a pour rôle la prise charge des enfants malades. Il s’occupe aussi des femmes enceintes pour leur orientation et leur suivi médical.

Secret de femme : Belle-mère, la cause des disputes familiales

Aussi lorsqu’une belle-mère cherche à  atteindre ses ambitions personnelles à  travers sa fille, cette dernière risque de détruire sa vie de couple en voulant imposer à  son mari des réalisations au dessus de ses moyens financiers. La gestion du couple, dans notre société, ressort de l’autorité du mari. Il est après tout le chef de famille. Les grandes réalisations dans le foyer sont en grande majorité les efforts du conjoint. Même si l’épouse a des revenus, il revient à  l’époux de se charger des grandes dépenses au sein du couple. La réussite d’un couple repose sur la faculté des conjoints à  se comprendre et à  se soutenir pour mettre en place leur prochain avenir. Le soutien d’une épouse à  son conjoint est très important dans le ménage. En effet, il revient à  l’épouse de réconforter son conjoint, de lui donner l’espoir pour faire face aux difficultés quotidiennes. Seulement l’influence de certaines belles-mamans crée la mésentente au sein du foyer. Une fille acculée par sa mère va se mettre à  faire la pression sur son époux qui tarde à  construire une maison pour le couple. Certaines dames obligent leur époux à  leur payer une voiture afin de faire bonne figure à  la belle-famille et à  l’entourage. Les disputes de certains couples n’ont lieu qu’après la visite de la femme chez sa mère. Ces belles-mères qui obligent leur fille avec des propos comme : « tu es une femme ou non ! Demandes lui de t’acheter une voiture, de construire une maison pour toi et tes enfants. Vous ne pouvez pas éternellement demeurer dans la grande famille. s’il refuse, reviens à  la maison… ». Ce sont là  quelques propos que tiennent certaines mères. Ainsi la fille est galvanisée par sa mère qui n’a pas manqué de lui souligner qu’elle a procédé de la même manière pour contraindre son père à  satisfaire ses désirs. l’épouse, une fois à  la maison, change ses attitudes envers son mari. Elle lui explique l’importance de se payer une voiture en ne prenant pas en compte les moyens financiers de ce dernier. Elle le somme de se payer un terrain et de construire sans considérer le fait que le monsieur peine à  lui assurer régulièrement le prix de la popote, les frais de scolarité des enfants et de santé de la famille, etc… Cet état de fait conduit certains hommes à  commettre des actes illicites pour maintenir la paix dans leur foyer. D’autres, par contre, délaissent le foyer conjugal pour éviter les prises de bec avec leur conjointe. Combien d’hommes croupissent en prison pour avoir détourner les fonds de leur entreprise pour satisfaire les caprices de leur femme. Et certains en payent le prix fort derrière les barreaux. s’il est recommandé de conseiller son époux à  se doter d’un moyen de déplacement plus adapté et confortable pour la famille, il est nécessaire de savoir s’il a les moyens financiers de se l’offrir. N’oubliez pas qu’il en sera le premier bénéficiaire quand l’on sait qu’il lui incombe de payer chaque fin de mois le prix de la location. La complicité entre une fille et sa mère est très importante. Les conseils d’une mère permettent à  une épouse de bien tenir son foyer. Seulement lorsque vous remarquez que votre mère vous exhorte à  obliger votre conjoint à  faire des choses qui ne sont pas en accord avec ses principes ou ses moyens financiers, vous pouvez essayer de faire entendre raison à  votre mère de manière affectueuse et respectueuse. Il est temps de savoir faire la part des choses.

Secret de femme : A la conquête des enfants de votre conjoint

Dès la base des relations belle-maman et enfants, il est important pour la femme d’apprendre aux enfants qu’ils lui doivent le même respect et considération qu’ils observent à  l’égard de leur propre mère. La plupart de ce genre de rapport sont faussés par le fait que beaucoup d’enfants d’une première union considèrent l’épouse de leur père comme une usurpatrice, une intruse. Aussi il est nécessaire de communiquer avec eux et d’éclaircir la situation pour qu’elle ne rende pas la vie difficile pour les différents membres de la famille, et au chef de famille en particulier. Et cela consiste pour la femme de faire comprendre aux enfants que le rôle d’une belle-maman, n’est pas d’enlever l’amour du père envers ses enfants, ni de prendre la place de la mère des enfants ou de créer une certaine différence entre ses propres enfants et leurs aà®nés. Entente parfaite ? Pour améliorer la cohabitions, il est conseillé à  l’épouse d’amener les enfants à  comprendre que le père a assez d’amour à  partager entre tous les membres de sa famille. Dans le cas o๠votre conjoint est toujours marié à  la mère de ses enfants, ne tombez pas dans les pièges ou mesquineries que vous pourrez éventuellement rencontrer dans votre cohabitation. Il est conseillé de créer un terrain d’entente. Il est nécessaire de s’accepter, de se respecter et comprendre que l’amour du chef de famille est équilibré dans son petit cercle et aucun ne peut rien y changer. Il est recommandé de ne faire aucune différence dans votre manière d’élever les enfants, vous ne devez pas créer de différence entre vos propres enfants et ceux de votre mari, il devrait avoir la même compréhension. Ne faites pas plus de privilège pour certains, ce qui peut être considéré également comme une certaine indifférence à  leur bonne éducation. Dans votre rôle de maman, quand vous apprenez qu’ils ne travaillent pas bien à  l’ école ou qu’ ils ont une attitude malsaine au quotidien, discutez avec eux. En cas d’échec, n’hésitez pas à  en parler à  leur père afin d’éviter que la situation ne se pourrisse, tout comme vous devez veiller à  ce qu’ils aient une bonne éducation. Il est alors conseillé de ne pas rester dans le mutisme complice par crainte de passer pour celle qui sème la zizanie entre «père et enfants ». Ceci est très important lorsque la mère des enfants est absente. l’essentiel dans ce genre de situation est de faire fi des racontars et d’agir selon une bonne conscience : un jour la récompense viendra. Mais pour avoir une famille équilibrée, le rôle du chef de famille est très important, C’’est à  lui d’apprendre aux différents membres de la famille leur place.

Transmission du VIH-Sida de la mère à l’enfant

Exposées , les femmes ont plus de risque d’être contaminées et de souffrir de discriminations. En tout cas, C’’est ce qui ressort de notre analyse avec le Docteur Souley au Centre de Santé de Badalabougou FAST de Bamako Risque de contamination de la mère à  l’enfant Le taux de contamination est de 15 à  25% selon le Docteur Souley. Le risque de contamination est très fortement réduit (moins que 2 %), si la femme enceinte et le nouveau-né suivent une thérapie adaptée. D’o๠la nécessité de se faire tester avant et éventuellement au cours de la grossesse, pour réduire efficacement le risque de contamination de l’enfant. Contrairement à  certaines idées reçues, la méthode d’accouchement (par exemple césarienne) n’intervient pas dans l’élimination du risque de contamination de l’enfant, car le risque de transmission existe déjà  pendant la grossesse. Lorsqu’une femme séropositive est enceinte, un traitement antiviral lui sera donné durant le dernier trimestre de la grossesse et l’enfant recevra également un traitement durant les premières semaines de sa vie. Grâce à  cela, moins de 2% d’enfants seront contaminés. Il est donc conseillé de faire un test de dépistage avant toute grossesse. Et dans le cas o๠cela n’aurait pas été fait, de le faire en cours de grossesse. Les femmes séropositives peuvent transmettre le VIH à  leur bébé pendant la grossesse, au cours de l’accouchement et de l’allaitement. En l’absence de traitement, environ 25% des femmes porteuses du virus transmettent l’infection à  leur enfant. Grâce aux traitements actuels, le risque de contamination de la mère à  l’enfant est réduit de façon conséquente. Malheureusement, la majorité des femmes infectées par le VIH vivent dans des pays o๠les traitements ne sont pas disponibles. l’allaitement est, bien entendu, fortement déconseillé aux mères séropositives. Risque de contracter le VIH-Sida chez les femmes La transmission du VIH survient dans 70 à  80 % des cas au cours de rapports sexuels. D’un point de vue purement physiologique et biologique, la femme a plus de risque de contracter le sida au cours d’un rapport hétérosexuel non protégé que l’homme. En effet, les organes sexuels de la femme l’exposent davantage au virus du VIH/Sida. Les femmes plus jeunes sont d’autant plus sensibles au virus que leur vagin n’est pas tapissé aussi efficacement de cellules protectrices que chez les femmes plus âgées. Ces jeunes femmes sont ainsi exposées à  des risques supérieurs d’infection par le VIH. Il est important de rappeler qu’une IST (infection Sexuellement Transmissible) augmente le risque de contracter le VIH. Ce fait est d’autant plus préoccupant que près de 80 % des cas de MST chez la femme ne sont pas détectés. Impact social difficile pour les femmes L’impact social du VIH se répercute dans toutes les étapes de la vie d’une femme, que ce soit au niveau personnel, familial et professionnel. Des études ont permis de confirmer que la stigmatisation et la discrimination envers les femmes vivant avec le VIH sont plus fréquentes et plus sévères que pour les hommes. Les femmes ont ainsi plus de difficultés à  faire face au VIH. Ce n’est pas la femme elle-même qui est en cause mais le regard de notre société. Cet impact social peut ainsi se révéler être un véritable handicap face au VIH. Nombreuses sont celles qui subissent des pressions ou ressentent des craintes qui malheureusement les empêchent d’accéder au planning familial, que ce soit pour être informées sur les méthodes de prévention, de dépistage et de traitement du VIH. Il est vital de faire tomber les barrières pour que toutes les femmes, quelle que soit leur origine sociale et culturelle, puissent librement accéder, sans crainte de représailles, à  ces services. Ce qui ne transmet en aucun cas le VIH Il n’existe aucun cas scientifiquement prouvé de transmission du VIH par la salive. Tout comme pour la sueur, les larmes, l’urine. Le VIH ne peut en aucun cas se transmettre par simple contact, ou en partageant des objets quotidiens comme les couverts, le linge. Le VIH ne se transmet pas non plus par l’eau des piscines, les téléphones, les sièges des WC, les piqûres de moustiques, de punaises ou autres insectes. Que personne ne se trompe, la meilleure protection contre le VIH ne peut aller au delà  de la protection, de la fidélité ou de l’abstinence.

« Allaitement maternel exclusif  » : la poste malienne s’implique

La direction nationale de l’ONP ( office natiional des postes) lancé deux nouveaux timbres de 195f et celui de 485f CFA. C’’est dans le cadre de la stratégie de communication sur les cinq pratiques familiales essentielles (PFE) que l’office national de la poste à  travers le ministère de la communication a tenu à  accompagner le ministère de la santé dans sa campagne sur l’allaitement maternel exclusif au Mali. En dehors des timbres, la poste nationale va confectionner des cartes postales préaffranchies, des enveloppes, des pochettes spéciales et des affiches portant sur l’allaitement maternel, et qui seront disponibles dans tous les bureaux de postes du Mali. Objectif : la sensibilisation active de sa clientèle. «Malgré la volonté politique des autorités , les indicateurs sont en dessous des moyennes internationales. Le taux de mortalité infantile (191 pour 1000) reste inquiétant. En matière de nutrition, la situation est préoccupante avec près de 4 enfants sur 10 souffrant de malnutrition modérée et 1,5 sur 10 de malnutrition aigûe. L’une des pratiques les plus simples pour améliorer l’état nutritionnel des enfants est l’allaitement maternel exclusif… », selon la minsitre Mme Mariam Flantié DIALLO. Pour la soutenir, la représentante adjointe de l’Unicef au Mali, Deborah Mcwhinney expliquera que : « le droit à  la survie pour les enfants est fondamental. Au moment de sa naissance, l’enfant doit être mis au sein immédiatement. Ce geste primordial lui permet de bénéficier de l’amour maternel et de recevoir le premier lait, appelé colostrum, qui est aussi son premier et plus important vaccin contre les maladies infantiles… » La poste s’allie à  la santé maternelle et natale A noter que la direction générale de l’ONP et l’Unicef ont signé un protocole d’entente le 11 juin 2009 sur cette initiative. l’un des temps forts de cette cérémonie de lancement des timbres, a été la remise de la pochette et l’affiche portant le symbole de l’allaitement maternel. Cette activité précède la semaine mondiale de l’allaitement maternel célébrée par le mali tous les ans entre le 1er et le 7 aout. Afin de poursuivre la révolution des nouvelles technologies, la poste du Mali, se forge une nouvelle identité pour pérenniser son épanouissement.