Secret de femme : les pratiques à éviter durant le Ramadan

Nous le soulignions dans l’une de nos publications, il y a bien de pratiques à  éviter pendant le mois béni de Ramadan. Nous avons déjà  levé le voile sur ces belles-mères qui imposent à  leurs gendres la quantité de kilos de sucre à  donner obligatoirement pendant ce mois. Ce qui pousse ces derniers à  des pratiques douteuses et frauduleuses pour satisfaire les besoins ou les caprices de leurs belles-mères, par crainte de perdre leurs dulcinées. Autre fait regrettable, C’’est que certaines belles-mères sèment la zizanie entre leurs filles en les poussant à  une rude concurrence auprès de leurs maris respectifs. Précisons aussi que le don de sucre qui est une pratique permettant de prouver son affection et son intimité avec la famille de la femme mariée prend aujourd’hui une autre connotation. Puisque, même les jeunes filles non mariées sont elles aussi poussées à  harceler leurs futurs conjoints ou leurs copains à  donner du sucre à  leurs familles respectives. Ce qui n’est pas normal. En fait, ce que l’on doit savoir, C’’est que le mois de Ramadan, C’’est d’abord un mois spirituel pendant lequel « on peut … : s’améliorer, se rapprocher de Dieu, aider son prochain, se sentir partie d’une communauté solidaire et unifiée par la même foi, … », avant d’être une série de « on ne peut pas… manger, boire, fumer, se maquiller, … ». Il s’agit donc avant tout d’un mois de jouissance, de spiritualité et de bienfaits, avant d’être un mois de privations. Le jeûne est d’abord destiné à  permettre aux croyants de réciter la totalité du Coran chaque soir en prière collective (« Tarawih ») jusqu’à  la fin du mois. C’’est aussi un mois d’action de grâce et de fête pour ce don de Dieu qui rassemble la communauté musulmane. En effet, durant le mois de Ramadan, nous ne pouvons pas manger et boire, et avoir des relations sexuelles entre l’aube et le coucher du soleil. Si le rapport sexuel est intentionnel, le musulman doit jeûner 60 jours supplémentaires en permanence dans une rangée. Si la personne est incapable de faire cela, alors l’alimentation de 60 personnes pauvres est nécessaire. En plus de rapports sexuels, la masturbation est également interdite. Au-delà  donc de la privation mensuelle des plaisirs humains, encouragés par Dieu durant le reste du temps, il s’agit aussi d’un mois o๠le croyant cherche à  améliorer sa personne en réfrénant ses plus mauvais côtés : le mensonge, la médisance, l’égoà¯sme. Le mensonge est un signe d’être un hypocrite et être un hypocrite est l’une des raisons des peines sévères de la tombe. Aucun vrai musulman ne peut être un menteur car ce n’est pas enseigné dans l’Islam. Il est important alors que durant le Ramadan que les musulmans restent honnêtes et purs. Aussi, bien que toutes les réunions de famille apportent excitation et la joie, elles ne peuvent pousser de nombreux musulmans à  jeun à  se sentir trop rembourrés et paresseux. Alors, même s’il peut être tentant de se détendre après un repas, les musulmans croient qu’il est important de suivre les activités religieuses comme des prières de fin de nuit et d’autres formes de culte. Il est également interdit de trop manger après une journée de jeûne, car cela enlèverait la raison du jeûne. Le jeûne est destiné à  servir comme un rappel qu’il y a ceux qui manquent de nourriture et autres nécessiteux. Bien que de nombreux musulmans soient invités en famille, il incombe à  chaque personne de retourner la faveur. Ainsi, de nombreux musulmans doivent faire des plans en invitant leurs proches au cours d’un dà®ner qui est spécifiquement préparé afin de récolter la récompense qu’ils croient que Dieu leur a promise.

Filles-mères : un phénomène de mode à Bamako

Tous les jours que dieu fait à  Bamako, des nouveaux nés sont retrouvés dans les poubelles, les champs, sous des camions, ou encore aux portes de certaines maisons. Selon des statistiques réalisées par la brigade des mœurs, plus de 10 gamins sont, toutes les deux semaines, délaissés par leurs mamans juste après leur naissance. Des centaines de bébés abandonnés La semaine dernière, la brigade de recherche du 11e arrondissement de police de Bamako a découvert un bébé sous un gros porteur. Le malheureux n’avait même pas son cordon ombilical sectionné. Il était 3h du matin, lorsque les agents de police ont entendu les cris de ce bébé. Ils l’ont tout de suite ramené à  l’hôpital pour les premiers soins, avant qu’il n’atterrisse à  la pouponnière. Les aides ménagères premières responsables Dans la majeure partie des cas, ce sont les aides ménagères qui agissent de la sorte. Elles quittent le plus souvent leurs villages pour venir travailler à  la capitale. Une fois sur place, elles découvrent les délices de la vie et se laissent aller à  la dérive. Une fois enceintes, elles n’ont pas les moyens de procéder à  des avortements à  l’hôpital. Certaines procèdent par des avortements personnels. C’est-à -dire, qu’elles avalent des poudres, ou comprimés recommandés par des vendeuses de médicaments traditionnels ou pharmacies parterres. l’issue ne peut être que catastrophique. Les plus chanceuses se retrouvent avec des bébés malformés à  la naissance, ou attardés, les autres par contre, meurent. Par ailleurs, certaines gardent la grossesse jusqu’à  terme. Mais, à  l’approche de l’accouchement, elles disparaissent et vont se réfugier loin de leur lieu de travail o๠tout le monde les connait. Prétextant une départ pour le village. On sait pourtant qu’elles ne peuvent retourner avec une grossesse, au risque de se faire renier par les leurs. Leur seule alternative, devient l’abandon de cet être frêle et innocent. Les plus cruelles, tuent même ces enfants. Procédant par l’asphyxie, ou encore le broyage du crâne. [b Cependant, beaucoup n’ayant pas la force de procéder ainsi, décident tout simplement de jeter le gosse quelque part et s’enfuir. La pouponnière de Bamako est ainsi remplie de gamins sans pères, ni mères, s’émeut la Directrice Mme Salimata Ouattara : Témoignages Djènèba est aide-ménagère à  Bamako depuis 3 ans : « Je suis mariée au village. J’ai laissé mon mari pour venir travailler parce que la vie est dure là  bas. J’y retourne toutes les saisons. Au cours de ma première année, je suis sortie avec le gardien du lieu o๠je travaillais. Je suis malheureusement tombée enceinte. Je n’ai su mon état que 5 mois après. C’’est ma patronne qui m’a informé en me chassant de chez elle. Mon amant n’a pas voulu reconnaà®tre sa responsabilité et je me suis retrouvée toute seule. Je me suis réfugiée chez une amie qui travaillait pour des ‘boss’ et qui dormait seule dans sa chambre. Ses patrons n’ont rien su. Le jour ‘J’ , je suis allée accoucher seule dans les bois. Je me suis enfuie quelques temps après en laissant mon bébé pleurer tout seul. Je ne l’ai même pas lavé. J’ignore ce qui est advenu de lui. J’en ai toujours le remords. Aucune nuit ne passe sans que je ne l’entende m’appeler. Je regrette et je regretterai toujours mon acte. » Le cas de Djènèba est un parmi des milliers à  Bamako. Et les abandons de bébés sont devenus un phénomène de mode Informer et sensibiliser ! Le Ministère en charge des femmes et des enfants, doit mener des campagnes de sensibilisation, d’information et de conscientisation. Ces filles ont besoin de conseils. Elles ne sont pas du tout informées. Elles doivent connaà®tre tous les moyens de prévention pour éviter de contracter des grossesses non désirées. En plus de cela, elles risquent des maladies sexuellement transmissibles. D’après une étude réalisée par le Ministère de la santé, les aides ménagères ont un pourcentage assez élevé de VIH/SIDA. Elles sont atteintes en nombre parce qu’elles ne sont pas suffisamment informées. La prison de « Bolé » comme peine Face aux recherches approfondies et quotidiennes de la Brigade des mœurs, épaulée par les autres brigades de la ville, plusieurs filles-mères sont finalement retrouvées et incarcérées à  Â‘Bolé’, la prison des femmes et des enfants.