26 Mars, le message à la Nation d’IBK

Bismillahi, Rahman, Rahim Chers compatriotes, Le balancier du temps revient sur une date majeure de notre Histoire immédiate. Une date capitale. Avec hélas, son lot de tristesses, sa part de sang et de larmes. Les grandes nations, vous le savez chers compatriotes, sont celles-là  qui assument leur Histoire, dans ses forces comme dans ses faiblesses. Et, par là  même, arrivent à  en tourner les pages, même les plus sombres, sans rien occulter. C’’est d’ailleurs pour ne rien oublier, et se rappeler les messages de la lutte, qu’a été instituée la semaine des martyrs que nous célébrons en ce moment. Des jeunes parmi nos garçons et nos filles sont tombés. Des femmes parmi nos épouses sont tombées en se levant, parce qu’il n’y avait plus de dignité à  rester assis. Permettez-moi d’invoquer de nouveau Ramatoulaye, ma fille, douce enfant de lumière dont la pensée ne m’a jamais quitté le long de ces décennies. Elle symbolise la dépouille injuste de l’innocence. En ce soir de recueillement et de résolutions renouvelées, prions pour les dizaines, voire les centaines de nos fils et filles, frères et sœurs, pères et mères, épouses et époux qui, à  l’instar de Ramatoulaye, ont laissé la vie lors des tragiques journées de mars 1991. Parents de martyrs, sachez que le sacrifice des vôtres n’a pas été vain, qu’il ne saurait être vain, et que les grandes nations capitalisent toujours ! Le MALI est une grande nation. Nous sommes une grande nation, parce que nous sommes une nation productrice de civilisation et d’humanisme brillant. Nous sommes une grande nation, parce que nous sommes une nation résiliente. Nous sommes une grande nation, parce que nous sommes une nation capable de dépassement et de compromis. Nous sommes une grande nation parce que notre nation sait surmonter les passions, l’adversité et les ranC’œurs. Tous, toutes, fils, filles de la même nation, certes diverse, nous savons nous mettre d’accord sur l’essentiel, à  savoir vivre ensemble. Chers compatriotes, Nous devons alors rendre grâce à  Dieu, pour avoir fait de nous ce peuple majeur. Ce peuple brassé qui, privilège exceptionnel, peut réunir pour les mêmes événements sociaux, Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani Touré, Dioncounda Traoré, Ibrahim Boubacar Keita. Comme il a su réunir héritiers de Fily Dabo Sissoko et de Modibo Keà¯ta. Oui, la nation malienne est une réalité tangible, un capital solide qu’il nous faut préserver et fructifier. C’’est cette perspective qui inspire la Commission Vérité, Justice et Réconciliation récemment adoptée par l’Assemblée nationale. Exigence d’un temps de reconstruction, cet instrument s’appuiera sur les leviers de la vérité et de la justice. Avec pour objectif d’œuvrer au retour définitif de la paix dans notre septentrion o๠s’appliquera, comme dans les autres régions de notre pays, un processus revu et corrigé de décentralisation. Aussi, le gouvernement adoptera-t-il, dans les jours à  venir, la stratégie de mise en œuvre de ce processus repensé qui, au-delà  de la décentralisation, vise la dévolution. Donc l’exigence d’un autre Etat, le mouvement pour mieux d’Etat, afin que le citoyen soit centre et finalité du processus de développement national. En cela nous resterons pleinement dans l’esprit du 26 mars. Tirant les leçons du passé, nous ferons en sorte que toutes les légitimités, traditionnelles comme modernes soient désormais représentées dans les instances de gouvernance locale bénéficiant d’une large capacité de décision. Car l’Etat centralisateur a vécu. Il doit faire place à  un Etat dispensateur de justice impartiale et souveraine, digne et respectée, avec des citoyens égaux devant les opportunités et une armée véritablement outillée et motivée pour veiller la République et défendre l’intégrité du territoire national. l’Etat patrimonial aussi a vécu. La corruption qui plombe notre développement sera impitoyablement combattue tout comme l’impunité. Nous l’avons compris. Et nous allons, sans faiblir, dans cette direction. Elle ne sera pas celle de réformes cosmétiques mais d’une modification profonde de notre rapport à  l’Etat et du rapport de l’Etat au citoyen. En cette veille du 26 mars, occasion solennelle de commémoration de la révolution malienne qui a permis le dialogue avec la rébellion d’alors, puis la signature historique du Pacte National en 1992, je veux renouveler mon appel aux mouvements rebelles du Nord. Qu’ils viennent autour de la table ! Qu’ils acceptent, sans atermoiements et sans subterfuges, le dialogue qui nous permettra de valider un avenir mieux assuré pour nos régions septentrionales aux vulnérabilités hélas réelles ! Qu’ils fassent en sorte qu’apaisés et remobilisés, nos frères et sœurs des camps de réfugiés puissent envisager sans tarder le retour dans leurs sites respectifs ! Mais qu’ils viennent à  ce dialogue tant attendu avec la certitude que l’Etat restera unitaire, un et indivisible ! Chers compatriotes, Le 26 mars 1991, la jeunesse était debout, certes pour exiger le pluralisme démocratique devenu, depuis, une réalité dans notre pays, même s’il reste perfectible. Mais chez nos jeunes, il y avait également en lame de fond, le désir d’avenir, d’un avenir différent, légitime et garanti. l’école et l’emploi sont les deux principales garanties de cet avenir. En 1994, un effort volontariste et méritoire avait créé l’université du Mali, bien des décennies après les premières universités coloniales africaines : – Foura Bay College, Freetown,créée en 1827 – Makerere University,Kampala créée en 1922 – Legon University, Accra, créée en 1943 – Université de Dakar, créée en 1957. Notre université nouvellement créée était de bien loin la cadette de l’Université du Niger, créée en 1974, l’Université du Tchad créée en 1971, pour ne citer que l’exemple de deux pays qui partageaient, avec le Mali, les mêmes caractéristiques socioéconomiques. C’’est dire donc que notre Université est une jeune université. Il fallait donc oser. Et nous avons osé. Mais nous ne mettons pas, pour autant, la tête sous le sable. Nous savons que notre enseignement supérieur souffre de tares gravissimes qu’il faut immédiatement éradiquer, tant dans les domaines de la gouvernance, de la pédagogie que de l’articulation formation-emploi. Les journées nationales de concertation incessamment prévues sur l’avenir de l’enseignement supérieur seront pour nous un moment de refondation du secteur vital de l’éducation. Aucun ordre d’enseignement, durant notre mandat, ne sera oublié. Nous ausculterons. Nous échangerons. Nous proposerons les justes remèdes. Et nous nous assurerons que ceux-ci sont correctement administrés, car le Mali peut et doit être au niveau des pays performants. Nous donnerons à  notre jeunesse une chance à  l’employabilité avec une formation de qualité, inch’ Allah ! Mais l’éducation ne suffira pas, nous le savons. Notre économie doit être en mesure de répondre à  la demande sociale, en gagnant elle-même le pari de la performance, en faisant en sorte que toutes les niches d’opportunités soient exploitées. Avec notre formidable potentiel agricole, pastoral, halieutique, l’entreprenariat rural doit être une réalité palpable dans les court et moyen termes et concourir à  la masse critique de richesses à  la disposition de nos ambitions. Des PME et PMI maliennes doivent voir le jour et marquer l’apport irremplaçable de nos couches moyennes à  l’émergence du Mali. Cette émergence, nous n’avons de cesse à  le dire, est dans l’ordre du réalisable. Tous les partenariats requis pour cela, seront noués. Le gouvernement est mobilisé à  cette fin. Premier ministre, ministres, ils sont tous debout pour le projet du Mali émergent. J’irai partout, je plaiderai partout pour que tous ces partenariats soient une réalité, une réalité entre les mains d’une nation industrieuse qui était à  la pointe hier des marchés de sel, d’étoffes et de kola et qui a tous les ressorts pour redevenir une nation-phare. Pays de foi, de dialogue et de solidarité, qui a donné au monde le sinankuya, ce cousinage à  plaisanterie que tant de nations nous envient, le Mali éprouvé renoue avec sa volonté d’aller de l’avant, grâce à  Dieu ; grâce au grand peuple que nous sommes. Puisse-t-il rayonner en Afrique et dans le monde comme il le fit hier, pour que… Puissent nos martyrs dormir en paix ! VIVE LA REPUBLIQUE ! VIVE LE MALI

Des rappeurs maliens lancent un message au nouveau président IBK

A Bamako, un groupe de rappeurs appelé « Les frères de la rue » n’ont pas attendu que le nouveau président du Mali, élu jeudi 15 août, Ibrahim Boubacar Keà¯ta dit « IBK », prenne ses fonctions. Ces chanteurs, qui se veulent les porte-parole des jeunes Maliens, adressent dans leurs chansons un message clair à  IBK. « On te confie quelque chose de grand, à  toi le Président ! On te confie notre grand Mali, » disent les paroles, le mot « confier » signifiant également « mettre en garde » en bambara. « Président, les jeunes veulent du travail ! Femmes ou hommes, on veut tous des écoles ! Tous les jeunes Maliens se sont unis pour t’élire ! » Derrière leurs revendications, un constat : « la plus grande partie de la population du Mali, C’’est des pauvres, » explique le chanteur du groupe à  l’envoyé spécial de FRANCE 24, Roméo Langlois, précisant que les tensions avec le Nord sont à  l’origine de la crise dans le pays. l’engagement politique de ces artistes se veut l’écho d’une sensibilisation plus générale de la population. « Tous les Maliens veulent le changement. On attend la paix, la réconciliation, l’emploi, » détaille-t-il. « Avant, les jeunes ne s’intéressaient pas trop à  la politique mais cette année, nous nous sommes engagés, » explique un autre membre du groupe.

Message du Président de la République à l’occasion du 8 Mars

La communauté Internationale célèbre, ce 08 mars, la Journée Internationale de la Femme dont le thème choisi par les Nations Unies, cette année, est : « Une promesse est une promesse : il est temps de passer à  l’action pour mettre fin à  la violence à  l’égard des femmes ». En cette heureuse occasion, il je voudrais rendre un vibrant hommage aux Maliennes des campagnes et des villes pour leur contribution combien remarquable à  l’effort de développement de notre pays. Cette année, la commémoration de cet évènement majeur dans l’agenda national intervient dans un contexte de crise consécutif à  près d’un an d’occupation de notre pays par des groupes de narcoterroristes, et la guerre de libération à  eux livrée par notre pays et ses alliés de la communauté internationale. Comme dans la plupart des situations de crise observées à  travers le monde, les femmes, les filles, les enfants et les personnes âgées sont les catégories sociales qui payent le plus lourd tribut. On dénombre plusieurs centaines de milliers de personnes déplacées à  l’intérieur de notre pays et réfugiées dans les pays voisins dont une très forte proportion de femme. C’’est conscientes de leurs responsabilités historiques dans la libération de notre pays du joug des terroristes que les femmes du Mali ont décidé de placer l’édition 2013 de la Journée internationale de la Femme sous le signe du Soutien aux Forces de Défense et de Sécurité. Je leur en sais gré et leur souhaite une bonne célébration. Je prie Dieu pour que l’édition 2014 soit plus festive parce que, je l’espère vivement, intervenant dans un pays totalement libéré, pacifié et réconcilié. Bonne fête du 08 mars aux Femmes du Mali, d’Afrique et du Monde. Koulouba, le 07 Mars 2013 Pr. Dioncounda TRAORE Président de la République

VIDEO: Message à la Nation du Président de la République

Le président malien par intérim Dioncounda Traoré a affirmé dans uen adresse à  la Nation ce vendredi soir que la situation sur le front est globalement sous contrôle dans le pays. L’armée malienne est engagée dans une offensive depuis maintenant quatre jours contre des groupes islamistes contrôlant les régions du Nord.

Sanogo, l’homme de la semaine ?

Si on devait désigner l’homme de la semaine au Mali, C’’est sans hésiter qu’on jetterait notre dévolu sur l’ex-chef de la junte, le capitaine Amadou Aya Sanogo. Réduit au silence à  son corps défendant depuis un certain temps, l’homme est sorti de son mutisme le lundi dernier par une adresse aux Maliens. Le message qui a eu le don à  la fois de clarifier et d’apaiser , est de loin le meilleur que le capitaine ait tenu depuis son apparition sur la scène sociopolitique du Mali. On aurait pu croire qu’il s’était attaché les services d’un communicant.l’homme fort de Kati a brillé par la précision, la clarté et la concision dans le discours. Des qualités généralement aux antipodes d’un discours martial. Pas un signe de nervosité ou de gesticulations, mais une sérénité qui rimait avec une bonne diction et de la fluidité dans l’expression. Le message était d’autant plus important qu’il est intervenu dans un contexte marqué par l’inflation de la rumeur faisant état d’une brouille dans les rangs de l’armée malienne, et d’une divergence de vue entre Sanogo et le président de la transition Diouncounda Traoré suite à  l’envoi de la requête à  la Cédéao pour un soutien militaire de la sous-région. Après le discours du tombeur d’ATT, les Maliens sont édifiés sur bien de points qui les inquiétaient. Il y a bien une gestion collégiale des affaires publiques entre le triumvirat : Dioncounda, Cheick Modibo Diarra et Amadou Aya Sanogo. Diouncounda n’a donc pas fait cavalier seul dans la rédaction et l’envoi de la requête à  l’organisation sous-régionale. Tout comme il existe, à  en croire le capitaine, une parfaite entente entre les militaires maliens plus, que jamais soudés et préoccupés par la libération des régions sous occupation. Il n’y aura donc pas de troupes pour sécuriser Bamako. Le Mali a besoin surtout d’appui technique et logistique. Les troupes de la Cédéao seront à  Bamako en cas de besoin. Avec ce discours, le capitaine a donné à  ses compatriotes une bonne leçon de communication de crise qui pourrait inspirer des étudiants en communication. Et qui aura permis à  l’officier de gagner l’estime de nombre de ses compatriotes, thuriféraires et détracteurs confondus.

Message de Dioncounda Traoré à l’occasion de l’Aid El Fitr 2012

Les musulmans du Mali célèbrent ce samedi l’Aà¯d El Fitr ou Fête de la Korité qui sanctionne le mois béni du Ramadan. En cette heureuse occasion, il m’est particulièrement agréable de souhaiter une Bonne Fête de l’Aà¯d El Fitr à  la communauté musulmane du Mali ainsi qu’à  tous les peuples de la Oummah islamique. Je voudrais associer à  cette célébration nos frères et sœurs des autres confessions religieuses avec qui nous partageons, en bonne intelligence, une même communauté de destin. La Fête de l’Aà¯d El Fitr m’offre l’occasion de rendre grâce à  Allah, le Tout-Puissant et le Miséricordieux, Lui qui nous a donné la force et la santé nécessaires d’accomplir le Jeûne du Ramadan, l’un des Cinq piliers de l’Islam. Cette année, la Korité intervient dans un contexte particulier marqué à  la fois par une crise politique qui a mis notre démocratie à  rude épreuve, et par l’occupation de la partie Nord de notre pays par différents groupes armés, notamment des terroristes internationaux et des trafiquants de tous genres, qui soumettent nos concitoyens restés sur place à  des souffrances inhumaines et insupportables, pendant que ceux qui se sont déplacés ou réfugiés dans des pays voisins vivent une véritable tragédie. Je voudrais encore une fois inviter les Maliennes et les Maliens à  taire leurs différences afin de réaliser une union sacrée autour de la question du Nord qui hypothèque notre existence en tant qu’Etat-Nation. J’ai foi en notre sens du patriotisme. J’ai confiance aux femmes et aux hommes du Mali dont les efforts conjugués permettront le sursaut national indispensable à  la reconquête des trois (03) régions du Nord, la fin des exactions et humiliations vécues par les populations. J’exprime ma profonde gratitude à  ceux et celles qui, tout au long du mois de Ramadan, ont fait preuve de générosité et d’altruisme envers nos concitoyens les moins nantis. Par la même occasion, J’adresse mes sincères remerciements à  l’ensemble des Imams et Erudits de notre pays pour leurs prêches et les prières formulées pour la Nation. En cette période hivernale, je voudrais saluer et encourager nos populations rurales qui ne ménagent aucun effort pour produire les vivres dont notre pays a besoin. Enfin, J’ai une pensée émue pour les victimes des récentes inondations au Mali, en Afrique et dans le reste du monde. Bonne Fête de l’Aà¯d El-Fitr à  toutes et à  tous ! Qu’Allah protège le Mali ! Koulouba, le 17 août 2012 Pr. Dioncounda TRAORE Président de la République

Le dialogue et la paix, urbi et orbi

C’’est à  plusieurs dizaines de milliers de personnes, sur la Place Saint-Pierre, que le Pape a adressé ses vœux de Pâques au monde entier. Benoà®t XVI a parlé en premier lieu du Moyen-Orient, souhaitant « la paix » pour les peuples de la région, plus que « les ténèbres de la division, de la haine et des violences ». Aux jeunes du Moyen-Orient et d’Afrique, le pape a tout particulièrement demandé de « construire une société o๠la pauvreté soit vaincue », ou « tout choix politique soit inspiré du respect de la personne humaine ». Plus précisément, le pape a évoqué la situation en Libye : une nouvelle fois et en termes clairs il a souhaité que « la diplomatie et le dialogue prennent la place des armes », appelant aussi à  ce que les secours humanitaires parviennent sur place. Et puis il a aussi nommé la Côte d’Ivoire, notant l’urgence d’entamer le « chemin de réconciliation et de pardon ». Le pape a souhaité alors la recomposition de « la cohabitation civile » entre les peuples de Côte d’Ivoire. Benoit XVI a également prié pour toutes les victimes de catastrophes naturelles, et particulièrement celles du Japon frappées par un tremblement et un tsunami qui a fait plus de 14000 morts en mars dernier. Appel en faveur des migrants s’adressant au monde entier mais dans une allusion évidente aux pays européens, le pape a encouragé « l’accueil » des « nombreux exilés et réfugiés qui proviennent de différents pays africains ». Des immigrés, a insisté Benoà®t XVI, qui méritent « la solidarité de tous ». Dans ce sens, alors que les côtes italiennes voient affluer de nombreux clandestins, le pape n’a pas hésité à  indiquer que le Vatican encourageait et appréciait le travail de ceux qui se dépensent généreusement pour accueillir les immigrés venus d’Afrique. Des fidèles de tous les âges et de toutes nationalités avaient auparavant assisté à  la messe de Pâques. Pour ceux qui étaient sur la place Saint Pierre, il s’agissait d’un moment très spécial. Après son message, C’’est en 60 langues différentes que le Pape a prononcé ses vœux et bénédictions de Pâques aux fideles. Fidèles qui reviendront certainement encore très nombreux sur la place St Pierre le dimanche 1er mai pour la béatification de Jean Paul II, six ans après son décès. Pâques, C’’est quoi ? Pour beaucoup, la fête de Pâques c’est seulement un week-end prolongé à  passer en famille ou entre amis. En dehors des célébrations, Pâques est l’une des plus dates les plus importantes de la foi chrétienne. Du mercredi des cendres à  la fête de la résurrection 40 jour plus tard, les chrétiens vivent un temps spécial dont le point culminant est la semaine pascale. Du dimanche des Rameaux au dimanche de Pâques, les fidèles revivent la passion, la mort et la résurrection de Jésus, C’’est la semaine Sainte. Dont les trois derniers jours sont les plus riches de sens, il s’agit du Triduum pascal. Triduum signifie “trois jours”. C’est à  dire le dernier jeudi, vendredi et samedi, avant Pâques. Lors de ces trois jours, l’Eglise célèbre l’instauration du sacrement de l’Eucharistie, le soir du Jeudi, o๠Jésus partagea son dernier repas avec les apôtres, quelques heures avant son arrestation. Cette cérémonie se nomme la Cène. Elle est suivie de celle qui rappelle le procès, de la condamnation et la crucifixion, C’’est la Passion. En enfin, dans la nuit de samedi à  dimanche la Résurrection, qui est le fondement de la foi chrétienne. Le jour biblique commençant le soir au coucher du soleil et s’achevant le lendemain soir, le Triduum ne correspond pas à  proprement parler avec “nos jours saints”, qui d’ailleurs sont au nombre de quatre et non de trois : jeudi, vendredi, samedi et dimanche. En fait, le premier jour du Triduum, celui de la Passion, commence le jeudi soir et comprend toute la journée du vendredi jusqu’à  la mise au tombeau. Le deuxième, jour du Tombeau, commence donc vendredi soir et se prolonge jusqu’à  la vigile pascale, samedi soir. Enfin, le troisième jour, jour de la résurrection, commence dans la nuit du samedi au dimanche et comprend tout le dimanche. Joyeuses Pâques !!!

Côte d’Ivoire : le message de Barack Obama au peuple ivoirien

Le monde a les yeux braqués sur la Côte d’Ivoire. L’élection, l’an dernier, a été libre et honnête, et le président Alassane Ouattara est le chef démocratiquement élu de la nation. Je félicite le président Ouattara de son offre d’un avenir pacifique à  tous les Ivoiriens: un gouvernement participatif, la réunification et la réconciliation. A présent la Côte d’Ivoire est à  une croisée de chemins, et deux voies se présentent. L’une est celle o๠Laurent Gbagbo et ses partisans s’accrochent au pouvoir, ce qui ne mènera qu’à  plus de violence, à  plus de civils innocents blessés et tués et à  un plus grand isolement diplomatique et économique. Ou bien, la Côte d’Ivoire peut prendre l’autre voie: celle o๠Laurent Gbagbo suit l’exemple de chefs qui rejettent la violence et respectent la volonté du peuple. Celle o๠les Ivoiriens reprennent leur pays en main et rebâtissent une économie florissante qui naguère faisait l’admiration de l’Afrique, et o๠la Côte d’Ivoire est de nouveau accueillie dans le giron des nations.Tel est le choix qui devra être fait. Et c’est un choix pour tous les Ivoiriens. Je veux terminer en m’adressant directement au peuple de Côte d’Ivoire. Vous avez un passé fier, depuis votre accession à  l’indépendance jusqu’à  la résolution d’une guerre civile. Maintenant vous avez la possibilité de réaliser votre avenir. Vous méritez un avenir fait d’espoir, pas de peur. Vous méritez des chefs comme le président Ouattara, capables de rétablir votre pays à  la place qui lui est due dans le monde. Vous méritez la chance de déterminer votre destin. Il est temps que la démocratie triomphe en Côte d’Ivoire. Et ceux qui auront choisi cette voie trouveront un ami et un partenaire dans les Etats-Unis d’Amérique.