Nènè Sy, de Harlem à la Maison Blanche

Elle fait la une des chaà®nes américaines, et la fierté de la diaspora malienne aux Etats Unis. A peine âgée de 18 ans, Nènè Sy, jeune américaine d’origine malienne, a eu il y a quelques jours le privilège de rencontrer et de discuter avec Michelle Obama, la première dame américaine. Elève à  l’Ecole de leadership pour jeunes femmes de East Harlem, elle s’est rendue à  Washington pour y discuter avec Mme Obama des questions d’éducation et de leadership féminin. « Quelque chose en commun » Organisé dans le cadre des préparatifs du Sommet mondial sur le leadership féminin et diffusé à  cette occasion au Lincoln Center de New York le samedi dernier, l’entretien entre Michelle Obama et Nènè Sy a été, aux dires de cette dernière, un « moment incroyable ». s’asseoir aux côtés de Mme Obama, discuter avec elle, « C’’était juste incroyable » a-t-elle raconté à  un journaliste qui l’interviewait ce dimanche. « Nous avons parlé d’éducation, de confiance en soi, des erreurs et comment en tirer des leçons. « La grandeur vient de la capacité à  apprendre de ses erreurs » lui a affirmé Mme Obama. « Il faut garder la tête haute, marcher fièrement, travailler dur et avoir confiance en soi », tels sont les conseils de FLOTUS (First Lady Of The United States) à  la jeune femme. « Je me reconnais en vous, nous avons beaucoup en commun. A commencer par notre taille… » a encore dit Mme Obama à  la jeune femme qui n’avait pas l’air plus impressionnée que cela. Nènè a demandé à  Mme Obama pourquoi l’éducation était aussi importante pour elle. «Les jeunes doivent être bien éduqués. l’éducation est la clé de tout, dans ce monde. Il faut prendre les études au sérieux parce que C’’est vraiment ce qui nous permet de nous construire une place dans le monde » a-t-elle répondu. « Je veux que tous les jeunes filles aient confiance en elles. En plus de l’éducation qu’elles ont, elles doivent travailler sur cette confiance en soi , n’hésitez pas à  demander de l’aide, à  appeler au secours, faites confiance à  vos parents», a-t-elle déclaré lors de l’entrevue. « Il faut accepter les échecs. Nous n’aimons pas en parler mais C’’est des échecs que nous apprenons », a encore conseillé la Première Dame. « J’ai beaucoup appris lors de cette entrevue, s’est réjouit Nènè Sy. Le fait qu’elle (Mme Obama, ndlr) discute ainsi à  C’œur ouvert avec moi m‘a marqué et m’a donné encore plus de courage ». « Je suis fière de vous, de ce que vous représentez pour les jeunes autour de vous. Vous allez réaliser de grandes choses, je le sais» lui a dit Mme Obama pendant l’entretien. Opportunité exceptionnelle pour jeune femme exceptionnelle « Nènè Sy n’a pas cherché à  cette occasion . Elle a été choisie pour le faire parce que Mme Obama voulait être interviewée par quelqu’un qui, comme elle, a été le premier de sa famille à  aller à  l’université » témoigne la co-fondatice de l’Ecole de leadership de Est Harlem, Mme Ann Tisch. Une lycéenne noire de East –Harlem qui se retrouve à  la Maison Blanche, cela n’était jamais arrivé. « C’’était le jour de mon anniversaire. La principal est venue dans ma classe et elle m’a demandé de la retrouver dans son bureau. Elle m’a dit que J’allais avoir un entretien ce jour-là  mais qu’elle-même n’en connaissait pas l’objet. J’ai donc été interrogée, ainsi qu’une autre fille qui était en 11è année. Le lendemain, ma principale a appelé à  la maison et elle ‘a annoncé que je devais aller à  Washington pour avoir un entretien avec Mme Michelle Obama. Je n’arrivais pas à  y croire ! » raconte Nènè Sy à  un journaliste sur le plateau d’une chaà®ne de télévision américaine. La jeune femme qui ira à  l’université l’an prochain rêve de devenir chirurgien. Dans le portrait qu’en dresse le service de communication de la Maison Blanche, on peut lire que « Nènè a transformé une tragédie familiale en source d’inspiration. Quand elle avait 11 ans, la mère de Nènè a accouché prématurément de jumeaux. Les deux jumeaux finissent par mourir, mais Nènè raconte que le temps qu’elle a passé à  l’hôpital, à  regarder les médecins tenter de sauver les bébés et aider sa famille l’a inspiré à  devenir un chirurgien ». Nènè, dont les sujets de prédilection sont les mathématiques et la science , est dirigée à  Gettysburg College grâce à  une bourse et envisage d’entreprendre des études de pré – médecine. « Ses deux parents sont du Mali , son père est un chauffeur de taxi », précise la Maison Blanche. «Nous sommes étions ravies d’accompagner Nènè à  la Maison Blanche pour cette exceptionnelle occasion de rencontrer la Première Dame», a déclaré Tina Brown , fondateur du Sommet Mondial des femmes. «L’histoire de Nènè souligne l’importance de l’éducation et la persévérance, et sera une véritable source d’inspiration pour des milliers de jeunes » a-t-elle conclu . Nènè Sy avec Michelle Obama (en anglais)

Barack et Michelle, ne nous faites pas ça !

« C’est le couple idéal, ils ne DOIVENT pas divorcer » ! Alors que la rumeur enfle, les internautes du monde entier unissent leurs voix pour la démentir ou invoquer les esprits afin que l’évènement redouté n’arrive pas : le divorce des Obama. L’oiseau de mauvais augure se nomme « National Enquirer ». Le tabloà¯d controversé a lancé le mardi 04 février une bombe mondiale : le couple présidentiel fait chambre à  part et « serait au bord du divorce ». Vrai ou faux ? Il semble que seuls les Obama pourraient donner la vraie information à  l’heure qu’il est. Mais le journal croit savoir que Barack aurait eu une aventure que Michelle ne soit pas prête à  pardonner. Elle a donc décidé de ne pas revenir à  Washington après les vacances de fin d’année et de rester seule à  Hawa௠avec ses filles. Les services secrets seraient même en train de tout mettre en oeuvre pour couvrir l’affaire et la Maison Blanche annonce laconiquement que « le président américain avait simplement offert à  sa famille une semaine de vacances supplémentaire ». Alors, anguille sous roche ou rumeur malveillante ? L’effet « Hollande »? « Ah chers médias, après Hollande, vous voulez casser le ménage Obama? » Les fans du président américain, et ils sont des centaines de milliers sur les réseaux sociaux, ont mis le haro sur la presse. Gala publie timidement « Michelle et Barack Obama, le divorce dont on ne veut pas entendre parler » et le journal people français tape sur son homologue américain qui « veut du mal à  Obama ». « Voilà  quatre ans maintenant que le National Enquirer publie comme une ritournelle des rumeurs de séparation au sujet du couple présidentiel » peut-on lire dans l’article. Déjà , en décembre dernier, le selfie de Barack Obama avec la première ministre danoise avait fait le tour du monde. Pas pour la qualité exceptionnelle du cliché mais pour ce que tout le monde avait vu comme une crise de jalousie en direct d’une Michelle Obama possessive. En avait-elle assez de voir son séduisant de mari faire les yeux doux à  Helle Thorning-Schmidt. C’est du moins ce que les tabloà¯ds ont voulu nous faire croire… Que nenni, répond l’auteur de la photographie, un reporter de l’AFP qui assure que les clichés ont été sortis de leur contexte et surtout replacés dans un certain ordre pour appuyer l’histoire de la colère de Michelle. Mas alors, nous autres internautes, fans de Barack, admirateurs de Michelle… Nous sommes un peu perdus dans tout ça. Mais une chose est sure, c’est que nous ne voulons pas voir nos amis (même si ce n’est que sur facebook) se séparer. Ce serait vraiment la fin de nos rêves d’enfants, la preuve que l’amour ne peut résister au pouvoir, que justement le pouvoir corrompt tout homme, même le meilleur, et qu’à  la fin de l’histoire, le pire arrive. Que le prince charmant peut se transformer en crapaud et que la mode du scooter se répand outre atlantique… Et ça, nous ne voulons pas le croire, ah non, pas de « Scandal » à  la Maison Blanche des Obama ! Alors, Michelle et Barack, par pitié, ne faites pas ça, ne divorcez pas !

Michelle, l’as de cœur de Barack Obama

Ce discours emprunt d’émotion montre à  quel point la première dame des Etats-Unis est le premier soutien de son mari. Dans son discours d’ouverture de la convention démocrate ce 4 septembre, Michelle Obama a véritablement électrisé la foule des milliers de délégués venus l’acclamer à  Charlotte en Caroline du Nord. En déclinant les fortes valeurs de courage qui animent Barack Obama, le 44è président des Etats-Unis, Michelle est revenue sur ces 4 années passées à  la Maison Blanche. De Barack, elle admire la ténacité et les convictions profondes en politique : «Â Il ne se laisse pas dérouter, il continue d’avancer… il me rappelle que nous jouons une longue partie, que cela prend du temps; mais qu’on finit toujours par y arriver». Michelle n’oublie pas aussi l’ascension de son mari, jeune sénateur démocrate en 2008 et figure montante du parti, inconnu du monde politique et qui a fait sensation avec le fameux slogan «Â Yes we Can ». Michelle se souvient sans doute de ses longues heures passées seules lorsqu’il parcourait les Etats-Unis pour imposer ses convictions. Mais loin de rester en marge de la politique de son mari, une fois élu, Michelle s’est beaucoup investie aux côtés de son mari, dans l’éducation, l’approche citoyenne. Elle est aussi à  l’initiative d’une campagne anti-obésité dans les écoles américaines. Epouse, mère, éducatrice, Michelle Obama représente une femme forte, une valeur sûre aux yeux des nombreuses femmes de la Middle Class américaine dont elle est issue. Avocate, gestionnaire d’un hôpital dans le temps, sa carrière va désormais de pair avec celle de son mari. «Â  Quatre ans de plus ! »Â  Alors que son premier bilan a été fortement critiqué, Barack Obama, qui avait suscité l’espoir lors de son élection en 2008, après l’ère Bush marquée par la guerre en Afghanistan, rempile aujourd’hui pour un second mandat à  la Maison Blanche. Face à  lui le Républicain Mitt Romney investi avant lui. Comme Michelle, Anne Romney, l’épouse du candidat républicain, a joué la carte de l’émotion. Dans une Amérique o๠les attentes restent fortes sur les questions sociales, l’emploi, le pouvoir d’achat, notons l’ambitieuse réforme du système de santé, qui a permis de d’instaurer une couverture sociale pour 32 millions d’Américains, l’un des succès de Barack Obama. Tout comme la prise de Ben Laden, dans la guerre que mène l’Amérique contre le terrorisme international. Quatre ans de plus, C’’est-ce qu’il faut désormais à  Barack Obama pour maintenir le cap avec plus d’un million d’emplois créés en quatre ans. Il reste à  relancer de manière forte la croissance économique qui a pris un coup avec les effets de la crise financière internationale. Côté popularité, Barack Obama, a parfois chuté dans les sondages, mais grâce celle de Michelle, il demande aux Américains une seconde chance pour mener à  terme sa politique sociale. Quatre ans de plus ! C’est tout ce que demande le candidat des démocrates.