Mining Indaba : explorer les potentialités minières du continent

Le Mali participe au Forum annuel Indaba Mining à  Cape Town, du 3 au 6 février 2014. A ce forum, ils ‘agit d’évoquer les potentialités minières du continent avec ce sempiternel paradoxe à  la clé. L’Afrique regorge d’immenses ressources naturelles, mais reste tributaire des grandes compagnies étrangères qui exploitent son sous sol à  ses dépends. Les industries extractives font bien sûr l’objet d’attention de la part de beaucoup d’observateurs du monde de la presse, de la société civile et toute la question tourne autour des contrats miniers. Au Mali, l’affaire de Faléa et l’exploitation de l’Uranium par la société Rockgate avait mis en lumière de nombreuses injustices comme l’impact environnemental, l’exploitation aux dépends des populations de cette commune située dans le cercle de Kéniéba au nord ouest du Mali dans la région de Kayes. A Cape Town, le ministre des mines, Boubou Cissé aura à  débattre de la question de la révision du code minier malien tout en rassurant les investisseurs et les partenaires : ‘’Le Mali offre aujourd’hui un cadre compétitif pour les investisseurs à  travers trois codes : minier, investissements et des douanes » a – il souligné. Avant de préciser, ‘’on n’a pas l’intention de réviser le code minier. Pour Boubou Cissé, le code minier du Mali est récent :  » Ce code date de 2012, est bon et offre des meilleures garanties. Il est possible pour les privés nationaux d’acquérir des actions minimum de cinq pour cent. Désormais, on peut renouveler un titre minier sans réduction de superficie. Le code rénové prend en compte le développement communautaire à  travers la réalisation d’infrastructures socioéconomiques de bases pour les populations locales a t’il ajouté. Autre enjeu pour le Mali, la diversification de l’exploitation minière au Mali, essentiellement concentrée sur l’or et tandis que certaine smines s’épuisent, d’autres ayant fermé, le Mali a intérêt à  exploiter d’autres métaux et minerais comme le bauxite, le fer, l’uranium, le cuivre, le manganèse etc… En termes de perspectives, le Mali projette la création d’une raffinerie. ‘’Nous occupons aujourd’hui le 3ème rang africain derrière l’Afrique du sud et le Ghana. Notre ambition est d’être à  la deuxième ou première place » a t-il déclaré lors d’un entretien avec la BBC.

Bambadala : La nouvelle mine d’or à Sikasso

Medou Mining Corporation, puisque C’’est d’elle qu’il s’agit, appartient à  un jeune expatrié malien résidant aux USA d’Amérique et Gold Tang PLC, une société créée au Royaume Uni et cotée à  la bourse de Franck fort(Allemagne) qui vient de se lancer dans la production minière. Gold Tang PLC dispose d’un bureau à  Hong Kong. La société investit ainsi pour la première fois en Afrique avec comme première destination le Mali. Elle vient donc concurrencer au Mali d’autres grandes compagnies minières comme Rand gold, IAMGOLD, ANGLOGOLD Ashanti, entre autres. Selon Amadou Konaré, juriste consultant du nouveau groupe minier, «cette nouvelle société minière va procéder à  de gros investissements sur la mine d’or de Bambadala». Selon lui, les deux sociétés, à  savoir Medou Mining Corporation en joint venture avec Gold Tang PLC, vont procéder à  la levée des fonds miniers (Funds Raising) à  la bourse. l’investissement va se porter sur le site de Bambadala dans la région de Sikasso, un site de 123m2. Medou Mining Corporation, en joint venture avec Gold Tang PLC, prévoit, pour la première phase de cet ambitieux projet, une enveloppe financière de 15 millions d’euros, soit à  peu près 9,840 milliards de FCFA. Selon le consultant géologue du groupe minier, avec cette enveloppe financière consistante, cette phase de recherche peut même amener à  l’exploitation de l’or et à  l’achat des machines. Et de rappeler qu’en vertu du code minier malien, les autorisations qui sont attribuées aux compagnies minières, se basent sur l’ensemble des substances minérales premières et, ensuite, sur les métaux substances minières de groupe 2. C’’est dire que Medou Mining Corporation, en joint venture avec Gold Tang PLC, comptent exploiter à  fond tous les avantages que peuvent leur offrir cette zone qui a aujourd’hui une position stratégique au Mali. Cette partie sud du Mali regorge en effet d’or. Après les mines de Morila, Syama, Kalana et Kodièran, la nouvelle mine d’or de Bambadala viendra renforcer le taux et le rang des mines dans la région de Sikasso. Avec l’intervention de Medou Mining corporation, en joint venture avec Gold Tang PLC, on peut dire que C’’est la fin du calvaire pour les populations locales. Elle sonne, à  n’en pas douter, la fin de l’anarchie créée par les orpailleurs traditionnels. Cette nouvelle compagnie minière propose de se lancer dans le développement social. Ce sont en effet plus de 500 à  1000 emplois qui seront créés. Déjà , 300 emplois ont été créés dans sa phase de recherche. Medou Mining Corporation, en joint venture avec Gold Tang PLC, s’est aussi engagée à  investir dans la réhabilitation de l’environnement, la construction d’écoles et des centres de santés de référence ainsi que des routes. Toutes choses qui auront un impact direct sur le quotidien des populations. Cette nouvelle mine de Bambadala qui sera exploitée à  partir de fin octobre 2011 par Medou Mining corporation, en joint venture avec Gold Tang PLC, une société cotée en bourse, va renforcer la position du Mali dans l’exploitation d’or. Selon les anciennes données existantes dans cette zone, les estimations vont à  3 millions d’once par an.