Premier oral pour Tieman Hubert Coulibaly

Première pour le nouveau ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Tieman Hubert Coulibaly était face à la presse le 1er février pour faire le point après ses récentes participations à des rencontres internationales au nom du Mali.

Conseil de sécurité des nations unies et sommet de l’union africaine. La situation au Mali a été au menu de ces réunions tenues toutes deux pendant le mois de janvier 2018. Y pris part une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Tieman Hubert Coulibaly. Ce dernier a rencontré la presse ce jeudi 1er février pour dresser le bilan de cette participation et éclairer l’opinion nationale sur certains points qui en sont ressortis.

Le premier concerne les informations portant état d’un ultimatum des nations unies à l’endroit des autorités maliennes pour l’accélération de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.Le premier concerne les informations portant état d’un ultimatum des nations unies à l’endroit des autorités maliennes pour l’accélération de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Selon lui, c’est  » le Mali qui a souhaité un régime de sanctions et qu’il soit l’objet d’une résolution à l’ONU ». Le Mali, a-t-il ajouté, n’est, en aucun cas, menacé parce qu’il fait tout ce qui est en son pouvoir pour la « réelle « mise en oeuvre de l’accord. « Il est temps d’avancer « , a-t-il conclu sur ce sujet.

Le 30e sommet de l’union africaine qui s’est tenu la semaine dernière a été, aux dires du ministre l’occasion de discuter des réformes en cours au niveau de l’instance continentale. Le marché unique pour le transport aérien, la zone de libre-échange, le financement de l’organisation étaient à l’ordre du jour et « après des débats riches auxquels nous avons pris part, nous nous réjouissons des avancées sur ces sujets essentiels pour l’avenir du continent », assure M. Coulibaly.

Répondant aux questions des journalistes, il a évoqué, entre autres, la prochaine revue stratégique à l’ONU qui pourrait permettre une nouvelle évolution du mandat de la MINUSMA, l’évolution de la collaboration avec les groupes signataire de l’accord de paix, la prochaine réunion du G5 Sahel au cours de laquelle le Mali passera la présidence au Niger. En ce qui concerne les récents commentaires sur la situation malienne sur certains médias étrangers, il a déclaré souhaiter éviter de les commenter tout en déplorant des « attaques indignes et injustifiées ».