Miss ORTM : un tremplin ?

Miss ORTM 2018 a commencé son casting, pour une élection prévue au mois de décembre. Pendant ce concours, certaines se découvrent une véritable passion pour la mode et d’autres se rendent compte que ce n’est pas pour elle ou empruntent simplement d’autres chemins. Etre élue Miss, est-ce vraiment un tremplin professionnel ? Cela dépend de ce que leslauréates en font.

Les concours Miss ORTM furent décriés à de nombreuses reprises, mais continuent de capter l’attention du public, par simple plaisir visuel ou curiosité, voire envie de la part des petites filles. Considérée comme « superficielle » ou contraire à certaines « mœurs », la fonction, qui dure un an, constitue une valeur ajoutée pour certaines candidates.

En 1991, des amis de Mariah Bocoum l’inscrivent à l’élection. Elle sera élue Première dauphine et une rencontre chamboulera son parcours : le célèbre Chris Seydou, reconnu internationalement. Ce dernier l’habillera et la prendra sous son aile comme égérie. Il lui donnera surtout « l’amour du textile malien ». Diplôme en poche, « pour les parents », elle se lance et crée sa marque « Les péchés mignons ». Elle assure que, vu sa « timidité », cette élection lui « a permis d’avoir confiance en elle ».

Ouvrir les portes

En 2008, Fatoumata Koné a été élue miss ORTM, grâce également à des amis. Désormais dans le domaine de la mode à Missira, cette autre ex timide affirme que « la notoriété acquise » lui a insufflé l’idée de monter son entreprise. « On me reconnaissait et on appréciait mon style vestimentaire. C’est ainsi qu’est venue l’idée de vendre les vêtements et accessoires que je portais à celles à qui ça plaisait. Je suis ma propre égérie ». Depuis deux ans, elle a monté son projet en créant une association de droit malien d’aide à l’enfance « Cinq étoiles ». Elle est « fière d’avoir eu un titre national et de représenter le Mali » et a réalisé un rêve de jeune fille, qui lui a également « ouvert les portes de l’administration en cas de difficultés à régler ».

En décembre 2015, Inna Guindo devient Miss Bamako 2016 et finaliste de Miss ORTM. « Je me suis présentée sur un coup de tête. Et l’aventure continue. C’était un rêve de jeune fille ». Cela lui a appris à se « surpasser » et a brisé « la timidité qui l’empêchait d’entreprendre ». Le titre a valu à la responsable clientèle de Voolinks d’être repérée par son actuel employeur.

Géraldine A. Coulibaly: Miss Bamako 2016

Qui est la plus belle fille de Bamako? C’est à  cette question que Miss Bamako 2016 qui s’est tenu ce vendredi 22 avril au Maggic cinéma. Ils étaient nombreux à  effectuer le déplacement. Des amis et parents étaient tous au RDV pour soutenir les vingt candidates de la deuxième édition de Miss Bamako. Il faut rappeler que l’organisateur principal de cet événement, Binthily communication a reçu plus d’une soixantaine de candidature. Selon Mariam Sangaré, chef de projet à  Binthily Communication, les objectifs escomptés ont été atteints notamment la transparence dans le choix des candidates. Après un premier passage dans des tenues au choix, les candidates ont pu mettre en œuvre leur sens de créativité. Du style jardinier en passant par l’accoutrement d’un agent de police, les candidates ont durant quatre heures tenu en haleine l’assistance. Pourtant, c’est seulement une d’entre elle qui sera promue Miss Bamako 2016 à  l’issu du deuxième passage des douze candidates. A 18 ans, Géraldine Andréa Coulibaly, étudiante en commerce international a été élue Miss Bamako 2016 par un jury composé de six personnes. Placé sous le thème: le rôle de la femme dans le processus de la paix et de la réconciliation, l’édition 2016 de Miss Bamako a récompensé la Miss Bamako d’un montant d’un millions de Fcfa, un billet d’avion Bamako-Abidjan un week-end de rêve offert par l’hôtel Radisson Blu. Le prix de la première dauphine est revenu à  Kadjatou Keita qui a reçu un chèque de 500 000 Fcfa et la somme 250 000 Fcfa est revenue à  la 2ème dauphine du nom de Fatoumata Sissako. Le coût d’organisation de l’évènement s’élève à  plus de cinq millions de Fcfa, selon les organisateurs.Beaucoup de difficultés ont également été rencontrées notamment les pannes récurrentes de véhicules de transport. Les innovations de cette édition sont entre autres, la possibilité pour les candidates de s’exprimer en Bambara lors du discours. Projet de Géraldine Andréa Participer à  l’éducation et l’accompagnement des enfants de la rue est le projet que souhaite lancer Géraldine Andréa Coulibaly. Elle souhaite dans les mois à  venir construire un centre d’accueil et d’insertion pour ces jeunes délaissés à  leur sort notamment les enfants talibés. Pourtant, la Miss Bamako 2016 est consciente des difficultés de réalisations, « je compte sur chacune de vous pour m’aider dans cette tâche », a t elle dit à  l’endroit des autres participantes. Les partenaires tels que PMU Mali et Samsung se sont engagés à  l’accompagner durant son mandat.

« Nuit ORTM 2014 » : Miss Ortm change de formule !

L’annulation in extremis de la soirée Miss ORTM 2014, le 21 novembre dernier avait provoqué l’ire du syndicat de la télévision nationale, qui n’avait pas compris la décision du tout nouveau ministère de l’économie numérique et de la communication. Miss ORTM au fil des années et depuis sa création est devenue une petite institution qui consacre une reine de beauté chaque année. Le fait donc d’annuler l’évènement, avait aussi énervé les téléspectateurs habitués à  leur spectacle glamour de l’année. Ensuite le syndicat et le MENIC se sont à  plusieurs reprises concerté et ont choisi la date du 5 décembre pour reporter l’évènement. Mais ce que les aficionados de Miss Ortm ignoraient, c’est que le concept serait tout nouveau. De Miss Ortm à  la Nuit ORTM… En effet depuis quelques jours, à  la télévision, on peut apercevoir le spot d’une soirée, intitulée Nuit ORTM 2014 et qui aura lieu ce vendredi 5 décembre au CICB. En images de fond, des spectacles de danse et des affiches culturelles. Dans un communiqué publié ce vendredi, le ministère de l’économie numérique précise que: le Gouvernement a insisté pour que le nouvel événement tienne compte du contexte actuel, marqué par la crise sécuritaire dans le Nord du Mali, le processus de réconciliation nationale en cours, et la lutte contre la maladie à  virus Ebola, qui nécessite une mobilisation générale. Aussi, la formule a été revue et remaniée : au cours de la soirée, des artistes invités dévoileront des messages de paix et de réconciliation nationale, ainsi que de promotion de la femme. Alors, plutôt que d’admirer seulement la beauté de ces reines d’un soir, il faut leur faire la part belle et élargir leurs prérogatives. Elle deviendront alors les ambassadrices du Mali pour la paix et la réconciliation, la lutte contre Ebola, et la promotion de la femme. Rendez-vous ce vendredi sur vos petits écrans à  21h !

Report de Miss ORTM 2014 : beaucoup de bruit pour…

On ne touche pas à  une institution comme Miss ORTM sans y ramasser quelques critiques. Inopinée, la décision du ministère de l’économie numérique, de supprimer la tenue et la retransmission de Miss ORTM, le 21 novembre, n’a pas fini de faire couler encre et salive. C’’est en effet, à  quelques heures du démarrage de l’élection des reines de beauté, que le Directeur général de l’ORTM, Bally Sissoko a annoncé le report de Miss ORTM. Raison donnée par le ministère de l’économie numérique : « raisons d’Etat et de sécurité ». Toujours est-il que dans la mini-polémique, s’est invité le prétexte facile de la pression de religieux », une rumeur relayée dans les réseaux sociaux, mais qui serait loin d’être à  l’origine de la décision du ministère. Pour beaucoup, supprimer le divertissement de l’année est un coup d’épée dans l’eau. Si des meetings se tiennent ailleurs et même la rencontre sportive Mali-Algérie, pourquoi pas Miss ORTM 2014, clament certains. Et n’allons pas dire qu’Ebola est trop grave pour faire reporter une élection de cette importance et priver nos messieurs de se rincer les yeux avec de belles gazelles de Mopti ou de Bandiagara. Très peu comprendront. Soit, entre le ministère et le syndicat de l’ORTM, un accord a été trouvé, reporter la messe de beauté au 5 décembre. Date butoir à  laquelle, le même syndicat menace d’aller en grève, si annulation, il osait y avoir… Mais les téléspectateurs frustrés l’entendent-ils de cette oreille ? Pour eux, on les a privé du seul spectacle détente et glamour de l’année. La seule occasion, il faut le dire, en ces temps de crise Ebola, d’oublier un peu l’actualité brûlante et de s’éblouir les rétines, loin de la poussière persistante… Bref le 5 décembre n’est plus très loin. Plus que quelques jours messieurs les aficionados de Miss ORTM !

Miss Faida 2014 : Doussouba Coulibaly, élue plus belle femme ronde

Les lampions se sont éteints sur la 1ère édition du concours de beauté Miss Faida, au palais de la culture, le dimanche 1er juin dernier. A l’issue d’une compétition rude et pleine de surprise, c’est finalement, Doussouba Coulibaly, qui a été élue Miss Faida 2014. Elle portera durant un an, la toute première couronne de ce concours de beauté initié pour rendre hommage aux femmes rondes. On notait la présence du parrain, le chorégraphe international malien, Sekou Kéà¯ta, la promotrice de Diam Consult, Mme Kanssourou F. Bathily et une foule nombreuse. La salle de 3000 places du palais de la culture était plein à  craquer le dimanche dernier à  l’occasion de la finale de la première édition du concours de la plus belle femme ronde dénommé Miss Faida. Lancée le 28 décembre 2013, cette émission de téléréalité est une initiative de l’Agence de Communication Diam-Consult. Une victoire qui fait l’unanimité ! Autant le public l’a adulée, autant le jury l’a désignée. Mlle Doussouba Coulibaly est, désormais, la nouvelle reine de la beauté de la femme ronde malienne. Elle a reçu des mains du parrain Sekou Keita, un trophée, une couronne, un chèque de 500 000Fcfa, un billet d’avion blanc, 6 mois de formation en informatique et plusieurs autres gadgets. Sa première dauphine, Djelika Soumano, quant à  elle, a reçu un chèque de 300 000Fcfa, trois mois de formation en informatique d’une valeur de 400 000Fcfa. Kouyaté Téné, la deuxième dauphine, a reçu un chèque de 200 000Fcfa, puis une formation en information d’une valeur de 300 000 FCFA. Véritable tribune de la beauté africaine, de l’éloquence et de l’esthétique féminines. La première édition du concours de la plus belle femme ronde avait pour thème : « Le rôle des femmes dans la réconciliation est non négligeable « . Selon la promotrice, elle a expliqué le choix du thème par le fait que les femmes sont le socle de la vie et de l’humanité. « Par conséquent, nous devons valoriser leur savoir-faire en leur accordant une place de choix dans notre société. Je pense qu’en plaçant la femme au C’œur de la réconciliation nationale, nous pourrions plus facilement tourner la page sombre que nous avions connue en nous pardonnant les uns les autres. Car, sans la réconciliation et la paix, aucun développement n’est possible » a-t-elle déclaré. Mme Kanssourou F. Bathily, d’ajouter que l’objectif recherché à  travers Miss Faida est tout d’abord de donner l’opportunité aux jeunes filles rondes, ayant au moins un baccalauréat, qui ont su garder leur teint naturel intact, qui connaissent leurs traditions, qui ont une très bonne culture générale et qui sont un modèle pour les générations futures, de mettre en exergue leur beauté physique. Ensuite, il s’agissait de promouvoir la beauté naturelle de la femme africaine et son rôle dans la cohésion sociale, de valoriser ses atouts physiques et intellectuels, de créer un cadre de rapprochement et d’échange culturel régional puis sous régional. Une soirée riche en son et en couleur Dans le déroulé de la soirée, c’est par une chorégraphie que les 9 jeunes filles, arborant une tenue traditionnelle ont visité les quatre coins du Mali par ses rythmes musicaux. Suivra le passage noté en tenue moderne. L’autre instant important du concours était le moment du speech. Les candidates ont ainsi présenté l’histoire de la reine Sogona. Il faut le dire, pendant tout leur passage, le public a vraiment vibré, acclamé les filles et donné un cachet hautement festif à  la soirée dans une salle agréablement décorée et éclairée. En tout cas, le staff de Diam Consult a permis aux milliers de spectateurs de vivre une soirée de rêve. Plusieurs artistes dont Faty Kouyaté ont meublé les intermèdes. Il faut rappeler que les 9 finalistes ont été en résidence durant 45 jours pour la téléréalité diffusée chaque soir sur la TM2. Au cours de cette émission, les téléspectateurs avaient l’opportunité de choisir parmi les candidates et de voter pour elles par SMS, afin d’augmenter leurs chances de remporter la finale. La note du jury était de 40% et 60% celle du public.

Miss Intégration Africaine: huit candidates en lice

Après 2011, le trophée de la « miss de l’intégration africaine » vit sa seconde édition. Huit nymphes sont en lice. l’Ethiopie, le Sénégal, le Mali, la Guinée, le Ghana, la Gambie, la Côte d’Ivoire et le Togo. Choisies après un casting rigoureux, les candidates vivent en résidence pour raffermir leurs relations et partager des expériences. Des mets traditionnels aux produits locaux, chaque candidate met en valeur les spécificités de son pays. Sous la coordination de la lauréate de 2011, Mariam Touré, les candidates de la présente édition défilent tous les lundis à  l’Ibiza Night Club devant un public conquis. Le bazin, le wax hollandais et les tenues occidentales sont les tenues offertes aux candidates pour les défilés. Elles sont invitées à  chacune de leurs sorties à  délivrer un message de paix afin que l’Afrique divorce d’avec les démons de la violence et des guerres fratricides. Le dix sept mars prochain, le public malien assistera à  la finale de ce concours qui offre une moto aux trois lauréates et une enveloppe allant de cent cinquante mille à  cinq cent mille francs CFA. Le promoteur de l’événement Pape Amary Ndiaye, animateur sur radio « Benkan », soutient que « ce concours vise le renforcement des relations entre les peuples d’Afrique et si minime soit-il le fait de voir deux filles du continent se lier d’amitié à  l’issue du concours nous satisfait. En 2011, J’avais donné un million à  la lauréate mais cette année J’ai préféré avec l’aide des partenaires contenter toutes les lauréates car elles ont du mérite de par l’atmosphère conviviale qu’elles ont su créer le temps de ce concours ». Sissoko Mariam, candidate du Ghana estime pour sa part que « Miss Intégration Africaine permet de découvrir les réalités des autres pays, de se faire des amies venues d’ailleurs et mieux de s’intégrer au Mali. Je suis étudiante à  Bamako et ce concours m’ouvre des portes et me permet aujourd’hui de faire la publicité d’une marque de boisson énergétique ». Qui de ces filles montera sur le podium le soir de la finale qu’anime la lauréate des Kora Awards 2012, Aida Samb ? Réponse en mars.

Miss Faida : place à la femme ronde, ronde, ronde…

Après Miss Djongoma au Sénégal, Miss Awoulaba en Côte d’Ivoire, et anciennement Miss Yayoroba(femme opulente) au Mali, place à  Miss Faida. Une femme ronde également et pleine de charme et qui devra être choisie à  l’issue d’un concours, qui couronnera le 8 mars prochain (journée de la femme) l’heureuse lauréate. Miss Faida, veut valoriser les atouts généreux et intellectuels des femmes bien en chair. Si celles-ci sont appréciées des hommes africains, pourquoi ne pas le mettre en valeur, estime l’un des organisateurs. Pour Kanssourou Bathily, promotrice de l’agence Diam Consult, il s’agit de réaliser un rêve pas impossible :  » promouvoir la beauté naturelle de la femme malienne et son rôle dans la réconciliation nationale », confesse l’intéressée. Téléréalité Si la paix et la réconciliation sont au C’œur de ce concours, il doit en effet créer un cadre de rapprochement entre les huit régions du Mali. De plus, Miss Faida veut sensibiliser la femme malienne sur les dangers de la dépigmentation, en la décomplexant face aux standards occidentaux de beauté. Pour cela, il lui faut assumer son teint naturel et ses rondeurs, car bon nombre de nos sœurs maliennes mettent leur santé en danger pour paraà®tre la plus belle… Plus de mille candidates originaires des différentes régions du Mali sont attendues. Elles seront soumises à  une série d’épreuves suite à  laquelle le jury retiendra 16 finalistes qui seront réunies dans un même endroit pour une émission de télé-réalité. Laquelle durera 15 jours. Au même moment, le public aura l’occasion de découvrir la personnalité de chaque candidate afin de choisir sa miss en votant par Sms. Pour la styliste malienne Fara : « La femme ronde doit être mise en valeur. La beauté se trouve dans la différence et non dans la taille ni dans le teint». Avis aux miss !

Zalihatou S Maiga Miss ORTM 2011

Le Comité syndical de l’Office de la radiotélévision du Mali (ORTM), en partenariat avec Sotelma- Malitel, et le concessionnaire « Afrique Motors » a organisé la nuit du samedi 3 décembre 2011 la finale de l’élection Miss ORTM. C’’était au Centre International de Conférence Bamako (CICB) devant un public majoritairement composé des parents amis et supporteurs des jeunes candidates venues de toutes les régions du Mali et de la diaspora malienne de France. La soirée était présidée par Sidiki N’Fa Konaté, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement , en compagnie de David Sagara ministre délégué de la décentralisation. Elle s’est déroulée en présence du chef de cabinet du ministre de promotion de l’enfant de la femme et de la famille , et celui du ministre de la communication Rokia Cissé. l’élection Miss ORTM de cette année est placée sous le signe de la paix et de la bonne organisation des élections libres transparentes et crédibles. Les différentes postulantes ont chacune tour à  tour défilé devant les membres du jury et le public dans différents vêtements pour convaincre de leur beauté, élégance, démarche et éloquence. En plus de la présentation en costume traditionnel, chaque candidate s’ est exprimée dans une langue nationale officielle et même anglais . Les questions posées cette année aux candidates ont trait aux élections apaisées , à  l’emploi, l’excision, entre autres. Au final, Lélia Touré âgée de 18 ans , la représentante de la région de Gao a été élue deuxième dauphine. Elle a reçu un million de FCFA. La représentante , Sindia Boni, de la rcgion de Mopti est élue première dauphine. Agée de 18 ans , elle mesure 1,75 pour 50 kg. Elle a reçu 1,5 million FCFA. Le prix de la meilleure tenue traditionnelle a été offerte à  la miss de Sikasso pour sa conformité à  la tenue du terroir. Bamako remporte le titre C’’est la Miss de Bamako, portant le n° 6, Zalihatou S Maiga qui a remporté le titre convoité de Miss ORTM en récoltant 394 points au vote du jury. La plus belle fille du Mali de cette année 2011 a 21 ans, mesure 1,76 mètre et pèse 50 kilogrammes. Elle remporte une automobile d’une valeur de 6 millions de FCFA offerte par le concessionnaire Afrique Motors, plus de nombreux autres présents. Mais avant elle avait remporté le prix d’éloquence à  hauteur 200 000 Fcfa, un prix offert par le ministre de la communication et porte parole du gouvernement , Sidiki N’Fah Konaté. Fraichement élue , Zalihatou s’est adressée au public en félicitant “toutes les candidates d’être courageuses. C’’est peut-etre la chance qui m’a sourit. Je salue mes parents qui m’ont soutenu et accepté ma participation à  ce concours miss ORTM”. Pour le ministre de la communication qui a félicité la miss, les autres aussi n’ont pas démérité. Le concours Miss ORTM miss devient une mine pour détecter de nouveaux talents. Les agences de voyages, et autres agents de tourismes peuvent y découvrir de nouvelles recrues, déja habituées à  affronter le public.

Rokia Camara est… Miss Mali-France 2012

C’est la joie pour cette jeune malienne de la diaspora élue Miss Mali France ORTM 2012. Un titre qui lui vaudra de représenter son pays à  l’extérieur comme à  l’intérieur. l’association de la jeunesse franco malienne, organisatrice de Miss Mali/France-ORTM 2012, vient de réussir son pari en mobilisant plus d’un millier de personnes venues des différents départements de l’Ile de France (Paris, Sarcelles, Bobigny, Cergy, Evry, Champigny, Epinay sur Seine, Créteil, Saint-Denis, Aubervilliers, Roissy, Vincennes, Bagnolet, Romainville, Noisy Le Sec, Bondy, Alfortville, Trappes, Sartrouville). La salle de fêtes de la Mairie de Montreuil, cadre de l’élection Miss Mal France ORTM 2012, était archicomble à  20 H00 et manquait de places déjà  pour une soirée qui devait se terminer à  3h du matin. Parmi les participants on notait la présence d’une forte délégation du bureau du CBMF conduite par son président Gaharo Doucouré ; du Maire Adjoint de la ville de Montreuil chargé des relations Internationales Claude Reznik, des élus issus de la diversité dont Hawa Sissoko Maire Adjointe élue municipale travaillant dans le cabinet du maire d’Evry Monsieur Manuel Valls, Djénéba Keita Conseillère générale et Députée suppléante de la ville de Montreuil. D’autres invitées de marque étaient présentes lors de cette magnifique soirée, en première rangée. Outre Démou Traoré, Miss Mali France-ORTM sortante 2011 et sa première Dauphine Nanténin Keita, la présence des Miss du Sénégal, Guinée, Centrafrique, Gambie ainsi que Miss Diakanké a donné un éclat particulier à  l’évènement. Le Jury de 5 personnes comportait des élus d’origine malienne à  savoir Baly Bagayoko, Vice Président du Conseil général de la Seine Denis, Maire Adjoint à  Saint-Denis président du jury et Ibrahim Keita Maire Adjoint de Cergy, Président des Elus français d’origine malienne. On notait particulièrement dans le jury pour l’élection de la Miss de la soirée le photographe français Shyy ainsi qu’une innovation de taille qui était la présence de l’ancienne Miss Mali- France 2009, première Dauphine de Miss ORTM de la même année, Mlle Fatah. Citoyenneté Cette année le discours des 9 candidates était basé sur la citoyenneté avec comme thème principal les élections présidentielles de 2012 tant en France qu’au Mali. Toutes les candidates ont lancé un appel à  la jeunesse franco-malienne d’utiliser son droit de vote lors de ces deux rendez-vous majeurs. Les postulantes ont chacune défilé tour à  tour devant le jury et le public dans plusieurs tenues (Fashion, tenue traditionnelle) pour les convaincre de leur beauté, élégance, démarche et éloquence. Les sponsors de Miss Mali/France-ORTM étaient essentiellement : la BDM-SA, Ciel d’Afrique, le groupe WatiB, Brussels-Airlines. Ce dernier a offert 3 billets dont un fut gagné en Tombola, et les 2 autres seront remis à  la Miss élue et son accompagnatrice pour la grande finale de Bamako. l’élection miss était animée par des artistes comme Coumba Sira Koà¯ta, Nana Kouyaté, Hadja Sodia de la Guinée, Dalla Diallo et le célèbre groupe Watib avec Dry, et les comédiens de Los Bledos. A l’issue des délibérations dans une ambiance de chaude concurrence, les supporters des différentes Miss étaient déterminés à  donner de la voix pour soutenir leur candidate, C’’est Rokia Camara 18 ans 1m 76 qui a été élue Miss Mali France ORTM 2012 et retenue comme la Miss lauréate du meilleur comportement durant les préparatifs de cette élection.

Diaspora : Bientôt le concours Miss Mali France

Vingt ans et déjà  président. Jimmy Berthé semble ne s’étonner de rien : ni de son CV surchargé ni de sa précocité. Certains ne se sont pas fait prier pour détecter son talent d’organisateur et lui confier des responsabilités. L’an dernier, la chanteuse Rokia Traoré en a fait son chargé de communication auprès de la communauté franco-malienne pour sa dernière tournée. Cette année, Ali Soumaré, le conseiller régional du Val-d’Oise et président de l’association franco-malienne 2ème Génération, l’a bombardé président du comité d’organisation de l’élection de Miss Mali France 2011 qui se tiendra en novembre dans une grande salle parisienne. Le plus gros événement à  l’échelle européenne de la diaspora malienne est particulièrement attendu en cet anniversaire du cinquantenaire de l’indépendance du Mali. Mais Ali Soumaré n’a pas pris de risques. Jimmy Berthé est un « professionnel de la profession » comme aurait pu le désigner Jean-Luc Godard lui-même. Tout a commencé avec un défilé de mode sur son territoire chéri, situé entre les 2e et le 3e arrondissements de Paris et qu’il n’a jamais quitté depuis ses premiers pas sur le grand boulevard de son enfance, celui des spots-lights du Grand Rex. Chaque année, il organise ce qui est devenu un événement incontournable pour la vie et la cohésion sociale « du quartier grâce auquel je me suis fait », lance-t-il. « Grâce à  cela, j’ai des amis de tous horizons. Ce quartier m’a aidé à  m’ouvrir… » Pour ce défilé, lui et ses comparses commencent par la tournée des 25 créateurs qui les soutiennent pour récupérer des vêtements, font défiler les jeunes du coin puis revendent les fringues griffées à  moitié prix aux habitants de l’arrondissement, ravis de l’aubaine. Les fonds récoltés financent des projets solidaires au Sénégal : aménagement d’une bibliothèque dans un centre socioculturel pour enfants des rues, création d’une salle informatique, d’une ludothèque… A l’école primaire de Fass Mbao, à  Dakar, o๠leurs associations Casa Palabre et M’Panam œuvrent depuis plusieurs années, Jimmy est connu comme le loup blanc. « On ne part pas là -bas en mission humanitaire pour distribuer des sacs de riz. On part pour vivre une aventure humaine… », précise-t-il. Si ce n’était que ça mais Jimmy Berthé est un cumulard et s’investit encore dans d’autres projets. A ses heures perdues, il est membre du Conseil parisien de la jeunesse et siège à  la commission droits de l’enfance. C’est tout ? « En 2008, on m’a proposé une place éligible sur la liste qui a remporté les élections municipales du troisième arrondissement mais j’ai refusé. » Après un instant de réflexion qui fait oublier sa nature hyperactive, il répond sagement à  un « Pourquoi ? » suspendu dans les airs. « Je ne me sentais pas prêt. » Baptisé Jimmy grâce ou à  cause de son grand-père paternel qui voulait rendre hommage à  Jimmy Carter, on aurait pu pourtant le croire d’emblée prédestiné pour la politique. Quand même, on se demande o๠il trouve le temps d’étudier le droit, matière qu’il dit adorer, à  l’Université Descartes Paris 5. « Tout est question d’organisation et tout s’enchaà®ne très bien. De septembre à  novembre, j’organise l’élection de Miss Mali France, après, de janvier à  mars, je me consacre au défilé, puis l’été, aux projets humanitaires. Entre-temps, j’arrive à  caser tout le reste, dont les plénières du Conseil parisien de la jeunesse. Cela dit, c’est vrai que je suis fatigué et que les amis, je les vois toujours en coup de vent. Mais je me rattrape pendant mes vacances. Mon plaisir, c’est les voyages à  l’étranger. » Sa mère, une directrice de ballet, fille d’intellectuel et syndicaliste malien, devenue parisienne, s’inquiète pour sa santé : « Repose-toi quand même ! », lui ordonne-t-elle gentiment. Son père, un Martiniquais ex-danseur professionnel du groupe Touré Kunda, reconverti dans la gastronomie, l’encourage : « C’est bien mon fils, tu iras loin ! » Jimmy a grandi dans un milieu d’artistes, il n’a pas toujours été fier d’être un enfant de la balle. « Quand j’étais petit et qu’on proposait à  ma mère de danser pour la fête de l’école, j’avais honte. J’étais tellement timide et on ne demandait pas ça aux autres mères. Et puis chez moi, c’était toujours plein de monde. A l’époque, je ne comprenais pas la vie d’artiste. Aujourd’hui, je sais que croiser autant de gens de cultures différentes fut une chance. Grâce à  mon enfance, je suis à  l’aise partout. » Une jeunesse façonnée par la mixité sociale et culturelle de son quartier, donc. « Je ne me souviens pas avoir jamais souffert de discrimination », dit-il. Des problèmes à  cause de ses origines ? « Aucun. A l’étranger, quand on m’interroge, je suis fier de dire que je suis Français d’origine malienne. En France aussi, je n’ai aucun problème à  parler de mes origines. Sauf parfois quand je sens qu’il y a de la curiosité mal placée. Au cocktail pour la réélection de Bertrand Delanoà« par exemple, un vieux a foncé sur moi pour me demander direct de quelle origine j’étais. Un simple « Bonjour » comme entrée en matière aurait déjà  été mieux. » S’il s’est éloigné de ses racines martiniquaises, c’est qu’il a toujours vu son père faire corps avec la culture de sa mère. « Pour moi, mon père est africain. Il s’est beaucoup plus reconnu dans la culture malienne que dans sa culture de naissance. » Un culte ? « Musulman. Mais pour moi la religion doit rester de l’ordre de l’intime. Si je croise un voisin juif dans le quartier, je ne vais pas aller lui demander s’il mange casher ou s’il fête Kippour. Mais en ce moment, tout le monde est obsédé par les questions de religion. Si c’était personnel pour chacun, tout serait beaucoup plus simple. » Et quand il sera plus grand et qu’il aura fini ses études, comment se voit-il ? « J’aimerais bien travailler dans la diplomatie ou pour l’ONU. Pour l’international en tous cas. » Pourquoi pas Président de la République pendant qu’on y est ? Grand sourire amusé, il prend le temps de répondre : « Maire du 3e arrondissement plutôt. Pourquoi pas ? » Oui, pourquoi pas…

Miss Tourism International: Quelles chances pour le Cameroun ?

Le Cameroun a une candidature sérieuse Le Cameroun a de sérieuses chances d’occuper une bonne place à  l’occasion du concours international de beauté, Miss Tourism International Queen qui se déroule actuellement en Chine. J’étais un peu crispée à  mon arrivée, surement à  cause de la fatigue du voyage, mais maintenant je suis dans le bain et J’ai eu le temps de rencontrer les autres candidates et je prends de plus en plus confiance en moi, a indiqué Mengue Essouma Marie Cécile Olga, la représentante du Cameroun. En compétition avec 36 autres candidates de plusieurs pays du monde, Olga pour ses proches croit pouvoir occuper une place plus qu’honorable. A 24 ans, la jeune camerounaise qui est élève à  l’école normale supérieure de Yaoundé affirme avoir déjà  tout gagné, à  ce stade de la compétition. J’ai toujours rêvé de pouvoir représenter mon pays, je me rappelle qu’à  un moment, je voulais faire commerce international, là  J’ai une occasion de parler du Cameroun déjà  dans le cadre de l’organisation avec les autres candidates et aussi J’apprends beaucoup de cette participation, a déclaré Olga. Sa qualification pour cette finale, elle l’obtient lors d’une présélection qui s’est déroulée à  Athènes en Grèce. Nous étions très nombreuses et J’étais bien évidement ravie d’être retenue affirme Olga. Dans l’entourage de la candidate camerounaise, on reste confiant, mais on évite de prendre la grosse tête. C’’est une première participation d’une miss Camerounaise à  un tel niveau de compétition, donc logiquement pour nous cette participation est déjà  en elle-même une victoire. Sur les chances d’Olga, je pense qu’elle a du potentiel, cela fait deux ans que nous la préparons pour cet évènement et sans aucune prétention, nous pensons pouvoir être logiquement dans les cinq premières, affirme Armstrong Loga, le responsable de Mégane Fashion International, l’agence camerounaise de Mannequin qui encadre Olga depuis quatre ans. Mais sans le soutien inconditionnel du ministère du tourisme, qui a beaucoup aidé et a soutenu cette présence camerounaise en Chine tout cela n’aurait pas été possible, affirme Monsieur Loga. Miss Tourisme International ou Miss Reine du Tourisme International est l’un des plus grand concours international de beauté en termes de participantes. Il est organisé chaque année en Chine depuis 2004. Une réelle opportunité pour la beauté et le tourisme camerounais Les candidates représentent des pays mais aussi et surtout des destinations touristiques. La candidate camerounaise avait été choisie en 2008, lors du dernier concours miss tourisme au Cameroun. Au-delà  du registre mondain dans lequel on inscrit souvent ce type d’évènement, la participation à  de tels évènements est d’une importance considérable pour les pays représentés et les organisateurs. Pendant longtemps le Cameroun n’a pas su tirer profit de cette opportunité parce que pour une première participation, nous sommes en finale, alors que de nombreux pays n’ont jamais réussi à  se hisser à  ce niveau, fait savoir Armstrong Loga. Pour le Manager général de Megan Fashion international, être une Reine de beauté C’’est plus qu’une mondanité, C’’est un mode de vie, parce qu’après on devient un modèle pour les jeunes générations, C’’est pourquoi chez nous, nous insistons sur la qualité de l’éducation des filles, a-t-il ajouté. Les organisateurs du concours invitent à  l’optimisme. Comme candidate, elle est assez constante et a réussi à  s’intégrer avec les autres, ont-ils assuré. La grande soirée de remise des prix a lieu ce 25 septembre au stade de Qinzhou en chine. Les responsables de Mégane fashion International ont promis d’organiser une conférence de presse ce Samedi, pour informer la presse de l’évolution du Cameroun à  cette compétition. Ce qui fait le succès des autres pays, C’’est parfois leurs médias. Plus une candidate est soutenu par les médias de son pays plus les juges sont sensibles à  sa candidature, a fait savoir un expert des compétitions internationales de beauté. Pour Olga Cécile Marie, être en Chine C’’est déjà  une grosse victoire. Nous étions près de 120 en Grèce et là  nous ne sommes plus que 37, C’’est trop important pour moi; bien sûr je serais ravie de l’emporter et d’être la reine de la beauté touristique dans le monde, pour moi déjà , mon entourage qui me soutient énormément et pour mon pays le Cameroun que J’adore a-t-elle dit pour conclure.

Miss Mali USA 2010 : Aminata Sanogo remporte la couronne

La première édition de Miss Mali 2010 de New York s’est tenue en début de ce mois à  New York. Organisé, par Madoussou Productions et l’union des associations des femmes maliennes des Etats Unis, l’événement qui se veut annuel a vu la participation de 9 postulantes à  la couronne. Les candidates sont venues de plusieurs villes dont Philadelphie, Chicago et New York. La soirée qui a refusé du monde à  Harlem était placée dans le cadre de la célébration du cinquantenaire du Mali. C’’est la candidate de New York, Aminata Sanogo, 19 ans, étudiante en management et commerce, qui a remporté cette première couronne. La première dauphine s’appelle Oumou Thera, 22 ans, de Chicago secondée par la deuxième dauphine, Kadidia Nana Kassé, 18 ans, de Philadelphie. La soirée était animée par Adama Kouyate de l’ORTM et le jury était présidé par Mme Haidara Awoye Touré de l’ambassade du Mali à  Washington. La miss a emporté un prix de 500 dollars, 300 dollars pour la 1ère dauphine et 200 dollars pour la 2ème dauphine. Aussi, la miss qui a eu beaucoup d’autres cadeaux en nature, représentera la diaspora malienne d’Amérique à  l’édition prochaine de l’élection miss ORTM. l’événement était parrainé par le conseil des Maliens des Etat-Unis et sponsorisé, entre autres, par l’association des Maliens de New York et la banque de l’habitat. Selon Madoussou Traore, présidente de Madoussou Productions, l’objectif de la soirée était de promouvoir la culture et la beauté malienne à  l’étranger tout en célébrant l’événement du cinquantième anniversaire de notre accession à  l’Indépendance.