Côte d’Ivoire – Mode: décès du célèbre styliste Eloi Sessou

Côte d’Ivoire, un autre enfant tombe et s’en va alors que les larmes suite à la mort d’une icône du coupé-décalé n’ont pas séché. Le célèbre styliste, Eloi Sessou, est décédé dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 août 2019 après une longue maladie. Les férus de mode ivoirienne et africaine dans sa globalité sont plongés dans la tristesse . L’homme au grand sourire et aux doigts magiques s’en est allé, laissant orphelines son originalité et sa particularité.

Compté parmi les meilleurs ciseaux africains, Eloi Sessou qui n’avait pas prédit son destin dans la mode, s’y est trouvé et y a fait carrière.  Un carrière que l’on pourrait qualifier de remarquable, car l’ancien étudiant en physique-chimie est devenu l’habilleur officiel de Miss Côte d’Ivoire et Miss CEDEAO.

Il a appris à la bonne école notamment avec Gilles Touré comme professeur de dessin et Pathé’o comme celui qui lui aurait montré le chemin du travail et de la persévérance. Eloi Sessou s’en va avec ses projets pour la mode africaine notamment la transformation et l’adaptation des tissus 100% africains dans le marché international de la mode et son rêve de voir le monde se discuter les créations africaines.

Festival de Sélingué: Une septième édition inédite

La septième édition du festival international de Sélingué se tiendra du 5 au 7 avril prochain. Trois jours durant, artistes de renoms, créateurs de talents magnifieront de leurs talents cette édition présentée déjà comme « inédite ».

Dans la même lignée que les éditions précédentes, la mode et la musique seront à l’honneur pour cette édition que les organisateurs présentent comme ‘’inédite’’. « Le festival international de Sélingué est à sa septième année, sept ans dans la vie d’un festival ce n’est pas beaucoup, mais cela démontre le sérieux et la régularité de cet évènement », assure Ibrahim Coulibaly administrateur délégué du festival. Six éditions au cours desquelles Sélingué s’est imposé, à l’instar du festival sur le Niger comme l’un des évènements à ne pas rater. Pour satisfaire les milliers de festivaliers attendus, l’organisation n’a pas lésiné sur les moyens. Le monstre sacré de la musique malienne Salif Keita et la diva sénégalaise Viviane Chidid seront les têtes d’affiche de cette septième édition. À leurs côtés, des valeurs sures telles le burkinabé Floby et le Prix RFI découverte 2017 M’Bouillé Koité, enivreront le public.
Des débats autour du thème annuel « arts urbains et le changement socioéconomique » sont également au programme. Au-delà de la musique et de la confrontation des idées, la mode sera à l’honneur. Quatre stylistes dont notamment Raky Thiam, Fousseiny Traoré présenteront leurs collections à travers des défilés organisés pour l’occasion. « Cette septième édition sera une édition de concrétisation et de capitalisation de nos acquis », a-t-il dit, Ibrahim Coulibaly
Innover pour exister
Elle est essentielle. Très critiqué à l’issue des précédentes éditions, pour de nombreux couacs notamment. Après une remise en question, les organisateurs ont décidé de la mue de l’évènement. Le festival ne se fera que sur un seul site cette année. De fait, les adeptes des ‘’after’’ n’auront plus besoin de quitter le site du festival afin d’étirer leur soirée. « En matière événementielle, il ne faut pas innover pour innover, mais il faut faire dans le but d’apporter un plus aux festivaliers » explique Coulibaly.

La culture de l’apparence : Sapés comme jamais…

S’habiller, de nos jours comme depuis toujours, est un besoin fondamental de l’Homme. Chaque milieu à son style propre. A Bamako, dans certains grins de jeunes,  une tendance a pris le pas sur les autres : il ne suffit plus d’être bien vêtu, mais plutôt de l’être différemment. Être jeune dans cet univers occidentalisé et miné par la culture de l’apparence, c’est être bien « sapé », ce qui ne rime pas avec pauvreté.

« L’habit ne fait pas le moine », mais, de l’avis des jeunes « branchés » de certains quartiers de la capitale, s’habiller comme il faut, comme il se doit, du moins à leurs yeux,  attire non seulement les regards mais aussi le respect.  Ce qui compte au-delà de tout, c’est le « look ». Il faut soigner son image, être vu et apprécié, en un mot faire l’objet de convoitises.

Une jeunesse dorée Remarquables au premier regard de par les fringues qu’ils arborent, assorties souvent aux chaussures, aux montres, aux chaines et à la casquette, les jeunes qui se disent de la « Génération 21 » ne veulent pas rester en marge de la mode. Contaminés par les stars occidentales, qui se démarquent par leur style vestimentaire et l’opulence de leur vie « sans galère »,  ils  n’hésitent pas à vider leurs poches pour être « à la page ».

Gouvernement est le nom d’un des grins des ces jeunes branchés à Kalabancoro. « J’aime m’habiller, parce que je suis une star. Une star doit être chaque jour bien sapée. Tu ne vois pas comment je suis sapé ?» s’exclame celui qui se surnomme HP, âgé de 23 ans, un gros collier au cou. Des boutiques bien connues, comme Salimata Shop à Kalabancoro Plateau, Dicko House à Bacodjicorni Golf ou encore Chicago Swag à Missira, lui fournissent des parures haut de gamme. Dans ces boutiques chics, on trouve des vêtements pour tous les goûts, toutes marques confondues, et des chaussures, comme des Timberland ou des Piment Finty, à 40 ou 50 000 francs CFA la paire.

Les vêtements sortent de l’ordinaire, avec les inscriptions Suprême, Unkut, Chicago Swag ou Gucci. Yakenzi la suprématie, Yehia Diakité de son vrai nom, âgé de 24 ans, n’hésite jamais à investir  des sommes faramineuses pour se « swaguer ». Ses habits, il les achète dans deux boutiques : Chicago Swag à Missira et California Shop au grand marché de Bamako. «  M’habiller me fait du bien. J’aime être « propre », soigné. Les gens aiment bien « mouver »avec moi. Tous disent que je m’habille impeccablement » déclare-t-il fièrement, la tête tressée. « On s’habille all time. Dans le quartier, quand les gens disent : ce gars-là s’habille très bien, il est toujours au top. Cela nous rend grands », renchérit Fofana Karamako, un autre membre du grin Gouvernement de Kalabancoro.

De la poudre aux yeux ? Le style étant l’écart par rapport à la norme, ces jeunes au visage insouciant sont très appréciés et même imités par certains. Boucles d’oreille, chaines juxtaposées à la ceinture ou autour du cou, cheveux soignés et même souvent teints, montres étincelantes au poignet, sont les accessoires mis en exergue, selon Gadjo, membre du grin FC Café de Bamako Coura. « Autant de choix, autant de styles. Le plus important, c’est d’être apprécié et remarqué par les autres. Quand tu es un homme bien habillé, on t’appelle swag boy, s’il s’agit d’une fille, c’est une swag girl » explique le chef de grin. « Ce qui me passionne, c’est le hip hop classique. Quand je porte du Jordan swag ou du Air force one, je fais la différence » poursuit Gadjo, exhibant sa coiffure.

Si certains ont les moyens d’exaucer leur vœux,  d’autres peinent à se maintenir dans ce cercle où l’argent a de l’odeur. Ils n’hésitent  donc pas à faire saigner les maigres économies de leurs parents, uniquement pour paraitre « irréprochables » aux yeux du monde. Un comportement que réprouve totalement Aguissa Sallah. Selon lui, le superflu n’est pas du tout nécessaire pour  être bien vêtu. « Ceux qui se disent bien habillés ne sont pas du tout habillés à mes yeux. Ils ont juste assimilé la culture occidentale », affirme-t-il, regrettant l’absence  de conscience « culturelle » chez ces jeunes.

 

GPOM: la mode a son patronnat

C’est tout naturellement le siège du Patronat Malien qui a servi de cadre à  l’Assemblée générale constitutive du Groupement Professionnel des Opérateurs du secteur de la Mode (GPOM). Ils sont tailleurs, teinturières, accessoiristes, coiffeurs ou encore mannequins à  avoir fait le déplacement pour la création de ce premier regroupement professionnel réunissant tous les acteurs su secteurs. « L’union fait la force », a rappelé la présidente du GPOM, Mariétou Diakité Maà¯ga, dite Tatou, promotrice de Evidence Couture et d’une école de coupe et couture. Pour elle, l’ambition du GPOM est de structurer et redynamiser un secteur qui « peut et doit être un vecteur culturel et économique fort pour le Mali ». Le représentant du Ministre de la Culture, de l’artisanat et du tourisme a exhorté les professionnels de la mode à  travailler à  la qualité de leurs produits. « Primer la qualité et vos produits seront portés par les Maliens ». Almamy Ibrahim Koureissy a rappelé que de nombreux produits de la mode africaine sont connus de par le monde et a demandé aux membres du GPOM de promouvoir à  leur tour les matières premières maliennes, à  commencer par le coton, dont la production est presqu’entièrement exportée, sans quasiment aucune plus-value locale.

Bamako Fashion Week : Première!

Maintes fois reportée, la Bamako Fashion Week a cette fois-ci bel et bien démarré. Depuis ce jeudi 19 février, la capitale malienne célèbre la mode, dans tous ses états et particulièrement le textile malien. Pendant quatre jours, stylistes, designers, couturiers, fabriquant de textile et mannequins venus de plusieurs pays de la sous-région vont démontrer leurs talents sur le T (podium de défilé, ndlr). l’Alliance des Couturiers et Créateurs du Mali (ACCM), initiatrice du projet veut changer le visage de la mode malienne. Bamako Fashion Week se veut un espace de rencontres, d’échanges entre couturiers, créateurs de mode, designers, fabricant de textile, accessoiristes, de formation, de séminaires sur la problématique de la valorisation du coton et du cuir malien, de défilés, d’exposition-vente et de musique. Elle comporte plusieurs activités : -une exposition-vente -Un séminaire sur la valorisation du coton et du cuir maliens -Un défilé « Made in Mali » -le concours Jeunes Créateur (prix Chris Seydou) -Un défilé des talents émergents -Le défilé des Créateurs Pour ce faire, diverses activités sont prévues au nombre desquelles des conférences, des expositions, des concerts et des défilés de mode. Selon Mme Maà¯ga Marietou Diakité, présidente de l’ACCM, « cette première édition se veut une vitrine de promotion de la culture malienne à  travers le textile made in Mali ». Thème de cette première édition : « le coton un atout de développement local et durable ». Zoumana Fané, expert national et ingénieur en textile ne manquera pas de préciser l’importance du coton en tant que textile mère de toute création africaine, « il est question de doter les acteurs de la mode malienne des critères spéciaux de la profession afin qu’ils deviennent des professionnels de la mode. C’’est ce défi que l’ACCM se chargera désormais de relever» a expliqué l’ingénieur. Le manque d’accompagnement du gouvernement dans ce domaine est un frein à  la fois au développement du textile made in Mali qui est en retard par rapport à  des pays comme le Burkina, le Sénégal et la Côte d’Ivoire. C’’est fort d’un tel constat que la styliste Mariah Bocoum souhaite qu’enfin le textile malien bénéficie de la place qui est la sienne sur la plateforme internationale, « le Mali regorge de coton de meilleure qualité, des perles aux couleurs chatoyantes, il n’a donc rien à  envier au Dakar Fashion Week ou au Bujumbura Fashion Week. Il suffit juste que nous travaillions ensemble dans un cadre tel que la semaine de la mode de Bamako ». Il reste encore trois jours pour les acteurs de la mode malienne de démontrer ce qu’ils valent afin d’apporter au gouvernement des propositions concrètes. Hommage à  Chris Seydou Mais peut-on aujourd’hui parler de mode malienne et même Africaine sans évoquer le nom de Chris Seydou, qui s’est battu pour faire découvrir le Bogolan (étoffe traditionnelle du Mali) au monde entier. Il a été le premier créateur africain qui a osé habiller les citadins européens aux couleurs de l’Afrique. Seydou Nourou Doumbia, dit Chris Seydou était un couturier malien; Apprenti chez le tailleur Cheickene Camara à  Kati. En 1967, il retourne à  Ouagadougou o๠il ouvre sa première boutique-atelier. En 1969, il part à  Abidjan (Côte d’Ivoire) avant d’aller s’installer à  Paris en1971. Dans la capitale française, il travaillera pour Yves Saint-Laurent puis chez Mic Mac avec le styliste Tan Guidicelli, il rencontre également le couturier Paco Rabanne. A partir de 1981, il s’installe de nouveau à  Abidjan o๠il crée sa griffe Chris Seydou. Chris Seydou a vécu une partie de son enfance à  Ouagadougou (actuel Burkina Faso) avant de se réinstaller avec sa mère en 1963 à  Kati. Dès son enfance il dessine et crée des modèles de vêtements pour habiller les poupées. Il décède en 1994 à  Bamako.

La TNT, mode d’emploi

La TNT, qu’est-ce que C’’est ? La TNT s’inscrit dans le cadre de la télévision du futur et va remplacer à  terme la télévision habituelle telle que nous la connaissons. C’est simplement la conversion d’images et de sons analogiques en données informatiques, un peu comme le passage du disque vinyle en CD ou DVD. C’est en général une meilleure qualité d’image et de son. Cela permet de compresser les fichiers selon différentes normes (Mpeg2 / Mpeg4) et donc de permettre, le transport de plus de données sur le même canal. C’est ainsi que la télévision HD (haute définition) est aujourd’hui possible ou bien encore la diffusion de plusieurs dizaines de chaà®nes quand l’hertzien ne permettait que l’accès à  8 chaà®nes. Depuis quelques années, le C’ble, le satellite permettait la transmission de ces fichiers numériques. La TNT permet la réception du même contenu par l’antenne sur le toit. Pourquoi on doit s’y mettre ? L’objectif est de fournir une image de bien meilleure qualité, en haute définition, et un accès à  plus de chaà®nes. En effet, plusieurs dizaines de chaà®nes sont disponibles aujourd’hui gratuitement sur la TNT. Un avantage pour les usagers qui en bénéficieront, en plus de leurs chaà®nes habituelles. Faudra-t-il changer de télé ? Non, pas forcément. Si votre téléviseur est relativement récent, (ultérieur à  2008, ndlr), il dispose déjà  d’un démodulateur intégré qui vous permet de recevoir directement les chaà®nes de la TNT, sans vous occuper de rien. Dans ce cas il vous suffira de zapper ! Si vous n’avez pas d’écran plat alors c’est certain que vous ne disposez pas directement de la TNT. Il vous faudra alors investir dans un démodulateur (décodeur) TNT ou TNT HD. Vous pouvez également recevoir les chaà®nes de la TNT par votre abonnement au satellite ou à  Internet. Jusqu’à  quand peut-on attendre avant de faire la transition ? Le passage de la radiodiffusion analogique à  la radiodiffusion numérique a été décidé lors de la Conférence régionale des radiocommunications tenue en 2006 à  Genève en Suisse (CRR06) par les pays membres de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT). Le Mali n’est donc pas le seul pays concerné et dans la plupart des pays occidentaux, le processus est terminé depuis quelques mois, voire années. Pour les retardataires, la date butoir de la transition est impérativement fixée au 17 juin 2015. Plus que quelques mois donc pour adapter votre installation. Privilégier un poste téléviseur nouvelle génération si vous décidez d’en acquérir un nouveau. Au Mali, l’interdiction de la vente des téléviseurs analogiques entre d’ailleurs en vigueur le 1er octobre prochain.

Phénomène: le « nappy style » en quelques conseils

Le mot n’est pas exagéré. C’est bien à  un phénomène de société que l’on assiste depuis quelques années. Et comme d’habitude, il est venu des pays occidentaux. Quelques stars décident de laisser tomber les pots de défrisants et les extensions « brésiliennes » et voici partie la mode du « nappy style », entendez par-là , la coupe afro naturelle. Depuis, on entend parler que de cela. De manifestations de nigérianes, fières d’exhiber leur profusion capillaire digne des années 60 aux salons plus inventifs les uns que les autres pour faire la promotion des produits « spécial cheveu naturel ». Alors, comme nous sommes de plus en plus nombreuses à  nous laisser emporter par le mouvement, tâchons de voir comment prendre soin de sa coupe au naturel. Parce que les cheveux crépus et drus, ce n’est pas aussi facile que cela au quotidien. Naturel and happy= Nappy Plus qu’une mode, c’est un véritable mouvement interplanétaire. Outre les stars, il est de plus en plus fréquent de rencontrer des filles et jeunes femmes qui laissent leurs cheveux au naturel après des années, voire décennies de défrisage. Pour elles, être revenues au naturel est un choix plein de sens. L’étape principale et la plus difficile, le Big chop. C’est ainsi que l’on appelle le fait de couper tous les cheveux défrisés pour permettre au cheveu de pousser au naturel. C’est avant tout une décision personnelle (bien qu’il arrive qu’on ait pas le choix, si les cheveux sont trop abimés). Il faut laisser un peu de repousse naturelle avant de prendre les ciseaux, même si certaines n’ont pas peur du look boule à  zéro. Le secret: le soin! Le cheveu naturel est en effet plus exigeant. Il a besoin que l’on s’occupe de lui, qu’on le bichonne quasi quotidiennement. Il est plutôt sec et fragile: les écailles qui les protègent à  l’extérieur s’écartent à  chaque courbure, constituant autant de zones à  risques. Compte tenu des boucles nombreuses et très serrées, le sébum (lubrifiant naturel produit par le cuir chevelu) a plus de chemin à  parcourir pour faire son travail d’hydratation…Ce qui leur donne parfois cet aspect un peu terne. Vous avez parfois le sentiment qu’ils ne poussent pas très vite… C’est en général faux: en réalité, c’est souvent un coiffage trop rude qui les empêche d’atteindre une belle longueur. Investissez dans une brosse et un peigne de qualité et, optez pour des soins nourrissants qui vont compenser le manque d’hydratation, les cheveux seront soyeux et doux avec de beaux reflets. De plus en plus de produits spécifiques aux cheveux crépus sont désormais sur le marché mais vous pouvez aussi faire appel aux bonnes vieilles méthodes naturelles, particulièrement les bains d’huile(karité, coco, amande de palmiste,etc…), dont nos mamans ont le secret. Suivez les 3 étapes suivantes: le bain d’huile, le masque capillaire, le coiffage…et bien entendu, le shampooing, qui demeure le premier produit de beauté de vos cheveux! Une fois toutes les 2 semaines, faites un bain d’huile: vous imprégnez bien les cheveux et laissez recouvrez du bonnet auto-chauffant. Vous laissez agir 30 minutes, puis procédez au shampooing normalement. Prenez une formule stimulante du cuir chevelu. N’oubliez pas l’après shampooing, que vous laissez agir 2 à  3 minutes avant de rincer, il vous permettra de démêler le cheveu avant de le coiffer. à‰vitez de les étouffer dans des nattes trop serrées, ou sous des tissages. Laissez les respirer en les coiffant en afro, histoire de jouer la carte 100% naturel. Allez-y, soyez nappy!

Poursuite des travaux préparatoires sur le cantonnement

Bamako, le 18 février 2014 – Dans la dynamique du séminaire débuté la semaine dernière sur le cantonnement, facilité par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de la MINUSMA, M. Albert Koenders, et accompagné par la communauté internationale, le Gouvernement et les mouvements armés maliens ont poursuivi leurs discussions informelles ces deux derniers jours sur le mode opératoire du processus du cantonnement. La MINUSMA se dit satisfaite de cet engagement soutenu ainsi que des résultats obtenus à  ce jour, et réaffirme son engagement pour faciliter les consultations jusqu’à  ce qu’un accord formel soit conclu entre les parties concernées. Le Gouvernement malien et les mouvements armés auront la responsabilité première de la gestion des futurs sites de cantonnement. La MINUSMA fournira son assistance ainsi que la supervision de la mise en œuvre de cet accord et invite également d’autres partenaires internationaux à  y contribuer. Selon l’accord préliminaire signé par les Parties maliennes à  Ouagadougou le 18 Juin 2013, le cantonnement est une première étape vers un programme effectif de désarmement, démobilisation et réintégration (D qui aura lieu dans le cadre d’un accord de paix global et final, qui résultera des futures négociations inclusives.

Festival de Sélingué : que la fête commence

Cet après midi là  sur la route de Sélingué-Bamako, un petit car ramenait les journalistes partis faire le lancement de la deuxième édition du festival Urban, Music et Mode. C’’était un 11 janvier 2013. Au même moment, les assaillants prenaient la ville de Konna. La suite, nous la connaissons. Point de festival, Etat d’urgence, l’opération Serval à  ses premières heures, feu sur les djihadistes, et donc plus question de faire le show. C’’est ainsi que la 2è édition du festival International de Sélingué a dû, comme beaucoup d’autres manifestations culturelles du Mali, être annulée. Comment en effet s’amuser pendant que le Mali, aidé par les puissances étrangères comme la France, combattait sur le front pour conserver son intégrité territoriale… C’’était pour la petite histoire… 8 janvier 2014, retour à  la normale. Dans quelques jours, nous fêterons l’anniversaire de l’opération Serval. Mais pour les promoteurs du festival, C’’est aussi une renaissance : l’annonce de la 3è, oui la troisième édition du festival Urban Music et Mode, autour du thème Paix, et Réconciliation nationale ». Aucun autre thème n’aurait pu supplanter cette exigence, à  laquelle, sont confrontés les Maliens du nord, du sud, de l’ouest, de l’est, appelés à  se retrouver pour trois jours de fête, à  Sélingué, dans la commune rurale de Baya du 28 au 30 Mars 2014. Pas de déplacement sur le site cette fois pour lancer le festival. Les chevilles ouvrières de l’Association Mali Art Promotion, et ses partenaires, ont convié la presse à  une rencontre au Palais de la Culture : « Cette édition est symbolique à  plusieurs titres, rappelle Ibrahim Coulibaly, administrateur du festival, et comporte plusieurs nouveautés ». D’abord, un vernissage le Jeudi 27 Mars. Une coupe tournoi de football en hommage à  feu Hama Traoré, promoteur de l’Hôtel Sélingué Club décédé l’an dernier et une clôture monumentale à  Bamako, au Stade Modibo Keita, avec une guest-star. A Sélingué, la fête battra son plein, entre la grande scène au bord du fleuve Sankarani, les djidashows, ou ambiances de bord de plage, la boà®te de nuit en plein air pour les noctambules avérés et tiens, une retransmission en direct sur la chaà®ne panafricaine Africable Télévision, autre innovation de taille. « Ce festival est appelé à  se pérenniser et à  acquérir ses lettres de noblesses », ajoute Mr Coulibaly plein d’espoir. Pour cela, il sera accompagné par de grands maestros comme Boncana Maiga et son orchestre, Sékouba Bambino et ses musiciens et biens d’autres surprises de choix. Djidashow, kermesse et tourisme etC’… Avec un budget estimé de 200 millions, Sélingué veut partager l’affiche avec de grandes manifestations comme le Festival sur le Niger de Ségou, Essakane à  Tombouctou, ou encore Les Voix de Bamako. Avec une équipe motivée, et un programme alléchant qui prévoit des artistes locaux et internationaux comme Kamaldine de Guinée Conakry, la diva Babani Koné, Abdoulaye Diabaté, chantre des Korédugaw, Diénéba Seck, Baba Salah, les rappeurs Gaspi et Master Soumi, le Groupe Tamasheq Amanar, le show sera au rendez-vous des nuits et des jours choisis. Si on est loin de l’affiche de la 1ère édition qui a vu Oumou Sangaré, Salif Keita, Will Calhoun et Cheick Tidiane Seck inaugurer le coup d’essai, on reste un peu sur notre faim. « Il y aura une surprise, vous verrez », promettent les organisateurs. Entretemps, la mode brillera sur le podium de Sélingué , chapeauté par la belle Tahara Touré. . En journée, on pourra se balader en pirogue, faire du Canoé Kayak, des Karaoké partys et une visite de l’immense barrage de Sélingué, poumon de la région, pas trop loin des mines d’orpaillage artisanal… Foire artisanale et conférences débats Pour les plus intellos, et les férus d’affaires, la foire artisanale et agricole devrait battre son plein et des conférences, s’intéresser à  l’aspect environnement, tourisme, développement local, impact sur les populations d’une région, dont le potentiel, reste très largement inexploité. Région poissonnière par excellence, l’on pourra toujours ramener de belles carpes à  Bamako et les faire braiser en souvenir… Urban, Music

FIMA 2013 : Mode et Paix !

C’est parti pour la 9è édition du Festival international de la mode africaine(FIMA), une rencontre d’envergure, que nous fait vivre, le styliste nigérien Alphadi depuis 1998. Pour les 15 ans du FIMA, le thème retenu est  » la créativité au service de la paix ». Pour le ministre d’Etat nigérien en charge de la Coopération et des Affaires étrangères, M. Mohamed Bazoum, ce festival a le mérite d’avoir restauré les lettres de noblesse de la mode africaine et de lui avoir conféré une place de choix dans la haute culture internationale, au-delà  de son aspect culturel. Il est important, a-t-il ajouté, de souligner également la contribution de cet événement à  la culture de la paix et de la tolérance, au rapprochement des peuples dans leur diversité culturelle. Soutenir la mode africaine Le FIMA, faut-il le rappeler, est une rencontre internationale majeure entre modélistes, stylistes, mannequins et autres professionnels de la mode, et se veut à  la fois un évènement fédérateur et intégrateur de talents et de célébrités de la mode de tous les continents. Les festivités de la 9eme édition du Festival International de la Mode Africaine (FIMA) 2013 ont été officiellement lancées mercredi après-midi au « Palais du 29 juillet » de Niamey, par le ministre nigérien en charge de la Culture, M. Ousmane Abdou, sous le haut patronage de la première dame du Niger, Mme Issoufou Malika, marraine du festival, en présence du Premier ministre nigérien Brigi Rafini et de nombreuses personnalités nigériennes et étrangères. C’’est pourquoi le gouvernement du Niger s’engage à  soutenir et à  accompagner ce projet qui fait non seulement la fierté du Niger, mais aussi de l’Afrique tout entière. En outre, ses retombées économiques sont nombreuses à  tous les niveaux, touristique, artisanal et culturel, pour le pays. Selon le promoteur du FIMA, M. Seidnaly Sidi Ahmed alias Alphadi, cette édition mettra surtout l’accent sur la paix avec le soutien et l’engagement des autorités politiques du Niger. »La culture doit aider à  la paix, car de cette dernière va éclore le développement », a-t-il indiqué.

Akim Soul : faire de Bamako une capitale de la mode

Mais Akim n’en n’ai pas découragé pour autant. Il crée avec d’autres jeunes maliens l’association Mali Mode pour l’aider dans sa démarche. Il nous fait l’honneur de répondre à  quelques questions dans l’interview qu’il à  accordé à  Bamako 360°. Bonjour Akim, présentez-vous à  nos internautes Je me nomme Ibrahim Guindo communément appelé Akim Soul. Je suis le fondateur de Mali Mode le 1er réseau au service des créateurs et acteurs de la mode. Akim dans la vie de tous les jours ça donne quoi? Beaucoup de choses (rires). Je suis quelqu’un qui aime la vie, entreprendre de nouvelles choses, créer surtout. J’aime aussi venir en aide aux personnes de mon entourage en ce qui concerne la mise en place de leur projet. J’essaie de les motiver comme je peux. Comment vous est venu l’idée de créer l’association Mali Mode? Mali Mode est l’idée de trois personnes, ma sœur Myriam et mon ami Tidiane et Moi. Au tout début, l’idée était d’organiser un défilé de mode à  Bamako. C’’est en se lançant dans cette aventure que nous nous sommes aperçus que la mode au Mali était au plus bas niveau. Certes, il existe des créateurs talentueux, des mannequins, des agences mais le secteur manque de structuration. L’association vise à  fédérer et à  promouvoir tous ces acteurs. Ainsi, Mali Mode a vu le jour le 26 Novembre 2011. Mali Mode veut contribuer au développement du secteur de la mode malienne. Faire de Bamako l’une des capitales africaines de la mode. Faire connaitre nos talents locaux. Améliorer l’appui à  la création et surtout offrir des possibilités aux créateurs de faire découvrir leur savoir-faire. Comment y adhérer? Mali Mode est ouvert aux professionnels ainsi qu’aux amateurs, il suffit juste de choisir la qualité de membre qu’on souhaite devenir. Soit on intègre le bureau de coordination pour participer activement aux activités, soit on s’abonne en tant que membre professionnel pour soutenir l’association et bénéficier des avantages. Naturellement, il y a une somme à  verser comme droit d’adhésion et de cotisation annuelle. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez? C’’est le manque de soutien des pouvoirs qui sont généralement prêts à  venir profiter de la médiatisation d’une activité mais qui hésitent à  mettre la main à  la poche pour aider. Ensuite des personnes vous approchent pour leur projet ou activités et se servent de votre image sans retour. Donc il faut savoir les identifier et dire non à  ces gens malhonnêtes. Enfin le manque de professionnalisme. Vous avez une présence importante sur les réseaux sociaux Je trouve ce monde très intéressant car on ne cesse d’y découvrir de nouvelles choses. Internet et les réseaux sociaux sont de très bon outils de communication. On a la possibilité de promouvoir son travail, de tisser des relations professionnelles, et aussi de partager sa vie privée ce qui n’intéresse pas forcement les autres comme le font beaucoup de gens actuellement (rires). Le festival Carrefour de la Mode ? Actuellement nous sommes entrain de travailler sur la deuxième édition du festival Carrefour de la Mode qui aura lieu du 14 au 16 Novembre. C’’est un grand défi pour Mali Mode et Tom Event notre partenaire, nous prévoyons tout un week-end de créativité et de savoir faire pour le public malien.

Non, la mode africaine, ce n’est pas que le pagne et le boubou…

Le coup d’envoi de la septième édition de Labo Ethnik, rendez-vous incontournable de la mode afro-caribéenne, sera donné le 21 juin 2013 à  Paris. Au programme, plus de 80 exposants, concours de jeunes créateurs, défilé, et Fashion Market. Selon le blog Sista Diaspora, cette «institution en devenir» tente de donner davantage de visibilité à  une mode africaine qui manque encore de vitrines sur la scène internationale. Un marché prospère en Afrique… Le marché de la mode africaine est pourtant en pleine expansion sur le continent, rapporte le site Next Afrique. Sur l’année 2011, pas moins de seize grands événements mettent la mode et les créateurs à  l’honneur: l’article évoque les Fashion Weeks en Afrique du Sud, au Sénégal ou au Zimbabwe, la Ghana Fashion

United Fashion for Peace : le rêve planétaire de Fériel Berraies Guigny

Ex mannequin, la franco-tunisienne Fériel Berraies Gugny aurait pu se limiter au monde de la mode. Mais C’’est ignorer son parcours de criminologue, journaliste, militante des droits des femmes et ancienne diplomate. Curieuse du monde, de son pays, la jeune femme qui a aussi été la créatrice du magazine Femme Africaine ( anciennement New African Woman) qu’elle a dirigé jusqu’en Janvier 2013 vient de lancer un nouveau concept, qui allie, mode, éthique, droits des femmes et de l’homme « United Fashion for Peace (UFFP) qui existe aussi en version magazine est née dans la foulée du printemps arabe et suite au massacre des femmes ivoiriennes lors des affrontements civils en février 2012 », précise Fériel Berraies Guigny. Avec son Association UFFP, Fériel défend ces valeurs par le biais de la promotion de la culture et du patrimoine des pays en transition. Militante, humaniste, Fériel s’investit aussi dans des recherches depuis sa thèse de doctorat et prépare un livre qui sera publié à  la rentrée sur les Enfants et les violences de guerre. Le cas du Mali l’intéresse tout particulièrement. Journaldumali.com : Vous êtes la présidente-fondatrice du concept « United Fashion for Peace, comment est né UFFP ? Fériel Berraies Guigny : : UFFP est née suite à  la révolution du jasmin. Le monde, mon pays s’enflammaient. Les femmes étaient présentes mais personne n’en parlait. Il fallait que je fasse quelque chose, que je profite de mes expériences multiples, de mon réseau, de mon savoir-faire pour attirer l’attention. La mode, la diplomatie, le journalisme, le tout assisté par les nouveaux moyens de communication et les réseaux sociaux… et UFFP est né. Ce fut à  l’origine une « caravane » de mode, qui proposait ses services pour mettre en avant les créateurs et artistes africains. Mais rapidement, nous nous sommes rendus compte qu’il fallait y associer la communication, l’information pour faire passer nos idées .C’’est ainsi qu’est né le magazine en ligne qui parle de toutes les valeurs et les initiatives que nous défendons. Les débuts furent difficiles, il fallut se former aux techniques nouvelles et je n’avais vraiment pas beaucoup de temps à  y consacrer, puisque la conception et la direction de « femme africaine » me prenait déjà  toute mon énergie et même au-delà . Les soirées, les week-ends et les vacances (et en même temps la vie familiale) en pâtirent. Mais petit à  petit, avec l’aide de nombreux amis (photographes, reporters, graphistes, informaticiens) qui tous soutenaient bénévolement mon projet, C’’est devenu une réalité. Nous sommes déjà  à  plus de 120.000 visiteurs par mois, en constante progression ; et il ne manque plus qu’une commerciale pour faire rentrer de l’argent afin de financer de beaux projets !!! Journaldumali.com : Sur ce site, la cause des femmes, est mise en avant, mais aussi celles des libertés. Après avoir dirigé le magazine « Femme Africaine », quelle a été la démarche pour vous imposer sur Internet ? Fériel Berraies Guigny : : Cela s’est fait naturellement, car la révolution fut aussi numérique, nous sommes convaincus que l’information doit être gratuite, accessible, fédératrice et prôner de bonnes valeurs pour échapper au journalisme épicerie qui tue le métier. Nous voulons donner de l’espoir aux régions en transition, la lumière et la voix à  ceux qui souffrent ! Journaldumali.com : La révolution en Tunisie, le pays dont vous êtes originaire a porté ses fruits mais se trouve confisquée aujourd’hui, quel regard avez-vous sur ce Printemps arabe qui a aussi mis en avant de nombreuses bloggeuses tunisiennes ? Fériel Berraies Guigny : l’histoire est en cours, on ne peut deviner le futur mais pour l’instant pour les femmes de confession musulmane, elle est peu clémente, car il y a beaucoup d’instrumentalisations qui n’ont pas lieu d’être. La femme musulmane garde sa foi mais elle n’a pas non plus envie de perdre ses droits ni de tourner le dos à  la modernité. Si nous voulons créer des sociétés durables, il faut qu’hommes et femmes y contribuent main dans la main. Même pour les sociétés ultraconservatrices, il se faut dire qu’une femme éduquée qui sait lire, C’’est elle qui formera le petit garçon qui sera l’homme de demain ! Avoir des droits ne signifie pas être contre les hommes mais avec les hommes ! Journaldumali.com : Un autre combat vous tient à  C’œur, celui des enfants soldats en Afrique ? Parlez-nous de votre ouvrage sur ces violences contre l’enfance ? Fériel Berraies Guigny : C’’est le retour à  mes premières amours en tant que criminologue ; J’avais délaissé mes recherches durant mes années de journalisme. Malheureusement comme vous le savez, la problématique est endémique et toujours d’actualité, on instrumentalise, on viole, on bat des enfants et dans toutes les régions, même dernièrement il semblerait que ce phénomène connaisse une recrudescence dans la région contrôlée par les djihadistes au Mali, ce qui est un phénomène assez nouveau. Mais C’’est également la cas dans le Monde arabe et en Syrie et bien sûr en RDC. Les exemples sont malheureusement nombreux dans le Monde et en l’absence d’une volonté politique et de moyens structurels, ni les conventions internationales ni les « ONG’s » du Nord ne pourront éradiquer le fléau. Comme pour mes combats s’agissant des femmes, J’ai senti qu’il fallait encore une fois interpeller la conscience universelle par un écrit. Difficile, remuant, éprouvant, très déstabilisant à  bien des égards aussi bien par les témoignages que l’on recueille que par les réactions épidermiques, politiques parfois d’une rare violence et qui sont le reflet des conflits qui secouent la planète depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Journaldumali.com : Vous vous intéressez également au cas du Mali, avec le conflit au Nord ? Fériel Berraies Guigny : J’ai toujours rêvé du Mali, mon père, il y a trente ans était ambassadeur à  Dakar (J’habitais et faisais mon secondaire alors) mais il avait aussi quatre autres pays d’accréditation dont le Mali, du temps du Président Moussa Traoré. Quelques années plus tard, certains de mes reporters UFFP y allaient constamment et J’ai fait de nombreux sujets sur les bracelets Djokko des femmes du Djenné. J’ai communiqué tant de fois sur votre beau pays et ses trésors artistiques et culturels. UFFP a même été dernièrement en décembre partenaire du Festival du coton Daoulaba de Awa Meité, idem pour la Chris Seydou fashion Week ! J’ai également encouragé l’Association « Mali mode », mais aujourdhui je suis encore plus solidaire, car la tunisienne et la malienne ont un combat et subissent des exactions venant d’une islamisation rampante de la société et qui n’est pas le fait de nos coutumes. Alors oui je me sens de tout C’œur très proche et je pense à  vous souvent et je vous dis QUE DIEU VOUS PROTEGE ET VOUS GARDE INCH’ALLAH !!! UFFP sera à  votre disposition pour vous donner la lumière….ou vous aider à  la trouver

A Sélingué, un festival est né…

Organiser un festival, C’’est mobiliser des énergies et des talents pour promouvoir un lieu, une identité culturelle, un patrimoine historique, ou folklorique. Ici, point de folklore mais de la musique, de la mode, des visites touristiques, des découvertes artistiques, le temps d’un week-end… Connue pour recevoir les bamakois en villégiature, la ville de Sélingué s’est véritablement transformée à  l’occasion de l’ouverture du festival Urban Music and Mode, initié par l’association Mali Art Promotion et sous la houlette de son directeur artistique, Amkoullel, rappeur et artiste hors pair. «Â  Le but de ce festival, qui s’adresse surtou aux jeunes, C’’est de dynamiser la zone de Sélingué et d’en faire le moteur d’un développement local, culturel et touristique, une référence parmi les grands évènements culturels de ce pays… » Urban musiC’… Pari réussi ? Sur la grande scène du Port de pêche de carrière qui accueilli près de 3000 festivaliers vendredi 2 mars au soir, la musique et la mode ont été célébrés dignement. Pour Hamane Niang, ministre de la culture, l’évènement a toute sa place dans la paysage culturel des festivals du Mali. A l’instar du festival sur le Niger de Ségou, ou d’Essakane à  Tomboutou, Urban Music and Mode a toutes les potentialités pour devenir un grand rendez-vous culturel au Mali. Urbain, oui, pour une identité à  la fois jeune mais ancrée dans la tradition malienne. Urbain pour mettre au diapason des jeunes talents comme les danseurs Dog Men G, la souple Gafoukis, qui se sont produits vendredi soir, sur la grande scène. De l’humour avec le talent incomparable de l’artiste Paracétamol pour nous faire plier l’estomac en deux. Mention à  cet artiste du rire. Avec Mylmo, rappeur montant de la génération Rnb, UMM a séduit les amateurs de beats et de messages rythmés. Après la prestation de Fousseini Fakoly Doumbia et celle de Batoma Kouyaté, des artistes locaux, Sélingué a fait tous les voyages sensoriels et revisité des répertoires variés et traditionnels pour les plus roots. Tête d’affiche, la diva Oumou Sangaré coiffera le podium de Sélingué avec générosité. La diva du Wassoulou était tout simplement chez elle ! … and Mode Les défilés de mode ont donné une touche glamour à  l’évènement avec les créations de Natasha Ida du Bénin et celles de Mariah Bocoum du Mali, le deuxième soir. Le wax retravaillé, l’élégance sacrée du bogolan associé à  la soie ont ravi les fashionistas de même que la collection sexy et colorée de la gambienne Ndèye Fatou Cessay, aura donné le ton à  la grande soirée du Samedi soir. Soirée animée avec brio par les géniaux BK et Abba de Génération 21… Les Bamakois ont défilé à  Sélingué. Exit les virées nocturnes, il n’y en avait que pour l’homme en blanc et sa voix d’or. Croyez le ou non, Salif Keita, athlétique, ne voulait plus descendre de scène. Il aura fallu la maestria du Buddha Cheikh Tidiane Seck, accompagné gracieusement d’Oumou Sangaré et de l’américain Will Calhoun à  la basse pour raisonner notre Soundjata National, tant la fête fut endiablée. Vamos à  la playa… En journée, repos et farniente, hip-hop live et baignade sur le site B. Ou Djidashow, une plage aménagée pour recevoir les festivaliers de 10h à  18h. Grillades, visites du barrage de Sélingué ou ballades en pirogues, le choix était tout fait. «Â Pour une première édition, C’’est une réussite et nous encourageons Amkoullel et toute son équipe pour la suite. Parce qu’il est rare de voir un festival débuter et réunir de telles têtes d’affiches! », commentera une festivalière, un pied dans la sable, l’autre sans l’eau… Urban Music and Mode, C’’est avant tout un concentré d’énergies et de talents à  l‘état pur, une manifestation, qui savamment orchestrée et programmée, deviendra une référence au Mali et un tremplin économique et culturel pour la commune de Baya. Vous le saviez, un festival est né à  sélingué !

Urban Music

Sur le débarcadère du petit port de pêche de carrière, l’odeur du lac chatouille les narines, et une grande affiche accueille les visiteurs du jour. Un peu plus loin, les chasseurs entrent en scène et égrenent quelques notes. Poudre à  fusil ! Bang ! Nous voici à  150km de Bamako dans la commune de Baya, préisément à  Sélingué. C’est là  qu’a lieu le lancement officiel du festival Urban Music

« Mode et culture » : Habillez-vous made in Mali !

«Â Si cette manifestation n’était pas née il fallait la créer. C’’est une initiative de valorisation de la mode africaine au Mali, et de la beauté de l’Afrique qui est mise en valeur. Elle témoigne de l’utilité de nous habiller grâce à  notre coton et au savoir-faire de nos stylistes ». C’’est en ces termes que Mme Maà¯ga Sina Damba (en son temps ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille) exprimait sa satisfaction au sortir de la finale de la 4ème édition du Festival «Â Mode et culture », organisée sous la présidence de son département. Les organisateurs, qui n’entendent s’arrêter en si bon chemin, s’apprêtent à  organiser la grande messe de la 5ème édition de cette importante manifestation autour de la mode. Elle aura lieu ce samedi nuit 26 novembre à  l’Hôtel Laà¯co El Farouk de Bamako s’habiller made in Mali Organisé par l’ancienne mannequine Aminata Pédro Kouyaté, promotrice de la marque «Â Fany Lolo », en partenariat avec l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) et l’Assemblée permanente de la Chambre des métiers, le festival «Â Mode et culture » vise à  donner à  une nouvelle au savoir-faire local, et à  promouvoir les jeunes talents créateurs de mode. Pour cette 5ème édition, la grande finale mettra aux prises trois stylistes prétendants à  la «Â machine d’or », ou le grand prix de la manifestation. Ces concurrents ont pour nom : Amadou Diallo de «Â Saramaya Couture » en commune I, Banou Adama de «Â Nostra Création » en commune II et de Bilgo Ibrahim de «Â Azare Style » en commune VI. La compétition entre les trois stylistes s’annonce déjà  serrée, et le jury aura du pain sur la planche. Car à  la demi-finale, ils se talonnaient à  quelques détails près. Pour cette finale, ils travailleront avec du tissu malien fabriqué par la société COMATEX (Compagnie malienne de textile). l’objectif est propulser le label malien, nous explique l’initiatrice de manifestation. Pour qui, le lauréat sera récompensé par une machine à  coudre et une enveloppe (dont la valeur n’a pas été déterminée). Ce prix, précise Aminata Pédro, sera dédié à  feue Mah Diallo, ancienne mannequin, à  qui la promotrice du festival veut rendre hommage pour «Â son parcours et son sens de l’humanité ». Une pléaide d’artistes La soirée de samedi sera marquée par trois passages de mannequins habillés par trois maisons de stylistes : à  savoir le lauréat de la 4ème édition, Boulkassoum Cissé, la marraine de la soirée Ami Maà¯ga (promotrice de la maison « La sirène »), et Aminata Pédro avec sa marque « Fany Lolo ». Pour les organisateurs, il s’agira d’une soirée (gratuite sur invitation) qui célébrera la beauté africaine et le savoir-faire de nos stylistes, avec la participation des artistes chanteurs comme Baba Salah, Baou Kouyaté, etc. « Notre objectif est de montrer à  nos concitoyens, notamment les filles que l’on peut s’habiller décemment à  partir de nos tissus fabriqué par nos artisans. On peut s’habiller sans être vulgaire » pense Aminata Pédro. l’Agence Nationale Promotion de l’Emploi, ANPE, qui adhère à  l’initiative mesure la dimension culturelle de l’évènement. « Il faut valoriser la production locale », explique son représentant. Qui justifie le soutien de sa structure à  la manifestation. « Nous ne nous sommes pas faits prier pour soutenir un tel projet. Qui parle de stylisme, parle de création d’emplois. l’ANPE, dans sa stratégie, met l’accent sur les métiers de l’artisanat. En témoigne d’ailleurs notre émission « Baara » axée sur certains secteurs oubliés. La présente manifestation autour de la mode est un gage de création d’emplois et de sauvegarde de l’identité vestimentaire dans notre pays », nous a confié le chargé de communication de l’ANPE.

Daoula-ba, c’est chic, choc… et coton.

Bamako, capitale de la mode ? C’’est en tout cas, sur cette voie que s’engage la jeune styliste et créatrice Malienne, Awa Méité, initiatrice du festival Daoula-Ba ou rencontre autour du coton. 5è édition cette année, le festival Daoula est devenu Daoula-Ba en 2010. «Â Il me semble essentiel de valoriser nos matériaux, notamment ce coton produit par les femmes du village de Shô… », au Mali. Awa Méité a un long parcours de créatrice derrière elle. Souvent vêtue de tenues cotonnées, tissées aux formes originales et aux couleurs vives, la jeune styliste veut mettre en avant les potentialités d’Afrique. Ainsi, en prélude à  la grande finale qui doit se tenir en Décembre, lors du festival, le show a réuni lors d’un dà®ner gala, une dizaine de jeunes stylistes africains, du Sénégal, du Mali, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, parmi d’autres pour la demi-finale. Les jeunes stylistes qui ont été sélectionnés à  l’issue de la soirée, sont Jean Rari Kouamé de la Côte d’Ivoire, Assétou Traoré du Mali, Moustapha Traoré de la Guinée, et Assétou MBoup du Sénégal. Ensemble, ils participeront à  la finale de Décembre. Dimension Africaine Moustapha Traoré de la Guinée, Awa Tandjiba du Mali, Aissatou Mboup du Sénégal, Ramata Sy, JM Kouamé, Assétou Traoré, de jeunes noms, pas encore connus tels les Pathé’O, Koro DK ou Gilles Touré, mais de jeunes pousses de la mode, très inspirés, très créatifs. Créations savantes autour du coton, mélanges de matières, le coton s’allie avec le tulle, le voile, le pagne tissé pour émerveiller ce public, avide de nouvelles tendances. Ces tenues mettent bien évidemment en valeur le corps africain, les formes rondes sans trop de détails. Chic, mais portables, C’’est une mode qui se veut accessible, et qui sort de l’élitisme qui caractérise la mode outre atlantique : « « Il s’agit pour nous, d’impulser une nouvelle dynamique dans la culture de la matière dont le secteur se trouve dans une forte impasse depuis quelques années », déclarait ainsi Awa Méité lors de la 4è édition du festival qui s’est tenu à  Koulikoro. Avec la formation de 150 femmes, l’an dernier, aux techniques de transformation du coton, la délocalisation du festival avait permis de rencontrer des artisanes pleines de savoir faire.. Cette année, Dahoula Ba revêt une dimension panafricaine, avec la compétition entre ces jeunes stylistes du continent. Dahoulaba, C’’est une initiative salutaire pour la mode africaine au Mali. Une fraà®cheur artistique, à  côté des grands festivals renommés comme le FIMA d’Alphadi au Niger, Tendances Party à  Abidjan ou le BIMOD au Togo. Il faut faire de Bamako, une capitale sûre de la mode. Et Awa Méité est bien partie pour… Rendez-vous les 2, 3 et 4 décembre à  Koulikoro. Bon vent à  Daoula-Ba !

Fima 2009 :  » la nouvelle mode viendra d’Afrique »

La nouvelle mode viendra d’Afrique La mode africaine se porte bien et souhaite s’imposer davantage sur la scène internationale. Un leitmotiv qui anime aussi bien les stylistes installés que les jeunes créateurs récompensés par le concours « l’Afrique est à  la mode », organisé par Culturesfrance, qui ont pris part à  l’édition 2009 du Festival international de la mode africaine (Fima). Un déluge de créativité et de savoir-faire s’est abattu sur « La Pilule », site du village de Gorou Kirey, situé à  15 km de la capitale nigérienne Niamey, o๠s’est tenue la septième édition du Fima. Elle s’est achevée dans la nuit de samedi à  dimanche dans l’apothéose d’un défilé auquel une vingtaine de créateurs africains ont participé. Les femmes étaient « pink zébrées » pour l’Ivoirien Gilles Touré et « in the Voodoo Mood » pour le franco-camerounais Imane Ayissi. Liens et poupées vaudou ornaient les vêtements noirs et blancs aux lignes très épurées du styliste. Sobriété aussi pour Collé Sow Ardo du Sénégal. Priorité à  des femmes et des hommes majestueux habillés dans de longues pièces tissées noires, égayées par des formes géométriques aux couleurs du drapeau de son pays. On sublimera aussi les femmes chez le Burkinabè Bazem’Se en les enveloppant de la douceur du coton bio. Sa compatriote Korotimi Decherf en fera autant en utilisant l’écrin du faso danfani, une autre spécialité textile burkinabè. Le Ghanéen Benedict a choisi, lui, d’apporter aux femmes l’agitation de sa trépidante et colorée collection urbaine. Puis dans les mains de l’Ivoirien Anderson D., elles sont devenues des insectes aux formes voluptueuses qui finiront totalement débridées dans les étincelantes parures rouge et or de son compatriote Patrick Asso. l’ivoiro-libanais Elie Kuame a continué d’opérer la métamorphose en faisant de ses femmes des fées sensuelles aux rondeurs sublimées par des bustiers rebrodés à  la main. Enfin, si elles restent toujours séduisantes avec leur taille marquée par le kente, les femmes retrouvent sagesse et une pureté presque virginale dans les vêtements en dentelle du Français d’origine martiniquaise Paul Hervé Elisabeth. Elles témoignent alors d’une Afrique qui retrouve sa diaspora à  travers des étoffes partagées et offrant cette harmonie au monde. Une mode en transition Car « la nouvelle mode viendra d’Afrique », selon Sakina M’Sa, styliste d’origine comorienne, et directrice artistique du concours « l’Afrique est à  la mode » qui récompense les jeunes créateurs africains. « l’idée derrière ce concours est de soutenir une mode africaine capable de concourir sur la scène économique internationale, de sorte qu’elle ne soit plus reléguée au rang d’objet exotique, muséal. A l’heure o๠je le dis, on pourrait me prendre pour une foldingue parce qu’on connaà®t tous la situation économique de l’Afrique. Mais aujourd’hui, les yeux du monde entier sont tournés vers l’Afrique. l’humanité, la fantaisie, la créativité de ce continent ne peuvent qu’apporter du renouveau dans cette industrie ». Renouveau incarné par les 10 finalistes de « l’Afrique est à  la mode » qui ont travaillé sur le thème de la « transition », cette transition par laquelle doit passer la création africaine pour se faire une place (méritée) dans le monde. Créer certes, mais faire « utile, vendable et portable », a conseillé aux candidats le styliste ivoiro-burkinabè Pathé’O, membre du jury du concours . Les trois finalistes semblent avoir bien intégré cette donne économique sur laquelle ils ont été jugés en sus de leur talent artistique. Charlotte Mbatsogo, 24 ans, représentante du Cameroun, est arrivée troisième de l’édition 2009. Fraà®chement diplômée d’une école de design, elle participait pour la seconde fois à  ce concours. Pour elle, la transition correspond « d’une part à  une déstructuration des vêtements classiques afin d’aboutir à  de nouvelles formes et volumes, et d’autre part à  placer l’Afrique au niveau international ». Le deuxième finaliste Salah Barka, 34 ans, originaire de Tunisie exprime une vision alternative. « J’ai vu l’Afrique à  travers de grands thèmes comme l’économie, l’art, la santé, la science. La transition pour moi se fait à  tous ces niveaux, d’un point de vue artistique, économique, je pars de la réalité de l’Afrique et je la projette. Une tenue agrémentée d’une casquette militaire représente à  la fois un guerrier masa௠et les conflits auxquels sont en proie certaines régions du continent. Cependant à  travers le reste du vêtement, je montre que l’Afrique ne se réduit pas qu’à  cela. » Pour le Sud-Africain Thokozani Maithya Mbatha, alias Black Pepper, 29 ans, le grand vainqueur de « l’Afrique est à  la mode », il s’agissait de faire « revivre l’esprit Safari » à  travers ses créations. « Nous vivons avec et je voulais que le monde se rende compte que l’esprit Safari est toujours vivant, qu’il se renouvelle et se modernise. Il appartient à  l’Afrique mais il ne doit pas y être cantonné. Je souhaite en faire un mode de vie, un label international ». Faire de la mode un levier de développement pour le continent africain restera l’un des points forts de ce Fima 2009 qui fête cette année ses 11 ans d’existence. « On ne peut pas créer continuellement des choses que l’on ne peut pas vendre, notamment dans un contexte économique réputé difficile », martèle Pathé’O. l’un des doyens de la mode africaine se fait l’avocat d’un impératif pour les créateurs africains : vivre de leur art et faire prospérer leur continent.

Le FIMA 2009 a ouvert ses portes à Gorou Kirey : que la fête commence !

Le Mali à  l’honneur Tous les deux ans à  Niamey, le FIMA draine du beau monde. C’est le rendez vous immanquable de la mode Africaine avec près d’une trentaine de stylistes venus d’Afrique et d’Europe. Pour cette année, le festival outre les shows et défilés féeriques, prend un aspect business avec un colloque sur le E-business, une exposition photos des 10 ans du FIMA, un salon de la haute couture et du prêt à  porter Africain célébré au Palais des Congrès. Surtout, il met le Mali à  l’honneur : on ainsi pu croiser des personnalités comme la ministre Malienne chargée des Institutions Mme Fatoumata Guindo, la chanteuse Malienne Oumou Sangaré ou la styliste Maimour, toutes ravies d’assister à  cette grande fête de la mode Africaine. Sans oublier Malamine Koné, PDG d’AIRNESS et parrain de cette édition et qui en profite dans le cadre de sa tournée de solidarité pour remettre des dons aux plus démunis et rencontrer, ce matin, la communauté Malienne de Tilabéri, à  une heure de route de Niamey. Les jeunes créateurs à  la mode Au programme, donc, le concours des jeunes stylistes vendredi soir à  la Pilule, sur un site magnifique, bordée par le fleuve Niger et qui avait déjà  accueilli une précédente édition du FIMA. Samedi Soir, le grand défilé des créateurs, qui rassemblera des sommités comme Pathé’O, Alphadi lui même ou encore Maimour, Bamondi, Jean Doucet etc…En parallèle, il y aura le concours des Top Models, pour désigner la reine de la soirée ! Une édition qui se veut irréprochable et Alphadi lui même veille au grain, avec une énergie et un charme éternel, et ceci malgré les sollicitations très nombreuses… FIMA ET SAFEM Cette fête se déroule aussi en même temps que le SAFEM, le salon de l’artisanat féminin qui met les dames à  l’honneur et leur autonomisation par l’artisanat. Niamey vibre donc au rythme de la mode, de l’art, de l’artisanant et pour le festival, les mannequins et les stylistes se côtoient avec grâce dans le hall, du Gawèye, lieu stratégique du festival. Reste à  attendre la tombée de la nuit, pour que les projecteurs s’allument. En avant sur le podium, que la fête commence ! Pour le plaisir des yeux et rien que cela !

FIMA 2009 : la 7e édition aura lieu à Gorou Kirey au Niger

Le site internet de la FIMA est en ligne depuis quelques jours. Il permet de connaitre un peu, tous les contours de l’évènement Environs 19 stylistes venus d’Afrique et d’ailleurs participeront à  l’évènement. Durant une semaine, chaque styliste présentera ses créations au grand public nigérien. Le FIMA constitue aujourd’hui, une vitrine internationale o๠tous les géants de la mode africaine exposent leur savoir faire. Le patrimoine textile africain est relativement riche et diversifié. Du Nord au Sud, et d’Est en Ouest, en passant par le centre, la matière varie d’un endroit à  l’autre. Les stylistes africains ont sus conjuguer modernisme et tradition. Le mariage donne un résultat assez satisfaisant avec entre autres, le Kita ivoirien, le Bazin et le bogolan maliens, le rafia malgache… La Fédération Africaine des Créateurs de Mode (FACM), sont à  l’initiative de ce festival. Le styliste nigérien Alphadi Sidibé est membre fondateur de cette fédération. Il tient à  une réussite total du festival qu’accueil son pays.la FACM tient à  promouvoir la mode africaine au niveau international, en donnant une image positive à  la mode africaine. Egalement l’encourager sur toutes ses formes et lui donner une reconnaissance. Divers activités sont prévues pour cette édition. Des concours, des expositions-ventes, des concerts, et pour finir, la nuit de l’Afrique qui clôturera cette 7e édition du savoir faire africain. Le FIMA 2009, sera l’occasion de lancer la construction de la future Ecole Supérieure de la Mode et des Arts (ESMA). l’Afrique est à  la mode Le concours ‘’l’Afrique est à  la mode », permettra à  10 jeunes stylistes africains, de présenter chacun 10 pièces de prêt à  porter ou de haute couture. Ils ont été sélectionnés sur dossier, par un jury de professionnels, parmi 25 candidats. Signalons qu’à  l’issue du défilé, trois lauréats décrocheront le précieux sésame. Le prix est une résidence sous forme de maison de couture, selon les organisateurs du festival ; En plus d’un prix d’aide à  la création ou, à  la production d’une collection, puis un appui financier à  une diffusion internationale de leur travail. Les 10 nominés viennent de la Tunisie, du Caméroun, de la Namibie, du Sénégal, du Niger, de la Mozambique, d’Afrique du sud, du Kenya et l’Ouganda. Top model 2009 Le concours de top model du FIMA est à  sa 4e édition. Il est ouvert à  toutes les jeunes femmes d’origine africaine. Elles doivent être âgées de 16 à  21 ans. Les présélections continuent dans divers pays africains. Par ailleurs, un concert géant est prévu durant le festival. FIMA à  travers cet évènement, rendra hommage à  la sud africaine Myriam Makéba et Michaà«l Jackson disparu tous les deux cette année. Des artistes nationaux et internationaux se succéderont sur la scène. Ce sera l’occasion aussi, pour des jeunes créateurs nigériens de présenter leurs savoirs faire à  travers un défilé tenu au centre culturel français de Niamey. Cette soirée est un hommage rendu à  la styliste guinéenne Katoucha Niane disparu précocement et à  Yves saint Laurent. Le lauréat de ce mini concours remportera le prix Malamine Koné pour l’entreprenariat. Sans parler du Théléthon que le styliste Alphadi veut organiser pour la cause… Le FIMA 2009 réserve d’agréables surprises aux inconditionnels de la mode. http://fima-africa.com/