Face à face Majorité-Opposition…au foot !

Ce rendez-vous politico-sportif sera joué sur le terrain du stade Mamadou Konaté le dimanche 12 octobre prochain. Les jeunes et les femmes des deux camps s’activent pour la réussite de cette manifestation alors que règne un climat politique très tendu entre la majorité et l’opposition. Une occasion aussi et une première dans l’histoire politique malienne de montrer un exemple de solidarité entre les jeunes, fer de lance de développement, quels que soient leurs opinions et bord politique. l’initiative du réseau des jeunes des partis politiques a été très bien accueillie dans les deux camps politiques. Selon Bengaly Guindo, président du réseau, ce match rentre dans le cadre du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Il explique également que cette rencontre entre l’opposition et la majorité prouvera à  suffisance la maturité démocratique au Mali, un pays o๠le vivre-ensemble reste une valeur cardinale. Dans les couloirs de l’Assemblée nationale, les députés de la majorité et de l’opposition apprécient tous cette initiative. Selon Idrissa Maiga, cadre de l’Union pour la République et de la Démocratie (URD, opposition) « C’’est un bel exemple de la démocratie des jeunes des partis politiques ». Même son de cloche pour le parti majoritaire, le Rassemblement Pour le Mali (RPM) qui donne déjà  le score de ce match. « Nous allons cartonner l’opposition encore. à‡a sera comme au deuxième tour des élections présidentielles de l’année dernière » affirme avec humour Issouf Diallo, un jeune du RPM.

Dossier Ramadan : Des vertus du jeûne…

Journaldumali.com : Que signifie le jeûne ? Ousmane Salia Traoré : Louange à  Allah. Paix et salut sur son prophète. Jeûner en arabe (As-Siyaam) signifie linguistiquement : ‘’s’abstenir de » ou ‘’ se retenir … ». Dans la terminologie de la charia, cela veut dire l’abstinence, de boire et manger et d’ avoir des relations sexuelles et de tout ce qui est susceptible de rompre le jeûne de l’apparition de l’aube jusqu’au coucher du soleil. Journaldumali.com : Est-ce que le jeûne est une obligation pour les fidèles musulmans ? Il fut institué un lundi du mois de Chaabane de la 2ème année de l’hégire (642 ap. J. C) par le verset coranique : « à” croyants ! On vous a prescrit As-Siyam comme l’a prescrit à  ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété (sourate/ verset 183). Il a été ordonné aussi par la parole du prophète Mohamed(PSL) qui : « les de fondements de l’islam sont au nombre de cinq : l’attestation qu’il n’y a de divinité qu’Allah et que Mohamed est son prophète ; l’accomplissement de la prière, de la Zakat, du pèlerinage et du jeûne du mois de Ramadan. (Recueil de Boukhari et Mouslim). En effet le jeûne est obligatoire pour toute personne musulmane adolescente qui jouit de ses facultés mentales et qui n’a pas une cause lui permettant de ne pas jeûner comme le voyage ou la maladie. Journaldumali.com : Pouvez-vous nous parler de quelques mérites du jeûne ? Ses mérites on tété reconnus par les hadiths et du prophète qui dit que le jeune préserve de l’enfer tel un bouclier au combat (Recueil d’Ahmed). Selon lui, celui qui jeûne un jour pour l’amour de Dieu sera éloigné du feu de la distance parcourue en 70 années. (Recueils Bouhkari et Mouslim). l’invocation de celui qui jeûne sera exaucée chaque fois qu’il rompt son jeûne le soir (Recueil d’Ibnou Maja). Une des portes du paradis appelée ‘’Porte de Rayane » c’est-à -dire porte des rafraà®chissements. Seuls ceux qui jeûnent la franchissent. Il sera dit : « O๠sont ceux qui jeûnaient ? ». Ils se lèveront alors et entreront. Aucune autre personne ne la franchira. Elle se refermée. (Recueils d’Abou Sonni AbouNaim)

Six mois d’IBK : « Honorable », dixit Mahamadou Camara

Il est souvent reproché à  l’exécutif, un déficit de communication sur la situation du pays à  savoir la question du nord, le dialogue en cours avec les groupes armés, l’économie, etc. Quand communication il y a, C’’est la presse étrangère qui est souvent privilégiée. Après la prise de fonction du président de la République Ibrahim Boubacar Keita le 4 septembre 2013, son directeur de cabinet est revenu sur l’action qui a été menée pendant les six premiers mois du mandat d’IBK. M. Camara a reconnu que « C’’est une lourde responsabilité et que la tâche est très difficile dans la mesure o๠les défis sont nombreux ». Pour lui, « il était difficile de mettre en œuvre une politique volontariste parce que les marges de manœuvre budgétaires étaient limitées car les caisses étaient vides et le budget de l’Etat était contracté de 30% ». Toutefois, il « pense que le bilan est plus qu’honorable compte tenu de la situation qui était celle du pays ». La première phase du mandat d’IBK, d’après le directeur de cabinet, concerne la normalisation à  plusieurs niveaux : d’abord institutionnelle avec la mise en place d’une nouvelle Assemblée nationale, militaire ensuite avec le rétablissement de la chaà®ne de commandement et la réforme en cours des forces de défense et de sécurité, diplomatique et économique avec la confiance retrouvée avec l’ensemble des pays voisins et les partenaires internationaux. Pour ce qui concerne la question du nord, il rappelle que le processus de dialogue et de réconciliation nationale a été engagé à  travers les Assises du Nord, les états généraux de la décentralisation. « Quelques recommandations de ces Etats généraux ont été prises en compte à  l’instar du report à  six mois de l’élection communale »,précise Camara. « s’attaquer aux problèmes quotidiens des Maliens » Selon M. Camara, la deuxième phase débutera au cours de cette année, « sans pour autant que la première ne soit terminée. Il s’agira de s’attaquer aux problèmes quotidiens des Maliens à  savoir, la question du pouvoir d’achat, de l’emploi, de l’éducation, de la santé et des infrastructures. Les mesures sont lancées et il y a un programme d’actions gouvernementales en vue, qui va accélérer dans les mois à  venir ». Parlant de la présence des membres de la famille du président au gouvernement et à  l’Assemblée, le directeur répond qu’« il n’y a aucune de monarchie dans la gestion des affaires de l’Etat et que le président n’a rien à  avoir avec les choix opérés. Il est au-dessus de tout cela, car étant le président de tous les Maliens. Tous ceux qui occuperont un poste, ce sera sur la base de la compétence de l’intégrité et du patriotisme». Sur la prétendue guéguerre qui oppose certains caciques du Rassemblement pour le Mali (RPM), il affirme ne pas croire aux rumeurs de scissions. « Je fais confiance au sens de la responsabilité des uns et des autres», résume Camara. A quand le remaniement post-législatives ? « Un remaniement aurait été logique dans la foulée si les résultats avaient donné une majorité qui n’est pas conforme à  la majorité représentée au sein du gouvernement. (…) C’’est la prérogative du chef de l’Etat qui, à  tout moment pense que C’’est nécessaire, peut procéder au réajustement ». En conclusion, pas de remaniement à  l’horizon.

Revoilà Ramadan

Un démarrage peut en cacher un autre. Après le début en grande pompe de la campagne présidentielle, le dimanche dernier, le top départ est donné depuis hier mercredi 10 juillet pour le mois de ramadan. Contrairement aux années précédentes, le démarrage s’est opéré sans fausse note, disons sans divergence apparente. Un mois de retenue C’’est parti donc pour un mois d’abstinence, de retenue et de modération pour tous musulmans. Du lever au coucher du soleil, le bon musulman s’abstient de boire, de manger ou doit s’abstenir de tout plaisir charnel comme les actes sexuels. Si le prix à  payer pour se conformer à  ses sacro-saintes règles du mois de ramadan est cher, il faut dire que C’’est la voie idéale pour absoudre les péchés et ramasser à  la pelle des bénédictions et la grâce de Dieu qui, pour la circonstance, fait preuve de prodigalité à  l’endroit des croyants. Les bons actes qui y sont posés sont mesurés à  une aune inestimable. Un imam très inspiré a comparé le mois béni aux promotions souvent faites par les opérateurs de téléphonie mobiles. C’’est pourquoi du haut de son minbar, il a invité ses coreligionnaires, le vendredi dernier, à  redoubler de prières, des recueillements, d’invocations de Dieu… Le message du chef religieux ne semble pas tomber dans l’oreille du sourd. Du moins à  en juger par l’attitude contractée par certains en ce début de ramadan. Des hommes ont déjà  rangé de côté les costumes ou des pantalons plaqués pour arborer des boubous tout en tenant ostensiblement dans la main un chapelet, histoire pour eux de prendre la cadence du mois le plus important pour tout musulman. Des femmes et jeunes troquent les habits moulants laissant transparaà®tre leur sex-appeal contre des hidjabs ou voiles avec la tête souvent couverte. Le jeu, même s’il est plus dicté par le conformisme que par la conviction, il en vaut bien en la chandelle. Après tout, Dieu est miséricordieux. Le mois béni entraà®ne dans les services publics un ralentissement du rythme de travail. Aux retards s’ajoutent les descentes avant l’heure, sans oublier les petites sommes perturbatrices aux heures de travail. Beaucoup de dépenses Le mois de ramadan, C’’est aussi l’une des périodes les plus dispendieuses de l’année. Comme par enchantement, les gens sont pris par une frénésie de dépenses avec les prix des articles qui passent du simple au double, voire plus. C’’est pourquoi le mois est accueilli par les chefs de famille par un sentiment ambivalent : avoir des bénédictions mais faire beaucoup de dépenses. Au contraire, C’’est la période de vache grasse pour les commerçants qui en profitent pour fructifier les affaires. Revoilà  le mois de ramdam, vivement le ramadan. Bon ramadan à  tous !

Journée mondiale de lutte contre le VIH SIDA : Objectif 3 zéro !

Tous les ans, le premier décembre est fêté, la journée mondiale de lutte contre le VIH Sida. Cette année, l’évènement s’inscrit dans un contexte socio politique, particulièrement difficile. l’accès difficile au nord pose surtout le problème de l’accès aux ARV(anti-rétro viraux), pour les personnes infectées dans ces zones occupées par les groupes armés. Mais aujourd’hui sur 668 personnes infectées, identifiées dans le nord, il y a la moitié, soit 371 personnes qui ont été retrouvées après la crise, et parmi lesquels, 262 personnes sont aujourd’hui prises en charge grâce aux ARV. Du côté du ministère, une cellule de crise a aussi été mise en place avec des associations dédiées aux malades du VIH Sida. Atteinte des OMD Le Haut Conseil National de lutte contre le Sida, à  la veille de la journée mondiale du Sida a convié la presse pour faire la synthèse de leurs activités. Pour Malick Sène, Secrétaire exécutif du HCNLS, il y a trois objectifs clés dans la lutte contre le VIH Sida au Mali : – Zéro nouvelle infection. Il y a au Mali, environ 100 000 personnes vivant avec le VIH Sida. l’objectif est donc de faire en sorte qu’il n’y ait pas de nouvelles contaminations. – Zéro discrimination, C’’est aussi de faire en sorte que l’exclusion, le rejet par la société des personnes infectées ne soit plus une réalité au Mali, grâce à  la sensibilisation, l’entraide et les message positifs. – Zéro décès : grâce à  l’accès gratuit aux médicaments, et les traitements, l’objectif est de faire en sore qu’il n’y ait plus de décès liés au VIH SIDA. Des objectifs qui s’inscrivent dans l’objectif 6 des OMD( Objectifs du millénaire pour le développement). Des résultats mais beaucoup reste à  faire Aujourd’hui, il existe bien sûr des zones plus ou moins à  risques ou des catégories comme les travailleuses du sexe (24,2% des personnes infectées), qui constituent encore des terrains de bataille. Pour cela, le Haut conseil de lutte contre le Sida a défini de nouvelles orientations pour l’année 2103. Son rôle qui est de coordonner la lutte, et la gestion des ressources allouées par le Fonds Mondial, aux autres entités qui travaillent sur le terrain. Sur le plan national, des acquis comme l’augmentation des sites de dépistages et le nombre de personnes dépistées, la baisse du taux de séroprévalence, ou encore la qualité de l’offre sanitaires, permettent d’évaluer la lutte contr e le VIH Sida. Le Mali fait ainsi partie des pays sub-sahariens à  accélérer les efforts dans ce pays, précise le Dr Yamine Shakkar d’ONUSIDA. Mieux, la baisse des enfants particulièrement chez les enfants, font partie du programme de prévention de la transmission mère-enfant auquel l’ONUSIDA s’est attelé. Fonds Mondial Sur l’affaire du Fonds Mondial, sur laquelle Malick Sène n’a pas manqué de s’exprimer, les représentants de l’institution disent attendre le rapport des enquêteurs de Genève. Pour rappel, après la découverte de malversations financières par les cadres de Genève, les fonds ont été suspendus en direction du HCNLS. Seul le deuxième round portant sur 58 millions de Dollars, a été débloqué et est désormais confié au PNUD en attendant le rapport sur la gestion du HCNLS. Pour Malick Sène, Secrétaire Général du HCNLS, le rapport des enquêteurs est toujours attendu après 26 mois d‘enquête. Du reste, l’institution malienne a confié une vérification au Bureau du Végal, qui a révélé des irrégularités de gestion et un manque d’environ 37 millions CFA, que les cadres du HCNLS disent avoir justifié presque en totalité. Il est certain que le HCNLS n’est plus le receveur premier des fonds du Fonds Mondial de lutte contre le Sida. Les Assises qui débutent à  la Cour d’Appel à  partir du 3 décembre, et qui doivent juger l’affaire suite à  laquelle de nombreux cadres du ministère de la Santé ont été écroués, devraient nous éclairer sur ce scandale financier qui a coûté son poste à  Oumar Ibrahim Touré, l’ex ministre de la Santé d’alors. Pour l’heure, le mois du Sida devrait permettre d’engager la lutte contre le VIH Sida sur le terrain et prendre de plus en plus en charge de malades atteints du SIDA au Mali. Pour le HCNLS, la gouvernance de fonds destinés à  un problème mondial est aussi en jeu…

Le mois de la solidarité décrié par la société civile

C’’est parti pour la 12ème édition du mois de la solidarité. Comme chaque mois d’octobre, le ministère de la Solidarité apporte un peu d’aide à  ceux qui en ont le plus besoin. «Â Ce mois vise à  perpétuer une valeur fondamentale de la société malienne », selon le secrétaire général du ministère, Amadou Rouamba. Sans surprise, l’édition de cette année (« solidarité et paix pour un Mali indivisible ») sera en partie consacrée aux populations du nord. La crise du nord a entrainé le déplacement de centaines de milliers de ressortissants de cette zone vers des cieux plus cléments. Une visite chez Ba Sokona Keita, 127 ans Compte tenu de la morosité économique actuelle, l’Etat a cependant dû revoir à  la baisse l’enveloppe consacrée à  l’événement (100 millions contre 120 millions en 2011). Selon une source officielle, la contribution de la société civile est de l’ordre de 950 millions. Contrairement aux éditions précédentes, cette 18ème édition n’enregistrera pas de parrainage mais sera marquée par une visite de courtoisie chez le plus âgé des Maliens : la doyenne Ba Sokona Keita, habitante de Bamako. Par le passé, cette vielle dame avait reçu un chariot, des tapis de prière, une maison et des enveloppes. Agée de 127 ans, Mme Keita a aujourd’hui trois filles et 26 petites filles. Un événement insignifiant ? Largement médiatisé, ce mois de la solidarité n’enthousiasme pas tout le monde. «Â Ce sont des dons qui ne permettent pas aux bénéficiaires d’investir dans des projets afin de gagner leur vie » regrette le responsable d’une organisation de la société civile. Nombre de Maliens laissent entendre que cet événement n’a pas de sens si les autorités se contentent d’offrir des vivres d’une quantité insignifiante et d’apporter une assistance financière symbolique aux personnes défavorisées devant les medias à  des fins politiques. Même son de cloche chez les organisations d’handicapés que nous avons rencontrées. Elles estiment sous couvert d’anonymat qu’«Â avec le dernier régime, la solidarité a perdu toutes ses vertus. C’’est du folklore maintenant. Nous voulons que les autorités s’attèlent plutôt à  créer des emplois, qu’on finance nos projets pour que nous puissions faire des activités génératrices de revenus ».

Janvier : le mois le plus dur ?

Janvier a toujours été réputé être une « période de soudure » pour certain, du moins pour la grande majorité des ménages. Après l’euphorie des fêtes de fin d’année et ses dépenses somptueuses, il est temps de se serrer la ceinture ! Comme on dit au Cameroun, « janvier a les dents ». Finies les dépenses excessives en nourriture, jouets, mode et habillement. Janvier est le mois le plus long mais aussi le plus dur à  passer, C’’est le mois qui ronge les salariés de tous les secteurs, publics et privés. En effet, le mois de janvier est un combat à  mener jour après jour pour la majorité des ménages. Ayant dépensé sa petite fortune en seulement quelques jours, les portefeuilles sont presque vides. Certains diront que ces ménages là  ont choisi de « vivre 99 jours comme des moutons et un seul jour comme un roi ». On fait bombance, on se gave, on oublie le lendemain. Le mois de janvier est considéré par certains comme étant le plus long et le plus difficile de l’année sur le plan financier Ce mardi 03 janvier, beaucoup se sont rués vers les guichets de banque pour chercher des solutions. « Nous sommes venus pour chercher des découverts spéciaux pour nous acquitter des besoins de la famille. Il y a surtout la deuxième tranche des droits universitaires de mes enfants et le loyer que je dois payer », a déclaré un parent rencontré devant une banque de la place. Comme lui, nombreux sont les parents qui font la queue, qui pour payer la deuxième tranche des frais d’inscription, qui pour subvenir aux besoins nutritionnels de la famille. Pourtant, les foyers se doivent d’économiser pour pouvoir gérer tant bien que mal l’année qui débute à  peine. Face à  la conjoncture actuelle, la population tente de faire de son mieux. Certaines familles se sont déjà  préparées à  la situation. Elles affirment avoir mis une somme d’argent de côté, quoique celle-ci risque de ne pas être suffisante. D’autres tombent de haut et ont du mal à  faire face à  la crise. Pour eux, le premier mois de l’année s’annonce toujours ardu. La situation actuelle étant aggravée par la cherté de la vie, la rengaine est devenue un échappatoire pour tous ceux à  qui une aide ou une contribution financière est demandée. Vivement que cette période de traversée du désert fasse prendre conscience aux uns et aux autres afin de les amener à  fêter raisonnablement les prochaines fois, pour que les mêmes causes ne produisent plus les mêmes effets.

Quel sens faut-il donner au mois de la solidarité ?

Au Mali, chaque année en octobre, les autorités font preuve de solidarité à  l’endroit des démunis, des personnes âgées et des malades en leur offrant de l’argent, des vivres ou des matériels en vue de les soulager. Ces actions de générosité sont jugées inutiles par une grande partie de la population puisqu’elles ne permettent pas aux bénéficiaires de réaliser des projets. Le mois d’octobre est désormais synonyme de remise de dons du gouvernement, d’ONG et d’entreprises aux personnes âgées, handicapées et démunies à  travers le pays. Une manière de rappeler nos valeurs traditionnelles de solidarité pour essayer d’améliorer les conditions de vie de ces couches vulnérables. Ainsi, l’association pour l’Emploi, l’intégration des handicapés pour le développement (EIHD) a reçu il y a quelques jours cinq motos taxis offerts par le Fonds de solidarité nationale. «Â C’’est un geste appréciable », se réjouissent ses responsables, qui affirment que la solidarité ne doit pas se limiter seulement à  octobre: «Â avant et après ce mois, il n’y a rien. C’’est un danger si on ne fait rien durant les autres mois de l’année ». La situation des handicapés peut constituer un danger social, car ils ne veulent pas qu’on les considère comme des personnes à  qui l’on offre des aumônes. Interrogés sur la solidarité, de nombreux Maliens déclarent que le mois d’octobre n’a pas de sens si les autorités se contentent à  offrir des vivres d’une quantité insignifiante et à  apporter une assistance financière symbolique aux personnes défavorisées devant les medias à  des fins politiques. Des dons qui ne permettent pas aux bénéficiaires d’investir dans des projets afin de gagner leur vie. «Â La solidarité a perdu tout son sens depuis le départ du pouvoir en 2002 d’Alpha Oumar Konaré, l’ancien président malien, dont la femme était fortement engagée pour la cause des personnes défavorisées », reconnaissent des handicapés que nous avons rencontrés. Ils estiment sous couvert d’anonymat qu’  «Â avec l’actuel régime, la solidarité ne vaut rien. C’’est du folklore. Nous voulons qu’on crée des emplois pour nous, qu’on finance nos projets pour que nous puissions faire des activités génératrices de revenus au lieu de nous offrir des sommes modiques en publiC’ ». Certains handicapés reprochent à  Sékou Diakité, l’ex-ministre de la solidarité et des personnes âgées, de n’avoir pas versé les 2 millions de francs CFA qu’il a promis l’année dernière en signe de solidarité à  l’association pour l’Emploi, l’intégration des handicapés pour le développement. Des sommes pour encourager des artistes handicapés à  produire une œuvre musicale, selon des responsables de cette association, qui souhaitent garder l’anonymat. Ils expliquent que la solidarité durant le mois d’octobre est inutile si les personnes qui sont dans le besoin ne bénéficient pas des contributions financières qui leur sont destinées.

Mois de la solidarité 2011: Les femmes pour une société plus juste

C’’est désormais une tradition républicaine. Le mois d’octobre a été répertorié et classé comme étant celui qui devra faire vibrer les fibres de solidarité et de charité de tout malien. Pendant chaque mois d’octobre, le Ministère de la Solidarité et des Personnes Agées coordonne l’ensemble des activités de solidarité partout au Mali. Et 2011 n’y dérogera pas. Avec comme thème  » Solidarité et Genre pour une Société plus Equitable ». C’est donc une marraine qui présidera les activités sur l’ensemble du mois. Une personnalité qui a fait la fierté du pays, Mme MARIKO Aminata TOURE, Première femme ambassadeur du Mali. Elle a rencontré hier le Ministre Harouna Cissé à  son Cabinet. Elle était accompagnée des parrains des semaines thématiques. Le parrain de la première semaine, semaine des personnes âgées est le Colonel Sidi  Mohamed  SALL, Cardiologue. Celui de la deuxième semaine, semaine thérapeutique se nomme Dr Seydou Ousmane DIALLO, Médecin généraliste, membre de l’Association des drépanocytaires du Mali. Le parrain de la troisième semaine, la semaine des personnes handicapées est le jeune Ousmane Dossolo TRAORE, PDG de la Boulangerie Dosssolo TRAORE. Et enfin la marraine de la quatrième semaine,semaine de l’économie solidaire, Mme COULIBALY Aà¯ssata TOURE, Présidente de l’Association des femmes entrepreneurs du Mali. Le Ministre Cissé a félicité l’ensemble des parrains et marraines pour leur nomination par le conseil des ministres du 7 septembre 2011, suite aux propositions du Comité de pilotage du mois de la Solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Selon le Ministre, «cela est dû à  leur notoriété sur le plan national et international». « Chacun d’entre vous, dans son activité, a eu à  marquer ses concitoyens en s’illustrant dans des hauts faits remarquables et salutaires, dans la vie en général mais particulièrement dans la vie sociale ». Le premier responsable du Département a poursuivi en ajoutant que les parrains et les marraines représentent des symboles pour le Gouvernement et leurs compatriotes, l’exemple dans le cadre de la solidarité et l’altruisme. « C’’est plutôt nous qui devrions vous remercier pour le choix porté sur nous. Merci pour l’honneur que vous nous aviez faite. Le social, comme vous le savez, est le socle de notre société. Il faut saluer les plus hautes autorités de notre pays qui ont institué ce mois de la Solidarité pour perpétuer nos valeurs », a répondu l’ancienne diplomate. Rendez-vous ce 1er octobre avec la toute première activité du mois, la visite du chef de l’Etat Amadou Toumani Touré aux personnes âgées du District de Bamako, un moment toujours chargé d’émotion.

Mois de la solidarité 2010 : Binéoufissourou pour la toute dernière action

La cérémonie, grandiose, était présidée par le Ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Sékou Diakité, qui avait à  ses côtés son homologue de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Maà¯ga Sina Damba. l’on notait aussi la présence de la Présidente du Conseil de Cercle de Nioro, le Préfet du Cercle de Nioro, le Sous-Préfet de Troungoumbé, les Maires des communes environnantes, le Maire de Dourdan (Mauritanie) et les membres de l’ « Association Pour le Développement de Binéoufissourou » à  Bamako et en France. Le choix porté sur le village de Binéoufissourou pour clore le Mois de la solidarité au Mali, n’est pas fortuit, dira le Ministre Sékou Diakité dans son discours, car participant de la volonté de son Département de montrer un exemple, notamment le projet « adduction d’eau sommaire de Binéoufissourou». Et ce projet d’adduction d’eau a trait à  Huit (8km) de tuyauterie, Six (06), portées à  huit (11) bornes fontaine, abreuvoirs et deux (02) puits.On estime la contribution des populations à  trente-huit millions de francs (38 000 000F) CFA sur quatre-vingt-douze millions six cent mille francs (92 600 000F) CFA, soit 41% ! Un record. Le Ministre Diakité a salué l’exemplarité de l’engagement des populations et des ressortissants de Binéoufissourou. l’occasion également opportune pour le Ministre de saluer le partenariat qui lie son département à  celui de l’énergie à  travers le Fonds de Solidarité Nationale (FSN) et le Projet Electrification Villageoise par Système d’Energie Solaire (PEVES). Grâce à  ce partenariat, l’adduction d’eau de Binéoufissourou a bénéficié de fournitures solaires d’une valeur de vingt millions (20 000 000 FCFA) cédées à  cinq millions de francs (5 000 000F) CFA. Dans le même registre, sont à  saluer les bureaux d’ingénieurs-Conseils, D et V Consulting, Consult Topo- Sarl et SAED- Sarl ainsi que les entreprises CHIC MALI S.A/ et surtout les Etablissements Moctar Simpara.

Solidarité envers les personnes âgées, le Mali est un modèle

Le traditionnel cocktail a été offert par le Ministère du développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées aux personnes Agées dans le cadre du mois de la solidarité. C’’était ce mercredi 06 octobre à  la maison des ainés sis à  l’ACI 2000 à  Bamako. La solidarité est typiquement malienne Une occasion pour le Ministre Sékou Diakité de partager quelques moments de convivialité avec les personnes du 3ème âge. La solidarité a toujours été une valeur cardinale dans notre société. Même si d’autres la voient comme facteur de pauvreté, elle est une manière de s’unir pour surmonter les difficultés dans un pays comme le Mali. Ne dit-on pas qu’ « un homme qui vit seul, se suffirait à  lui-même, est toujours abà®mé de tristesse » ? Les personnes âgées ont tenu à  le rappeler lors du cocktail afin d’expliquer la solidarité malienne. « Tout le monde a conscience que nous glissons vers une impasse civilisationnelle. Que valent donc les recettes que nous avons-nous mêmes imaginées pour nous sortir du sous-développement ? Il faut maintenant une sorte de fulgurance dans la nuit de nos existences matérielles si précaires pour entretenir l’espoir » a déclaré, très inspiré, le président du Conseil National des Personnes Agées du Mali (CNPAM), Mama Timbély après avoir remercié les plus hautes autorités du pays pour les nombreux efforts consentis par l’Etat en faveur des personnes Agées du pays. La force d’un Etat se mesure à  ce qu’il offre aux plus faibles de la société. Voilà  ce que pense un septuagénaire rencontré lors du cocktail. Pour lui « cette terre n’appartient à  aucune des générations, ce sont les générations qui lui appartiennent. Si aujourd’hui, nos villes sont devenues étroites et les têtes aussi ».C’’est dans le même ordre d’idées que le Ministre Sékou Diakité a renouvelé l’engagement du Gouvernement en faveur des personnes du 3ème âge. Puis il a énuméré, pêle-mêle, de nombreuses actions, notamment la mise en œuvre d’un plan d’action de promotion des personnes âgées, la mise à  disposition de banques de céréales, la gratuité ou le demi tarif de frais médicaux dans les hôpitaux publics.

Mois de la solidarité : Il faut rectifier le tir !

Après le tonitruant mois dit du cinquantenaire, revoilà  le mois de la solidarité. Un mois qui, si l’on s’en tient à  sa signification, est mis à  profit par les plus hautes autorités pour traduire l’élan de C’œur national. Démunis du Mali. Qu’espérez-vous en ce mois qui vous est dédié. Les tristes souvenirs des éditions antérieures vous conduiront certainement à  ne plus rien attendre des pouvoirs publics. Lesquels attendent subtilement la précieuse touche des partenaires financiers. Histoire de renforcer les 100 millions décaissés annuellement dans les caisses de l’Etat pour faire face aux charges du mois. A vrai dire, ce sont des centaines de millions, voire des milliards qui sont annuellement engloutis dans les activités du mois de la solidarité. Mais les traces sont invisibles. On fait croire au malien lambda que les dons amassés toucheront le maximum de démunis. A tout point de vue, le mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion n’est plus qu’une coquille vide. Du moins, si l’on s’en tient à  ce que les autorités maliennes en font. Célèbre, fut-il, ce mois se limite aujourd’hui à  la distribution de dons résiduels, à  une poignée «Â d’heureux élus », sous le feu nourri des médias nationaux. Pis, la plupart des dons faits par nos autorités ne se limitent qu’au niveau de Bamako et, à  la limite, aux capitales régionales. Ils ne profitent guère aux véritables nécessiteux juchés dans les périphéries du pays. Est-il, de ce fait, besoin d’instituer un mois qui ne favorise q’une poignée d’individus sélectivement choisis. Encore faudra-t-il que les dons prévus pour ce faire, soit équitablement répartis entre les démunis et les populations en situation difficile. Pourtant, face aux dons qui tombent à  profusion, démunis, personnes en situation, orphelin, handicapés…, tous devraient y trouver leur compte. C’’est dire que, pendant que certains s’emploient à  donner sans compter, d’autres, par contre, activent leur soif inextinguible et se la coulent douce avec les dons destinés aux pauvres. Elles sont une multitude de structures donatrices à  se signaler pendant ce mois. Mais les dons n’ont jamais pu atteindre les vrais destinataires. Du coup, l’indigent, l’handicapé…, de Kidira à  Tinzawaten, vit le mois de la solidarité sans jamais sentir de changement dans son quotidien. Pis les critères de choix des indigents se fait dans les secrets des dieux et le plus grand amateurisme. Pour tout dire, ça se passe sur fond de complaisance et d’affinité. D’o๠l’indignation de certains observateurs qui à  la limite qualifient ce mois de folklorique. Les faits ne leur donnent-ils pas raison dans la mesure o๠la finalité ne contribue qu’à  attiser la misère des pauvres à  travers une discrimination des plus ostentatoires. Les quelques dons faits s’accompagnent de publicité tapageuse pour tout simplement distraire et amuser la galerie. Tout se passe comme si l’élan de C’œur a véritablement besoin de tapage. Comme si cela ne suffisait pas. On médiatise la misère des pauvres et vilipende leur honneur et leur dignité pour des dons quasiment insignifiants. Plus que jamais, ce mois se doit d’être le porte étendard de l’élan de solidarité national. En tout cas, pour que vive cette 16 ème édition, il faut nécessairement rectifier le tir.

Mois de la solidarité : un programme ambitieux pour Octobre

C’est sous le thème : « La solidarité, une réalité au Mali, Renforçons les acquis », que sera placé la présent mois de de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Environ une cinquantaine de journalistes a répondu présent à  cette conférence de presse qui était présidée par le doyen Oumar Sididje, parrain du mois et Ancien député et Médaillé d’or de l’indépendance du Mali. Ont également pris part à  cette conférence de presse, les parrains des 4 semaines thématiques, et des responsables d’Ong. Campant le décor de la cérémonie, le parrain du mois de la solidarité, ce évènement doit être mis à  profit par tous pour matérialiser l’élan de C’œur qu’est la solidarité. «Â Faisons en sorte que l’objectif recherché par nos plus hautes autorités soit atteint, et que cette 16ème édition soit couronnée de succès tangible. » Balayant d’un revers de main, ceux qui croient que le mois de la solidarité n’est que du pure folklore, M Bocoum a signalé que l’évènement est entrain d’avoir droit de cité, vu l’intéressement de toutes les composantes du pays. Par ailleurs, il a signalé l’insuffisance des ressources (toujours statiques depuis près de 6 ans), pour faire face aux besoins des démunis de façon efficiente. En effet, selon Alassane Bocoum, le mois de la solidarité ne bénéficie que 500 millions de F cfa. Faut-il noter que le mois de la solidarité sera marquée par une panoplie d’activité, au nombre des quelles, la visite du chef de l’Etat et des membres du Gouvernement aux personnes âgées du district de Bamako. Un mois de dons Toutefois, il faut noter que le mois de la solidarité est divisé en quatre semaines thématiques. Parrainée par le PCA du Fonds de solidarité nationale, Sidi Konake, la première semaine est dédiée aux personnes âgées. Quant à  la deuxième semaine dite thérapeutique, elle a pour marraine Mme Ramata Ongoiba Goro, présidente du Rotary Club. La troisième semaine dédiée aux personnes handicapées sera parrainée par la Fondation qatar Charity. C’est l’ancien ministre Fagnanaman Koné qui fermera la marche en parrainant la dernière semaine dédiée à  l’économie solidaire et sociale.

VIH Sida : pourquoi exclure les handicapés ?

Exclues des programmes de lutte contre le sida Les acteurs luttant contre le VIH et le Sida n’ont pas encore envisagé d’intégrer les personnes handicapées dans les populations bénéficiaires. Les supports d’informations VIH et le Sida «tout publiC’ » très souvent ne les intègrent pas. Les personnes handicapées apparaissent rarement sur les affiches et dépliants d’information VIH et Sida. A ces difficultés s’ajoutent l’inaccessibilité physique, le difficile accès aux structures de santé. C’’est pourquoi le président de la plateforme Handicap et VIH Sida a dit lors d’une conférence débat au carrefour des jeunes «Â Nous devons renforcer notre approche avec un accent particulier sur l’inclusion des personnes en situation de handicap et une prise de conscience des difficultés qui sont les leurs(exclusion des personnes handicapées des programmes de lutte contre le VIH Sida, sexualité à  risque. «Â Elles sont majoritairement très pauvres et susceptibles de proposer des rapports sexuels en échange de moyens économiques. Le risque d’être victimes de violences physique ou psychologiques, voire d’abus sexuels au sein de la communauté ou dans des institutions spécialisés est grand pour ces personnes. Certaines personnes handicapées sont livrées à  des pratiques traditionnelles de soins et d’exorcisme, ou bien sont mariées par force pour conjurer le malheur… Il existe des régions dans plusieurs pays africains ou l’on considère qu’avoir des rapports sexuels avec une personne handicapée porte chance ou permet de guérir du Sida ». Vu cette mauvaise perception qui rend la personne handicapée vulnérable, Handicap International a initié un projet intitul頫 Renforcement des initiatives locales dans la lutte contre le VIH-Sida en faveur des personnes handicapées au Mali » Handicap International vole au secours des handicapés Selon Mamadou Keita, chef de projet, l’objet du projet est de faire prendre en compte les personnes handicapées dans les stratégies et les actions de lutte contre le VIH et Sida, de donner les moyens et compétences aux personnes handicapées pour leur permettre d’être active dans cette lutte. La présidente de l’union des femmes handicapées a remercié Handicap d’avoir tendu la perche aux personnes handicapée physiques à  partir des constats de leur faible niveau de sensibilisation sur le sida.

Solidarité : Opération « dons » pour la Fondation Orange Mali

Fondation Orange Mali ou le mécénat public Pour Alioune Ndiaye, Président de la Fondation Orange :  » la lutte contre l’exclusion et la pauvreté est une priorité et un devoir pour le développement social du Mali », propos tenus devant le Ministre du Développement social, de la solidarité et des personnes âgées Mr Sékou Diakité. A ses côtés, la ministre des Nouvelles Technologies, Mariam Flantiè Diallo et le non moins sympathique ministre de la culture Mohamed el Moctar. Il faut dire qu’ils font la tournée de divers évènements liés à  la solidarité en compagnie du parrain Mohamed Ag Hamani, ex minitre et Président de l’association ARENA ( pour l’expertise des doyens) en ce moment.  » La démarche d’Orange se veut humaniste dans les domaines de la Santé, de l’éducation, le développement. C’est ainsi que récemment un nouveau scanner a été offert à  l’hôpital Gabriel Touré de Bamako, et la construction de 114 salles de classe, ou l’amélioration de conditions d’accès à  l’éducation pour certains Maliens démunis », a rappelé Alioune Ndiaye. En retour, le parrain a loué ses efforts, encouragé la culture de la solidarité de même que le ministre du développement social, qui pour sa part a reçu 15 millions de francs pour son ministère de la part d’Orange. Citons aussi les sacs de riz, de matériels scolaires, les 80 moustiquaires imprégnées données aux associations comme l’ASDAP, la FSEG ( faculté de Sciences et de gestion ) etc… Et le très célèbre Moctar Bâ, président courageux de l’association des Handicapés moteurs du Mali, a tout simplement dit : « Merci » ! La solidarité n’est pas un mot mais un comportement! », voilà  qui est bien dit ! Solidarité publique ou discrète ? Ces opérations d’Orange Mali plaisent, surtout à  Mme Bibi Sangho, présidente de l’orphelinat de Niaber, et qui s’est montrée heureuse de ces soutiens. C’est elle qui avait lancé un appel la semaine dernière pour la jeune Allamaco, une adolescente sourde, muette et aveugle et qui a besoin d’assistance. Le mois de la solidarité est un moment indiqué pour cela, juge t-elle, et l’apport des Médias capital. SOS pour ALLAMACO ! donc. Nous y reviendrons. On l’aura compris, le mois de la solidarité ne peut se faire sans médiatisation. Espérons que les dons distribués serviront à  aider ceux qui en ont vraiment besoin et que cette solidarité ne soit pas que de façade.

Octobre, mois de la Solidarité au Mali

Le mois de solidarité et de la lutte contre l’exclusion institutionnalisé depuis 1994, suscite chaque année de l’engouement au sein de la population générale. En prélude à  l’événement, le parrain du mois Mohamed Ag Hamani (ancien premier ministre d’ATT) a animé la traditionnelle conférence presse hier mardi à  la maison des aà®nés. Objectif : échanger sur les activités de la 15e édition Le thème retenu pour la 15eme édition du mois qui débute le jeudi 1er octobre est « la solidarité est plus qu’un mot, C’’est un comportement ». La 15ème édition se déroule à  la veille du du cinquantenaire du Mali. « Chacun de nous est interpellé. Chacun de nous doit se demander ce qu’il a offert au Mali bien plus que ce que le Mali lui a offert. Il n’est pas trop tard ; il n’est jamais trop tard d’essayer de se rattraper ». Le mois de la solidarité est une opportunité idéale pour agir, aider, partager, comprendre et accompagner. Maliennes, Maliens, cadres administratifs et politiques, sociétés civiles, ONG et partenaires de développement, votre participation à  tous est souhaitée, recherchée et attendue. Chacun dans son domaine de compétence doit apporter sa contribution », insiste le parrain qui a invité la presse à  jouer sa partition dans la symphonie de la solidarité. Le déroulement des activités du mois Depuis le 17 septembre, une rencontre entre le département de tutelle et les parrains a été possible. Selon le Directeur National du développement social, le ministre a déjà  rencontré les parrains et procédera dans la nuit du mercredi 30 septembre à  la lecture de son discours de lancement. « Le jeudi 1er octobre à  9h, le Président de la République rendra visite à  la personne la plus âgée d’une commune du district de Bamako. Il en sera de même pour les membres du gouvernement et les gouverneurs de région ». Quatre thèmes retenus Quatre thèmes sont retenus en fonction des quatre semaines du mois de la solidarité. La première semaine est la semaine des personnes âgées laquelle sera consacrée à  la visite des plus âgées du district de Bamako. La semaine est parrainée par Youssouf Traoré, Administrateur Civil à  la retraite et ancien gouverneur. La deuxième semaine est thérapeutique et parrainée par le professeur Mamadou Marouf Keita, pédiatre. Elle sera consacrée au dépistage du diabète et de l’hypertension artérielle chez les personnes du 3ème age. La troisième semaine est celle des personnes handicapées qui est parrainée par Mme Timbo Oumou Bah. Cette semaine sera consacrée à  la célébration de la journée internationale de la canne blanche avec achat et remise de papier Braille à  l’union malienne des Aveugles (Umav). Il y aura aussi la cérémonie de lancement de la construction de rampes d’accès à  la direction Régionale du trésor etc… Quant à  la dernière semaine parrainée par M.Bamaoussa Touré, fonctionnaire à  la retraite, ancien député, coordinateur des chefs de quartiers du district de Bamako, elle sera marquée par l’organisation du Salon de l’économie solidaire, les conférences débat sur le coton et sur le réseau etc.. Plus la cagnotte prévue pour le déroulement des activités du mois de la solidarité. En résumé, le Directeur National du Développement Social a déclaré que la somme de 120 millions sera arrêtée pour le déroulement du mois. Quant à  la sélection du parrain ,le directeur répond qu’il faut être disponible pour suivre toutes les activités du mois.