Monument Al Farouk: AUDEX pour la construction

El Farouk est le génie protecteur de Tombouctou…C’est un cavalier blanc, habillé de boubou blanc, de babouches blanches, de litham blanc et qui conduit toujours un cheval blanc avec un grelot au son lugubre et grave. Il n’apparaissait que très tard dans la nuit, de minuit jusqu’au premier appel à  la prière de l’aube. Pendant ses heures de parade dans les ruelles vides de monde, il chasse les génies malfaisants et aussi toutes les personnes qui mènent une vie dissolue : voleurs, brigands et eux seuls entendent le son désagréable de son grelot qui les met en transe et les achève; les personnes moralement irréprochables au contraire l’effraient. La statue d’Al Farouk est donc commémorative de la légende de ce génie protecteur de Tombouctou. Malheureusement, ce monument, rappelons le a été détruit lors de la crise de 2012 par les djihadistes. D’autres mausolées inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO ont également été saccagés avant d’être reconstruite par l’organisation mondiale en charge de la culture. C’est dans cette même lancée que l’UNESCO en collaboration avec l’union européenne et plusieurs ambassades notamment celle de la France et de la Suisse avec l’accompagnement du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme et l’Ordre des Architectes du Mali, a organisé en juin 2015, un concours national d’Architecture pour reconstruire ce monument et réaménager la place. Il faut rappeler que le projet s’inscrit dans le cadre de son programme de réhabilitation du patrimoine culturel et de sauvegarde des manuscrits anciens du Mali. Le 20 septembre 2015, le jury du concours, présidé par feu Baba Alpha Ismail Cissé, ancien président de l’Ordre des Architectes du Mali, et de différentes personnalités du monde de la culture et de Tombouctou, réuni au Musée national de Bamako, a choisi comme lauréat, le projet proposé par le bureau d’architecture AUDEX. Le concours exigeait que les équipes postulantes soient pluridisciplinaires avec des architectes, artistes, plasticiens. Le lauréat a donc reçu des mains de Ramatoulaye N’Diaye Diallo, ministre de la culture de l’artisanat et du tourisme. Un chèque de deux millions de Fcfa . Les quatre lauréats sont AUDEX (premier prix) CEAU-N’BO (deuxième prix), ASTRAL (troisième prix), et ASA-SARL AH CONCEPT (quatrième prix).

22 Septembre : Le Monument « imaginaire » du cinquantenaire

En principe, il était prévu d’inaugurer le monument du cinquantenaire ce 22 septembre 2011. Malheureusement la promesse ne sera pas tenue car le monument est tombé dans l’imaginaire de ses promoteurs. l’année dernière, le cinquantenaire de notre pays a été marqué par de grandes réalisations et fêté avec faste. Avec l’inauguration de plusieurs grandes infrastructures comme l’Echangeur multiple à  Bamako, la Cité administrative, l’Hopital du Mali à  Yirimadio, Bamako a véritablement changé de visage. Mais le plus attendu et le plus symbolique était sans nul doute le fameux Monument du cinquantenaire avec le troisième pont de Bamako dont les inaugurations étaient prévues pour le 22 septembre 2011. L’un des projets dont s’est le plus vanté la Commission nationale du Cinquantenaire du Mali était la construction d’un Monument du Cinquantenaire sur le fleuve Niger. Il devait s’intégrer parmi les grands chantiers du 22 septembre. Le « Monument du Cinquantenaire », un édifice de 100 mètres de hauteur, érigé dans le lit du fleuve Djoliba avait alors crée la grogne de la société civile malienne qui a désapprouvé le projet . Confiés à  une entreprise chinoise, les travaux étaient évalués à  environ 3,1 milliards de F FCFA. l’année dernière le début des travaux a irrité les écologistes à  cause de l’emplacement du chantier dans le lit du fleuve Niger. Des voix se sont même élevées ici et là  pour condamner la construction de l’ouvrage en partie à  cause de l’ensablement et la pollution liée aux activités des populations riveraines. Malgré la polémique autour du ce site, le président de la commission d’organisation du cinquantenaire a tenté de rassurer : « Ce site a été choisi non seulement pour sa position stratégique, mais aussi à  cause du manque d’espace au centre-ville. Trouver un site a donc été la croix et la bannière. Mais, en accord avec l’Autorité du bassin du Niger (ABN), nous avons choisi celui-ci. Ce monument s’incruste parfaitement dans le plan d’aménagement des rives du fleuve Niger au niveau de la capitale. Nous allons aménager environ 32 kilomètres sur les deux rives du fleuve Niger pour la fluidité de la circulation. Rien à  faire ! Le Monument du Cinquantenaire était ainsi un symbole culturel fort, porteur d’un message intemporel. Une représentation du passage de témoin entre les générations. Mariage entre modernité et tradition, et tourné vers le développement et l’avenir. En lieu, C’’est aujourd’hui le troisième pont de Bamako qui est inauguré ce 22 Septembre 2011. Des sources affirment que le président de la République aurait renoncé à  la réalisation de ce monument face à  la pression de la société civile et la grogne des partenaires pour l’environnement. On se consolera avec le 3è Pont de Bamako, ouvrage majestueux de 1600m, entre Sotuba et Missabougou. En voilà  un joli cadeau pour notre 22 Septembre !

Cinquantenaire de l’Armée malienne: Rendre hommage aux anciens

Grand défilé d’apparat pour célébrer les 50 ans de l’Armée malienne. C’’était hier, 20 janvier, devant le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré et ses hôtes étrangers. Splendide cérémonie que s’est offerte la valeureuse armée malienne à  l’occasion de son Jubilé d’Or. Un imposant défilé a drainé une foule si immense sur l’Avenue de l’armée sise à  Sotuba qu’il était difficile de se frayer un passage. Etaient présents à  la cérémonie, les chefs d’Etat-major des armées de la Cedeao et la famille de feu le général Abdoulaye Soumaré, notamment son épouse et ses enfants. Une fois la mise en place terminée, l’hymne nationale puis revue de troupes par le président de la République, Chef suprême des Armées. Puis, le chef de l’Etat a dévoilé le monument dédié au Général Abdoulaye Soumaré, premier Chef d’Etat-major Général du Mali indépendant. Cette nouvelle infrastructure a été réalisée en guise de reconnaissance aux anciens militaires qui ont tout donné pour que la souveraineté du pays soit une pleine et entière réalité. La statue de celui qui a guidé les premiers pas de l’armée trônera désormais sur cette avenue. Tombé au moment o๠le pays avait le plus besoin de lui, le Général Soumaré restera dans les mémoires. Originaire de Kayes (Mali), il s’engagea à  20 ans dans l’armée française. Il rejoint ainsi le deuxième régiment des tirailleurs sénégalais, jusqu’à  l’avènement de l’indépendance du Mali o๠il participera activement à  la construction de l’armée malienne en 1961. Trois ans après (le 2 octobre 1964), le brillant officier mourut laissant derrière lui une armée républicaine. L’homme aura réussi à  établir un sentiment de civisme et de patriotisme pour donner de la vitalité à  la jeune armée d’alors. Cette dernière épousa à  jamais la notion de discipline militaire opiniâtrement inculqué par celui que d’aucuns qualifiaient de « glorieux soldat malien ». Le maire de la commune I, Madame Konté prit la parole pour souhaiter au nom des populations de la commune, la bienvenue aux illustres hôtes. Elle a saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage au premier président du Mali, Modibo Keà¯ta, et a salué le retrait les troupes françaises du Mali. Le défilé militaire proprement dit pu alors commencer. La fanfare du génie militaire, le drapeau et la troupe de la Fédération, le drapeau inter armée, le drapeau de la garde de l’Ama Snj (service nationale des jeunes), en ouverture. Suivirent la direction des eaux et forêts, les surveillants de prison, la direction de douane représentée par deux sections, la direction de la police, la protection civile, l’Etat-major des armées de l’air et de terre. Tous ont défilé sous les notes musicales de la fanfare nationale. La direction de la gendarmerie nationale, l’Etat-major de la Garde nationale, la direction du génie militaire ainsi que le régiment des commandos parachutistes, ont brillamment pris part à  ce défilé qui a été très riche en couleurs. L’escadron de renaissances sur B qui a bouclé la boucle de ce défilé a beaucoup impressionné l’assistance. L’intervention du président ATT fut un véritable rappel historique sur le parcours de l’armée, de l’indépendance à  nos jours. Ainsi, a-t-il signalé, les premiers soldats. Leur exemple, dit-il, doit servir de modèle pour la jeune génération de soldats.

Construction du Monument du cinquantenaire : l’ouvrage qui « agresse » le Fleuve Niger

Le clou d’une controverse Depuis un certain temps, le fleuve Niger ne cesse d’attirer l’attention des maliens. Et pour cause, les autorités maliennes ont décidé de construire, le monument devant symboliser le cinquantenaire, dans le lit du fleuve Niger. Comme l’on pouvait s’y attendre, cette décision n’a pas eu droit de cité, chez les amoureux de l’environnement, et autres écologistes. L’acte peut être qualifié comme une atteinte à  l’intégrité du fleuve Niger. En effet, depuis le demarrage des travaux de construction du monument du cinquantenaire, des voix ne cessent de s’éléver pour denoncer le coté pernicieux du projet. Certes symboliser le cinquantenaire à  travers un monument est une bonne chose, mais faudrait-t-il, cela soit fait dans les règles de l’art sans aucune entorse à  l’environnement ? Aujourd’hui, nul besoin de signifier que la vie de milliers d’humains se trouve liée à  l’existence de ce fleuve qui prend sa source au Fouta Djallon (Guinée) pour traverser plus de 3 pays de la sous région ouest africaine. Du coup, il est incontestablement l’un des plus grands tresor naturels qui nous reste. Se situant dans le lit meme du Fleuve Niger, le futur monument dit du cinquantenaire est un véritable objet de polémique. Selon ces environnementalistes, membres de l’Ong Oxfam, le projet est vu comme un vrai affront à  la nature. « Mais pourquoi diable, un momument dans le lit du fleuve niger. Au nom du cinquantenaire de l’indépendance ? Ou encore d’une hyphotétique embellissement de la ville de Bamako…?  » Le faux-fuyant des autorités En effet, ce sont les autorités maliennes eux mêmes qui sont à  la base cet acte préjudiciable au fleuve Niger. Selon le président de la Commission d’organisation du cinquantenaire, Oumar Hamadoun Dicko, ce projet s’inscrit en droite ligne du programme d’aménagement des berges du fleuve Niger. « Il est en parfaite adéquation avec le schémas directeur d’aménagement de Bamako », dit-il pour amuser la galerie. Par contre, les organisations de la société civile elles, pensent que le choix de ce site est irréfléchi, d’autant plus qu’il constitue un danger pour la survie même du fleuve Niger. La Direction générale de l’Agence du Bassin du Fleuve Niger (ABFN) a, quant à  elle, laissé entendre que la construction du monument du cinquantenaire est fortement préjudiciable pour le fleuve Niger et pour lequel l’ABFN ne cesse de se battre dépuis des années. Le fleuve menacé Aujourd’hui, ce monument n’est pas le seul préjudiciable au fleuve. Tout comme la douzaine d’établissements qui donne dans le lit du fleuve Niger, le site du monument du cinquantenaire est entrain de délier les langues. Les travaux se font sans un système d’épuration des eaux usées. L’Hotel Mariétou Palace qui se trouve également en chantier sera la goutte d’eau qui fera déborder le vase. Tout le long du fleuve, le fleuve souffre d’une agression extérieure.

Africable lance un « road tv » pour le cinquantenaire des indépendances

Elle traversera onze pays d’Afrique de l’Ouest pour diffuser interviews, reportages et débats sur le thème du cinquantenaire des indépendances. Africable, la chaà®ne de télévision panafricaine francophone basée au Mali, veut fêter à  sa manière les cinquante ans d’indépendance de 17 pays du continent, en se focalisant essentiellement sur ceux de l’Afrique de l’Ouest. à€ cet effet, elle organise le premier grand « road-TV » d’Afrique : la « Caravane de l’intégration ». Celle-ci sillonnera le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée-Conakry, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Bénin, le Togo et le Ghana, pour finir en Côte d’Ivoire, à  Abidjan, le 31 juillet. La caravane doit traverser près de 90 villes pour arborer un slogan aussi optimiste qu’engagé : « 50 ans d’indépendance, 50 ans d’intégration et 50 ans de développement. » Des reportages, des interviews, des documentaires et des débats sont prévus à  chaque étape, avec retransmission en direct par satellite, en partenariat avec les télévisions publiques et privées africaines. Budget de 1,4 milliard de Francs CFA « Notre objectif est de donner à  l’Afrique et au reste du monde une image positive du continent, l’image d’une Afrique qui se développe et qui croà®t, martèle le Malien Ismaà¯la Sidibé, PDG d’Africable. Nous voulons montrer que les Africains ont réalisé beaucoup de choses, mais surtout qu’ils gardent le sourire et la joie de vivre malgré quatre cents ans de traite négrière et de colonisation », précise-t-il. Grâce à  un budget d’environ 1,4 milliard de francs (soit plus de 2 millions d’euros), financé en partie par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), marraine du projet, Africable a déployé l’artillerie lourde. Plusieurs régies vidéo ont été louées, et même un avion U.L.M. biplace pour les prises de vue aériennes… à  condition que la mousson ne soit pas trop précoce. Enfin, parallèlement à  cette opération itinérante, un concours a été lancé sur le web avec Net-Afrika, un partenaire d’Africable basé à  Dakar. Ce concours s’adresse aux webmasters installés dans les pays traversés, qui sont invités à  créer des sites dédiés aux artistes du continent. Objectif du projet : la mise en ligne de contenus culturels africains. Google, qui a consenti à  héberger les meilleurs sites, soutient l’initiative. Pour en savoir plus, voir le site de la Caravane de l’intégration ici

Dakar : Inauguration du monument de la Renaissance, les Sénégalais divisés

Face à  la plage ensoleillée de Ouakam, parsemée de barques aux couleurs vives, l’océan Atlantique est en colère. Pas autant que Momar Faye, un pêcheur qui répare son filet à  l’ombre de la halle aux poissons. « J’ai comparé le prix de la statue à  mon gain quotidien, et ça m’a fait mal. Le président a dépensé 15 milliards de francs CFA (23 millions d’euros), moi j’encaisse 1 000 francs (1,5 euro) par jour. Il ferait mieux d’aider les gens à  vivre. » Un peu plus haut, sur une colline volcanique, surgit la masse colossale du monument de la Renaissance africaine. Le président sénégalais Abdoulaye Wade devait l’inaugurer, samedi 3 avril, en présence d’une vingtaine de chefs d’Etat africains et du numéro deux de la Corée du Nord, dont le pays a assuré la construction de la statue dans le style néostalinien le plus pesant. Nicolas Sarkozy a décliné l’invitation ; Brice Hortefeux, ministre de l’intérieur, devait représenter la France Le monument de la controverse Les Sénégalais, volontiers caustiques, n’ont pas tardé à  imaginer que l’homme de bronze de 50 mètres de haut portant un enfant sur son biceps et tirant par la taille une femme vers un avenir radieux figurait leur président, son épouse et leur fils Karim, qui rêve de succéder à  son père. Officiellement, le trio est porteur d’un tout autre message : « L’Afrique émerge de l’obscurité et regarde audacieusement vers l’Occident pour initier un nouveau dialogue, après des siècles d’esclavage et de colonisation », résume Bemba Ndiaye, porte-parole du président Wade. « Fantasme de mégalomane » Le mastodonte, doté d’un ascenseur intérieur, est destiné à  attirer les touristes. Mais le montage opaque qui a permis de le financer suscite le trouble. Le colosse a été réalisé moyennant la cession par l’Etat à  une société immobilière de vastes terrains dont la valeur réelle est évaluée par l’opposition à  trois fois son prix. La revendication par le président Wade de 35 % des revenus attendus du monument, au titre de la propriété intellectuelle de la statue, qu’il dit avoir conçue, a alimenté les accusations. Fantasme de mégalomane « O๠a-t-on vu un président en affaires avec son propre pays ? », raille Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du Parti socialiste, un des principaux opposants, qui considère le monument comme « un fantasme de mégalomane financé par la dilapidation du patrimoine national », et appelait, samedi, à  une manifestation. Même si le pagne de la femme géante a été allongé par rapport au projet, des imams ont estimé que pareille représentation heurtait l’islam. « Un monument de mécréant, un tapage contre la religion musulmane », tonne l’un d’eux dans le quotidien L’Observateur. Censée symboliser l’unité africaine, la statue divise la société sénégalaise. Wade se défend Répondant à  ses détracteurs, M. Wade a mis le feu aux poudres en leur demandant, en décembre 2009, pourquoi ils ne s’offusquaient pas des statues du Christ présentes dans les églises. « Des gens adorent le Christ qui n’est pas Dieu », a-t-il dit avant de s’excuser. Au pied de la statue, dans ce quartier presque campagnard de Dakar o๠est née Ségolène Royal, l’indifférence et la raillerie le disputent à  la satisfaction. « C’est une bénédiction », tranche Youssou Ndoye, chef coutumier, évoquant les emplois générés par le monument. « A l’époque o๠on construisait la tour Eiffel, beaucoup de Français n’avaient pas à  manger », assure-t-il. Pour l’heure, le chef est préoccupé par les accidents de la route qui se multiplient à  Ouakam depuis la construction de la statue, témoignant, selon lui, du réveil de Leuk Daour, le génie de Dakar. Pour l’apaiser, un boeuf noir a été sacrifié jeudi.

Travaux de l’échangeur multiple à Bamako : la déviation à partir de ce lundi

Pas une surprise pour le désagrément causé par les travaux de l’échangeur multiple qui avancent à  un bon rythme. Provoquant jusqu’ici que des perturbations mineures, les travaux de l’échangeur multiple de Bamako qui avaient été lancés en avril dernier rentrent dans une phase intensive. Le tronçon Monument- Place Kwame Nkrumah coupé 5 mois seront nécessaires pour que les ouvrages d’art. A cet effet la route reliant le rond-point de la Paix au monument Kwamé N’Krumah sera fermée à  la circulation à  partir de lundi prochain. Aucun véhicule ne sera autorisé à  circuler dans les deux sens sur la section de la route qui relie le monument de la Paix à  celui de Kwamé N’Krumah. Pour ce faire les techniciens de l’Agence d’exécution des travaux d’entretien routier (Ageroute, le maà®tre d’ouvrage délégué) ont élaboré un plan de déviation pour prendre en charge l’important flux de voitures et de motos, familiers de cet itinéraire. Comment accéder de l’avenue du Mali à  l’ACI 2000 ? C’’est très simple, les usagers devront contourner le monument de la Paix pour emprunter la voie qui passe devant l’entrée de la Cité administrative en direction de Djicoroni-Para. Au niveau de la voie bitumée qui passe devant la Cour constitutionnelle, ils bifurqueront à  droite pour atteindre l’ACI 2000. Pour se rendre à  Djicoroni-Para, rien ne change. Pour ceux qui viennent de Hamdallaye (rive gauche) Les mesures sont prises pour leur faciliter la tache. De Hamdallaye, on peut se rendre sur la rive droite par le pont Fahd en longeant le cimetière puis en contournant le monument Kwamé N’Krumah pour prendre la direction de la clinique Pasteur. De là , il faut emprunter la rue qui passe devant l’ambassade des à‰tats-Unis pour déboucher sur la route de Djicoroni-Para. Pour rallier le centre ville, les habitants de Djicoroni-Para et Sébénicoro emprunteront la voie habituelle. Une seconde déviation au mois de mai C’’est ce qu’annoncent les techniciens de l’Ageroute, d’autres voies seront temporairement fermées à  la circulation le mois de mai prochain. Signalons que ces travaux s’inscrivent dans le cadre du vaste et connu « Projet de construction d’un échangeur multiple au rond point de la paix, d’aménagement de la section urbaine de la route nationale N°5 et de l’Avenue Kwamé N’Krumah ». Le projet est exécuté en trois phases. Ces travaux comprennent trois phases La construction de l’échangeur multiple et de ses bretelles constitue la première phase. La deuxième phase concerne l’élargissement à  2 voies, du tronçon du monument de la Colombe au pont du Woyowayanko sur la route Bamako-Kourémalé sur une distance de 4,3 km et de l’Avenue Kwamé N’Krumah sur 1,7 km. Enfin la troisième phase consiste à  élargir à  2X2 voies, le tronçon de route allant du pont de Woyowayanko au Point Y à  la sortie de Sébénicoro, y compris la construction du pont de Woyowayanko.