Mopti bientôt doté d‘un nouveau complexe culturel…

En visite dans la localité, en marge de l’atelier d’évaluation de la biennale artistique et culturelle délocalisée et de la semaine nationale du patrimoine culture qui se tient depuis jeudi, le chef du département s’est rendu sur le chantier devant abriter la future salle des spectacles de Mopti. C’’est cette salle, faut-il le rappeler, qui doit abriter le passage des troupes artistiques devant les officiels pendant la biennale 2012. Bâti sur une superficie d’un hectare, le nouveau complexe culturel et sportif coûtera 345 millions de francs CFA. D’une capacité d’accueil de 1.250 places assises, la nouvelle salle des spectacles devra certainement être baptisée au nom d’une figure emblématique de la culture de la région. Cela à  l’image de Koulikoro o๠elle a pris le nom de Siramory Diabaté, à  Kayes, baptisée Massa Makan Diabaté, à  Sikasso, dédiée à  Lamissa Bengaly, etc. Le complexe de Mopti comprend, en plus de la salle de spectacle, un terrain de football et de basketball, une salle de gym, etc. Pour le directeur régional des arts et de la culture de la région, ce chantier constitue une chance pour Mopti et sa jeunesse. Car, explique M. Aly Kampo, la nouvelle salle va répondre aux attentes des prestations artistiques de grandes dimensions. « Beaucoup d’artistes veulent passer par Mopti. Mais le manque d’infrastructures les handicape énormément. Ceux qui acceptent de se produire ici, sont obligés de jouer au stade Barema Bocoum. Cette infrastructure a une autre vocation que les concerts. La future salle va combler cette insuffisance », espère le directeur régional de la culture. « C’’est une salle multidisciplinaire, située au centre de la ville, poursuit M. Kampo. Ce qui rend son accès plus facile aux usagers. On ne peut pas imaginer le développement de la jeunesse sans les infrastructures. Et je crois que nous en ferons bon usage » a déclaré M. Kampo. Qui ajoute que la région a par ailleurs l’habitude d’abriter de grands forums, et que la nouvelle salle sera un cadre approprié pour recevoir les rencontres de grande envergure. Le ministre de la culture, Hamane Niang, qui a apprécié l’état d’avancement des travaux, a rappelé aux techniciens du chantier toute l’importance de cette salle dans la réussite de la prochaine édition de la biennale artistique et culturelle prévue à  Mopti en décembre 2012. Selon Hamane Niang, l’objectif de la construction de cette salle (et d’autres dans plusieurs localités) s’inscrit dans le cadre de la politique nationale du gouvernement malien d’impulser une nouvelle dynamique à  la promotion des activités et initiatives culturelles à  travers la multiplication des cadres d’expressions artistiques et culturelles. « Il nous faut parvenir à  l’objectif que l’art puisse nourrir son homme. Et pour cela, il faut créer le cadre » dira le ministre de la culture. La salle des spectacles de Mopti est en effet est construite après celles de Sikasso, Koulikoro, et Kayes (toutes d’une capacité d’accueil de 1.200 places), bientôt Tombouctou, Gao, et Kidal. Aussi, des cercles comme Baraouélé, Koro, Niafunké, Diré, Douenza et Markala ont déjà  leurs salles de spectacles. D’autres sont incessamment attendues dans les localités comme Diéma, Kita, Kati, Kolondjéba, Yorosso, Rhaous, Tessalit, les communes I et V du district de Bamako. Comme pour dire que la politique gouvernementale de construction d’infrastructures culturelles est véritablement en marche.

Pourquoi la coopération espagnole a boudé le forum de Mopti ?

Les représentants du Bureau de la coopération espagnole ont décidé de ne pas effectuer le déplacement de Mopti à  la faveur du Forum du ministère de la culture. Le constat a été établi ce jeudi lors de la cérémonie d’ouverture des travaux de la rencontre. Le Projet de renforcement des capacités et de promotion de l’action culturelle de l’Agence espagnole de coopération internationale au développement, qui est un partenaire clé dud forum n’a pas en effet jugé utile de se rendre en 5ème région pour prendre part aux discussions d’évaluation de la biennale délocalisée et les perspectives de la Semaine nationale du patrimoine culturel. Renseignement pris auprès des responsables du ministère de la culture, il est apparu que le partenaire espagnole considère la région de Mopti comme appartenant à  la « zone rouge » avec la recrudescence de la menace terroriste dans la bande sahélo-saharienne. Appréciation erronée Il est vrai que depuis quelques temps le Nord de notre pays vit au rythme des prises d’otages spectaculaires, du brouhaha médiatique qui les accompagne et des interventions musclées de certaines troupes sous-régionales pour, dit-on, circonscrire la «menace terroriste». Mais delà  à  croire à  une « afganistanisation » du Mali, il n’y a eu qu’un pas à  franchir pour les médias occidentaux et les Chancelleries européennes. Qui ont dissuadé leurs ressortissants de choisir le Mali comme destination touristique. En oubliant certainement que le tourisme malien ne s’arrêt pas seulement au Nord, et qu’il existe plusieurs autres sites touristiques vers les régions sud du pays. Mais il faut le dire net : il y a véritablement une volonté de nuire à  l’image du Mali et d’affecter un secteur porteur de son économie comme le tourisme. En classant la région de Mopti sur une zone dite « zone rouge » pour justifier la menace terroriste, le partenaire espagnol a appliqué à  la lettre les recommandations des Ambassades européennes de mettre une croit sur les voyages à  l’intérieur du Mali. Depuis l’éclatement de la crise, la 5ème région, qui un pôle d’attraction touristique, n’a jamais vécu au rythme d’un quelconque enlèvement. Placer celle-ci sur la «zone rouge » est donc injustifié, et participe d’une campagne de dénigrement à  l’encontre de la situation sécuritaire du Mali. La preuve est qu’à  la rencontre de Mopti, près de 200 participants sont venus des huit régions du pays, plus le district de Bamako. Au cours de leurs travaux leur sécurité, en aucun moment, n’a été menacée par une quelconque action terroriste. Et ce jour, les touristes d’autres nationalités continuent de sillonner la région à  la découverte des merveilles du plateau Dogon. Impact négatif sur le tourisme La décision des Chancelleries européennes d’interdire le Mali comme destination touristique à  ses ressortissants a porté un coup dur sur plusieurs secteurs d’activités économiques, notamment le tourisme. Au Mali, la saison touristique est marquée chaque année par la fréquentation des sites par les visiteurs internationaux ainsi que leur présence aux différentes manifestations touristiques et culturelles (festivals, cérémonies rituelles, etc.) Mais depuis deux saisons touristiques, la visite du Mali a fortement chuté, occasionnant une baisse de la fréquentation de nos sites et manifestations par les visiteurs internationaux. De 250.000 visiteurs en moyenne chaque année, nous sommes actuellement à  120.000 touristes seulement depuis 2009, soit une réduction de plus de 50% du taux de fréquentation. Ceci a eu des conséquences dramatiques pour les acteurs du secteur. Car, on a assisté à  un arrêt des vols charters en direction de Mopti et de Gao, une annulation des réservations d’hôtels par des organisateurs de voyages, la réduction des dépenses liées à  la visite des sites (guidage, location véhicules, restauration, achats de cadeaux, etc.). Le tourisme malien, C’’est aussi actuellement les difficultés pour les entreprises touristiques (agences de voyages, hôtels, locations de véhicules, etc.) et les artisans de payer le salaire du personnel, les impôts et taxes, les prêts constatés auprès des institutions de financement, la baisse du niveau des investissements touristiques, l’arrêt de certains projets, surtout hôteliers ; le désespoir de nombreux prestataires informels, etc. Une situation absolument dramatique et injustifiée, qui est la conséquence du lynchage médiatique dont le Mali est victime à  propos de la sécurité au Nord.

Biennale 2012 : Les enjeux du Forum de Mopti

Etape décisive pour la prochaine biennale Organisé par le ministère malien de la culture, en partenariat avec le Projet de renforcement des capacités et de promotion de l’action culturelle de l’Agence espagnole de coopération internationale au développement, ce Forum s’inscrit dans le cadre de l’atelier d’évaluation de la biennale artistique et culturelle délocalisée et les perspectives de la semaine nationale du patrimoine culturel. Pour cet important forum, une forte délégation quittera Bamako ce mercredi et sera composée d’artistes, de directeurs de troupes artistiques et culturels, les directeurs régionaux des arts et de la culture, et autres acteurs de la biennale artistique et culture. Le Forum de Mopti, qui constituera la première sortie officielle du nouveau ministre de tutelle à  l’intérieur du pays, sera un cadre de rencontre et d’échanges entre les acteurs de la biennale de notre pays. Il constituera également une étape décisive dans la préparation de la prochaine biennale artistique et culturelle. La tribune de Mopti, explique t-on au ministère de la culture, vise en effet à  améliorer la nouvelle configuration de l’organisation de la biennale, de renforcer les capacités d’organisation des cadres de la région, de développer le partenariat public et privé autour de l’organisation de ladite manifestation. Un calendrier pour le projet d’inventaire du patrimoine l’accélération des préparatifs de la prochaine Biennale à  Mopti (en décembre 2012), constitue en effet un défi majeur pour le nouveau ministre de la culture Hamane Niang. Il est vrai que le présent gouvernement ne se maintiendra pas jusqu’à  décembre 2012 (date de la tenue de la prochaine édition), mais la réussite de cette biennale de l’après élections générales de 2012, dépendra fortement des actions entreprises dès maintenant. Et le ministre Niang aura une lourde responsabilité à  jouer. On comprend alors que le ministre et son staff fondent beaucoup d’espoir sur les résultats de ce Forum de Mopti. Cela, afin d’impulser une nouvelle dynamique aux préparatifs. Mopti devra également procéder au lancement officiel de l’inventaire du patrimoine culturel sur toute l’étendue du territoire, et se plancher sur l’élaboration et l’adoption de son calendrier général. Cet inventaire, faut-il le rappeler, constitue l’un des chantiers les plus importants du ministre de la culture. Initié par l’ancien ministre, Mohamed El Moctar, ce projet devra permettre l’identification et la connaissance de l’héritage culturel de notre pays. Il permettra d’apprécier en outre son état de conservation, ses valeurs et son interprétation, afin d’assurer sa protection et sa promotion. Le forum de Mopti prévoit donc des échanges fructueux autour de thèmes aussi riches que variés entre les professionnels des arts et de la culture de notre pays.

Cinquantenaire à Mopti : ATT porté en triomphe

Dans la Venise malienne, le Chef de l’Etat a présidé le samedi 30 octobre 2010 une regate – course de pirogues – dénommée Grand Prix de la Nation avec, à  la clé, trois courses. Une impressionnante foule en liesse s’est massée sur les abords de la route menant de l’aéroport de Sévaré à  Mopti pour fêter l' »Enfant du pays » de retour au bercail. Comme on peut l’imaginer, Mopti a à  coeur de relever le challenge de l’organisation de l’une des toutes dernières activités-phare du Cinquantenaire. En témoignent la mobilisation exeptionnelle pour l’évènement et l’accueil populaire réservé au Président de la République et à  l’imposante délégation qui l’accompagne.Comme nous le confiait un ancien ministre natif de la ville, « Mopti accueille le Mali ». Il a d’autant plus raison que tous les établissements hôteliers sont « surbookés » malgré que de nombreuses délégations, dont celle du Premier Ministre, sont attendues aux premières heures de samedi. A peine arrivé à  Mopti, ATT a inauguré le Centre communautaire d’Architecture de Komoguel, sur les berges du Pagai Danewal (marigot blanc). Le complexe est un centre multifonctionnel dédié à  la pérennisation du savoir-faire local dans le domaine de l’architecture. Le centre accueillera aussi séminaires, conférences et formations au bénéfice des populations de Mopti et des jeunes en particulier. Dans une adresse saluée par des salves d’applaudissements, le Président de la République a exprimé toute l’émotion qu’il ressent en procédant à  cette inauguration notamment à  l’endroit précis oà¹, dit-il, il a appris à  « barboter » dans l’eau en compagnie de sa bande de camarades dont certains étaient présents à  la cérémonie. Le Chef de l’Etat s’est réjoui de la réalisation de cette belle oeuvre qui valorise l’architecture locale. En saluant le travail remarquable du Trust Aga Khan pour la Culture, ATT a pris l’engagement de bâtir sa maison de retraite de Mopti en banco. Remercier l’Aga Khan Le Chef de l’Etat a exprimé sa profonde gratitude à  Son Altesse le Prince Aga Khan dont la générosité et le profond humanisme ont permis de réaliser ce magnifique centre d’une part, et de réhabiliter la Grande Mosquée de Mopti, la Grande Mosquée de Djenné et la Mosquée de Djingareyber d’autre part. Le Chef de l’Etat a chaleureusement salué la Fondation Aga Khan pour la Culture dont l’expertise a été unanimement reconnue à  la suite de l’aménagement du Parc National du Mali qui fait maintenant corps avec le Musée national.Pour le Président de la République, l’occasion était belle pour reconnaà®tre et saluer les mérites de deux acteurs majeurs de cette belle aventure, en l’occurrence Samuel Sidibé et Luis Monréal, respectivement Directeur du Musée national et Directeur General du Tust Aga Khan pour la culture. ATT a profité de la tribune de Komoguel pour dénoncer la mauvaise publicité faite à  notre pays par certains individus et une certaine presse tendant à  décourager les touristes à  se rendre dans notre pays. Le Président de la République a déclaré que notre pays, le Mali, est une destination sûre, un pays qui brille pas son hospitalité et les efforts déployés par les autorités nationales pour assurer la sécurité aux nationaux et à  nos hôtes. Ce soir, le Chef de l’Etat présidera une soirée culturelle animée par des marionnettes et des troupes folkloriques des huit cercles de la région de Mopti.

Campagne agricole en régions : Mopti en première ligne

Partout o๠il est passé, le week-end dernier, le ministre de l’Agriculture, Agatham ag Alassane a demandé aux producteurs de veiller sur la dynamique des oiseaux granivores, des insectes nuisibles et autres déprédateurs, d’entretenir les champs correctement, d’appliquer les avis et les conseils agro-météorologiques décadaires. La campagne agricole a atteint sa vitesse de croisière au Mali. Nombre de régions ont entamé le dernier visage de la campagne. C’est la période qui devrait voir les récoltes se dérouler convenablement. Ainsi, les stocks hydriques actuels des sols, les apports en eau de crue, d’irrigation et de pluies attendus, au cours de la première décade du mois d’octobre permettront aux cultures de poursuivre, normalement leur croissance. Le chef d’œuvre accompli par Koro et Bankass Koro et Bankass sont deux cercles de production céréalière par excellence. La récente tournée du ministre l’a démontré. Agatam Ag Alassane s’est soumis au difficile exercice de faire le suivi rapproché de la campagne agricole 2010-2011. A koro, le ministre a visité la parcelle de mil, de la variété Toroniou, de Seydou Togo du village de Kountokoro, dans la commune rurale de Koporo-Pen. Ce producteur a emblavé, cette année, 2,5 ha de mil, grâce à  l’appui technique et financier du projet « production et commercialisation ». Ici, il est attendu 1,5 Tonne par ha. Initié et financé par l’USAID, ce projet, qui intervient dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso et Mopti, apporte aux producteurs des conseils de bonnes pratiques dans la production, la commercialisation et la gestion des stocks céréaliers, le financement des intrants agricoles. Pour cette première année d’expérimentation, le projet a appuyé l’emblavure de 60 ha de mil dans la localité dont 50 hectares pour les hommes et 10 ha pour les femmes. Pour la pérennité du projet, au terme de chaque campagne agricole, les producteurs remboursent la valeur des intrants en nature. Les ressources issues de la vente seront investies dans les intrants, notamment l’engrais. Après ce champ, le ministre et son équipe se sont rendus dans celui de Niébé d’Amidou Togo du village de Kènè. Celui-ci, possède 3 ha dont 2 de la variété Kôrôbalen a été visité avec satisfaction par Aghtam Ag Alhassane et ses hommes. L’exploitation d’Amidou Togo s’inscrit dans le cadre de l’Initiative Niébé et a bénéficié de la subvention des intrants à  hauteur de 50%. L’état de ses cultures présente un bon aspect végétatif et le ministre a été, particulièrement, impressionné par son champ. L’étape du cercle de Koro a été bouclée par la visite des différentes parcelles de multiplication et d’expérimentation des semences et des chèvres de la sous-station de recherche de l’IER à  Koporo-Pen. Après une brève rencontre avec les producteurs et les notabilités des localités visitées, la délégation ministérielle a mis le cap sur le cercle de Bankass. Là , C’’est les dix hectares de mil d’Amidou Guindo à  Sokoura. La visite de cette vaste étendue du champ d’Amidou a été satisfaisante pour les visiteurs. Etat des cultures L’état végétatif et l’entretien des cultures s’est révélé bon. Et la délégation de prodiguer des conseils et encouragements aux paysans. L’équipe du ministre a ensuite pris le chemin de la parcelle de Niébé de l’Association des femmes « Ayenlou » de Bankass. Ce regroupement féminin qui exploite environ un hectare entend, dans les années à  venir, il entend étendre son exploitation à  d’autres cultures actives comme le sésame et l’arachide. Pour ce faire, l’association a demandé au ministre de la soutenir dans l’acquisition d’équipements de transformation, car jusque là , les femmes ne font que brader leurs productions aux commerçants du Burkina. Le ministre a partagé leur préoccupation, avant de donner des instructions à  ses services techniques. A l’issue de la tournée, le Directeur régional de l’agriculture a déclaré que les prévisions de la campagne agricole en cours en emblavures des céréales sèches sont atteintes à  hauteur de 98% contre 92% la campagne dernière. Selon lui, les réalisations du mil sont de 98% cette année contre 93% l’année dernière. Elles sont de 98% en 2010-2011 contre 83% en 2009-2010 pour le sorgho, de 94% contre 91% pour le maà¯s et 98% contre 84% pour le fonio. Pour lui, les pluies recueillies sont uniformément réparties dans le temps et dans l’espace. Il a aussi indiqué que les stocks hydriques actuels des sols, les apports en eau de crue, d’irrigation et de pluies attendus au cours de la première décade d’octobre permettront aux cultures de poursuivre, normalement leur croissance et leur développement végétatif. Les retombées des réformes à  l’Office du Niger A l’Office du Niger, la campagne agricole 2010-2011 se déroule dans un environnement institutionnel en pleine mutation suite à  une réorganisation structurelle opérée dépuis l’arrivée de Kassoum Denon à  la tête de la structure. Du coup, le nouveau dispositif organisationnel, qui a abouti à  la création des directions spécialisées afin de faire face aux défis de la sécurité alimentaire, est opérationnel et un climat de confiance est établi avec les partenaires paysans ainsi qu’avec les autres acteurs de développement de la zone. Ce qui fait qu’au 10 septembre 2010, la réalisation est de 82 304,34 ha , soit 95,44% de réalisation contre 77,02% pour la campagne dernière.

Mopti : les brigades territoriales et fluviales logées dans du neuf

La promesse naguère faite par l’actuel ministre Sadio Gassama n’a pas été rangée au placard. En effet, celui que d’aucun qualifient de pragmatique, s’est vite acquitté de la volonté de doter Mopti d’une Brigade mixte pour la Gendarmerie. Grande mobilisation Komoguel2, l’un des prestigieux quartiers de ville de Mopti, était revêtu de ses plus beaux atours ce jeudi pour accueillir le général Sadio Gassama. En effet, le ministre de la sécurité intérieure venait inaugurer là , la toute nouvelle infrastructure devant abriter la Brigade territoriale et fluviale. Partie de Bamako tôt le matin, la déléguation a été accueillie à  Barbé par les autorités administratives et politiques de la Venise malienne. Un triste passé La Brigade territoriale de gendarmerie de Mopti qui a une compétence territoriale de 7 260 km2 pour une population de 257 094 habitants a été créée dans les années 1940. Malgré sa grande sollicitation due à  sa large couverture de la région de Mopti, ses locaux étaient devenus vétustes et inadaptés. Quant à  la brigade fluviale de la gendarmerie, il faut noter que depuis sa création en 1999, son personnel travaillait sous un hangard vétuste de la Compagnie malienne de navigation. Les infrastructures ont été financées à  hauteur de 75 847 067 F cfa par le Ministère de la sécurité intérieure et de la protection civile: à  savoir, 69 847 060 F cfa pour la construction du bâtiment, et 6 000 000 F cfa pour l’équipement. Par ailleurs, il faut signaler l’achat par le Ministère d’une vedette 700 pour la Brigade fluviale d’un montant de 15 000 000 F cfa. Dans son mot de bienvenue, le maire de Mopti, Oumar Bathily a reconnu que les infrastructures de sécurité sont de véritables véhicules du développement. Pour sa part, le directeur génral de la Gendarmérie, Tiéfin Konaté, a assuré qu’un bon usage sera fait du joyau. « Nous ne ménagerons aucun effort dans l’accomplissement de notre mission de protection des personnes et de leurs biens ». Outre la protection des personnes et de leurs biens, le rôle de la Brigade territoriale peut également s’étendre sur l’exercice de la police judiciaire, la police administrative, le maintien de l’ordre… Brigade fluviale Quant à  la Brigade fluviale qui est une unité spécialisée, elle a pour mission d’effectuer des patrouilles sur le fleuve, de prévenir, constater et le cas échéant, réprimer les infractions à  la loi… En guise de conseils à  l’endroit de la population mopticienne, le directeur général de la Gendarmerie a exhorté les populations à  préserver l’esprit de collaboration avec les gendarmes. « C’était honteux de voir nos agents se débrouiller dans des locaux vétustes et sous équipés ». C’est par ces mots que le ministre Sadio Gassama a dévoilé la pertinence des nouveaux locaux qui, dit-il, répondent aux préoccupations des populations. La coupure du ruban symbolique et une visite guidée des infrastructures ont mis fin à  la cérémonie. Rappelons que l’inauguration de la Brigade mixte de la gendarmerie a été précédée de celle du camp de garde, il y a de cela quelques semaines. Une succession d’évènements que la population de Mopti trouve bienheureuse.

Les taxis-motos en vogue à Mopti

A l’origine, le phénomène de taxi moto a démarré avec le projet de lancement des taxis motos de l’APEJ dans sa politique d’emplois des jeunes en 2008. ce sont des motos chinoises qui commencent à  remplacer les taxis jaunes et les Sortama(minibus verts de transport en commun) dans certaines localités du Mali. A Mopti le phénomène prend de l’ampleur Cela compte-tenu du nombre important et de la concurrence des taxis . Mopti avec ses vélos et charrettes qui servaient de taxis pour transporter les marchandises des dames, des villages vers les marchés. Les motos prendront le relais un peu plus tard et transporteront les marchandises et les personnes. De Mopti comme Ségou, cette trouvaille s’est propagée dans tout le pays et même dans certaines capitales régionales et villages. Encore appelés moto Sotrama, ces engins à  trois roues constituent le premier et le plus pratique des transports à  Mopti . Ils sont estimés à  plus de 1OO environ et font partie du décor de la ville. Ils sont facilement reconnaissables à  leurs couleurs bleus et portes Pour les prendre, il suffit d’aller à  une place publique, un carrefour o๠ils attendent des clients. Souvent ils déambulent à  la recherche de clients. Il vous suffit de faire un petit signe de main ou de les siffler pour qu’ils viennent vers vous. Pour le reste, vous indiquez votre destination ; le prix de certaines localités est connu tel que le marché. 100 F. Ppour les coins reculés, vous négociez le prix et s’il vous convient ça y est ! En Vogue la moto ! Les prix de la course varient entre 100 et 200 francs CFA, selon la distance. Rapidité et destination l’avantage des Taxis, C’’est qu’ils sont rapides et vous déposent devant souvent devant votre portail ou à  l’endroit o๠vous vous rendez. Ils peuvent vous conduire à  des endroits que vous ne connaissez pas bien. Mieux, en saison pluvieuse, ils sont prêts à  vous emmener même dans les zones enclavées du fait de l’inondation. Ce qui craignent certains clients, c’est la vitesse des taxis motos dans une ville ou les routes ne sont pas larges. Samba Diallo témoigne que Taxi moto est plus rapide et moins cher mais le problème est que ils roulent souvent à  tombeau ouvert ce qui peut provoquer des accidents. Il faut rappeler les conducteurs à  l’ordre quand ils sont en excès de vitesse ou exiger qu’il respectent le code de la route.

Carnet de voyage au Nord : Voir Tombouctou et mourir

A partir de Mopti, nous suivons le « goudron » jusqu’à  Douentza, ville au carrefour entre le pays dogon et la zone désertique, offrant de superbe paysages . A partir de là , il reste 6 h de pistes difficiles, fatidiques et cauchemardesques . Malgré les secousses, on apprécie le décor, les teintes en dégradé de la piste, variant de la terre ocre, au sable gris, puis blanc ; les troupeaux cherchant les touffes d’herbes se faisant de plus en plus rares. Long de 175 km seulement, la route Tombouctou-Douentza demeure un calvaire pour les usagers surtout en cette période d’hiver. A 75 km de Douentza, nous sommes à  Bambara Maoudé, une escale qui permet aux gens de se relaxer et dont les secousses ont réveillé les courbatures. A partir de là , le calvaire commence, les véhicules ne font pas 15 Km sans s’embourbér dans le sable. Heureusement les militaires qui nous escortent se donnent corps et âme pour libérer les engins du sable. Il nous arrive parfois d’être embarqué à  bord des 4X4 militaires afin de rendre plus légers nos véhicules inapdatés à  cette route. Au bout de ce long chemin, on atteint enfin le fleuve Niger, o๠il faut encore attendre le bac pour rejoindre l’autre rive. De l’autre côté, une route goudronnée nous amène au C’œur de la ville de sable. Et C’’est déjà  la tombée de la nuit. le puit de Bouctou signifie en langue Tamasehek Timbouctou Le lendemain, Issa mon neveu nous fait découvrir la ville : ses mosquées, sa bibliothèque, o๠nous pouvons admirer des manuscrits d’Avicenne ; les belles demeures à  l’architectures arabo-soudanaise, avec leurs portes marquetées ; le musée de la ville avec le fameux puit (« Tim-bouctou » signifie en Tamashek « le puit de Bouctou », première habitante de la ville). On se balade dans les ruelles ensablées, visitons le marché (qui n’offre pour seuls fruits et légumes que quelques oignons, concombres et oranges). Dans cette ville nous avons l’impression d’être dans une ville arabe et africaine en même temps. C’’est vrai, Tombouctou est assez pâle, le sable blanc de ses ruelles, le beige des maisons etc… Dans cette ville, la diversité de la population (peuls, arabes, touaregs et songhaà¯s), dont le teint couvre toute une palette de nuances ). Notre suprise fut le comportement vestimentaire des jeunes filles qui portent des patalons serrés et exhibent leurs seins comme les bamakoises, nous surprenant. Les hommes sont enturbannés et portent des grands boubous, à  cause du vent sec et chaud qui souffle dans le septentrion du Mali. Les rues et les ruelles envahies par le sable n’emppêchent cependant pas les enfants de jouer au football. C’est vrai, c’est la coupe du monde en ce moment… Au retour, la traversée du Niger se fait par le premier bac du matin; le disque du soleil se hisse lentement au-dessus de l’horizon au moment o๠nous quittons la rive. Là  bas, un camion s’est embourbé qui nous fait perdre 3 heures de temps. Sur la piste nous croisons, comme à  l’aller des ânes et des chameaux qui transportent respectivement des fagots de bois et des sacs de céréales. Au cours du chemin de retour, nous avons été surpris dans l’après midi par un grand vent chargé de poussière et qui a abouti à  la pluie. Incroyable pour les confrères des pays côtiers de voir pleuvoir dans le désert. à  19 heures, arrivée à  Douentza o๠nous avons passé la nuit avant d’être salués par les autorités de cette localité. Le cercle de Tombouctou, avec 347.438 km2, reste le cercle le plus vaste du Mali et l’un des espaces les plus désertiques du pays. Il occupe 69,8 % de la superficie de la Région et 28,02% du territoire national. La population du cercle se chiffre à  71.112 habitants. Les Allemands qui nomment la ville «Timbouctou» (prononcer Timbouctou) ont raison car le mot signifie le puit (bouctou) de Tim, nom de la fondatrice de la cité. Tombouctou fait partie de ces villes comme Katmandou ou Samarcande en Asie, entourées de mystère dont le seul nom suffit à  lâcher les rênes au rêve et à  l’imagination. Aussi, venir au Mali et ne pas voir Tombouctou nous semble une belle aberration.

Mopti : Renforcement du système socio-sanitaire

Renforcement du système socio sanitaire d’une région Le Programme d’Appui au Développement Sanitaire et Social de la région de Mopti, a pour objectif le renforcement du système socio – sanitaire d’une région qui se trouve être parmi les plus pauvres du Mali et dont les indicateurs de santé sont parmi les plus faibles. Il couvre l’ensemble des composantes du PRODESS II, tant pour la santé que pour le développement social. D’un montant initial de 10 milliards de francs CFA, il est destiné à  améliorer les infrastructures sanitaires notamment la construction de 5 Centres de santé communautaires et la réhabilitation de 5 autres CSCom, la construction du Centre de santé de référence de Youwarou et du nouvel Hôpital de Mopti à  Sévaré, ainsi que le renforcement du système socio sanitaire de la région de Mopti. l’année 2009 a été marquée par la finalisation des études architecturales et l’attribution du marché de construction de l’Hôpital de Mopti à  Sévaré à  l’entreprise CHECEC. l’intervention de l’Etat malien à  hauteur de 1 milliard 265 millions Pour finaliser les infrastructures et équipements, l’Etat malien intervient pour un montant de 1 milliard 265 millions de francs CFA. Ces fonds sont destinés à  assurer la construction de l’INFSS de Mopti, des logements d’astreinte, l’équipement du Cenntre de référence de Youwarou et l’équipement complémentaire de l’Hôpital de Mopti. Notons que le milliard constitue la part réservée à  l’hôpital par le Président de la République Amadou Toumani Touré sur la vente de la SOTELMA. Quant aux 265 millions, ils sont pris sur le budget d’Etat par le Ministère de la santé. A ce jour, le coût global du Programme d’Appui au Développement Sanitaire et Social de la région de Mopti est estimé à  11 milliards 265 millions de francs CFA.

ATT au 43è Ziara de Hamdallaye : Une prière pour la nation à Mopti

Le président de la république ATT était dans la 5e région du Mali Mopti, pour la Ziara de la ville d’Hamdallaye. Le pèlerinage se tient pendant les mois de mai ou juin selon les années. Il se déroule à  Hamdallaye, un village situé à  32 km de Mopti dans la commune rurale de Sio, avec une agglomération de 5000 habitants. Dans la capitale de l’empire peulh du Macina, le président et des milliers de pèlerins ont fait ce dimanche, une prière pour la nation. Au nombre des vœux formulés, figuraient : Le bon hivernage, la consolidation de la paix retrouvée, la paix et la cohésion sociale, la sécurité transfrontalière, l’apaisement des problèmes actuels de l’école… et une multitude d’autre prières pour la nation. Sékou Amadou, un personnage mythique Un hommage été rendu à  Sékou Amadou, le fondateur de l’empire théocratique du Macina. Ce dernier a œuvré pour la propagation de l’islam et l’engagement du Mali. Hamdallaye représente pour l’Afrique de l’ouest, le symbole du renouveau islamique marquant l’évolution des sociétés sahéliennes et soudanaises du 19e siècle. l’un des représentants de la famille de Sékou Amadou explique l’homme avait pour souci, de propager l’amour, la cohésion sociale, la consolidation des liens d’amitié et de fraternité. Parmi les temps forts de l’évènement, on peut noter la veillée religieuse marquée par des prêches, des chants d’exaltation de dieu et des récitations du saint coran. Notons que la prière de l’aube, notamment celle de ce dimanche matin, était assortit de la consolidation de la paix et de la prospérité du Mali. Le président ATT déclare « je voudrais profiter de l’occasion pour d’abord faire mes bénédictions et demander à  ce que chacun de nous, quelque soit sa religion, soit sur les mêmes voies et dans le même esprit de solidarité que son voisin. Il faut que tout le monde se donne la main pour une avancée fulgurante de notre pays. Une initiative pérennisée Rappelons que la Ziara a été initié en 1977 par l’ancien président Moussa Traoré, sous la houlette du célèbre écrivain malien Amadou Hampâté Bâ. C’’était dans le but de renforcer les liens de fraternité entre les communautés peulh et toucouleurs. On retrouve dans cette vielle cité, les ruines du palais royal entouré d’un mur d’enceinte en pierre sèche. Ce lieu abrite les tombes du fils du roi Sékou Amadou, du nom d’Amadou Sékou, Alpha Nouhoun (l’un de ses fidèles), et son esclave wélaré. C’’est là  que se recueillent chaque année, les peulhs du monde entier et les musulmans du continent. Les pèlerins ont visités des lieux touristiques tels le palais de justice de la Dina et la bibliothèque. Ils se sont également recueillis sur les tombes de Sékou Amadou et ses compagnons de lutte. En Août 2007, le site a été classé au patrimoine national du Mali.

Tournée d’ ATT en 5è région : Bandiagara, Djenné et Sofara illuminées

Inaugurées le 22 février 2010, les installations de Bandiagara concernent la réalisation d’un réseau de 11 000 m de longueur, la pose de 270 lampadaires pour l’éclairage des voies et lieux publics et à  l’installation d’un groupe électrogène de 400 kilowatts. Le coût total de ces travaux s’élève à  258 622 125 de Fcfa (hors taxes). Résoudre le problème d’eau et d’electricité Au cours de la cérémonie inaugurale, le Maire de la Commune urbaine de Bandiagara, M. Mousseà¯ni Saye, a invité le Président ATT à  s’atteler à  la résolution définitive du problème d’eau à  Bandiagara. Selon l’élu, malgré les investissements consentis par l’Etat, Bandiagara manque d’eau depuis 12 mois. M. Saye a également demandé au gouvernement de poursuivre les efforts d’extension du réseau électrique et de la réaliser la route Bandiagara-Ningari-Tedie-Douenza. En réponse à  la requête du Maire Mousseà¯ni Saye, le Ministre de l’Energie et de l’eau, dira que la pénurie d’eau à  Bandiagara, s’explique par l’irresponsabilité des élus sortants et entrants. Pour preuve, indiquera-t-il, à  Bandiagara, il n’y a même pas de comité de gestion des installations hydrauliques réalisées à  coût de millions (plus de 700 millions de Fcfa). Afin de palier à  ce problème, des travaux d’urgence seront réalisés dans 10 jours. Ce qui «Â augmentera de 10m3/h la quantité d’eau disponible et de 30 m3/h dans les 15 prochains jours », a déclaré le Ministre. Aussi, le Ministre a invité les populations de la Commune urbaine de Bandiagara à  s’approprier des nouvelles installations. Mais aussi à  prendre une part active dans leur pérennisation. Notamment, en payant les factures d’électricité et en veillant rigoureuse sur les ouvrages et équipements. Répondant au Maire, le Président de la République, pour sa part a indiqué qu’il n’a pas besoin d’être motivé par qui que ce soit pour faire quelque chose à  Bandiagara. Car C’’est dans cette ville que repose en paix la mère de notre Président, il y a 55 ans de cela. «Â Je suis de Bandiagara, C’’est pour quoi J’inscris Bandiagara sur la liste des bénéficiaires des plus grands projets du gouvernement que sont la construction des logement sociaux, l’éclairage public, les aménagements… », a ajouté ATT. En poursuivant, le Président dira qu’ «Â ici, à  Bandiagara, il y a des responsables qui ne sont pas des responsables. C’’est pourquoi le problème d’eau persiste. ». Il a d’ailleurs pris l’engagement de faire ce problème d’eau, une affaire personnelle. Par ailleurs, le Président a annoncé la réalisation de 50 logements sociaux à  Bandiagara dans les prochains jours. Djenné : que la lumière soit ! Après Bandiagara, ce fut l’étape de la ville historique de Djenné (23 février 2010). Par inauguration il s’agit aussi des installations de Djenné. Ici, les travaux ont consisté en la réalisation d’un réseau électrique de 11 000 m et la pose de 240 lampadaires pour l’éclairage public. Le coût total de ces travaux s’élève à  260.547.850 Fcfa (hors taxe). Pour le Maire de la Commune urbaine de Djenné, M. Bamoye Sory Traoré, la réalisation de ces deux projets contribuera sans nul doute à  améliorer les conditions socio-économique des populations locales. Il a par ailleurs, sollicité l’appui du gouvernement pour l’extension du réseau électrique, la construction des locaux du lycée et d’un complexe sportif. Le PDES en marche Pour sa part, le Ministre Mamadou Diarra a rappelé que ce projet est un chantier du PDES qu’il et s’inscrit dans le cadre du projet d’éclairage public des 7 localités du Mali. Il est financé par la Banque Islamique de Développement (BID) et le budget d’Etat à  hauteur de 3,2 milliards de Fcfa et 258 millions de Fcfa respectivement. «Â Il me plait de faire remarquer que la mise en service très prochaine de la nouvelle centrale électrique de Djenné sur financement de l’EDM-SA permettra d’améliorer le qualité du service, pour le bien être des usagers de l’électricité dans cette citée historique », a ajouté le Ministre. Selon le Président ATT, l’éclairage public C’’est la sécurité, la commodité et l’économie nocturne. Par ailleurs, le Président a annoncé la liste des projets que le gouvernement entend réaliser à  Djenné dans les prochains jours. Il s’agit de la construction du lycée de Djenné en 2011 dont le financement est déjà  acquis. Il y a aussi la construction d’un centre de santé (début 2011) et de 50 logements sociaux cette année. Aussi, le chef d’Etat a remis un chèque de 10 millions de Fcfa au Préfet de Djenné pour l’aménagement du terrain de football et de basket-ball. En outre, le Président a promis aux femmes de Djenné un centre d’éducation cette année. l’étape de Sofara De Djenné, ATT s’est rendu à  Sofara, dernière étape de cette série d’inauguration. Réalisé par la mairie de Fakla dont Sofara est le chef lieu, en collaboration avec la Société de Production et de gestion d’Electricité (SPGE) le projet d’électrification de Sofara porte sur l’alimentation en électricité de 570 clients domestiques, socio-communautaires et productifs. D’un coût total de 203 millions de Fcfa dont 152 millions de subvention de l’AMADER et 51 millions de Fcfa de contribution personnelle du Projet SPGE et la mairie de Fakala, le projet s’inscrit dans le cadre de son partenariat avec l’AMADER. La longueur totale du réseau de distribution est 9 km en basse tension pour une puissance installée de 200 KVA : « l’inauguration de ces installations est la preuve que le PDES est en marche dans la commune rurale de Fakala », a déclaré le Maire, M. Allassane Guindo au cours de la cérémonie inaugurale. Ce dernier a, par ailleurs, exhorté l’AMADER à  poursuivre ses efforts d’extension du réseau électrique.Pour le Ministre, cette cérémonie inaugurale est la concrétisation d’un volet essentiel de la vision du Président ATT pour le développement de notre pays, à  savoir la valorisation du secteur rural. Pour M. Mamadou Diarra, des dispositions sont en cours pour étendre ce réseau à  toutes les zones non encore couvertes. « Je suis fier des actions posées par la mairie de Sofara et je participerai à  toutes les actions que ladite mairie entend mener », a souligné, le chef d’Etat. Aussi, le Président a remis un chèque de 5 millions de Fcfa au sous préfet de Sofara. Les sous perçus serviront à  aménager le terrain de foot de ladite localité, ainsi que l’achat de 2 ballons et d’un carton de chaussures à  la jeunesse de Sofara. l’AMADER, pour étendre le réseau d’électrification Notons que l’AMADER est créée en 2003. Elle a initiée le présent projet et les 127 électrifications rurales. En tant qu’outil du gouvernement, n’a ménagé aucun effort pour jeter les bases de son programme d’électrification rurale, en partenariat avec des opérateurs nationaux et étrangers du secteurs privé, et de concert avec les populations des localités concernées. Elle apporte un concours financier sous forme de subventions aux opérateurs pour la réalisation des projets d’électrification rurale. De même, les actions de l’AMADER ont permis de porter le taux d’accès à  l’électricité en milieu rural de moins de 1% en 2004 à  plus de 12% en fin 2009. Partout o๠le Président est passé, C’’est une foule immense qui l’a accueilli. Les installations vont certainement booster les activités génératrices de revenus dans ces localités. Pour la circonstance, le chef de l’Etat malien était accompagné de personnalités dont le Ministre de l’Energie et de l’Eau, M. Mamadou Diarra, le Président du Conseil d’Administration de l’EDM-SA, M. Issoufi Maà¯ga, le PDG de l’AMADER, M. Ismaà¯l O Touré, a inauguré, du 22 au 23 février dernier, les installations électriques de Bandiagara Djenné et Sofara. A noter que, pour la circonstance le chef de l’Etat malien était accompagné de personnalités dont le Ministre de l’Energie et de l’Eau, M. Mamadou Igor Diarra, le Président du Conseil d’Administration de l’EDM-SA, M. Issoufi Maà¯ga et le PDG de l’AMADER, M. Ismaà¯l O Touré,.

Hombori : bientôt une usine de ciment en 5ème région

L’usine aura une capacité de production annuelle de 5 000 tonnes, extensible à  1 million de tonnes Le besoin de doter le Mali est immense. Et pour cause, le pays ne dispose pas d’une cimenterie digne de ce nom. l’initiative de la société Mandé construction immobilière est donc à  saluer, vu la très forte consommation intérieure en ciment. Le paradoxe est que le Mali, malgré sa forte potentialité en ressource naturelle, s’approvisionne dans les pays de la sous région (Sénégal Togo, Cote d’ivoire…). En effet, Mandé construction immobilière est une société spécialisée dans l’immobilier. Dans le cadre de l’extension de ses activités, elle a décidé d’investir dans le secteur de l’industrie minière à  travers l’implantation d’une cimenterie à  Hombori. Ce projet d’un coût d’investissement de 54, 120 milliards de F CFA environ, constituera une première dans la région du Nord Mali. Le produit fabriqué est le ciment. l’une des spécificités du projet est son aptitude à  produire des ciments spéciaux à  haute résistance. le PDES ( Programme de Développement économique et social Pour Djibril Camara, ce projet s’inscrit pleinement dans le cadre du Programme de développement économique et social du président de la République ATT. La nouvelle cimenterie aura un impact sur la population de Hombori. «Plusieurs secteurs de la sociale profiteront de l’implantation de cette nouvelle usine : la santé, l’éducation, l’électricité et bien d’autres services sociaux ». Pour sa part, le ministre Amadou Abdoulaye Traoré a salué la vitalité du secteur industriel malien, car, di-il en moins d’une année, notre pays a procédé au lancement de 3 grands projets industriels. A savoir, la cession à  Toguna Agro industrie, en juin dernier, de l’exploitation du phosphate de Tilemsi, l’inauguration de l’usine Maseda industrie : une unité de transformation du coton, et la présente cérémonie visant la création d’une cimenterie. « Ces 3 événement ont une importance capitale, car ils visent tous à  mettre en valeur les ressources locales maliennes. L’industrie Malienne en plein essor Ce projet de création de cimenterie engendrera beaucoup d’emplois : le personnel lié à  l’extraction du minerai qui comptera 40 travailleurs, et le personnel de cimenterie recrutera 60 personnes. Sans compter le personnel temporaire estimé à  750 personnes environ. De nombreuses personnalités (délégués) de la région de Mopti, avec en tête le Gouverneur, les partenaires techniques et financiers, avaient pris part à  cette signature de convention. Et pour cause cet acte hautement symbolique avait pour objectif d’officialiser le projet de création d’une cimenterie à  Hombori.

Forum des peuples : l’occasion de découvrir les sites touristiques de Bandiagara

Plus de 700 participants sont venus de pays frères comme de la guinée Conakry, le Burkina Faso, le Niger, la Mauritanie, le Sénégal, la RDC et les 8 régions du Mali sans oublier la France et la Belgique. Pour les hébergements, les hôtels, campements, et sites touristiques côtoient les grandes salles de réunions et les amphithéâtres de plénière. Bandiagara offre un voyage au C’œur d’une grande civilisation africaine dans un pays sublime o๠cohabitent la rudesse de la nature et les trésors de l’architecture. Dans cette cité féconde l’Association Gina Dogon concilie le mythe, le mystère, la magie, les odeurs et la vie d’une civilisation fière de son passé et tournée vers l’avenir. Les danseurs dogons offrent une magie céleste, histoire de célébrer un «non» à  l’ordre et aux pratiques néo-libérales en passe d’ôter au terroir son potentiel culturel que les générations ancestrales lui ont légué. Avec une population à  vocation essentiellement agricole et pastorale, le cercle de Bandiagara regorge d’importantes ressources qu’il tire du Yamé (ramification des eaux du fleuve Niger), des prairies .Comme l’affirme le maire de Bandiagara ce forum met non seulement la ville sur orbite pendant trois jours mais donnera l’occasion aux participants d’aller visiter les sites touristiques. Il s’agit des paysages exceptionnels de falaises et de plateau gréseux intégrant de très belles architectures (habitation, greniers autels, sanctuaires et Toguna, abris des hommes). Le site de la région de Bandiagara possède des traditions sociales prestigieuses encore vivantes, les masques de fêtes rituelles et populaires et cultes périodiquement rendus aux ancêtres à  travers plusieurs cérémonies. Par ses caractéristiques géologiques, architecturales, archéologiques et ethnologiques et ses paysages, le plateau de Bandiagara est l’un des sites les plus imposants d’Afrique de l’ouest. Quand un chasseur fonda Bandiagara… A titre de rappel, Bandiagara a été fondée par un éminent chasseur du nom de Nangabanou Tembely qui est venu du village de Gankilema. Deuxième cercle après Bafoulabe, il y a 50 ans après l’indépendance du Mali, Bandiagara, sert de lieu d’échange aux ‘pauvres’ sur les grandes questions qui font l’objet d’actualité et parallèlement au forum du G8 qui se tient à  l’Aquila en Italie. Par ailleurs, le forum se déroule dans une atmosphère de fraternité, de convivialité et d’amitié pour les participants venus des quatre coins de l’Afrique. A la cérémonie d’ouverture, la danse des chevaux ont marqué les esprits des participants. Une démonstration faite par les cavaliers dogons devant une assistance riche en couleurs. Rappelons cette édition 2009 du forum des peuples vient après les précédents foras tels Siby I, II ,Kita, Fana, Gao Koulikoro. Un contre-forum pour rappeler au monde entier que les pays riches ne peuvent eux seuls décider du sort du monde. Au cours de ce forum, les participants auront abordé toutes les questions relatives à  l’économie capitaliste, la nouvelle crise de la dette en gestation, la crise financière internationale, l’immigration…

Forum des Peuples, rendez-vous à Bandiagara en pays Dogon

Le forum regroupera près de 600 participants, venant de plusieurs organisations de la société civile du Mali et d’Afrique, ainsi que des mouvements sociaux du Nord. Tous se retrouveront à  Bandiagara, en pays dogon, région, située à  l’est du Mali, dans le delta central du fleuve Niger, là  o๠les plaines sont vastes et mystérieuses… l’Initiative riz, la dette nationale, l’exploitations minière, les atteintes aux droits de l’homme, ou encore la crise économique et financière, seront les thèmes débattus lors de ce forum, de même que seront évoqués, les échanges commerciaux, l’immigration ou les difficultés d’intégration en Occident, sans oublier la pauvreté du monde rural au Mali et aussi en Afrique. Les objectifs du forum sont entre autres de consolider la mobilisation citoyenne en faveur des Assises de Bandiagara et les acquis des précédentes éditions ; Le forum se propose également d’analyser les politiques de développement, de proposer des alternatives Sud- Sud, et d’informer les participants sur la crise financière internationale et ses effets pervers sur les pays en développement, lesquels subissent déjà  ses conséquences néfastes ! A l’instar des grands mouvements altermondialistes,le Forum des peuples se veut un espace d’alternatives, et d’éducation populaire. Il promeut une approche différente des politiques néolibérales et vise à  interpeller les décideurs sur le plan national et international, quant aux conséquences désastreuses de leurs politiques sur la vie des populations. Un succès renouvelé à  chaque édition Lancé en 2002 à  Siby, un arrondissement de la 2è région du Mali(Koulikoro), le Forum des peuples a contribué, jusqu’ici à  montrer les insuffisances d’institutions comme l’organisation mondiale du Commerce ( OMC),la banque mondiale, le Fond Monétaire International et la suprématie du G8. Après Siby I et II ( en 2002 et 2003), Kita (cercle de Kayes) en 2004, Fana, (cercle de Koulikoro) en 2005, Gao 2006, Sikasso 2007, et Koulikoro 2008, cette année le choix s’est porté sur Bandiagara pour abriter le grand rendez-vous annuel des peuples. Mme Barry Aminata Touré est l’une des organisatrices du Forum des peules. Elle est aussi la Présidente de la Coalition Alternatives africaines Dette et développement(CAD/Mali). C’’était lors d’une conférence de presse organisé ce mercredi, qu’elle a présenté les grandes lignes des futures Assises du Plateau Dogon. Vivement la parole aux citoyens. http://www.forumdespeuples.org

Pose de la première pierre d’ un nouvel hôpital à Mopti !

D’un coup total de plus de 5,696 milliard de francs, cette nouvelle infrastructure sortira de terre dans 14 mois. Les partenaires financiers de ce projet sont l’Agence Française de Développement (AFD) et la Coopération Technique Belge (CTB). Cet hôpital est cofinancé par la France et la Belgique à  travers l’Agence Française de Développement (AFD) et la Coopération Technique Belge (CTB) au Mali. Implanté sur une surface de 6555 m2, l’hôpital de Mopti sera composé d’un noyau central o๠l’on trouve le plateau technique, les consultations externes et le laboratoire, l’imagerie, la réanimation, les accès aux locaux d’hospitalisations des adultes constitués par deux ailes (médecine et chirurgie) comportant les services de soins et de garde ; de l’hospitalisation pédiatrique et un accès à  la gynéco-obstétrique. Elle permettra d’améliorer non seulement la qualité des prestations de santé mais également de renforcer la couverture sanitaire des populations. Conjointement, ATT procédera à  l’inauguration des logements sociaux de Mopti, prévue dans le cadre des chantiers du PDES (le programme de développement économique et social). Apres l’hôpital moderne de Bamako, celui de Sikasso, les logements sociaux d’ATTbougou, le président se rend dans son fief (Mopti) pour donner un coup de pioche au développement de cette région. Carrefour entre le Nord et le Sud du Mali, la région de Mopti qu’on appelle la Venise malienne est une zone de brassage culturel (Peuls, Bozos, Somonos, Dogons etC’…). Partie intégrante du triangle touristique malien, avec Tombouctou, Djenné et le Pays Dogon, la région de Mopti constitue la première destination du pays. Le Delta Intérieur du Niger (DIN) possède de réels atouts, même si il reste encore peu exploité du fait de l’accessibilité et le manque d’infrastructures hôtelières. La région avait aussi bénéficié des travaux d’aménagements hydro-agricoles dans les périmètres de Dia (cercle de Mopti) grâce à  un prêt du Fonds Africain de Développement. De même, sur le plan sportif, des stades et équipements ont été mis à  disposition lors de la Can 2002 au Mali. Contrairement à  d’autres régions comme Koulikoro, Gao, Kidal ou Tombouctou, o๠les populations se sentent lésées face aux projets de développement, Mopti fait figure de favorite. Ville natale du Président, elle apparaà®t privilégiée face à  d’autres zones, o๠le pays gagnerait à  se développer.