Le CNID-FYT est prêt pour les communales

Cette déclaration a été faite hier jeudi 29 janvier à  la Maison de la presse dans le cadre des traditionnels vœux du parti à  la presse. Le président du CNID-FYT, Me Mountaga Tall avait à  ses côtés des membres du parti notamment l’ancien député Moussa Oumar Diawara et Dr Amadou Cissé, ancien ministre des mines. Me Mountaga Tall a passé en revue l’actualité nationale et internationale. En adressant ses vœux à  la presse, il a réitéré le soutien du CNID FYT à  toutes les politiques d’initiatives tendant à  améliorer les conditions de vie et de travail des hommes et femmes de presse et à  renforcer la liberté de presse. Il a regretté la chute du Mali de la 99è à  la 122è place à  l’édition 2014 du classement mondial de la liberté de la presse de Reporters Sans Frontières. Pour Me Tall, cette chute est en rapport direct avec la crise au nord du Mali. « Comme le souligne les auteurs du classement, dans un contexte de crise, les médias sont des objectifs et des cibles stratégiques pour des groupes ou individus qui tentent de contrôler l’information en violation des garanties apportées par les textes internationaux » a-t-il déclaré. Sur le plan national, il est revenu sur l’affaire de l’avion présidentiel et des équipement militaires, la maladie à  virus Ebola, la crise au nord, les prochaines élections communales. Le président du parti du soleil levant a reconnu qu’il y a eu des failles dans le processus d’achat de l’aéronef et des équipements mais il a précisé que le gouvernement a « parfaitement collaboré avec les partenaires techniques et financiers et a joué entièrement la carte de la transparence ». Me Tall a, par ailleurs, dénoncé les crimes crapuleux et l’irresponsabilité de certains groupes armés pour saboter les pourparlers d’Alger. Concernant les élections communales et régionales, le CNID FYT, se dit « prêt pour ces élections avec comme ambition d’améliorer ses résultats et sa place sur l’échiquier politique national. Le président Tall a annoncé la prochaine tenue des conférences des sections à  Nara et à  Segou.

Communiqué: le Ministre Tall rend visite à l’AEEM

Cette visite selon le Ministre s’inscrivait dans le cadre de la tenue d’une promesse qu’il a eu à  faire dès sa première prise de contact avec l’AEEM. A savoir s’imprégner d’abord des conditions dans les quelles ils étudient. Ainsi que les conditions dans lesquelles, ces étudiants sont logés. D’o๠la visite du siège abritant le siège. La rencontre a débuté par les vifs remerciements du premier responsable des élèves et étudiants du Mali à  l’endroit du Ministre et du Directeur du Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU) pour la rénovation de leur siège. Ainsi que son initiative de partir leur rencontrer jusque dans leur siège. Ce qui pour le Secrétaire, est un grand jour car étant la première fois qu’un Ministre de l’Enseignement Supérieur se déplace pour aller les rencontrer. Malgré le contexte de visite de courtoisie, le Bureau s’est vu obligé de partager avec le Ministre Tall quelques problèmes majeurs qui ne pouvaient pas rester dans le silence. Il s’agit entre autres, du problème de quota d’inscriptions qui limite le nombre d’inscrits aux universités, l’exclusion de quelques 3000 étudiants à  la faculté de Droit Privé, des examens sans travaux Dirigés ou encore le peu de financement par le département de leurs activités. En réponse à  la question du quota des inscriptions, le Ministre a souligné le contexte d’insuffisances d’infrastructures, d’enseignants avant de rappeler que les frais d’inscriptions au Mali est très moins cher au Mali par rapport à  la sous-région. Quant aux exclus, le Ministre a précisé que sur les 3000 cas, il ne reste à  nos jours que moins de 700 exclus dont la liste est disponible au Rectorat et qui sont d’ailleurs, insiste le Ministre, dans des situations d’abandons et de redoublements répétitifs, donc justifiés. s’agissant des examens sans Travaux dirigés (TD), le Ministre a souligné que ce problème est lié aux perturbations des cours. En ce qui concerne le dernier point souligné par le bureau, Me Mountaga Tall dira qu’il est lié à  un déficit budgétaire pour supporter ses activités d’o๠un choix ciblé de financement qui a été porté sur la rénovation de leur siège. Le Ministre a également informé lors de cette visite, la tenue prochaine de la rentrée solennelle prévue le 04 novembre au palais des sports, sis à  Hamdallaye ACI 2000, o๠tous les étudiants sont invités. La rencontre s’est terminée terminé dans une atmosphère sereine et conviviale. Cellule de Communication du MESRS.

Me Mountaga Tall : du prétoire à l’Université

Agé de 57 ans Me Mountaga Tall est une figure emblématique de la politique malienne. Ce quinquagénaire, natif de Ségou aura partagé le plus clair de sa vie entre le prétoire et le terrain politique. Il fait une entrée en fanfare dans la politique lors de la première élection présidentielle du Mali démocratique en 1992, o๠il occupe, à  35 ans, la 3ème place derrière l’ancien président Alpha Oumar Konaré et feu Tiéoulé Mamadou Konaté. Me Mountaga Tall fut un élève coranique avant de fréquenter par la suite l’école française en 1963, soit trois ans après l’accession de notre pays à  la souveraineté nationale et internationale. Ancien pensionnaire du lycée Askia Mohamed, il poursuit ses études à  l’Université de Dakar. Il sort en 1980 avec une maà®trise en Droit international public. En 1982, il obtient son diplôme d’études approfondies d’enseignement en histoire du Droit. Le jeune juriste s’inscrit au barreau de Dakar avant de venir exercer son talent à  Bamako. Me Tall est l’une des figures de proue du mouvement démocratique qui a joué un rôle décisif dans l’avènement de la démocratie au Mali. Il fait partie de ces hommes et femmes qui combattu à  visage découvert et souvent au risque de leur vie le régime dictatorial du général président, Moussa Traoré jusqu’à  sa chute. Ancien vice-président de l’Assemblée nationale, il a été trois fois candidat à  l’élection présidentielle (1992, 2002 et 2013). s’il est l’éternel président du Congrès d’initiative démocratique CNID FYT, depuis sa création, Me Mountaga Tall en est à  sa première expérience ministérielle. Jusqu’ici l’homme avait préféré faire la promotion de ses cadres à  cette fonction. Cette fois-ci, rapporte t-on, ce sont les militants qui l’auraient forcé à  présenter son CV pour être nommé ministre. Ce qu’il « accepté à  cause du Mali ». Saura t-il nettoyer les écuries d’Augias de l’enseignement supérieur au Mali ? Les universitaires ne cachent pas leur scepticisme : « l’enseignement supérieur est entre les mains de Me Tall qui ignore tout d’une école supérieure à  plus forte raison une faculté et ses enseignements », déplore un enseignant d’une grande faculté de l’Université de Bamako ayant requis l’anonymat.

Présidentielle 2013: Mountaga Tall représente le CNID

Mountaga Tall est un homme politique malien né à  Ségou, 4e région du Mali) le 10 décembre 1956. Il est descendant en ligne directe du célèbre bâtisseur d’empire et conquérant de la Foi El Hadj Oumar Tall et de Ahmadou Cheick Roi de Ségou. Mountaga Tall est le fondateur du Comité National d’Initiative National (Association à  but politique qui a été la première à  demander à  ouvertement l’instauration du pluralisme démocratique au Mali (CNID association). à€ ce titre, il a personnellement conduit les premières marches pour la démocratie au Mali. Après l’école coranique et le primaire à  Ségou, il poursuit ses études secondaires au Lycée Askia Mohamed de Bamako. Et entame ses études supérieures en Droit à  l’Université Cheick Anta Diop de Dakar o๠il obtient une maà®trise en Droit Public Interne, un Diplôme d’Etudes Approfondies Général (DEAG) en Droit International Public et un Diplôme d’Etudes Approfondies d’Enseignement (DEAE) en Histoire du Droit. Ainsi muni d’un Doctorat il prête serment d’Avocat stagiaire et commence une riche carrière au Barreau. à€ la chute du parti unique et après l’instauration du pluralisme démocratique au Mali, Mountaga Tall crée le Congrès national d’initiative démocratique dont il est le Président. Il a été candidat de ce parti à  l’élection présidentielle de 1992 oà¹, à  35 ans, il est arrivé en troisième position avec 11,41 % des voix derrière Alpha Oumar Konaré (ADEMA-PASJ) et Tiéoulé Mamadou Konaté (US-RDA). Mountaga Tall a été député de 1992 à  1997 et faisait fonction de Chef de l’opposition parlementaire. Il est de nouveau candidat à  l’élection présidentielle de 2002. Il obtient 3,77 % des voix au premier tour à  la suite d’un processus électoral très contesté. Il est immédiatement réélu député dès le 1er tour de l’élection législative tenue deux mois plus tard avec plus de 70 % des voix et devient premier vice-président de l’assemblée nationale. Maà®tre Mountaga Tall est élu député du parlement de la CEDEAO en 2002 puis du Parlement panafricain depuis 2004. Son mandat, renouvelé en 2007 a expiré en 2012. En 2007, il est réélu député de Ségou. Candidat à  la présidence de l’assemblée nationale, il obtient 31 voix et est battu par Dioncounda Traoré, alors président de l’Adéma-Pasj (ndlr actuel Président de la transition au Mali) qui totalise 111 voix, 5 bulletins étant nuls suite au ralliement de nombreux groupes parlementaires. Il a aussi activement participé à  différents travaux et sessions d’organisations interparlementaires tels que : l’Union des Parlements Africains (UPA) , l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), l’Assemblée parlementaire paritaire UE-ACP , l’Union des Parlements de l’Organisation de la Conférence Islamique (UPOCI); l’Union Interparlementaire (UIP) , l’Assemblée parlementaire des Etats de l’Amérique du Sud. Maitre Mountaga Tall a été successivement Secrétaire Général de l’Ordre des Avocats du Mali, Vice-président National de l’Association Internationale des Jeunes Avocats (AIJA), Secrétaire Général de l’Union des Barreaux Ouest Africain, Vice-président de l’Association des Avocats de l’Espace de l’Union Economique et monétaire Ouest Africain (AAEU)et parrain de la première promotion de la Faculté des Sciences Juridiques et à‰conomiques du Mali. Il est marié et père de quatre enfants.

Mountaga Tall, un fardeau pour le CNID Faso Yiriwa Ton ?

Un parti qui se meurt Fondé en 1990 et dirigé par Mountaga Tall, jeune avocat à  l’époque, le Congrès national d’initiative démocratique, Cnid Faso Yiriwa Ton souffre actuellement des querelles de leadership. En effet, les observateurs politiques s’interrogent sur la position actuelle d’un parti qui avait suscité à  sa création des espoirs pour une meilleure scène politique. La descente aux enfers a en fait commencé après la défaite de Me Tall en 2007 lors de l’élection du président de l’Assemblée Nationale. Le départ de certains cadres dont le secrétaire général et non moins ministre l’artisanat et du tourisme N’Diaye Bah pour le PDES et avant lui, l’ancien député Maitre Demba Traoré ont renforcé le malaise au sein du parti et la perception qu’en ont les observateurs de la scène politique malienne. Cette décadence du CNID est surtout la conséquence d’un radicalisme ambiant et fièrement incarné par la figure tutélaire de Me Tall. D’autres commentaires disent que la crise politique du COPPO avait sans doute affaibli, ruiné le prestige politique des partis comme le CNID et le MPR et dont les leaders avaient fait preuve d’un grand réalisme politique en acceptant de s’allier avec leur ennemi d’hier qui n’était autre que IBK. Le CNID est-il donc condamné à  disparaitre ? Faudra-t-il éjecter Me Tall de son siège de leader pour en assurer la survie ? Objectif 2017 ? Et pourtant, cette longue période d’hibernation pourrait alors être mise à  profit par le CNID pour se régénérer et manifester ainsi de sérieuses prétentions pour les échéances de 2017, 2012 étant trop proche pour une refondation et un renforcement du parti. Certes, la forte personnalité de l’homme, sa capacité à  s’extraire des situations parfois très difficiles, en plus de sa longue expérience politique, lui seront un atout indéniable pour mieux prétendre alors à  un destin national. Depuis des années, on lui en prête l’intention et il semble prêt à  tout pour y arriver et en bon lecteur de Kant, il pense également que «C’’est la fin qui justifie les moyens». Mais, en attendant ce grand soir, sa formation ne fait plus exception à  cette lente et longue agonie qui frappe plusieurs autres formations de la place souffrant elles aussi, des mêmes problèmes psychologiques, matériels et financiers.

Démissions au CNID Faso Yiriwaton : le parti de Mountaga Tall en mauvaise posture

Pendant que l’URD et Adema se renforcent tous les jours en avalant les micros partis afin de conquérir le pouvoir en 2012, le congrès national d’initiative démocratique (CNID) Faso Yiriwaton Ton perd ses militants pour des raisons de leadership et malentendus. 78 personnes dissidents Le collectif des militants CNID FYT au nombre de 78 personnes a adressé sa démission le 5 juin 2010. Dans cette lettre, il est écrit : « Nous militants de la section (CNID) FWT de Bougouni, considérant toutes les souffrances et humiliations que nous avons endurées pour ce parti, considérant la situation désastreuse qui prévaut en ce moment entre les responsables au sommet et qui est de nature à  empirer nos maux, nous décidons collectivement à  compter de ce 5 juin 2010 de démissionner du congrès national d’initiative démocratique (CNID) FYT. Tout en vous souhaitant bonne réception de notre courrier, nous vous prions de bien vouloir accepter, monsieur le président, notre démission ». Cette démission fait suite au départ annoncé du CNID de N’Diaye Bah, secrétaire général, pour rallier le Mouvement Citoyen en voie de mutation en parti politique et pour assurer l’héritage du président ATT, N’Diaye Bah nous avait tenu ces propos : « Je contrôle le parti et Me Tall n’existe qu’à  travers la presse. Je ne démissionnerai pas du parti, j’en ferai partir Me Tall qui est minoritaire, même chez lui à  Ségou. Le CNID a reçu de l’Etat 65 millions de F CFA au titre du financement public des partis politiques pour 2009. Pourtant il n’arrive pas à  tenir son congrès. L’explication est simple : Me Tall a peur qu’on le congédie démocratiquement ». Finalement, c’est N’Diaye Bah qui a préféré partir, confirmant notre information et prouvant ainsi qu’il ne se sentait pas de taille à  affronter Me Tall devant les militants du CNID rassemblés en congrès. Le déluge annoncé n’a pas eu lieu A signaler que le parti a réagi en adressant une déclaration qu’il nous a fait parvenir, par le Comité directeur du CNID Faso Yiriwa Ton. Pour la formation politique de Me Mountaga Tall, le déluge annoncé n’a pas eu lieu et cela rassure les militants sur la solidité du parti. Le Comité directeur prend ainsi acte de la démission de NDiaye Ba après quinze (15) années au Secrétariat général et huit ans de mission au gouvernement au nom du CNID-Faso Yiriwa Ton. De même qu’après vérification, le Comité a fait le constat sur le nombre de démissionnaires contenu dans la lettre. Ainsi selon lui : au niveau des 74 membres du comité directeur, il y a eu 12 démissionnaires sur les 74 membres .Au niveau des 55 sections, sur les 4 démissions annoncées pour les vices-présidents, il y a une démission confirmée, 2 fausses démissions et une démission à  confirmer. En ce qui concerne les secrétaires généraux, il y a 2 fausses démissions. Au niveau des 50 maires, sur les 3 démissions annoncées, 2 sont fausses. Au niveau des 600 conseillers municipaux, il y a 17 démissions à  confirmer. Au niveau du mouvement des femmes, il n’y a que 4 démissions sur 46 membres. Au niveau des jeunes, une démission sur 46 membres. Au regard des chiffres, le Comité directeur estime que  » le déluge annoncé n’a donc pas eu lieu! ». Avant de lancer un appel aux chefs de file des démissionnaires », celui de ne pas renier le passé ni insulter l’avenir du parti par la poursuite des calomnies et injures en cours depuis quelques temps « . Le Comité directeur rassure les militants en soulignant que  » La maison CNID tient bon » et que « le travail d’implantation du parti se poursuit inlassablement ». La déclaration prend fin par une invitation des militants et militantes à  la sérénité, au travail, pour une victoire proche et inéluctable… en 2012 ?