Télécommunications : bientôt un 3è opérateur au Mali

Sans être tout à  fait précis sur le fond de l’octroi de la 3ème licence, le ministre des postes et des nouvelles technologies, Modibo Ibrahim Touré était face à  la presse, en compagnie de son homologue de la communication, Sidiki N’Fa Konaté. Les deux ministres étaient venu faire le compte rendu du dernier conseil des ministres qui a été sanctionné par l’ouverture de l’appel d’offre visant à  octroyer une 3ème licence à  une nouvelle société de télécommunication. Selon le ministre Touré, le Gouvernement s’est inscrit dans la cohérence des mesures par lui prises depuis 1998 concernant le secteur de la télécommunication.  » L’ère numérique a sonné au Mali. Et il faut absolument que le secteur réponde aux exigences des maliens! » En effet, le Gouvernement du Mali a adopté depuis le 27 juillet 1998 une Déclaration de politique sectorielle (Dps) visant à  réformer le secteur des télécommunications. Les objectifs visés sont entre autres, d’accroitre l’offre de services téléphoniques et de faciliter l’accès aux services de télécommunications au plus grand nombre d’usagers en particulier en zone rurale, et d’augmenter les investissements productifs nationaux et internationaux dans le secteur des télécommunications. Par ailleurs, a indiqué le ministre des Postes et des nouvelles technologies, le Gouvernement envisageait la promotion des télécommunications comme levier d’une économie compétitive ouverte au monde et o๠le secteur des services représente une part importante du PIB. C’est ainsi que, pour atteindre ses objectifs, le Gouvernement a décidé d’articuler sa démarche autour de deux axes stratégiques : l’ouverture du secteur à  la concurrence et l’ouverture au capital de la Sotelma. Faut-il signaler que c’est à  la lumière de ces réformes que depuis 2002, la société Orange-Mali, initialement appelée Ikatel, a obtenu une licence d’établissement et d’exploitation des réseaux et services de télécommunications. Avec une licence obtenue à  30 milliards, Ikatel a réalisé en ans un chiffre d’affaire de 70 milliards. C’est fort de cela que le Gouvernement a soumis le projet à  un appel d’offre à  concurrence pour tirer le maximum de bénéfice pour créer des emplois et maximiser les recettes.