13e conférence sur le pétrole à Bamako

Le thème retenu pour cette édition est : «Â Développement des ressources naturelles, valorisation par l’information.» La cérémonie d’ouverture officielle était conjointement présidée par les présidents malien Amadou Toumani Touré et, Fradik De Ménézes de Sao-Tomé-et-Principe. Le ministre des mines, Abou Bacar Traoré, salue le rôle fondamental que la conférence des nations unies pour le commerce et le développement, a joué dans la confection de cette conférence. Il estime que cet évènement constitue aujourd’hui, un cadre de dialogue sur les questions de financement et d’impact sur les économies africaines, des secteurs de l’énergie et des mines. Le ministre rappelle : «Â  La 2e édition de cette conférence s’est tenue en 1996 au Zimbabwe, dans le but de faciliter le dialogue entre les différents acteurs du secteur de l’énergie en Afrique. En particulier, sur la question des risques liés à  la non activité des pays dans le secteur hydraulique. » Il affirme par ailleurs que les thématiques couvrent aujourd’hui, tous les aspects liés à  la gestion et au développement durable des secteurs énergétiques et miniers. La stratégie de croissance accélérée vise à  l’amélioration de la contribution en faveur des secteurs miniers et économiques, le suivi et le contrôle du secteur ornifère, l’amélioration de la fabrication artisanale de l’or, la diversification de la recherche, l’exploitation des ressources minérales, l’intensification de la recherche pétrolière, la relecture du code minier… Formation professionnelle «Â Un accent particulier doit être mis sur la formation professionnelle des acteurs du secteur minier, le développement communautaire des zones périphériques minières, la transparence pour assurer une meilleure visibilité des impacts en industrie minière », selon le chef de l’Etat malien ATT. La coordinatrice du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), indique que «Â Les ressources minières constituent une opportunité pour les pays africains, qui disposent de matières telles les métaux, le pétrole, aussi et surtout d’audace. » Elle déplore le fait que, seulement 35 % des pays africains ont accès à  une énergie commerciale, avec le charbon, le gaz, l’uranium, et moins de 10 % ont accès à  l’électricité. Il convient donc pour elle, d’encourager les initiatives des acteurs nationaux. Cela devrait se faire à  travers la mise en œuvre des possibilités d’accès de financement. Egalement à  travers des partenariats privé/public, qui entraà®neront certainement, des améliorations de capacités de part et d’autre. Ainsi, quatre jours durant, les acteurs feront un lien entre le commerce, le pétrole du financement, le gaz, et l’or. Le développement des ressources naturelles est important et pour le Mali, et pour l’Afrique. Elle constitue un vecteur de développement économique certain qui mérite d’être soutenu par le gouvernement. Il faut une politique plus approfondie pour mener à  bien, une stratégie de politique minière améliorée et exportable dans tout le continent. Cette 13e conférence enregistre la présence de nombreuses entreprises et banques, intervenant dans le secteur minier. Ils sont venus du Mali, d’Algérie, du Burkina Faso, de France… Ils exposent dans plus d’une cinquantaine de stands, des produitsfinis tels que les bijoux et autres produits issus de ressources naturelles. La conférence s’achève le 13 novembre.