Seif El Islam Kaddafi en visite de solidarité au Mali

La libye et le Mali entretiennent décidément de bonnes relations et sont régulièrement en contact, via leurs autorités. Dernièrement c’est ATT qui revenait des festivités du 40è anniversaire de la Jamahiriya libyenne tout auréolé d’une médaille offerte par le Guide en personne. Aujourd’hui, c’est le fils de Mouammar Kaddafi qui effectue une visite en terre malienne, à  la place de son père et a été décoré à  son tour par ATT. Etape Tombouctou Arrivé lundi à  Tombouctou, Seif El Islam, a profité de ce bref séjour pour octroyer des dons à  la cité des 333 saints. Il a ainsi offert au nom de la Libye 300 tonnes de vivres alimentaires et matériels divers ( sacs scolaires, tables, tapis de prières etc…)Cette visite semble placée sous le signe de la solidarité, en ce mois de ramadan et s’adresse aussi aux communautés musulmanes de Tombouctou. Puis, le fils Kaddafi s’est rendu à  l’agence pour le développement du Nord, afin d’y apporter son soutien. Pour le président de la Fondation Kadddafi, cette visite revet une importance toute particulière, face à  la solidarité prônée par l’Islam. Son nom signifie littéralement le Glaive de Dieu. Bamako Seif el Islam est arrivé à  Bamako aux environs de 13h. Accueilli par le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration et celui de l’Administration territoriale, il a également offert 50 tonnes de vivres et 15 millions de francs de vaccins à  la Fondation pour l’Enfance, dirigée par la première dame Mme Touré Lobbo Traoré. Puis il s’est rendu à  Koulouba, o๠il a été reçu en audience par le président de la République. En retour, ATT l’a fait Grand officier de l’ordre National du Mali. Les dons effectués par la Libye, sont un gage de l’intérêt que porte la Fondation Kaddafi à  la Fondation pour l’enfance, l’objectif étant de créer une synergie entre les deux fondations, a rappelé le porte parole de Seif El Islam. Ainsi, l’hôte aura eu plusieurs séances de travail avec les responsables de la Fondation pour l’enfance. Il faut rappeler qu’en janvier 2009, la Fondation Kaddafi avait fait un don à  la Fondation pour l’enfance. Ce don était composé de 40 tonnes de matériels didactiques et 100 000 cartons de vêtements. En outre la Fondation Kadhafi compte se lancer des opérations de dons dans le cadre des campagnes de vaccination, des dons de médicament, constructions d’infrastructures socio-sanitaires et éducatives. Seif El Islam : un leader progressiste Seif el Islam, littéralement le glaive de l’Islam, est le plus en vue des enfants du guide libyen. Ainé des six enfants de Kaddafi, de son premier mariage avec Safia, il est aujourd’hui considéré comme une figure progressiste. Il élabore en 1997 un projet de constitution libyenne, pour doter la libye d’un vrai projet politique. En 2003, il publie un Rapport sur les violations des droits de l’homme dans son pays. En 2004, il négocie l’accord d’indemnisations des victimes des attentats de Lockerbie et a récemment accueilli en Août un présumé terroriste. Toutefois, il faut souligner que même si M. Seif El Islam n’est pas président de la République, il n’en demeure pas moins une personnalité d’influence qui, si l’on en croit nos sources, a pendant longtemps été un éclaireur pour son père. Il est souvent présenté comme le successeur de celui-ci. En sa qualité de médiateur très réputé, l’homme a pu obtenir la libération d’otages à  travers le monde. Il a notamment contribué à  la libération des otages précédemment détenus par Al Quaida pour le Maghreb islamique (AQMI). Aussi, il fut l’entremetteur dans la libération des otages du groupe Abou Sayyaf sur l’à®le de jolo (Indonésie). Depuis, il s’est fait une spécialité du « prix de la paix » et des règlement avantageux de certains dossiers du pouvoir libyen. On se souvient, il y a deux ans du rôle déterminant qu’il a joué dans l’affaire des infirmières bulgare libérées par la suite.Il faut ajouter que les rapports de partenariat que le Mali entretient avec la Libye datent de longtemps. En témoigne les multiples visites effectuées par les différents présidents du Mali. Le Guide libyen a lui aussi effectué plusieurs séjours au Mali. Il a même initié la construction d’une résidence secondaire à  Tombouctou. Selon nos sources, ce chantier est très avancé. Vu comme humaniste par la communauté internationale et très intéressé par les questions sécuritaires, Seif El Islam, se forge petit à  petit une image. Sera t-il un jour le successeur de son père ? En attendant, il multiplie les actions bénéfiques, surtout au Mali, un pays qui possède des intérêts stratégiques économiques avec la Libye.

Rentrée du gouvernement : de nombreux chantiers en attente

Au nombre des dossiers du gouvernement, on peut citer le code de la famille et la résistance de la communauté musulmane face à  l’adoption du nouveau texte, la guerre contre les Salafistes au Nord ou l’après-meurtre de la maire de Koutiala, entre autres. Des vacances gouvernementales perturbées Pendant que les maliens continuent de tirer le diable par la queue, en ce mois béni de Ramadan, l’argent se fait rare comme un poisson frais dans le désert, et nos ministres qui coulaient de tranquilles vacances, ont du écourter celles-ci face aux questions sociales qui agitent les maliens. Le climat à  Bamako est de plus en plus tendu à  cause du vote le 3 août dernier, du code des personnes et de la famille. Jamais les pouvoirs publics de notre pays et les députés de l’Assemblée Nationale, n’avaient été pris à  parti aussi violemment par l’opinion, au cours de ces cinq dernières années. Dans ce fameux code, 22 articles provoquent l’ire des musulmans, toute chose qui a fait l’objet d’une marche de protestation et la tenue de plusieurs meetings à  Bamako et dans les autres provinces du Mali. Maintenant, la question est de savoir si ATT va promulguer ou non, le texte de loi ? Seul décisionnaire, face à  un code, d’une part soumis à  des impératifs internationaux et d’autre part, qui ne convient point aux citoyens, le choix sera difficile. Le président est attendu au tournant. La crise du Nord toujours pas résolue Au nombre des questions brûlantes qui attendent le président ATT et son gouvernement, figure la problématique de la nébuleuse Al qaà¯da. Opérant depuis quelques mois au nord du pays, ce groupe a transformé cette zone en terreau du terrorisme. Cette organisation (GSPC) est en embuscade permanente contre les forces de sécurité et de défense. La question est de savoir comment se débarasser de ce groupe et aboutir à  la stabilité souhaitée dans la partie septentrionale malienne. Un dossier délicat pour le gouvernement et le chef de l’Etat, qui a passé une partie de ses vacances chez son homologue Kadhafi en Libye. ATT, on le sait compte sur la coopération inter-états pour combattre le terrorisme au Nord, d’o๠la tenue prochaine d’un sommet à  cet égard. L’Affaire de Kita, les assassinats politiques… Selon certains observateurs, les émeutes à  Kita sont des avertissements déguisés au président, sur une tension existante sur le pays. Apres les malheureux événements qui ont vu des populations en colère s’attaquer aux édifices publiques et face à  l’imprudence d’un élément de la garde nationale qui a causé la mort d’un apprenti-chauffeur, le malaise est palpable et l’autorité remise en question. Comment ATT va t-il gérer cet aspect et faire instaurer la confiance entre la population et les pouvoirs militaires ? Demain, doit se tenir le premier conseil des ministres, et beaucoup de réponses sont attendues sur la gestion des diverses crises qui secouent le pays. Il faudra d’abord calmer la colère desélites musulmanes. Envisager la reconstruction des bâtiments saccagés à  Kita et surtout prendre des dispositions pour éviter qu’une telle flambée ne se reproduise à  nouveau. Eviter également les assassinats politiques tels celui de la Maire de Kita et dont l’affaire demeure non élucidée. Face à  tous ces dossiers, le gouvernement a du pain sur la planche. Quant au problème du Nord, un forum Sahélo-saharien devrait se tenir. La rentrée sera chargée pour Modibo Sidibé et ses ministres.

Nord Mali : Insérer 10000 jeunes à Kidal

l’ADN est un établissement public à  caractère administratif. Elle a été créée en 2005 et a pour mission principale d’impulser le développement socio-économique des régions de Tombouctou, Gao et Kidal par la consolidation et le parachèvement de la mise en oeuvre du pacte national ; l’établissement de la mise en œuvre des projets et programmes de développement interrégional. Les interventions de l’agence sont axées sur des domaines prioritaires : réalisations d’infrastructures socio-économiques de base identifiées par les collectivités territoriales ; promotion de la micro- finance ; organisation de cadre de concertation entre les acteurs du développement, entre autres. Plusieurs domaines d’intervention Ousmane Ag Dalla a expliqué dans sa présentation que l’ADN a réalisée dans chacune des régions du Nord-Mali des infrastructures socio-économiques dans les domaines prioritaires de l’hydraulique, de l’éducation et de la santé animale. Concernant la promotion de la micro finance, l’assistant du DG a fait savoir que l’agence a mis en place 7 caisses d’épargnes et de crédits dans les localités suivantes : Gourma-Rharous, Goundam et Niafunké dans la région de Tombouctou ; Ansongo, Bourem et Ménaka (Gao) et Aguel Hoc (Kidal). Le coût total de réalisation de ces caisses s’élève à  401.537.000 F CFA avec 1.157 adhérents. l’ADN a ainsi organisé six cadres de concertation entre les acteurs du développement des régions de Gao et de Tombouctou. Le coût total de ces rencontres s’est élevé à  48.000.000 F CFA. Sans oublier la mise en place d’une base de données informatique ; d’un répertoire des acteurs du développement ; d’un suivi- évaluation de projets et programmes et d’appui à  des initiatives de sécurité régionale. l’organisation d’un forum interrégional sur la sécurité comptera également. Le développement du Nord Mali reste timide… Répondant aux questions des journalistes, le directeur général de l’ADN, Mohamed Ag Mohmoud a expliqué que le budget alloué à  l’ADN a varié de 1.140.000.000 F CFA en 2007 à  1.200.000.000 F CFA en 2008. Il a en outre, soutenu que l’accompagnement de l’Etat est indéniable dans les régions du Nord –Mali. Avant de reconnaà®tre que malgré les efforts, le développement des régions du Nord reste toujours timide. Il faut mettre davantage en route des projets et programmes structurants à  savoir, les forages, les routes et les barrages. Car développer les régions du Nord, C’’est aussi développer le Mali a déclaré le directeur général de l’ADN. Il a aussi rappelé que, depuis la création de l’ADN, le gouvernement du Mali a consenti beaucoup d’efforts pour le développement du Nord-Mali.

La crise financière et le terrorisme au Nord menacent le tourisme malien

Voilà  que les effets de la crise financière internationale commencent à  se ressentir sur le secteur et pire, Al-Qaà¯da au Maghreb islamique, en multipliant ses prises d’otages aux frontières, fait du nord-Mali une zone dangereuse pour les visiteurs et ternit l’image de marque du pays.Ce problème sécuritaire et cette situation ne doivent pas être occultés par les autorités en charge du portefeuille du Tourisme, en l’occurrence le ministre de l’Artisanat et du Tourisme qui s’évertue à  affirmer que tout est rose et que le secteur n’est nullement touché par les effets de la crise économique. Dans une interview qu’il a accordée au site africain d’information en ligne, Afrik.com, le ministre de l’Artisanat et du Tourisme, N’Diaye Bah affirmait avec une facilité déconcertante que le secteur du tourisme malien n’est nullement touché par les effets du marasme économique engendré par la crise financière et économique mondiale. Est-ce une méconnaissance de la situation, une erreur d’appréciation ou simplement une fuite en avant du premier responsable du département de l’Artisanat et du Tourisme ? A l’heure o๠tous les spécialistes et professionnels du tourisme et de l’Hôtellerie s’accordent à  reconnaà®tre la situation difficile que connaà®t le secteur, il serait utopique de croire que la Mali est à  l’abri d’une baisse des recettes d’exportation. Contrer les effets de la crise financière internationale. Au plan international, le secteur du tourisme, tant d’affaires que d’agrément, souffre déjà  de la baisse de la demande des consommateurs et les entreprises touristiques du resserrement du crédit. D’ailleurs, le Conseil exécutif de l’OMT (Organisation mondiale du tourisme), a décidé de créer un « Comité de relance du tourisme » pour soutenir ses membres en leur offrant une analyse précise de l’économie et en leur proposant des mécanismes de réaction. Selon certains analystes, la crise financière internationale devrait avoir un impact sur le secteur du tourisme au Mali et contrarier les projets d’augmentation des recettes. Le tourisme malien bien que culturel, dépend fortement des visiteurs européens et les difficultés financières que connaà®t actuellement l’Europe commencent à  se faire sentir au Mali. Des destinations touristiques comme Tombouctou, Djenné et le plateau dogon, enregistrent déjà  une baisse des réservations par rapport à  l’année dernière. Au regard de tout ce qui précède, difficile de croire aux belles paroles du ministre du tourisme qui dans un lyrisme qu’il affectionne, peint un tableau reluisant du secteur touristique malien. La menace du Nord sur le tourisme malien Alors se pose une question. N’Diaye Bah prend-t-il toute la mesure des difficultés qui existent ? Et auxquelles il faut apporter des réponses, notamment le problème sécuritaire au nord. Car est il établi que la seconde difficulté qui menace le tourisme malien actuellement, est sans nul doute le problème d’insécurité dans le nord. En effet, le nord du Mali est une zone très difficile à  contrôler, et constitue par conséquent un terreau favorable au banditisme (trafic de drogue et d’armes) et au terrorisme. Avec des prises d’otage en répétition, dont les dernières en date ont concerné un britannique et un couple suisse. Le problème sécuritaire dans le septentrion malien se pose avec acuité. Si l’otage suisse Greiner a été libéré, l’otage britannique en revanche a été sauvagement décapité, et le crime revendiqué via un site Internet par la branche magrébine de la nébuleuse Al-Qaà¯da. Au demeurant, le contexte international (crise financière) et national (insécurité au nord) ne sont guerre favorables à  la survie et à  l’épanouissement du tourisme, troisième produit d’exportation du pays. Il est donc impérieux de prendre le terreau par les cornes en évitant de tomber dans le piège de l’autosatisfaction ou de la fanfaronnade. Il y va de l’essor d’un secteur vital pour notre pays et par ricochet du développement économique de la nation.

Coopération Mali-Espagne : lutter efficacement contre le terrorisme

Les discussions se sont tenues au palais présidentiel de Koulouba lors d’une audience accordée au ministre Espagnol de l’intérieur, M. Alfredo Perez Rubalcaba. Au cours de cet entretien, il a été convenu de renforcer la coopération sécuritaire entre les deux pays en l’étendant au partage de renseignements en vue d’accentuer la pression sur les zones o๠la présence des terroristes est forte dans le nord Mali. En effet, depuis quelques années maintenant, le nord du pays est touché par des affrontements entre l’armée régulière et les rebelles touaregs,occasionnant des pertes en vies humaines, tant du côté de l’armée que de celui des rebelles et parfois même des civils. Le chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga a longtemps semé la terreur avec ses hommes. Pourchassé par l’armée régulière, il aurait trouvé refuge en Libye. Par ailleurs, Al Quaida sévit depuis quelques temps maintenant dans la zone. Les enlèvements de touristes étrangers se sont accentué ces derniers temps. Il n’y a pas longtemps, les domiciles de certains notables de Tombouctou été visés par de jeunes terroristes. Il a y eu deux cas distincts. Le premier visait un fonctionnaire de l’Etat. Ce dernier n’était pas à  son domicile ce jour lorsqu’un visiteur s’est présenté en possession d’une bombe qui a malheureusement explosé, entrainant la mort d’un domestique. Le second cas était presque similaire à  la différence qu’il n’y a pas eu morts d’homme. Cela montre l’état d’insécurité totale régnant dans la zone. Des équipements militaires offerts à  l’armée malienne l’assassinat au mois de mai dernier de l’otage britannique, a amené les autorités maliennes à  plus rigueur et de vigilance. C’’est suite à  cet assassinat que le Mali a bénéficié de l’aide de l’Espagne pour le renforcement des capacités militaires. Exemple de stabilité politique, le Mali reste l’un des pays les plus pauvres du monde. Il est donc évident qu’il ne peut assurer à  lui tout seul, une lutte efficace contre les terroristes du nord. l’aide militaire espagnole vient donc à  point nommé. l’Espagne a remis des équipements militaires et des véhicules à  l’armée malienne pour renforcer son stock d’armement. « Une école de formation policière sera prochainement créée au Mali en vue de soutenir les efforts du pays dans ce domaine » a indiqué une source. Espérons que cette coopération Hispano-malienne servira à  diminuer l’activité des rebelles du Nord.

Crise au nord Mali, le processus de paix à la relance

«C’’est grâce à  une volonté commune que l’on pourra régler le mal qui ronge le nord du Pays. », a déclaré ATT de retour de Charm-el-Cheikh, o๠s’est tenu le XVè sommet des Non Alignés, au micro de notre confrère de l’ORTM Salif Sanogo. Le chef de l’état s’est longuement exprimé sur les problèmes d’insécurité qui touchent le Mali, que ce soit au Nord, o๠les Salafistes ont fait le lit du terrorisme, ou à  propos des violences qui ont secoué la ville de Kita récemment. l’incursion d’AQMI (Al Qaeda au Maghreb Islamique) au nord, inquiète le chef de l’état, qui a évoqué la question lors du sommet : «Avec mes deux aà®nés, nous avons surtout parlé de la situation qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne. Des menaces graves qui se nourrissant de l’insécurité, pèsent sur cette partie du continent, de la Mauritanie au Darfour. Il faut une coopération inter-états pour régler la question terroriste. Un lieutenant a été froidement exécuté chez lui récemment ». Pour ce faire, ATT évoque la possibilité de la tenue d’une réunion spéciale, après la fin des élections en Mauritanie et le référendum constitutionnel au Niger, sorte de mini-sommet que pourrait abriter Bamako, avec le concours des chefs d’états de la sous région. La crise du Nord inquiète. Face aux prises d’otage et aux montées de violences, aucune solution, mis à  part, la riposte militaire ne semble avoir été trouvée face à  l’insécurité. Mais comment négocier avec un ennemi invisible ? Si le Mali affirme qu’il ne donnera jamais de rançons aux Salafistes, cela empêchera t-il de futures prises d’otages ? « Le Mali a décidé de ne pas rentrer dans le marchandage et les transactions financières, qui n’arrangent que les salafistes », a répété le président malien, une position qui s’accorde avec la libération récente de l’otage Suisse, et qui constitue une sorte de demi-succès pour le Mali, félicité par la confédération Helvétique. Malgré tout, l’insécurité persiste, la présence des terroriste inquiète. Et les jeunes sans emploi du Nord, restent des cibles d’enrôlement dans les rangs terroristes ! La tenue prochaine de cette réunion constitue alors un espoir de voir des solutions idoines, apportées à  la résolution durable de la crise. La coopération inter-états, reste t’elle alors la seule solution, face à  un problème que le Mali n’arrive plus à  gérer seul. Quels concours pourraient apporter les voisins du Mali ? Relancer le processus de paix et doter la jeunesse de Kidal A la question des violences de Kita, le chef de l’état s’est dit peiné du manque de respect envers l’ordre établi, et les symboles qui représentent l’armée et que beaucoup de jeunes ont saccagé en représailles à  la mort du jeune chauffeur la semaine dernière. Un évènement qui dénote du malaise envers l’autorité dans ce pays. Face au manque de perspectives d’avenir pour ces jeunes, la violence a semblé être la seule réponse à  l’injustice d’une mort, qui selon beaucoup aurait pu être évitée. Parmi les points forts de la réunion de relance du processus de paix, entre le gouvernement, les Touaregs et la médiation algérienne, figure la mise en place d’une structure pour aider à  la réinsertion socio-économique de plus de 10000 jeunes dans les trois régions du Nord du Mali. Un projet financé conjointement par l’Algérie et le Mali à  hauteur de 1,5 milliards de francs… En attendant le démarrage de ces projets, C’’est d’une véritable coopération inter-états qu’il s’agira pour solutionner le problème de la crise du Nord. Att a exprimé ce souhait. Reste à  voir la concrétisation de sa volonté, et avec tous les acteurs impliqués!

Libération de l’otage suisse : «Aucune rançon n’a été versée aux ravisseurs», dixit ATT

Profitant à  cette cérémonie le président malien a affirmé qu’aucune rançon n’a été versée aux ravisseurs. M. GREINER a été libéré le 11 juillet dernier et remis aux autorités maliennes dans la Région de Gao. Pour la circonstance la délégation suisse dépêchée à  Bamako était conduite par M. Jean-Luc VIRCHAUX, envoyé spécial du Gouvernement helvétique, et comprenait des membres de la famille GREINER. Deux déclarations ont été faites lors de la cérémonie de remise de l’otage au gouvernement Suisse. l’envoyé spécial de la Suisse dans une brève déclaration, a remercié les autorités maliennes pour la qualité de leur implication dans l’heureux dénouement du dossier des prises d’otages occidentaux. Il a auussi salué les efforts du Président Amadou Toumani TOURE qui ont permis la libération de M. GREINER. Regrettant l’assassinat de l’otage britanique, qui n’a pas eu la même chance que son compatriote, M. VIRCHAUX a eu une pensée très émue. En effet, Al-Qaà¯da au Maghreb Islamique a revendiqué cet assassinat le 31 mai dernier. Pour sa part, le chef de l’Etat, s’est réjoui de la libération de M. GREINER. C’’est ainsi qu’il a rappelé la promesse qu’il avait faite à  l’épouse de celui-ci, retenue elle aussi en otage mais libérée le 22 avril 2009. Le Chef de l’Etat s’est aussi réjoui de voir Mr GREINER renouer avec une existence normale. Profitant de la courte cérémonie, Amadou Toumani TOURE a loué la qualité des relations d’amitié et de coopération qui existent entre le Mali et la Confédération Helvétique. Abordant la question des modalités de libération des otages, le Chef de l’Etat a déclaré devant les journalistes que le Mali n’a ni payé ni transmis de rançon. Il a ajouté que le Mali ne saurait encourager ce genre de pratiques qui sonnent comme des encouragements au banditisme. Le Président Touré a conclu ses propos par des remerciements aux autorités ainsi qu’au peuple helvétiques qui comptent parmi les fermes soutiens au développement de notre pays. Il faut rappeler que M. GREINER avait été enlevé le 22 janvier à  la frontière du Mali-Niger par Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (AQMI), en même temps que trois autres touristes européens.

Nord : l’Armée malienne affronte Al Qaeda !

Depuis l’assassinat du lieutenant-colonel lamana Ould Bou par les terroristes le 10 juin dernier, l’armée malienne a décidé de traquer les terroristes de Aqmis (la branche magrébine d’ Al Qaeda dans le Nord) dans leurs derniers retranchements. l’assaut a lieu mardi aux environs de Aguel Hoc (cercle de la région de Kidal. Bilan : 2 militaires et 3 arabes tués suite à  une mine posée par les terroristes dans cette localité sableuse. C’’est le groupe Aqmis et ses terroristes qui font régulièrement des prises d »otage dans le Nord et des victimes civiles. Selon une source locale, parmi les hommes tués dans l’assaut de mardi, pourrait se trouver l’un des auteurs de l’assassinat du Lieutenant colonel. Les salafistes qui se sont retirés dans le désert, ont perdu plusieurs hommes ( entre 16 et 26), mais il font en sorte que leurs cadavres ne soient pas accessibles en les enterrant avec des mines. Une stratégie de défense, en vue de contrer toute nouvelle attaque de l’armée malienne. Depuis l’exécution de l’otage britannique, et l’assassinat récent du lieutenant-colonel Lamana Ould Bou, le Mali avait rompu toute négociation avec les bandits armés pour employer la voix des armes. C’’est une véritable chasse à  l’homme qui se déroule aujourd’hui dans le Nord du Mali, La riposte a aussi permis l’arrestation d’un suspect, mais cela suffit-il à  ramener le calme dans la région ? Rien n’est moins sûr.

Terrorisme au Mali, pourquoi Koulouba n’utilise pas l’armée?

Le 3 juin dernier ce groupe terroriste a exécuté le britannique Edwin Dyer pris en otage depuis le mois janvier. Les échanges entre Londres et Bamako n’ont pas pu éviter la mort du touriste et hier, un officier malien, du nom de Lamana Ould Bou, a été assassiné, par des hommes, soupçonnés d’appartenir à  une branche du groupe Al Qaeda… Le Président malien est sensible à  la question des otages au nord de son pays. « A chaque fois qu’un otage est pris, cela nous fragilise», a lancé Amadou Toumani Touré, le 8 juin. Pour lui la question est plus compliquée qu’on ne l’imagine : « On ne peut pas faire d’actions militaires, parce que personne ne sait o๠se trouvent les otages. Nous n’allons risquer de tuer nos propres otages », a expliqué le chef de l’état. Le pays est donc obligé de passer par d’autres stratégies, stratégies que Koulouba tient à  garder secrètes pour l’ instant. Néanmoins, ATT a affirmé que toute patrouille de l’armée malienne qui rencontre des hommes armés, a pour mission de les arrêter. Les derniers « bandits » arrêtés sont au nombre de quatre, s’est félicité le président. Pourquoi la chasse aux terroristes est-elle si difficile ? La traque aux terroristes reste compliquée parce que les Salafistes ont pour alliés des bandits armés originaires du Mali. Ces bandits capturent des otages et les vendent ensuite aux groupes terroristes. A leur tour, les salafistes, les échanges contre des rançons. l’argent perçu sert à  payer les bandits pour capturer d’autres otages. Ainsi est organisée la collaboration entre le groupe terroriste Al Qaà¯da Maghreb et les auteurs présumés et ravisseurs directs dans le nord du Mali. Malgré les menaces d’exécution des otages, le Mali et ses partenaires refusent de céder au chantage : «Nous ne payerons pas de rançons ! », affirment également la Suisse, le Canada et la Grande-Bretagne : « Nous ne serons pas non plus des porteurs (intermédiaires) de rançon », réaffirment les autorités maliennes à  chaque fois que la question pécuniaire s’est posée. A préciser que l’otage assassiné le 3 juin, Edwin Dyer, faisait partie d’un groupe de quatre touristes européens capturés le 22 janvier au Niger par la branche maghrébine du réseau Al Qaà¯da. C’’était à  la frontière avec le Mali. Ce groupe avait aussi enlevé deux diplomates canadiens, Robert Fowler et Louis Guay. Au bout des efforts consentis par les pays concernés, les deux diplomates et deux des quatre touristes (deux femmes, l’Allemande Marianne Petzold et la Suissesse Gabriella Burco), avaient été libérés au mois d’avril. Les autorités maliennes avaient alors bénéficié des félicitations de la communauté internationale. « Si nous avons utilisé d’autres moyens, je ne vous les dévoilerai pas. En tout cas nous n’avons payé aucune rançon », a rappelé ATT lors de sa traditionnelle conférence de presse du 8 juin 2009.