Nouveau gouvernement : entre interrogations et attentes

Nommé le 30 décembre 2017, Soumeylou Boubèye Maïga est devenu le cinquième premier ministre de la première législature du président Ibrahim Boubacar Keïta. Si certains acteurs politiques y voient la preuve d’une « instabilité institutionnelle », ils attendent de ce gouvernement qu’il relève le défi de l’organisation des futures élections.

Aussitôt nommé, le nouveau Premier ministre a constitué son équipe, le 31 décembre 2017, composée de 36 membres. Un « gouvernement pléthorique, incohérent et ne respectant pas la loi sur la parité », selon Mody Ndiaye, président du groupe parlementaire VRD à l’Assemblée Nationale et député de l’URD parti de l’opposition.  S’il dit prendre acte de la nomination d’un cinquième Premier ministre, Monsieur Amadou Aya du parti Yelema, aussi membre de l’opposition, estime que cela dénote d’une instabilité institutionnelle. Si c’est au président de choisir l’homme qui mettra en œuvre la politique pour laquelle il a été élu, c’est à lui de faire ce « bon choix », estime Monsieur Aya, parce que à « chaque fois qu’il y a changement d’homme, c’est un changement de direction » et donc la preuve d’une instabilité ou même d’« un manque de vision et de cap », selon  Mody Ndiaye. S’il ne doute pas des capacités de l’actuel Premier ministre qui connaît l’appareil et a une expérience certaine, le porte-parole du parti Yelema s’interroge sur ses possibilités à « avoir les coudées franches ». Surtout par rapport au contenu que pourrait avoir certains départements. Monsieur Aya déclare même avoir des « appréhensions » par exemple concernant, les ministères scindés en trois départements comme le ministère de l’Administration territoriale, le ministère des Collectivités territoriales et le ministère du Développement local. « Quel contenu pourrait-on mettre dans un tel département », s’interroge le porte-parole qui trouve qu’une telle division ne se justifie pas. Il s’agit même d’une absence de lisibilité de l’action publique, s’inquiète pour sa part Mody Ndiaye.

Six mois et de nombreux défis

S’ils n’attendent pas grand chose de ce gouvernement qui n’a ni « l’ambition » ni les moyens de « redresser la gouvernance » considérée comme « un échec patent », par Mody Ndiaye, nos interlocuteurs demandent qu’il assure l’organisation d’« élections crédibles, transparentes et aux dates voulues ».
Si elle ne se réjouit pas du départ d’Abdoulaye Idrissa Maïga, remplacé par Soumeylou Boubeye Maïga, la présidente des femmes du Rassemblement Pour le Mali (RPM) le parti au pouvoir, espère aussi que ce nouveau gouvernement puisse continuer « à aboutir à la paix et à l’accalmie sociale et surtout qu’on aille aux élections locales et présidentielle et que ces dates ne soient pas ratées », selon Madame Diawara Aïssata Lady Touré, la présidente des femmes du RPM. 

Hamidou Younoussa Maïga attendu pour redorer le blason de la justice

Hamidou Younoussa Maïga est le nouveau ministre de la Justice garde des sceaux. Il a été nommé à la place du ministre Mamadou Ismaël Konaté qui a démissionné le 27 novembre 2017. À 67 ans et après 2 années passées à la retraite, le ministre Maïga devra, sans doute, relever de nouveaux défis.

Ce magistrat de formation débute sa carrière à Bougouni comme substitut du Procureur. Il servira ensuite à Sikasso, à Tombouctou et à Bamako et devient avocat général à la Cour d’Appel. De 1997 à 2002, il est membre de l’équipe du Procureur du Tribunal pour le Rwanda. Et jusqu’à son admission à la retraite en 2015, il est inspecteur en chef des services judiciaires. Le natif de Gao est titulaire d’une maîtrise en Sciences Juridiques obtenue à l’École Nationale d’Administration de Bamako en 1974. Il a ensuite effectué un stage à l’École Nationale de Magistrature de Paris et au tribunal de Grande instance de Metz en France en 1975.

Réhabiliter l’image de la justice 

Il faut dire que les attentes sont déjà grandes pour le nouveau ministre de la Justice. Qualifié de « sage même avant sa retraite », par certains de ses pairs, il a fait partie de toutes les commissions de bons offices dans les conflits qui ont opposé le gouvernement et les magistrats. Très écouté, selon ces mêmes sources, qui attendent de lui qu’il réhabilite l’image de la justice « écornée à tort ou à raison ». Une réhabilitation qui passe par un renforcement de la justice en personnel qualifié et sur le plan matériel. Le nouveau ministre de la Justice doit, aussi, selon certains acteurs, définir clairement le rôle de la justice dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation. Car c’est illusoire de penser que l’on peut balayer cette page de violation des droits de l’Homme sans passer par la case justice.

Conscient des nombreux défis qui l’attendent, le ministre a laissé entendre dans une déclaration à l’ORTM, que son action s’inscrit dans le cadre de la restauration de l’image de la justice auprès de l’opinion. Car, ce qui est en jeu, c’est « la crédibilité de la justice malienne ». Sa riche carrière dans le domaine judiciaire et son expérience en matière de droit des réformes judiciaires l’aideront sans doute à affronter ses nouvelles tâches.

Idriss Déby, le nouveau Kadhafi?

En fonction depuis 24 ans, l’homme fort du Tchad, Idriss Déby Itno, semble marcher dans le sillage de l’ex chef d’à‰tat libyen. Pas seulement pour sa longévité au pouvoir, mais aussi et surtout pour son engagement à  rendre les Africains maà®tres de leur destin. Une vision panafricaniste commune Depuis la disparition de Mouammar Kadhafi, Idriss Deby est le nouveau visage de l’Afrique qui en veut. Son pays devenu il y a quelques années producteur de pétrole, ce ne sont pas les moyens qui manquent. Tout comme dans la Libye de Kadhafi. Il n’a pas non plus la langue de bois et évoque, parfois vertement, les problèmes auxquels les pays africains sont confrontés. Tout comme Kadhafi. Déby ne s’en cache d’ailleurs pas, il est fervent admirateur de Kadhafi qui fut un exemple pour lui. Il partage sa vision, celle de faire de l’Afrique un continent uni, solidaire et conscient de sa position dans le monde. Fort de ses convictions, tel un Kadhafi à  la tribune des Nations Unies, il n’hésite pas à  dénoncer en plein Forum International sur la Paix et la Sécurité en Afrique à  Dakar, le comportement de l’OTAN, des Nations Unies et des partenaires occidentaux qu’il accusait d’avoir concocté l’assassinat du leader libyen. Des méthodes différentes Mouammar Kadhafi était très généreux, on s’en souvient. Des projets d’écoles à  ceux de mosquées en passant par l’appui aux chefs d’Etat, les pétrodollars libyens ont profité à  la plupart des pays d’Afrique subsaharienne. Idriss Deby Itno s’investit tout autant, mais à  sa manière. Faisant face à  diverses menaces internes, il n’hésite cependant pas à  envoyer ses troupes sur les théâtres au Mali, au Cameroun, pour défendre l’intégrité territoriale et assurer la sécurité. Janvier 2013, le Tchad annonçait l’envoi d’un régiment d’infanterie de 1 200 hommes et deux bataillons d’appui, soit environ de 2 000 hommes (dont le propre fils Deby) dans la crise du nord-Mali. Deux ans plus tard, 36 soldats manquent à  l’appel mais il en faut plus pour décourager les Tchadiens qui sont au plus près des troupes ennemies dans le nord du Mali. Janvier 2015, c’est au Cameroun que sont envoyés 400 véhicules militaires et des hélicoptères de combat pour soutenir les soldats camerounais dans leur lutte contre la secte Boko Haram. La stature de leader, sinon continental, du moins régional de Deby se conforte au fil des années. Ses prises de position dans les conflits qui ébranlent le continent, sa propension à  s’engager au secours de ses voisins, en font un digne « successeur » de Mouammar Kadhafi. Reste maintenant à  rallier ses pairs africains à  sa vision et les pousser à  l’action. C’est cela certainement le plus dur pour Deby, comme ce fut le cas pour Kadhafi.

NEPAD : le continent ne peut plus attendre !

l’idée était belle pour emmener le continent africain vers plus de croissance. Mais depuis sa création au début des années 2000, le Nepad ou nouveau partenariat économique pour le développement en Afrique, n’a sur combler les attentes. La question du financement de cet ambitieux programme de développement économique, résulte de l’inertie des Etats engagés dans ce partenariat et qui ces dix dernières années, n’a eu d’efficacité que sur le papier. Le NEPAD, de l’avis de nombreux experts gagnerait à  impacter sur les économies africaines et très rapidement. En réunissant ses pairs à  Dakar du 14 au 15 juin, pour un sommet sur le financement des infrastructures en Afrique, le chef de l’à‰tat sénégalais Macky Sall, également président du Comité d’orientation des chefs d’Etat et de Gouvernement du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), a voulu envoyer un message clair : le continent africain ne peut plus attendre ! Infrastructures obsolètes voire inexistantes Sur notre continent, nul n’ignore l’état déplorable de nos infrastructures : routes, ponts et axes ferroviaires obsolètes, dénotent d’un retard en la matière. Lorsque les gratte-ciels de Doha rivalisent avec ceux de New York et que les grands axes de Johannesburg n’ont rien à  envier à  ceux de Lagos, d’autres pays de la sous région peinent à  relier leurs principales villes, pour accélérer les échanges commerciaux, stimuler la production d’énergie et l’économie locale. Les infrastructures sont inévitablement l’une des voies sûres vers la croissance économiques. Et quand Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la Commission économique de l’Afrique (CEA), lance que « l’Etat des infrastructures en Afrique est catastrophique », le constat ne peut plus être nié. Si le Nepad est un bon instrument économique, il coûte cher. Selon la Banque Africaine de développement (BAD), le déficit de financement dans le domaine des infrastructures avoisine les 40 milliards de dollars par an. Il manque également 38 milliards de dollars sur un coût global de 68 milliards pour boucler le budget des 51 projets prévus sur la période 2012-2020. 16 projets d’infrastructures prioritaires D’après le président sénégalais Macky Sall, qui recevait ses hôtes à  Dakar, 16 projets prioritaires ont été dégagés. : « Nous avons dans le Pida [Programme pour le développement des infrastructures en Afrique] cinquante-et-un projets sur lesquels seize ont été extirpés, donc ces seize projets couvrent tout le continent. Vous avez des projets sur l’Afrique de l’Ouest, il y en a principalement trois. Un concerne la connexion en chemin de fer de la Côte d’Ivoire-Bénin-Togo et Nigeria. Un autre concerne justement Dakar-Bamako, comme premier tronçon du corridor est-ouest. Et nous avons le projet de Sambangalou qui est un projet hydroélectrique sur le fleuve Sénégal ». De son côté, le président malien Ibrahim Boubacar Keita a lancé un appel quant à  l’état de dégradation du Fleuve Niger, envahi par des dunes, et a plaidé pour son dragage. « Je suis très inquiet par rapport au fleuve Niger. Si l’on n’y prend garde, ce cours d’eau va tomber dans l’histoire et devenir une légende. Il faut urgemment agir pour procéder au dragage du fleuve Niger. Nous avons vraiment des soucis par rapport à  cela », a-t-il conclu. Financement alternatifs La question du financement reste pendante. Et pourrait s’articuler autour de plusieurs innovations : l’émission d’emprunts obligataires sur les marchés financiers régionaux et internationaux, en passant par la création de fonds souverains ou la mobilisation de l’argent envoyées sur le continent par la diaspora comme l’a fait l’Ethiopie pour le méga barrage Renaissance, l’Afrique doit sophistiquer ses plans de financement, ont rappelé certains experts.

Ligue des prédicateurs du Mali : Mohamed Traoré aux commandes

C’’est désormais Mohamed Traoré qui présidera aux destinées de la Ligue des prédicateurs du Mali (LIPMA), pour les 5 prochaines années. Mohamed Traoré est secondé par Ousmane Salia Traoré, imam de la mosquée de la mosquée Mutada. A la tête d’un bureau de 31 membres, il succède ainsi à  Adam Sangaré. Ainsi en a décidé le 3ème congrès ordinaire dont les travaux ont pris fin lundi dernier 19 mai 2014 dans la mosquée Mutada à  Hamdallaye ACI 2000, en présence du Premier ministre, Moussa Mara, parrain de l’événement. Placé sous le thème : ‘’Ensemble pour établir la justice, la paix, et la réconciliation nationale », le congrès a été sanctionné par d’importantes résolutions. Au nombre de huit, lesdites résolutions sont relatives à  la volonté des prédicateurs à  mettre les pêches au service de la paix, de l’unité et de la réconciliation ainsi qu’un soutien appuyé aux autorités dans la mise en œuvre de ses programmes. C’’est ainsi des caravanes d’information et de communication, des prêches, et autres émissions radiophoniques sont prévues dans le cadre de l’exécution des résolutions. La cérémonie a été aussi marquée par la lecture des motions remerciements par Ousmane Salia Traoré à  l’endroit des autorités maliennes pour leur soutien et accompagnement pour la ligue. Œuvrer pour l’unité et l’entente Dans sa première déclaration, le tout nouveau président de la LIPMA, Mohamed Traoré, a pris l’engagement d’être à  la hauteur des défis avant de faire part de sa détermination à  Âœuvrer pour l’unité et l’entente entre les fidèles musulmans. Le parrain de l’événement, le Premier ministre, Moussa Mara, exprimé toute la disponibilité et le soutien des autorités à  la LIPMA. Il a en outre appelé les prêcheurs à  une explication claire et saine de la religion, gage, selon lui, de la paix, de la cohésion sociale. Actualité oblige, le Premier ministre est revenu sur son voyage mouvementé à  Kidal le week-end dernier avant d’appeler les fidèles musulmans à  faire beaucoup de bénédiction pour la paix au Mali. A noter que les travaux ont démarré le dimanche 18 mai 2014 au Centre international de conférence de Bamako(CICB) sous la présidence du ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Omar Hass Diallo. Le ministre, les représentants du Haut conseil islamique et des familles fondatrices de Bamako avaient appelé les congressistes à  abandonner les querelles d’école, les attaques de personnes pour faire une union sacrée autour de la religion de Dieu en vue de sa vulgarisation. Au début comme à  la fin, les travaux ont été ponctués par des bénédictions, des prières et lectures de Coran.

Rencontre de vérité entre IBK et la direction du RPM cet après-midi ?

C’’est un truisme de dire aujourd’hui que le choix du nouveau Premier ministre est une pilule amère à  avaler pour le parti présidentiel, Rassemblement pour le Mali (RPM). Le parti ne cache pas son incompréhension et sa déception face à  la décision du chef de l’Etat. C’’est justement dans ce cadre que la direction du parti doit rencontrer cet après-midi le président de la République. Il sera question naturellement du choix de Moussa Mara. La direction du parti veut savoir les raisons qui ont amené le président à  jeter son dévolu sur un homme en dehors du parti au mépris du fait majoritaire et définir désormais la ligne de conduite à  tenir désormais face à  cette nouvelle donne politique. IBK trouvera-t-il les mots justes pour convaincre les cadres du RPM à  accepter sa décision fut-elle une prérogative ? La direction du parti franchira-il le Rubicon en déclarant la guerre contre le chef de l’Etat ? Des réponses très attendues par les Maliens. En effet la nomination de Mara à  la Primature a provoqué une onde de choc chez les tisserands. D’aucuns parlent d’un manque de considération du président de la République à  leur égard pendant que d’autres n’hésitent pas à  parler de trahison. La lettre du RPM à  la suite de la nomination de Mara en dit long sur ce sentiment de désillusion. En se bornant à  prendre acte de la décision du président sans féliciter le nouveau Premier ministre, le parti du président désapprouve implicitement sa décision. Visiblement révoltés la décision unilatérale du chef de l’Etat dans le choix du chef de l’exécutif, des responsables du parti entendent riposter. En guise de représailles, ils envisageraient, fort de leur supériorité numérique à  l’Assemblé nationale, de bloquer au niveau du parlement les actions du gouvernement. Le ton a été donné le lundi dernier lors de l’ouverture de la session d’avril de l’Assemblée nationale o๠Moussa Mara a eu droit à  un accueil presque glacial des députés RPM. Aucun d’entre eux n’a daigné l’applaudir. Face à  ces signaux qui ne trompent pas, le successeur de Oumar Tatam Ly a décidé de son propre chef de rencontrer le mardi dernier les responsables du parti. Au cours de cette rencontre, il a reconnu le rôle important, voire indispensable du RPM dans l’accomplissement de sa mission avant de les assurer de sa disponibilité à  travailler avec eux. A cette opération séduction, les responsables du parti majoritaire ont répondu par une attitude plutôt circonspecte. En attentant la rencontre très attendue d’aujourd’hui, une réunion du groupe parlementaire RPM a eu lieu pendant une bonne partie de la matinée d’hier mercredi 9 avril 2014 pour évoquer le sujet.

Mohamed Ould Abdel Aziz, nouveau président de l’UA

Le chef de l’à‰tat mauritanien succède au Premier ministre éthiopien Hailemariam Dessalegn suite au vote dont les résultats ont été annoncés ce jeudi à  Addis-Abeba pendant la cérémonie d’ouverture de la 22e session ordinaire de la Conférence des chefs d’à‰tat et de gouvernement de l’UA . Acceptant son élection à  la tête de l’organisation panafricaine, le Président mauritanien s’est engagé à  promouvoir les objectifs de l’UA et a félicité le président sortant pour le rôle qu’il a joué dans le renforcement de la place de l’Afrique dans la scène politique mondiale. M. Aziz a par ailleurs félicité les dirigeants africains pour leurs efforts consentis afin que l’Afrique soit reconnue dans l’économie mondiale en lui donnant la place qui lui revient de droit au sein de la communauté internationale. « Je suis profondément honoré d’être le président de l’UA, c’est pour moi une marque de confiance qui me va droit au C’œur », a –t-il dit . Trois autres pays ont également été élus dans le bureau de l’UA pour un mandant d’un an. Il s’agit du Zimbabwe, Etat-membre de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC)comme premier vice-président, la République démocratique du Congo (RDC) pays de l’Afrique de l’Est en tant que deuxième vice-présidente et le Nigeria comme troisième vice-président.

Paul Noumba Um, nouveau directeur des opérations de la Banque mondiale au Mali

Il remplace donc Ousmane Diagana qui a pris fonction à  la tête de la Banque mondiale à  Abidjan. Avant sa nomination, Paul Noumba Um occupait le poste de directeur sectoriel pour le développement du secteur privé et financier pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (2010-2013). De 2007 à  2009, Paul Noumba Um fut économiste en chef dans le bureau du directeur du développement durable pour la région Afrique du Nord et Moyen Orient basé à  Washington. Il a été spécialiste en chef en économie de la régulation et des infrastructures et responsable du programme de renforcement des capacités sur les partenariats public privé dans les infrastructures auprès de l’Institut de la Banque mondiale à  Washington pendant quatre ans. Titulaire d’un doctorat de sciences économiques de l’université de Rennes ainsi que d’un diplôme d’ingénieur de l’ENST (Ecole nationale supérieure des télécommunications), il a rejoint la Banque mondiale en 1998 en tant que spécialiste principal des télécommunications et de la régulation économique. Avant de travailler pour la Banque mondiale, il a été cadre à  France Télécom (Orange Labs). Paul Noumba Um a commencé sa carrière en tant que responsable du service des études économiques au ministère des Postes et Télécommunications à  Yaoundé au Cameroun de 1987 à  1991.

Mohamed Salia Touré: « Nous allons travailler à relever le CNJ »

Journaldumali.com: Vous venez de prendre officiellement fonction, sous quel signe placez-vous ce mandat ? Mohamed Salia Touré: C’est sous le signe de l’unité de la jeunesse, la réconciliation, l’union sacrée autour d’un idéal, autour de tous les défis que les autorités sont entrain de chercher à  relever. Les autorités ont besoin de jeunes engagés pour les soutenir et je voudrais leur donner l’assurance que la jeunesse malienne est prête à  les accompagner dans tous les chantiers de développement et toutes les recherches de solution en termes d’emploi, de formation des jeunes. Que comptez-vous faire dans un bref délai ? Nous avons été élus sur la base d’un programme qui s’articule autour de quatre axes principaux. D’abord, nous allons travailler à  relever notre structure qui est la faà®tière des associations des jeunes du Mali qui se trouve être paralysée par des crises depuis le congrès de Tombouctou de 2010. Nous allons ensuite accompagner les autorités dans le processus de réconciliation nationale. Le troisième axe concerne la formation des jeunes. Il s’agit de faire en sorte que de vrais leaders jeunes puissent émerger et être dotés d’outils performants, de compréhension des événements qui animent la vie de notre société, notamment contribuer à  l’émergence de vrai citoyen. Le dernier point est basé sur la stratégie du « faire faire ». Nous voulons travailler à  donner une visibilité aux organisations de jeunes qui sont membres du Conseil national. Quels sont les moyens dont vous disposez pour pouvoir mener à  bien votre mission? D’abord C’’est la volonté, le bénévolat, nous avons l’envie. Nous comptons sur le ministère de la jeunesse et des sports qui a toujours été le partenaire du Conseil national de la jeunesse. Dans notre programme, nous envisageons en terme de perspective aller vers d’autres partenaires, leur expliquer la vision que nous portons sur le Conseil afin de décrocher d’autres types de partenariats privés.

Boubacar Baba Diarra aux commandes de la Femafoot

Président du Djoliba AC, Baba Diarra a été à  la tête de l’Association sportive de Selingué de 1987 à  1991 avant d’intégrer le comité directeur de l’USFAS de 1992 à  1995. Pendant trois ans il a été vice-président du Centre Salif Kéita, centre qui a vu émergé des joueurs comme Seydou Kéita, Mahamadou Diarra. De 1997 à  2002, Boubacar Diarra a dirigé la Commission centrale des jeunes à  la fédération. Manager des Aigles lors de la CAN 2002, il a été 2è et 1er vice-président de la Fémafoot entre 2002 et 2009 et commissaire CAF de 2007 à  2009. Remporter la CAN Le Général Baba Diarra souhaite «remporter la CAN » avant la fin de son mandat, car, affirme-t-il, «il est inacceptable que le Mali, pays de football ne puisse pas gagner une coupe d’Afrique des nations ». Dès son élection, le nouveau président de la fédération précise qu’il devra s’atteler «dans les prochaines heures à  former un bureau consensuel avec toutes les bonnes volontés » qui souhaitent contribuer au développement du football malien. Il a également souligné la nécessité de revoir les textes qui régissent le football au Mali, afin de les adapter aux nouvelles exigences. Pour le Gal Diarra, « il faut que le terrain du sport soit un lieu de convivialité et que les gens puissent se parler ».

Nouveau traitement contre le Sida en Afrique

Lancé le 13 septembre à  Abidjan, ce programme, dit de « test de charge virale », dont la première phase durera deux ans, concernera plusieurs dizaines de milliers de personnes en Côte d’Ivoire, au Burundi, au Cameroun et en Guinée, a expliqué à  l’Agence France-presse Philippe Duneton, directeur général adjoint d’Unitaid, l’organisation internationale qui finance le projet. Plus facile « d’observer l’efficacité du traitement » Huit millions d’habitants de pays en développement, venant en grande majorité d’Afrique, sont actuellement sous antirétroviraux. D’après les statistiques de l’Onusida, les ving-cinq pays les plus frappés par cette épidémie sont tous africains. « L’accès aux traitements ARV, c’est très bien. Mais quand on a ce test [de charge virale], on peut vraiment observer l’efficacité du traitement » et déterminer « la meilleur manière de les prendre », a remarqué Philippe Duneton. L’intérêt est double. « La maladie ne va pas évoluer. Le patient ne va pas mourir », sachant que le VIH est un virus en perpétuelle mutation requérant un traitement le mieux adapté possible à  son évolution, a-t-il poursuivi. En outre, « les risques de transmission sont bien moindres » quand le virus est stabilisé. Le test de charge virale, pratiqué en Europe et aux Etats-Unis, était jusqu’alors très faiblement utilisé en Afrique en raison de son coût élevé. Le nouveau type de test, simple et peu coûteux, inventé par la biologiste française Christine Rouzioux, qu’utilise Unitaid, changera la donne. Un impact sur le ralentissement de l’épidémie Selon les initiateurs du projet, ce test aura un « impact » sur le ralentissement de l’épidémie du sida en Afrique, car « le patient pourra avoir la preuve de l’efficacité du traitement », selon Christine Rouzioux, de l’université Paris-Descartes. Par ailleurs, a-t-elle ajouté, « il est très important que le patient sache que quand il prend bien ces médicaments (…), il ne contamine pas ses partenaires ». D’un coût de 2,8 millions de dollars (2,11 millions d’euros), ce projet, qui s’accompagnera d’un dépistage précoce du VIH chez les nourrissons, est financé par Unitaid, une initiative de santé mondiale dont les fonds proviennent à  70 % d’une taxe minime prélevée sur les billets d’avion. Le prix du test devrait être fixé à  10 dollars par an. Le taux de prévalence du VIH en Côte d’Ivoire a baissé, selon le ministère ivoirien de la santé, de 10 % à  4,7 % en cinq ans grâce à  plusieurs programmes d’aides internationaux.

Ce que les Maliens pensent du nouveau gouvernement

Bien qu’il y ait de nouvelles figures, le retour de certains caciques fait grincer des dents dans l’opinion publique. Dimanche 8 septembre 2013, aussitôt la liste du nouveau gouvernement annoncée, l’information a circulé dans la capitale malienne comme une traà®née de poudre. Chacun de son coté est curieux de savoir la composition de ce gouvernement tant attendu. Pour beaucoup, le nouveau gouvernement d’Oumar Tatam Ly est le choix de la continuité et non de la rupture que voulait le peuple malien. Bakoraba Singaré gérant d’une boulangerie pense que le retour de Moustapha Dicko, Soumeylou Boubèye Maiga, Mme Berté Aissata Bengali, Sada Samaké, Boucary Teréta est une continuité du régime d’Amadou Toumani Touré et d’Alpha Oumar Konaré. « Les choses n’ont pas encore bougé, c’est les mêmes qui ont encore signé leur retour notamment Moustapha Dicko et Soumeylou Boubèye Maiga, l’éternel ministre au Mali » lance t-il. Ils sont nombreux, les jeunes à  penser que le retour de ces « vieux » de la politique n’est qu’une récompense de leur soutien à  l’élection du président Ibrahim Boubacar Keita. « Il est difficile qu’on sorte du gouffre avec les même têtes. On a l’impression que le Mali n’a plus d’autres cadres compétents » martèle dans le « grin » certains jeunes diplômés . D’aucuns estiment que le maintien des ministres « pro putschistes » montre le lien fort qui lie le président IBK à  ses « amis militaires qui se sont fait remarqués pendant son élection. » Si les généraux Yamoussa Camara et Tiéfing Konaté respectivement ministre de la défense et de la sécurité intérieure n’y sont plus, le général Moussa Sinko Coulibaly et le col. Abdoulaye Koumaré, respectivement ministre de l’administration territoriale, de l’équipement et du transport sont maintenus à  la tête de leur département. La reconduite du Gal Moussa Sinko Coulibaly n’a pas surpris les observateurs politiques étant donné qu’il a été un artisan principal de l’organisation de l’élection présidentielle 2013 même si sa crédibilité est mise en doute par le Front Uni pour la démocratie (F. La sortie du ministre Moussa Coulibaly pour annoncer les résultats provisoires du premier tour sans les chiffres n’a pas été apprécié par le FDR. Zoumana Sanogo professeur d’histoire-géographie pense que le Président de la République devrait faire une rupture avec les militaires pour charmer l’opinion internationale qui ne veut pas collaborer avec les putschistes. « Un pays ruiné comme le Mali a besoin de l’aide des partenaires pour être reconstruit. Pour ce faire, le président devait se démarquer de ces militaires, auteurs de coup d’Etat qui a précipité la chute du Mali» s’insurge –t-il. Le ministre dont son entrée a été appréciée par ceux qui ont été interrogés est Moussa Mara. Beaucoup le voient comme un homme de changement en se référant à  son parcours politique basée sur la lutte contre la spéculation foncière en commune IV .

Sénégal: le nouveau gouvernement est en place

Youssou Ndour, vedette mondiale de la chanson, était précédemment ministre du Tourisme et des Loisirs. Il quitte le gouvernement et est nommé conseiller à  la présidence avec rang de ministre, selon des décrets officiels rendus publics lundi soir à  Dakar. Aucune précision n’a été fournie sur son domaine d’intervention spécifique. Mme Touré, qui remplace à  la tête du gouvernement le technocrate et ex-banquier Abdoul Mbaye, a formé une équipe de 32 membres au total à  l’issue de consultations entamées peu après sa nomination, dimanche, et qui se sont achevées lundi soir. Huit personnes de l’ancien gouvernement n’ont pas été reconduites, et neuf font leur entrée dans la nouvelle équipe o๠le parti présidentiel, l’Alliance pour la République (APR), renforce sa présence. Mme Touré elle-même est une haute responsable de l’APR. Youssou Ndour est remplacé au ministère du Tourisme par Oumar Guèye, également chargé des Transports aériens mais qui ne gère plus les Loisirs. Parmi les ministres non reconduits, figurent le général Pathé Seck (Intérieur), remplacé par Abdoulaye Daouda Diallo, ainsi que l’ex-banquier Amadou Kane (Economie et Finances), remplacé par Amadou Ba, précédemment directeur général des Impôts et Domaines. Parmi les nouveaux venus, un des plus célèbres au plan international est l’avocat Sidiki Kaba, qui a dirigé la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et en était jusqu’à  sa nomination le président d’honneur. Il est nommé ministre de la Justice, poste précédemment occupé par Mme Touré. Parmi les ministres reconduits, figurent Augustin Tine (Forces armées), Mme Awa Marie Coll Seck (Santé et Action sociale), Mankeur Ndiaye (Affaires étrangères et Sénégalais de l’extérieur) ainsi que l’écologiste Haà¯dar El Ali, désormais chargé de la Pêche et des Affaires maritimes. Le nouveau gouvernement face à  une tâche «ardue» Le président Macky Sall a été élu en mars 2012, en battant au second tour de scrutin présidentiel Abdoulaye Wade, qui a dirigé le Sénégal de 2000 à  2012, et dont les dernières années de mandat ont été marquées par une forte contestation politique et sociale. Pour beaucoup de Sénégalais, en 17 mois, le gouvernement d’Abdoul Mbaye n’a pas su répondre aux demandes sociales de plus en plus importantes dans ce pays de 13 millions d’habitants en proie à  des difficultés économiques, o๠le coût de la vie augmente, dans un contexte international de crise économique. «Le pays est dans la morosité depuis plus d’un an. Le président était obligé de changer de politique, et pour changer de politique, il faut changer les hommes», a analysé à  l’AFP Abdoulaye Bamba Diallo, éditorialiste et politologue, pour qui Mme Touré «est une tête bien faite. (…) Elle peut faire des résultats» même si elle est face à  «un travail titanesque». Diplômée en économie et gestion notamment, formée au Sénégal, en France et aux Etats-Unis, Aminata Touré – surnommée «Mimi Touré» par ses compatriotes – est la deuxième femme Premier ministre de son pays, après Mame Madior Boye (mars 2001 à  novembre 2002). Comme ministre de la justice, elle a géré des dossiers importants, voire sensibles, comme l’affaire Hissène Habré, ex-président tchadien réfugié à  Dakar depuis 1990 et arrêté fin juin, et l’enquête sur l’enrichissement illicite présumé de responsables de l’ancien régime appelée au Sénégal de «traque des biens mal acquis». Cette «traque» s’est traduite par l’arrestation ou l’audition par la justice ou la gendarmerie de dignitaires de l’ancien pouvoir, dont d’anciens ministres et des directeurs généraux de sociétés. Son ancien mari, l’ex-ministre Oumar Sarr, fait partie des ex-dignitaires entendus par la gendarmerie. Dimanche, Mme Touré a estimé que son mandat sera «une course pour le développement, pour l’amélioration des conditions d’existence» des Sénégalais. Aujourd’hui, «les priorités sont multiples pour les Sénégalais», pour le nouveau gouvernement, «la tâche est ardue, les urgences sociales et économiques sont lancinantes», a prévenu lundi le quotidien pro-gouvernemental Le Soleil.

Nouveau sélectionneur des Aigles: trois Français sur la short-list

La short list établie concerne des gens qui n’ont officiellement pas envoyé leur CV. « Nous avons décidé de prendre très rapidement contact avec Manuel Amoros (51 ans), Claude Le Roy (65 ans) et Didier Six (58 ans), qui n’ont pas postulé, car nous voulons un entraà®neur français», a confié Hammadoun Kola Cissé, le président de la FMF, à  Jeune Afrique. Les trois techniciens sont libres depuis quelques semaines après leur démission de leur poste respectif. Amoros, qui avait refusé d’accompagner les Ecureuils du Bénin au… Mali (2-2) le 16 juin, a quitté Cotonou quelques jours plus tard après avoir trouvé un accord à  l’amiable avec son employeur. Claude Le Roy a quitté la RDC après s’être lui aussi mis d’accord avec Fédération Congolaise, alors que Didier Six, estimant que les termes de son contrat au Togo n’étaient pas respectés, a quant à  lui annoncé sa démission sur les ondes d’une radio locale de Lomé mais la Fédération togolaise de football (FTF) attend un courrier officiel. Trouver si possible une solution avant fin juillet « Nous voulons régler cela assez rapidement, si possible vers le 25 juillet », a ajouté Cissé. Le Mali, définitivement éliminé de la Coupe du Monde 2014, souhaite en effet se projeter vers la CAN 2015 au Maroc, dont les qualifications débuteront à  la fin de l’été 2014. « Et il faut aller vite.», selon le président Cissé. Si la FMF veut boucler rapidement ce dossier, C’’est pour que le futur sélectionneur des Aigles puisse diriger l’équipe nationale le 14 août prochain face à  la Libye ou à  l’Egypte, à  l’occasion du premier match amical de la saison, qui précédera le déplacement en Algérie le 7 septembre, en qualifications pour le Coupe du Monde au Brésil. En attendant, C’’est Amadou Pathé Diallo qui assure l’intérim.

SYNOUMA : Mme Touré Safiatou Touré lance son parti

Le parti Synergie pour un nouveau Mali est issu des cendres de l’association Synergie de l’honorable Safiatou Traoré. Femme audacieuse, cette jeune dame député a forgé son leadership dans les œuvres humanitaires. De la construction des écoles pour les enfants, des dons aux personnes démunies, en passant par la dotation des mosquées en eau potable, voilà  autant d’actions réalisées par l’association avant d’être transformée en parti politique. l’honorable Safiatou Touré entourée des amis a rappelé que la SYNOUMA est le fruit d’une longue réflexion d’hommes et de femmes animés par la volonté inébranlable de mettre toute leur énergie, toute leur force, toutes leurs idées au service de la construction du Mali démocratique et prospère. Pour elle, l’une des raisons de leur engagement est la salle guerre imposée par les bandits armés et des islamistes qui ont contribué à  mettre le pays à  genou et fragilisé le tissu social. « Si aujourd’hui nous pouvons nous réjouir à  juste titre de ce que le pire est derrière nous, il ne faut pas perdre de vue que la phase suivante, celle de reconstruction est tout aussi cruciale et impose des défis immenses » a-t-elle indiqué. Pour cela, à  en croire Mme Touré, il s’agira de panser les plaies, de recoudre le tissu social, de reconstruire l’économie, de réconcilier les Maliens, d’engager des vraies réformes politiques et institutionnels, de reconstruire tout ce qui a été détruit. « Ce Mali nouveau que nous appelons de tous nos vœux devra être construit sur des fondations solides qui résistent à  l’érosion, à  la tempête, à  toute autre catastrophe » a-t-elle déclaré. Les partis amis n’ont pas manqué des témoignages sur cette brave femme. Ainsi, Youssou Bida Nouhou, député du Benin témoigne : « J’ai connu Safiatou en Inde lors d’une mission. Elle m’a impressionné par son courage et son engagement dans la politique. C’’est une femme qui est parvenue à  jongler le foyer et la vie politique. Je suis là  pour apporter un soutien moral à  son parti ». Pour Aboucar Coulibaly du Rassemblement Des Républicain (R, parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, Safiatou Traoré est une battante engagée aux cotés des hommes. Le lancement de ce nouveau parti s’est déroulé à  l’hôtel Radisson Blu en présence des députés venus de la Côte d’Ivoire, du Benin, du Ghana et des partis amis notamment l’URD représenté par Docteur Madou Diallo, Moussa Oumar Diawara du CNID, Belco Ba du PDES, David Sangara de la CODEM, etc.

Elections 2013: PRVM Faso-Ko propose son projet de société

Le parti pour la restauration des valeurs du Mali (PRVM) était face à  la presse ce samedi à  la maison de la presse. Un parti politique qui selon son président « se distingue des autres par son esprit à  travers Dambé Danaya et Ladriya », trois mots qui constituent son slogan. Ce nouveau parti politique PRVM FASO-KO naà®t à  un moment de crise intense au Mali. Mamadou Oumar Sidibé est le président de cette formation politique. Il stipule que Faso-Ko sera représenté aux futures élections. « Nous avons créé ce parti car nous voulons mettre la main à  la pâte pour une véritable construction du Mali » raconte le président. l’objectif du PRVM Faso-Ko est « d’instaurer un véritable processus démocratique respectueux des principes clés comme la liberté, la solidarité, la justice, la sécurité » explique Mamadou Oumar Sidibé, président du PRVM Faso-Ko. « Nous voulons impliquer dans l’exercice du pouvoir les responsables honnêtes et soucieux de gérer les biens de l’Etat avec discernement » poursuit-il. Le PRVM a mis en place un projet de société constitué d’au moins cinq points. Les domaines prioritaires sont entre autres, l’accès aux services sociaux de base, l’amélioration de la gouvernance, le développement rural, l’emploi des jeunes. « Nous voulons trouver un juste milieu et prôner le changement dans les secteurs clés. Nous voulons améliorer les structures existantes et garantir une véritable séparation des pouvoirs » éclaire Mahamane Haà¯dara, chargé des questions électorales de PRVM.

ORTM : le grand retour de «Baba Daga»

«Le métier de journaliste est métier noble, il faut le faire avec professionnalisme». Ainsi s’adressait Baba Dagamaà¯ssa, formateur aux jeunes journalistes lors d’une session de renforcement de capacité récemment organisée par CFI et la maison de la presse. Bon nombres de téléspectateurs connaissent « Baba Daga »(comme l’appellent affectueusement ses collègues) pour l’avoir vu sur le plateau de la télévision en qualité présentateur du journal dans les années 90. Le nouveau directeur de l’ORTM fut d’ailleurs le premier à  présenter le journal sur le plateau de la toute nouvelle télévision offerte par l’ex Guide libyen Mouammar Kadhafi en 1984(à  l’époque dénommée Radio Télévision du Mali, la RTM). Journaliste – réalisateur de classe exceptionnelle, le doyen Baga Daga a occupé plusieurs postes dans la grande famille de la communication. A l’ORTM qui l’a révélé au grand public, Baba Daga a occupé le poste directeur adjoint. Il a été conseiller technique en charge de la communication au ministère de l’économie et des finances, puis à  la Primature. Baba Daga fut également à  la tête du CESPA, le Centre des Services et Productions Audiovisuelles. Là -bas son management du personnel était apprécié par les uns et les autres. « Je n’ai jamais connu un homme aussi plus humble que Baba Daga », témoigne un de ses anciens collaborateurs. C’’est donc le grand retour de l’homme dans la famille de Bozola, celle-là  même qui l’a révélé en tant que professionnel émérite. Baba Daga, jovial et amical mais strict dans le travail, va désormais faire face à  ce nouveau défi. Diriger l’ORTM, en dans temps pas forcément propices. Avec ses lunettes posées sur le nez l’ex-chargé de mission au ministère de la Communication, est sans nul doute, doté des qualités pour y arriver. Bon vent, doyen.

Edito: Bon vent, Monsieur le Président!

Voilà . C’’est fait ! Ce jour est enfin arrivé! Combien de sang a coulé, combien de vies furent brisées pour que les guinéens puissent voir, en ce 21 décembre 2010, les rênes de leur pays confiées à  celui qu’ils ont eux-mêmes choisi ? Mais laissons le passé au passé et puissent ces souffrances, toutes ces souffrances rendre encore plus fertile la nouvelle vie qui s’offre à  l’un des peuples qui ont les premiers dit « non, merci, au revoir » au colonisateur. Depuis 1958, la Guinée indépendante n’a cessé de trébucher. A peine sort-elle d’une crise et essaie de se reconstruire que survient un autre cataclysme. Du régime dictatorial d’Ahmed Sékou Touré, à  la gestion fantasque de Daddis Camara en passant par le régime autocratique de Lansana Conté, le peuple guinéen aura connu bien des tribulations. C’’est au nom de ce parcours chaotique mais traversé, vécu avec fierté et courage que le nouveau président devra se battre. Parce que lui-même aura payé un lourd tribut à  la quête de la liberté. Aujourd’hui âgé de 72 ans, Alpha Condé a en effet participé aux mouvements d’opposition depuis les années 60. Il a à  son actif politique la qualité d’avoir affronté toutes les dictatures de la Guinée. Ce qui justifie son long exil dans le Vieux Continent et l’emprisonnement dans sa Guinée natale. Au nombre des défis qui l’attendent figurent la fin des rivalités ethniques entre Peuls et Malinkés. « Je suis le président du changement au bénéfice de tous, de la réconciliation nationale et des progrès pour tous », avait-t-il dit à  la presse au lendemain de son élection. « Il est temps de nous unir pour faire face aux nombreux défis auxquels est confronté le pays.Cela ne sera possible que dans une atmosphère de calme et avec la coopération de tous les Guinéens », a-t-il ajouté. Pourvu que les guinéens l’entendent et s’embarquent avec lui dans la logique de la cohésion et de la construction nationale au lieu de se laisser embarque dans des logiques tribalistes dont le peuple, dans son ensemble, au finish sort toujours perdant. L’exploitation rationnelle des minerais, notamment celle de la bauxite (dont la Guinée détient deux tiers des réserves mondiales), de l’or, du diamant, du pétrole et de l’uranium, la lutte contre la pauvreté et l’analphabétisme, la mécanisation de l’agriculture, l’industrialisation moderne, l’amélioration des soins de santé, la construction de grandes infrastructures de communication, sans oublier la restauration de l’autorité de l’Etat par des institutions stables et démocratiques, autant de défis majeurs auquel devra faire face le président Alpha Condé. Il devra en outre travailler durement pour faire jouer à  la Guinée un rôle prépondérant au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et d’autres organisations internationales. Une aube nouvelle s’est levée. A vous, frères et sœurs guinéens d’en faire une ère de renouveau, de dignité et de développement pour toutes les filles et tous les fils de votre si beau pays et pour l’Afrique fière et unie dont vos pères ont rêvé. Bon vent Monsieur le Président et vive la Guinée !

Code des personnes et de la famille : le consensus est possible

La position du Haut Conseil Islammique Autre élément qui l’incite à  le croire, C’’est la position officielle du Haut conseil islamique du Mali exprimée à  travers la voix de l’un de ses membres : De la façon dont cette position a été saluée et appréciée par les membres du cabinet de la Justice, il est fort probable que celle-ci soit transmise à  qui de droit et permettre ainsi de détendre les relations entre les autorités,les associations et organisations musulmanes. Autre élément d’appréciation qui soutient un consensus plausible, C’’est la disponibilité ou l’appel des acteurs à  aller vers plus de concertations, pour non seulement vider le contentieux né autour du code mais aussi fédérer les énergies dans le sens de l’intérêt de la nation. C’’est le sens de l’appel du président de l’Association malienne des Droits de l’Homme, (AMDH) Me Bréhima Koné: . Le même appel est repris par notre aà®né et confrère Tiègoum Maà¯ga, quand il invite à  méditer cette sagesse « allons-y lentement, nous ne sommes pas pressés.» Une initiative de la Maison de la Presse D’ailleurs l’initiative de la Maison de la presse du Mali à  travers son président Makan Koné, s’inscrit dans cette logique. Comme il précise si bien : Sans vouloir verser dans un optimisme démesuré, nous sommes d’avis avec Makan Koné que « dans un pays o๠la devise est : Un Peuple, un but, une foi, toutes les contradictions sociales, politiques, culturelles devraient trouver leur règlement dans l’échange, dans le dialogue, dans la concertation.» Ce à  quoi appelle aussi le Président de l’Assemblée Nationale, Dioncounda Traoré, dans son discours de Rentrée Parlemenataire, hier : Voilà  qui est bien dit !

Renvoi du code de la famille : les concertations se multiplient

Tombé en léthargie il y a quelques jours, le sujet du code refait surface dans l’actualité malienne. Avec deux évènements importants, à  savoir la rencontre d’ATT avec les jeunes musulmans et la déclaration de certains partis politiques sur le code. L’heure est au dialogue En ce moment, l’heure du dialogue a sonné pour la relecture du code des personnes et de la famille. Les jeunes musulmans après avoir rencontré le président de la république lundi dernier, ont été reçu jeudi par le président de l’Assemblée Nationale. Ce qui veut dire que la hache de guerre est en phase d’enterrement. Après la désapprobation provoquée par le nouveau code des personnes et de la famille, le temps de la concertation et du dialogue est amorcé par les principaux acteurs qui ont évité la crise de justesse. L’Union des jeunes musulmans s’exprime Du président de la république à  celui de l’Assemblée, l’Union de jeunes musulmans du Mali sous la houlette de leur président Cheik Soufi Billal, a fait la même déclaration. Il s’agit essentiellement de relire le code et d’identifier certains points qui sont en contradiction avec les vérités islamiques. En outre, proposant à  Dioncounda Traoré le président de l’Assemblée Nationale, la collaboration de la commission avec le comité qu il préside. Voila les points dont ils ont discuté quant à  la relecture du fameux code. Auparavant le cadre national de concertation de partis politique a rendu public une déclaration mercredi dernier sur le renvoi du code Dans la déclaration, le CNCP a évoqué les meetings, les rassemblements et marches des musulmans qui ont exprimé leurs désaccords. Le CNCP a pour objectif principal dans cette déclaration d’instaurer un cadre d’échange et de dialogue entre les partis politiques pour consolider les acquis de la démocratie et renforcer l’Etat de droit. Pour cet objectif le CNCP se propose d’une part de rétablir au sein de l’opinion, la crédibilité des partis politiques et leur caractère indispensable dans toute démocratie, et d’autre part, d’entretenir une collaboration soutenue avec l’administration, les partenaires au développement et les partis amis de la sous région et du reste du monde. Pourquoi ces partis ont-ils décidé de réagir après le renvoi du texte et non moment ou toutes les capitales régionales étaient sous tension et toutes les mosquées entrain de prononcer des fatwas ? Est-ce pour ces partis politiques, une manière d’affaiblir la vigilance du Président de la république.

Code de la famille : réactions des maliens après le renvoi du texte

Ibrahim Konaté, enseignant « Att a intérêt à  préserver la paix et la quiétude au Mali  » La relecture de ce code permet aux députés de se racheter. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Par ce renvois, les députés ont l’occasion de reconquérir la confiance du peuple. Pour ce faire, ils ont intérêt à  rejeter en bloc les résolutions qu’ils avaient prise avant. Un tel code est taillé à  l’image et au goût des bailleurs de fonds occidentaux et il ne passera jamais au Mali d’Askia Mohamed, d’El Hadj Oumar et de Soundiata Keita. Cette culture léguée par nos ancêtres ne saurait être bafouée comme certains veulent. Le peuple ne l’acceptera jamais ». Tidiane Sogoba, employé d’une organisation internationale « Il faut saluer la déclaration d’ATT »  » ATT a plaidé sur les conséquences qu’aurait eu la promulgation d’un tel code au lieu de le vilipender. Il a évité à  son pays, sa patrie, de tomber dans un bain de colère inutile. Il faut saluer la grandeur de l’homme et son courage au lieu de monter les députés contre Att ». Alimata Touré, gérante d’alimentation « ATT aurait du promulguer ce code ! » « La protestation des musulmans n’est que de propagande.Lisez le code et vous serez édifiés et moins catégoriques. Ceux qui soutiennent le code sont plus nombreux que ceux qui le contestent. Mais ils ne font pas de sortie pour éviter à  la population de s’affronter. Que Dieu sauve le Mali des gens qui n’ont de musulman que leur nom, mais qui sont les plus hypocrites ! » Amadou Haidara, professeur d’arabe au lycée « ATT a agi en responsable! » « C’est une décision correcte et responsable. Le Haut Conseil Islamique doit être félicité pour sa démarche de musulmans et je persiste, pas d’islamistes. Si nos députés étaient si honorables, ils auraient du arriver à  ces constats plus tôt et éviter une perte de temps et que paie le contribuable pour les sessions tenues. Q’Allah bénisse le Mali et sauvegarde la paix pour les femmes, les enfants et les hommes ». Siratou Maà¯ga, promotrice d’école privée  » Le Mali n’est pas un état fort ni un pays de droit! »  » Dans un pays o๠51 % de la population sont des femmes, il est lamentable de renvoyer un tel code à  la relecture et qui protège les femmes. Ce code est contesté seulement par les leaders des associations musulmanes et qui sont tous corrompus jusqu’à  la moelle ! » Fadialla Ballo, agent-comptable « Une fuite de responsabilité des députés » Avec cette relecture du code décidée par le président, les honorables sont pieds au mur, la crise politique est latente et les députés ont prouvé leur inefficacité et leur inutilité dans ce pays. Le constat est clair : nous exigeons la dissolution de l’Assemblée Nationale pour que les députés aillent reconquérir la confiance des citoyens.

Code de la famille : ATT renvoie le texte en deuxième lecture !

 » J’ai engagé depuis deux jours des consultations avec les différentes institutions de la République,les organisations civiles, les populations et les divers leaders des communautés religieuses du Mali afin de prendre une décision, quant à  la promulgation du code de la famille », a d’abord déclaré le président de la République, avant d’annoncer sa décision de renvoyer le texte du code en deuxième lecture. Un long processus de réforme du code de la famille Après un rappel historique des différentes étapes qui ont jalonné le processus de rédaction du nouveau code de la famille et des personnes, avant soumission à  l’Assemblée, ATT a précisé que la législation nationale a souvent été incomplète et non conforme aux traités et conventions internationales (conventions signées par le Mali et qui pèsent sur le code). Mais le chantier du nouveau code remonte à  des années et doit prendre en compte le droit de toutes les personnes et mené à  terme. « Il vaut mieux que le texte soit purgé de ses erreurs pour satisfaire tout le monde », a ajouté ATT cherchant le consensus en ce mois de Ramadan. Au terme du long processus et face aux incompréhensions des uns et des autres, le président de la République particulèrement sensible à  l’appel du Haut conseil Islamique, a précisé que le code de la famille du Mali était spécifique sur des points comme la foi o๠la tradition. Et ces facteurs rendent la tâche difficile pour trouver un consensus.  » Les changements de société ne se décrètent pas ! » a ajouté le président.  » Mais il y a aussi un déficit de communication autour du texte et de mauvaises interprétations qui montrent que le débat n’est pas clos ! ». On n’en doute pas. Par ailleurs, ATT a souligné un vide juridique dans certaines matières et règles de droit externes à  notre législation, mais de préciser :  » ce code fait 1143 articles et moins de 10 articles sont sources de désaccord et après correction, ce code sera mieux accepté par les maliens. », a t-il estimé. Renvoi du code en deuxième lecture pour maintenir la paix et la cohésion sociale au Mali  » C’est pourquoi J’ai pris la décision pour la paix et la cohésion sociale de notre pays de renvoyer le code à  une deuxième lecture afin qu’il suscite l’adhésion et la compréhension de tous » ATT donne ainsi du labeur supplémentaire aux députés et diverses commissions qui ont planché sur le projet et n’ignore pas les réactions qui pleuvront sur cette décision dès demain. Par ce choix, il va temporairement apaiser la colère des musulmans, agacer quelques uns, mais il affirme être solidaire des députés et parlementaires.  » Le code reste le code, mais les incompréhensions ne doivent pas nous arrêter dans l’élaboration définitive du projet. Aussi, j’ai demandé cette relecture et certains amendements qui seront reportés à  la fin du mois de carême ». Enfin, ATT n’a pas manqué de remercier les maliens y compris ceux de l’extérieur pour leur écoute.  » Je demande à  chacun, à  toutes les communautés religieuses essentiellement le Haut Conseil Islamique et les institutions de la République, je demande à  chacun de s’investir pour aider le Mali et m’aider dans la mission au combien difficile que vous m’avez confié. » Je vous souhaite à  vous aussi un bon ramadan. Par ces mots, ATT a t-il mis fin à  la polémique ? Les esprits ont un mois pour se calmer. Après le mois de Ramadan, des amendements devront être votés et le texte promulgué. Combien de temps cela va t-il encore prendre ?

Code de la famille : ATT va-t-il promulguer le texte ?

Après s’être longtemps abtenu de promulguer le document sur le nouveau code, le président de la République Amadou Toumani Touré décide de se prononcer sur le code . Pour faire converger les différents points de vues, ATT ouvre la porte de Koulouba aux courants de la nation malienne. Hier, après avoir rencontré les présidents des institutions, les députés et les chefs de partis politiques représentés à  l’Assemblée Nationale, il a reçu aujourd’hui les leaders musulmans. Une concertation faite à  huit clos et qui fera l’objet d’une déclaration publique du président à  la télévision malienne. Entre le marteau et l’enclume Le président Att est entré dans une danse difficile. Après le vote de loi par les députés, le dernier mot lui appartient, à  savoir promulguer ou non, un texte, quinze jours après vote à  l’Assemblée et selon l’article 40 de la constitution, or ce délai est à  terme. Le code soumis à  des accords internationaux, divise l’opinion malienne, qui y voit une attaque envers ses valeurs traditionnelles. La majorité des musulmans fait aussi pression pour renvoyer le code à  la révision. Le président se trouve devant un choix cornélien: satisfaire les siens ou répondre aux impératifs internationaux, faits de traités et de conventions que le Mali a pourtant signé. En cas de promulgation…que va t-il se passer ? Si ATT promulgue la loi, il se mettra automatiquement à  dos et pour de bon, l’écrasante majorité du peuple malien. Une sanction trop lourde pour un homme d’état, surtout de la part d’un peuple entier. ATT est avant tout un musulman qui ne rate jamais la prière de vendredi sauf en voyage. En promulguant ce code, il va à  l’encontre de sa propre religion. On imagine cependant qu’il a réfléchi à  tout ca. Des menaces sérieuses de la part des religieux Les conséquences seront lourdes si ATT promulguait le texte. Et les religieux déterminés à  marcher jusqu’à  Koulouba, quitte à  grimper la colline et l’estomac vide, mois de carême oblige, ne resterons pas les bras croisés. Ils ont déjà  annoncé qu’ils mettraient la laà¯cité de l’Etat en mal. Samedi dernier, Mahmoud Dicko a invité les fidèles musulmans à  ne plus célébrer leur mariage à  la mairie. En lieu et place, il sera procédé à  la relance du mariage religieux sur toute l’étendue du territoire national. Un acte de mariage signé par l’imam ou d’autres officiants musulmans sera disponible dans toutes les mosquées. Et les Imans ne rendront plus services aux députes qui ont voté cette loi. La même décision est valable pour les ONG et les associations féminines qui ont défendu le code. Avec la désobéissance civile des musulmans, tous les maires risquent le chômage technique. Ce qui signifie que nous sommes au bord d’une crise sociale, à  laquelle ATT devra trouver une issue satisfaisante pour tous. C’est tout le mal qu’on lui souhaite. Mais ne dit-on pas que la nuit porte conseil ?