Ebola: l’OMS annonce une « baisse réelle » des nouveaux cas

«Cette baisse est réelle, mais ne signifie pas que le combat est terminé», a déclaré à  l’AFP Tarik Jasarevic, porte-parole de l’agence onusienne à  Genève. Il s’agit d’un «premier signe optimiste et le résultat du travail qui a été effectué ces derniers mois», a-t-il ajouté. Depuis son apparition en décembre 2013 en Guinée, la fièvre hémorragique a déjà  emporté au moins 8459 personnes dans le monde sur plus de 21 329 cas enregistrés, selon le dernier bilan de l’OMS publié jeudi. Le Dr David Nabarro, responsable de la lutte contre Ebola pour l’ONU, a estimé dans un entretien que l’épidémie était désormais sur «une pente descendante» et pourrait s’éteindre rapidement. Il a cependant lui aussi souligné que «le risque d’une recrudescence persiste». L’organisation onusienne a indiqué que le nombre de nouveaux cas d’Ebola détectés cette semaine en Guinée (42) et en Sierra Leone (184, dont 59 pour la seule ville de Freetown) était à  leur plus bas niveau depuis août dernier. Quant au Liberia, les nouveaux cas «sont peu nombreux» et ont retrouvé leur niveau de juin. Seuls huit nouveaux cas ont été signalés dans la semaine du 11 janvier, une forte baisse comparée aux plus de 300 nouveaux cas rapportés par semaine en août ou septembre 2014. Le Mali bientôt déclaré « Ebola Free » Au Mali, il n’existe plus aucun cas de maladie à  virus Ebola depuis le 16 décembre 2014. En effet, sur sept (7) cas confirmés, cinq (5) ont entraà®né des décès, et deux ont été guéris. Dans deux jours (18 janvier) le Mali sera déclaré Ebola-free, c’est-à -dire débarrassé de la maladie à  virus Ebola s’il n’y a plus de nouveau cas. Toutefois, la maladie reste une menace pour le Mali, tant qu’elle n’aura pas été vaincue dans les pays de la sous-région o๠elle a été déclarée. C’’est pourquoi, le gouvernement appelle l’ensemble des populations, sur tout le territoire, à  maintenir la vigilance en observant les règles de prévention. Précisons que depuis le 6 janvier dernier, les voyageurs arrivant aux Etats-Unis en provenance du Mali ne sont plus soumis à  un contrôle renforcé pour détecter d’éventuels symptômes d’Ebola.

« Brol, texter, bombasse, hénaurme »… des nouveaux mots du «Robert 2014»

Si on vous dit : « C’’est vraiment le  » brol « , chez toi », vous ne manquerez pas d’écarquiller les yeux. Jamais entendu ? Pourtant, « brol » vient de faire son entrée dans Le Robert. Ce belgicisme signifie fouillis, désordre, bazar. Cette incursion d’un mot étranger dans le dictionnaire de référence du grand public français n’est pourtant pas un cas isolé. Les Québécois sont également à  l’honneur : o๠l’on apprend que, loin de se contenter du terme collant, les Montréalais utilisent pour désigner ce vêtement le terme « bas-culotte ». Ou qu’ils se hérissent si quelqu’un fait du « chialage », comprenez : qu’il pleurniche en permanence. Histoire de ne fâcher personne, les lexicographes du Robert ont déniché un mot suisse à  inclure dans la liste des primés 2014 : « agender », qui signifie fixer une date, tout simplement. Le vocable de la téléréalité à  l’honneur Soucieux de s’adapter à  l’évolution de la langue française, Le Robert fait entrer dans ses pages des termes qui risquent d’outrer plus d’un puriste. Un « kéké », par exemple, peut être utilisé pour désigner quelqu’un qui a tendance à  se pousser du col. Certains se familiariseront avec le verlan, puisque le terme « chelou », qui signifie louche, vient de faire son apparition. On notera également l’arrivée de la version francisée de « texter », de l’anglais to text, qui signifie… envoyer des textos, des SMS. Les expressions imagées se font également une place de choix : « envoyer du lourd » ou « en faire des caisses » prennent position. Voilà  qui devrait permettre à  certains parents ou grands-parents de mieux communiquer avec leur progéniture. Si enfin vous trouvez que quelqu’un est un peu plus que « choupinet » (mignon), Le Robert vous autorise désormais à  utiliser le terme « bombasse » (pour la définition, nul besoin de faire un dessin). Comment ? Ils n’y sont pas déjà  ? Certains termes, largement employés dans les médias ou les conversations courantes, viennent de faire leur entrée dans le dictionnaire. Ainsi, jusqu’à  aujourd’hui, vous auriez pu chercher tant que vous vouliez, il vous aurait été impossible de mettre la main sur les mots « nobéliser », « palmé » (dans le sens : qui a été distingué à  Cannes), ou encore « bien-pensance », ce terme dont raffolent les hommes politiques. « Droit de l’hommiste », salué sur internet comme étant particulièrement laid, bien que couramment utilisé, se fait aussi une petite place. En revanche, en plein débat sur la place de l’anglais dans les universités, l’apparition d’anglicismes comme « low-cost » (à  bas coût), risque de faire grincer quelques dents. La couronne du mot le plus controversé de ce cru 2014 revient cependant sans conteste à  « hénaurme », qui provoque sur internet hilarité ou consternation, C’’est selon. Cousin homophone d’énorme, il n’est pas besoin de se creuser les méninges bien longtemps pour en comprendre le sens. Tout au plus, note Le Robert, peut-on y voir une fonction d’hyperbole.