Mali : La Trijeud et l’Unicef valorisent les droits de l’enfant

Une fois n’est pas de coutume, dit-on ! La tribune jeune pour le droit au Mali (Trijeud Mali) et son partenaire central, l’Unicef reviennent à  la charge pour rappeler aux enfants du Mali qu’ils ont des droits et témoigner par la suite leur accompagnement dans la valorisation et l’épanouissement de la journée internationale de l’enfant. Célébré chaque 20 novembre, cette journée semble être dorénavant inscrite dans l’annuaire des grandes dates de l’Unicef qui ne se fait pas prier pour apporter aux enfants du monde l’amour et la considération auxquels ils ont droit. C’’est dans ce cadre que pour la deuxième fois consécutive, cet organisme humanitaire a financée le Tijeud Mali afin de favoriser l’épanouissement de tous les enfants du Mali à  travers le financement du projet dénommée « Le 20 Novembre, C’’est notre journée ! Ensemble célébrons l’enfance» dont le lancement officiel s’est déroulés ce mardi 20 octobre à  la Bibliothèque nationale. Animée par M’bara Adiawiakoye, Chef de projet, Ibrahim Cisse, président national de la Trijeud Mali et Issa Karounga Keà¯ta, coordinateur général, la dite conférence de presse a servi de vitrine pour détailler les activités contenues dans ce projet. Il s’agit entre autres de former environs 54 enfants, les potentiels candidats au concours d’art oratoire, sur les Droits de l’enfant prévu pour le mois de novembre, former une vingtaine d’encadreurs, pour le suivi des enfants dans ledit concours, promouvoir le droit des enfants en milieu scolaire. En gros il s’agira de permettre à  2 000 enfants de non seulement s’épanouir mais de célébrer comme les autres enfants dans le monde cette journée unique et indispensable pour ceux-ci, a indiqué M’Bara Adiawiakoye.

Communiqué du Conseil des Ministres du 26 Novembre 2014

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, entendu une communication, et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux d’aménagement en 2 x 2 voies, de la section Ségou-San sur 7 Km de la route nationale n°6 (RN6). Dans le cadre d’aménagement d’infrastructures de transport pour assurer le désenclavement intérieur et extérieur du pays, le Gouvernement a conclu avec le Groupement d’Entreprises ETEP / EGK un marché pour l’aménagement en 2×2 voies de la section Ségou-San sur 7 kms de la Route Nationale n°6. Les travaux comprennent les installations de chantier, le dégagement des emprises, l’exécution de terrassements, la réalisation de la chaussée et du revêtement, l’assainissement et le drainage, l’exécution des travaux de signalisation et de protection des remblais, l’éclairage public. Le montant total des travaux est de de 9.423.522.472 francs CFA et le délai d’exécution de 18 mois. Le présent décret porte approbation du marché conclu conformément aux dispositions du décret n° 2014-256 PM-RM du 10 avril 2014 déterminant les autorités chargées de la conclusion et de l’approbation des marchés et des délégations de service public en fonction de leur montant et de leur nature. Le financement est assuré par la Banque Ouest- Africaine de Développement (BOAD) à  hauteur de 95,96 % et par le Budget national à  hauteur de 4,04 %. 2°) Un projet de décret portant approbation du marché relatif au recrutement d’un Bureau d’ingénieur-conseil en vue d’assurer la maà®trise d’œuvre déléguée auprès de l’Unité de Gestion du Projet de Développement Rural Intégré de Kita et de ses environs phase 2 (PDRIK II) Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Développement Rural Intégré de Kita et ses environs phase 2 le Gouvernement a retenu le Bureau d’étude CIRA pour assurer la maà®trise d’œuvre déléguée auprès de l’unité de gestion du projet. Le bureau d’étude est chargé : – de la conception technique détaillée et l’élaboration des dossiers d’appel d’offres pour l’aménagement de 1 100 hectares de terres de bas-fonds et plaines, mais aussi pour la construction des pistes de desserte et du pont sur le fleuve Daroumé ; – de l’actualisation des études et des dossiers d’appel d’offres de l’aménagement de 680 hectares en maà®trise totale de l’eau ; – de l’étude de reconnaissance géophysique et d’implantation, suivie de l’élaboration des dossiers d’appel d’offres pour le forçage et l’équipement de 30 nouveaux forages ; – de la supervision et le contrôle de l’exécution de tous les contrats pour la mise en œuvre du projet ; – de la préparation du rapport de mise en œuvre du suivi-évaluation du projet. Ce marché d’un montant de 770 000 000 de francs CFA hors taxes est attribué pour un délai d’exécution de 48 mois. Le financement est assuré par la Banque Islamique de Développement (BID). Le présent décret porte approbation du marché conclu conformément aux dispositions du décret n° 2014-256 PM-RM du 10 avril 2014 déterminant les autorités chargées de la conclusion et de l’approbation des marchés et des délégations de service public en fonction de leur montant et de leur nature. Sur le rapport du ministre de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de décret déterminant les conditions d’établissement, d’exploitation et de distribution des services privés de radiodiffusion sonore ; 2°) Un projet de décret déterminant les conditions d’établissement, d’exploitation et de distribution des services privés de radiodiffusion télévisuelle. A la faveur des événements de mars 1991, le Mali a connu une libéralisation de la radiodiffusion sonore et télévisuelle avec l’adoption de l’Ordonnance n°92-002/P-CTSP du 15 janvier 1992 portant autorisation de création de services privés de radiodiffusion sonore par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence et de l’Ordonnance n°92-037/P-CTSP du 14 mai 1992 portant autorisation de création de services privés de communication audiovisuelle. Mais à  l’application, ces ordonnances et leurs décrets d’application ont montré un certain nombre d’insuffisances, dont: – l’inadéquation des procédures d’octroi et de retrait d’autorisation ; – la mauvaise définition des procédures de contrôle ; – la multiplicité des intervenants dans la régulation du secteur. C’’est ainsi que la Loi n°2012-019 du 12 mars 2012 relative aux services privés de communication audiovisuelle a été adoptée pour corriger ces insuffisances,. Les présents projets de décrets ont été adoptés en conformité avec cette loi. Ils déterminent les conditions d’établissement, d’exploitation et de distribution des services privés de radiodiffusion sonore et également les conditions d’établissement, d’exploitation et de distribution des services privés de radiodiffusion télévisuelle. Pour ce faire, les deux décrets traitent entre autres : – des procédures d’octroi des autorisations ; – des dispositions spécifiques d’autorisation des services privés de radiodiffusion sonore et/ou télévisuelle par voie hertzienne terrestre ; – des obligations et interdictions de diffusion des programmes ; – de la communication publicitaire ; – des dispositions particulières aux éditeurs de services utilisant la voie hertzienne terrestre, mais aussi opérant par C’ble ou par tout autre réseau filaire ; – de l’édition de services de radiodiffusion sonore et/ou télévisuelle commerciale et associative ; – des distributeurs de services ; – des sanctions en cas de violation des dispositions desdits projets de décrets. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTàˆRE DES AFFAIRES à‰TRANGàˆRES, DE l’INTà‰GRATION AFRICAINE ET DE LA COOPà‰RATION INTERNATIONALE : – 1er Conseillers dans les Missions diplomatiques et Consulaires : Ambassade du Mali à  New Delhi : Monsieur Seydou COULIBALY, Conseiller des Affaires Etrangères Ambassade du Mali à  Ouagadougou : Monsieur Athanase COULIBALY, Conseiller des Affaires Etrangères Ambassade du Mali à  Nouakchott : Monsieur Amadou Thierno N’DIAYE, Conseiller des Affaires Etrangères Ambassade du Mali à  Ankara : Monsieur Samuel SAYE, Administrateur civil Ambassade du Mali à  Accra : Monsieur Serge KONE, Traducteur Interprète Ambassade du Mali à  Conakry : Monsieur Maliki SANGARE, Conseiller des Affaires Etrangères Ambassade du Mali à  Washington : Monsieur El hadji Al housseini TRAORE, Conseiller des Affaires Etrangères – 2ème Conseillers dans les Missions diplomatiques et Consulaires : Ambassade du Mali à  Ouagadougou : Monsieur Oumar dit Ol-Djouma TOGOLA, Conseiller des Affaires Etrangères Ambassade du Mali à  Abidjan : Madame Bintou DIALLO, Conseiller des Affaires Etrangères Ambassade du Mali à  New Delhi : Monsieur Amadou DIALLO, Inspecteur des Services économiques Ambassade du Mali à  Pretoria : Monsieur Mohamed TRAORE, Conseiller des Affaires Etrangères Conseiller à  la Délégation permanente du Mali auprès de l’UNESCO : Monsieur Moussa Mahalmoudou CISSE, Conseiller des Affaires Etrangères. AU TITRE DU MINISTàˆRE DES DOMAINES DE l’à‰TAT, DES AFFAIRES FONCIàˆRES ET DU PATRIMOINE : – Conseiller technique : Monsieur Yalema KASSOGUE, Ingénieur des Constructions Civiles. – Inspecteurs : Monsieur Sidi Mohamed TRAORE, Inspecteur des Impôts ; Monsieur Mahamadou Soumma DIALLO, Ingénieur du Génie civil et des mines ; Monsieur Mohamed DIBASSY, Inspecteur des Impôts. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE l’INDUSTRIE ET DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la Stratégie Nationale pour le Développement de la Propriété intellectuelle (SNDPI) au Mali et son plan d’actions de mise en œuvre 2015-2017. La politique de développement industriel, adoptée par le Gouvernement le 10 mars 2010, et le document cadre de politique culturelle nationale, adopté en 2013, accordent une place de choix à  la propriété intellectuelle. Un des objectifs de la politique de développement industriel est de favoriser la création de nouvelles unités industrielles et l’utilisation des meilleures idées, technologies, techniques et méthodes en s’appuyant sur les actifs de la propriété intellectuelle. En outre, l’engagement des autorités en faveur de la promotion de la propriété intellectuelle s’est poursuivi dans le cadre d’un vaste programme de renforcement des capacités de l’administration de la propriété intellectuelle, de sensibilisation et de formation des acteurs du système et de dissémination de l’information scientifique et technique continue dans les documents de brevets. Malgré ces efforts, l’environnement de la propriété intellectuelle reste caractérisé par un certain nombre de facteurs néfastes, dont: – la faible part de l’industrie dans le Produit Intérieur Brut qui est de 5,0% en 2013 ; – le faible taux de transformation des produits agricoles dû, notamment, à  l’insuffisance d’infrastructures de transformation, de centres de recherche appliquée et de recherche pour le développement des chaà®nes de valeur dans les filières agricoles ; – la forte dépendance de notre pays à  l’exportation des produits de base ; – l’insuffisance d’industries culturelles et le poids de la piraterie des œuvres artistiques et culturelles. La présente Stratégie Nationale de Développement de la Propriété Intellectuelle, assortie de son plan d’actions de mise en œuvre 2015-2017, a pour objectif de contribuer à  l’accélération de la croissance économique, à  travers l’utilisation efficiente des actifs de la propriété intellectuelle. Sa mise en œuvre apportera une contribution significative à  l’économie nationale à  travers, notamment: – la création d’un environnement attrayant pour l’investissement privé ; – la création de petites et moyennes entreprises et de petites et moyennes industries ; – la facilitation des transferts de technologies ; – la valorisation des produits agropastoraux et artisanaux ; – la promotion de l’artisanat et des industries culturelles ; – le renforcement des capacités humaines ; – la production de médicaments traditionnels améliorés. Le coût du plan d’actions est estimé à  4 milliards 980 millions de Francs CFA. BAMAKO, LE 26 NOVEMBRE 2014 LE SECRà‰TAIRE Gà‰Nà‰RAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITà‰ Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Ebola : Situation au 16 novembre(Professeur Samba Sow)

Le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique informe l’opinion publique nationale et internationale que ses services mènent depuis mardi 11 novembre 2014 des investigations suite au décès d’un patient guinéen reçu en traitement dans une clinique privée de Bamako, et dont le corps a été rapatrié pour être enterré en Guinée. A la date du 16 novembre 2014, la situation se présente comme suit : Le nombre de personnes-contacts suivies par les services de santé  s’élève à  442. Elles ont toutes été mises en observation pour contrôle sanitaire ; Le bilan n’a pas évolué par rapport au 15 novembre, et reste toujours de trois (3) décès liés au patient guinéen, et un (1) décès à  Kayes (fillette de 2 ans), soit un total de quatre (4) ; Parmi les personnes en contact avec le patient guinéen, une (1) personne a été déclarée positive, et est en traitement par les services spécialisés. Le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique informe l’opinion qu’après plus de 21 jours sans cas révélés à  Kayes, il est considéré que le foyer de la maladie est éteint dans cette ville. Toutefois, il appelle les populations à  la vigilance. Le Gouvernement invite toutes les personnes ayant eu des contacts directs ou indirects avec les personnes déclarées positives à  se faire identifier pour un contrôle sanitaire en appelant les numéros verts : 80 00 89 89 / 80 00 88 88 / 80 00 77 77. Le Gouvernement appelle au calme et à  la sérénité, et à  la mobilisation générale de l’ensemble des populations, pour véhiculer les messages de prévention et faire respecter les mesures d’hygiène et les consignes sanitaires, qui demeurent des conditions essentielles de prévention de cette maladie. Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, se rendra à  Kourémalé accompagné d’une forte délégation, dans l’après-midi du lundi 17 novembre 2014. l’objectif de cette visite est d’observer le dispositif renforcé mis en place à  la frontière avec la Guinée, et de délivrer un message de mobilisation générale aux populations de cette localité.   Bamako, le 16 novembre 2014 Le Coordinateur du Centre Opérationnel d’Urgence Pr Samba O. SOW

Communiqué du Conseil des Ministres du 12 Novembre 2014

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, procédé à  des nominations et entendu une communication. Au chapitre des mesures législatives Sur présentation du ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt, signé à  Bamako, le 16 septembre 2014, entre le Gouvernement de la République du Mali et Export –Import Bank de Chine, pour le financement du Projet de Centrale Hydroélectrique de Taoussa. Le Gouvernement de la République du Mali a signé à  Bamako, le 16 septembre 2014 avec Export-Import Bank de Chine, un Accord de prêt d’un montant de 618 millions 312 mille 369,81 yuans RMB, soit 46 milliards de Francs CFA environ. Le prêt contribuera au financement du Projet de Centrale Hydroélectrique de Taoussa qui vise, outre la production de l’énergie hydroélectrique, à  rétablir l’autosuffisance alimentaire dans la boucle du fleuve Niger, à  assurer la continuité du transport fluvial entre Tombouctou et Gao, à  restaurer les écosystèmes, à  promouvoir le développement régional à  travers l’agriculture, l’élevage et la pêche. Les principales composantes du Projet sont : – la fourniture et l’installation des équipements hydroélectriques de la centrale ; – la fourniture et l’installation des lignes de transport d’énergie électrique et des postes de transformation ; – la construction de la cité d’exploitation du projet d’aménagement de Taoussa. l’Accord définit les conditions d’octroi et de remboursement du prêt. La ratification est une étape nécessaire à  son entrée en vigueur. Sur présentation du ministre du Développement Rural, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi régissant la Pharmacie vétérinaire. La Loi n°01-062 du 04 juillet 2001 régissant la pharmacie vétérinaire en vigueur dans notre pays depuis plus d’une décennie a révélé à  l’application certaines insuffisances notamment : – la non prise en compte de la pharmacovigilance ; – l’inadéquation du système de contrôle des médicaments vétérinaires ; – l’importation massive de médicaments effectuée par des non professionnels ; – la concurrence déloyale des grossistes vis-à -vis des détaillants, les premiers ayant les mêmes activités que les seconds. Le présent projet de loi a été initié pour corriger les insuffisances constatées en vue de garantir la sécurité et la santé des populations. Il assure par ailleurs la transposition de la Directive 07/2006 CM UEMOA du 23 mars 2006 adoptée dans le cadre de la politique agricole commune de l’Union et qui apporte au marché du médicament vétérinaire des innovations majeures. Au nombre des innovations on peut citer : – la délivrance des autorisations de mise sur le marché de médicament vétérinaire uniquement par la Commission de l’UEMOA ; – l’introduction de la pharmacovigilance ; – l’inspection des établissements pharmaceutiques vétérinaires par les agents assermentés des services vétérinaires ; – la reconnaissance mutuelle entre services vétérinaires des Etats membres de l’UEMOA. Le champ d’application du projet de loi porte sur la préparation, l’importation, l’exportation, la vente, la détention et la délivrance de médicaments vétérinaires et des matériels pour usage vétérinaire. Sur présentation du ministre du Commerce, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant organisation de la concurrence. l’ordonnance du 18 juillet 2007 portant organisation de la concurrence a été adoptée dans le cadre de l’harmonisation de la réglementation nationale de la concurrence avec celle de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Elle traite, notamment, des aspects de la concurrence déloyale, de la protection des consommateurs et de la poursuite et de la sanction des pratiques anticoncurrentielles relevant de la compétence exclusive de l’UEMOA. Mais avec l’entrée en vigueur de l’Acte Additionnel n°A/SA.1/06/08 du 19 décembre 2008 portant adoption des règles communautaires de la concurrence au sein de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la compétence exclusive de l’UEMOA en matière de constatation et de la répression des pratiques anticoncurrentielles a été partagée entre : – l’autorité nationale de la concurrence pour les pratiques anticoncurrentielles dont les effets sont constatés sur le territoire national ; – et les organes communautaires de la concurrence pour les pratiques anticoncurrentielles dont les effets sont constatés dans un autre Etat membre de l’UEMOA ou de la CEDEAO. l’adoption du présent projet de loi s’inscrit dans le cadre de la transposition de l’acte additionnel du 19 décembre 2008 de la CEDEAO. Elle permet, en outre, de corriger les insuffisances de l’ordonnance du 18 juillet 2007 par la prise en compte des pratiques restrictives de la concurrence et la mise en cohérence des dispositions relatives à  la protection des consommateurs. Au chapitre des mesures individuelles Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA Dà‰FENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS – Chef de Cabinet : Général de Brigade Adama DEMBELE ; – Chargé de mission : Lieutenant-colonel Oumar Niguizié COULIBALY ; – Hauts Fonctionnaires de Défense : Ministère de la Justice, des Droits de l’Homme : Colonel-major Hama BARRY ; Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité : Colonel Mamadou DAO ; Ministère des Affaires à‰trangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale : Colonel-major Nouhoum SANGARE ; Ministère de l’à‰quipement, des Transports et du Désenclavement : Colonel Souleymane DOUCOURE N°1 ; Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : Colonel-major Cheickna BATHILY; Ministère du Commerce : Colonel-major Djibril COULIBALY ; Ministère de la Décentralisation et de la Ville : Colonel Idrissa TRAORE ; Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat : Colonel-major Mamadou SOUMAHORO ; Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique : Médecin-Colonel-major Seydina Oumar DIAKITE; Ministère de l’Industrie et de la Promotion de l’Investissement : Colonel Mamadou KONE ; Ministère de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne : Colonel-major Monsieur Issa TOGOLA; Ministère de l’Artisanat et du Tourisme : Colonel Bréhima Sabéli KONE ; Ministère des Affaires Religieuses et du Culte : Colonel-major Dramane TOUNKARA ; AU TITRE DU MINISTàˆRE DU Dà‰VELOPPEMENT RURAL : – Directeur des Ressources Humaines du Secteur du Développement Rural (DRH/S : Monsieur Ousmane GUINDO, Administrateur civil. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA SOLIDARITà‰, DE l’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA RECONSTRUCTION DU NORD : – Directeur Général de l’Institut National de Formation des Travailleurs Sociaux (INFTS) : Monsieur Aboubakar Hamidou MAIGA, Administrateur de l’Action sociale. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ENVIRONNEMENT, DE l’EAU ET DE l’ASSAINISSEMENT : – Directeur Général de l’Autorité pour l’Aménagement de Taoussa : Monsieur Oumar M. TOURE, Ingénieur des Constructions civiles. Au chapitre des communications Le Conseil des Ministres a entendu une communication du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique relative à  la confirmation du deuxième cas de fièvre à  virus Ebola au Mali. Le ministre de la Santé a informé le Conseil des Ministres de toutes les mesures prises son département avec l’appui des partenaires pour éviter la propagation du virus à  partir de ce cas importé. Le Président de la République a demandé au Premier ministre : – de revoir sans complaisance l’ensemble du système mis en place dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la maladie à  virus Ebola ; – de renforcer les contrôles et le cordon sanitaire aux différents postes frontaliers ; – d’instaurer avec l’OMS et les services de santé des pays voisins un système d’échange d’information permanent ; – d’informer régulièrement la population sur l’évolution de la situation et l’inviter au respect strict des mesures d’hygiène édictées. BAMAKO, LE 12 NOVEMBRE 2014 LE SECRà‰TAIRE Gà‰Nà‰RAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITà‰ Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Mary Beth Leonard : « Les Etats-Unis sont impliqués dans la réussite de ces élections »

Elle a été accueillie à  son arrivée à  l’école fondamentale Mamadou Konaté qui compte 13 bureaux de vote par le le Conseiller aux affaires économiques au gouvernorat du District de Bamako, Barou Guindo et le Maire de la commune III, Abdel Kader Sidibé. Candidat indépendant, ce dernier fait partie des 18 candidats en commune à  briguer un siège dans cette circonscription. Ce matin, il n’y avait pas d’affluence comme lors de la dernière élection présidentielle. Pour le maire, l’organisation est meilleure que les scrutins antérieurs, cependant, « il y a moins d’affluence à  la même heure pratiquement que les élections récentes mais je suis confiant que les populations vont se mobiliser parce qu’il s’agit beaucoup plus d’élection locale cette fois-ci » a-t-il déclaré. « Sortir de la crise » Après avoir effectué une visite d’observation dans quelques bureaux de vote, Mme Mary Beth Leonard a déclaré à  la presse que « avec les élections présidentielles réussies, les législatives offrent la possibilité d’approfondir cette expérience, de permettre au peuple malien encore une fois de démontrer son attachement profond à  la démocratie et de sortir de la crise. Je crois que C’’est un moment important parce que C’’est à  travers ces élections que le peuple va choisir ses représentants.  » Concernant l’affluence, elle a répondu que « la journée est très belle, je crois que les gens font une petite grâce matinée ou sont un peu occupés mais J’espère qu’ils vont sortir dans l’après avec le même enthousiasme et le même engagement comme auparavant ». Par rapport à  l’organisation de l’élection, elle a souligné que les Etats-Unis tout comme la communauté internationale sont impliqués dans la réussite de ces élections. « Nous avons financé à  hauteur de 10 millions de dollars des activités comme la formation des observateurs, des délégués, les scanners pour identifier les bureaux de vote, ceci montre l’engagement des USA de voir une élection réussie » a-t-elle indiqué.

Législatives : L’UE déploie la deuxième vague d’observateurs à J-2

C’’était à  l’issue d’un point de presse tenu à  l’hôtel Radisson Blu de Bamako par Maria Espinoza, chef observateur adjointe de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne au Mali (MOE UE Mali). Ces 20 observateurs à  court terme, viennent rejoindre les 20 observateurs à  long terme en place au Mali depuis le 24 octobre pour une durée de deux mois. Le jour du scrutin, la Mission d’observation électorale de l’Union européenne sera renforcée par plusieurs dizaines de diplomates de l’UE en poste à  Bamako et disposera au total de plus de 100 observateurs présents dans les bureaux de vote. La MOE UE Mali va couvrir lors de ces élections législatives, un secteur qui représente au total 91% de l’électorat potentiel. Lors de ce point de presse, Maria Espinoza a indiqué que trois observateurs se rendront au Nord pour superviser le scrutin mais n’a pas donné de détail sur les localités. Une conférence de presse sera donnée le lendemain du scrutin à  8h00 du matin au Radisson Blu Hotel de Bamako à  l’occasion de la publication de la Déclaration préliminaire de la Mission consacrée au premier tour de ces législatives par le Chef de Mission Louis Michel. La mission des observateurs est d’analyser les différentes phases du processus électoral: établissement des listes électorales, validation des candidatures, campagne électorale, jour du scrutin, dépouillement, agrégation et publication des résultats, contentieux électoral.

Communiqué du Conseil des Ministres du 21 novembre 2013

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes et – procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES Rà‰GLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des ministres a adopté un projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de prêt, signé à  Bamako, le 11 octobre 2013, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), pour le financement partiel du Projet d’aménagement en 2 x 2 voies de la section Ségou – San sur 7 km de la Route Nationale N°6. Le Gouvernement de la République du Mali a signé à  Bamako, le 11 octobre 2013 avec la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), un Accord de prêt d’un montant de 13 milliards de Francs CFA pour le financement partiel du Projet d’aménagement en 2 x 2 voies de la section Ségou – San sur 7 km de la Route Nationale RN6. Ce projet d’aménagement s’inscrit dans le cadre du programme de réalisation et d’équipement d’infrastructures routières urbaines, mis en œuvre par le Gouvernement. Il a pour objectifs d’augmenter la fluidité et la sécurité de la circulation, d’atténuer la congestion du trafic au niveau de la sortie Est de la ville de Ségou, de faciliter l’évacuation des eaux pluviales et d’améliorer le cadre de vie de la population riveraine. l’Accord définit les conditions d’octroi et de remboursement du prêt. La ratification est une étape nécessaire à  son entrée vigueur. Sur le rapport du ministre de la Jeunesse et des Sports, le Conseil des ministres a adopté des projets de décrets relatifs à  la création, à  l’organisation et aux modalités de fonctionnement du Palais des Sports. Aujourd’hui, au regard de l’évolution et de l’organisation soutenue des compétitions nationales et internationales dans notre pays, la salle de basketball du Stade Modibo KEITA, la seule dont dispose le Mali et construite pour accueillir les jeux africains à  Bamako, s’est avérée inadaptée et de faible capacité. Le projet de construction d’un palais des sports vise à  pallier ces insuffisances. Située à  Hamdallaye ACI 2000, cette infrastructure moderne de 5 000 places est bâtie sur la parcelle objet du Titre foncier n° 3090 d’une superficie de 3 hectares, 8 ares, 54 centiares, affectée au Ministère de la Jeunesse et des Sports. Le Palais des sports permettra à  terme d’offrir un cadre adéquat pour abriter les grands événements marquants de la vie politique, sociale, culturelle et sportive. Les présents projets de textes sont initiés pour créer le cadre juridique de l’infrastructure qui existe physiquement pour la doter des ressources humaines et financières indispensables à  son fonctionnement. Le Palais des sports est un service rattaché à  la Direction nationale des Sports et de l’Education physique. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTàˆRE DES AFFAIRES à‰TRANGàˆRES ET DE LA COOPà‰RATION INTERNATIONALE : – Ambassadeur du Mali à  Pékin : Général de Brigade Lansina Boua KONE. AU TITRE DU MINISTàˆRE DU COMMERCE : – Conseillers techniques : Monsieur Lansina TOGOLA, Professeur de l’Enseignement secondaire ; Monsieur Adama Yoro SIDIBE, Magistrat ; Monsieur Sidi Mohamed ICHRACH, Inspecteur des Douanes. – Chargés de mission : Monsieur Amadou Béidy HAIDARA, Juriste, Monsieur Oumar HAIDARA, Sociologue. – Directeur des Finances et du Matériel : Monsieur Mama TRAORE, Inspecteur des Finances. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA FONCTION PUBLIQUE : – Conseillers techniques : Monsieur Mamadou KONATE, Administrateur civil ; Monsieur Biassoun DEMBELE, Administrateur civil ; Madame DIALLO Assa DIAGOURAGA, Professeur principal de l’Enseignement secondaire ; Monsieur Fousséni SANGARE, Administrateur civil. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS : – Conseiller technique : Monsieur Adama KONE, Ingénieur des Constructions civiles. – Chargé de mission : Monsieur Modibo Massama TRAORE, Ingénieur. – Inspecteurs à  l’Inspection de l’Equipement et des Transports : Monsieur Sina SANOGO, Ingénieur des Constructions civiles, Monsieur Djibril TALL, Ingénieur des Constructions civiles. – Secrétaire général du Conseil Malien des Chargeurs : Monsieur Alkaà¯di Amar TOURE, Administrateur civil. AU TITRE DU MINISTàˆRE DU TRAVAIL ET DES AFFAIRES SOCIALES ET HUMANITAIRES : – Conseiller technique : Monsieur Cheick Mohamed THIAM, Professeur. AU TITRE DU MINISTàˆRE DU LOGEMENT : – Conseiller technique : Madame SAVANE Salimata BENGALY, Inspecteur des Services économiques. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES (CABINET DU MINISTRE Dà‰Là‰GUà‰ CHARGE DU BUDGET) : – Chef de cabinet : Monsieur Mohamed Saà¯ba SOUMANO, Ingénieur. – Chargé de mission : Monsieur Bakary COULIBALY, Inspecteur des Finances. Bamako, le 21 novembre 2013 Le Secrétaire Général du Gouvernement, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Scrutin législatif du 24 novembre : une semaine pour convaincre

La machine de la campagne électorale à  jusqu’ici du mal à  tourner en plein régime. La morosité ambiante : tel est le tempo qui rythme la campagne électorale ouverte le dimanche 3 novembre dernier. En arpentant les rues de la capitale et même des capitales régionales, l’atmosphère calme qui y règne amène le citoyen à  douter un instant de l’ouverture véritable de la campagne. « On a pas l’impression d’être à  quelques jours de l’élection ». Ce constat inquiétant d’un observateur averti de la scène politique malienne est assez révélateur d’une campagne électorale qui bat de l’aile. à‰tonnant quand on sait ce scrutin arrive dans la foulée de la présidentielle qui a battu le record de participation dans l’histoire contemporaine du Mali comme souligné par le président de la Transition à  l’époque, Dioncounda Traoré. Aujourd’hui un constat saute aux yeux : les candidats semblent bien lésiner sur les moyens. Peu de « balani Show » et peu de caravane qui sont généralement considérés à  tort ou à  raison comme le baromètre de la campagne. Même les T-shirt et affiches sont produits avec parcimonie. On est loin du décor des jeunes arborant fièrement le T-shirt à  l’effigie de leurs candidats ou de la guerre des affichages dans les rues et les artères des grandes villes. Certains expliquent cette situation par le manque d’argent chez les candidats ou les partis politiques frappés de façon générale par la conjoncture économique difficile du pays. Faire du porte-à -porte D’autres pensent que l’ardeur les populations est émoussée par l’image peu flatteuse donnée par les députés sortants. C’est-à -dire l’image des grands « applaudisseurs » ou des députés prompts à  lever les mains lors du vote des lois. Membre actif du parti Yéléma en commune IV du district de Bamako, M. Samaké, préfère parler de changement de stratégie. A en croire le jeune homme politique, son parti à  rompu avec le grand tapage au profit du porte-à -porte pour mieux « ferrer » les électeurs. La stratégie, a-t-il avoué, produit déjà  des résultats sur le terrain. Face à  cette situation pour le moins préoccupante, bien malin celui qui pourra prédire le taux de participation du scrutin du 24 novembre prochain. Les commentaires les moins optimistes tablent sur un faible taux de participation. l’avis contraire est soutenu par des observateurs qui se gardent de mettre un lien entre l’animation de la campagne et la participation. « Les citoyens ne sont pas aujourd’hui très sensibles au grand folklore, mais au choix d’un homme ou femme capable de répondre à  leurs aspirations profondes », analysait il y a quelques jours Zoumana Kanté, un responsable politique en commune III du district de Bamako. A une semaine du sprint final, les candidats mettront sans doute tous les atouts de leurs cotés pour rallier le maximum de citoyens à  leur cause. On pourra s’attendre à  une campagne plus animée aux antipodes des deux premières semaines. A la campagne comme à  la campagne !

Eclipse solaire du 3 novembre: exceptionnel!

Une éclipse solaire se produit lorsque la Lune se place devant le Soleil, occultant totalement ou partiellement l’image du Soleil depuis la Terre. Cette configuration peut se produire uniquement durant la nouvelle lune, quand le Soleil et la Lune sont en conjonction par rapport à  la Terre. Selon les scientifiques, l’événement de ce dimanche est la plus intéressante éclipse de l’année. Il s’agit d’une des rares éclipses hybrides ou annulaires/totales. C’est quoi une éclipse hybride? Il s’agit d’un mixte entre une éclipse annulaire et une éclipse totale.Cette dualité survient lorsque le sommet de l’ombre de la Lune touche la surface de la Terre à  certains endroits, mais tombe un peu avant la planète le long d’autres sections du tracé. Ceci est du à  la courbure de la surface de la Terre qui place certains emplacements géographiques dans l’ombre, tandis que les autres positions sont plus éloignées et entrent dans la pénombre plutôt que dans l’ombre. L’éclipse sera annulaire au tout début, mais sera totale lorsqu’elle atteindra le continent Africain. Ce sera la neuvième éclipse solaire du 21ème siècle et elle sera vécue dans de nombreux pays dont le Mali. Ce sera Kayes, la première ville de notre pays à  être touchée par le phénomène. Le Soleil disparaà®ra aux alentours de 10h58 min ce dimanche et ce, pendant de longues secondes (entre 20secondes et 2minutes) Observer l’éclipse: comment s’y prendre Pour savoir à  quel moment l’éclipse totale sera visible de chez vous au Mali, découvrer les horaires dans toutes les villes du pays sur la page suivante: http://www.eclipse-glasses.com/dbimages/document/fichier/1069/Schedule_MALI.pdf Dans de nombreux pays, les autorités diffusent de nombreuses inofrmations sur les précautions à  prendre pour observer sans risuqe le phénomène. La plus importante est la protection de vos yeux. Même pendant les phases partielles d’une éclipse, et également quand il est partiellement caché par des nuages, il est important de se protéger les yeux. En effet, la luminosité est telle qu’elle peut brûler irrémédiablement votre rétine et donc vous rendre aveugle. Le danger est d’autant plus important que la brûlure de la rétine ne s’accompagne d’aucune douleur et que les cellules détruites ne se régénèrent jamais. Ne prenez aucun risque ! N’utilisez pas de lunettes noires trafiquées comme on en trouve plein sur les marchés et au bord des routes. Elles ne garantissent pas la protection contre les UV et pourraient même capter les rayons UV au lieu de les éloigner. Assurez vous donc que vos filtres, lunettes solaires ou lunettes spéciales eclipse si vous en avez, sotn de qualité. sinon, évitez de fixer directement le Soleil, même au moment ou l’obscutiré sera totale.

Conseil des Ministres du 30 Novembre 2011

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes et entendu une communication. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de loi autorisant la ratification de la Convention sur la répression des actes illicites dirigés contre l’aviation civile internationale, adoptée à  Beijing le 10 septembre 2010, par les Etats membres de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) 2°) Un projet de loi autorisant la ratification du Protocole additionnel à  la Convention pour la répression de la capture illicite d’aéronefs, adopté à  Beijing, le 10 septembre 2010. Depuis plusieurs décennies, des actes illicites dirigés contre l’aviation civile ont compromis la sécurité et la sûreté des personnes et des biens entravant sérieusement l’exploitation des services aériens, des aéroports et de la navigation aérienne. Face à  cette situation, la communauté internationale a élaboré et adopté en1963 la convention de Tokyo, en 1970 la convention de La Haye et en 1971 la convention de Montréal. Ces conventions visaient à  assurer la sécurité et la sûreté des passagers et des biens et à  promouvoir la coopération internationale dans les domaines de la prévention et de la lutte contre les actes illicites dirigés contre l’aviation civile. Avec le temps, ces instruments juridiques internationaux sont devenus inadéquats pour répondre aux nouvelles menaces notamment les actes terroristes, la capture illicite d’aéronefs et autres actes d’intervention illicite contre l’aviation civile. C’’est pour prendre en compte ces nouvelles formes de menace et renforcer la coopération internationale en vue de les combattre que les pays membres de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale ont adopté le 10 septembre 2010 à  Beijing la Convention sur la répression des actes illicites dirigés contre l’aviation civile internationale ainsi que le Protocole additionnel à  la Convention pour la répression de la capture illicite d’aéronefs. La nouvelle Convention criminalise, entre autres, l’utilisation d’aéronefs civils comme armes pour provoquer la mort ou causer des dommages corporels ou des dégâts graves, l’utilisation d’aéronefs pour libérer ou décharger des substances biologiques, chimiques ou nucléaires. Elle prévoit expressément la responsabilité pénale des commanditaires et des organisateurs d’une infraction. Quant au Protocole additionnel à  la Convention pour la répression de la capture illicite d’aéronefs, il amende la convention de la Haye de 1970 en y ajoutant de nouvelles infractions et dispositions procédurales. Il en élargit la portée afin d’englober les différentes formes de détournement d’aéronefs effectués avec des moyens de technologies modernes. l’adoption des présents projets de loi s’inscrit dans le cadre des procédures constitutionnelles prévues pour la ratification des accords internationaux par notre pays. 3° Un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt, signé à  Bamako, le 26 septembre 2011, entre le Gouvernement de la République du Mali et Export-Import Bank of Korea, pour le financement partiel du Programme de Développement de l’Irrigation dans le bassin du Bani et à  Sélingué (PDI-BS), phase I Dans le but de promouvoir l’autosuffisance alimentaire et de contribuer à  la réduction de la pauvreté dans le bassin du Bani et à  Sélingué, le Gouvernement de la République du Mali a signé avec Export-Import Bank Of Korea, un Accord de prêt d’un montant de 21 millions 584 mille dollars des Etats Unis, soit 10 milliards 628 millions de Francs CFA environ, destiné au financement partiel du Programme de développement de l’irrigation dans la zone cible (phase I). Les composantes du projet portent sur le développement des infrastructures de production, l’augmentation de la production et de la productivité des systèmes de production agro-sylvo-pastorale et piscicole, le renforcement des capacités et l’appui aux initiatives locales. La ratification de l’accord est une étape nécessaire à  sa mise en œuvre. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation de l’Avenant n°1 au marché relatif à  l’exécution des travaux de construction de quinze (15) puits citernes supplémentaires dans le Plateau Dogon. La construction de puits citernes est un des volets du Projet d’hydraulique villageoise dans le Plateau dogon qui vise à  la mise en place d’infrastructures hydrauliques et d’assainissement. Dans le cadre de la réalisation de ce projet, le Gouvernement a conclu en 2008, avec l’Entreprise CHIC AFRIQUE, un marché relatif à  la construction de puits citernes pour un montant de 1 milliard 130 millions de francs CFA et un délai d’exécution de 18 mois. l’approbation de l’Avenant n°1 à  ce marché, objet du présent projet de décret, permettra la construction de 15 puits citernes supplémentaires par l’Entreprise CHIC AFRIQUE pour un montant de 166 millions 750 mille francs CFA et un délai d’exécution de 3 mois. Le financement est assuré par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) à  hauteur de 87 % et le Budget National (13 %). AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DES MALIENS DE l’EXTERIEUR ET DE l’INTEGRATION AFRICAINE. Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au premier rapport d’étape de suivi et d’évaluation des progrès réalisés dans la mise en œuvre du Plan d’action national (PAN) dans le cadre du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) pour la période 2010-2011. Le Mali qui a adhéré au Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP), en 2007, a procédé à  son auto évaluation et s’est soumis à  l’évaluation par les Pairs. Ainsi, le Rapport d’évaluation pays du Mali, assorti de son Plan d’action national, a été présenté le 30 juin 2009 à  Syrte au Forum des Chefs d’Etat et de Gouvernement. Le premier rapport d’étape de suivi et d’évaluation, objet de la présente communication, porte sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Plan d’action national dans le cadre du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs pour la période 2010 – 2011. A l’analyse, le Mali a réalisé des progrès dans de nombreux domaines de la vie politique, sociale et économique : – dans le domaine de la gouvernance démocratique et politique, l’année 2010 a été celle du lancement d’actions nouvelles et d’accélération d’anciennes en cours, en vue de l’atteinte des objectifs assignés pour la paix et la sécurité, le renforcement de la démocratie institutionnelle et l’état de droit, le renforcement de l’administration publique, la lutte contre la corruption et la promotion du genre, la protection de l’enfance et des groupes vulnérables ; – dans le domaine de la gouvernance et la gestion économique, les réformes économiques structurelles ont été poursuivies avec pour effet le maintien d’un cadre macroéconomique favorable à  la croissance économique et à  l’emploi des jeunes ; – dans le domaine de la gouvernance des entreprises, l’appui au secteur privé a permis l’amélioration de l’environnement des affaires et la progression du classement du Mali parmi les dix premiers « pays réformateurs en Afrique » ; – dans le domaine du développement socioéconomique en 2010, l’accent a été mis sur le développement du capital humain à  travers les secteurs éducation, emploi, formation professionnelle, santé, protection sociale, logement, environnement, promotion du genre et protection des enfants et des groupes vulnérables. Le rapport final sera soumis à  l’examen du forum des Chefs d’Etat et de Gouvernement prévu le 28 janvier 2012 à  Addis Abéba (Ethiopie). KOULOUBA, LE 30 NOVEMBRE 2011 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT. Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre national

Conseil des Ministres du 09 Novembre 2011

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt, signé à  Djeddah, le 30 juin 2011, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds Saoudien de Développement pour le financement partiel du Projet de construction du seuil de Djenné dans le cadre du Programme de développement de l’irrigation dans le bassin du Bani et à  Sélingué (phase I). Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique d’autosuffisance alimentaire et de lutte contre la pauvreté, le Gouvernement de la République du Mali a signé avec le Fonds Saoudien de Développement, un accord de prêt d’un montant de 56 millions 250 mille riyals saoudiens, soit 7 milliards 104 millions de F CFA environ. Le prêt est destiné au financement partiel du Projet de construction du seuil de Djenné dans le cadre du Programme de développement de l’irrigation dans le bassin du Bani et à  Sélingué (phase 1) qui vise l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté des populations de trois zones au Mali notamment le moyen Bani, Maninkura et Djenné à  travers l’augmentation de la production agro- sylvo -pastorale et la pisciculture. La ratification de l’Accord permettra l’entrée en vigueur du prêt. 2°) Un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement « Istisna’a », signé à  Djeddah, le 28 juillet 2011, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Islamique de Développement (BID) pour le financement du Projet sucrier de Markala. En vue d’assurer l’autosuffisance du Mali en sucre, de contribuer à  l’amélioration de la sécurité alimentaire, d’améliorer les conditions de vie des populations rurales de la zone du Projet, le Gouvernement a initié le Projet sucrier de Markala. Pour la réalisation de ce projet, le Gouvernement a signé avec la Banque Islamique de Développement (BID), un accord de financement « Istisna’a » d’un montant de 23 millions 894 mille dollars des Etats Unis, soit 11 milliards 765 millions de F CFA environ. Par cet Accord, la BID s’engage à  financer les travaux de construction, par une entreprise, des ouvrages prévus dans le cadre du volet agricole du projet et notamment d’un reseau d’irrigation à  ciel ouvert. La ratification de l’Accord constitue une formalité préalable à  la mise en vigueur du financement. 3°) Un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement de la ligne de crédit pour la Banque Malienne de Solidarité (BMS), signé à  Washington, le 23 septembre 2011, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA). Dans le but de permettre le financement des petits et micros projets dans toutes les régions du Mali et dans tous les secteurs, à  l’exception du tourisme, le Gouvernement de la République du Mali a signé avec la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) le 23 septembre 2011, un accord de financement d’une ligne de crédit pour le compte de la Banque Malienne de Solidarité (BMS) d’un montant de 4 millions de dollars des Etats Unis, soit 1 milliard 969 millions de F CFA environ. Cette ligne de crédit vise l’amélioration des conditions de vie des populations avec la réalisation de trois objectifs majeurs : – permettre aux populations les plus pauvres et à  faibles revenus de bénéficier des services des institutions de micro-finance ; – contribuer à  l’amélioration des conditions de vie des populations exclues du système bancaire classique, en particulier les femmes, les jeunes chômeurs, les artisans, les petits agriculteurs ; – contribuer au développement humain durable. La ratification de l’accord constitue un préalable à  la mise en vigueur du financement. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret déterminant le cadre organique des Centres d’Animation Pédagogique : Les centres d’Animation Pédagogiques (CAP) sont des services subrégionaux de l’éducation créés dans le but d’améliorer la performance du personnel enseignant en mettant l’accent sur l’animation pédagogique, la formation continue, le suivi et la supervision des enseignants et des directeurs d’écoles. Près de dix ans après leur création, des faiblesses ont été révélées dans le fonctionnement des CAP liées notamment à  : – la longueur des distances à  parcourir dans la circonscription, – au taux d’encadrement très élevé en raison des effectifs d’écoles et d’enseignants. En vue de faire face à  ces difficultés, le forum national sur l’éducation de 2008 a recommandé de : – réviser la taille des circonscriptions des CAP ; – créer de nouveaux Centres d’Animation Pédagogiques et – relire le cadre organique des CAP. Le Décret N° 2011- 322 du 3 juin 2011 portant création des CAP a pris en charge une partie de ces préoccupations en fixant de nouvelles limites territoriales aux CAP créés. Le présent projet de décret fixe le nombre de conseillers pédagogiques à  9 par Centre d’Animation Pédagogique. KOULOUBA, LE 09 NOVEMBRE 2011 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre national

Communiqué du Conseil des Ministres du 02 Novembre 2011

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes ; – entendu une communication et – procédé à  une nomination. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant validation des comptes des comptables publics de 1960 à  1991. La loi du 4 novembre 1996 portant principes fondamentaux de la comptabilité publique fait obligation aux comptables publics de rendre compte de leur gestion. Antérieurement, l’ordonnance 46 bis du 16 novembre 1960 portant Règlement financier en République du Mali qui était en vigueur consacrait la même obligation. Malgré l’existence de ces dispositions législatives, il apparaà®t que de l’indépendance à  ce jour les comptes publics n’ont pas été jugés au Mali. Dans le but de déterminer les causes et les conséquences de cette situation et surtout dans le souci de mettre en place un dispositif pérenne de jugement des comptes, le Gouvernement a initié plusieurs études dont l’étude opérationnelle sur les modalités de certification des comptes publics. Suite aux conclusions de cette étude, la période allant de l’indépendance à  nos jours a été divisée en trois parties, à  savoir : – de 1960 à  1991 : période o๠il est impossible de juger les comptes en raison de l’incendie des archives au cours des évènements du 26 mars 1991, les comptes seront validés sans jugement ; – de 1992 à  2008 : les comptes feront l’objet d’un jugement accéléré ; – à  partir de 2009 : les comptes seront normalement jugés. l’adoption du présent projet de loi vise à  résorber le retard accusé dans le jugement des comptes de 1960 à  1991 et à  arrêter une ligne de compte. Ainsi, le projet de loi admet les comptes des comptables publics de 1960 à  1991 et déclare les soldes d’entrée de l’exercice 1992 conformes aux soldes de clôture de l’exercice 1991. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret déterminant le cadre organique des Missions diplomatiques et consulaires : Brésil, Inde, Espagne, Cameroun, Chine (Guangzhou) : Dans le souci de renforcer la présence de notre pays sur la scène internationale et d’insuffler une nouvelle dynamique à  notre diplomatie, le Gouvernement a procédé à  la révision de la carte diplomatique et consulaire et approuvé l’ouverture de trois nouvelles Ambassades et de deux nouveaux Consulats Généraux. Il s’agit des Ambassades du Mali à  Madrid en Espagne ; New Dehli en Inde et Brasilia au Brésil et des Consulats Généraux à  Douala au Cameroun et à  Canton (Guangzhou) en République Populaire de Chine. l’adoption du présent projet de décret vise à  rendre effectives et opérationnelles les nouvelles Missions diplomatiques et consulaires ainsi créées en déterminant les postes et les emplois nécessaires pour assurer leur fonctionnement adéquat. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté des projets de décrets portant approbation de deux marchés relatifs aux travaux de construction de 100 logements sociaux de type F5 dalle (lots 7 et 8). Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique d’accès du plus grand nombre des populations à  faibles revenus à  un logement décent, le Gouvernement a lancé un vaste programme de construction sur l’ensemble du territoire national portant sur 5 400 logements sociaux pour la période 2008-2012. Les présents marchés conclus dans le cadre de la réalisation de ce programme portent sur la construction de 100 logements sociaux de type F5 dalle en deux lots de 50 logements chacun (lots 7 et 8). Le premier marché relatif au lot n°7 est attribué, après appel d’offres, à  la Société Aà¯cha – BTP pour un montant de 1 milliard 288 millions de Francs CFA environ et un délai d’exécution de 240 jours. Quant au deuxième marché portant sur le lot n° 8, il est attribué, après appel d’offres, à  l’Entreprise EM CM pour un montant de 1 milliard 288 millions de Francs CFA environ et un délai d’exécution de 240 jours. Le financement de ces marchés est assuré par le Budget National. Sur le rapport du ministre du Logement, des Affaires Foncières et le l’Urbanisme, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret autorisant et déclarant d’utilité publique, les travaux de réalisation de la station de pompage du périmètre maraà®cher de Samanko, dans le Cercle de Kati. En vue de promouvoir le développement de l’agriculture périurbaine, le Gouvernement a affecté au Ministère de l’Agriculture des parcelles destinées à  être aménagées pour les besoins des activités maraà®chères à  Bamako et dans ses environs. Pour assurer la disponibilité en eau permettant de couvrir l’ensemble des besoins, l’étude de faisabilité a retenu l’option de l’alimentation en eau par pompage à  partir du fleuve. Conformément aux dispositions du Code domanial et foncier, le présent projet de décret autorise et déclare d’utilité publique les travaux de réalisation de la station de pompage et de ses ouvrages annexes. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé, au titre du Ministère de la Santé, à  la nomination de Monsieur Karim DEMBELE, Médecin, en qualité de Directeur général de l’Hôpital Régional de Tombouctou. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au Rapport final de la seconde évaluation internationale indépendante du système de gestion des finances publiques du Mali selon la méthodologie PEFA (Public Expenditure and Financial Accountability) et au Plan d’actions complémentaire. Après l’évaluation de 2006, l’évaluation PEFA 2010, couvrant la période 2007 -2009, visait principalement à  mesurer les progrès réalisés dans l’amélioration de la gestion des finances publiques par rapport à  la situation de référence établie en 2006. Aussi, à  l’analyse des documents produits et des informations fournies par les acteurs de la gestion des finances publiques, il ressort que des progrès significatifs ont été enregistrés dans la plupart des domaines de la gestion des finances publiques. Ainsi : – la crédibilité du budget s’est nettement améliorée grâce aux efforts déployés et aux mesures prises par le Gouvernement après l’évaluation de 2006 ; – le budget et le suivi des risques budgétaires sont exhaustifs et les informations financières et budgétaires sont accessibles au public ; – la budgétisation fondée sur les politiques nationales s’est relativement améliorée et le processus budgétaire permet d’élaborer le projet de loi de finances dans les délais impartis au Gouvernement pour la saisine de l’Assemblée Nationale ; – le budget est exécuté d’une manière relativement ordonnée et prévisible et des mécanismes existent pour assurer le contrôle et le suivi de l’utilisation des fonds publics. Les partenaires techniques et financiers ont également amélioré sensiblement leurs pratiques. Malgré ces progrès, l’évaluation PEFA 2010 a révélé certaines insuffisances relatives entre autres aux informations sur les programmes financés par les partenaires techniques et financiers, aux délais de production des états financiers des entreprises publiques, à  l’absence du contrôle physique des états de paie au cours de la période sous revue, à  la non-conformité de la liste des documents accompagnant le projet de loi de règlement avec celle prévue par la loi relative à  la loi de finances. Par ailleurs, les pratiques des bailleurs de fonds présentent aussi des insuffisances. A ce niveau, le suivi de l’aide projet se fait de manière relativement correcte au niveau annuel, mais pas pour les périodes infra annuelles. Au regard de ces différents constats, il est proposé des mesures de réformes complémentaires à  travers un plan d’actions visant à  corriger les lacunes identifiées. Ce plan d’actions complémentaire devra être intégré dans le deuxième Plan d’actions gouvernemental relatif à  l’amélioration et à  la modernisation de la gestion des finances publiques (PAGAM/GFP II). KOULOUBA, LE 02 NOVEMBRE 2011 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT. Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’ordre national

« Novembre à Bamako » : Images d’une capitale ancrée dans l’ »africanité »

Bamako, un gros village ouvert au monde l’œuvre, selon son auteur, se veut modeste. « Elle n’est pas un livre de spécialiste, ou d’enquête. Il émane d’une sensibilité personnelle. C’’est une promenade, une déambulation qui propose de voir l’Afrique autrement ». Coédité par « Cauris Editions » et « le bec en l’air », ce chef d’œuvre est purement culturel. En effet, le bouquin est l’une des meilleures réalisations de la journaliste littéraire qu’est Valérie Marin La Meslée. Son lancement a eu lieu à  « Cauris Editions » à  la faveur d’un point de presse. Aussi, selon son auteur, « Novembre à  Bamako » est un carnet de voyage personnel sur l’Afrique, 50 ans après les indépendances. Bamako ressemble à  un gros village qui n’a pour autant pas volé sa réputation de véritable ville africaine, qui voit la mondialisation arriver mais qui ne se précipite pas. Pourquoi « Novembre à  Bamako » ? Valérie Marin La Meslée explique que « C’’est parce que J’ai découvert Bamako en 2002. Sept ans plus tard, je crois pouvoir, en marge du journalisme, témoigner d’un moment à  Bamako, au prisme de ce qui m’est le plus essentiel, la culture… ». Et Valérie d’ajouter qu’elle a été surtout inspirée par les innombrables rendez-vous de novembre dans cette capitale africaine aux relents foncièrement culturels. Les rendez-vous comme « La rencontre de la photographie », « Le festival Etonnants voyageurs »Â… lesquels offrent un panorama inédit sur la vie artistique et culturelle au Mali. Cette œuvre invite tous les accrocs et même les néophytes de l’Afrique à  voyager dans le quotidien d’une qui, malgré le vent de la mondialisation, sauvegarde ses vieilles habitudes. « Novembre à  Bamako » nous fait partager des interviews de toute la crème de l’art au Mali. Au nombre des artistes chanteurs, il faut entre autres citer le célèbre couple aveugle Amadou et Mariam, Salif Keita, Rokia Traoré. Dans le rang des cinéastes et chorégraphes, il faut citer notamment, Souleymane Cissé, Kettly Noà«l. Le photographe Malick Sidibé et l’écrivain Moussa Konaté y trouvent également leur compte. Qui est l’auteure ? Valérie Marin La Meslée est journaliste littéraire à  la rubrique culture du Point et au Magazine littéraire. A partir de 2001, elle s’est tournée vers les cultures afro caribéennes, a voyagé à  sept reprises au Mali, mais aussi au Tchad, au Burkina, en Haà¯ti et au Sénégal. Elle est également membre des « Confidences de gargouille » avec Béatrix Beck et Stupeur dans la civilisation avec Jean Pierre Winter (Pauvert 2002). Elle est spécialisée dans l’univers de l’art de vivre et travaille régulièrement pour la presse féminine.

Report de la présidentielle en Côte d’Ivoire : un secret de polichinelle

En effet, le président sortant Laurent Gbagbo, déclarait en fin de semaine dernière, qu’il serait difficile de maintenir les élections à  la date prévue. La liste provisoire des électeurs doit être affichée un mois avant le scrutin. Ce qui n’est pas le cas. Le président de la CEI annonçait il y a quelques jours, que sur 6 millions d’électeurs recensés, il reste à  déterminer la nationalité de deux millions. Notons que ce travail aurait dû se faire depuis longtemps. Mais, des retards d’ordre financier étaient sans cesse évoqués par cette commission. Or, cette élection est considérée par la communauté internationale, comme étant la plus chère au monde. Chaque électeur coûte environ 60.000 FCFA. Des milliards de francs en fumée Des milliards de FCFA ont été mis à  la disposition de la Côte d’Ivoire afin de réaliser efficacement ce scrutin trop souvent reporté. l’Union européenne qui est le principal bailleur de fond, avait refusé de donner un sous de plus à  la CEI qui estimait il y a moins d’un mois, avoir besoin de plus d’argent. L’un des responsables de l’UE dans le pays, expliquait à  la mi novembre 2008 sur les ondes de RFI, « Nous estimons que la CEI a assez d’argent à  sa disposition pour mener à  bien ses activités sur le terrain. Nous n’avons pas adhéré à  sa dernière requête oà¹, elle estimait avoir besoin d’argent pour faire des dernières mis au point.» Ainsi, cette nouvelle demande qui n’était pas la 1ère du genre, a été catégoriquement refusée par les européens. La CEI selon celui-ci, trouve toujours le moyen de soutirer de l’argent aux bailleurs pour ses propres poches. L’implication de la commission électorale indépendante A cette question, on serait tenté de s’interroger. Par ailleurs, il arrange peut-être l’actuel président qui risque avec sa femme, des poursuites judiciaires. Oui, des poursuites à  cause de l’affaire Kiefer, du nom de ce journaliste franco-canadien disparu à  Abidjan il y a quelques années et, dont aucune trace n’a toujours pas été retrouvée. Le nom de la première dame Simone Gbagbo est plusieurs fois revenu au cours des enquêtes. Le couple présidentielle risquerait ainsi de se retrouver face à  la justice. Gbagbo l’éternel président ? Par ailleurs, selon des sondages récemment réalisés par une agence en Côte D’Ivoire, Mr Gbagbo du Front Populaire Ivoirien (FPI) serait en tête des votes, suivi de l’ancien président déchu Henry konan Bédié du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et de l’ancien premier ministre et non moins président du Rassemblement Des Républicains (R, Alassane Dramane Ouattara. Tout compte fait, la date du 29 novembre reste aléatoire jusqu’à  preuve du contraire. Ces élections sont pourtant le gage d’une stabilité longtemps recherchée par les ivoiriens. Ils devront encore prendre leur mal en patience.

Election présidentielle en Côte d’Ivoire : ADO peut-il gagner ?

Rappelons qu’en 2000, lors des dernières élections présidentielles qui ont amené Laurent Gbagbo à  la tête du pays, cette même commission, avait invalidé la candidature du président du RDR. C’’est ce qui a d’ailleurs entrainé la crise qui a duré 7 ans. ADO était taxé d’étranger parce qu’il vient du nord du pays. Zone essentiellement composée par le groupe ethnique dioula. Les dioulas sont très souvent traités par les autres ivoiriens, de maliens, donc d’étrangers. Rappel Historique La Côte d’Ivoire est une terre habitée progressivement par des populations venues de pays voisins comme : Le Mali, le Burkina Faso, le Libéria et le Ghana. Le premier groupe ethnique à  s’installer, ce sont les Krous natifs du Libéria. Ensuite au 16e siècle, les malinkés sont venus du Mali (sénoufo, tagbana, odiénéka, etc.) et se sont installés au nord de la Côte d’Ivoire. Suivirent les baoulés, du groupe ethnique akans, venus du Ghana au 19e siècle. Si l’on part du principe de l’ordre d’arrivée sur la terre d’Houphouà«t Boigny, qui était lui-même Baoulé, il ne doit pas y avoir de polémique sur l’origine d’ADO, parce que ses ancêtres sont arrivés avant les baoulés et bétés venus, longtemps après les Dioulas. Alassane Dramane Ouattara est originaire de la ville de Kong, située au nord du pays. Le problème ethnique ne devrait pas se poser dans ce pays. Parce qu’aucune ethnie ne peut se prévaloir autochtone. Echecs de candidature Le bras de fer entre Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara a commencé depuis la première tentative de ce dernier à  vouloir briguer la magistrature suprême du pays. Des doutes ont alors été émis sur l’origine d’ADO. C’’est le début des problèmes entre les deux hommes. Les conjonctions de coordination ‘’et » et ‘’ou » sont à  la mode en ce moment. Pour être candidat aux élections, il fallait être né de père et de mère ivoiriens. Non, de père ou de mère ivoiriens. Alassane Ouattara avait été taxé de burkinabé . A l’époque, tous ceux qui avaient des noms ou prénoms à  consonance malinké, étaient traités d’étrangers. Les ‘’espèces de maliens là  » , ou encore ‘’espèces de burkinabés là  » étaient lancés à  tue-tête. Ce qui voulait dire que, C’’est juste les Baoulés, les Bétés et les autres ethnies différents des nordistes qui étaient considérées comme étant de « vrais ivoiriens ». Un vétéran politique La seconde tentative en l’an 2000 a également échoué. ADO était cette fois en lice avec Gbagbo et Guei Robert (putschiste de 1999, contre Henry Konan Bédié). Sa candidature a été rejetéE pour des présumés doutes sur ses origines comme toujours. Les militants du RDR, soutenus par les ressortissants du nord, en plus des Maliens et des Burkinabés vivants depuis des années au pays, étaient descendus dans les rues. Ils protestaient contre cette discrimination subie par leur leader. Et les autres s’étaient joints à  eux parce que se sentant dans la même situation que ce dernier. Ils subissaient en effet, des exactions au quotidien. La guerre a duré des années et a fait des milliers de morts. Parcours d’ADO : du FMI à  Abidjan Au début des années 1990, Alassane Dramane Ouattara, économiste hors pair, a quitté les beaux bureaux du fond monétaire international (FMI), pour venir redresser l’économie de son pays. La Côte d’Ivoire traversait une immense crise économique à  cette époque. Le président Houphouà«t a donc jugé nécessaire de faire appel à  lui, estimant qu’il serait maitre de la situation en le nommant Premier Ministre. « Le vieux père » a vu juste. ADO imposera la carte de séjour grâce à  laquelle, les caisses de l’Etat seront considérablement renflouées. Ce brillant économiste arrive, en moins de 3 ans d’exercice, à  redresser l’économie ivoirienne et à  faire de la Côte d’Ivoire, l’un des pays Ouest-Africains les plus convoités. Les élections du 29 novembre prochain s’annoncent serrées. Tous les doyens de la scène politique ivoirienne seront dans la course. Le président déchu Henry Konan Bédié, en passant par le président sortant Laurent Gbagbo et l’ancien ministre Laurent Dona Fologo. La bataille sera rude entre ces ténors de la scène politique ivoirienne. ADO dispose lui d’un soutien fort et international. Sa candidature sera t-elle validées après dépôt ? Si oui, quelle seront ses chances contre celui que l’on surnomme le  » boulanger » et qui en roulé plus d’un dans la farine, ou encore contre le successeur rapide de Feu Houphouet Boigny et leader du PDCI ? Cette élection est très certainement attendue de tous, à  commencer par les Ivoiriens eux-mêmes. A suivre…