Communiqué du Conseil des Ministres du 09 Octobre 2014

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté un projet de texte, entendu des communications et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction d’un immeuble R + 5 pour les bureaux de la Direction Nationale et de la Direction régionale de l’Urbanisme et de l’Habitat, sis à  Darsalam, Bamako. Le marché approuvé pour un montant de deux milliards sept cent trente-quatre millions huit cent quatre-et-vingt-trois mille trois cent soixante-six francs CFA (2 734 883 366 francs CFA) Toutes Taxes Comprises et un délai d’exécution de vingt-quatre (24) mois, est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise COMATEXIBAT – SA. La réalisation des travaux de construction pour les bureaux de la Direction Nationale et de la Direction régionale du District de l’Urbanisme et de l’Habitat, sis à  Darsalam, Bamako contribuera à  améliorer les conditions de travail des agents desdites Directions. Le financement du marché est assuré par le Budget National sur les exercices 2014, 2015, 2016 et 2014. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTàˆRE DES AFFAIRES à‰TRANGàˆRES, DE l’INTà‰GRATION AFRICAINE ET DE LA COOPà‰RATION INTERNATIONALE : – Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Mali auprès des Etats Unis d’Amérique, du Mexique et représentant du Mali auprès de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International avec résidence à  Washington : Monsieur Tièna COULIBALY, Agroéconomiste. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ENVIRONNEMENT, DE l’EAU ET DE l’ASSAINISSEMENT : – Inspecteur en Chef Adjoint : Monsieur Alassane Boncana MAIGA, Ingénieur des Eaux et Forêts ; – Inspecteur : Monsieur Mamadou GAKOU, Ingénieur des Eaux et Forêts ; – Directeur National des Eaux et Forêts : Monsieur Adikarim TOURE, Ingénieur des Eaux et Forêts. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE l’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA RECONSTRUCTION DU NORD. Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la Politique Nationale de Promotion de l’Economie Sociale et Solidaire et son Plan d’Actions 2014-2018. l’Economie Sociale et Solidaire est l’ensemble des activités de production et de distribution de biens et de services, menées par les sociétés coopératives, les mutuelles, les associations et autres organisations. Ces entreprises de type particulier sont basées sur la solidarité, le partage et le fonctionnement démocratique en plaçant l’Homme au centre du processus de création et de jouissance de la richesse. Les différentes formes d’entreprises de l’économie sociale et solidaire contribuent fortement à  la création et/ou à  la distribution des biens et services ainsi qu’à  la création d’emplois. Cependant, malgré son apport important dans l’économie nationale, l’économie sociale et solidaire n’est pas orientée à  ce jour par un instrument qui lui donne une vision globale et prospective de son développement. La politique de promotion de l’économie sociale et solidaire a pour objectif de contribuer à  la promotion d’une économie sociale et solidaire qui participe de manière efficace et efficiente à  la création de richesses et d’emplois et à  la lutte contre la pauvreté. Les différentes orientations et interventions prévues par cette politique prennent en compte des actions transversales communes à  toutes les formes d’entreprises de l’économie sociale et solidaire. Ces actions visent à  : – créer un environnement législatif et réglementaire favorable à  la promotion des entreprises de l’économie social et solidaire ; – au renforcement des capacités des organisations et des acteurs ; – au développement de l’information, de la formation et de la recherche ; – au suivi-évaluation et l’administration de la mise en œuvre. l’adoption de la présente politique, accompagnée du plan d’actions 2014-2018 permettra à  l’Etat et aux autres acteurs de disposer d’outils de référence qui mettent en cohérence les visions et actions pour assurer un soutien plus efficace au développement des organisations de l’économie sociale et solidaire dans notre pays. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENVIRONNEMENT, DE l’EAU ET DE l’ASSAINISSEMENT. Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la Politique Nationale sur les Changements Climatiques (PNCC). Les changements climatiques constituent de nos jours un des défis majeurs pour le développement socio-économique de tous pays. Les pays en développement, comme le Mali, sont particulièrement en risque, en raison de leurs bas revenus, de la faiblesse de leur capital humain et de leur vulnérabilité économique. Les principaux défis de changements climatiques, auxquels notre pays est exposé, sont entre autres : les sécheresses, les inondations, les vents forts, les fortes variations de température et les pollutions atmosphériques. Pour surmonter ces défis, des stratégies ont été adoptées et des initiatives ont été prises dans les différents secteurs avec plus ou moins de réussite. l’intégration de tous ces efforts dans une dynamique globale de développement durable s’avère aujourd’hui nécessaire et justifie l’élaboration de la politique nationale qui servira de cadre de référence des différentes interventions dans le domaine de la lutte contre les effets des changements climatiques. La Politique Nationale sur les Changements Climatiques a pour objectif de contribuer à  la lutte contre la pauvreté et au développement durable en apportant des solutions appropriées aux défis des changements climatiques dans plusieurs domaines dont notamment l’agriculture, les ressources en eau, les forêts, l’énergie, les transports, l’aménagement du territoire, la santé, l’environnement, l’industrie et les mines. La Politique Nationale sur les Changements Climatiques s’articule autour des orientations ci-après : – la mise en place d’une gouvernance anticipative et mieux organisée des changements climatiques ; – la promotion d’une intégration des changements climatiques dans les politiques et stratégies sectorielles et dans la planification du développement au niveau national et territorial ; – le renforcement des actions d’adaptation aux impacts des changements climatiques ; – la prévention et la gestion des risques et des catastrophes naturelles ; – la promotion des actions d’atténuation des émissions de gaz à  effet de serre ; – le renforcement de la recherche pour le développement, la vulgarisation et le transfert de technologies, et la génération d’information et de données appropriées ; – l’information, la sensibilisation du public, la formation et le renforcement des capacités en matière de changements climatiques ; – la promotion et le renforcement de la coopération internationale et sous régionale. l’adoption de la Politique Nationale sur les Changements Climatiques, en tant qu’outil de planification stratégique, favorisera une synergie d’actions qui permettra à  notre pays de mieux cibler ses besoins d’appui et d’entreprendre des interventions cohérentes en matière de lutte contre les effets des changements climatiques. BAMAKO, LE 09 OCTOBRE 2014 LE SECRà‰TAIRE Gà‰Nà‰RAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITà‰ Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Les Nations Unies en fête au Parc National du Mali

Le 24 octobre de chaque année marque la Journée des Nations unies à  travers le monde. Pour l’organisation mondiale, il s’agit d’une opportunité d’évaluer le partenariat avec les gouvernements et d’ajuster également les interventions. « C’’est également l’occasion de réfléchir à  ce que nous pouvons faire pour concrétiser notre vision d’un monde meilleur » écrit le Secrétaire Général de l’ONU dans son discours. Ban Ki Moon invite à  prendre «l’engagement de respecter les idéaux fondateurs de l’Organisation et d’œuvrer ensemble pour la paix, le développement et le respect des droits de l’homme». Justement, en matière de développement, le «défi le plus urgent», selon Ban Ki Moon, «consiste à  faire du développement durable une réalité. Grâce aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), la pauvreté a été réduite de moitié». Aller vers des actions mieux concertées Suffisant pour qu’il incite à  «maintenir la dynamique créée, élaborer un programme de développement pour l’après-2015 tout aussi enthousiasmant que celui auquel il succède et parvenir à  un accord sur la lutte contre les changements climatiques». l’autre chantier sur lequel l’ONU doit exceller, C’’est l’action concertée sur de nombreuses questions, liées notamment aux conflits armés, aux droits de l’homme et à  l’environnement. Et, à  ce sujet, «nous continuons de démontrer l’étendue de ce qui est possible dans le cadre d’une action collective. Nous pouvons faire encore plus», reconnait Ban Ki Moon. Pour cela, li faut plus d’unité. «Pour agir utilement dans un monde caractérisé par des interconnexions de plus en plus denses, nous devons être encore plus unis». Cette unité, des millions de personnes en Syrie dont la vie de dépend de l’aide fournie par le personnel humanitaire de l’ONU en ont besoin. D’ailleurs, «les affrontements qui font rage en Syrie constituent notre plus grand défi en matière de sécurité», rassure-t-il soulignant que les experts des Nations Unies et leurs collègues de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, lauréate du prix Nobel de la paix, travaillent main dans la main sur la destruction des stocks de ces armes en Syrie en vue de «(…) parvenir à  une solution diplomatique qui mettra fin à  ces souffrances qui n’ont que trop duré». Les critiques ne manquent pourtant pas « Le grand machin ». C’’est ainsi que les anti-ONU la qualifiaient il y a déjà  des décennies. Aujourd’hui, les critiques ne se sont pas tues. Ainsi en Corée du Nord, le quotidien officiel demande que les Nations unies (ONU) travaillent à  récupérer la confiance de la communauté internationale à  l’occasion de la Journée des Nations unies en exprimant son mécontentement à  l’encontre la décision concernant les droits de l’Homme en Corée du Nord et les sanctions prises contre Pyongyang. «Les Nations unies abusent de leur pouvoir en intervenant dans les affaires intérieures de notre pays et tente de renverser le régime sous prétexte de la protection des droits de l’Homme. A cause de l’ONU, le pouvoir autoritaire et le despotisme dominent la communauté internationale», martelle l’article du quotidien, intitulé «l’ONU doit récupérer la confiance de la communauté internationale.»

Communiqué du Conseil des Ministres du 03 octobre 2013

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes et – procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : Sur le rapport du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de prêt, de l’Accord d’Istisna’a relatif au projet n°2 MLI 0127 et de l’Accord d’Istisna’a dans le cadre de la Déclaration de Djeddah concernant le projet 2 MLI 0128, signés à  Bamako, le 6 août 2013, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Islamique de Développement (BID) pour le financement du Projet de renforcement de la résilience afin de lutter contre l’insécurité alimentaire au Mali. Dans le cadre du financement du Projet de renforcement de la résilience afin de lutter contre l’insécurité alimentaire, la Banque Islamique de Développement a signé avec le Gouvernement de la République du Mali trois accords : – Un accord de prêt d’un montant de 6 millions 420 mille dollars des Etats Unis, soit 3 milliards 144 millions de Francs CFA environ ; – Un Accord d’Istisna’a pour la vente de travaux de génie civil au Gouvernement de la République du Mali pour un montant de 7 millions 225 mille dollars des Etats Unis, soit 3 milliards 538 millions de Francs CFA environ ; – Un Accord d’Istisna’a pour la vente de travaux de génie civil pour un montant de 13 millions 528 mille 500 dollars des Etats Unis, soit 6 milliards 626 millions de Francs CFA environ. Ces prêts permettront de financer les travaux, équipements et services fournis dans le cadre du Projet dont l’objectif est de contribuer à  juguler la faim et l’insécurité alimentaire et à  restaurer les acquis réalisés sur le plan économique et social résultant de plusieurs années de croissance économique positive. De manière plus spécifique, le Projet de renforcement de la résilience afin de lutter contre l’insécurité alimentaire vise à  assurer la subsistance de la population rurale cible et au développement de leur capacité d’adaptation au changement climatique. Il aidera également à  assurer la disponibilité de l’information nécessaire pour gérer la crise alimentaire. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux d’aménagement du périmètre de Sarantomo (984 hectares) et à  la construction de l’ouvrage de vidange de Pondori. Le marché est conclu dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Développement agricole de Djenné qui est une des composantes du Programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à  Sélingué. Il porte sur l’aménagement de 984 hectares du périmètre de Sarantomo et la construction de l’ouvrage de vidange de Pondori. Les travaux à  exécuter dans ce cadre comprennent : – l’aménagement du périmètre de Sarantomo en maà®trise totale de l’eau en amont de Djenné sur la rive droite du Bani ; – la construction de l’ouvrage de vidange de Pondori destiné au contrôle des écoulements de la plaine de Pondori en liaison avec ceux de Niala et de Yébé. Le marché est attribué, après appel d’offres, à  l’Entreprise Abdoulaye DIAWARA dit BLO pour un montant de 3 milliards 637 millions de Francs CFA environ et un délai d’exécution de 24 mois. Le financement est assuré par la Banque Islamique de Développement (BID). Sur le rapport du ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale, de la parcelle de terrain sise à  Baraouéli, Commune rurale de Barouéli, objet du titre foncier n°73 du Cercle de Barouéli. l’affectation de ladite parcelle d’une superficie de 14 hectares 73 ares 32 centiares, devra permettre de procéder au recasement des personnes touchées par les travaux de construction de la route Konobougou – Barouéli et des déguerpis des opérations de réhabilitation du tissu ancien de la ville de Baraouéli. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE : Le Conseil des Ministres a été informé de la nomination de Monsieur Baba Akhib HAIDARA en qualité de Médiateur de la République. Le Conseil a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : – Secrétaire général : Monsieur Mamadou Macki TRAORE, Inspecteur des Services économiques. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE (CABINET DU MINISTRE DELEGUE CHARGE DES AFFAIRES RELIGIEUSES ET DU CULTE) : – Chef de Cabinet : Monsieur Abass Fambougouri TRAORE, Journaliste et Réalisateur. – Conseillers techniques : Monsieur Moussa KEITA, Professeur de l’Enseignement supérieur, Monsieur Paul DRABO, Professeur de l’Enseignement supérieur. – Chargés de Mission : Monsieur Abdoul Aziz Mahamadou MAIGA, Professeur de l’Enseignement supérieur, Monsieur Amadou Oumar DIAKITE, Juriste. AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN ET DE LA PROSPECTIVE : – Secrétaire général : Monsieur Inhaye AG MOHAMED, Inspecteur des Services économiques. – Chef de Cabinet : Monsieur Adama SANOGO, Ingénieur de l’Industrie et des Mines. – Conseiller technique : Monsieur Bréhima SANOGO, Planificateur. AU TITRE DU MINISTERE DES DOMAINES DE l’ETAT ET DES AFFAIRES FONCIERES : – Chef de Cabinet : Général de Brigade Mamadou BALLO. – Conseiller technique : Madame SY AWA DIALLO, Administrateur civil. – Chargé de Mission : Monsieur Abdoulaye DIAKITE, Journaliste. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE : – Chef de Cabinet : Monsieur Tiégoum Boubèye MAIGA, Journaliste. AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL, DES AFFAIRES SOCIALES ET HUMANITAIRES : – Chargé de Mission : Monsieur Idrissa Hamalla KEITA, Gestionnaire. – Directeur national du Développement social : Monsieur Modibo DIALLO, Administrateur de l’Action sociale. – Inspecteur en Chef adjoint à  l’Inspection des Affaires sociales : Monsieur Abdoulaye TRAORE, Administrateur de l’Action sociale. AU TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT : – Secrétaire général : Monsieur N’Golo COULIBALY, Ingénieur des Constructions civiles. – Chef de Cabinet : Monsieur Moussa Baba DIARRA, Inspecteur des Services économiques. – Conseiller technique : Monsieur Mahamadou Lamine SIDIBE, Ingénieur des Constructions civiles. – Chargé de Mission : Monsieur Amadou OMBOTIMBE, Professeur Principal de l’Enseignement secondaire. AU TITRE DU MINISTERE DE l’URBANISME ET DE LA POLITIQUE DE LA VILLE : – Secrétaire général : Monsieur Abdoulaye IMIRANE, Ingénieur des Constructions civiles. – Chef de Cabinet : Monsieur Amadou DIOP, Gestionnaire. – Conseillers techniques : Monsieur Ba Moussa OUATTARA, Inspecteur des Finances ; Monsieur Naffet KEITA, Maà®tre de Conférences ; Monsieur Abasse YALCOUYE, Ingénieur des Constructions civiles ; Monsieur Mamadou OUANE, Ingénieur des constructions civiles ; Monsieur Bamba Famoussa SISSOKO, Magistrat. – Chargés de Mission : Monsieur Mamadou KEITA, Economiste ; Monsieur Ousmane Sadio TOURE, Professeur ; Madame Fatou Binta DIOP, Juriste. AU TITRE DU MINISTERE DE l’EDUCATION NATIONALE : – Chef de Cabinet : Madame DIAWARA Aà¯ssata Hamata TOURE dite Lady, Ingénieur informaticien. – Chargés de Mission : Monsieur Youssouf COULIBALY, Juriste ; Monsieur Boubacar DIALLO, Journaliste ; Monsieur Lamine Baba CISSE, Professeur. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ARTISANAT ET DU TOURISME : – Chef de Cabinet : Madame Oumou DEMBELE, Administrateur du Tourisme. – Chargés de Mission : Monsieur Mamadou TRAORE, Gestionnaire, Monsieur Zanga GOITA, Ingénieur. BAMAKO, LE 03 OCTOBRE 2013 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Législatives au Mali : premier tour le 27 octobre ?

C’’est lors d’une rencontre s’inscrivant dans le cadre habituel de concertation du département avec les partis politiques que le ministre Moussa Sinko Coulibaly a déclaré qu’il propose la date du 27 octobre prochain pour la tenue du premier tour des élections législatives « avec la possibilité de faire trois semaines plus tard, le deuxième tour dans les localités o๠cela va s’imposer.» Selon le ministre, cette proposition de date sera transmise au Premier ministre dès ce vendredi 23 août. Par ailleurs, il a indiqué qu’après un bilan rapide des élections présidentielles, il y a plus de points positifs que négatifs. « C’’est ce qui nous donne aujourd’hui la confiance et le courage de dire qu’il faut aller aux élections législatives comme nous l’avions prévu non seulement dans l’accord cadre qui avait été signé avec la CEDEAO mais aussi dans la feuille de route qui a été présentée à  l’Assemblée nationale » a-t-il expliqué avant de poursuivre « nous avons pensé qu’il ne fallait pas casser la dynamique des élections». Une date qui ne fait pas l’unanimité Les raisons évoquées n’ont pas convaincu certains représentants des partis politiques présents dans la salle. D’aucuns ont souhaité une réunion d’évaluation de la présidentielle afin de corriger les dysfonctionnements et mieux organiser les législatives. Pour d’autres, la mission du gouvernement de transition en ce moment est de préparer les dossiers pour la passation, de gérer les affaires courantes avant l’investiture et c’est au nouveau président de discuter avec la classe politique pour organiser les législatives. En réponse aux différentes inquiétudes, le ministre a affirmé que « les difficultés rencontrées lors du scrutin passé ne seront pas occultées et que les insuffisances sont un défi supplémentaire à  relever». Pour le ministre, même si les équipes doivent changer, les quelque semaines restantes doivent être mises à  profit. « Tout ce qui peut être amélioré avant les législatives, nous nous ferons le devoir de le faire. Nous allons nous inscrire dans la même dynamique, de corriger, d’améliorer et d’apporter ce qu’il faut pour qu’on ait un processus plus performant. » a-t-il expliqué. Il a aussi annoncé qu’une mission sera envoyée le mois prochain au Bénin pour s’inspirer du processus qui leur permet d’organiser des élections très simplifiées.

Le 11 octobre, journée internationale de la fille, pour quoi faire?

Adoptée le 19 décembre 2011 par l’Assemblée générale des Nations Unies, la résolution 66/170 instaure le 11 octobre comme étant la « Journée internationale de la fille« . l’idée de cette journée de sensibilisation et d’action par et pour les filles fait suite à  une campagne de plusieurs années menée par des militants canadiens et américains. Il s’agit de reconnaà®tre les droits des filles et les difficultés spécifiques auxquelles celles-ci sont confrontées partout dans le monde. Les filles connaissent en effet des taux plus élevés de violence, de pauvreté et de discrimination, comparativement aux garçons. « le mariage précoce prive chaque année dix millions de filles de leur enfance. Il est temps d’y mettre fin », tel est le thème de cette première célébration. Une table ronde sur le sujet a lieu à  New York ce 11 octobre, en présence notamment du Secrétaire général des Nations Unies Ban ki- moon et de l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, prix nobel de la paix et fondateur de l’association Girls not brides, partenaire de cette journée de la fille. Le mariage précoce constitue une violation des droits fondamentaux et affecte chaque aspect d e la vie des filles qui y sont confrontées. Il les empêche de mener une vie normale, perturbe leur éducation scolaire et limite leurs perspectives d’avenir. Selon les données fournies par l’ONU, Une jeune fille sur trois âgée de 20 à  24 ans a été mariée la première fois avant dix huit ans. Un tiers d’entre elles l’a été avant quinze ans. Dans les pays en développement, 90% des mères adolescentes sont mariées et les complications liées à  la grossesse sont nombreuses, elles représentent la cause principale de mortalité dans cette tranche d’âge. Ce sont les filles qui ont le taux de scolarité le plus faible qui sont les premières victimes de cette discrimination. Le mariage met généralement un terme à  leurs études. Or, plus les filles avancent à  l’école moins elles ont de chances d’être mariées précocement. l’éducation est donc un rempart, une des meilleures stratégies pour protéger les filles de ces mariages précoces. C’’est donc sur l’éducation pour toutes que les gouvernements et les communautés doivent concentrer leurs efforts. l’éducation des filles est justement le thème choisi par l’Organisation nationale de la jeunesse tunisienne pour célébrer cette journée, nous apprend le quotidien La Presse de Tunisie « Une belle opportunité pour célébrer les filles partout dans le monde et pour faire valoir leurs droits à  l’éducation en particulier ».C’’est également le cas au Maroc o๠la journée est placée sous le thème « parité et analphabétisme une équation à  résoudre ». A Paris, les volontaires sont invités place de l’Hôtel de Ville à  participer à  la réalisation d’une fresque géante « pour effacer les obstacles à  l’éducation des filles », parmi lesquels, les réticences culturelles, la participation inégale aux tâches domestiques, le travail forcé, les violences …et bien d’autres encore qui font des filles des victimes toutes désignées. Pour finir, l’ONG de solidarité internationale Plan lance l’opération Levez les mains pour l’éducation. Quatre millions de mains levées pour envoyer quatre millions de filles à  l’école.

Il y a un an, la Côte d’Ivoire votait…

31 octobre 2010, jour d’élection en Côte d’Ivoire. Après de nombreux reports, les tergiversations des différentes parties prenantes, le monde entier avait poussé un ouf de soulagement. Les ivoiriens avaient prouvé à  la face du monde qu’ils étaient un peuple épris de paix, fatigué de la crise sociopolitique qui l’avait mis à  genoux au bout de dix ans. Le monde entier applaudissait à  tout rompre la maturité de la Côte d’Ivoire qui avait donné une leçon de civisme et de démocratie avec une campagne tendue mais au finish sans incident majeur, un taux de participation record lors du scrutin et des candidats exemplaires. C’’était le bout du tunnel en vue pour tous : ivoiriens à  bout de souffle, pays voisins asphyxiés par les difficultés d’accès aux ports ivoiriens, communauté internationale, un peu fatiguée de porter le pays à  bout de bras. C’’était sans compter avec les démons de la division, de l’ethnocentrisme, l’égoà¯sme des dirigeants et la hargne de leurs partisans jusqu’au-boutistes ! Dès le soir du 31 octobre, la température était montée au niveau des quartiers généraux des deux principaux candidats Gbagbo et Ouattara. Chacun se disant vainqueur, dénonçait à  l’avance tout résultat favorable au camp adverse. Très vite, les leaders d’opinion, la société civile interviennent pour rappeler que seul compte l’intérêt supérieur de la Côte d’Ivoire. Appel entendu puisque tout rentre dans l’ordre. Youpi, avons-nous tous crier en nous disant que décidément le pire était derrière les ivoiriens…Eh non ! Le 28 novembre 2010, dès la clôture des bureaux de vote après le second tour, la violence s’est déchaà®née. Et les pessimistes ont dit, en bons ivoiriens « on vous avait dit ça, non ? ». Alors, si C’’était si prévisible, pourquoi a-t-on laissé les choses aller aussi loin? Plus de 3000 morts, une véritable guerre entre fils d’un même pays et des plaies qui mettront longtemps à  cicatriser. Mais comme la vie, à  chaque fois reprend le dessus, voici de retour les optimistes. Ceux qui veulent croire en une Côte d’Ivoire réconciliée avec elle-même, réunifiée, une et indivisible, comme le disaient les slogans pendant la rébellion en 2002. Ceux qui veulent espérer que les dirigeants, princes du jour, mettront au premier plan les intérêts du plus petit d’entre les ivoiriens. Ceux qui prient pour que plus jamais, leur « terre d’espérance, pays de l’hospitalité » ne voient ses fils s’entretuer au nom de la «politique». Qu’enfin, la Côte d’Ivoire redevienne « la patrie de la vraie fraternit頻…

Communiqué du Conseil des Ministres du 26 octobre 2011

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt relatif au financement du Projet d’études de la ligne d’interconnexion électrique Guinée-Mali, signé à  Bamako, le 2 juin 2011, entre la République du Mali et le Fonds Africain de Développement (FAD). Dans le cadre de la sécurisation de l’approvisionnement en énergie électrique au Mali et en Guinée et du renforcement de l’intégration régionale, le Gouvernement de la République du Mali a signé avec le Fonds Africain de Développement (FAD) un accord de prêt d’un montant de 833 000 Unités de Compte, soit 621 millions de francs CFA environ. Le prêt servira au financement du Projet d’études de la ligne d’interconnexion électrique Guinée-Mali en vue de s’assurer de sa faisabilité technico-économique et sociale et de faciliter la mobilisation des ressources pour le financement des ouvrages d’interconnexion, notamment la construction des liaisons électriques Nzérékoroé-Fomi et Fomi-Bamako, l’extension de trois postes de haute tension existants et la construction de quatre nouveaux postes. Le projet de loi adopté s’inscrit dans le cadre des formalités préalables à  la mise en œuvre de l’Accord. 2°) Un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt, signé à  Bamako, le 2 juin 2011, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds Africain de Développement (FAD) pour le financement partiel du Projet Sucrier de Markala (volet agricole) 3°) Un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt, signé à  Djeddah, le 30 juin 2011, entre la République du Mali et la Banque Islamique de Développement (BID), pour le financement du Projet Sucrier de Markala (volet industriel). Dans le cadre de la politique nationale de développement industriel, le Gouvernement a initié le projet sucrier de Markala en vue d’assurer l’autosuffisance du Mali en sucre, de contribuer à  l’amélioration de la sécurité alimentaire, d’améliorer les conditions de vie des populations rurales de la zone du projet. Pour l’exécution de ce projet, le Gouvernement a sollicité et obtenu des contributions de ses partenaires à  travers deux Accords de prêt. – Le premier Accord signé entre le Gouvernement du Mali et le Fonds Africain de Développement portant sur un prêt d’un montant de 28 millions 970 mille Unités de Compte, soit 21 milliards 608 millions de francs CFA environ est destiné au financement du volet agricole du projet. Le projet contribuera à  la croissance économique du pays à  travers la construction d’infrastructures de production de cannes à  sucre, la mise en œuvre de mesures d’accompagnement et de renforcement des capacités des exploitants agricoles. – Le deuxième Accord signé entre le Gouvernement et la Banque Islamique de Développement (BID) porte sur un prêt d’un montant de 10 millions 230 mille Dinars Islamiques, soit 7 milliards 630 millions de francs CFA environ pour le financement du volet industriel du projet. Il concerne la création d’une sucrerie d’une capacité de transformation de 7 680 tonnes de canne par jour qui assurera entre autres une production annuelle de 190 000 tonnes de sucre ainsi que la cogénération de 30 mégawatts d’énergie. La ratification de ces deux accords favorisera la mise en œuvre des prêts. Sur présentation du ministre de l’Artisanat et du Tourisme, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant création du Centre de Développement de l’Artisanat Textile. Le Mali est un grand producteur de matières premières textiles en particulier de coton avec une production de 229 000 tonnes en 2009 dont 1 % seulement est transformé, le reste étant exporté à  l’état fibre. Compte tenu de ce potentiel, le Gouvernement a décidé de promouvoir le textile traditionnel par la transformation locale artisanale. Le projet régional d’appui à  l’artisanat textile dénommé « Tissuthèque » initié dans ce cadre a enregistré des résultats appréciables dans le domaine de la production des équipements, de la formation des formateurs et de la recherche. C’’est dans la perspective de la pérennisation de ses acquis qu’il a été décidé de transformer le projet en Etablissement Public à  caractère Scientifique, Technologique et Culturel. La création du Centre de Développement de l’Artisanat Textile s’inscrit dans ce cadre. Il aura pour mission de promouvoir la transformation artisanale des matières premières textiles localement produites. A cet effet, il sera chargé entre autres de la formation, de la recherche technologique appliquée, de la promotion de la créativité dans le domaine de l’artisanat textile, de la promotion des produits de l’artisanat textile, de l’information des acteurs du secteur sur les technologies, les produits auxiliaires et les colorants. A la suite de l’adoption de ce projet, le Conseil des Ministres a engagé les structures concernées à  prendre des mesures en vue de la promotion et du développement de l’artisanat malien, la formation et le renforcement des compétences des artisans en accordant une attention particulière aux femmes et aux jeunes évoluant dans le secteur. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Equipement et des Transports, de parcelles de terrain objet des titres fonciers n°49069 et 49070 de Kati, sises à  Diatoula dans le Cercle de Kati. Lesdites parcelles respectivement d’une superficie de 4 hectares 89 ares 18 centiares et de 4 hectares 87 ares 67 centiares sont destinées à  abriter les infrastructures de l’Institut National de Formation en Equipement et en Transport. KOULOUBA, LE 26 OCTOBRE 2011 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’ordre national

Quel sens faut-il donner au mois de la solidarité ?

Au Mali, chaque année en octobre, les autorités font preuve de solidarité à  l’endroit des démunis, des personnes âgées et des malades en leur offrant de l’argent, des vivres ou des matériels en vue de les soulager. Ces actions de générosité sont jugées inutiles par une grande partie de la population puisqu’elles ne permettent pas aux bénéficiaires de réaliser des projets. Le mois d’octobre est désormais synonyme de remise de dons du gouvernement, d’ONG et d’entreprises aux personnes âgées, handicapées et démunies à  travers le pays. Une manière de rappeler nos valeurs traditionnelles de solidarité pour essayer d’améliorer les conditions de vie de ces couches vulnérables. Ainsi, l’association pour l’Emploi, l’intégration des handicapés pour le développement (EIHD) a reçu il y a quelques jours cinq motos taxis offerts par le Fonds de solidarité nationale. «Â C’’est un geste appréciable », se réjouissent ses responsables, qui affirment que la solidarité ne doit pas se limiter seulement à  octobre: «Â avant et après ce mois, il n’y a rien. C’’est un danger si on ne fait rien durant les autres mois de l’année ». La situation des handicapés peut constituer un danger social, car ils ne veulent pas qu’on les considère comme des personnes à  qui l’on offre des aumônes. Interrogés sur la solidarité, de nombreux Maliens déclarent que le mois d’octobre n’a pas de sens si les autorités se contentent à  offrir des vivres d’une quantité insignifiante et à  apporter une assistance financière symbolique aux personnes défavorisées devant les medias à  des fins politiques. Des dons qui ne permettent pas aux bénéficiaires d’investir dans des projets afin de gagner leur vie. «Â La solidarité a perdu tout son sens depuis le départ du pouvoir en 2002 d’Alpha Oumar Konaré, l’ancien président malien, dont la femme était fortement engagée pour la cause des personnes défavorisées », reconnaissent des handicapés que nous avons rencontrés. Ils estiment sous couvert d’anonymat qu’  «Â avec l’actuel régime, la solidarité ne vaut rien. C’’est du folklore. Nous voulons qu’on crée des emplois pour nous, qu’on finance nos projets pour que nous puissions faire des activités génératrices de revenus au lieu de nous offrir des sommes modiques en publiC’ ». Certains handicapés reprochent à  Sékou Diakité, l’ex-ministre de la solidarité et des personnes âgées, de n’avoir pas versé les 2 millions de francs CFA qu’il a promis l’année dernière en signe de solidarité à  l’association pour l’Emploi, l’intégration des handicapés pour le développement. Des sommes pour encourager des artistes handicapés à  produire une œuvre musicale, selon des responsables de cette association, qui souhaitent garder l’anonymat. Ils expliquent que la solidarité durant le mois d’octobre est inutile si les personnes qui sont dans le besoin ne bénéficient pas des contributions financières qui leur sont destinées.

Communiqué du Conseil des Ministres du 05 Octobre 2011

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes ; entendu une communication et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre du Travail et de la Fonction Publique, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant modification de la loi du 23 septembre 1992 portant Code du Travail. La modification de la loi portant Code du Travail en République du Mali s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des revendications de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali. Elle porte sur la prolongation de l’âge de départ à  la retraite des travailleurs des établissements publics relevant du Code du Travail et de ceux du secteur privé. Avec cette modification, l’âge de la retraite des travailleurs des établissements publics est fixé à  62 ans pour la catégorie A, 59 ans pour la catégorie B et 58 ans pour les catégories C, D et E. Pour les travailleurs du secteur privé, il est fixé à  60 ans pour la catégorie A ou équivalent et à  58 ans pour les catégories B, C, D et E ou équivalent. Sur présentation du ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant modification de la loi du 4 septembre 2006 portant loi électorale. Le cadre juridique et le dispositif institutionnel des élections ont été soumis à  un processus continu de réflexion et d’amélioration à  partir des leçons tirées des différentes opérations électorales. Aussi, depuis les élections générales de 2007, de nombreuses concertations entre l’Administration, les partis politiques et la Société civile ont permis de garder un climat politique et social globalement calme et serein dans notre pays. Dans la perspective des élections générales de 2012, le cadre permanent de concertation existant entre le Ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales et les partis politiques a été dynamisé pour prendre en charge toutes les préoccupations liées à  la bonne organisation des élections dans un climat consensuel. Les modifications proposées s’inscrivent dans ce cadre. Le projet de loi modifie et complète un certain nombre de dispositions de la loi du 4 septembre 2006 notamment celles relatives à  : 1 – La CENI : Des modifications de forme ont été apportées pour plus de cohérence et de lisibilité de certaines dispositions. Il a été précisé que le rapport de la CENI sera désormais publié au Journal officiel. 2 – l’établissement et la révision des listes électorales : Un numéro d’identification unique sera désormais affecté à  chaque électeur et les empreintes digitales des membres illettrés de la Commission administrative vaudront signatures du tableau rectificatif, pour éviter son rejet par la Délégation générale aux Elections. 3 – La gestion des cartes d’électeur : Le nombre de membres désignés par le Représentant de l’Etat au titre de la Commission de distribution des cartes d’électeur passe de 1 à  2 dans le souci d’éviter au maximum les fraudes sur les cartes d’électeur et en outre la destination des cartes d’électeur non utilisées lors des précédents scrutins a été déterminée. 4 – La présentation des candidats : Les formes de présentation des déclarations de candidatures ont été harmonisées par rapport aux mentions et signes obligatoires que doivent comporter les listes individuelles ainsi que celles des partis politiques et des groupements de partis politiques. 5 – La campagne électorale : Les autorités responsables de l’attribution des emplacements spéciaux pour l’apposition des affiches électorales et de la réglementation en la matière ont été précisées. 6 – Les bulletins de vote : Chaque bulletin de vote devra désormais être relié à  une souche numérotée. 7 – Les bureaux de vote : La gestion des bureaux de vote enregistre d’importantes innovations parmi lesquelles la suppression de l’obligation de désigner les présidents et assesseurs sur des listes électorales. 8 – Les opérations de vote : Les dispositions relatives au vote par procuration et au vote par témoignage ont été supprimées. Les présentes modifications apportées à  la loi électorale devront contribuer à  améliorer le processus électoral et à  renforcer la démocratie dans notre pays. Sur présentation du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant création de l’Inspection Générale des Finances. En vue d’assurer la bonne gestion des finances publiques et d’accroà®tre l’efficacité des services fiscaux et financiers, le Gouvernement a créé l’Inspection des Finances par une ordonnance du 28 mai 1983 qui a été relue en 2000. Avec sa configuration actuelle et l’évolution de l’environnement économique, juridique et institutionnel, l’Inspection des Finances n’est pas en mesure de s’acquitter de sa mission de contrôle avec efficacité au moment o๠l’Etat est engagé dans un vaste processus de réforme de son système de contrôle des finances publiques. C’’est pourquoi, il est apparu nécessaire de restructurer l’Inspection des Finances, de renforcer ses moyens pour assurer le contrôle avec efficacité des finances publiques et des services fiscaux et financiers et harmoniser notre système de gestion des finances publiques avec les directives de l’UEMOA. Le projet de loi adopté a été initié dans ce sens. Il crée l’Inspection Générale des Finances dont les missions, la structuration, les moyens et modalités d’action sont adaptés à  la nouvelle vision des finances publiques. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE : – Inspecteur à  l’Inspection de la Santé : Madame ADIAWIAKOYE Ramatou KONE, Planificateur. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : – Chef de la Cellule de Contrôle du Système financier décentralisé : Abdoulaye Chaba SANGARE, Inspecteur des Impôts. AU TITRE DU MINISTERE DE l’INDUSTRIE, DES INVESTISSEMENTS ET DU COMMERCE : – Conseiller technique : Modibo KEITA, Inspecteur des Services économiques. – Directeur général de la Cellule de Planification et de Statistique : Assékou AHMADOU, Ingénieur de la statistique AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE : – Recteur de l’Université des Sciences sociales et de Gestion de Bamako : Bani TOURE, Professeur. – Recteur de l’Université des Lettres et des Sciences humaines de Bamako : Madame GUINDO Djénéba TRAORE, Professeur. – Recteur de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako : Adama Diaman KEITA, Professeur. – Recteur de l’Université des Sciences juridiques et politiques de Bamako : Salif BERTHE, Professeur. AU TITRE DU MINISTERE DE LA REFORME DE l’ETAT : – Chargés de mission : Madame THERA Korotimi DIAKITE, Economiste, Mamadou KEITA, Professeur. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au rapport de la revue 2010 du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP) 2077-2011. La 4ème revue du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP) s’est tenue à  Bamako le 5 juillet 2011 avec la participation de plusieurs membres du Gouvernement, des représentants des services techniques, des acteurs de la société civile et du secteur privé, des responsables des collectivités et des partenaires techniques et financiers. A un an de la fin du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté 2007 – 2011, cette revue avait pour objectif d’évaluer la mise en œuvre du CSCRP, d’identifier les principales contraintes et les difficultés qui ont entravé sa bonne exécution et de formuler des recommandations et propositions pour l’atteinte des objectifs fixés et l’élaboration du CSCRP pour la période 2012 -2017. La revue a permis de relever que le taux de croissance de l’économie a été de 5,8 % contre une prévision de 7,8 %. Diverses causes expliquent ces résultats en deçà  des attentes. En effet l’économie malienne a évolué dans un environnement défavorable avec les effets de la crise internationale. Toutefois, l’incidence de la pauvreté a connu une baisse en passant de 47,4 % en 2006 à  43,6 % en 2010. Par ailleurs, la croissance du secteur primaire est restée soutenue (+11,5 %). Cette hausse étant imputable principalement à  la production agricole (+16 %) et notamment à  la production rizicole (+26 %). Le secteur secondaire a connu une récession résultant du repli de la production extractive (-14,3 %) et manufacturière (-8,4 %). Toutefois, cette récession est moins prononcée que celles des années 2007 et 2008. Et le secteur des Bâtiments et travaux publics (B.T.P) a connu une hausse marquée (+7,0 %) de même que les secteurs de l’eau et de l’électricité (+10 %). La croissance du tertiaire est passée de 3,5 % en 2009 à  + 4,5 % en 2010, tirée par les « transports et télécommunications » et par le « commerce ». Sur la période 2007 – 2010, la croissance de l’économie malienne a atteint 5 % en dépit des crises internationales. Ceci dénote de la stabilité de la croissance et de l’impact positif des mesures prises par le Gouvernement pour faire face à  ces crises. La 4ème revue du CSCRP a permis d’identifier les difficultés rencontrées dans tous les secteurs aussi, elle a formulé des recommandations pour améliorer les résultats au cours de l’exécution du CSCRP dans les prochaines années. KOULOUBA, LE 05 OCTOBRE 2011 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’ordre national

Laurent Gbagbo : « Nous sommes au bout de nos peines ! « 

Entre pessimisme et optimisme, les Ivoiriens se demandent encore si les élections présidentielles se tiendront bien le 31 octobre 2010 après la signature de la liste électorale définitive signée par le président Laurent Gbagbo, le 9 septembre, condition sine qua none d’un processus électoral qui n’ a eu de cesse d’être reporté pour de multiples raisons. Cette fois,  » Nous sommes au bout de nos peines, a affirmé devant les citoyens, le président Gbagbo, et cela pour la tenue d’une élection apaisée, a t-il pousuivi, le sourire en coin, » enfin que Dieu Bénisse la Côte d’Ivoire », a t-il conclu. Parole de sage ou parole de vieux singe rusé ? Le temps seul nous dira si Laurent Gbagbo par crainte de perdre une élection aura plus d’un tour dans son sac. Celui qu’on appelle en Côte d’Ivoire, le « boulanger », pourrait encore avori à  rouler ses adversaires qui lui courrent après pour espérer atteindre la magistrature suprême. Liste définitive, élection sûre ? Une liste de 5 725 720 inscrits qui a été expurgée d’environ 50 000 cas encore à  vérifier. « Nous sommes à  la fin de nos peines », a dit le chef de l’Etat lors de la cérémonie solennelle de signature au palais présidentiel d’Abidjan. Mais si les plus gros obstacles du processus électoral sont désormais aplanis, d’autres écueils demeurent avant le premier tour de la présidentielle.Avec la liste électorale définitive, la voie des élections est certes ouverte, mais le diable est dans les détails. Si la fabrication des cartes d’identité et d’électeurs a déjà  commencé, leur distribution dans tout le pays est un défi logistique de taille. l’impression des documents électoraux en est un autre. Pour l’acheminement des cartes, l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire mettra la main à  la pâte. Mais, au niveau local, l’administration devra sans délai mobiliser et former ses personnels pour recueillir les documents et les remettre à  5 725 720 personnes. Pour les bulletins de vote et les professions de foi des candidats, l’imprimerie nationale doit légalement s’en charger. Mais ses capacités techniques sont insuffisantes. Elle devra donc sous-traiter. Quand au volet sécuritaire du processus, il bute encore sur le désarmement des milices, qui reste à  faire.Autant d’objections qui incitent toujours à  la prudence. Pour capitale qu’elle soit, la liste ne saurait mettre le processus électoral définitivement à  l’abri d’une surprise. La Côte d’Ivoire en a vu d’autres.

Rentrée Parlementaire : de nombreux chantiers en attente

Cette rentrée laissera peu de temps à  l’examen d’autres projets de loi notamment celui du code des personnes et de la famille. Dioncounda Traoré, président de l’Assemblée Nationale du Mali a affirmé que les députés n’allaient pas voter de loi qui sème le trouble dans le pays, allusion faite au code l’ouverture de la session d’octobre ou session budgétaire a été marquée par un seul discours, celui du président de l’Assemblée nationale. Il a fait le bilan des activités de l’année parlementaire écoulée, le tour de la situation politique du continent. Le président Dioncounda Traoré a rendu grâce à  Allah le Tout Puissant :  » De telles séances, par la qualité des femmes et des hommes qu’elles réunissent, et leur objet également, sont d’une symbolique particulièrement forte : elles sont un lieu de communion entre la représentation nationale que sont les Députés, l’ensemble des Institutions de la République à  la seule exception de la Présidence de la République, notre constitution ne le permettant pas, la classe politique, la société civile, et les amis du Mali « . Le président de l’Assemblée nationale mesure bien le devoir et l’honneur que de présider de telles séances ; il s’est incliné devant la mémoire du regretté collègue, l’Honorable Alou Bathiliy, Député du Mali élu dans la circonscription électorale de Kati ; ainsi qu’ à  une très jeune enfant de l’Honorable 5ème Vice-président de l’Assemblée nationale. Bilan A peine close la session ordinaire d’avril 2009 que s’est ouverte une session extraordinaire, sur convocation du gouvernement. Durant ces deux sessions, les élus de la nation ont procédé au vote de 38 lois sur les 49 projets et propositions de lois déposés sur la table de l’hémicycle. C’’est pour Dioncounda que « la performance est assurément remarquable, surtout lorsque l’on intègre le fait que, concomitamment, les députés ont eu à  jouer leurs partitions dans les élections municipales qui se sont déroulées sur l’ensemble des 703 communes du Mali. Les députés aux dires de chef de file, ont eu à  légiférer dans les secteurs les plus variés de l’activité nationale, allant de l’organisation des services publics à  l’amélioration de la vie sociale de nos populations, du financement des infrastructures à  la participation de l’Etat à  la création d’entreprises stratégiques, du statut général des fonctionnaires et contractuels de l’Etat à  la réforme de notre système judiciaire. Code de tous les tumultes Les députés ont également amorcé la réactualisation du code des personnes et de la famille, en droite ligne des ambitions que nourrissaient, pour le peuple malien, les pères fondateurs de la République. Et le président de déclarer « de la façon la plus solennelle, que l’Assemblée Nationale du Mali est pleinement en phase avec la décision prise par le président de la République, concernant ce renvoi. Je crois pouvoir affirmer que C’’est là  une première dans l’histoire parlementaire du Mali. Cette décision vient, par conséquent, enrichir le panel d’inédits qui caractérisent le label démocratique de notre pays. » D’ailleurs croit pouvoir l’affirmer l’Honorable Dioncounda Explications « Le président de la République et le gouvernement disposent à  l’Assemblée nationale d’une majorité confortable et stable. Celle-ci, après avoir suivi les procédures parlementaires usuelles, a adopté un projet de loi déposé sur sa table par le gouvernement. Qui plus est, pour ce vote, l’opposition a joint sa voix à  celle de la majorité. » Pour le président Dioncounda, il s’est tout simplement avéré impérieux d’approfondir le dialogue sur le code des personnes et de la famille, car celui-ci touche la société dans ce qu’elle a de plus intime. But recherché : lever toutes les incompréhensions, toutes les ambiguà¯tés, toutes les équivoques, mais aussi, endiguer les effets de l’intox et des dénigrements injustifiés et calomnieux distillés à  propos dudit code par certaines personnes qui n’en ont probablement pas lu une seule ligne, accrédite le président de l’hémicycle. Et pour le reste, le président de la République a agi en fonction des prérogatives constitutionnelles qui lui sont conférées : pour donner du temps au temps de dialogue. Dioncounda Traoré est convaincu que « nous arriverons, dans tous les cas, à  un code des personnes et de la famille accepté par tous, et fondé, à  la fois, sur nos valeurs positives et le respect des droits humains universels.» Délibérer sans complexe C’’est à  cela que le président de l’Assemblée nationale a convié ses collègues. Et pour cause « Aussi parfaite que puisse être une loi, lorsqu’elle ne rencontre pas l’assentiment, ou tout simplement, lorsqu’elle n’est pas comprise par les populations auxquelles elle est destinée, cette loi est, par définition, une mauvaise loi. Et C’’est en tout humilité, sans complexe aucun, ni sentiment d’auto culpabilisation, que nous aborderons cette seconde délibération. » International Sur ce plan, le président de l’Assemblée nationale a souhaité que les élections en vue en Côte d’Ivoire et au Togo se déroulent dans la paix. Dioncounda Traoré s’est réjoui de l’ordre constitutionnel en Mauritanie, « même si nous persistons à  trouver dommageables à  la démocratie et au développement, les remises en cause avant termes de mandats issus d’élections transparentes et sincères… » Il a exprimé la profonde douleur du parlement Malien, à  l’occasion du rappel à  Dieu du Doyen El Hadj Omar Bongo ONDIMBA, et félicité la classe politique gabonaise, pour l’observation stricte des procédures constitutionnelles dans la transition ouverte par la disparition du Doyen. De même que président élu de la République du Gabon, Ali Ben Bongo ONDIMBA. Par ailleurs il a regretté le coup de force de l’Exécutif nigérien contre toutes les autres institutions du pays. Le président de l’Assemblée nationale a assuré le peuple guinéen de la totale solidarité de l’Assemblée nationale, condamné le massacre des populations civiles et les exactions inimaginables opérées par l’armée guinéenne. Il faut noter que l’ouverture de la session d’octobre de l’Assemblée nationale a enregistré la présence du chef d’état-major général des Armées, les membres du Corps diplomatique et des représentations consulaires accréditées en République du Mali, les membres des organisations internationales intervenant au Mali, les Chefs d’Etat-major des différents corps des Forces Armées et de Sécurité. Ainsi que les officiers supérieurs et Directeurs nationaux des Services des Forces Armées et de Sécurité du Mali, les Présidents des partis politiques ou leurs représentants, la présidente de la coordination des Associations et ONG Féminines (CAFO), les Chefs traditionnels, notables et représentants des Chefs de familles fondatrices de Bamako, les chefs ou représentants des cultes religieux et du public