L’OIF réintègre le Burundi et lance un Fonds de solidarité pour les femmes

A l’occasion de la 110e session du Conseil Permanent de la Francophonie (CPF), les représentants des 88 Etats et gouvernements membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se sont réunis pour la première fois en visioconférence les 8 et 9 juillet 2020, sous la présidence de la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo. Cette réunion est une étape supplémentaire de la transformation de  l’OIF, qui tend à incarner un multilatéralisme rénové, plus fort, plus efficace et attentif aux besoins des populations.

En effet, ce Conseil permanent de la Francophonie a permis à la Francophonie institutionnelle de témoigner de son unité et de sa solidarité dans le contexte de la crise de la Covid-19 et a été l’occasion, pour les Etats et gouvernements, de réaffirmer leur soutien à la Secrétaire générale dans ses actions pour une Francophonie plus agile et plus agissante.

Point saillant de ce CPF : les représentants des Etats et gouvernements ont entériné la création d’un fonds de la Francophonie pour les femmes, « La Francophonie avec Elles ». Une initiative de la Secrétaire générale pour accompagner les femmes en situation de précarité de l’espace francophone qui subissent de plein fouet les impacts socio-économiques des crises comme celle que nous vivons actuellement.

Ce projet innovant en faveur de l’autonomie économique des femmes démontre de la volonté de la Francophonie de mettre l’égalité femmes-hommes au cœur de ses priorités. Les actions du Fonds «la Francophonie avec Elles » seront mises en œuvre par des acteurs reconnus du développement : associations, coopératives, ONG ou agences de coopération.

Enfin, au regard des récentes évolutions politiques enregistrées au Burundi, le CPF a pris acte et accueilli favorablement la demande des autorités burundaises visant à lever la mesure de suspension de la coopération multilatérale en faveur de cet Etat membre, adoptée en vertu des dispositions de la Déclaration de Bamako en avril 2016, lors de la 97ème session du CPF. Cette décision sera formellement adoptée lors du prochain Conseil prévu à l’automne 2020, dans le cadre du processus de suivi par les Instances de la Francophonie.

Source: L’OIF

Les femmes francophones en conclave à Kinshasa

Le deuxième forum mondial des femmes francophones s’est ouvert lundi 3 mars à  Kinshasa, capitale de la RDC. Une rencontre placée sous le thème: «Femmes actrices de développement». Les femmes membres des gouvernements et des ONG qui viennent des 77 pays vont réfléchir pendant deux jours sur les actions à  engager pour que chacune dans la société o๠elle est originaire puisse véritablement être actrice de développement. «La femme doit être le moteur qui impulse le développement et qu’elle participe au débat sur les défis mondiaux comme des questions de l’éducation, de l’égalité de genre, de paix. Elles ont chacune quelque chose à  partager, C’’est de cette synergie qu’on va promouvoir les droits des femmes au sein de l’espace francophone», affirme Geneviève Inagosi, ministre congolaise de la Famille, du genre et de l’enfant. Au nombre des oratrices attendues à  ce forum figurent Olive Lembe Kabila, première dame de la RDC, Catherine Samba-Panza, la présidente centrafricaine ainsi que Mary Robinson, l’envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Région des Grands lacs. Mary Robinson est arrivée dimanche à  Kinshasa pour participer à  ce forum. Elle jouera le rôle de modératrice pour le groupe de travail sur les Femmes et la Paix. Les ministres du Genre de la région et Mme Mary Robinson espèrent encourager les organisations féminines et stimuler l’action des femmes visant à  appuyer la mise en œuvre de l’Accord-Cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération. Cet accord signé en février 2013 à  Addis-Abeba vise à  rétablir la paix et la stabilisation dans l’est de la RDC et dans toute la région des Grands Lacs. Il a été signé par 13 pays de la région. Le premier forum mondial des femmes francophones s’est tenu en mars 2013 à  Paris à  l’initiative de la France. Il a principalement porté sur les violences faites aux femmes dans les conflits armés et les crises politiques.

Célébration du 3 mai: l’OIF appelle a à un strict respect de la liberté d’expression

« La liberté de la presse est encore trop souvent entravée dans les pays membres de notre Organisation, notamment là  ou surviennent des ruptures de l’ordre constitutionnel mais plus encore durant les phases de transition démocratique » a déclaré Abdou Diouf. Le Secrétaire général de la Francophonie a tenu a rappeler que, « parce qu’elle repose sur la pluralité des médias et la libre communication de l’information, de la pensée et des opinions, la liberté de presse constitue une composante essentielle de la vie démocratique ». Abdou Diouf rappelle les dispositions contenues dans la Déclaration de Bamako de novembre 2000 dans laquelle, les Etats-membres se sont engagés à  « veiller au respect effectif de la liberté de la presse ». Cet engagement a été réaffirmé lors du Sommet de la Francophonie de Kinshasa en octobre 2012 par les chefs d’Etats et de gouvernements qui se sont engagés « à  assurer les conditions d’exercice de cette liberté et une protection effective des journalistes et des autres acteurs de la presse dans l’exercice de leurs métiers, tant au niveau de la législation, de la protection judiciaire que de la sécurité physique » (article 28). l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) oeuvre pour que la liberté de presse, adossée au respect de la déontologie par les journalistes, soit garantie dans ses pays membres à  travers de multiples actions. l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) compte 57 Etats et gouvernements et 20 observateurs. Pour plus de renseignements : www.francophonie.org

Parler français est « une chance » !

Aujourd’hui, C’’est la journée internationale de la Francophonie. Parlé aujourd’hui par 220 millions de personnes à  travers le monde, la langue de Molière est devenue un instrument fédérateur depuis un certain 20 mars 1970, à  Niamey, quand des chefs d’Etat réunis décidèrent de mettre en place une Agence de coopération culturelle et technique (Acct), l’ancêtre de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Cette organisation rassemble près de 70 Etats, gouvernements, membres et observateurs représentant une population de 870 millions d’habitants à  travers les cinq continents. Dirigée depuis 2002 par l’ancien chef d’Etat sénégalais, Abdou Diouf, elle travaille à  valoriser les échanges entre les peuples et la culture de la paix. l’OIF mène des actions de politique internationale et de coopération multilatérale dans 4 domaines prioritaires que sont la langue française et la diversité culturelle et linguistique, la promotion de la paix, de la démocratie et les droits de l’Homme, l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche, le développement durable et la solidarité. Le Français, véhicule de valuers « Pour nous toutes et nous tous qui avons choisi de nous rassembler au sein de la Francophonie, le français, C’’est en effet cette chance insigne qui nous est offerte de pouvoir entrer en contact par-delà  les frontières et les océans, non pas seulement pour communiquer entre nous avec l’assurance de nous comprendre, mais aussi et surtout pour agir solidairement, pour réfléchir, ensemble, aux défis du présent et du futur, pour partager nos craintes, nos espoirs et nos ambitions, dans la détresse comme dans l’allégresse ». C’’est en ces termes que le secrétaire général de l’OIF s’adresse aux locuteurs et aux amis du français en ce 20 mars 2012. Selon lui, parler français, C’’est l’opportunité de pouvoir expérimenter, concrètement, à  travers la littérature, la chanson, les arts vivants, ce que la diversité des expressions culturelles a de stimulant, d’enrichissant, de fécondant. Cette diversité qui permet de confronter les expériences et mutualiser les expertises « pour que prospère l’à‰tat de droit, pour que s’enracine la culture de la démocratie et des droits de l’Homme, pour que progresse la paix, tant au sein des nations que dans les relations entre à‰tats ». Et de lancer un appel à  la promotion de cette belle langue et de ses valeurs, en la considérant « non pas comme un acquis, mais comme un défi à  relever jour après jour, comme un puissant moyen d’action, comme un formidable levier pour faire émerger une autre vision du monde et du destin qui nous lie, une vision acceptable par tous, équitable pour tous ».

Calixthe Beyala, candidate au poste de secrétaire général de la Francophonie?

Il y’a encore quelques mois, la rumeur devenait persistante, mais Il y’a encore quelques mois, la rumeur devenait persistante, aujourd’hui c’est officiel. Enfin, si on s’en tient à  l’article du Figaro qui dans sa rubrique Confidentiel, annonçait que l’écrivaine avait envoyé une lettre officielle aux autorités de son pays, en vue d’officialiser sa candidature au secrétariat général de la Francophonie. l’écrivaine s’estime en mesure de promouvoir une réorientation de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), trop politique et pas assez culturelle à  son goût. Une conception que partageraient, selon elle, un certain nombre des 56 à‰tats membres et notamment le Canada. l’élection du nouveau président aura lieu lors du sommet marquant le 40e anniversaire de l’organisation qui se tiendra du 22 au 24 octobre 2010 dans la ville suisse de Montreux, célèbre pour son festival de jazz. Calixthe Beyala devra faire pencher la balance de l’ancien président Abdou Diouf qui pourrait à  l’occasion briguer un troisième mandat. Selon certains observateurs, l’écrivaine, traduite dans tous les pays du monde et dont l’oeuvre immense a fait l’objet de plusieurs thèses dans de prestigieuses universités américaines, aura du mal à  faire accepter l’idée d’un troisième africain à  la tête de l’OIF après l’Egyptien Boutros Boutros Ghali et le Sénégalais Abdou Diouf. D’autres parlent aussi des chances réduites que la France la présente au poste. Parmi les raisons évoquées, tout d’abord il est de tradition qu’un Français n’occupe pas le poste et ensuite, la brillante romancière aura fort à  faire pour convaincre le président Sarkozy. En cause, ses prises de position contre la droite au pouvoir. Abdou Diouf, 75 ans, a été élu Secrétaire général de la Francophonie au Sommet de Beyrouth en 2002. Entré en fonction en 2003, il a été réélu pour un second mandat, en 2006, lors du Sommet de Bucarest. l’Organisation Internationale de la Francophonie compte actuellement 70 pays, 56 membres et 14 observateurs. Cela fait de l’OIF l’une des organisations internationales les plus importantes de par le monde puisqu’elle fédère plus d’un pays sur trois. l’OIF a pour objectif de contribuer à  améliorer le niveau de vie de ses populations en les aidant à  devenir les acteurs de leur propre développement. Ses quatre grandes missions tracées par le Sommet de la Francophonie: Promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique; Promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme; Appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche; Développer la coopération au service du développement durable.

L’OIF 40 ans après :  » La diversité au service de la paix »

Quarante ans pour l’OIF De 21 Etats membres au départ, l’OIF regroupe aujourd’hui, 56 pays dont 14 observateurs du monde entier. Il s’agit notamment de l’Asie pacifique, des Caraà¯bes, de l’Europe occidentale et orientale, de l’Amérique et bien entendu, de l’Afrique. Près de 200 millions de personnes parlent le français à  travers le monde dont, 70 pays francophones avec une population globale de 870 millions d’habitants. Le thème de cette année est placé sous le signe de « la diversité au service de la paix. » Préparer la francophonie de demain Le secrétaire général de la francophonie, Mr Abdoul Diouf explique que « si la francophonie a pu résister à  l’épreuve du temps, si elle a pu se régénérer et se reformer, tout en restant elle-même, C’’est grâce à  l’engagement de tous ceux qui l’on fidèlement promu durant ces 40 ans. » Il ajoute que le principal ingrédient ici, C’’est bien la langue. La langue française car, C’’est elle selon lui, qui confère ce supplément d’âme, cette spontanéité dans la solidarité, cette conscience aiguà« de notre ressemblance dans la différence. Diouf souhaite que le progrès et la prospérité ne soient plus le privilège de quelques uns, mais un droit pour tous. Aussi pour nous, C’’est un devoir que d’être ambitieux et exigeant, afin de préparer la francophonie de demain. « C’’est de cette francophonie de demain, que les jeunes générations doivent s’emparer avec notre concours volontariste. », Estime Mr Diouf. Francophonie au Mali La francophonie est diversement célébrée au Mali chaque année. Durant tout le mois de mars, des séances et concours de lectures sont organisés par les lycées du pays. Y compris des concours d’écriture et de dictée dans les écoles fondamentales. Les universitaires ne sont pas en reste. Les différentes facultés de la capitale tiennent des conférences débats, des concours inter facultés au bout desquels, les meilleurs sont primés et les meilleurs écrits ou publication sont édités par des maisons d’éditions et Alliances françaises. La place du français au Mali Le français est bien évidemment, la langue officielle du Mali. Mais sa maitrise cause d’énormes difficultés aux populations maliennes. Une difficulté ressentie au niveau même de l’école. Rares sont de nos jours, les étudiants maliens capables de tenir une discussion en français sans difficulté. Cette carence mérite d’être revue par les différents ministères en charge de l’éducation nationale, y compris, l’implication personnelle de tout le gouvernement, des parents d’élèves et enseignants dont on déplore le manque de fermeté avec les élèves. Après quarante années d’existence, on ne peut pas dire que la francophonie soit une réussite totale au Mali. Au départ, la vielle école a bien débuté l’apprentissage des jeunes d’hier. Ils sont malheureusement vieillissants aujourd’hui et la jeune génération qui devrait assurer la relève, n’est pas tout à  fait à  la hauteur. Reste la valorisation des langues nationales.