Critérium cycliste de la JCI : la fête du sport au rendez-vous !

A l’occasion de ce critérium cycliste, les Bamakois s’étaient habillés aux couleurs du cyclisme, histoire de s’affirmer dans une discipline qui peine à  s’épanouir au Mali. l’engouement était bien à  la hauteur de l’évènement. Trois catégories de jeunes ont rivalisé d’ardeur pour enlever les prix. Au total, C’’est une centaine de jeunes qui étaitent inscrits. Chez les minimes garçons et les filles, C’’est Saydou Bagayoko et Fatoumata Bagayoko qui ont occupé la première place, sur une distance de 2 km. Au niveau des juniors et cadets, C’’est Ibrahim Bagayoko qui a enlevé le premier prix sur une distance de 4 km. Hamidou Diarra, Amadou Togola et Siaka Mariko ont été les trois premiers du long circuit de 63 km. Le premier, Hamidou Diarra, est arrivé au bout d’1 h, 44 mn, 26 secondes. Grace aux différents partenaires de ce projet (à  savoir, Diago, Spirit Mccann…), les compétiteurs ont eu des prix d’encouragement. Très satisfaite, la directrice du projet JCI Olympiades, Celia D’Almeida, a laissé entendre le créneau sport a été choisi par son projet pour la simple raison que «Â le sport est un travail d’intérêt public. Il symbolise le partage, l’amour des autres, la solidarité ». Se félicitant de la taille de l’engouement, elle estime que cette première édition a été très riche en enseignements. Course à  pied! Rappelons qu’au cours de la deuxième journée, le 17 aout, il y’a eu une course à  pied (mini-marathon) un tournoi de criquet au Stade Modibo Keita et le basket Ball à  trois au terrain de Quinzanbougou. C’est le Club de Quinzanbougou qui a remporté le trophée chez les hommes. Le trophée des dames a été enlevé par l’As Banconi. C’’est dire que, ces trois jours auront été riches en événements sportifs qui ont intéressé toutes les couches de la société. Vivement, donc, la prochaine édition du projet JCI Olympiades !

Projet JCI / Olympiades de Bamako Etoile : le décor est planté

«Â Le sport est la plus grande institution qui fait vibrer les C’œurs à  l’unisson ». C’’est forte de cette assertion, que la JCI a décédé de faire vibrer la jeunesse malienne à  travers le projet JCI Olympiades. Pendant 4 jours, la jeunesse brillera à  travers au tour du de tous les sports (course marathon, tournoi de cricket, basket à  3, critérium cycliste…). Piloté par notre consœur de Radio Kledu, Celia d’Almeida, le projet JCI Olympiades de Bamako Etoile a été porté sur fonds baptismaux hier dans la soirée. C’’était en présence du vice président du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM), Tidiani Niambélé, Celia d’Almeida, et la présidente de Bamako Etoile, Fatoumata Traoré. Selon la présidente de JCI Olympiades de Bamako Etoile, Celia D’almeida, ce projet est l’aboutissement d’une longue période de travail. Pour le président du CNOSM, la nécessité de ce projet s’impose. «Â C’’est une initiative qui mérite le soutien du CNOSM ». Depuis sa création, il y’a 20 ans, le CNOSM ne cesse d’accompagner le sport malien dans toutes ses dimensions. Juste après la cérémonie de lancement du projet JCI Olympiades de Bamako Etoile, les organisateurs ont planté le décor d’une conférence débat. Avec pour thème, «Â le sport, vecteur de bien-être et de développement », cette conférence a répondu à  toutes les attentes car animée par une personnalité très avisée du sport au Mali. Il s’agit de Tidiani Niambélé, vice président du Comité national olympique et sportif du Mali. Le sport pour consolider le savoir En prélude à  son allocution, M Niambélé a tenu à  recadrer le thème de la conférence en y conciliant sport et éducation. « Le sport fait-il, oui ou non, partie intégrante de l’éducation ? », s’interroge-t-il. Mais il répondra par oui, dans la mesure oà¹, le sport procède d’une acquisition de connaissances. Ainsi, dit-il, le sport est une spécialisation dans la vie au même titre les autres domaines. Mieux, C’’est un facteur de développement social. Cependant, déplore Tidiane Niambélé, le sport n’est plus parmi les priorités dans le système scolaire. « La place du sport à  l’école est marginal. Il faut que le sport revienne à  l’école », a-t-il dit. En outre, M Niambélé, est persuadé que le sport à  l’école est susceptible de relever les défis de l’éducation au Mali. Pour que le sport malien s’épanouisse, le vice président, pense que la nécessité du partenariat s’impose à  tous.