Habib Sissoko : « Au delà de ma personne, c’est le Mali qui est honoré! « 

En marge de l’Assemblée générale de l’Association des Comités nationaux olympiques (ACNO) qui s’est tenue la semaine dernière au Mexique, le président du CNOM, a reçu une distinction qui honore à  la toute la nation malienne. En effet, ce prix est donné à  toute personne, organisme ou organisation qui, de l’avis d’au moins deux tiers des membres, fait preuve d’excellence dans les services rendus à  l’Association et au Mouvement olympique en général. L’Association des comités olympiques nationaux regroupe en son sein 205 comités nationaux à  travers le monde. Selon les organisateurs de cet évènement, Habib Sylla a produit de bons résultats à  travers notamment le Judo qu’il n’a cessé de développer au Mali. M. Habib Sissoko se dit très ému et dédie ce prix au président de la République, pour son soutien au Sport. « Le Comité national olympique et sportif du Mali est fier d’être l’instrument d’un pays qui gagne. Pour gagner, il faut travailler, et en équipe. Le Comité national olympique et sportif du Mali restera toujours attaché aux valeurs de l’olympisme à  savoir, le travail, le courage, la solidarité et l’excellence. S’il plait à  Dieu, nous allons faire de grandes choses pour le Mali », a-t-il dit. Il faut rappeler que M. Habib a été promu en octobre 2008 au rang de directeur de développement de la Fédération internationale de Judo (FIJ). Auparavant, il a été président de l’Union africaine de Judo (UAJ), et ancien membre de la Commission de développement de l’ACOA (Association des CNO d’Afrique)… Une nouvelle compétition nationale Ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin et reposer sur ses lauriers, le Comité national olympique et sportif (CNOSM) a décidé d’organiser cette année les Jeux Nationaux de la Jeunesse. « Les JNJ s’inscrivent dans la chaà®ne du Mouvement olympique. C’’est une compétition réservée aux moins de 20 ans qui vise deux objectifs : préparer les Jeux africains de la Jeunesse et les Jeux du CIO et inculquer les valeurs olympiques aux jeunes. Pour joindre l’utile à  l’agréable, nous avons décidé de placer cette première édition sous le signe du Cinquantenaire de notre pays », expliquera le président de la Commission d’organisation, Tidiane Niambélé. La date de la compétition n’est pas encore fixée définitivement, mais la commission d’organisation pense que les jeux se dérouleront dans la deuxième quinzaine du mois de décembre, probablement du 11 au 17. Cinq disciplines sont retenues pour cette première édition : l’athlétisme, le taekwondo, le karaté, le handball et le basket-ball.

Piscine Modibo Keita : un nouveau bassin aux dimensions olympiques

Il était 17h 12, lundi quant le président de la République Amadou Toumani Touré coupait le ruban symbolique de la nouvelle Piscine olympique du stade Modibo Keà¯ta. l’infrastructure qui avait été fermée en 2005 pour cause de dégradation, a été entièrement reprise et est désormais opérationnelle pour le grand bonheur des amateurs de la natation. Du grand bassin de 50mx25 d’une profondeur d’environ 2,30m pour une capacité de 3125m3 aux autres petits bassins en passant par les gradins, les deux cases et les dortoirs, tout a été repris par l’entreprise COMATEXIBAT-SA pour environ 900 millions de F cfa. Le nouveau décor, indiquera le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang, « a été harmonieusement et utilement complété par un immeuble à  deux niveaux avec un rez de chaussée constitué d’un cafétaria de 40 places, d’une salle VIP pouvant accueillir 20 personnes, des guichets de vente de billets et de toilettes pour visiteurs. L‘étage comprend trois bureaux, une cabine technique de sonorisation, deux salles polyvalentes de 100 et 50 places, une terrasse panoramique de 200 places et dix toilettes pour visiteurs ». C’’est un rêve qui se réalise. Aujourd’hui, les jeunes ne cessent de se succéder pour contempler leur piscine rénovée, prouvant ainsi leur espoir retrouvé, ajoutera le ministre Niang, avant de témoigner sa reconnaissance aux plus hautes autorités du pays pour les efforts consentis en faveur de la jeunesse. Auparavant, le maire de la Commune II, Youssouf Coulibaly avait également salué les « actions concrètes posées par le chef de l’à‰tat dans le cadre du Programme de développement économique et social » (PEDS), affirmant que l’inauguration de la Piscine olympique vient s’ajouter aux multiples réalisations qui font aujourd’hui la fierté de toute la nation ». Pour mémoire, la Piscine olympique a été réalisée en 1967 par l’ex-Union des Républiques socialistes soviétiques dans la perspective des Jeux africains que notre pays devait abriter en 1969, mais qui seront annulés à  cause des événements de novembre 1968 (coup d’état militaire, ndlr). Lieu privilégié de regroupement des jeunes, mais aussi de formation en natation pour l’armée nationale, elle sera, pendant de longues années, la seule piscine de la sous-région ouest-africaine aux normes internationales. Justement, C’’est dans le cadre d’une formation militaire que le président de la République découvrira la Piscine olympique en 1970. « Je venais ici régulièrement et je puis témoigner que C’’était le joyau du stade Omnisports à  l’époque », se souvient encore Amadou Toumani Touré. Mais depuis la fin de cette formation, le chef de l’à‰tat n’était plus revenu sur les lieux et n’avait aucune information sur l’état de la piscine. C’’est seulement en 2005, soit trois ans après son élection à  la tête de l’état, que le président de la République apprendra le dysfonctionnement de la piscine. « Quand J’ai été informé de la situation, J’ai dit que C’’est un devoir, voire une obligation pour l’à‰tat de réagir. Aujourd’hui, on peut dire que la Piscine olympique a retrouvé son lustre d’antan surtout avec la construction d’un nouvel immeuble à  deux niveaux », soulignera ATT, avant de féliciter le département de tutelle, le Comité national olympique et sportif et la Fédération malienne de natation. Maintenant que la piscine est opérationnelle, dira ATT, tout le monde (athlètes, responsables et instances sportives) doit se sentir concerné par l’entretien des lieux. « Ce qui s’est produit et qui a entraà®né la fermeture de la Piscine ne devrait plus se reproduire. Les autorités ont fait leur travail, mais l’entretien de la piscine interpelle tout le monde », rappellera le président ATT après avoir assisté à  quelques séances d’exhibition de jeunes nageurs.