Piscine Modibo Keita : un nouveau bassin aux dimensions olympiques

Il était 17h 12, lundi quant le président de la République Amadou Toumani Touré coupait le ruban symbolique de la nouvelle Piscine olympique du stade Modibo Keà¯ta. l’infrastructure qui avait été fermée en 2005 pour cause de dégradation, a été entièrement reprise et est désormais opérationnelle pour le grand bonheur des amateurs de la natation. Du grand bassin de 50mx25 d’une profondeur d’environ 2,30m pour une capacité de 3125m3 aux autres petits bassins en passant par les gradins, les deux cases et les dortoirs, tout a été repris par l’entreprise COMATEXIBAT-SA pour environ 900 millions de F cfa. Le nouveau décor, indiquera le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang, « a été harmonieusement et utilement complété par un immeuble à  deux niveaux avec un rez de chaussée constitué d’un cafétaria de 40 places, d’une salle VIP pouvant accueillir 20 personnes, des guichets de vente de billets et de toilettes pour visiteurs. L‘étage comprend trois bureaux, une cabine technique de sonorisation, deux salles polyvalentes de 100 et 50 places, une terrasse panoramique de 200 places et dix toilettes pour visiteurs ». C’’est un rêve qui se réalise. Aujourd’hui, les jeunes ne cessent de se succéder pour contempler leur piscine rénovée, prouvant ainsi leur espoir retrouvé, ajoutera le ministre Niang, avant de témoigner sa reconnaissance aux plus hautes autorités du pays pour les efforts consentis en faveur de la jeunesse. Auparavant, le maire de la Commune II, Youssouf Coulibaly avait également salué les « actions concrètes posées par le chef de l’à‰tat dans le cadre du Programme de développement économique et social » (PEDS), affirmant que l’inauguration de la Piscine olympique vient s’ajouter aux multiples réalisations qui font aujourd’hui la fierté de toute la nation ». Pour mémoire, la Piscine olympique a été réalisée en 1967 par l’ex-Union des Républiques socialistes soviétiques dans la perspective des Jeux africains que notre pays devait abriter en 1969, mais qui seront annulés à  cause des événements de novembre 1968 (coup d’état militaire, ndlr). Lieu privilégié de regroupement des jeunes, mais aussi de formation en natation pour l’armée nationale, elle sera, pendant de longues années, la seule piscine de la sous-région ouest-africaine aux normes internationales. Justement, C’’est dans le cadre d’une formation militaire que le président de la République découvrira la Piscine olympique en 1970. « Je venais ici régulièrement et je puis témoigner que C’’était le joyau du stade Omnisports à  l’époque », se souvient encore Amadou Toumani Touré. Mais depuis la fin de cette formation, le chef de l’à‰tat n’était plus revenu sur les lieux et n’avait aucune information sur l’état de la piscine. C’’est seulement en 2005, soit trois ans après son élection à  la tête de l’état, que le président de la République apprendra le dysfonctionnement de la piscine. « Quand J’ai été informé de la situation, J’ai dit que C’’est un devoir, voire une obligation pour l’à‰tat de réagir. Aujourd’hui, on peut dire que la Piscine olympique a retrouvé son lustre d’antan surtout avec la construction d’un nouvel immeuble à  deux niveaux », soulignera ATT, avant de féliciter le département de tutelle, le Comité national olympique et sportif et la Fédération malienne de natation. Maintenant que la piscine est opérationnelle, dira ATT, tout le monde (athlètes, responsables et instances sportives) doit se sentir concerné par l’entretien des lieux. « Ce qui s’est produit et qui a entraà®né la fermeture de la Piscine ne devrait plus se reproduire. Les autorités ont fait leur travail, mais l’entretien de la piscine interpelle tout le monde », rappellera le président ATT après avoir assisté à  quelques séances d’exhibition de jeunes nageurs.

Meeting d’athlétisme à Bamako : Rendre la discipline populaire

La présente édition a la particularité d’être orienté vers les scolaires. Le Mouvement devoir de génération a procédé mercredi au lancement de ses activités au Stade Omnisport Modibo Keita. l’évènement qui était placé sous la présidence d’honneur du mouvement, le ministre Sékou Diakité, a drainé une foule immense d’écoliers et de hautes personnalités vers le Stade Omnisports Modibo Keita. Le CNJ parrain de l’évènement Pour la présente édition, le parrainage a été confié au président du Conseil national des jeunes du Mali (CNJ). La première édition du meeting populaire d’athlétisme a connu un succès. Ce qui a incité les organisateurs à  le rééditer. A en croire les observateurs qui retenus l’engouement que cela a suscité. « Les jeunes ont eu une réelle volonté d’afficher leurs talents… ». En effet, la première édition a été imprimée d’un cachet de professionnalisme, d’autant plus que, le MDG s’était associé à  la ligue d’athlétisme du district de Bamako et de la Commune de Kati. Ainsi, une chance a été donnée aux athlètes professionnels de s’exprimer et dans certains cas de battre leur record. « Ce fut indéniablement un succès », indique M Diallo. En témoignent les nombreuses médailles distribuées et leurs valeurs. Pendant 3 mois les écoliers participeront à  des compétitions d’athlétisme. Et chaque mois, il y’aura au moins 2 compétitions. Pour le président du MDG, Thierno Diallo, le mouvement a rapproché une douzaine de Centres d’animation pédagogique (CAP), 92 lycées et établissements techniques professionnels, et supérieurs. Aussi, trois lycées spécialisés dans le domaine sportif ont été associés à  la fête. Il s’agit du lycée sportif Ben Oumar Sy de Kabala, l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), et le Prytanée militaire de Kati. Promouvoir l’athlétisme au Mali Selon le président Diallo, l’objectif visé consiste à  « donner une chance à  l’expression de talents et valeurs cachés dans nos écoles, qui certainement feront notre fierté… ». Toutefois dira-il, « le MDG, par cette action entend contribuer à  une meilleure stabilité du front scolaire en orientant les scolaires vers de saines occupations, comme le souhaite le président de la République, Amadou Toumani Touré. Au menu de cette 2ème édition, beaucoup d’activités sont retenues, suivant le niveau des écoliers. Ainsi, par rapport aux Centres d’animation pédagogique (CAP), les filles et les garçons s’affronteront sur les 100 m ; 200 m, 1 500 m. s’agissant de l’enseignement secondaire et supérieur, les athlètes (filles et garçons) vont competir dans dix épreuves : 100 m, 400 m, 800 m, 3 000 m. A noter que les partenaires stratégiques de cette 2ème édition sont, les Académies rive droite et rive gauche du district. l’évènement connaitra son épilogue le 6 mai prochain.