Querelle de leadership à la Coordination des Associations et ONG féminines du Mali (Cafo)

Au sortir de sa récente crise, on en était arrivé à  la conclusion que la principale organisation des femmes (la Cafo) pouvait désormais poursuivre le combat qui lui est dévolu (celui dédié aux femmes). L’on assiste plutôt à  une querelle de leadership en son sein. Ah les femmes ! Mauvaise image Décidemment, les « recettes » ne manquent pas pour écorner l’image de la Cafo. « Assoiffé de postes stratégiques et de privilèges indus, le groupuscule dirigé par l’imperturbable Ouleymatou Sow voudrait, dit-on, à  nouveau entraà®ner la Cafo dans une querelle de leadership ». C’’est du moins ce qu’affirment des sources au bureau actuel de l’organisation dirigée par Mme Keita Fatoumata Sissoko. En effet, Mme Dembélé Ouleymatou Sow serait revenue à  la charge d’une organisation qui a engrangé des résultats très significatifs en matière de promotion féminine. Certaines femmes militantes à  la Cafo désapprouveraient même le comportement de Mme Dembélé Ouleymatou Sow. Voilà  une dame qui bénéficie de moins en moins de crédit aux yeux de ses consoeurs. Pourquoi ? Vieille querelle La querelle de leadership à  la Cafo ne date pas d’aujourd’hui. De nombreuses irrégularités peuvent justifier la suspension d’Ouleymatou Sow, membre de la CAFO, le 6 avril dernier, par le bureau de la coordination. Le Bureau lui reproche un certain nombre de faits qui jurent avec l’esprit du règlement intérieur de la Coordination. Selon nos informations, la présidente de la Fenacof(la fédération nationale des collectifs d’Associations féminines ) mais aussi Secrétaire Générale de la CAFO, préférerait la gestion de la Fenacof à  celle la Cafo, quand bien même cette dernière n’est qu’une composante de la Cafo. l’on se rappelle de la dernière crise (la veille du congrès de la Cafo) qu’a connu l’organisation. Ouleymatou Sow avait été pointée du doigt comme étant à  l’origine de cette dissidence. « C’’est elle qui avait été à  la base de la première crise qui a durement secoué l’organisation », affirme une membre. Mettant à  nouveau l’organisation sur une chaudière, elle crée toujours la tension avec ses ardeurs belliqueuses », affirme une militante de la Cafo. L’origine de la querelle Partie occuper un poste dans un organisme onusien à  Dakar, la présidente de la Cafo, Traoré Oumou Touré, a de plein droit, délégué son mandat à  la personne en qui elle a placé sa confiance. Hiérarchiquement ce n’est pas elle qui choisit, mais ce sont les textes mêmes de l’association qui autorisent la présidente à  nommer la personne qui assurera son intérim. C’’est pourquoi, au lieu de Mme Dembélé Ouleymatou Sow, la présidente de la Cafo a plutôt jeté son dévolu sur la 1ère secrétaire aux finances, Mme Keita Fatoumata Sissoko, pour assurer l’intérim. Toute chose qui a crée de l’indignation et de la frustration chez Oulemaytou Sow qui dit être abusivement suspendue. Toutefois ses partisans n’ont pas dit leur dernier mot dans cette histoire de suspension. En effet, elles entendent se battre pour le retour de la légalité. Quant à  Mme Dembélé, elle se dit victime d’une cabale contre sa personne.

Santé publique : Le sport contre le diabète

Créé au cours de l’année 2009, le club Amkoullel est une initiative du rappeur malien du même nom. Il a été mis en place dans le but d’amener les jeunes à  s’intéresser au domaine artistique, aux arts urbains, à  la culture et aussi, à  la santé. C’’est d’ailleurs au cours d’une soirée dénommée « djidasso », au bord du fleuve, que l’ONG santé diabète a remarqué ces jeunes. Cette soirée consistait à  rassembler les jeunes au bord du fleuve, autour de spectacles, concours de danses, de chants et sensibilisation conseils pratiques sur le diabète. Hygiène alimentaire et Diabète Le thème choisi pour cette journée était « hygiène alimentaire-activité physique et diabète ». Le public cible est bien entendu les personnes non sportives, celles qui n’ont jamais pratiqué de sport dans leur vie. Un accent particulier est mis sur ce point là  par le club parce que, ce sont celles-ci qui sont plus aptes à  contracter le diabète. En effet, le diabète est une maladie chronique non transmissible. Il peut être évité à  travers un bon comportement alimentaire et une activité physique régulière. La maladie ne se manifestant qu’à  l’âge adulte, le président du club Amkoullel estime primordial de sensibiliser les enfants et adolescents, afin qu’ils fassent le nécessaire pour l’éviter. C’’est dans cette optique donc, qu’il a jugé utile d’organiser cette journée sportive pour sensibiliser les uns et les autres, de l’ampleur du fléau et leur expliquer qu’elle peut être évitée. Par ailleurs, la journée s’est déroulée en plusieurs temps. Il y a eu une course à  pieds entre une dizaine d’enfants de 9 ans à  12 ans. Ils étaient au nombre de neuf et les trois premiers ont été primés. Ensuite, deux équipes de basket ball se sont rencontrées. Deux équipes de filles et deux autres de garçons. Le troisième sport au menu, C’’est bien le football masculin qui a mis deux équipes de jeunes joueurs de 15 à  17 ans, sur le terrain de jeu du projet jeune de Sogoniko. Entre temps, une équipe de trois médecins, a exposé les causes et conséquence du diabète sur la santé de l’homme et les différents moyens d’éviter la pandémie. La sensibilisation a été à  hauteur de souhait puisque, le public cible a massivement effectué le déplacement. Près de 300 jeunes filles et garçons étaient présents. Pour finir, les meilleurs de chaque catégorie ont été récompensés. Les trophées comprenaient d’une quinzaine de Ciwara et des enveloppes. Le 1er prix s’élevant à  50.000FCFA. Eviter le diabète grâce au sport Karim Doumbia est un jeune garçon de 10 ans à  l’école fondamentale du quartier magnambougou. Il explique « J’ai appris ce qu’est le diabète et aussi, que je peux l’éviter en menant une activité physique régulière et un bon comportement alimentaire. » Le Dr Doumbia de l’ONG santé diabète Mali explique que les enfants ont été très attentifs et assez réceptifs au cours de cette journée. « Bon nombre d’entre eux ignoraient les gravités de la maladie. Il la connaissait de nom mais pas en profondeur. Nous avons essayé de leur expliquer les choses les plus élémentaires qu’ils sont censés connaà®tre. Je pense que le message est passé. » Le message est passé certes, mais il est important de pérenniser ce genre d’action parce que les enfants besoin d’être ramenés à  l’ordre, surtout en matière de santé. Le président du club nous affirme que cette journée sportive n’est qu’une parmi tant d’autres en cours.

Droit de réponse d’Oxfam, LVIA et Action contre la Faim

Suite à  cette publication, Les ONG « Action contre la Faim », « LVIA » et « Oxfam Grande Bretagne », ont souhaité réagir et apporter quelques précisions sur leur positionnement au Nord Mali. Voici leur réponse : Pour rappel, «Action contre la Faim», «LVIA» et «OXFAM-GB » sont des Organisations Non Gouvernementales laà¯ques et apolitiques. La situation actuelle au Nord Mali n’affecte pas les activités des organisations «Action Contre la Faim», «LVIA» et «OXFAM-GB ». Ces organisations ne se sont pas retirées du Nord-Mali, ni ne projettent de le faire. Leurs programmes et activités au Nord-Mali continuent aux bénéfices des populations les plus démunies. Pour OXFAM-GB, Gilles Marion, Directeur National Pour LVIA, Anne Boscher, Représentante au Mali Pour Action Contre la Faim, Patricia Hoorelbeke, Chef de Mission

Insécurité au Nord Mali : plusieurs ONG retirent leur programme

Face à  l’insécurité du Nord Mali, une demi douzaine d’ONG projettent de plier bagage. Les autorités maliennes sont averties ! Pourtant, ces ONG sont reconnus pour le dynamisme qui les caractérise et leur détermination à  extirper le mal chez les populations démunies. Elles sont aussi vecteurs de développement. Et mieux, elles sont plus proches des gouvernés que les gouvernants. Les bénéficiaires de leurs activités, des populations généralement privées d’accès à  la nourriture, aux soins de santé, à  l’éducation et à  l’eau potable seront perdantes aussi longtemps que les autorités maliennes tarderont à  trouver des solutions à  la résurgence du banditisme. L’enlèvement d’un Français ce jour à  Menaka, par des hommes armés vient conforter ces ONG dans leur décision de quitter la zone. Parmi elles, il faut citer, «Â Oxfam GB », «Â LVIA » et «Â Action pour la faim ». Ces ONG avaient initié plusieurs programmes pour les trois régions du Nord Mali, à  savoir, Gao, Tombouctou et Kidal. Fuir l’insécurité En effet, les agents opérant pour le compte de ces ONG sont constamment bloqués dans la mise en œuvre des programmes. A en croire, une source bien informée, ils reçoivent des menaces tous azimuts. Or, à  l’heure actuelle, beaucoup d’observateurs estiment qu’hormis l’intervention de ces ONG, le développement du nord est un grand défi. Pour l’heure, des concertations ont lieu au plus haut niveau. Car, ces ONG, soutiennent avec véhémence que le problème d’insécurité est réel au Nord Mali. «Â Nous sommes contraints de mener des réflexions sur la question, d’autant que les menaces répétées au niveau de cette zone, nous bloquent dans nos interventions. Ce n’est seulement pas Oxfam GB qui veut se retirer mais toutes les grands ONG qui interviennent au Nord Mali », a indiqué un agent de Oxfam GB. Le retrait de ces structures, créera un grand vide que les pouvoirs publics, à  eux seul, combleront difficilement. En effet, ces ONG ont toujours su épauler le Gouvernement en intervenant dans des secteurs clés et stratégiques du développement. La menace terroriste, ATT se prononce Elle est bien réelle. La menace des salafistes, les crashs d’avions sur le territoire national, sont des indices qui justifient le retrait des ONG du Nord. A cela se greffent les prises d’otages et poses de mines antipersonnel etc… Pour, le président ATT, qui vient de faire une déclaration sur la situation au Nord, il faut la tenue du sommet sur la Bande Sahalo-saharienne, une déclaration faite sur les ondes Nationales. Le Mali à  lui seul ne peut lutter contre l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne, dont le nord Mali. « Il faut une solution d’envergure sous régionale ». En effet, la bande sahélo-saharienne s’étend sur une longueur de 4 millions de km de mètres carrés, et représente une vaste zone propice à  toutes les dérives insécuritaires. Si les propositions d’ATT ont à  C’œur de défendre les Maliens, la solution viendra peut être de ce sommet régional tant attendu.

Santé : Attention au Diabète !

Il existe deux types de diabète : Le diabète de type 1, qui touche les individus depuis la première enfance, jusqu’à  l’âge de 18 ans ; Nous avons également le diabète de type 2 ou diabète sucré, qui concerne les adultes. Le type 2 est le plus fréquent au sein de la population malienne, selon l’ONG Santé Diabète Mali. Les symptômes du diabète sucré Il ne se manifeste qu’une fois la quarantaine atteinte. Maladie chronique non transmissible, le diabète est une maladie qui se contracte à  travers un mauvais régime alimentaire et un mauvais comportement alimentaire du à  l’excès de sucre dans les aliments. Le diabète se contracte depuis la tendre enfance. Mais la manifestation se fait bien plustard. La consommation excessive et permanente du sucre, en est la base. C’’est une maladie qui se soigne à  vie. Elle ne guérit jamais. Le diabète se manifeste par des urines incessantes, pressantes, continuelles. Le malade boit beaucoup d’eau, il n’est jamais rassasié et se fatigue vite. Les complications liés au Diabète Outre la fatigue, une petite plaie peut se transformer en une infection très grave jusqu’à  entraà®ner l’amputation obligatoire de la partie touchée. Le diabétique maigrit au fur et à  mesure et n’a plus d’appétit. Il doit constamment se reposer, faire attention à  la moindre activité ou blessure. Le ramadan est-il un facteur d’aggravation de la maladie ? Le mois de ramadan est un mois de privation chez les musulmans. Les jeûneurs passent toute la journée sans manger ni boire, jusqu’au crépuscule. Nombreux sont les croyants atteints de diabète. Après une dure journée passée sans boire ni manger, ils attendent tous la rupture avec joie et enthousiasme. Cette joie, fera oublier à  certains, leur statut de diabétique. Et, bonjour les dégâts. Oui, parce que, C’’est le moment de remplir sa bouillie de sucre. Les jus de fruits et de quinquéliba ne sont pas épargnés. Dans de nombreuses familles maliennes, la rupture du jeûne est un véritable festin. On rattrape tout ce qu’on n’a pas mangé au cours de la journée. C’’est ce qui explique la montée rapide et imminente du taux d’insuline dans le sang. Les diabétiques doivent savoir qu’en consommant le sucre de canne tous les soirs, même en petite quantité, cela fait remonter rapidement le taux d’insuline sanguin. Il est recommandé d’utiliser le sucre conçu spécialement pour eux, à  savoir de l’Aspartame vendu en pharmacie et parapharmacie.

Commerce équitable : le Mali lance sa plate forme

Autour de son lancement, ses initiateurs (Association jeunesse Action Mali, Helvetas Mali et Carrefour Canadien International) ont multiplié les actions pour un commerce équitable et une consommation responsable. La plate forme se définit comme un lieu de rencontres, de débats, de communication et d’échanges d’expériences et d’expertises entre ses membres pour aider chacun à  progresser vers des objectifs communs qui sont l’équité dans le commerce international, le respect des principes de démocratie et de transparence, la valorisation des marchés et des pratiques africaines de commerce équitable, bref C’’est une dynamique de lutte contre le système néolibéral dont le commerce international constitue une composante. C’’est un courant africain dans lequel la société civile malienne se lance. C’’est toute la sous-région ouest africaine à  travers des organisations basées au Sénégal, Burkina Faso, Bénin, Togo et Ghana qui s’est mobilisée pour donner un tonus au lancement de la plate forme. Valoriser la production locale Selon Sophie Bourdon Chef d’équipe de Carrefour Canadien international, le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à  une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue alors au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés en l’occurrence ceux des pays en voie de développement. Dans cette atmosphère, la plate forme se doit donc d’améliorer les revenus et le bien être des producteurs en leur facilitant l’accès au marché, en renforçant les organisations des producteurs, en leur garantissant un meilleur prix et en instaurant une continuité dans les relations commerciales. « Un tel objectif ne peut être atteint que par la sensibilisation et la communication », a martelé Madame Bourdon. Dans cette logique, Helvetas- Mali a déjà  initié un programme d’appui à  la production bio. Il s’agit du MOBIOM (Mouvement biologique du Mali). « Plus de 2000 producteurs ont adhéré au Mobiom et la culture bio rapporte près de 700 millions de FCFA par an aux producteurs », nous a confié Siaka Doumbia, responsable du programme commerce équitable à  Helvetas- Mali. Pour sa part, AJA- Mali a aussi institué un espace appelé Fèrè kènè dont le slogan est « Equitable oui, mais humain d’abord ». Fèrè Kènè est un dispositif fort d’un regroupement d’artisans ayant bénéficié de divers appuis et conseils d’AJA- Mali. Crée en 2000, ce réseau est composé de 3 groupes d’artisans (bâtiment et travaux publics, tourisme équitable et artisanat d’art). AJA- Mali crée ainsi de meilleures conditions de promotion et de vente des produits fabriqués par ces trois groupes de producteurs. Les produits sont disponibles dans la boutique Fèrè Kènè à  Hamdallaye ACI. Pendant le lancement de la plate forme, une exposition vente des produits locaux pour une consommation responsable est organisée au siège d’AJA- Mali. Dans la même foulée, un concert animé par les donsos (chasseurs qui consomment les produits locaux toute l’année) est organisé vendredi 31 juillet à  la bibliothèque nationale.

Accès à l’eau potable : la solution des ONG…

Les associations, les organisations gouvernementales (ONG) ne sont pas en reste pour relever le défi de l’accès à  l’eau potable dans le monde. Face à  cette situation, une initiative du partenariat appélée Coalition pour l’accès à  l’eau potable,l’hygiène et l’assainissement (CAEPHA) en partenariat avec le projet « Water Aid » a organisé une reunion de concertation le vendredi 3 juillet à  l’hotel Salam de Bamako. Au cours de cette reunion, les participants ont soutenu la notion de « branchements sociaux » pour libérer les couches vulnérables de la corvée de l’eau et améliorer leur qualité de vie. Il s’agit de sociabiliser l’accès à  l’eau potable : cette action humanitaire a pour but de donner l’eau potable aux populations vulnérables à  travers la construction de fontaines dans les quartiers périfériques. Un projet en harmonie avec les valeurs séculaires de solidarité et d’entraide. Surtoutt dans les zones péri-urbaines, o๠les populations souffrent de pénibles conditions d’approvisionnement en eau potable. Citons le cas de la cité d’ ATTBougou, qui vit de terribles pénuries en eau potable. [ L’eau potable, une ressource encore rare… ] Pour sensibliser les participants à  la question du problème d’approvisionnement en eau potable, un film documentaire a été projeté. Les pénuries d’eau, la ruée des femmes vers l’unique fontaine et leurs témoignages sont éloquents sur la question : «depuis 4 heures du matin, nous nous réveillons pour nous mettre en rang, malgré tout, on a de la peine à  obtenir deux seaux d’eau pour les besoins de nos familles », déplore l’une d’elles. Un autre déclare que la scolarisation de ses enfants a eté pertubée à  cause des problèmes d’eau.  » mes enfants passent toute la journée devant la fontaine pour avoir un peu d’eau !  » La survie dépend de l’eau !  » je vais me battre pour la cause des femmes, car elles sont les premières à  sentir le problème de l’eau dans le foyer), déclare Aya. c’est pourquoi elle a sollicité le projet de « branchements sociaux » initié par le CAEPHA en partenariat Water Aide . Le ministre Mamadou Igor Diarra qui présidait cette réunion, s’est dit déterminé à  relever le défi avant d’ajouer que ses attentes sont grandes pour cette réunion de concertation. Rappelons que « Water Aid » est une ONG internationale qui se consacre exclusivement à  mettre en oeuvre des systèmes d’alimentation en eau potable et d’assainissement domestique. Des programmes d’éducation sanitaire au service des populations les plus pauvres du monde.