La coopération entre le Mali et l’Afrique se porte bien. La preuve par les actes : un voyage d’affaires est prévu dans la nation arc-en-ciel du 22 au 25 avril 2014. l’information a été donnée par l’Ambassadeur d’Afrique du Sud au Mali, son Excellence Rantobeng William Mokou. Fruit d’une rencontre entre Rantobeng et Mamadou Sidibé, le président du Conseil national du patronat malien(CNPM), ce voyage offrira à une vingtaine d’hommes d’affaires maliens, l’opportunité de booster les échanges économiques entre les deux pays. Au programme, une visite au département des affaires étrangères et des entreprises comme Industrial Development Corporation(IDC), Solar power etc… Joint-ventures Les hommes d’affaires maliens visiteront aussi la chambre de commerce Standard Bank, la bourse de Johannesburg o๠les Maliens pourront acquérir des actions. D’autres secteurs non moins importants seront explorés : les usines de construction, les BTP et industries de transformation de jus de fruits, les produits pharmaceutiques ou encore les unités de construction en aluminium. Dans tous ces domaines, l’accent sera mis sur la formation des Maliens et la possibilité de mettre en place des joint-ventures. Dans le domaine de l’agriculture, l’Afrique du prêtera main forte au Mali, à travers son expertise en la matière. Dans le domaine des mines, Rantobeng William Mokou pense à la mise en place d’un mécanisme, via l’implantation d’une banque, pour permettre à notre pays de maà®triser et évalue le flux de sortie d’or (surtout dans l’orpaillage), ce qui lui permettra de gagner mieux. Il caresse aussi l’ambition de mettre en place un projet de chemin de fer Bamako-Dakar. l’Afrique du Sud entend poursuivre ses efforts au profit du Centre Ahmed Baba pour la numérisation des manuscrits. Une illustration concrète du dynamisme économique de l’Afrique du Sud au Mali, est la construction à venir d’une usine d’emballage au Mali. l’implantation de l’usine sera précédée par une formation des Maliens qui en constitueront la main-d’Âuvre. Autre bonne nouvelle : C’est la construction de 250 logements, sur la colline dans les environs de Niamakoro, avec des innovations majeures. En effet lesdits logements seront dotés d’un mécanisme qui permettra de séparer les déchets liquides et solides, de les traiter et de les recycler. Le site sera doté d’un centre de commercial avec des commodités comme un terrain de base-ball. La particularité de ces logements est que la construction interviendra après qu’ils aient trouvé preneurs. Le diplomate est convaincu que le Mali est un pays d’opportunités et une prochaine visite d’Ibrahim Boubacar Kéita dans le pays de Nelson Mandela permettra de dynamiser davantage les relations par l’ouverture de plusieurs opportunités entre les deux pays sur divers plans. Se prononçant sur la situation sociopolitique du Mali, l’Ambassadeur de la première économique en Afrique apprécie l’évolution de la situation. Selon lui, le Mali n’a pas de problème, le problème du Mali vient d’ailleurs. C’est pourquoi il appelle les Maliens à soutenir le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita pour réussir sa mission. « Les Maliens doivent soutenir leur président, il est sur la bonne voie », dit avec conviction le diplomate en poste depuis 2008 après un premier passage en tant qu’ambassadeur avec du Sénégal, Mali, Mauritanie, Gambie, Cap-Vert , avec résidence à Dakar.
Étiquette : opérateurs
Mali-Maroc : parlons affaires…
Ils étaient tous là : banquiers, industriels, commerçants, promoteurs immobiliers maliens et marocains lors de cette rencontre de haut niveau pour partager leurs expériences mais aussi pour nouer des contacts utiles. Dans son mot introductif, le président du collège transitoire de la chambre de commerce et d’industrie du Mali(CCIM), Mamadou Tiény Konaté a souligné que cette rencontre est une opportunité pour les opérateurs économiques de raffermir les liens dans le but d’améliorer le climat des affaires. « Nous sommes en phase de relance et la coopération Mali-Maroc veut dire qu’en renforçant l’autre, on accepte de gagner moins pour aider l’autre à émerger, voilà ce qu’a voulu exprimer le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, en parlant de solidarité agissante. » Mamadou Tiény Konaté a aussi saisi l’occasion pour indiquer que la CCIM dispose d’un portail o๠se trouvent toutes les informations nécessaires pour les affaires au Mali. » Expertise marocaine Le président du patronat malien Mamadou Sidibé, a pour sa part, salué cette rencontre qui est une occasion de signer des conventions avec le Maroc dans le domaine des petites et moyennes entreprises(PME). Du coté marocain, Mme Meriem Bensalah Chaqroun, présidente de Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), le patronat marocain a affirmé son engagement à soutenir le patronat malien et a assuré qu’une collaboration sera établie entre les deux parties. » L’intérêt est de pouvoir faire bénéficier à nos frères maliens de l’expertise malienne en matière d’infrastructures, de services et même d’agro-industrie, puisque le Maroc aujourd’hui est compétitif au niveau de son offre ». Les banquiers n’étaient pas en marge de cette rencontre au regard des grands investissements marocains au Mali dans le domaine. Pour Moussa Allassane Diallo, président de l’association professionnelles des banques et établissements financiers(APBEF), cette visite renforcera la coopération financière dans le domaine bancaire. « C’est une coopération sud-sud » a t-il dit. « Notre engagement, à travers les représentants des banques marocaines au Mali, est de rester de véritables partenaires du développement qui Âuvrent à la modernisation du tissu économique, (…) et favorisent l’intensification des échanges et de l’investissement extérieurs vers le Mali » a déclaré Othman Benjelloun, président du groupement professionnel des banques marocaines. Le ministre délégué malien en charge de la promotion des investissements, Moustapha Ben Barka, s’est félicité de la tenue de cette rencontre qui témoigne de la volonté des deux pays d’aller de l’avant et qui montre que le Mali est au centre des intérêts marocains. Son collègue marocain de l’économie a indiqué que le Mali peut compter sur le Maroc pour relever les défis économiques. Au cours de cette rencontre, des thématiques sur l’agriculture, l’industrie, les banques, les infrastructures, les mines et l’énergie ont été débattues par les ministres de ces deux pays.
Kayes : Le ministre Ndiaye Bah rencontre les opérateurs touristiques
Au cours d’une rencontre d’échanges entre les opérateurs politiques et professionnels du tourisme de la région de Kayes, et le ministère de tutelle, plusieurs thèmes ont été abordés. Promouvoir le tourisme dans la cité des rails Cette rencontre a été initiée dans le souci de dégager les différents aspects devant contribuer à faire de la cité des rails, un lieu stratégique de tourisme. En effet, les atouts touristiques de cette partie du Mali ne sont pas assez exploités. Hors, elle regorge d’énormes potentialités artistiques, architecturales et touristiques. Le ministère en charge du tourisme et de l’artisanat, a donc jugé nécessaire et impératif, de faire de Kayes, un pôle attractif comme le sont Tombouctou, le pays dogon, Gao, et tous les autres lieux touristiques du pays.Le président du syndicat d’initiative de Kayes créé en 2008, Mr Namonon Sanogo estime qu’il est impératif pour de promouvoir le tourisme de Kayes, au-delà des frontières du pays. Un secteur qui évolue lentement Le ministre de l’artisanat et du tourisme, Mr N’diaye Bah, estime que le secteur touristique de la cité des rails a connu une évolution remarquable au cours de ces dernières années grâce à la combinaison de nombreux facteurs. Il cite entre autres l’ouverture du bureau régional de l’office malien du tourisme et de l’hôtellerie à Kayes ; La présence de nombreux investisseurs dans la région, matérialisée par l’augmentation du parc hôtelier ; Le désenclavement des sites ; l’implication des autorités administratives et des populations à la formulation d’initiatives de développement touristique ; La mise en Âuvre des projets de développement du PARAD ; etc. Un lieu à valoriser Kayes regorge d’immenses potentialités qui restent à exploiter. Le célèbre fort de Médine, à l’image de l’à®le de Gorée a besoin d’être valorisé. En effet, ce fort a servi de lieu d’esclavage pendant l’époque coloniale. Il a même été construit vers la fin du 19e siècle par les français, en servant d’enceinte miliaire et théâtre de nombreux épisodes douloureux de l’histoire de notre pays. Par ailleurs, il existe de nombreux autres lieux touristiques de Kayes qui restent à découvrir. Le festival Kayes-Médine ÂTamba en est à sa 6e édition, et a beaucoup contribué à la valorisation de cette région. Il a également permis un désenclavement certain et un boosté l’économie de la ville et ses environnants. Il est donc nécessaire de préserver ce vaste atout touristique afin de remettre Kayes sur les rails.
Trafic de décodeurs chez Malivision
La promotion commencée il y a deux semaines a pour but de doter les foyers de décodeurs leur permettant de recevoir la CAN 2010 du 10 au 31 janvier 2010. Elle a tellement de succès que la société rencontre de sérieux problèmes pour satisfaire les clients. De longues files d’attente apparaissent chaque jour devant le siège, alors que la promotion prend fin le 25 décembre 2009. Les gros clients profitent de ces longues files d’attente pour les revendre à d’autres clients impatients. Certains d’entre eux ayant fait plus de 2 à 3 jours à la recherche de décodeurs sont obligés de se diriger vers ces gros clients trafiquants ou « coxers », qui leurs vendent le produit à un prix presque double de celui de la promotion. C’est ainsi que les décodeurs de la promotion livrés à 35 000 FCFA aux clients, leurs sont revendus à plus de 65 000 FCFA par ces grossistes improvisés, à l’affut du gain. Ils rencontrent un succès évident dans la mesure oà¹, hors promotion, les décodeurs sont vendus à plus de 90 000 FCFA. Complicité interne Le plus inquiétant pour Malivision est que toutes ces opérations de trafic se font aux abords de l’entreprise responsable de la promotion. Au point que certains se posent la question de savoir si certaines personnes de la société ne sont pas complices. Pourquoi Malivision ne réagit t-elle pas? Les concurrents directs Ce trafic a pour conséquence de stimuler les concurrents de Malivision, parmi lesquels CANALSAT Horizon qui est aussi en promotion depuis le 1er novembre 2009, et jusqu’au 31 janvier 2010, date à laquelle prendra fin la CAN d’Angola 2010. Le Kit matériel est vendu aux clients à 49 000 FCFA à la promotion et en temps normal à 150 000 FCFA y compris l’installation à domicile. l’autre concurrent de taille est Multicanal, qui n’est pas en promotion pour l’instant, mais dont les décodeurs sont vendus à 60 000 FCFA. Ces deux concurrents se retrouvant désormais au dessous du prix des décodeurs de Malivision au marché noir (65 000), cela pourra peut etre permettre de mettre un coup d’arrêt à cette fraude organisée.