Communiqué final de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao)

A l’invitation de Son Excellence Alassane Dramane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire et Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), une session extraordinaire de ladite conférence s’est tenue le 27 mars 2012 à  Abidjan, République de Côte d’Ivoire. Cette conférence a été convoquée à  l’effet d’examiner les derniers développements survenus au Mali suite au renversement du président Amadou Toumani Touré et à  la prise du pouvoir au petit matin du 22 mars 2012, par les militaires du Comité national de redressement pour la démocratie et la restauration de l’Etat. Etaient présents les chefs d’Etat et de gouvernement suivants ou leurs représentants dûment accrédités : Son Excellence Thomas Boni Yayi, Président de la République du Benin Son Excellence Blaise Compaoré, Président de la République du Burkina Faso Son Excellence Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire Son Excellence Dr John Evans Atta Mills, Président de la République du Ghana Son Excellence Raymondo Pereira, Président par intérim de la République de Guinée Bissau Son Excellence Madame Ellen Johnson Sirleaf, Présidente de la République du Libéria Son Excellence Yssoufou Mahamadou Mahamane, Président de la République du Niger Son Excellence Ernest Ba௠Koroma, Président de la République de Sierra Leone Son Excellence Faure Yassimgbé, Président de la République du Togo Son Excellence Mamadou Tangara, Ministre des Affaires étrangères, de la coopération internationale et des gambiens de l’Etranger de la République de Gambie Son Excellence Nourridine Mohamad, Ministre délégué aux affaires étrangères de la République fédérale du Nigeria Son Excellence Me Madické Niang, Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères de la République du Sénégal Ont également pris part à  cette réunion, les hautes personnalités suivantes : Son excellence Ramtame Lamamra, Commissaire chargé de la paix et de la sécurité, représentant le Président de la Commission de l’Union africaine Son Excellence Saà¯d Djinnit, représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest Son Excellence Messaed Abdel Kader, ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines de la République Algérienne populaire et démocratique. Son Excellence Edi Ould Ta, ministre des affaires économiques, et ministre des affaires étrangères par intérim de la République Islamique de Mauritanie. Son Excellence Cheik Adjibou Soumaré, président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine Les chefs d’Etat et de gouvernement ont pris note de l’exposé du président de la Commission de la Cedeao sur la situation actuelle au Mali. Des conclusions de la mission d’information de la Cedeao qui a séjourné au Mali du 16 au 18 mars 2012, ainsi que de la mission conjointe de la Cedeao, de l’Union africaine et de l’Onu, du 23 mars 2012 et des briefings sur la réunion d’urgence du Comité des chefs d’état-major de la défense relative aux menaces dans la région du sahel et du golf de Guinée, tenue à  Abidjan le 09 mars 2012, et de la réunion tenue en marge du présent sommet. La conférence a rappelé la déclaration de la Cedeao en date du 21 mars 2012 sur la mutinerie d’une fraction des forces armées du Mali et de la réaction de la Cedeao par rapport au coup d’Etat du 22 mars 2012. Elle a également rappelé les décisions prises lors de sa 40 e session ordinaire tenue à  Abuja les 16 et 17 février 2012 sur la situation au Mali. Après avoir longuement délibéré sur la situation au Mali, la conférence a pris les décisions suivantes : Sur le renversement du gouvernement par le Comité national de redressement pour la démocratieet la restauration de l’Etat La conférence réaffirme l’inviolabilité des protocoles de la Cedeao, et notamment les dispositions pertinentes du protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance, signé en 2001, qui stipule la tolérance zéro en ce qui concerne l’accession ou le maintien par des voies anticonstitutionnelles. La conférence condamne sans équivoque le renversement du gouvernement démocratiquement élu de Monsieur Amadou Toumani Touré. Dénie catégoriquement toute forme de légitimité au Comité national de redressement pour la démocratie et la restauration de l’Etat. Exige le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel au Mali. La Conférence rappelle par ailleurs au Cnrdr, sa responsabilité en ce qui concerne la sécurité et la sûreté du président Amadou Toumani Touré. La conférence déplore l’impact négatif du coup d’Etat sur les gains difficilement obtenus par la région de la Cedeao au cours des deux dernières décennies dans le cadre du renforcement de la stabilité et de l’enracinement de la culture démocratique et de l’Etat de droit. La conférence suspend le Mali de tous les organes de prise de décisions de la Cedeao avec effet immédiat, conformément aux articles 1E, et 45-2 du protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance et les dispositions de la charte africaine sur la démocratie et la bonne gouvernance, et ce, jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel. La conférence exige que le Cnrdr libère tous les détenus politiques et facilite le départ du pays, de tous les visiteurs qui ont été piégés par le coup d’Etat. La conférence enjoint au Cnrdr de prendre des mesures immédiates en vue de rétablissement de l’ordre constitutionnel au Mali, conformément au protocole de la Cedeao et en tenant compte des décisions adoptées par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine sur la situation au Mali. La conférence a décidé de l’envoi au Mali dans un délai de 48h, d’une délégation de haut niveau pour permettre un retour rapide à  l’ordre constitutionnel. Cette délégation qui sera conduite par le président en exercice de la Cedeao, Son Excellence Monsieur Alassane Dramane Ouattara, sera composée des présidents Thomas Boni Yayi, président en exercice de l’Union africaine, le président Blaise Compaoré du Burkina-Faso, de Madame Ellen Johnson Sirleaf du Libéria, du président Issouffou Mahamadou Mahamane du Niger, et du président Goodluck Jonathan du Nigeria. La conférence décide de dépêcher au Mali, une délégation de cinq membres des chefs d’état-major du Bénin, du Burkina-Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et du Togo, avec pour mission, de sensibiliser la junte sur la nécessité d’un retour immédiat à  l’ordre constitutionnel. D’informer la junte des récentes mesures envisagées par la Cedeao, pour aider le Mali à  préserver son intégrité territoriale. D’apprécier la situation militaire sur le terrain et la chaà®ne de commandement. D’informer la junte des possibles sanctions auxquelles elle s’expose en cas de non respect des décisions de la conférence. D’informer la junte que la Cedeao prendra d’autres mesures nécessaires à  la restauration de l’ordre constitutionnel. La conférence autorise la montée en puissance de la force en attente de la Cedeao pour parer à  toute éventualité. En cas de non respect des décisions par le Cnrdr, la conférence invite tous les Etats membres à  imposer avec effet immédiat, une interdiction de voyage ainsi qu’un embargo diplomatique et financier sur les membres du Cnrdr et leurs proches collaborateurs. A cet égard, la conférence salue la décision de l’Union Européenne et des autres partenaires, de suspendre l’aide au développement du Mali, et invite les autres partenaires qui ne l’ont pas encore fait, à  prendre des mesures similaires. De la rébellion dans le nord du Mali La conférence condamne la décision opportuniste des mouvements armés visant à  profiter de la crise constitutionnelle au Mali pour intensifier leurs attaques dans le but de gagner plus de territoire dans le nord. Et réaffirme la détermination de la Cedeao à  prendre toutes les mesures nécessaires pour appuyer les efforts du gouvernement en vue de préserver l’intégrité territoriale du Mali. La conférence exige une fois encore, un cessez-le feu immédiat à  travers tout le Mali. Et demande aux mouvements armés opérant dans le pays, d’utiliser la voie du dialogue pour leurs revendications, dans le respect de l’intégrité territoriale du Mali. La conférence décide de nommer Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, président du Faso, comme médiateur dans la crise malienne avec pour mission de prendre contact avec toutes les parties prenantes, en vue d’engager un dialogue fructueux visant à  la restauration de la paix dans ce pays tout en tenant compte des efforts en cours dans ce sens. La conférence décide d’envoyer immédiatement une délégation de haut niveau au Mali pour assurer un retour à  l’ordre constitutionnel au Mali. La délégation conduite par le président en exercice comprendra également le président du Bénin, du Burkina-Faso, du Libéria, du Niger et du Nigeria. En cas de non respect par les mouvements, la conférence prendra toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à  la rébellion et veillera à  préserver l’intégrité territoriale du Mali, y compris l’utilisation de la force. La conférence demeure saisie de la situation au Mali et instruit le président de la Commission de la Cecdeao de bien vouloir transmettre ses décisions au président de la Commission de l’Union africaine et au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour information et action appropriées. Des élections présidentielles au Sénégal La conférence adresse ses félicitations au candidat Macky Sall pour la remarquable victoire au cours de l’élection présidentielle du 25 mars 2012 et à  Son Excellence Abdoulaye Wade pour avoir accepté sa défaite et pour sa contribution à  la consolidation de la démocratie au Sénégal et en Afrique de l’ouest. La conférence a félicité le peuple Sénégalais pour avoir, encore une fois, donné l’exemple au continent africain en faisant preuve de maturité et grande culture démocratique. Sur la rubrique divers La conférence a décidé de dépêcher une mission conjointe d’information Cedeao-Union africaine-Onu en Guinée-Bissau dans le cadre du deuxième tour de l’élection présidentielle ainsi que de la situation sécuritaire dans le pays. De soutenir la candidature de Dr Ngozy Okonjo Iwoya, ministre des Finances du Nigeria au poste du président de la Banque mondiale. Et invite l’Union africaine à  soutenir cette seule candidature africaine. La conférence a été informée par le président en exercice de l’Union africaine, Son Excellence Monsieur Thomas Boni Yayi, des efforts déployés par le groupe des huit Etats membres de l’Union africaine, en vue de sortir de l’impasse dans l’élection du prochain président de la Commission de l’Union africaine. Tout en assurant que des progrès considérables ont été enregistrés.

Coup d’Etat : 10 partis politiques comdamnent le coup de force

Considérant que le Mali vit un des moments les plus dramatiques et les plus périlleux de son histoire démocratique. Considérant en effet, qu’un coup d’Etat militaire vient de s‘opérer, empêchant du coup l‘aboutissement normal du processus démocratique par lequel le peuple du Mali devrait choisir librement ses nouveaux responsables à  la tête de l’Etat. Les partis politiques ci-dessous signataires : – condamnent fermement ce coup de force qui constitue un recul grave pour notre démocratie et exigent le retour à  une vie constitutionnelle normale; – demandent que le rétablissement de la paix dans le nord du pays et l’organisation d’élections libres et transparentes soient les deux priorités de l’heure ; – appellent l’ensemble de la classe politique et toutes les forces vives de la Nation de s‘unir pour la réalisation de ces objectifs ; – exigent l’arrêt immédiat des pillages et des exactions, et demandent la libération immédiate de toutes les personnalités civiles et militaires. Fait à  Bamako, le 23 mars 2012 Les partis signataires : ADEMA PASJ URD UDD PDES UFDP MPR PSP PDJ PDP MDD

Confusion sur le sort du président ATT

Quelques heures après l’annonce officiel du coup d’état sur les ondes de l’ORTM, les mutins auraient pris le camp para dans lequel se trouvait retranché le président ATT. Selon des informations provenant du camp para situé dans le quartier bamakois de Djicoroni Para, le Chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré, se serait rendu aux alentours de 9h. Selon d’autres sources, la réédition n’aurait pas encore eu lieu. Retranché dans le camp qui regroupe les éléments de son corps d’origine, il aurait fuit le palais de Koulouba avant l’arrivée des mutins la veille au soir. Les mutins, qui avaient pris l’ORTM le 21 mars vers 17h, ont lu une déclaration aux alentours de 4h30, annonçant la dissolution de toutes les institutions et la création du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’à‰tat (CNRDRE), dont le chef est le capitaine Amadou Haya Sanogo. La déclaration a été lue par le porte parole du mouvement, Amadou Konaré. La junte militaire qui a renversé le président malien Amadou Toumani Touré le gardait en détention jusqu’à  jeudi après-midi dans le camp militaire Soundiata Keà¯ta de Kati, à  15 km de Bamako, a-t-on appris vendredi de bonnes sources dans la capitale malienne. Une incertitude avait plané sur le sort de l’ex désormais chef de l’Etat après son exfiltration du palais présidentiel de Koulouba à  la suite de violents combats ayant opposé mercredi des éléments de son corps d’origine de parachutistes commandos à  des mutins lourdement armés. Le doute avait été quelque peu dissipé jeudi par des propos du chef de la junte affirmant que l’ancien président se portait bien. « Il est sain et sauf, et en sécurité », a dit le capitaine Adama Aya Sanogo qui n’a cependant pas voulu se prononcer sur son lieu de détention. Des sources bien informées dans la capitale malienne ont toutefois révélé à  APA que le président Amadou Toumani Touré a été, après son arrestation, conduit directement au camp militaire de Kati o๠il se trouvait gardé dans la journée de jeudi. Dans la même garnison, qui sert de base à  la junte, se trouveraient également détenus des hauts gradés de l’Armée et des ministres. Tous seront déférés devant les juridictions compétentes, a affirmé le chef de la junte dans sa première interview à  la télévision.

Tentative de coup d’Etat militaire en cours au Mali

La radio nationale malienne occupée par des soldats mutins a annoncé vers 23H00 (locales et GMT) à  Bamako qu’un militaire allait y faire une allocution prochainement, sans en préciser l’heure. l’Office de la radio-télévision du Mali (ORTM), qui avait interrompu ses émissions depuis son occupation dans l’après-midi par les mutins, les a reprises pour faire cette annonce et diffusait de la musique en attendant. Cette annonce est intervenue alors que des coups de feu de plus en plus intenses entre soldats de la garde présidentielle et mutins étaient entendus autour du palais présidentiel. « On a pris le palais », a affirmé un des mutins lors d’un bref échange téléphonique avec l’AFP, sans que cette information n’ait pou être confirmée du côté de la garde. Des membres de la garde présidentielle, les « Bérets rouges », qui avaient pris position autour de l’ORTM occupée ont été ramenés au Palais présidentiel pour le défendre. Avant le début des tirs, un membre de la garde avait affirmé qu’elle contrôlait la présidence et un conseiller présidentiel avait indiqué que le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré, lui-même un ancien militaire, s’y trouvait toujours. Des dizaines de militaires excédés par le manque de moyens pour combattre la rébellion touareg et les groupes armés islamiste dans le nord du pays se sont mutinés dans un camp à  Kati, ville garnison près de Bamako. Puis la mutinerie s’est étendue à  la capitale elle-même dont les soldats ont parcouru les rues en tirant en l’air, semant la panique. « Nous en avons marre de la situation dans le nord » du pays, en proie à  une rébellion touareg et aux activités de groupes islamistes radicaux, a affirmé un des mutins. Les soldats, qui ont investi l’ORTM, sont des jeunes. Ils ont tiré en l’air dans le siège de l’ORTM et ont fait sortir le personnel. « Nous voulons des munitions » « Nous voulons des munitions pour aller combattre les rebelles touareg, trop C’’est trop », a déclaré un caporal du camp de Kati, d’o๠est partie la mutinerie. La France, ex-puissance coloniale, a appelé « au respect de l’ordre constitutionnel » et condamné « tout recours à  la violence ». Le département d’Etat américain a pressé le Mali de régler les tensions qui divisent le pays « à  travers le dialogue et non la violence ». Début février, des femmes et proches de soldats avaient manifesté dans plusieurs villes, dont Bamako, pour dénoncer le silence sur la situation de ces soldats et la « mollesse du pouvoir » face aux rebelles touareg. Certaines de ces manifestations avaient tourné à  la violence et des propriétés appartenant à  des Touareg saccagées et d’autres Maliens et étrangers à  la peau claire. Le président Touré avait réussi à  calmer l’ardeur des femmes de soldats en prenant en compte leurs demandes, en particulier qu’elles puissent avoir des nouvelles de leurs maris au front. Le Mali est confronté depuis mi-janvier à  des attaques du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et d’autres rebelles touareg, dont des hommes lourdement armés qui avaient combattu pour le régime de Mouammar Kadhafi, qui ont pris plusieurs villes du nord du pays. Un mouvement islamiste armé touareg, Ançar Dine (Défenseur de l’islam) qui veut imposer la charia au Mali par la lutte armée, a affirmé contrôler trois villes dans le nord-est du pays, près de la frontière algérienne: Tinzawaten, Tessalit, Aguelhok. Le gouvernement malien a en outre accusé Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi), qui a des bases dans le nord du Mali d’o๠elle opère dans plusieurs pays du Sahel, de combattre avec le MNLA. Aqmi a été en particulier accusée d’avoir exécuté sommairement près d’une centaine de soldats maliens à  Agulhok. Le premier tour de l’élection présidentielle, à  laquelle le président Touré qui a épuisé ses deux mandats de cinq ans ne se représente pas, est en théorie prévu le 29 avril au Mali, couplé à  un referendum constitutionnel. Mais des observateurs s’interrogent sur la tenue d’un tel scrutin alors que la moitié du pays est en proie à  un conflit armé. AFP

La TM2 est née

Tout le gratin du monde des médias maliens était réuni dans la cour de l’Office Radio et Télévision du Mali ORTM pour assister au lancement de la TM2, la deuxième chaà®ne de la télévision malienne, le 31 décembre 2011. La deuxième chaà®ne de télévision malienne ou TM2 a été lancée le 31 décembre par le président malien Amadou Toumani Touré, dans les locaux de l’ORTM. Ce lancement intervient 28 ans après celui de la première à  savoir l’ORTM (Office de radiodiffusion et télévision du Mali). En sa qualité de premier invité de TM2, le président Touré a évoqué le pourquoi de la date choisie: « le 31 décembre, C’’est d’abord une étape extrêmement importante. C’’est aussi pour lancer à  la fois sur les deux chaines un message extrêmement important, le message à  la nation du président de la république ».Outre le lancement, le président Touré a remis un équipement d’une valeur de plus 2,5 milliards de francs CFA. A noter que TM2 diffuse en émetteur TNT (télévision numérique terrestre), ce qui fait la fierté du président malien, selon qui son pays n’a pas attendu 2015, année du passage au tout numérique de tous les pays africains.Pour sa part, le directeur général de l’ORTM, M. Bally Idrissa Sissoko a donné l’assurance que tout sera mis en œuvre pour répondre aux besoins des téléspectateurs. M. Sissoko a indiqué que TM2 est une chaà®ne qui va être différente de la première en ce sens qu’elle viendra en complément à  la première. Ce, avec les programmes de divertissement, d’éducation, d’information, de sensibilisation, en direction des jeunes et femmes en priorité, a ajouté le Dg de l’ORTM. De l’avis du responsable technique de TM2, elle a un émetteur d’une hauteur de 900 mètres, considéré comme le plus haut en Afrique.

Zalihatou S Maiga Miss ORTM 2011

Le Comité syndical de l’Office de la radiotélévision du Mali (ORTM), en partenariat avec Sotelma- Malitel, et le concessionnaire « Afrique Motors » a organisé la nuit du samedi 3 décembre 2011 la finale de l’élection Miss ORTM. C’’était au Centre International de Conférence Bamako (CICB) devant un public majoritairement composé des parents amis et supporteurs des jeunes candidates venues de toutes les régions du Mali et de la diaspora malienne de France. La soirée était présidée par Sidiki N’Fa Konaté, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement , en compagnie de David Sagara ministre délégué de la décentralisation. Elle s’est déroulée en présence du chef de cabinet du ministre de promotion de l’enfant de la femme et de la famille , et celui du ministre de la communication Rokia Cissé. l’élection Miss ORTM de cette année est placée sous le signe de la paix et de la bonne organisation des élections libres transparentes et crédibles. Les différentes postulantes ont chacune tour à  tour défilé devant les membres du jury et le public dans différents vêtements pour convaincre de leur beauté, élégance, démarche et éloquence. En plus de la présentation en costume traditionnel, chaque candidate s’ est exprimée dans une langue nationale officielle et même anglais . Les questions posées cette année aux candidates ont trait aux élections apaisées , à  l’emploi, l’excision, entre autres. Au final, Lélia Touré âgée de 18 ans , la représentante de la région de Gao a été élue deuxième dauphine. Elle a reçu un million de FCFA. La représentante , Sindia Boni, de la rcgion de Mopti est élue première dauphine. Agée de 18 ans , elle mesure 1,75 pour 50 kg. Elle a reçu 1,5 million FCFA. Le prix de la meilleure tenue traditionnelle a été offerte à  la miss de Sikasso pour sa conformité à  la tenue du terroir. Bamako remporte le titre C’’est la Miss de Bamako, portant le n° 6, Zalihatou S Maiga qui a remporté le titre convoité de Miss ORTM en récoltant 394 points au vote du jury. La plus belle fille du Mali de cette année 2011 a 21 ans, mesure 1,76 mètre et pèse 50 kilogrammes. Elle remporte une automobile d’une valeur de 6 millions de FCFA offerte par le concessionnaire Afrique Motors, plus de nombreux autres présents. Mais avant elle avait remporté le prix d’éloquence à  hauteur 200 000 Fcfa, un prix offert par le ministre de la communication et porte parole du gouvernement , Sidiki N’Fah Konaté. Fraichement élue , Zalihatou s’est adressée au public en félicitant “toutes les candidates d’être courageuses. C’’est peut-etre la chance qui m’a sourit. Je salue mes parents qui m’ont soutenu et accepté ma participation à  ce concours miss ORTM”. Pour le ministre de la communication qui a félicité la miss, les autres aussi n’ont pas démérité. Le concours Miss ORTM miss devient une mine pour détecter de nouveaux talents. Les agences de voyages, et autres agents de tourismes peuvent y découvrir de nouvelles recrues, déja habituées à  affronter le public.

L’ORTM a un nouveau Directeur Général

Le nouveau directeur général de l’Office de radio diffusion télévision du Mali, ORTM, s’appelle désormais Bally Idrissa Sissoko. Précédemment en poste à  l’Ambassade du Mali en France (en remplacement à  Daouda N’Diaye comme conseiller à  la communication), Bally Idrissa Sissoko remplace ainsi Sidiki N’Fa Konaté, nommé le 6 avril dernier ministre de la communication dans le gouvernement de Mme Cissé Mariam Kaà¯dama Sidibé. Diplômé de l’Ecole Normale Supérieure du Mali (EN-Sup), Bally Idrissa Sissoko a aussi fréquenté le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) de Dakar. Il est camarade de promotion de plusieurs confrères de la presse privée comme Tiégoum Boubèye Maà¯ga, Directeur de publication du journal « La Nouvelle République » Ramata Dia, promotrice de la radio «Â Guintan », etc. A l’ORTM, il a occupé plusieurs postes de responsabilité : Rédacteur en chef du journal télévisé, Directeur des informations de la télévision, Directeur de la télévision nationale avant d’être le Directeur des prestations et marketing. La nomination de Bally Idrissa Sissoko sonne, selon certains, comme «Â la récompense du mérite ». Le nouveau patron de la chaine de télévision publique draine derrière lui une carrière plutôt enviable. C’’est donc un ancien de la boite qui aura franchi des étapes avant d’appeler à  cette fonction. De grands défis à  relever Face à  lui, le nouveau DG aura de nombreux chantiers auxquels il doit s’attaquer. En effet, le nouveau patron de la télévision publique aura la lourde tâche d’impulser une nouvelle dynamique à  la boite. Longtemps au centre des critiques pour le manque d’initiatives de ses dirigeants, l’ORTM doit aujourd’hui faire face aux défis dans un secteur médiatique de plus en plus marqué par la rude concurrence. A plusieurs reprises, les téléspectateurs ont dénoncé l’absence de débats politiques véritables, d’émissions récréatives profitables à  l’éducation pédagogique des enfants, le manque de diffusion de magazines dignes du nom, etc. Comment redorer le blason de la boite ? Le nouveau patron des lieux aura véritablement du pain sur la planche. Sa première tâche consistera sans doute à  la mise en œuvre des réformes annoncées, notamment la nouvelle grille de la télévision pour laquelle il est prévu le recrutement 117 agents, toutes sections confondues. l’arrivée d’un nouveau directeur général de la télévision nationale devra sans doute avoir des répercussions sur les services centraux. Dans un pays o๠«Â chacun vient avec ses hommes », des observateurs n’excluent pas de grands changements attendus dans les services comme la Direction de la radio Mali (occupée par Seydou Baba Traoré), la Direction de la télé tenue par Manga Dembélé, la direction des informations dirigée par Salif Sanogo, etc. sans oublier les responsables de desks (politique, sport, débats, enquêtes, etc.) Bally Idrissa sera donc jugé par ses résultats dans les jours à  venir.

Incendie à l’ORTM : que s’est-il passé ?

Le lundi 27 avril 2010 aux environs de 18h20mn, les téléspectateurs de l’office de radiodiffusion télévision du Mali (ORTM) se sont tout à  coup vus suspendre leurs programmes. Aucun signal ne passait plus. l’écran est resté noir jusque vers 19h55mn, c’est-à -dire, 5 mn avant le début du journal du soir. Mais lorsque le signal est revenu, ce sont des publicités qui ne cessaient de passer et au bas de l’écran, on pouvait lire ‘suite à  quelques problèmes techniques indépendants de notre volonté, votre journal se sera diffusé qu’à  20h30 mn. Nous vous remercions de votre indulgence’. Lorsque le journal débute enfin, le journaliste Alassane Diombélé explique que la bandothèque de l’ORTM a été victime d’un incendie. Le journal ne pourra être diffusé que pendant 20mn au lieu de 30mn à  cause de quelques perturbations. Plus de peur que de mal Le journaliste Salif Sanogo nous explique qu’il y a eu plus de peur que de mal. « La bandothèque qui a été touché, regorge de certaines cassettes et archives de l’ORTM. Elle est également contiguà« à  la la salle des techniques à  partir de laquelle, les programmes sont diffusées. Mais heureusement celle-ci n’a pas été atteinte. » Il indique que l’incendie a été très vite maitrisé surtout grâce à  l’efficacité de certains agents de l’ORTM et des sapeurs pompiers venus très vite. Mr Sanogo précise que certaines cassettes ont été détruites et que la poussière des cendres qui se sont déposées sur d’autres, a presqu’endommagé d’autres. Mais, fort heureusement, C’’est la seule salle qui a été touché et les causes de l’incendie restent inconnues jusqu’à  présent. Il faut dire que cet incendie a créé une panique totale dans la cours de l’ORTM ce soir là , certains prenant leur jambe à  leur cou. Des cris de détresse venaient de partout. La ministre de la communication et des nouvelles technologies de l’information, Mme Diarra Mariam Flantiè Diallo bien qu’attristée par la situation se réjouit de la miniature des dégâts. Elle explique elle aussi qu’il y a eu plus de peur que de mal et que la majeure partie des archives a pu être sauvé. « Je salue le courage et la réactivité des journalistes de l’ORTM qui ont su garder leur sang froid face à  cet incendie. » Mme Diarra était soutenue dans cette épreuve, par certains de ses collègues dont, la ministre chargée des relations avec les institutions, celui de l’énergie et de l’eau et celle de la promotion féminine.

Que s’est-il passé le 26 Mars 1991 ? ATT témoigne

Que s’est-il donc passé ce jour là , quand le fringant lieutenant colonel Amadou Toumani Touré, renversait le Général Moussa Traoré, en Mars 1991, après 20 ans de dictature sous le règne du parti Unique ? C’est la première question que Sidiki Nfa Konaté, Directeur de l’ORTM, a posé à  un ATT, de 20 ans plus vieux, mais toujours aussi pétillant, quant il s’agit de relater les souvenirs de lutte. Alors à  la tête du Comité National de Réconciliation et du CTSP, le comité de Transition pour le salut du peuple, ATT se souvient de ces évènements mémorables, qui ont a jamais scellé son destin, et façonné un pan de l’histoire du Mali démocratique.  » Aujourd’hui, je ne vous parle pas en tant que président de la république, mais en tant que lieutenant colonel de l’armée, président du CRN et du CTSP. Avant d’évouer le 26 Mars, il faut rappeler de nombreux évènements, pour comprendre la mise en place du processus démocratique, rappelle ATT, le pays était en désordre, avec les nombreuses manifestions, mais souvenons-nous également des acteurs, de l’AEEM, de l’Adema, de toutes les associations engagées dans le changement, de la lettre des évêques, qui pronait une ouverture démocratique, de l’UNTM ( l’Union Nationale des travailleurs du Mali), de l’AGDP et tous ces mouvements qui ont porté le flambeau ». A l’époque, les manifestations se multipliaient et, ajoute ATT,  » il fallait arrêter le spectacle désolant. Deux forces allaient l’une vers l’aure, celle du maintien de l’ordre vers celle du désordre ». Conférence nationale A la question de savoir ce que sont devenus tous ces militaires, qui ont pris le pouvoir en même temps que lui, et s’ils sont retournés à  la caserne, ATT évoque la conférence nationale, le comité de transition destiné à  réunir les acteurs pour définir la stratégie d’alors :  » Dans l’armée, il y a une hiérarchie, des valeurs, je suis là  pour témoigner, et pas pour donner une leçon de coup d’état. Alors, nous avons instauré cette conférence nationale, pour l’ouverture démocratique, instaurer le multipartisme ».S Beaucoup d’eau a coulé depuis sous les ponts, a résumé le président :  » Notre pays a fait du chemin. La démocratie s’est installée et le pouvoir quant il a fallu le rendre, nous l’avons rendu », évoquant sans doute Alpha Oumar Konaré, le président avant lui.  » Nous avons de très bons rapports lui et moi, nous nous voyons quant l’occasion nous est donné et je le consulte même pour certaines questions ». Et le général ? Idem, rétorque ATT,  » Je ne l’évite pas mais j’ai aussi de bons rapports avec lui ». Pour toi Mali « A travers cette révolution démocratique, j’ai voulu être utile à  mon pays, c’est tout. Le 26 Mars, c’était un autre départ pour le Mali », conclut ATT. L’histoire elle est là  pour témoigner de cette date mémorable dans l’histoire du Mali indépendant. En effet, la démocratie Malienne a fait du chemin, le pluralisme politique s’est installé, mais que reste t-il des idéaux du 26 Mars, dans un pays o๠la démocratie est critiquée, o๠la corruption règne, o๠l’école est en faillite, o๠les jeunes regardent l’avenir avec crainte ? Si le 26 Mars a le mérite de poser le débat, la célébration du cinquantenaire, est une occasion de mener la réflexion encore plus loin, comme l’indiquait l’écrivain Seydou Badian Kouyaté, dans un propos, dénué de tout complexe.

Téléréalité : 200 millions de francs pour ‘Magnamaga 2’

Qu’est-ce que‘Magnamaga’ ? Le mot ‘Magnamaga’ est un terme bambara désignant la vielle dame chargée de s’occuper de l’éducation de la nouvelle mariée pendant les deux premières semaines du mariage. La nouvelle mariée apprend toutes les techniques et recettes que doit connaitre une femme au foyer, afin de retenir et séduire le mieux possible, son homme. Mais dans l’actuelle société malienne, les « Magnamaga » ne sont pas forcément veilles. Elles peuvent être juste un peu plus âgées que la mariée. C’’est dans le souci donc de préserver cette valeur culturelle de notre pays, que l’initiateur de l’émission, Mr Alioune Ifra N’diaye, a eu la fabuleuse idée de la créer. Les couples choisis sont en général ceux qui n’ont pas les moyens financiers de célébrer leur mariage. Pour la promotion des mœurs et coutumes du Mali l’émission Magnamaga vise la promotion de la culture malienne et donne un coup de main, à  de jeunes couples nécessiteux. Ainsi, en 94 émissions et une vingtaine de grands formats, les couples seront soumis à  des séries de questions censées les départager. Ces questions porteront essentiellement sur le ménage et tout ce qui tourne au tour. Sans oublier les questions relatives aux divorces, précisément en 2009. Mr N’diaye explique qu’à  l’issue du casting, six couples seront retenus pour le concours. Et la particularité sera qu’aucun d’entre eux, ne doit être marié civilement. Les fiançailles et mariages religieux étant tolérés. Sur ces six couples de départ, trois lauréats seront choisis. Les mariages de ces heureux gagnants seront célébrés aux frais de la structure Blonba, en collaboration avec l’agence de communication Spirit MacCann. Signalons que chaque couple est accompagné de son founè (griot chargé de faire les louanges du couple et qui les accompagne partout). Tout le monde y gagne Le couple gagnant remportera une somme de 3 millions de FCFA plus une maison offerte par la première dame, Mme Touré Lobbo Traoré. Leur founè quant à  lui, empochera 1 million de FCFA. Le 2e couple aura 1 million 500.000 FCFA et son founè, 750.000 FCFA. Le 3e, 1 million de FCFA et son founè, 500.000 FCFA. Alioune Ifra indique par ailleurs que cette 2e édition touchera les vrais problèmes actuels du ménage. Elle sera basée sur la gestion du ‘Kognominan'(le trousseau de mariage) et l’actuel code des personnes et de la famille ». Une particularité non négligeable est à  signaler, C’’est la promotion de la monogamie, une chose qui ne peut que plaire aux femmes maliennes. Magnamaga, il faut le dire, est une émission socio-éducative qui conscientise et sensibilise la jeunesse malienne sur les réalités du couple dans notre société. l’émission de cinq mois a débuté le 18 février dernier, elle s’achèvera jusqu’au 25 juillet prochain.

« Séries brésiliennes » : quand les maliennes s’habillent comme les actrices

Toutes les dames dites branchées imitent les actrices des séries brésiliennes ou Telenovelas,diffusées sur l’ORTM, Africable ou les bouquets . La télévision du Mali a été lancée en 1983. Au début le programme donnait peu de place aux séries brésiliennes, mexicaines et même italiennes. A partir de 1996, les feuilletons ont été progressivement insérés dans le programme. En manque de films maliens et africains qui retracent les réalités de la société malienne et africaine (mariage forcé, divorce, jalousie, amour, égoà¯sme etc.), les téléspectateurs ont commencé à  prendre goût aux séries étrangères. Les films brésiliens sont les plus prisés. Rosa, Femmes de sable, La Belle mère, Maria, Marina, Mari Mar, Terra Nostra… chacun de ces films a émerveillé à  un moment donné le public bamakois. Généralement diffusé aux environs de 19h, les téléspectateurs ne ratent pour rien au monde un épisode des films projetés. Dans les familles, dans les rues et même dans les services, les gens se mettent en groupes pour suivre la série. Est considéré comme pas branché, toute personne qui ne suit pas et ne sait pas raconter une de ces séries télévisées. Elles affectent alors le comportement des uns et des autres. l’imitation dans l’âme Autant on donne des noms de grands artistes aux habits, aux petits objets, autant on donne leur donne des noms de stars de films. On désigne certaines mèches et perruques par Mari Mar. Des jupes et robes sont appelées Marina. Des chaussures portent le nom de Pretta. Soucieux de mieux vendre ses articles, le fabricant n’hésite pas à  crire sur son produit, le nom de la star ou de l’acteur qui porte ladite marque dans le film. Coiffure Marina, short Barbarita, Soutien gorge Pretta, Robe Joanna, Chauussures Héléna… Dans les rues de Bamako, de jeunes filles sont habillées dans ces tenues. On retrouve ainsi le Brésil, le Mexique, l’Italie dans les rues de nos grandes villes. Chacun veut ressembler à  une star de film. De la tête aux pieds, il faut désigner chaque partie du corps par un article très connu. Bref, on retrouve tous les prénoms brésiliens dans nos boutiques. La pression sociale et mimétisme conscient.. Enfermées dans un cercle vicieux, les jeunes filles subissent l’influence de leur environnement. « Je dois m’habiller comme les autres pour être à  la mode », explique Anna qui justifie son nouveau style vestimentaire. « Nous les filles, nous nous regardons. Quand tu ne portes pas les nouveautés, on pense que tu es pauvre ou que tu n’es pas branché », lance Awa. Pression sociale, complexe d’infériorité, esprit de séduction, les causes de cette aliénation sont nombreuses. Peu importe ce que disent les langues déliées. C’’est la mode et il faut y faire. Difficile de changer le comportement d’une personne convaincu de la portée de son acte. C’’est l’histoire des mini-jupes dans les années 80. Peu de femmes maliennes portaient des tailleurs tailles basses. Puisqu’ils ne relevaient pas du style vestimentaire africain-malien. C’’était plutôt les « Grands Dakar » ou d’autres modèles que proposaient les couturiers ivoiriens. Difficilement, on identifiait par l’habit, la malienne de la sénégalaise, l’ivoirienne de la burkinabé. Toutes portaient les mêmes coupes. Mais aujourd’hui, C’’est le Brésil qu’on retrouve dans les rues de Bamako. Certaines jeunes filles bamakoises rappellent les plages de Rio de Janeiro, ou les rues de Brasilia, de Belém ou Porto Alègre. Les habits que les brésiliennes portent au bord de la mer sont inconsciemment portés dans les bus ou les Sotrama de Bamako. Le vêtement pour couvrir son corps aujourd’hui… Dans les marchés on voit des habits que la brésilienne porterait en famille pour résister à  la chaleur tropicale de l’Amazonie. En France ce sont des habits chauds pour résister au froid. Et au Mali, y a –t-il une préférence pour l’habillement ? Oui ! Dans le comportement vestimentaire du Malien, il y a certaines parties du corps à  couvrir. La première partie à  couvrir va du bas ventre aux jambes. Les vieilles personnes couvraient la poitrine aussi. Avec l’avènement du christianisme et de l’islam, Il y a eu un plus. Chez les musulmans aucune partie du corps de la femme ne doit être exposée sous le regard des autres. Chez les chrétiens du Mali, l’habillement se fait un peu plus à  l’occidental mais on reste encore « correct ». Chrétiens ou musulmans, C’’est le Brésil qu’on retrouve dans les rues de Bamako. Il faut porter les nouveautés sans se soucier de ce à  quoi on va ressembler. Chut! Arrêtez vos commentaires, car ici on apprécie bien.