Sénégal : l’exploitation pétrolière franchit un nouveau cap

La campagne de forage des puits de la Phase 1 du développement du champ Sangomar, situé à 100 km au sud de Dakar, démarre cette semaine, annonce un communiqué conjoint de Woodside et de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN) parvenu lundi à APA.C’est une étape majeure du développement de l’industrie pétrolière au Sénégal qui vient d’être franchie. En effet, après plusieurs mois de retard dû à la pandémie de la Covid-19, la mise en œuvre de la Phase 1 du développement du champ Sangomar va enfin débuter.

Les deux compagnies en charge de l’exploitation de ce gisement pétrolifère vont lancer le forage des puits du premier développement pétrolier offshore du Sénégal. « Avec le démarrage de la campagne de forage des 23 puits de développement, nous restons sur la bonne voie pour produire le premier baril de pétrole en 2023 », a déclaré la PDG par intérim de Woodside, Mme Meg O’Neill.

Ce forage constitue la première étape de la Phase 1 du développement du champ Sangomar. Celle-ci portera sur l’installation d’une unité autonome Flottante de Production, de Stockage et de Déchargement (dénommée FPSO Léopold Sédar Senghor) d’une capacité de production d’environ 100.000 barils de pétrole brut par jour, de 23 puits de développement sous-marin et d’un réseau d’infrastructures sous-marines.

Ce travail sera effectué par deux navires : l’Océan BlackRhino, arrivé le 8 juillet 2021 dans les eaux sénégalaises, et l’Océan BlackHawk qui arrivera à la mi-2022.

Une flotte de trois navires de ravitaillement et de trois hélicoptères supportera les navires de forage en assurant le transport des matériaux, équipements et personnel nécessaires à la campagne. Les navires de ravitaillement opéreront à partir de la base logistique de la société Senegal Supply Base (SSB) située au Môle 1 du Port Autonome de Dakar (PAD).

Un Imam ivoirien explique le regard de l’Islam sur l’avortement

L’avortement constitue encore aujourd’hui un sujet brûlant, car perçu par certaines communautés comme un crime. L’Imam ivoirien, Hamidou Berthé, donne la perception de l’Islam sur ce phénomène.

L’Islam qui veille à la sacralité de la vie, exhorte à la préserver à tout prix, c’est pourquoi dan le Coran, en son chapitre 17 (Le Voyage Nocturne/Verset 32) dit « Et ne tuez point la vie qu’Allâh a rendu sacrée sauf en toute légitimité », mentionne l’Imam Hamidou Berthé. 

Dans ce contexte, déclare-t-il, « l’Islam condamne à priori et de facto, toute suppression ou forme de suppression de la vie; à fortiori l’avortement étant l’interruption de cette vie à son tout début ».  

Toutefois, « l’Islam n’interdit pas formellement l’avortement, car il prend en compte des cas de force majeure », souligne l’Imam Berthé, qui note que « lorsqu’il est avéré que la vie de la mère sera en danger du fait de la grossesse ou à l’accouchement, l’Islam admet en priorité la préservation de la vie de la mère que celle du foetus ».  

De même, ajoutera-t-il, « en cas de viol, il est permis à la femme, si elle le souhaite, d’avorter. Cependant, dans tous les cas, l’avis des savants religieux, soutenu par celui des hommes de santé qualifiés est requis ».  

« L’avortement, en Islam, surtout dans les cas de viols, la fornication et l’adultère ne sont pas considérés comme des cas de force majeure », précise l’Imam Hamidou Berthé.  

Il a fait observer que « l’avortement doit survenir avant le terme des quatre premiers mois de la grossesse », soulignant qu' »au terme des quatre premier mois, cela est considéré aux yeux de l’Islam comme de l’infanticide ».  

Perception chrétienne 

La bible, qui comprend les orientations divines, n’aborde pas directement le sujet de l’avortement, mais beaucoup de passages de l’ancien et du Nouveau Testament montrent très clairement ce que Dieu en pense. 

Le livre de Jérémie chapitre 1 verset 5 rapporte que Dieu connaît tout être humain avant même de le former dans le sein maternel. Les versets 13-16 du Psaumes 139, eux, décrivent sa formation intra-utérine par Dieu.

 La plateforme d’enseignement biblique « Got Questions.org » mentionne que dans Exode 21: 22-25 prescrit même la peine de mort, en tant que meurtrier, pour quelqu’un qui provoque par accident la mort d’un bébé dans le sein de sa mère. 

De ce fait, Dieu considère un bébé dans le sein de sa mère comme un être humain à part entière. Pour le chrétien, l’avortement n’est pas une question de libre choix de la femme, mais une affaire de mort d’un homme créé à l’image de Dieu (Genèse 1: 26-27, 9.6).

Le premier argument toujours avancé contre la position chrétienne sur l’avortement est le cas de viol et/ou d’inceste. Selon cette plateforme d’enseignement biblique « on ne peut réparer une injustice par une autre ».  

« L’enfant né d’un viol ou d’un inceste peut être donné en adoption à une famille aimante incapable de concevoir ses propres enfants, ou encore élevé par sa mère. Car, l’enfant est innocent et ne doit pas servir de bouc-émissaire pour le crime de son géniteur », soutient cet enseignement.  

Un autre argument courant est « et si la santé de la mère en en danger ? », s’interroge l’auteur, qui admet que « c’est la question la plus difficile concernant l’avortement ».

Plus de 95 % des avortements pratiqués dans le monde aujourd’hui concernent des femmes qui ne veulent tout simplement pas avoir d’enfant. 

« Ceux qui ont avorté doivent se souvenir que ce péché n’est pas moins pardonnable que tous les autres. Par la foi en Christ, tous les péchés peuvent être pardonnés (Jean 3.16, Romains 8.1, Colossiens 1.14). Une femme qui a avorté, un homme qui l’y a encouragée, ou même un médecin qui a pratiqué un avortement, peuvent tous être pardonnés par la foi en Jésus-Christ », conclut l’enseignement. 

Dispositions légales 

Selon la législation en Côte d’Ivoire, il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée pour la sauvegarde de la vie de la mère gravement menacée.

Le médecin peut procurer l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci. Dans le cas du viol et du pronostic vital de la mère, la loi fait obligation au médecin traitant ou le chirurgien de prendre l’avis de deux médecins consultants. 

La réglementation dispose que cela a lieu après examen. Ils attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale ou thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit. 

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. Toutefois, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou thérapeutique pratiquée ou que telle était la volonté de la victime de viol. 

Dans tous les cas, un des exemplaires de la consultation est remis à la mère, tandis que l’autre est conservé par les médecins traitants. Pour élargir le champ de l’avortement sécurisé, des ONG invitent l’Etat ivoirien à appliquer le protocole de Maputo. 

District d’Abidjan: Kandia Camara élue maire d’Abobo

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, a été élue lundi maire d’Abobo, à l’issue d’un vote du Conseil municipal, devenant la première femme à occuper ce poste dans cette commune.

Mme Kandia Camara, unique candidat, a été créditée de 44 voix sur 44 conseillers municipaux votants, ce qui traduit un vote à l’unanimité, lors d’un scrutin tenu au sein de la mairie d’Abobo, en présence du préfet d’Abidjan. 

Membre du Conseil municipal d’Abobo, Mme Kandia Camara, cadre du Rhdp, le parti au pouvoir, assurait l’intérim du Premier ministre Hamed Bakayoko, décédé le 10 mars 2021 en Allemagne, des suites d’un cancer fulgurant, à l’âge de 56 ans.

Elle devient la première femme maire d’Abobo, une commune populaire dans le nord d’Abidjan, considérée comme un fief du Rhdp, et la deuxième dame maire d’Abidjan après feu Hortense Aka Anghui (1980-2017), ex-maire de Port-Bouët. 

Le président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci), Paul Claude Danho, a salué « une grande dame d’engagement, de conviction et de foi » élue à la tête de cette commune.  

M. Danho, également ministre ivoirien des Sports, s’est dit convaincu qu’ elle « va donner toute son énergie pour construire Abobo et perpétuer la mémoire du Goldenboy », surnom donné au Premier ministre Hamed Bakayoko. 

« Après Hortense Aka Anghui, c’est une nouvelle naissance pour Abidjan d’avoir une femme maire », a déclaré le président de l’Uvicoci, qui lui a décerné les félicitations de l’organisation et remis les insignes de sa fonction.

La cheffe de la diplomatie ivoirienne conduit désormais les dessinées de la commune d’Abobo. Et ce, après feu Hamed Bakayoko (2018-2021), Adama Toungara (2001-2018), Koné Gogé (1995-2000), Adama Sanogo (1990-1995), Gérard Aké Loba (1985-1990) et Gérard Koutouan (1982-1985).  

Foot : Dakar Sacré Cœur et l’Olympique Lyonnais liés trois ans de plus

Les clubs sénégalais et français ont officialisé, ce lundi 12 juillet, la prolongation de leur coopération jusqu’au 30 juin 2024.Fortifier l’axe Dakar-Lyon dans la durée. C’est le but visé. Dans un article publié sur son site, l’Olympique Lyonnais a expliqué qu’ « à travers cette nouvelle prolongation, les deux parties (veulent) poursuivre le travail engagé depuis 6 ans ».

En août 2018, après un premier accord signé trois ans plus tôt, Dakar Sacré-Cœur et l’Olympique Lyonnais avaient renouvelé leur engagement. A en croire l’OL, sa stratégie à l’international reposant sur le partage de savoir-faire et d’expérience a permis « à DSC d’être reconnue comme l’une des structures référentes au Sénégal ».

Dans le cadre de cette « collaboration au spectre large », le club basé à la Sicap Liberté 1, à Dakar, et le septuple champion de France ont pu organiser « de nombreux échanges entre les staffs » de chaque entité.

Le club rhodanien a souligné que ses relations avec DSC sont basées sur « le développement et la pérennisation d’un modèle de formation local inspiré de (sa) méthode ».

Cette philosophie commune a notamment facilité le recrutement de deux joueurs sénégalais : Ousseynou Ndiaye (milieu) et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (défenseur). DSC a aussi mis sur pied « une équipe féminine ». Trois ans seulement après sa création, la formation a remporté, cette saison, le championnat du Sénégal.

Outre le football, l’Olympique Lyonnais accompagne Dakar Sacré Cœur dans ses activités sociales adossées à « des valeurs comme l’interculturalité, la parité, la solidarité, la performance ou l’abnégation ».

Pour Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, « cette nouvelle prolongation marque une étape supplémentaire dans le formidable élan qui anime ce projet. C’est avec détermination et ambition que nous allons poursuivre ce même élan ».

De son côté, Mathieu Chupin, président délégué de DSC, a déclaré que les deux clubs, « dans des contextes et échelles différents, partagent les mêmes ambitions économiques et sociales au service de projets sportifs performants ».

Sénégal : politique et agriculture au menu des journaux

Les journaux sénégalais, parvenus lundi à APA, sont essentiellement dominés par la politique et l’agriculture.Sud Quotidien parle du projet de réforme électorale et informe que « l’opposition déchire le code ». Pôle opposition et non-alignés au dialogue politique se démarquent de l’arbitrage du chef de l’Etat.

Et dans Vox Populi, le Front de résistance nationale (FRN), les leaders du Mouvement pour la défense de la démocratie (MD2), du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) et de Jotna soutiennent que « Macky Sall vient de fermer les portes du dialogue et d’ouvrir celles de la confrontation ». Pour le front de l’opposition, le président de la République a « saboté » le travail qu’il a lui-même commandité dans le cadre du dialogue politique.

Walf Quotidien estime que « Macky (Sall) se tire une balle dans le pied » avec l’élection des maires au suffrage universel direct. Le journal explique que cette situation risque de jouer un vilain tour à la majorité présidentielle à cause des nombreuses « rivalités internes » au sein de la coalition.

EnQuête parle sur l’éventuelle alliance entre l’ancien maire de Dakar, Macky Sall et Idrissa Seck et informe « Khalifa dit non ». Le journal soutient même que « Khalifa Sall goûte très mal aux rumeurs de deal et d’alliance avec Macky Sall ».

Sur le plan agricole, L’Observateur revient l’inauguration des Domaines agricoles communautaires (Dac) de Keur Momar Sarr. Selon le journal, « Macky répare une injustice » puisque le chef de l’Etat a promis l’accès à l’eau potable pour les villages aux alentours du Lac Guiers.

Dans le quotidien L’AS, le chef de l’Etat apporte des gages et souligne que les « Dac pourront satisfaire l’approvisionnement local, et aussi exporter vers les marchés étrangers ».

Le Soleil  indique que 1250 milliards Fcfa ont été mobilisés en neuf ans pour le secteur hydraulique au Sénégal. Dans les colonnes du quotidien national, Macky Sall assure que les Dac restent le modèle qu’il faut pour développer l’agriculture.

En sport, Stades et Record reviennent largement sur les sacres de l’Italie et l’Argentine à l’Euro et à la Copa America. « Sacrée Italie, maudite Angleterre » titre Record, qui, parlant de la Copa, souligne que « Messi brise enfin la malédiction ». « L’Italie brise le rêve anglais, Messi enfin couronné avec l’Argentine » ajoute Stades.

Fake news: adoption d’une Charte par les médias numériques ivoiriens

Les médias numériques de Côte d’Ivoire ont entériné samedi une Charte de bonne conduite dans les médias en ligne et sur les réseaux, à l’issue d’un séminaire à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.

Ce séminaire, ténu autour du thème « Médias numériques et cohésion sociale », a été organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire  (Repprelci), la faîtière des médias numériques ivoiriens.

Il a été financé par le Fonds de consolidation de la paix (FCP) des Nations-Unies à travers le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).

Au terme des travaux, les participants ont recommandé entre autres un engagement fort des pouvoirs publics dans la lutte contre les fake news, la mise en place dans les rédactions de points focaux pour la cohésion sociale, un appui aux journalistes des médias numériques dans la lutte contre les fake news et une promotion de l’éducation aux médias.

Une application plus rigoureuse et ferme de la loi contre les fausses informations, une responsabilité plus accrue des acteurs de la presse en ligne dans le traitement des informations, et un engagement des journalistes au respect du code d’éthique et de déontologie figurent également sur la liste des recommandations.

A la clôture de ce séminaire, Peyogori Ouattara, représentant de la Représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, a fait observer que les journalistes dont la matière première est l’information, doivent être au premier plan de la lutte contre les fausses nouvelles « fake news » et les discours de haine.

Il a invité les professionnels des médias à être des acteurs de paix, prônant l’union des organisations des médias afin que leur message sur la cohésion sociale puisse avoir une forte portée.

Quant à Dr Théodore Konimi, représentant le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, il a conseillé les journalistes à faire preuve d’éthique et de maturité pour éviter de diffuser des rumeurs, des diffamations ou encore d’attenter à l’ordre social.

La Charte des médias numériques en Côte d’Ivoire comprend 20 dispositions. Selon le président du Repprelci, Lassina Sermé, à travers cela, les journalistes et les blogueurs s’engagent au professionnalisme et à utiliser les réseaux sociaux de façon responsable.

« Nous réaffirmons notre détermination, notre engagement et notre volonté résolue à enraciner l’exercice du métier de journaliste dans la responsabilité sociale, dans le respect de la liberté d’opinion et d’expression », indique le texte en son préambule.

A travers cette Charte, les médias numériques s’engagent à « promouvoir, défendre et préserver la liberté d’expression dans la responsabilité » dans l’éthique et la déontologie journalistique.

Dans la première disposition de la Charte, les professionnels des médias numériques en Côte d’Ivoire s’interdisent « la diffusion/publication des fake-news ou fausses informations ».

La deuxième disposition de la Charte invite les médias à « s’interdire de publier/diffuser des informations fournies par les réseaux sociaux sans vérification préalable ». 

La disposition numéro 3 exhorte les médias en ligne à « prendre le soin de vérifier les informations fournies par les réseaux sociaux, par ses propres canaux ou sources autorisées et ne rien publier qui ne soit vérifié ».

Le point 11 recommande aux médias en ligne de « respecter la diffusion des droits de réponses et de rectification dans les conditions prévues par la loi », tandis que la 12e disposition ordonne de « faire un erratum en cas de diffusion de fausses informations avec une note d’excuse de la rédaction ». En outre, le point 13 fait obligation au média de « retirer, sans délai, du site les liens ayant diffusé et qui diffusent des fake-news ». 

Le ministre ivoirien en charge de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », a présidé, vendredi, l’ouverture de ces assises.  Il a félicité le Repprelci pour cette « belle initiative qui s’inscrit parfaitement dans la vision du président de la République, d’amener tous les Ivoiriens au vivre ensemble » dans leur diversité.

Il a fait observer que la diffusion de fausses nouvelles et les messages violents mettent inéluctablement en mal la cohésion nationale et la coexistence pacifique, soulignant que les discours haineux ont un fort impact chez les jeunes.

Il a évoqué la diffusion récente, sur les réseaux sociaux le 19 mai 2021, d’une fausse information ayant entraîné des violences ciblées à l’endroit de la communauté nigérienne vivant en Côte d’Ivoire, ce qui commande d' »adresser cette problématique avec une urgence absolue ».

Quant au représentant du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Guillaume Beda, il a également fait remarquer que l’éducation aux médias et à la culture numérique des populations est une « urgence ». 

Le directeur général de l’Institut polytechnique des sciences et techniques de la Communication  (ISTC Polytechnique), Dr Alfred Dan Moussa, dans une conférence inaugurale sur le thème du séminaire « médias numériques et cohésion sociale », a invité les acteurs des médias à se lever les premiers pour « ôter le costume du déguisement aux esprits malins et dévoiler le faiseur de fausses nouvelles ». 

Le premier module de ce séminaire consacré au cadre juridique des nouveaux médias et à la responsabilité des médias numériques a été animé par le substitut du procureur de la République près le Tribunal d’Abidjan-Plateau, Anet Richard.

La communication identitaire et non violente a été présentée par Dr Djè Salomé de l’ONG Terre d’Union. Le module sur le Code de déontologie et la régulation des médias numériques a été présenté par Mme Sidonie Amoakon, Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse.

La journée de samedi a été meublée par le quatrième module intitulé, ‘’Défis de la désinformation ». Les participants ont droit à un regard croisé du professionnel Alafé Wakili, Directeur général de l’Intelligent d’Abidjan et de Dr Karim Wally, enseignant-chercheur à l’Université Félix Houphouët-Boigny.

Les outils et mécanismes de vérification des fake news, ont constitué le cinquième module présenté par Mamady Kébé de la plateforme de lutte contre les fake news, Ivoirecheck.com mise en place par le REPPRELCI.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faitière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Installation d’une Commission de matérialisation des frontières ivoiro-guinéennes

Une Commission technique mixte de matérialisation des frontières entre la Côte d’Ivoire et la Guinée a été installée à Abidjan, il y a quelques jours, dans un contexte de menace terroriste dans la région.

Pour l’installation officielle de cette Commission, la partie ivoirienne était représentée par le général de corps d’armée Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, représentant le Premier ministre Patrick Achi, président de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI).

Le ministre guinéen de l’Administration du territoire et de la décentralisation, le général de division Bourema Condé, a paraphé le protocole instituant la Commission Technique Mixte de Matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et la Guinée (CTMM/CI-Guinée) avec son homologue ivoirien, à la Primature.  

« Suivant les directives de l’Union Africaine à travers son Programme frontières, notre pays a créé depuis 2017 la Commission nationale des frontières », opérationnelle depuis février 2020, avec la mise en place de son secrétariat exécutif, a fait savoir le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité.

Dans le cadre de ses activités, la Commission ivoirienne des frontières a procédé le 19 février 2021 à l’installation de la Commission Mixte Paritaire de Matérialisation de la Frontière Côte d’Ivoire-Burkina Faso. La deuxième réunion des deux commissions est prévue les 12 et 13 juillet prochains à Ouagadougou.

« Cette dynamique qui est à saluer, traduit la vision du président de Alassane Ouattara de consolider et de raffermir les relations fraternelles entre la Côte d’Ivoire et ses voisins, en vue de créer un environnement global de sécurité et de paix qui sont les préalables » à tout développement socio-économique, a-t-il ajouté. 

« Il nous faut faire vite, car l’actualité sous-régionale marquée par la recrudescence des activités terroristes à nos frontières, nous contraignent à mettre la problématique des frontières au coeur des activités de nos gouvernements respectifs », a soutenu le général Diomandé Vagondo.   

Le général Diomandé a fait observer que « la délimitation est un préalable et un socle aux autres activités frontalières. Car, elle permettra de favoriser la coopération transfrontalière et de mettre en œuvre avec beaucoup plus de clarté, les projets de développement socio-économique dans les zones frontalières des deux pays ». 

Le ministre guinéen de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Bourema Condé, s’est réjoui de la « réactivation » de la Commission technique mixte de matérialisation des frontières entre la Guinée et la Côte d’Ivoire.

Il s’est dit convaincu que cette Commission sera « capable d’initier et de mettre en oeuvre des actions conjointes conformément aux visions de règlement pacifique des conflits, de renforcement de la paix et de la sécurité » ainsi que de l’entente mutuelle entre les deux pays.

Pour lui, « il est temps d’opérationnaliser la Commission technique et de la doter de moyens nécessaires »en vue d’une démarcation de la ligne frontière commune héritée de la colonisation. 

Le 20 décembre 1996, les deux États ont signé à Abidjan, l’Accord-cadre relatif à la matérialisation de leur frontière commune. Depuis ce temps, la Commission de matérialisation n’a pas pu être mise en place en raison de difficultés de parcours que les deux pays ont connues.  

La coopération allemande à travers la GIZ apporte aux États africains son appui dans la mise en oeuvre des activités du Programme frontière de l’Union Africaine. 

La Côte d’Ivoire, hôte de la JMT 2021, lance un concours de la meilleure mascotte

Le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs vient de lancer « Le concours de création de la mascotte, de son nom et du slogan » dans le cadre de la 41e Journée mondiale du tourisme (JMT) 2021 dont la Côte d’Ivoire abrite les festivités officielles.

Dans le cadre des festivités officielles de la 41e Journée mondiale du tourisme, le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs organise du 8 au 21 juillet 2021, ce concours pour définir l’identité visuelle de cette célébration, indique le ministère. 

L’Organisation mondiale du tourisme a désigné la Côte d’Ivoire pour organiser l’édition 2021 de la célébration officielle de la Journée mondiale du tourisme (JMT), le 27 septembre prochain, à l’échelle internationale.  

Selon le ministère du Tourisme et des loisirs, cette compétition vise à « donner un cachet particulier à cet événement d’envergure » et devrait permettre de promouvoir les initiatives artistiques et impliquer activement le génie créateur local dans la réussite de cette journée. 

Le thème de l’édition  2021 de la Journée mondiale du tourisme est « Le tourisme pour une croissance inclusive ». L’œuvre créative des différents postulants devrait tenir compte de cette thématique. 

Le deadline de dépôt des oeuvres d’art visuelles est fixé au 21 juillet à 16 heures (GMT, heure locale), à la direction de la Communication du ministère du Tourisme et des loisirs.  

Le concours s’adresse notamment aux résidents nationaux, sans restrictions de genre et de niveau, mais avec une préférence pour les artistes, les étudiants plasticiens, les infographistes et les designers. 

Les propositions visuelles devront prôner les valeurs d’ouverture et de partage du tourisme, ainsi que de l’hospitalité en terre ivoirienne, ainsi que les attraits touristiques et culturels de la Côte d’Ivoire. 

Les œuvres des candidats lauréats feront l’objet d’un branding de tous les supports de communication relatifs à la JMT 2021 qui sera précédée début septembre de « La quinzaine touristique ivoirienne » via une caravane dénommée « Sublime Côte d’Ivoire » à travers le pays.

Gbagbo déclare être « le seul à ne pas revendiquer être le fils d’Houphouët »

L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a déclaré dimanche être « le seul à ne pas revendiquer être le fils d’Houphouët », mais ceux qui le proclament « font ce que Houphouët n’a pas fait », lors d’une visite à Henri Konan Bédié à Daoukro (Centre-est).

« Jusqu’au aujourd’hui, je suis le seul à ne pas revendiquer être le fils d’Houphouët », mais ceux qui le revendiquent « font ce que Houphouët n’a pas fait », a déclaré dans un discours M. Gbagbo, ajoutant « entre vous et moi, qui est le fils du père ? », déclenchant des applaudissements.

M. Gbagbo, en visite chez M. Bédié, le chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci), ex-allié au pouvoir, son ex-rival, n’a pas voulu revenir sur certains aspects politiques vu les circonstances, a lancé « on se reverra et je parlerai (…) pour le moment, je ne peux pas encore parler ». 

Évoquant l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, il a confié avoir appelé la chaîne de télévision TV5 pour dire qu' »il ne fallait pas un troisième mandat », parce qu’en Afrique « on a un problème », on écrit les textes « et puis on les froisse et on les jette ». 

« Quand il y a eu le problème du 3e mandat, j’ai repensé au problème de 1993. J’ai dit, voilà le même problème du non-respect des textes », a martelé M. Gbagbo, qui estime qu' »il faut se battre pour être du côté de la Constitution ». 

Pour lui, la réconciliation, c’est aussi le respect des textes de la loi fondamentale. En outre, a-t-il ajouté « il faut respecter les être humains parce que dans cette bataille contre le 3e mandat, dans cette région, il y a eu des morts (…) ».

M. Gbagbo a qualifié samedi, à son arrivée à Daoukro, sa visite d' »acte de réconciliation et de reconnaissance », parce que M. Bédié, son ex-rival, lui avait rendu visite à Bruxelles au moment où il attendait le verdict final sur son acquittement définitif.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a remercié son hôte pour l’accueil à lui réservé. Il s’est réjoui de la présence des chefs traditionnels et coutumiers qui sont venus le saluer ainsi que les cadres du Pdci.

Биткоин миксер | bitcoin mixer : очистка биткоинов | bitmix – отмывка криптовалюты | btc mix, btc mixer

Биткоин миксер | bitcoin mixer : очистка биткоинов | bitmix – отмывка криптовалюты | btc mix, btc mixer

Ресурс BitMix – предоставляет вам анонимность

BtcMix – это блендер для смешивания биткоин-транзакций, что способствует увеличению конфедициальности сделок. Данный сервис есть надежным вариантом для транзакций, которые не получится каким-либо образом отследить.


Как работает Биткоин миксер

Данная криптовалюта была создана для того, чтобы стать передовой в интернете, имея такие качества как надежность и анонимность. Но все-таки с конфедициальностью у данной криптомонеты есть некие проблемы, ведь возможность узнать историю транзакции есть у любого пользователя. В итоге вырос спрос на то, как сделать такие сделки максимально анонимными, таким образом появился – биткоин миксер

Основной принцип, как не удивительно – это смешивание. Используется уникальная последовательность действий. В общем итоге, результат конфедициальности достигает 99%, что в результате нет вариантов каким-либо образом отследить транзакции. Алгоритм максимально лёгок: транзакция забирается на несколько частей и многочисленно переотправляется в разные направления. То есть, анонимность ваших криптомонет обеспечивается путем многочисленных пересылок, таким путем вам возвращаются максимально чистые и анонимные биткоины, такие алгоритмы сегодня никому не удается отследить.


Сильные стороны BitMix

Помимо тех что были описаны ранее, хотим отметить, что наш сервис является лучшим среди показателей конкурентов. Во-первых, мы имеем самую лучшую статистику по показателям результатов миксирования биткоина для огромного количества людей. Для вас ведется чистая статистика в футоре сайта.

Наш сайт предоставляет массу информации по биткоину и его применению. Вы сможете отыскать для себя любые ответы на вопросы на тему криптовалюты. Но это не самое важное, что может вам дать bitcoin mixer.


Это три самых основных преимуществ, которые были подтверждены долгими годами работы, а также клиентами сервиса биткоин миксер:

1. Абсолютная анонимность.

2. Отличная скорость транзакций.

3. Очень низкая комиссия.

Благодаря тому, что никакая личная информация не будет от вас требоваться, а также все введенные логины попросту нигде не сохраняются – пользователи выбирают наш сервис. Мы предлагаем моментальные сделки при полной анонимности, но также, вы можете выбрать интенсивность перемешивания и даже выставить задержку до 70ч, от установленного вами времени и силы смешивания зависит процент анонимности. Необходимо отметить такой момент как тор + прокси, при использовании такого сочетания, вам точно никто и никак не сможет отследить.

Для вашего же удобства, мы публикуем для вас ссылки на наши биткоин миксеры:

8itmix – Биткоин миксер

bitcoin mixer – Зеркало на bitmix


Как пользоваться биткоин миксером

Как уже было сказано, для того чтобы зайти на bitmix, вам не нужно придумывать логин, всё что необходимо – это ввести свой кошелек, как мы уже успели сказали что силу перемешивания и задержку вы вправе выбирать сами.

После ознакомления со входом, вам предложат адрес, для отправки на отмывку вашу криптовалюту. После отправки вы получаете личный конфедициальный код, который необходимо ввести когда процесс смешивания будет окончен. В результате подобной процедуры, все ваши криптомонеты будут возвращены на указанный вами кошелек полностью чистыми. Такая система уже на протяжении долгого времени подтверждает свою надежность. Это довольно легко, но вы всегда можете задать нам вопрос *линк.

Для чего нужен 8itmix?

Часто bitcoin mixer используют для отмывки криптомонет для того чтобы потом за них приобрести запрещенные товары. Таким путем, они добиваются полной конфедициальности и такие покупки нельзя отследить, потому что чистые биткоины уже были пропущены через миксер и максимально запутал все последующие транзакции.
По статистике, наши пользователи использую небольшой ряд проверенных магазинов запрещенными товарами, в топе этого списка сайт Гидра и именно поэтому он удостоился публикации в данной статье, это официальный сайт гидры и его зеркала:

На этом всё, если вы не смогли найти ответ на интересующий вас вопрос в этой статье, вы можете узнать подробнее на официальном сайте биткоин миксера.

Желаем вам быстрых и анонимных транзакций!

Côte d’Ivoire : enquête sur la balance des paiements

Une enquête sur la balance des paiements au titre de l’année 2020 sur toute l’étendue du territoire national ivoirien a démarré le 28 juin dernier et s’achèvera le 28 juillet 2021, a appris APA, dimanche.

Cette « enquête de la balance des paiements au titre de l’année 2020 sur toute l’étendue du territoire national », est organisée par la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, en collaboration avec la direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour la Côte d’Ivoire.

 « L’information statistique joue un rôle important dans le suivi et l’analyse de la situation socio-économique d’un pays car elle permet de cerner les réalités et les évolutions susceptibles de mieux orienter les mesures de politiques sociales et économiques », a rappelé le directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Jacques Konan Assahoré, par ailleurs Président du Comité national de la Balance des paiements.

Sont concernés par cette enquête les opérations effectuées au titre de l’exercice 2020 par les autorités institutionnelles, administratives et monétaires, les intermédiaires habilités et autres intermédiaires financiers.

Les organisations professionnelles et autres acteurs du secteur privé notamment les importateurs et exportateurs de biens et services, les partenaires au développement, les représentations des organisations internationales et des ONG internationales sont également concernés.

La Balance des paiements est un état statistique qui retrace, sous forme comptable, l’ensemble des flux d’actifs réels, financiers et monétaires entre les résidents d’une économie et les non-résidents, au cours d’une période donnée.

Elle permet d’évaluer l’insertion de l’économie dans son environnement extérieur, d’identifier l’apparition de déséquilibres et de comprendre comment ces déséquilibres sont financés par le reste du monde. Elle constitue, en outre, une source contributive à l’élaboration de certains agrégats nationaux et apparaît ainsi comme un élément essentiel de la statistique nationale.

Nonobstant la crise sanitaire liée à la pandémie à Covid-19, l’enquête de l’année dernière  (au titre de l’année 2019) a enregistré un taux de réponse de 88,1%.  Ce résultat a été obtenu grâce à une combinaison d’actions dont un appui apporté au Secrétariat Technique du Comité de la Balance des paiements (la BCEAO) et le renforcement de la sensibilisation des répondants.

Gbagbo juge sa visite à Bédié d' »acte de réconciliation »

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a qualifié samedi d' »acte de réconciliation et de reconnaissance » sa visite à Henri Konan ????????́????????????́ à Daoukro (centre-est), où il aura un tête-à-tête avec le chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).M. Gbagbo a indiqué avoir « ????????????́???????? ???????? ???????????????????????? ????̀ ???????? ???????????????????????? » ???????? il ????????????????????????????, ???????????? « ???????? ???????????????? ???????? ???????????????? ???????????? ????????́????????????????́???? », avant d’ajouter « c???????????????? ???????????????????????? ???????????? ???????? ???????????????? ???????? ????????́???????????????????????????????????????????????? ???????? ???????? ???????????????? ???????? ????????????????????????????????????????????????????????. »

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, est arrivé en début de soirée chez le président du Pdci Henri Konan Bédié, à sa résidence de Daoukro. Sur le chemin, son cortège a été accueilli par des foules en liesse. 

Cette rencontre est la p????????????????????̀???????? ???????????????????? ???????????? ???????????????? ???????????????????????????? ????????????́???????????????????????????? ???????????????????????? ???????? ???????????????????????? ???????? M. ???????????????????????? ???????? ????????̂???????? ????’????????????????????????, ???????? ???????? j???????????? ????????????????. Elle devrait permettre un fort rapprochement entre le Pdci et le Front populaire ivoirien  (FPI), fondé par M. Gbagbo.

Les deux personnalités, main dans la main, ont été accueillies par des militants venus nombreux à Daoukro. Selon des sources proches des deux partis, cette rencontre devrait permettre de sceller une « alliance FPI-PDCI ».  

La Covid-19 omniprésente dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent essentiellement de l’actualité liée à la pandémie.L’AS rapporte que maintenant « le nombre de cas enregistrés quotidiennement dépasse les 400 ». Dans ce journal, Al Hassan Sall, le Gouverneur de Dakar, souligne que ces trois derniers jours « 90 % des infections du pays sont recensés » dans la capitale.

Sous le titre « Invariable », Le Quotidien indique que « la progression » du virus au Sénégal reste constante. Poursuivant, ce journal fait savoir que ce pays a vécu hier un « vendredi noir » car le record de contaminations (402), établi en février 2021, a été battu ce jour-là avec un cumul de 476 nouveaux malades.

Cela fait dire aux Echos que « la troisième vague est bel et bien là ». Face au risque décuplé par les préparatifs de la fête du sacrifice (Aid el kébir) avec les mouvements de populations de Dakar vers l’intérieur du pays, Al Hassan Sall a insisté sur « le retour des gestes barrières » mais aussi la vaccination.

Dans Wa Grand Place, l’opposant Thierno Bocoum a affirmé que « ceux qui nous dirigent aujourd’hui sont disqualifiés pour parler de protection contre (le nouveau coronavirus) au risque de braquer les populations ».

En tout cas, selon L’observateur, « les signes du chaos » sont déjà visibles. Ce quotidien précise que « le variant Delta, souche plus contagieuse, ne circule qu’à Dakar ». Dans les colonnes de L’Observateur, Cheikh Mouhamadou Mbacké Lô, expert en Santé publique, soutient que l’État doit « aller nécessairement vers l’interdiction des rassemblements », non sans ajouter que l’application de mesures restrictives comme « le couvre-feu » n’est plus possible.

De son côté, Vox Populi fait remarquer une éclaircie dans la grisaille avec « le lancement officiel, hier, du projet de construction d’une usine de vaccins anti-Covid à l’Institut Pasteur (de Dakar) ».

EnQuête renseigne que « le Sénégal démarre la production en juin 2022 » avec un financement de « 16,75 millions d’euros ».

Le Soleil liste, quant à lui, les partenaires du gouvernement dans ce projet d’envergure : « Le ministère allemand de la Coopération et du Développement économique, à travers la Banque allemande de Développement, a accordé une subvention de 20 millions d’euros. La France, par le biais de l’Agence française de Développement (AFD), a dégagé une enveloppe de 1,8 million d’euros. La Belgique, l’autre partenaire, sera dans le transfert de technologies ».

Enfin, relativement à la pénurie actuelle de vaccins au Sénégal, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a annoncé, dans le quotidien national, « l’arrivée de 300.000 doses très prochainement ». Ce dernier signale également une commande de « 5,3 millions de doses du vaccin Johnson et Johnson ».

Fake news: les médias numériques ivoiriens en réflexion sur une Charte

Le Réseaux des professionnels de la presse en ligne (Repprelci), la faîtière des médias numériques ivoiriens, engagé dans la lutte contre les fake news, réfléchit avec ses partenaires sur une Charte de bonne conduite sur les réseaux sociaux.

Avec l’appui financier du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (FCB) à travers le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) à Abidjan, le Repprelci a initié un séminaire de formation sur les fake news et les discours de haine, qui s’est ouvert vendredi pour s’achever dimanche.

Ce séminaire qui a lieu à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan, regroupe des professionnels des médias, les organes de régulation du secteur, la gendarmerie nationale, la police nationale, la société civile, des consommateurs, des ONG, des influenceurs et des blogueurs.

Selon le président du Repprelci, Lassina Sermé, l’objectif est de « donner des rudiments et les éléments de langage aux participants » en vue d’une sensibilisation efficace dans les médias en ligne et les réseaux sociaux contre les fake news et les discours de haine.

« Nous pensons qu’en tant que professionnels du secteur, nous avons notre contribution à apporter dans cette lutte tout azimut contre ce fléau que représentent les fake news », a dit M. Lassina Sermé.

A l’issue de ce séminaire, dira-t-il, « nous devons adopter une Charte de bonne conduite d’utilisation des médias numériques et des réseaux sociaux », qui s’inscrit dans le « prolongement des activités menées par l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci) ».

Cet organe technique du Repprelci « scrute les différentes sites d’informations et les réseaux sociaux pour épingler les discours de haine et les manquements au Code de déontologie afin de pouvoir les rectifier auprès des auteurs de ces fautes », a précisé M. Sermé.

Il s’agit d’instituer « une Charte à laquelle chacun de nous va adhérer et qui peut être une sorte de feuille de route que nous allons suivre pour pouvoir rester dans ce canevas qui est d’avoir des écrits qui partent dans le sens de la réconciliation et de la cohésion sociale », a-t-il ajouté.

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin (KKB) a salué cette « belle initiative qui s’inscrit parfaitement dans la vision du président de la République, d’amener tous les Ivoiriens au vivre ensemble » dans leur diversité.

Il a fait observer que la diffusion de fausses nouvelles et les messages violents mettent inéluctablement en mal la cohésion nationale et la coexistence pacifique, soulignant que les discours haineux ont un fort impact chez les jeunes.

M. Kouadio Konan Bertin a assuré qu’il fera tout pour venir à la clôture, parce que les résultats attendus vont « figurer au rang des préoccupations » au niveau du département ministériel de la Réconciliation.

M. Arsène Assandé, Représentant la Représentante résidente du PNUD à Abidjan Carol Flore-Smereczniak,  a traduit l’engagement de l’institution à accompagner le gouvernement et les acteurs du domaine de la communication dans la recherche de solutions pour réduire l’impact de la désinformation sur la cohésion sociale.

Il a évoqué la diffusion récente, sur les réseaux sociaux le 19 mai 2021, d’une fausse information ayant entraîné des violences ciblées à l’endroit de la communauté nigérienne vivant en Côte d’Ivoire, ce qui commande d' »adresser cette problématique avec une urgence absolue ».

Quant au représentant du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Guillaume Beda, il a également fait remarquer que l’éducation aux médias et à la culture numérique des populations est une « urgence ». 

Dans ce contexte, le ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie « entend démarrer très bientôt un programme national de développement des médias dont la phase 1 va commencer par une tournée de sensibilisation et d’éducation à l’usage des réseaux sociaux » à l’endroit des populations.

Le directeur général de l’Institut polytechnique des sciences et techniques de la Communication  (ISTC Polytechnique), Dr Alfred Dan Moussa, a dans une conférence inaugurale sur le thème du séminaire « médias numériques et cohésion sociale », a invité les acteurs des médias à se lever les premiers pour « ôter le costume du déguisement aux esprits malins et dévoiler le faiseur de fausses nouvelles ».  

Le premier module de ce séminaire consacré au cadre juridique des nouveaux médias et à la responsabilité des médias numériques a été animé par le procureur de la République Anet Richard.

La communication identitaire et non violente a été présentée par Dr Djè Salomé de l’ONG Terre d’Union. Le module sur le Code de déontologie et la régulation des médias numériques a été présenté par Mme Sidonie Amoakon, Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse.

La journée de samedi sera meublée par le quatrième module intitulé, ‘’Défis de la désinformation ». Les participants auront également droit à un regard croisé du professionnel Alafé Wakili et de l’universitaire Dr Karim Wally de l’Université Félix Houphouët Boigny.

Les outils et mécanismes de vérification des fake news, constitueront le cinquième module qui sera présenté par Mamady Kébé de la plateforme de lutte contre les fake news, Ivoirecheck.com.

 Le sixième module est consacré à la Charte de bonne conduite des médias numériques de Côte d’Ivoire qui sera expliquée et commentée par le président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie, Zio Moussa.

L’avènement de l’Internet et des nouveaux systèmes d’informations a engendré de profondes mutations dans le secteur des médias, donnant naissance à plusieurs entreprises de presse en ligne en Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui, les réseaux sociaux, bien qu’étant utiles sont devenus des supports pour certains individus pour véhiculer de fausses nouvelles (fake news) qui mettent en mal très souvent la cohésion sociale.

Investissements ivoiriens: les demandes de création d’entreprises désormais en ligne

Toutes les demandes de création d’entreprises en Côte d’Ivoire seront désormais soumises en ligne, a annoncé jeudi Mme Sandrine Tegnan, la directrice du « CEPICI », le Guichet unique de l’investissement, lors d’un point de presse à Abidjan.

« Désormais, la création des entreprises se fait à travers la soumission en ligne de toutes les demandes de création, et la transmission du certificat d’immatriculation unique aux clients par voie de mail », a indiqué Mme Sandrine Tegnan.

Elle a fait observer que cette réforme comporte plusieurs avantages, notamment la réduction des files d’attente, la limitation des déplacements physiques, la suppression des rendez-vous et le suivi en ligne du traitement du dossier par l’usager.

De ce fait, le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), le Guichet unique de l’investissement, s’est résolument engagé dans un processus de création en ligne dans l’optique d’une transparence et une simplification du processus.

Cette dématérialisation des formalités en ligne a enregistré, cependant, quelques difficultés liées à l’interconnexion des systèmes des administrations impliquées dans la création d’entreprises avec des problèmes de paramétrage et de bugs informatiques. 

Ces différents aléas ont fortement impacté le fonctionnement du Guichet allant jusqu’à l’interruption de ses services avec pour corollaires le rallongement des délais de traitement des dossiers et des fermetures successives du Guichet.   

« Aujourd’hui, ces difficultés sont en grande partie maîtrisées, et celles résiduelles sont en cours de résolution. A ce jour, le CEPICI offre une plateforme dénommée E-Entreprises, accessible via l’URL www.225invest.ci », a renseigné Mme Sandrine Tegnan.

La directrice du Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, Mme Sandrine Tegnan, a ajouté que cette plateforme est un service de création en ligne des entreprises avec génération d’un Identifiant unique (IDU).

L’Etat de Côte d’Ivoire, au regard des difficultés et contraintes relevés en matière de création d’entreprises, a procédé en décembre 2012 à la mise en place du Guichet unique de création d’entreprises du CEPICI.

Le Guichet unique regroupe en son sein les administrations compétentes en matière d’immatriculation juridique, fiscale et sociale que sont le greffe, la direction générale des impôts et la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS). 

L’opérationnalisation de ce Guichet unique a permis une réduction de délai de création de 632 jours à 24 heures et du coût de 695 000 Fcfa à 15 000 Fcfa pour une Sarl au capital inférieur à 10 millions Fcfa.

Depuis sa création, le Guichet unique a enregistré de bonnes performances. A fin 2020, ce sont 90 000 entreprises qui ont été créées. La moyenne journalière de création est passée de 20 à 90 entreprises. 

Côte d’Ivoire: une grille de contrôle pour la visite technique des motos bientôt élaborée

Une grille de contrôle de l’état des véhicules motorisés en Côte d’Ivoire devrait être bientôt élaborée afin de rendre opérationnel le caractère obligatoire de la visite technique des motos.

Selon M. Roger Bini, directeur des opérations de la Société de contrôle technique automobile (Sicta, privée) ce qui reste après le décret imposant la visite technique aux engins motorisés y compris les deux et trois roues, est la « grille de contrôle ». 

M. Bini s’exprimait à l’occasion d’une visite d’une délégation de « Les rencontres  annuelles de la mobilité (RAMES) », une plateforme regroupant les acteurs du secteur routier, qui ont effectué une visite au sein de cette société de contrôle automobile à Port-Bouet, dans le Sud d’Abidjan.  

Très bientôt, confiera-t-il, le ministère des Transports et les entités concernées vont convoquer toutes les opérateurs en vue de travailler sur ce sujet pour définir les paramètres, entre autres les défauts et les degrés de tolérance. 

« Il faut que l’Etat nous donne un cahier de charges pour dire, par exemple, la validité de la visite technique d’une moto c’est un an ou six mois (…) quand est-ce que ça commence, et quelle est la couleur du certificat qu’on va mettre en place », a-t-il dit. 

Aujourd’hui, c’est « la phase exécutoire du projet qui reste à faire », a-t-il poursuivi, tout en se réjouissant de la mesure rendant obligatoire la visite technique des motos, qui sont de plus en plus impliquées dans des accidents de la circulation.  

Un constat ressort qu’après l’accident, les conducteurs des motos prennent la poudre d’escampette parce qu’ils ne sont pas immatriculés et c’est difficile de les identifier, a-t-il fait observer.

Auparavant, la délégation a visité Star Auto, un concessionnaire de marques automobiles. Le directeur général de la structure, Nouhoun Koulibali, a fait savoir que la société opère sur le projet de renouvellement du parc automobile ivoirien.

La société mènera d’ici à fin 2021, avec l’Office de sécurité routière (Oser), une campagne de sensibilisation sur la discipline des conducteurs. Les accidents de la route font dans le pays « 12.000 tués et plus de 21.000 blessés en moyenne par an ». 

Ensuite, une visite a été faite au roi de Moossou, dans la cité balnéaire de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan. Ici, la délégation a eu droit à l’histoire fondatrice du royaume, dirigé aujourd’hui par Nanan Kanga Assoumou.

Le roi Kanga Assoumou, installé en mai 1991, a célébré en mai 2021 ses 30 ans de règne. M. Barthélemy Kouamé, directeur général de Acturoutes, structure promoteur de Les Rames, conduisait cette délégation. 

La visite a pris fin par un échange avec des responsables en charge de la station à péage de la route internationale de Grand-Bassam, porte d’entrée des véhicules en provenance ou en transit du Ghana vers Abidjan. 

Quelque 1.000 visiteurs sont attendus à la 1ere édition de Les rencontres annuelles de la mobilité  (Les RAMes), une plateforme mettant en relation tous les acteurs du secteur des transports, de la route et des mobilités, prévues du 8 au 10 juillet à Abidjan. 

Le thème central de Les Rames est « Mobilité : les offres, les innovations et les perspectives ». La première journée a été consacrée aux visites techniques, et les 9 et 10 juillet, se tiendront les assises et l’exposition. 

Presse ivoirienne: visite du site du projet d’acquisition foncière de la MS-Médias

Des souscripteurs au Projet d’acquisition de terrain nu de la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) ont visité mercredi le site négocié au profit des adhérents de l’organisation.

La mutuelle a mis à disposition des membres un car pour la visite du site. Sur les lieux, les souscripteurs ont constaté de visu le terrain situé à Bingerville Akpé Résidentiel, à l’Est d’Abidjan, où le terrassement était amorcé.  

Avant la visite guidée du site, le Président du Conseil d’administration de la MS-Médias, Cissé Sindou, a insinué que ce « projet a été motivé par la volonté de la mutuelle de faciliter l’accès aux travailleurs des médias privés et des personnels des structures publiques de la Communication, à l’accès à un toit à des conditions adaptées à leurs moyens financiers ».

La MS-Médias, soulignera-t-il, est accompagnée par l’Etat à travers le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) qui a aidé la mutuelle à acquérir un emprunt auprès d’une banque de la place en donnant sa caution pour le financement. 

Rassurant les souscripteurs sur l’état du titre foncier, M. Cissé Sindou, a indiqué que le notaire de la MS-Médias a authentifié la fiabilité des documents, ensuite le FSDP a procédé à toutes les vérifications nécessaires ainsi que l’établissement bancaire.  

 

M. Camara Bangaly, chargé du suivi-évaluation au FSDP, a confié qu’avant que le fonds ne s’engage dans ce projet d’acquisition foncière, il a écrit à la conservation foncière et à la direction de l’urbanisme pour s’assurer qu’il n’y a pas de servitude sur le terrain.

Il a en outre exhorté les souscripteurs à respecter les échéances de sorte que ce premier projet d’un coût de « 750 millions d’acquisition dont 600 millions Fcfa en prêt et 150 millions sur fonds de la MS-Médias », puisse bénéficier à une deuxième phase.

« Aujourd’hui, notre projection, c’est de procéder au morcellement et après on fera l’attribution des lots où chaque souscripteur attributaire d’un lot pourra venir identifier son terrain, et celui qui aura soldé, pourra disposer de sa parcelle et la mettre en valeur », a dit M. Cissé Sindou. 

De ce fait, la mutuelle va « procéder à la confirmation de toutes les réservations, ce qui permettra de savoir les lots disponibles mais en tout état de cause, nous avons ouvert une liste d’attente parce que le besoin est énorme », a poursuivi M. Cissé Sindou. 

L’organisation envisage par ailleurs d' »acquérir d’autres parcelles viables afin que le plus grand nombre de journalistes et des agents des médias puissent profiter de ce projet d’acquisition de terrain », a-t-il mentionné. 

Les lots définis par la MS-Médias avec les cabinets d’architecture ressortent l’acquisition de superficies de 200 mètres carrés pour 6,3 millions de Fcfa, 300 mètres carrés pour 9,3 millions Fcfa et des parcelles de 500 mètres carrés pour 15 millions de Fcfa.  

Pour être souscripteur, l’intéressé devra s’acquitter des frais de dossier d’un coût de 150.000 Fcfa non remboursable, un apport initial à hauteur de 10 pour cent du coût du terrain choisi, le reste du montant étant échelonné sur 48 mois, soit quatre ans.

M. Cissé Sindou a fait observer qu' »en termes de superficie, il y a eu plus de demandes de 500 m2″. Et déjà, lundi, quand les travaux de terrassement commençaient, la mutuelle était à 107 lots, mais les souscriptions s’étant poursuivies, l’on a aujourd’hui « au moins 110 voire 115 souscriptions ». 

Le porte-parole des souscripteurs, Charles Tra Bi, a dans un discours, remercié le ministère de tutelle qui accompagne le projet d’acquisition de terrain nu et s’est félicité de ce que la « corporation gagne toujours en maturité ».

La MS-Médias possède pour ce site d’une superficie de 5 hectares à Bingerville Akpé Résidentiel, l’Arrêté de construction définitive (ACD). Selon son PCA, le terrassement du terrain est fait en partenariat avec PFO.

 La mutuelle envisage de construire sur ce site un hôpital au profit de ses membres et des populations. Après l’assurance maladie par la prise en charge médicale, lancée en 2018, elle veut stabiliser ses comptes pour offrir plus de produits innovants à ses adhérents.  

Mali : le futur organe électoral sème la discorde

La création d’un organe électoral unique chargé d’organiser les futures élections fait grincer des dents au sein de la classe politique et de la société civile malienne.C’est une douche froide pour l’opposition et la société civile. En effet, lors d’une rencontre hier à la Primature, le Premier ministre Choguel Maïga, a donné sa préférence pour la mise en place d’un organe électoral unique pour organiser les futures échéances électorales. 

Cette annonce ne ravit pas toute la classe politique, dont certains étalent leur scepticisme de voir cet organe conduire un calendrier électoral assez chargé. Pour les pourfendeurs du projet, cette mesure fait clairement les affaires du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui pourrait s’éterniser au pouvoir face au délai imparti pour finir la transition. Pour d’autres, il y a un risque de voir la junte garder une certaine mainmise sur cet organe qui doit organiser et superviser les prochaines consultations.

Face à ces divergences, le Premier ministre nommé le 7 juin dernier, doit trouver la bonne formule avec la classe politique. Même s’il a donné sa préférence pour la mise en place d’un organe unique, Choguel Maïga n’est pas fermé au dialogue et à l’idée de trouver un consensus qui arrangerait toutes les parties.

Après le renversement du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020, le colonel Assimi Goïta à la tête de la junte, est chargé selon les recommandations de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) de mener une transition de 18 mois, qui doit aboutir au retour de l’ordre constitutionnel avec la tenue de la présidentielle en février 2022.

Sahel : la présence militaire française au centre d’une visioconférence

Les chefs d’Etat du G5 Sahel se réunissent, ce vendredi, en sommet virtuel pour discuter principalement des modalités du retrait des soldats français.Depuis l’annonce, en juin, de la fin de l’opération Barkhane, la France n’a pas divulgué le plan détaillé du retrait de ses troupes. Un mois plus tard, le président Emmanuel Macron prend part aux discussions de ce 9 juillet.

En visite à Paris, après un séjour en Allemagne, le chef de l’Etat du Niger, Mohamed Bazoum, était aux côtés de son homologue français durant la visioconférence. Mahamat Idriss Déby, colonel Assimi Goïta, Roch Marc Christian Kaboré et Mohamed Cheikh El Ghazouani, respectivement président du Tchad, du Mali, du Burkina et de la Mauritanie, ont participé à distance.

Pris de court par la décision d’Emmanuel Macron, les présidents sahéliens se posent légitimement des questions quant au sort réservé par l’Elysée à la lutte contre le jihadisme dans cette région grande comme dix fois la France métropolitaine. Celle-ci devrait également mettre sur la table la question de la négociation avec les groupes jihadistes agitée au Sahel.

A l’issue de la rencontre, le nouveau Secrétaire exécutif du G5 Sahel, en remplacement de Maman Sambo Sidikou, sera connu. Pour sa part, Mohamed Bazoum prolongera les échanges à l’Elysée avec « déjeuner de travail ». Le successeur de Mahamadou Issoufou animera également une « conférence de presse conjointe » avec le président français.

Lancée le 1er août 2014, l’opération Barkhane s’inscrit dans la continuité de Serval. L’objectif consistait, pour la France, à lutter contre l’expansion du terrorisme et à former les armées locales pour qu’elles soient capables de juguler la menace.

Actuellement, 5100 soldats tricolores sont déployés au Sahel. En huit ans d’engagement sur le terrain, la France a perdu une cinquantaine de soldats. Emmanuel Macron mise maintenant sur la task force européenne Takuba. Créée le 13 janvier 2020 au sommet de Pau (France), elle pour mission de conseiller, d’assister et d’accompagner les unités conventionnelles de combat.

La Covid-19 en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, s’intéressent prioritairement au spectre de la troisième vague du nouveau coronavirus.Libération indique qu’au Sénégal, « la barre des 1600 cas actifs (est) franchie ». Dans ce journal, Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale du Bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique déclare : « (On) vient de vivre la semaine la plus désastreuse de l’histoire des pandémies sur le continent ».

Dans EnQuête, la spécialiste botswanaise soutient que cette tendance risque de se poursuivre parce que « le nombre de cas se multiple par deux tous les 18 jours contre 21 jours il y a tout juste une semaine ».

Avec la « remontée » des infections, souligne WalfQuotidien, il y a un « risque d’embouteillage en réanimation ». Cité par ce journal, Docteur Mohamed Lamine Ly, expert en Santé publique, estime que le Sénégal a intérêt à miser sur la responsabilisation des communautés. Toutefois, explique-t-il, les autorités doivent adopter « une posture d’exemplarité et (tenir) un langage de vérité en tout temps et en tout lieu ».

De son côté, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a appelé, dans Sud Quotidien, à « la mobilisation communautaire » en s’inscrivant notamment « dans une permanente riposte ».

L’Observateur, quant à lui, ouvre ses colonnes à Khadim Bamba Diagne. Le Directeur scientifique du Laboratoire de recherches économiques et monétaires (Larem) affirme que « si l’Etat décide d’appliquer des mesures restrictives, cela peut avoir un impact négatif sur l’économie. Mais s’il laisse les activités continuer, l’impact (sera modéré) ».

En tout cas, les statistiques du travail au Sénégal en 2020 montrent l’effet du nouveau coronavirus. Il ressort du Rapport annuel de la Direction des Statistiques du Travail et des Etudes (DSTE), exploité par Vox Populi, qu’il y a « 233 établissements fermés, 1662 emplois perdus, 2813 plaintes pour chômage technique, licenciement pour motif économique et 991 procès-verbaux de conciliation ».

L’AS en conclut que ces chiffres « effarants » sont celles « d’une année covidée ». Toutefois, relativise ce quotidien, l’économie sénégalaise a résisté au choc avec l’ouverture déclarée de « 1580 établissements qui ont généré 8180 emplois ».

Sénégal/Israël: la coopération humanitaire renforcée (diplomate)

L’ambassadeur d’Israël au Sénégal a salué le renforcement de la coopération humanitaire entre Dakar et l’Etat hébreu.« Ces trois dernières années, la coopération israélo-sénégalaise s’est beaucoup renforcée sur le plan humanitaire, le renforcement des capacités et la sécurité. Nous avons déployé nos ailes un peu partout au Sénégal », a dit l’ambassadeur Roï Rosenblit, insistant sur l’appui de son pays aux populations vulnérables sénégalaises durant cette pandémie de Covid-19.

Le diplomate, aussi accrédité en Guinée, en Guinée- Bissau, en Gambie et au Cabo-Verde, faisait son message d’adieu, ce jeudi à Dakar, après trois ans en poste. La cérémonie a été combinée à la 13ème édition de distribution de moutons à 63 familles sénégalaises pour la fête de tabaski (Aïd el-kebir).

Poursuivant sur la coopération humanitaire entre Dakar et Tel-Aviv, Roï Rosenblit a indiqué que du matériel médical a été offert aux districts sanitaires de Tambacounda et Kédougou (Est) pour une meilleure prise en charge médicale.

« Des fournitures scolaires (ont été offertes) pour soulager les familles mais aussi maintenir les enfants à l’école dans le Sud-est où beaucoup abandonnent les classes », a-t-il indiqué.

Il a ajouté que d’anciens boursiers sénégalais du programme Mashav ont également reçu des financements pour la relance de leurs petites et moyennes entreprises impactées par le Covid-19.

Afrique subsaharienne : de belles perspectives pour la 5G

Les pays du Sud du Sahara vont compter 70 millions d’abonnés à la 5G dans cinq ans, selon le Rapport d’Ericsson sur la mobilité parvenu ce jeudi à APA.Les chiffres sont modestes par rapport à d’autres régions du monde, mais l’Afrique subsaharienne n’est pas en reste dans la course vers la 5G. Des volumes perceptibles d’abonnements 5G sont attendus à partir de 2022, atteignant 7 % en 2026. Globalement, les abonnements mobiles 5G dépasseront 580 millions d’ici la fin 2021, avec environ un million de nouveaux abonnements mobiles quotidiens.

Ces prévisions, souligne le rapport, corroborent les attentes selon lesquelles la 5G deviendra la génération mobile la plus rapidement adoptée. Les abonnements au haut débit mobile en Afrique subsaharienne devraient en effet augmenter pour atteindre 76 % des abonnements mobiles d’ici 2026.

Si ces tendances se confirment, la 5G dépasserait le milliard d’abonnements deux ans avant l’échéance de la 4G LTE. Mais en attendant, note le document, c’est la 4G qui tient la corde. Elle a polarisé environ 15 % des abonnements mobiles en fin 2020. Alors que, de manière générale, sept abonnements mobiles sur dix devraient concerner le haut débit d’ici 2026.

Par ailleurs, le document estime que d’ici 2025, les consommateurs auront ajouté en moyenne 3,4 services en ligne à leurs activités quotidiennes en ligne. Ce changement d’habitude est notamment dû à la Covid-19. Les prévisions tablent sur 10 heures par semaine d’ici 2025 que les gens passeraient en ligne par rapport à leurs habitudes pré-pandémiques.

« Avec la 4G plus répandue et la disponibilité de la 5G croissante en Afrique subsaharienne, nous envisageons une +nouvelle normalité+ avec des activités en ligne de plus en plus courantes d’ici 2025 », a déclaré le vice-président et Directeur d’Ericsson pour l’Afrique de l’Ouest et le Maroc, Nora Wahby, cité par le document.

Le dernier rapport d’Ericsson ConsumerLab est, selon ses auteurs, la plus grande étude de consommation d’Ericsson à ce jour, révélant des informations clés sur ce que les consommateurs d’Afrique subsaharienne pensent qu’il se passera au-delà de la pandémie, jusqu’en 2025. Il a interrogé un échantillon de 1 000 à 2 000 répondants âgés de 15 à 79 ans.

Mondial beach soccer : le Sénégal fixé sur ses adversaires

Les Lions du football de plage sont logés dans le groupe D du Portugal, tenant du titre, d’Oman et de l’Uruguay.Le Sénégal, sextuple champion d’Afrique, veut marquer de son empreinte la 11e édition de la Coupe du monde de beach soccer. En huit participations à cette épreuve, les rois du sable africain ont souvent atteint le second tour sans jamais dépasser les quarts de finale.

L’autre représentant de l’Afrique, le Mozambique va découvrir cette compétition. En mai 2021, les Mambas ont créé la surprise en s’invitant, contre toute attente, à la finale de la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer accueillie par le Sénégal.

Le tirage au sort de la Coupe du monde a été effectué, ce jeudi 8 juillet, au siège de la Fédération internationale de football association (Fifa) à Zurich, en Suisse. Le tournoi se déroulera du 19 au 29 août au Complexe olympique de Luzhniki, à Moscou (Russie).

Les autres poules :

Groupe A : Russie, Etats-Unis, Paraguay et Japon.

Groupe B : Mozambique, Espagne, Emirats arabes unis et Tahiti.

Groupe C : Biélorussie, Salvador, Suisse et Brésil.

Enseignement et politique alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement des mesures prises par les autorités pour lutter contre les violences universitaires et du débat autour du nouveau Code électoral.Vox Populi se fait l’écho du « coup de gueule » de Cheikh Oumar Hann, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en raison des « actes d’indiscipline et de violence (notés) dans l’espace universitaire ».

Dans Libération, l’ancien Directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) se demande « comment peut-on permettre à un étudiant d’agresser un professeur ou de saccager un restaurant ».

Récemment, 45 étudiants ont été traduits devant le Conseil de discipline de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) pour répondre de faits de violences. Au final, sept étudiants ont été exclus pour une durée de cinq ans et 37 pour deux ans ».

S’exprimant hier mercredi, en marge d’une visite de chantiers à l’Université Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio (périphérie de Dakar), Cheikh Oumar Hann a déclaré dans Sud Quotidien que « les sanctions sont méritées » au regard de la gravité des faits.

Poursuivant dans Le Quotidien, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a affirmé que « dorénavant, ce sera ainsi. Il faut que chacun assume pleinement sa responsabilité ». En clair, aucun écart de comportement ne sera toléré dans l’espace universitaire.

En politique, WalfQuotidien considère que le nouveau Code électoral est un « nid de pièges ». A en croire ce journal, « Karim (Wade) et Khalifa (Ababacar Sall) restent hors-jeu (et) le parrainage (est) maintenu pour la Présidentielle ».

De son côté, L’Observateur rapporte que parmi « les plénipotentiaires des différents pôles de la Commission politique du Dialogue national, l’opposition et les non-alignés se désolent de l’arbitrage partisan du président Macky Sall ».

L’AS souligne que le chef de l’Etat « refuse de trancher » les désaccords entre le pouvoir et l’opposition sur le projet de loi portant Code électoral. Ils ont essentiellement trait à la mise en place d’un organe indépendant chargé de l’organisation des élections, au bulletin unique ou encore à la perte pour un citoyen des droits civiques et politiques suite à une condamnation.

Enfin, Le Soleil précise qu’après son  adoption par le Conseil des ministres du 5 juillet 2021, « le projet de loi portant Code électoral est sur la table de l’Assemblée nationale ». Le quotidien national renseigne que les députés sont convoqués « aujourd’hui à 16 heures (GMT) en session extraordinaire ».

Côte d’Ivoire: visite technique « obligatoire » pour les motos

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi l’immatriculation et la visite technique « obligatoire » pour tous les véhicules motorisés y compris les deux et trois roues, après un Conseil des ministres.

L’immatriculation et la visite technique sont désormais « obligatoire pour tous les véhicules motorisés y compris les deux roues et les trois roues », a indiqué le porte-parole du gouvernement, M. Amadou Coulibaly, face aux caméras.

Le porte-parole du gouvernement, également ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, a ajouté qu’il est fait « obligation » aux conducteurs des motos et des tricycles de détenir le permis A et de disposer d’une assurance. 

Cette mesure, adoptée en Conseil des ministres, vise à renforcer la sécurité routière sur le réseau routier ivoirien face à l’accroissent des accidents de la circulation routière, a fait savoir le porte-parole du gouvernement.

Le nombre de victimes dues aux accidents de la route, dira-t-il, est estimé à « 1200 tués et plus de 21.000 blessés en moyenne par an ». De ce fait, le Conseil a adopté un plan stratégique en vue d' »améliorer de façon urgente la sécurité routière ».

Le dispositif élaboré pour la période 2021-2025 comprend au nombre des priorités, l’amélioration de la sécurité des transports en commun, des marchandises et le renforcement de la prise en charge des accidents, a-t-il souligné. 

Il prévoit de façon spécifique le renforcement de la signalisation routière sur les axes inter-urbains, du contrôle sur les camions et les véhicules de transport en commun, notamment les taxis compteurs, les mini-bus et les taxis communaux, a-t -il poursuivi. 

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a rappelé par ailleurs l’interdiction formelle de l’utilisation du gaz butane comme source d’énergie dans les véhicules, un phénomène qui a occasionné des dégâts matériels et humains.  

Côte d’Ivoire: création d’un observatoire national de l’emploi et de la formation

Pour collecter analyser et diffuser l’information sur le marché du travail, l’Etat ivoirien a crée un Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF), selon un décret adopté en Conseil des ministres, mercredi.

« Le Conseil a adopté un décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement d’un Établissement public national à caractère administratif dénommé Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) », a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.

Il a précisé que l’ONEF a pour mission de « collecter, d’analyser et de diffuser l’information sur le marché du travail, et de coordonner en liaison avec l’ensemble des acteurs du monde de l’emploi et de la formation, le système d’information sur le marché du travail » en Côte d’Ivoire. 

Le chef de l’Etat, a-t-il rappelé, fait de la question de l’emploi une priorité dans sa gouvernance. De ce fait, le gouvernement a entrepris de grands projets structurants depuis 2011 et amélioré le climat des Affaires qui ont favorisé des investissements privés et des emplois massifs.

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, « l’ONEF vient s’ajouter à un dispositif existant afin de renforcer l’action de l’Etat dans le secteur de la création d’emplois et de l’adéquation entre la formation et l’emploi ». 

Plusieurs entités en charge de la question de l’emploi opèrent sur les questions liées à l’employabilité des jeunes dont l’Agence emploi jeune qui diffuse régulièrement des offres d’emplois en partenariat avec des structures publiques et privées.  

Côte d’Ivoire: suspension du Conseil régional du Gbêkè

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi la suspension du Conseil régional du Gbêkè (centre) à la suite de « certains blocages permanents », à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a enregistré une communication du ministère de l’Intérieur et de la sécurité relative à la suspension du Conseil régional du Gbêkè », a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, face à la presse, au palais présidentiel. 

Il a expliqué que « suite à la condamnation du président de ce Conseil régional, un président intérimaire avait été désigné, mais il se trouve que certains blocages au sein de ce Conseil font qu’aucune session de ce Conseil n’a pu se tenir ». 

Suite à « des blocages permanents qui existaient, le ministère de tutelle a dû prendre cette décision afin de permettre au Conseil régional du Gbêkè de retrouver un fonctionnement normal en attendant le renouvellement des organes de cette entité décentralisée », a-t-il ajouté.

Le président du Conseil régional du Gbêké, Jacques Mangoua, accusé dans une affaire de détention illégale de munition et d’armes blanches découvertes à son domicile, avait été mis en liberté provisoire en avril 2020. Sa place était assurée par un intérimaire.

Le capital du Port autonome d’Abidjan passe de 16 à 100 milliards Fcfa

Le capital du Port autonome d’Abidjan (PAA) connaît une augmentation, passant de 16 à 100 milliards Fcfa, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un décret portant autorisation d’augmentation du capital de la société d’Etat dénommée Port autonome d’Abidjan (PAA) », a dit à la presse M. Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie. 

Le capital qui était de « 16 milliards de Fcfa passe à 100 milliards Fcfa entièrement libéré et détenu par l’Etat de Côte d’Ivoire », a souligné le porte-parole du gouvernement ivoirien, M. Amadou Coulibaly, lors d’un  point de presse. 

Cette augmentation est « due essentiellement à l’importance des investissements qui ont lieu dans ce domaine et également des réserves qui ont été faites et qui s’élèvent à plus de 125 milliards Fcfa », a-t-il expliqué, ajoutant qu' »il s’agit de rapporter ces réserves dans le capital ». 

Zlecaf : un expert souligne l’importance de la normalisation

La normalisation sera un facteur déterminant pour tirer profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), selon l’expert sénégalis en normalisation, El Hadj Abdourahmane Ndione.« Avec la Zlecaf, le marché africain sera plus large avec les mêmes facilités d’accès pour tous. Mais ce sont les normes qui vont réguler ce marché. C’est pourquoi, il faut renforcer nos normes nationales, sous-régionales et régionales », a dit M. Ndione.

Il s’adressait à la presse, ce mardi à Dakar, en marge de l’ouverture d’un atelier de formation de trois jours des membres des Comités techniques de normalisation de l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) dont il est le Directeur général.

Dans le lexique de la normalisation, une norme est définie comme un document de référence qui définit un langage commun (des caractéristiques et de règles), garantissant un niveau d’ordre optimal dans un contexte donné.

Selon l’expert en normalisation, Barama Sarr, une norme clarifie et harmonise des pratiques et services ; définit des niveaux de qualité, de sécurité, de compatibilité ; définit des méthodes de caractérisation des produits ; facilite les échanges…

Toutes choses qui font dire à El Hadj Abdourahmane Ndione, Directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) que la normalisation fait partie intégrante de l’infrastructure nationale de qualité d’un pays.

« C’est pourquoi, a-t-il expliqué, nous avons décidé de former une première cohorte de 50 personnes venant de l’administration, des universités, des associations de consommateurs…sur la normalisation ».

Le Sénégal, à l’instar des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de la Mauritanie, a adopté par Décret présidentiel, une Politique nationale de la qualité (PNQ) qui vise à doter le pays d’une Infrastructure nationale de la qualité (INQ) opérationnelle et internationalement reconnue pour une meilleure compétitivité de l’économie sénégalaise et la protection de la santé et de la sécurité des populations.

La PNQ couvre les volets de la normalisation, de l’évaluation de la conformité, de la métrologie et de la promotion de la culture qualité. En somme, l’évaluation de la conformité est effectuée par les laboratoires, les organismes d’Inspection et de certification dont les compétences techniques devraient être reconnues à travers l’accréditation.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’actions pour l’opérationnalisation de l’INQ, la Banque africaine de développement (Bad), à travers le Projet d’appui institutionnel à la mobilisation des ressources et à l’attractivité des investissements (PAIMRAI), appuie la réalisation de certaines activités de cette PNQ dont le volet évaluation de la conformité avec le développement des activités de certification de produits selon la norme ISO 17 065 et de systèmes de management selon l’ISO 17021.

Sénégal : l’Inde accompagne l’électrification de la zone sud

New Dehli vient d’accorder à Dakar un financement de près de 19 milliards de FCFA pour soutenir le projet de construction de la liaison électrique Tanaff-Ziguinchor (sud) de 225 Kv.Cette assistance financière de l’Inde vient en complément de celui de 200 millions de dollars US pour la réalisation de la ligne électrique Tambacounda-Kolda-Ziguinchor et des postes associés de Kolda et Ziguinchor dont les travaux sont terminés avec une mise en service imminente des ouvrages, informe le communiqué parvenu ce mercredi à APA.

Toutefois, précise la note, une fois que cette ligne est mise en service, les postes de Kolda et Ziguinchor seront alimentés en antenne et tout défaut ou autre indisponibilité sur celle-ci provoquerait une coupure générale d’électricité dans toute la région Sud du pays sans possibilité de reprise.

Ainsi, ce financement complémentaire acquis à travers d’Eximbank Inde apporte une réponse à ce risque élevé qui pèse sur la fourniture d’électricité dans la région sud.

Il permettra de boucler Ziguinchor avec le réseau de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) à partir de Tanaff afin de sécuriser l’approvisionnement électrique du Sud et de parer à tout désagrément de rupture continue de service.

Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, signataire de cet accord, a magnifié l’apport de ce nouveau financement, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE), notamment avec le « Plan de Relance Intégré de l’Électricité ».

Ce dernier vise à réduire les coûts de l’électricité avec des centrales électriques modernes et un réseau de lignes de transmission fiable.