Cheikh Anta Diop et d’autres faits au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, sont revenus sur la commémoration de la disparition de Cheikh Anta Diop sans occulter la Covid-19 et d’autres faits de société.« 35 ans après sa mort, Cheikh Anta Diop toujours vivant » titre L’AS dans sa livraison du jour. « Monnaie, sécurité, intégration africaine, des idées du pharaon au cœur de l’actualité en Afrique » indique le journal qui revisite la pensée de l’historien décédé le 7 février 1986.

35 ans après sa mort, Cheikh Anta Diop, « une pensée intemporelle » affiche à sa Une  Le Soleil. Né en 1923 à Thieytou, dans le département de Bambey, Cheikh Anta Diop est historien, scientifique, spécialiste de l’Egypte antique, et homme politique qui a marqué l’histoire contemporaine du Sénégal. 

Au plan sanitaire, Sud Quotidien évoque « une menace sur la rentrée » avec la hausse des cas de Covid-19, la non reprise d’un monitoring et les recriminations des enseignants.

Vox Populi fait le bilan de la Covid-19 durant les cinq premiers jours de février et parle 38 morts, 1583 nouvelles contaminations dont 1097 cas communautaires et 1103 guéris.

Le Quotidien analyse la problématique de l’accès au vaccin contre le coronavirus et soutient que « le Sénégal activé les voies diplomatiques. »

Pendant ce temps, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale annonce dans EnQuête 1.296.000 doses pour fin mars.

Libération revient sur le différend qui oppose Expresso à l’ARTP (l’Autorité de régulation des télécommunications et des Postes) et évoque « un retrait programmé de la licence » de l’opérateur de téléphonie. « L’ARTP accable Expresso » titre le journal qui informe que l’Artp a mis Expresso devant ses responsabilités.

La presse sénégalaise s’est fait aussi l’écho des accusations de viol et menace de mort contre le leader de Pastef Ousmane Sonko.

Dans Walf Quotidien Ousmane Sonko parle de « mensonge crapuleux ». Pris sous le tourbillon d’accusations de viols et de menaces de mort, le député indique n’avoir reçu aucune convocation demande à ses partisans de rester mobilisés.

« Machination ou vérité » s’interroge EnQuete dans cette affaire. « Ousmane Sonko se savait dans le collimateur du régime, cette affaire de viol le conforte dans l’idée qu’on veut le liquider » indique le journal. Pour le Professeur Moussa Diaw dans le même journal, « cela rosie d’écorner son image d’homme politique clean, très à cheval sur la pratique et la morale. »

Dans le journal L’AS, Ousmane Sonko dément. « Des amis m’avaient déjà alerté sur ce complot. »

Dans Vox Populi, la propriétaire du salon Sweet Beauté, « blanchit Ousmane Sonko et enfonce son employée ». Avant d’ajouter: « il ne peut pas y avoir de viol dans cette maison, c’est impossible, la fille raconte des contrevérités. »

Covid-19/Vaccins: le Sénégal réceptionne 1117 réfrigérateurs

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a réceptionné, vendredi soir à Dakar, 1117 réfrigérateurs devant servir à conserver les vaccins contre la Covid-19.Ces équipements sont acquis par l’Etat en collaboration avec l’Alliance Gavi pour un montant de 3 milliards 50 millions F CFA.

 « Les réfrigérateurs sont homologués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et peuvent conserver des vaccins entre 2 et 8 degrés destinés aux postes de santé, aux dépôts des districts et de régions », a expliqué le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr. 

Selon lui, à l’exception des régions de Thiès et Dakar (Ouest) qui auront chacune deux réfrigérateurs pouvant conserver jusqu’à -20 degrés, chaque région aura un réfrigérateur qui a les mêmes capacités de conservation.

 « Au niveau du dépôt central, le Sénégal dispose de sept chambres froides pour la conservation des vaccins entre 2 et 8 degrés, 1 chambre froide négative de -20 degrés et 8 congélateurs pouvant conserver à -20 degrés », a expliqué le ministre Abdoulaye Diouf Sarr.

Face à la deuxième vague de la Covid-19 qui secoue le Sénégal, le chef de l’Etat Macky Sall a demandé au Gouvernement de mettre en place une stratégie nationale de vaccination.

Lutte contre le terrorisme: 65 milliards FCFA de l’Arabie Saoudite au G5 Sahel

Le royaume de l’Arabie Saoudite apporte une contribution de 100 millions d’euros (plus de 65 milliards FCFA) au G5 Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a annoncé vendredi à Abidjan, le ministre d’Etat aux affaires africaines de l’Arabie Saoudite, Ahmed Bin Abdulaziz Kattan à l’issue d’une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara.

Selon une note d’information de la présidence ivoirienne, les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre les deux pays, les conflits au moyen-orient et la lutte contre le terrorisme.

La même source rapporte que le ministre d’Etat aux affaires africaines du royaume de l’Arabie Saoudite, qui était porteur d’un message du roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, a réaffirmé le soutien de son pays à la Côte d’Ivoire à travers le Fonds Saoudien pour le Développement (FSD), qui finance plusieurs projets dans le pays.

Par ailleurs, il a annoncé la visite prochaine d’une délégation ivoirienne en Arabie Saoudite pour présenter les opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire, de même que la venue d’une délégation saoudienne à Abidjan pour explorer les potentialités ivoiriennes.

Dans la foulée, a conclu la note d’information, le ministre Saoudien a également annoncé la création prochaine d’une organisation dont l’objectif sera de lutter contre le terrorisme et le blanchiment des capitaux, et d’apporter le bien-être aux populations.

Décès à Abidjan de l’homme politique ivoirien Laurent Dona Fologo

L’ex-secrétaire général du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Laurent Dona Fologo, ancien président du Conseil économique et social, est décédé vendredi à l’age de 81 ans, selon des sources proches de sa famille.

M. Fologo a tiré sa révérence dans une clinique de référence de la place, à Abidjan. Sur les réseaux sociaux, les Ivoiriens pleuraient cet homme politique, qui a été plusieurs fois ministres sous feu Félix Houphouët-Boigny.

« Il a marqué l’histoire politique de la Côte d’Ivoire. Comme un père, il a contribué à nous armer pour le combat démocratique », a écrit sur sa page Facebook, Toikeusse Mabri, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI).

Journaliste de formation, il a été entre autres ministre de l’Information, de la Culture, et occupé le portefeuille du ministère des Sports. 

Lancement d’une opération d’assainissement du village Djorogobité 1 dans l’Est d’Abidjan

L’ONG « Jeune femme, Lève-toi », une organisation qui promeut l’autonomisation des jeunes femmes en Côte d’Ivoire, a lancé vendredi une opération d’assainissement et de nettoyage de Djorogobité 1, un village situé à Cocody dans l’Est d’Abidjan.

Cette opération organisée de concert avec l’agence nationale de gestion des déchets (ANAGED), a mis à contribution les villageois de Djorogobité 1 à qui du matériel d’assainissement a également été offert.

 «Aujourd’hui nous sommes dans le village de Djorogobité 1 pour l’activité que nous avons dénommée « J’aime Djorogobité» .  En dépit des efforts du gouvernement, la question de la salubrité reste encore problématique dans certaines localités du dont Djorogobité. », a expliqué à APA, Philomène Koffi, la présidente de cette ONG lors de cette opération d’assainissement.

«Nous voulons montrer aux femmes et à la jeunesse de Djorogobité 1 qu’il est important de rendre son cadre de vie sain», a-t-elle poursuivi. 

Poursuivant, Mme Koffi, qui a appelé les villageois à adhérer à ce projet d’assainissement, a souligné que cette activité vise à contribuer à l’amélioration du cadre de vie de la population et à préserver la santé de tous.

De son côté, Akichi Alain Roger, le directeur de la communication de l’ANAGED, s’est félicité de cette initiative de salubrité, estimant que  « la gestion des déchets est un défi pour tous les ivoiriens  ».  L’ONG  « Jeune femme Lève-toi» créée en 2017, intervient dans plusieurs domaines d’activités, notamment  la promotion de l’autonomisation de la femme, l’éducation et la salubrité.

L’opposant Guillaume Soro salue la récente libération des femmes de GPS

L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne par ailleurs président du Mouvement citoyen Générations et peuples solidaires (GPS, opposition) Guillaume Soro, a salué vendredi la récente remise en liberté des militantes de son mouvement politique exprimant son soutien à tous ceux qui demeurent incarcérés.Cinq militantes de Générations et peuples solidaires (GPS), un mouvement citoyen présidé par l’ex-président du parlement ivoirien Guillaume Soro, qui ont été présentées à un juge d’instruction récemment à Abidjan, ont été libérées « sans condition » après plus de cinq mois de détention. 

Ces femmes avaient été interpellées le 13 août 2020 par la police à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une marche de l’opposition contre un troisième mandat de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

« Le président Guillaume Soro a tout d’abord tenu à saluer la libération récente des femmes de GPS », rapporte le service de communication de GPS dans un communiqué transmis à APA, ajoutant que M. Soro a  « exprimé son soutien à tous ceux qui demeurent incarcérés » en demandant leur « libération rapide pour poursuivre leurs activités politiques ».

 Fin janvier dernier, cinq militantes de GPS détenues depuis plus de cinq mois, ont été relâchées  « sans condition » à Abidjan. 

Par ailleurs, M. Soro qui est en exil en Europe, a  appelé toute l’opposition politique en Côte d’Ivoire à la cohésion et à l’union.  « Le président de GPS appelle toute l’opposition politique à la cohésion et à l’union dans la défense des intérêts du peuple souverain de Côte d’Ivoire  », indiqué le communiqué. 

Plusieurs partis et mouvements politiques proches de M. Soro, a souligné le texte, ont  « publiquement, volontairement et en toute liberté » appelé «en urgence », le président de GPS à mettre en œuvre le processus de regroupement et fusion dans l’optique de la  « nécessaire union  » de la famille GPS. Selon le communiqué , suite à ces appels à l’union et à la fusion, M. Soro va  «dans le courant de la semaine », prendre toutes les dispositions utiles pour déclencher ledit processus.  

« Le président de GPS tient à affirmer qu’il ne peut y avoir d’autre option qu’une fusion dans laquelle tous adhéreront de façon strictement libre et volontaire. Aucune contrainte, ni aucune obligation ne doivent être exercées », a conclu le texte.

Une ivoirienne, agent de police, relaxée dans une affaire de trafic de cocaïne

Véronique Dion (43 ans), une Ivoirienne, fonctionnaire de police, a été relaxée par la justice en Côte d’Ivoire dans une affaire de trafic de cocaïne à l’international, alors que quatre autres personnes impliquées ont été condamnées.

Selon un communiqué du procureur de la République de Côte d’Ivoire, transmis jeudi à APA, les faits remontent au 17 septembre 2018, où  les services douaniers du Port de Santos au Brésil ont saisi 1,19 tonne de cocaïne dissimulée  à l’intérieur de rouleaux en acier de plusieurs engins de type Caterpillar, éventrés à cet effet. 

Ces engins devaient être embarqués sur un navire pour être déchargés au Port d’Abidjan en Côte d’Ivoire, souligne le communiqué qui note que l’analyse des documents afférents à ces engins révélait que ceux-ci avaient été commandés par la société AGL basée à Abidjan, Cocody les ll Plateaux. 

 Une enquête menée sur plusieurs mois et qui a nécessité, conformément à la convention des Nations Unies  du 15 novembre  2000 sur la criminalité transnationale, une étroite coopération des services de police ivoiriens avec les services de police étrangers, notamment  français, italiens et brésiliens a permis de découvrir les auteurs. 

 Elle a permis notamment de découvrir que les associés de la société AGL, de nationalité italienne, étaient en relation avec un fonctionnaire de police de nationalité ivoirienne et que leur activité consistait à introduire de la cocaïne  en Côte d’Ivoire lors de l’importation d’Amérique latine, d’engins de chantier de type Caterpillar. Cette drogue était par la suite reconditionnée et réexportée en Italie, incrustée dans des morceaux de bois, poursuit le texte. 

Cinq personnes ont été interpellées dans le cadre de la procédure. Il s’agit de Angelo Ardolino, 57 ans, Italien, Gérant d’AGL ; Antonio Cuomo, 54 ans, Italien, Directeur technique d’AGL ; Vincenzo Giuliano, 62 ans, Italien, Restaurateur ; Guiseppe Ramaglia, 46 ans, Italien, directeur de société et Véronique Dion, 43 ans, Ivoirienne et fonctionnaire de police. 

Le juge d’instruction saisi par le parquet, après la clôture de son information judiciaire, a renvoyé les mis en cause devant le Tribunal Correctionnel pour y être jugés conformément à la loi, rapporte le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou.

 Le tribunal correctionnel vidant sa saisine le 02 février 2021,  après avoir relaxé Mme Dion Véronique pour délit non établi, a déclaré les quatre autres prévenus coupables des faits de trafic international de stupéfiants, notamment de Cocaïne.

Ils sont également condamnés pour blanchiment de capitaux, de détention illégale d’armes à feu et de munitions de la première catégorie et d’association de malfaiteurs. En répression, le tribunal les a condamnés à une peine d’emprisonnement de 20 années et à cent millions (100.000.000) de F CFA d’amende.

Il a été en outre prononcé à leur encontre, la confiscation au profit de l’État de Côte d’Ivoire, de tous les biens meubles et immeubles leur appartenant, évalués à plusieurs milliards de francs CFA.

 Le procureur a assuré que les infractions à la législation  sur le trafic et l’usage illicites des stupéfiants et le blanchiment de capitaux ne sauraient rester impunies, indiquant que les auteurs desdites infractions seront activement recherchés et appréhendés par ses services  afin de leur faire subir la rigueur de la loi pénale. 

La presse sénégalaise traite d’une diversité sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la mortalité liée au cancer aux opérations de sécurisation menées par l’Armée en Casamance, en passant du retrait provisoire de la chanteuse Coumba Gawlo Seck de la scène musicale pour des raisons de santé.Dans sa livraison du jour, EnQuête revient sur la difficile prise en charge du cancer avec la pandémie du coronavirus. Alors que la journée mondiale de lutte contre le cancer est célébrée ce 4 février, le journal parle de « dommage collatéral ». Car, à cause de la Covid, « il y a moins de dépistage, de diagnostics et d’argent pour suivre son traitement. »

Le Quotidien revient sur l’opération de ratissage en Casamance et informe que « l’Armée est en roue libre ». Plusieurs bases ont été reprises aux bandes armées, note le journal. Le Quotidien indique que l’Armée allie bombardements aériens et tirs à l’artillerie lourde.

Vox Populi revient sur les problèmes de santé de la chanteuse Coumba Gawlo Seck opérée. Le journal indique que « Coumba Gawlo Seck perd la voix et se retire momentanément de la scène musicale ». La diva a rompu le silence en soutenant que les médecins ont diagnostiqué des dommages au niveau de ses cordes vocales et ses intestins ont été amputés de près d’un mètre.

Au chapitre politique, Sud Quotidien annonce le lancement de l’audit du fichier électoral. « La dernière ligne droite » mentionne le journal qui indique que les « opération sont en phase de démarrage ». « Se dirige-t-on enfin vers un dénouement heureux de l’imbroglio de la politique sénégalaise qui est l’audit du fichier doublé d’évaluation du processus électoral ?», s’interroge le journal.

Libération annonce qu’Expresso, filiale du groupe Sudatel pourrait bien perdre sa licence. Le journal soutient que l’opérateur de téléphonie mobile est épinglé pour « défaut de paiement, retard sur la 4G, arriérés de 7 milliards de Fcfa » par l’ARTP. D’où ce titre prémonitoire du journal, « Expresso, la fin ? ».

Walf Quotidien ouvre ses colonnes à l’ancien Premier ministre Abdou Mbaye. Ce dernier parle de relance économique, de la croissance et de la crise sanitaire et fait de « sombres prédictions ». Abdoul Mbaye estime « qu’une croissance de 5% relève de l’utopie » avant de tacler le gouvernement sur son « optimisme incompréhensible qui va conduire vers de graves difficultés. »

L’Observateur dépoussière l’affaire des 1036 kilos de cocaïne saisis au Port. « Révélations sur un scandale à rebond » renseigne le journal qui parle de la  « nouvelle demande du Procureur au Doyen des juges et des commissions rogatoires en Allemagne et en Italie. »

En Sport, Stades se penche sur la crise sportive à Liverpool, plombée par une inefficacité et une défense poreuse. « Qu’arrive-t-il à Liverpool de Sadio ? » s’interroge le quotidien. Pendant ce temps, Record revient sur le retour en lumière d’Edouard Mendy, auteur d’un neuvième clean sheet lors de la victoire de Chelsea à Tottenham (0-1). « Mendy écœure les Spurs », titre Record.

Côte d’Ivoire: la pression fiscale s’est établie à 12,5% en 2020

La pression fiscale en Côte d’Ivoire s’est établie à 12,5% en 2020, a indiqué jeudi à Abidjan le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, face aux chefs d’entreprises de la Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham).

« Nous sommes à 12,5% du taux de pression fiscale aujourd’hui (après la gestion 2020) », a déclaré le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, lors d’un échange avec des membres de la Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham). 

Ce taux, notera-t-il, se « situe largement en deçà des normes communautaires » de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) qui fixe le niveau à 20%. « Nous sommes (d’ailleurs) à 7,5 points à rattraper ».   

L’annexe fiscale 2021 institue deux nouveaux régimes d’imposition et réaménage les régimes réels d’imposition. Elle introduit le régime de l’entreprenant (chiffre d’affaires compris entre 5 et 50 millions Fcfa) et le régime des microentreprises (chiffre d’affaires entre 50 et 200 millions Fcfa). 

« Par le passé, on retrouvait dans le même régime d’imposition l’apprenant qui vient de commencer, le régime de l’impôt synthétique et le régime du réel simplifié », a fait observer le directeur général des impôts. 

Cette annexe fiscale intervient dans un contexte de crise sanitaire de Covid-19 qui a secoué le secteur privé en général et les Petites et moyennes entreprises (PME) en particulier. La réforme initiée vient simplifier la fiscalité applicable aux PME.

Selon le Cabinet de Conseil juridique, fiscal, comptable et financier, Mondon Conseil international, la réforme instaurée par l’annexe fiscale 2021 « accentue la pression fiscale sur ces entreprises avec des taux d’imposition allant de 2% à 7% du chiffre d’affaires ».

« Mobiliser les ressources, c’est nécessaire, mais il ne faudrait pas que cela soit concentré sur les opérateurs du secteur formel, du régime normal et du régime normal réel », a dit Jean-Luc Ruelle, ancien président de Eurocham, actuellement vice-président de l’organisation.

Il s’est félicité des initiatives prises par la direction générale des impôts pour élargir l’assiette fiscale. Pour lui, « c’est la condition pour arriver à une mobilisation sérieuse, importante et significative des recettes fiscales ». 

Pour l’année 2019, la pression fiscale, selon le budget 2019, ressortait un taux de 16% contre 15,6 % en 2018, soit une hausse de 0,4 %. La pression fiscale en 2020 a connu une chute suite à un recalcul du Produit intérieur brut (PIB) dû à la Covid-19. 

Les candidates aux législatives ivoiriennes formées en politique

Le Groupe des organisations féminines pour l’égalité Homme-Femme (GOFEHF) en partenariat avec ONU-FEMMES, a ouvert jeudi à Abidjan un atelier pour renforcer l’accompagnement politique des femmes candidates et leurs suppléantes aux législatives ivoiriennes du 06 mars prochain.

Ce conclave qui entend exhorter les femmes à  « prendre en main leur destin  » s’achèvera vendredi.  « Aujourd’hui nous pourrons dire qu’il n’y a rien à espérer de qui que ce soit. Donc nous devons nous lever et agir face à nous-mêmes. Agir face à soi-même, c’est prendre son destin en main. C’est prendre la bonne décision d’un changement radical face à son destin», a exhorté Rachel Gogoua, la présidente du GOFEHF dans un discours d’ouverture de ce séminaire. 

«Prenons aujourd’hui la résolution d’envahir les assemblées élues. Si tel est notre but ou objectif, nous le pouvons. Alors passons à l’action et agissons dans la solidarité totale des unes et des autres. Il est temps de changer de paradigme, c’est-à-dire la façon de voir », a également conseillé Mme Gogoua aux candidates aux législatives ivoiriennes.

Poursuivant, elle a estimé qu’il  « nous faut une introspection permanente pour être plus que jamais déterminée pour vaincre, c’est-à-dire être élue  ».

La présidente du GOFEHF, une organisation qui dit regrouper 19 réseaux et organisations féminines, a appelé  «ses sœurs » à avoir désormais pour devise  « Gagner et rien que gagner».

La Côte d’Ivoire a adopté en octobre 2019, une loi obligeant les partis politiques à respecter un quota de 30% de femmes dans les assemblées élues. Cette loi vise ainsi à favoriser la représentation de la femme dans les assemblées élues.

Cependant dans un rapport sur les législatives ivoiriennes, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a révélé qu’aucun parti politique ivoirien n’a respecté ce quota de représentation de 30% des femmes candidates pour ce scrutin prévu le 06 mars prochain.

Reduction du phénomène des coupeurs de route en Côte d’Ivoire (État-major)

Le phénomène des coupeurs de route (délinquants qui attaquent les automobilistes sur les grands axes routiers ) a été réduit en Côte d’Ivoire passant de 35 attaques en 2019 à 15 en 2020, a révélé jeudi à Abidjan, le chef d’Etat-major général des forces armées de Côte d’Ivoire ( FACI), le général de corps d’armées Lassina Doumbia.

Il s’exprimait dans un discours de présentation de vœux  de nouvel an 2021 de l’armée ivoirienne au président Alassane Ouattara. «L’engagement de la gendarmerie nationale dans la lutte contre le grand banditisme et l’insécurité sur les grands axes routiers et les pistes a permis de réduire considérablement le phénomène de coupeurs de route qui est passé de 35 attaques en 2019 à 15 en 2020, contre 120 en 2017 », a-t-il indiqué. 

Le général Doumbia a dressé à cette occasion le bilan des activités majeures de la  « grande muette » en 2020 passant en revue des défis à relever.  

« En  ce qui concerne la lutte contre les drogues et stupéfiants, ce sont au total 3,056 tonnes de cannabis et plus de 65,799 tonnes de médicaments de qualité inférieure ou falsifiés qui ont été saisies par les douanes en 2020 », a notamment fait savoir le chef d’Etat-major.

 S’agissant de la direction des Forêts et de la Faune, a-t-il ajouté, l’opération « Un jour, 5 millions d’arbres », a permis de reboiser 26 500 ha sur l’ensemble du territoire national, pour la reconstitution du couvert forestier. 

Dans la foulée, le général Doumbia  a assuré au chef de l’Etat la détermination et l’engagement des forces  armées de Côte d’Ivoire  à « faire face à toutes sortes de menaces d’où qu’elles viennent  et à garantir la sécurité des Institutions, des populations et des biens ». 

Pour sa part, le président ivoirien Alassane Ouattara a dit l’engagement de son gouvernement à renforcer davantage les forces opérationnelles de l’armée et à œuvrer pour améliorer les conditions de vie des forces de défense et de sécurité.  « Je compte sur l’engagement des FACI afin d’assurer un climat de paix et de sécurité  », a conclu M. Ouattara. 

Législatives ivoiriennes: le corps diplomatique appelle à des élections «pacifiques»

Le corps diplomatique et les organisations internationales accrédités en Côte d’Ivoire qui ont salué la decrispation du climat politique dans le pays, ont appelé jeudi à Abidjan à des élections législatives «pacifiques et inclusives » le 06 mars prochain.

« La communauté internationale encourage fortement toutes les tentatives de réconciliation en appelant tous les acteurs politiques ivoiriens à faire preuve de générosité pour poursuivre la décrispation. Nous saluons les rencontres avec l’opposition. Nous souhaitons que les prochaines élections législatives auxquelles tous projettent de prendre part, puisse se dérouler de manière pacifique et inclusive»,  a indiqué le nonce apostolique Paulo Borgia, le doyen du corps diplomatique en Côte d’Ivoire qui s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie d’échange de vœux de nouvel an 2021 au président ivoirien Alassane Ouattara.  

« Il n’y a pas de point final à la construction de la paix. Nous saluons votre engagement à continuer sans relâche à rassembler les filles et les fils de ce pays, à intensifier toutes les actions en faveur du pardon et de la concorde nationale», a dit le nonce apostolique à M. Ouattara. 

Poursuivant, il a assuré de la disponibilité de la Communauté internationale à accompagner la Côte dans sa quête de la paix. En retour, le président ivoirien Alassane Ouattara a réaffirmé sa gratitude aux diplomates et aux représentants d’organisations internationales accrédités en Côte d’Ivoire.  

« En 2021, nous entendons accélérer la transformation structurelle de notre économie», a-t-il fait savoir. Auparavant, le numéro un ivoirien a passé en revue les difficultés de l’année écoulée se félicitant de la résilience de la Côte d’Ivoire.

Chan 2021 : le Mali défie le Maroc en finale

L’affiche de la finale de la 6ème édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan) opposera dimanche à Yaoundé, le Maroc tenant du titre au Mali.Le Maroc a pulvérisé le Cameroun 4 à 0 dans une demi-finale à sens unique, alors que Mali a souffert pour éliminer la Guinée plus tôt à l’épreuve des tirs au but.

Les Lions Indomptables n’ont pas fait le poids dans la bataille des fauves contre les Lions de l’Altas. Dominateur de bout en bout, le Maroc a déroulé en infligeant un carton à une sélection camerounaise dépassée 4-0.

Après avoir ouvert le score par son défenseur Soufiane Bouftini (28′), un autre Soufiane, Rahimi cette fois, va assurer le spectacle avec un doublé (40′, 74′). Son deuxième but est un modèle d’attaque placée et fera certainement partie des plus beaux buts du tournoi.

Alors que la messe était déjà dite, Mohammed Ali Bemammer (82′, 4-0) porte l’estocade aux Lions Indomptable et parachève le récital des hommes de Houcine Hammouta, impressionnants de maitrise dans cette rencontre. Le tenant du titre envoie un signal fort avant cette finale qui l’opposera au Mali dimanche à Yaoundé.

Les Aigles du Mali ont justement livré une bataille épique pour écarter la Guinée au bout du suspense dans l’autre demi-finale aux tirs au but 5 à 4 (0-0, à l’issue de la prolongation). Djigui Diarra, l’expérimenté portier malien a encore sorti le bon arrêt au bon moment en repoussant le cinquième tir guinéen de Morlaye Sylla. Mamadou Coulibaly ne tremble pas et envoie le Mali en finale. Comme en 2016, le Mali retrouve la finale du Chan dans une affiche où il ne sera pas le favori devant des Marocains que rien ne semblent résister dans ce tournoi.

Le Cameroun et la Guinée vont se consoler samedi, avec la finale de la troisième place.

Programme:

Samedi 6 février 2021

Troisième place

Stade Réunification Douala

Cameroun vs Guinée, 19h GMT.

Dimanche 7 février 2021

Finale

Stade Amadou Ahidjo Yaoundé

Maroc vs Mali, 19h GMT.

La Covid-19 et d’autres sujets au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent de divers sujets allant de la pandémie du coronavirus et la création d’un dispositif de régulation et d’encadrement des réseaux sociaux entre autres.L’Observateur dans sa livraison du jour souligne « l’inquiétante disparition des autorités » dans la lutte contre la pandémie du coronavirus. Le journal décrypte ce qu’il considére comme un « mauvais signal envoyé à l’opinion ».

L’accès au vaccin risque bien d’être compliqué pour les pays sous-developpé. En effet, Le Quotidien nous informe « le Covax ne prévoit que 1,3 million de doses pour le Sénégal », pendant que la « Grande Bretagne offre AstraZeneca. Ce qui pousse le journal à annoncer que grâce à l’initiative Covax, « le Sénégal va commencer à vacciner dans quelques semaines, une partie de sa population cible ».

Le Soleil revient sur la Tribune lancée par des dirigeants du monde comme Macky Sall, Emmanuel Macron, Angela Merkel, Antonio Guiterres etc. sur « l’Appel à l’esprit d’entraide mondial face à la Covid-19 ». Ces leaders veulent « bâtir un multilatéralisme plus solidaire face à la Covid-19 »

Au chapitre politique, Sud Quotidien analyse les dernières propositions de réformes controversées au sommet de l’Etat et barre à sa Une « Rufisque, nouveau laboratoire du Macky ». Le journal affiche les photos de Seydou Diouf, Ismaïla Madior Fall et Oumar Guèye, originaire de la ville et décrits comme des leaders politiques de la localité qui « parrainent des réformes qui semblent plus obéir à des logiques politiciennes que l’amélioration de la gouvernance démocratique. »

Le quotidien L’AS signale que « Macky Sall menace de sévir » contre les « dérives et insultes sur Internet ». Le chef de l’Etat demande au gouvernement la mise en place « d’un dispositif de régulation et d’encadrement spécifique aux réseaux sociaux » et à s’occuper avec « urgence » de la matérialisation du passage de l’analogique au numérique intégral.

Walf Quotidien analyse les crises multiformes qui secouent certaines sociétés nationales. Le journal décrit Dakar Dem Dikk (société de transport public), Coud (Centre des œuvres universitaires de Dakar) et la Poste entre autres, comme des « directions à polémiques » minées par des batailles par presse interposée. Le journal d’ajouter que « ces sociétés gérées par des hommes politiques sombrent dans des accusations et contre-accusations entre actuels directeurs généraux et leurs prédécesseurs. »

Libération revient sur l’incendie criminel qui avait tué cinq sénégalais d’une même famille à Denver (Etats-Unis). Le journal nous renseigne que « les jeunes trafiquants de drogue, qui ont tué cinq membres de la famille Diol à Denver, ont incendié la mauvaise maison, ils se sont rendus compte de leur « erreur » le lendemain ». Le journal nous apprend que « Kevin Bui et ses deux complices voulaient se venger d’une autre bande après un deal qui a mal tourné ».

EnQuête de son coté consacre un dossier sur la hausse de l’aliment de bétail et de volaille. Le journal souligne « les 10% de la discorde » avant de renchérir que « les éleveurs, aviculteurs et les industriels sont à couteaux tirésn, depuis l’augmentation du prix des aliments. »

En Sport, Stades et Record ont titré sur l’affiche de Premier League entre Tottenham et Chelsea ce soir. « La bataille hors du big 4 » annonce le premier, pendant que le second prévient « malheur au vaincu ».

La Côte d’Ivoire compte près de 20 mille policiers en 2021 (Ministre)

Le ministre ivoirien de la communication et des médias, par ailleurs, porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré a annoncé mercredi la création de l’école de police de Korhogo ( Nord), la deuxième du pays après celle d’Abidjan, révélant que la Côte d’Ivoire compte 19 993 policiers en 2021, un effectif en deçà de la norme requise.

« Il y a eu une étude sur la réalisation d’une loi de programmation de la sécurité intérieure qui recommande un ratio d’un policier pour 400 habitants, c’est-à-dire un effectif à terme selon la loi de programmation de 26 701 agents sur toute l’étendue du territoire national. Et en 2016, lors de l’évaluation de cette loi de programmation, l’on dénombrait 16 853 policiers en activité. Et en 2021, 19 993 agents, c’est à dire en deçà des effectifs requis», a fait savoir M. Touré. 

Il s’exprimait au terme d’un Conseil des ministres présidé au palais présidentiel d’Abidjan par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.

 Auparavant, le porte-parole du gouvernement ivoirien a expliqué que l’école de police de Korhogo, créée près de 50 ans après celle d’Abidjan,  « permettra de renforcer non seulement les capacités d’accueil et de formation des personnels de la police nationale, mais également d’augmenter le nombre des agents de police en quantité et en qualité conformément aux standards internationaux».

Campagne cajou 2021: la Côte d’Ivoire fixe un prix plancher « obligatoire » de 305 Fcfa/Kg

Le gouvernement ivoirien a fixé mercredi, en Conseil des ministres, un prix plancher « obligatoire » de la noix de cajou à 305 Fcfa le kilogramme (Kg) pour la campagne de commercialisation 2021 qui s’ouvre le 5 février 2021, a annoncé son porte-parole Sidi Touré.

« Pour la campagne de commercialisation 2021 des noix de cajou qui s’ouvre le 5 février 2021, le Conseil a approuvé le prix plancher obligatoire de 305 Fcfa le Kg aux producteurs pour la noix de cajou bien séchée, bien triée et ne comportant aucune matière étrangère », a dit M. Sidi Touré à la presse.

Sur la base d’un prix CAF (Coût-assurance-fret) de référence de 1.300 UD dollars (709 145 francs CFA) la tonne, le prix minimum bord-champ avait été fixé à 400 Fcfa par Kg en hausse de 25 Fcfa par Kg par rapport à 2019.

Le prix bord champ pour la campagne cajou 2021 connaît une tendance baissière liée à la pandémie de la Covid-19.  Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, le prix de 305 Fcfa/Kg a été possible grâce à une réduction du DUS de 7% à 5% du prix CAF de référence.

Face à la tendance baissière du prix bord-champ, liée à la pandémie de la Covid-19 qui a entraîné une baisse du prix des amendes, le gouvernement ivoirien a apporté un appui à la filière cajou à travers l’octroi d’une subvention de 100 Fcfa puis 200 Fcfa/Kg pour maintenir le prix aux producteurs.

Cet appui s’est établi à un montant total de 34,2 milliards Fcfa qui a permis l’enlèvement de 264.985 tonnes de noix de cajou au prix minimum. En plus, une subvention de 168 Fcfa par Kg a été accordée pour aider à combler le déficit de compétitivité des consommateurs locaux, soit un total provisoire de 3,264 milliards Fcfa perçus par 11 transformateurs qui ont produit et commercialisé 4060 tonnes d’amende, équivalent à 20 400 tonnes de noix brutes.

Au terme de la campagne 2020, une production de 848 700 tonnes a été commercialisée contre 634 631 tonnes en 2019 soit une hausse de 33%. En outre, avec le prix moyen bord-champ de 350 Fcfa par Kg, 297 milliards Fcfa ont été distribués aux producteurs contre 238 milliards Fcfa en 2019.

Afin de consolider les acquis de la réforme de la filière, le Conseil a décidé notamment de la poursuite du mécanisme de soutien aux acteurs nationaux pour renforcer leur capacité de mobilisation de financement.

Le Conseil a instruit les services chargés de la protection des frontières à l’effet de prendre toutes les mesures de lutte contre la fuite des noix par les frontières terrestres. Malgré ces mesures qui incitent à l’optimisme, la campagne a été fortement perturbée par les effets de la pandémie de la Covid-19.

Affaire la Côte d’Ivoire visée par Al-Qaïda: «Nous maintenons la vigilance permanente» ( Sidi Touré )

Le gouvernement ivoirien a assuré mercredi qu’il maintient la «vigilance permanente » après des révélations de Bernard Émié, le patron du renseignement français qui a annoncé que le groupe terroriste Al-Qaïda veut viser la Côte d’Ivoire et le Bénin.

«Nous constatons qu’il y a une annonce qui vient enfoncer une porte qui est déjà ouverte. Nous étions suffisamment alertés déjà depuis plusieurs années de la menace terroriste que subit notre région… Nous maintenons la vigilance permanente concernant cette problématique de terrorisme», a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres. 

Poursuivant, M. Touré qui est par ailleurs, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, a soutenu que des dispositions ont été prises pour sécuriser les biens et les personnes en Côte d’Ivoire contre la survenue de quelques initiatives terroristes.  

«  Depuis des années des dispositions ont été prises pour faire face à quelque menace que ce soit », a promis M. Touré qui répondait à la préoccupation d’un journaliste lors de la conférence de presse qui a sanctionné ce Conseil des ministres. 

En début de semaine, Bernard Émié, le patron de la direction générale de la sécurité extérieure française a affirmé que le groupe terroriste Al-Qaïda a un  «projet d’expansion » vers les pays du Golfe de Guinée et  «finance déjà des hommes qui se disséminent en Côte d’Ivoire ou au Bénin». 

Législatives ivoiriennes: la campagne électorale s’ouvre le 26 février prochain ( Officiel)

Quelque 22135 bureaux vote seront ouverts sur l’ensemble du territoire ivoirien pour les élections législatives du 06 mars prochain dont la campagne électorale débutera le 26 février 2021 à 00h et s’achèvera le 04 mars 2021 à minuit, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.

« Sur proposition de la CEI ( organe électoral), 205 circonscriptions électorales ont été créées  pour 255 députés, 10 759 lieux de vote, et 22 135 bureaux de vote sont prévus sur l’ensemble du territoire national. La campagne électorale est ouverte le vendredi 26 février 2021 à 00h et close le jeudi 04 mars 2021 à minuit», soit sept jours de campagne, a annoncé Sidi Tiemoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara. 

Dimanche dernier, la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) a publié une liste provisoire de 1266 candidatures  retenues pour ce scrutin législatif ivoirien du 06 mars prochain.

Présidentielle nigérienne : un recalé se rallie à Mohamed Bazoum

Le Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) soutient formellement le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) pour le second tour de la présidentielle du 21 février prochain.Mohamed Bazoum, dauphin du président sortant Mahamadou Issoufou, touche le gros lot. En effet, le Bureau politique national du MNSD Nassara, dans une déclaration datée du 3 février, « décide (de lui) apporter son soutien ».

Pour prendre une telle décision, ce parti classé 3e à l’issue du premier tour avec 8,95 % des suffrages valablement exprimés, a pris en compte « le contexte actuel marqué par de nombreux défis persistants en l’occurrence la situation sécuritaire nationale et régionale ».  

A lire aussi: Présidentielle nigérienne : les finalistes tentent de ratisser large

Dans ce sens, le Mouvement National pour la Société de Développement a constaté « la similitude entre le programme du PNDS Tarayya et celui du MNSD Nassara ainsi que l’engagement de (Bazoum) à accorder une importance de premier ordre aux questions de sécurité, d’équité, d’accès aux services sociaux de base, de développement rural inclusif et de bonne gouvernance en cas de victoire ».

Tout compte fait, la formation politique de l’ancien Premier ministre Seïni Oumarou est désireuse « de poursuivre sa collaboration avec le PNDS Tarayya dans un esprit de loyauté, de confiance mutuelle et d’engagement résolu à promouvoir un développement humain équitable et accéléré pour nos vaillantes populations ». 

Par conséquent, elle exhorte ses « militantes et militants, sympathisantes et sympathisants, ainsi que ceux de ses alliés de l’Alliance pour la Paix et la République (APR), à sortir massivement le 21 février pour voter en faveur de Mohamed Bazoum en vue d’une victoire éclatante ».  

A lire aussi: Quel bilan pour Issoufou et quels défis pour son successeur?

Le MNSD Nassara s’est réuni, ce mercredi à Niamey (Niger), en session extraordinaire au siège du parti. Le Bureau politique national a profité de cette occasion pour prendre « acte de la proclamation, par la Cour constitutionnelle, des résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle ».  

En outre, le Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya), 4e au classement du premier tour avec 7,07 %, aurait porté son dévolu sur M. Bazoum. Selon une source anonyme, le parti d’Albabé Abouba devrait, dans les prochaines heures, donné sa consigne de vote en faveur de l’ex-ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

ARISE IIP nomme un comité consultatif composé d’éminents leaders

Arise Integrated Industrial Platforms (ARISE IIP), un développeur et opérateur panafricain de parcs industriels de classe mondiale, engagé dans la transformation économique du continent, vient de nommer un prestigieux comité consultatif comprenant cinq éminents leaders.

Ce comité consultatif est composé d’esprits brillants issus des secteurs public et privé dont l’expérience et les compétences combinées permettront de façonner et d’accélérer la stratégie de croissance d’ARISE IIP, indique l’entreprise dans une note transmise à APA.   

Il a pour mission de fournir une plateforme pour soutenir et guider l’entreprise dans les prochaines phases de son développement, tout en mettant à la disposition de la direction un support et du conseil de haut niveau en matière d’industrialisation, de durabilité, de digitalisation et d’intégration régionale.

Au cours de ces dernières années, l’entreprise a connu une expansion remarquable en Afrique de l’Ouest avec le développement de zones industrielles sur mesure, accélérant l’industrialisation du continent africain.

L’objectif principal de la direction de l’entreprise a toujours été la création d’écosystèmes industriels visant à générer une forte valeur ajoutée locale ainsi qu’une croissance durable. Dans cet élan, les dirigeants continuent à déployer avec succès une stratégie de croissance.  

Le comité stratégique d’ARISE IIP comprend Colin Coleman, ancien Partner et PDG Afrique subsaharienne chez Goldman Sachs. Il est maître de conférences au Jackson Institute for Global Affairs de l’université de Yale.

M. Colin est également membre du Conseil d’administration du groupe Foschini et coprésident Youth Employment Service. Il cumule une forte expérience qui permettra avec les autres membres du comité de concevoir une stratégie en vue du développement de l’entreprise.   

L’ancien diplomate français de haut rang, Bruno Delaye, fait partie de ce comité. Président d’Entreprise et diplomatie, une branche du groupe ADIT, leader européen de l’intelligence stratégique, il possède une vaste expérience dans le conseil stratégique aux entreprises opérant en Afrique.

Laureen Kouassi-Olsson, la seule femme de ce comité, est une dirigeante expérimentée dans le secteur des services financiers et du capital-investissement en Afrique. Ses huit dernières années, elle les a passées en tant que directrice d’investissement à Amethis, un fonds d’investissement français.

Elle est la fondatrice et la directrice générale de Birimian, une holding d’investissement à long terme dédiée aux marques africaines. Laureen siège par ailleurs au Conseil d’administration de plusieurs institutions financières de premier plan sur le continent.

Carlos Lopes, professeur à l’Université du Cap et à Sciences Po Paris, est membre d’une dizaine de Conseils d’administration. Il a dirigé plusieurs institutions des Nations Unies, dont la Commission économique pour l’Afrique.

Cet éminent économiste a été à l’avant-garde de projets d’intégration économique tels que la zone de libre-échange continentale africaine, la réforme de l’Union africaine ou l’établissement de nouveaux partenariats avec l’Union européenne.  

Le conseiller principal du PDG de Total, Momar Nguer, a été coopté pour intégrer ce comité consultatif. Ex-membre du comité exécutif du géant français du pétrole et du gaz, Momar a beaucoup travaillé sur tout le continent où il a une bonne connaissance du marché.  

Précédemment directeur général chargé du marketing et des services de Total, Momar Nguer a contribué aux principales initiatives de la société en matière d’énergie verte. Cette expérience sera une plus-value pour les objectifs de l’entreprise.      

« Leur expertise combinée dans les domaines clés de la finance, du commerce et des relations gouvernementales, jouera un rôle précieux dans l’orientation des décisions stratégiques », a déclaré Gagan Gupta , cofondateur d’ARISE IIP.

« Je suis persuadé que nos conseillers vont nous aider à saisir de nouvelles opportunités afin de réaliser des projets à grande échelle qui transformeront les chaînes de valeur locales et l’industrialisation de manière durable », a-t-il ajouté.      

Avec son pool d’expertises, ARISE IIP a la capacité de concevoir et de réaliser des plateformes logistiques au profit d’acteurs publics et privés dans leur transition vers une économie industrielle, en identifiant les opportunités dans les chaînes de valeur commerciales et industrielles.  

Son ambition est de libérer le potentiel industriel du continent tout en neutralisant les émissions de carbone et leur impact sur le climat. L’entreprise est présente au Bénin (GDIZ), au Togo (PIA) et au Gabon (GSEZ), où la GSEZ a été classée meilleure zone économique spéciale du monde dans le secteur du bois (classement 2020 du FDi).

La presse à fond sur le retour de l’épidémie de la fièvre jaune

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, sont revenus en grande majorité sur le retour de l’épidémie de la fièvre jaune au Sénégal.Avec l’apparition de la fièvre jaune, L’AS évoque « une autre épidémie qui menace le Sénégal » après la Covid-19 . « Huit cas de fièvre jaune dont deux morts » ont été déjà enregistrés dans le pays souligne, le journal.

Covid-19, grippe aviaire, fièvre jaune, « (le Sénégal) à la croisée des périls », titre Walf Quotidien. Le journal indique que le pays est cerné par la maladie, alors qu’il est étouffé de partout par la Covid-19 et la grippe aviaire.

L’Observateur parle « d’un pays dans un triangle de feu » encerclé par l’épidémie de la Covid-19, de la grippe aviaire et désormais de la fièvre jaune. Le journal nous en dit plus sur « la stratégie de l’Etat pour enrayer les menaces épidémiques qui pèsent sur les populations ».

Concomitance de plusieurs maladies, « le Sénégal rit jaune », renchérit Le Quotifdien qui informe que la fièvre jaune est venue s’ajouter à la Covid-19 et à la grippe aviaire.

Le Sénégal confronté à un autre fléau relate Vox Populi qui remarque « qu’après la Covid-19, la fièvre jaune revient et tue ». Huit cas ont été détectés dans le pays et deux morts dénombrés à Kidira (est du Sénégal). « Touba, Saraya et Thilogne sont aussi touchés », annonce le journal.

Pour rester dans le contexte sanitaire et les effets néfastes de la Covid-19, Walf Quotidien soutient que « ça sent mauvais pour l’entreprise ». Le journal fait état de « licenciements tous azimuts » en informant que « le tourisme et l’hôtellerie sont en réanimation et les artifices de l’Etat n’y ont rien pu ».

EnQuête consacre un dossier sur l’école confrontée à un déficit d’infrastructures et de matériel en cette période de Covid-19. Le journal révèle que « dans cette période de pandémie, la règle est de s’asseoir par trois ou quatre dans certains établissements ». D’où le titre du journal, « l’école (sénégalaise), cette poudrière.»

Sud Quotidien de son côté, se penche sur un phénomène récurrent au Sénégal qu’est « l’usurpation de fonction». Faux policiers, gendarmes, magistrats, le journal le résume en un « business des hors-la-loi ».  Pendant que « la société civile sonne l’alerte, les citoyens sont invités à s’imprégner de leurs droits.»

Libération s’arrête sur « la guerre totale » qui oppose Me Moussa Diop et Dakar Dem Dikk (société de transport public), dont il était le directeur. Le journal renseigne « qu’après l’ordonnance du juge, l’ex-directeur général a pratiqué une saisie sur les comptes de la société nationale ». Le journal ajoute que « Dakar Dem Dikk contre-attaque et l’assigne devant le président du tribunal ». Les deux parties feront face au juge le 5 février prochain, souligne Libération.

Conflis fonciers au Sénégal, L’AS nous informe que les hommes d’affaires, « Cheikh Amar, Diop Sy et Marcel Diagne (sont) au cœur des litiges à répétition » selon le répertoire des litiges fonciers et conflits communautaires du ministre de l’Intérieur.

En Sport, Stade revient sur la deuxième demi-finale aller de la Coupe d’Italie programmée ce mercredi. Le quotidien sportif informe que Kalidou Koulibaly affronte l’Atalanta pour une place en finale dont l’adversaire pourrait être la Juventus, tombeuse de l’Inter Milan, dans la première demi-finale aller au stade San Siro 1-2.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre six décès en trois jours

La Côte d’Ivoire qui connaît depuis quelques semaines une recrudescence de cas de Covid-19, a enregistré six décès en trois jours, soit deux décès par jour depuis dimanche, a constaté mardi APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Dans son rapport quotidien sur cette pandémie, le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a indiqué le pays a enregistré ce mardi 132 nouveaux cas de Covid-19, 229 guéris et 02 décès. 

Dimanche la Côte d’Ivoire a enregistré 221 nouveaux cas et 02 décès, quand le bilan de lundi faisait état de 76 nouveaux cas et 02 décès. Ainsi, à ce jour, le pays compte 28607 cas confirmés de Covid-19 dont 26724 guéries, 158 décès et 1725 cas actifs. 

Les chefs d’Etat de la CEDEAO harmonisent leurs points de vue sur le choix du futur président de l’UA

Le président ivoirien Alassane Ouattara et ses pairs de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) ont pris part mardi à un sommet extraordinaire de cette organisation sous-régionale au cours duquel ils ont harmonisé leur point de vue relativement à l’élection du futur président de l’UA.

L’élection du prochain président de l’Union africaine ( UA) aura lieu lors du 34e sommet des chefs d’Etat de cette institution prévu les 06 et 07 février prochains.  

« La  CEDEAO doit se pencher sur des questions importantes sur lesquelles l’Union africaine UA se prononcera. La première question concerne l’élection du Président de l’UA. », a fait savoir L’ivoirien Jean-Claude Brou, le président de la commission de la CEDEAO à l’entame de ce sommet extraordinaire qui n’a  été sanctionné  de communiqué final.

«Il me plaît de rappeler que notre région aura le privilège de diriger notre organisation continentale sur la période 2022-2023. Il revient donc à la CEDEAO d’indiquer à l’Union africaine qui est le pays qui assumera cette responsabilité», a-t-il ajouté. 

 L’autre question à l’ordre du jour de cette réunion, a ajouté M. Brou, est l’élection des membres de la nouvelle commission de l’UA. Plusieurs pays membres de la CEDEAO, a rappelé M. Brou, ont des candidats engagés pour l’élection à la présidence de l’UA. 

Covid-19/Vaccins: la FIFA et l’OMS s’unissent pour l’accès équitable

La Fédération internationale de football association (FIFA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se liguent contre le coronavirus.Des stars du football feront la promotion de l’accès mondial équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic

« La FIFA s’associe à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour promouvoir la nécessité d’un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, et pour encourager chacun à continuer à appliquer au quotidien les mesures de santé publique salvatrices afin de prévenir la propagation du coronavirus et de protéger la santé », rapporte un communiqué publié sur le site internet de l’OMS visité mardi à APA.

Ainsi, parallèlement à la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2020, qui se tiendra au Qatar du 4 au 11 février 2021, la FIFA et l’OMS lancent une campagne de sensibilisation du public à laquelle participeront des stars du football. Cette campagne s’effectuera par la diffusion de messages à la télévision et dans les stades, afin de continuer à promouvoir le Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19.

« Nous devons tous jouer le rôle qui est le nôtre dans la lutte contre le coronavirus. Nous appelons également la communauté internationale à unir ses forces (sous le hastag #ACTogether), et à garantir l’équité en matière d’accès aux vaccins, aux traitements et aux tests de diagnostiques dans le monde entier », a déclaré le président de la FIFA, Gianni Infantino.

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a affirmé que « le principe d’équité constitue le fondement du football et de tous les autres sports, et il doit en être de même en ce qui concerne la santé ». 

« En matière de lutte contre la Covid-19, a dit le patron de l’OMS, les règles sont simples : toutes les personnes exposées à un risque, dans tous les pays, doivent avoir un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic vitaux. En seulement neuf mois, le monde a mis en place ces trois lignes de défense efficaces contre la COVID-19. Mais notre objectif consiste désormais à assurer un accès équitable et à continuer à améliorer ces outils ».

Il a ajouté : « L’OMS est reconnaissante à la FIFA de s’être associée à des partenaires du secteur de la santé du monde entier en vue de promouvoir la nécessité d’une distribution équitable des outils nécessaires pour vaincre le coronavirus ».

Présidentielle nigérienne : les deux finalistes tentent de ratisser large

Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane, en lice pour le second tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain, sont dans l’obligation de nouer des alliances.A dix-neuf jours du scrutin, les tractations vont bon train en coulisse. Au sortir du premier acte, le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), Mohamed Bazoum, a récolté 39,3 % des suffrages exprimés contre 16,99 % pour Mahamane Ousmane, chef de file du Rassemblement Démocratique et Républicain (RDR Tchanji).

Par conséquent, le dauphin du président sortant Mahamadou Issoufou et l’ancien président (1993-1996) ne ménagent aucun effort pour obtenir le soutien des recalés. Parmi ceux-ci, l’ex-Premier ministre Seïni Oumarou (3e avec 8,95 %) et Albabé Abouba (4e avec 7,07 %) sont considérés comme les faiseurs de roi.

A ce jour, les leaders du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) et du Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) n’ont pas encore donné une consigne de vote à leurs militants. Mais selon une source anonyme, initiée aux arcanes de la politique nigérienne, « tout pourrait se décanter d’ici jeudi prochain ».

D’ores et déjà, Bazoum bénéficierait de l’aide du Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP Farilla) et de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP Zaman Lahiya). Ces deux partis, classés 7e et 8e au premier tour, pèsent respectivement 2,47 % et 2,4 % de l’électorat.

Toutefois, l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a un matelas d’avance plus ou moins confortable. En effet, il a recueilli plus d’un million de voix par rapport à son rival, Mahamane Ousmane.

A lire aussi: Présidentielle au Niger: second tour entre Bazoum et Mahamane

Trente candidats ont pris part au premier tour de l’élection présidentielle tenu le 27 décembre dernier. Au total, cinq millions de Nigériens, inscrits sur les listes électorales, ont accompli leur devoir civique. Soit un taux de participation de 69, 67 %.

La campagne électorale a démarré, dimanche dernier, au lendemain de la proclamation des résultats définitifs du premier tour par la Cour constitutionnelle. Elle se termine « l’avant-veille du second tour à minuit ».

Football ivoirien: la reprise du championnat prévue « le 14 mars » 2021

Le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF) envisage de redémarrer le championnat « le 14 mars » 2021, a dit mardi à la presse Alexis Vagba, l’un des dirigeants de l’Africa Sports.

« Le Comité nous a informé des dispositions qu’il a prises pour organiser le championnat le 14 mars » 2021, a déclaré à la presse M. Alexis Vagba, au sortir d’une rencontre entre des présidents de clubs et l’équipe en charge de la normalisation de la FIF.  

« On a la date et le calendrier est prêt », a-t-il laissé entendre, avant d’ajouter que « le Comité est en train de chercher les moyens (financiers) pour qu’on puisse nous donner une subvention et commencer le championnat ».  

Selon M. Alexis Vagba « l’Africa est prêt (et) a des équipes pour jouer », car si le club « ne joue pas c’est mauvais ». Il s’est dit « partant » en attendant que les ressources soient trouvées par le Comité pour relancer le championnat.   

Deux personnalités se disputent la direction de l’Africa Sports, notamment M. Alexis Vagba et Antoine Bahi, qui soutiennent respectivement Sory Diabaté et Didier Drogba pour l’élection à la présidence de la FIF, créant un bicéphalisme à la tête du club. 

« L’Africa a un président, c’est moi (et) la FIF m’a confirmé président de l’Africa », a lancé M. Vagba face à des journalistes, au du siège de la FIF, où le Comité de normalisation a entamé des consultations avec les clubs et les groupements d’intérêt. 

La FIFA mis en place un Comité de normalisation à la suite d’un blocage dans le processus électoral du président de la FIF. Un bicephalisme était constaté à la tête de l’Africa Sports et le Comité devra résoudre cette question avant l’ouverture du parrainage des clubs.  

Normalisation FIF: Dao Gabala entame des consultations avec les clubs

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Dao Gabala, a entamé mardi au siège de l’organisation des consultations avec les clubs et groupements d’intérêt en vue de redémarrer le championnat.

Le Comité a commencé depuis la semaine dernière les concertations en interne et « nous avons écouté l’équipe de management de la FIF, l’ensemble des directeurs départementaux et aujourd’hui nous ouvrons une autre phase de la concertation, celle des acteurs », a dit Mme Dao Gabala à la presse avant les rencontres.  

« Pendant ces journées de concertation qui vont concerner les clubs de D1, D2, D3, les parties prenantes et les groupements d’intérêt, c’est d’abord de les écouter  » relativement à la crise survenue lors du processus d’élection du président de la FIF, a-t-elle précisé. 

Il s’agit de « voir comment remettre le ballon au centre du terrain et dans quelle condition est-ce que nous pouvons redémarrer un championnat le plus rapidement possible, (car) c’est le championnat qui fait vivre le foot, les clubs et de détecter les jeunes talents ». 

Me Simon Adou Abé, dira-t-elle, « aura en charge de voir comment remettre le ballon au centre du terrain et comment redonner aux Ivoiriens ce qu’ils attendent, c’est-à-dire, un ballon qui roule et un championnat qui est en marche ».   

Le Comité de normalisation de la FIF,  installé depuis le 14 janvier 2021 par la FIFA, « est à l’oeuvre, c’est une équipe de mission et l’un des enjeux principaux est de rassembler et de mobiliser la famille du football pour sauver le football ivoirien », a-t-elle poursuivi.  

Mme Dao Gabala a toutefois appelé les populations à soutenir le staff de normalisation dans sa mission, ajoutant « nous souhaitons à la fin de cette mission redonner aux acteurs une maison qui sera nettoyée, propre et dans laquelle eux-mêmes ils seront heureux de vivre ».  

Le Comité de normalisation devra travailler à organiser les clubs, réviser les statuts de la FIF conformément aux textes de la FIFA en vue de l’élection d’un nouveau président de la FIF. Ces consultations avec les clubs sont prévues du 2 au 15 février 2021.  

La presse sénégalaise traite d’une diversité de sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent de divers sujets allant de la hausse des cas de Covid-19 à la politique en passant par les faits de société.Vox Populi présente « le bilan macabre » de la pandémie au Sénégal et parle de 228 morts entre le 1er et le 31 janvier. Le journal ajoute que les « morts de janvier représentent 35% des 638 victimes du virus, soit 1 mort tous les trois jours ».

1032 nouveaux en trois jours note Libération dont 651 issus de la transmission communautaire et 21 décès durant la même période.

Le Soleil parle de « chiffres alarmants entre Kaolack, Touba, Diourbel et Saint-Louis » pour étayer la hausse des cas dans ces régions. Toutefois, le quotidien national informe malgré tout, que « le Sénégal fait partie du groupe de 10 pays africains qui se sont illustrés dans la gestion de la pandémie » de l’indice de performance Covid de Lowy Institute.

Sud Quotidien dans sa livraison du jour, revient sur l’organisation concomitante des législatives de 2022 et de la présidentielle de 2024. Le journal parle de « couplage de la discorde » donnant la parole à Ababacar Fall du Gradec, expert électoral qui indique que « le couplage des élections législatives et présidentielle entraînerait de facto la prorogation du mandat des députés, ce qui serait illégal. »

Le Témoin parle de son côté « d’une manœuvre des frères siamois de Rufisque » pour qualifier les sorties dimanche de Ismaïla Madior Fall et Seydou Diouf en faveur du « couplage des législatives et de la présidentielle ».

L’Observateur revient sur le dialogue politique en évoquant un schéma pour remplacer le Général Mamadou Niang décédé le 28 décembre 2020. A ce titre, le journal renseigne que la commission cellulaire a déjà ciblé des profils pour occuper le poste.

Le Quotidien parle de la mise sous mandat de dépôt de l’ancienne ministre Aminata Lô Dieng pour  «  violation du couvre-feu, outrage à agents et usurpation de fonction. » . Le journal de renchérir, « Lô coule en prison » avant d’informer qu’Aminata Lô Dieng et son frère vont passer devant le juge ce mercredi.

Walf Quotidien se penche sur la fortune de nos hommes politiques avec un titre évocateur, « ces milliardaires qui nous gouvernent ». Le journal renseigne que « ces hommes politiques qui ne sont ni héritiers de fortune, ni des magnats de l’industrie ou de l’immobilier ont des patrimoines évalués en milliards.»  

Faut-il rendre publiques toutes les déclarations de patrimoine ? s’interroge EnQuête qui parle de « transparence chahutée » avec les « fuites » orchestrées sur la déclaration du patrimoine de Idrissa Seck, président du Conseil économique, social et environnemental. Le journal soutient que la loi de 2014, en son article 9, punit tout manquement au caractère confidentiel de cette déclaration.

La presse sénégalaise s’est inclinée devant la mémoire de Me Khassimou Touré, décédé hier. « Un géant du barreau s’est effondré » titre Le Témoin. « Le barreau perd un ténor » témoigne Le Quotidien. « L’avocat des grands dossiers est parti » indique Vox Populi.

Côte d’Ivoire: une société de cimenterie célèbre ses meilleurs clients

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, une filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, et producteur du Ciment Bélier, vient de célébrer ses meilleurs clients sur toute l’étendue du territoire national ivoirien.

Pour la filiale, l’année 2021 commence avec la célébration de ses clients. L’entreprise a lancé l’opération Bélier D’Or, une palme visant à récompenser les meilleurs clients sur tout le territoire national.

Sous la houlette de la directrice commerciale Céline Mansuy, la société a initié depuis mi-janvier l’opération Bélier D’Or, qui a conduit à de chaleureuses tournées dans le pays pour des rencontres surprises avec les clients, visiblement enthousiastes. 

Ces retrouvailles ont été l’opportunité pour la filiale de rappeler que le Ciment Bélier, présent en Côte d’Ivoire depuis près de 70 ans, a servi à construire la plupart des monuments et grands édifices nationaux. 

Les partenaires commerciaux, eux, ont évoqué parfois avec émotion, le lien fort qui les unit à la marque Ciment Bélier. M. Alassane Ouédraogo, un utilisateur de la marque, témoigne travailler avec ce ciment depuis plus de 15 ans. 

« La qualité est toujours là et les commerciaux sont vraiment à notre écoute. Dès que nous rencontrons une difficulté, ils viennent avec des solutions », rapporte-t-il, soulignant qu’avec l’application eBélier, ils commandent directement et sont livrés rapidement sans se rendre à l’usine. 

M. Kouassi Konan, un vendeur, fidèle de la marque, soutient que « le Ciment Bélier est vraiment la référence sur le marché » et est « un produit de qualité (parmi toutes les offres) et qui répond à leurs besoins précis ».

Dans sa volonté d’être toujours plus proches de ses clients, LafargeHolcim Côte d’Ivoire n’a cessé d’innover ces dernières années dans les produits et services qu’elle propose aux consommateurs de ses différents produits.  

Avec eBélier, il est permis aux usagers de commander le ciment Bélier à partir d’une application et sans se déplacer. La filiale a récemment développé Superbric, un produit bien implanté auprès des briquetiers pour la fabrication d’agglos d’une qualité exceptionnelle.

Avec plus de 280 points de vente, la filiale assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits via son réseau de franchises Binastore. Elle propose en outre un service d’assistance client et de contrôle qualité grâce à son laboratoire des Applications Ciment.

Ouverture du contentieux de l’éligibilité des candidats aux législatives ivoiriennes

Les réclamations relatives à l’éligibilité des candidats aux élections législatives ivoiriennes du 06 mars prochain ont été ouvertes lundi devant le Conseil constitutionnel ivoirien et devraient s’achever le 08 février prochain, a indiqué cette institution dans un communiqué parvenu à APA.

« La Commission électorale indépendante (CEI) ayant procédé le dimanche 31 janvier 2021 à la publication de la liste provisoire des candidats pour le scrutin du 06 mars 2021, les réclamations sont reçues par le Conseil constitutionnel du lundi 1er au lundi 08 février 2021», a rappelé le Conseil constitutionnel dans ce communiqué.  

Les requêtes accompagnées des pièces justificatives devront être déposées au secrétariat général dudit Conseil, a ajouté le communiqué précisant qu’à l’expiration de ce délai plus aucune réclamation ne sera reçue. 

Dimanche, la Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale ivoirienne, a publié une  liste provisoire de 1266 candidatures retenues pour les législatives du 06 mars prochain. 

Conformément à l’article 98 du code électoral ivoirien, rappelle-t-on, le droit de contester une éligibilité à l’élection des députés à l’Assemblée nationale appartient à tout électeur dans le délai de huit jours à compter de la date de publication provisoire des candidats par la CEI.