Le Magal mis en exergue dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement de la confirmation du Magal de Touba (centre) dans un contexte de crise sanitaire.L’AS indique que le Khalife général des Mourides (confrérie musulmane) « tranche » pour l’organisation de la commémoration du retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba, communément appelée Magal, dans « le respect des gestes barrières ».

Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké, le porte-parole du guide des Mourides, a fait cette annonce hier mercredi lors du Comité Régional de Développement (CRD) consacré à ce grand évènement religieux.

Au cours de cette rencontre, rapporte EnQuête, Mamadou Dieng, le médecin-chef de la région médicale, a demandé aux autorités religieuses de donner des consignes pour « le port systématique du masque ».

En outre, préconise M. Dieng dans ce journal, il faut que « les lieux de rassemblements comme les alentours de la mosquée soient déguerpis. Car les commerces risquent de créer des embouteillages ».

Sud Quotidien informe que « le colloque international, (tenu) tous les quatre ans, se fera cette année en visioconférence ». Dans Vox Populi, Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké soutient que le Magal est « notre fête de l’indépendance ». Pour lui, cette édition intervient « dans un contexte particulier mais nous devons rester positifs et croire qu’après le Magal, la pandémie pourra disparaître du pays ».

En politique, Le Quotidien s’intéresse à la caution après la suppression du parrainage pour les élections locales. Ce journal analyse la nouvelle donne : « Le montant de la caution serait-il de 10 à 20 millions F CFA si le gouvernement avait pensé à la suppression du parrainage ? Rien n’est moins sûr puisque l’objectif était d’éviter de se retrouver avec une pléthore de listes candidates qui pourraient rendre difficile l’organisation des élections. Mais là, quelque part, on a déverrouillé ».

Pour sa part, L’Observateur affirme que « les élections locales, prévues le 28 mars 2021, risquent de connaître un énième report. A sept mois du scrutin, avec des délais incompressibles, il est quasi impossible de procéder à un audit du fichier et à une évaluation du processus électoral ».

Dans les colonnes de ce quotidien, Moussa Diaw, professeur de Sciences Politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord) approuve la suppression du parrainage pour les élections locales : « ça devenait très compliqué de (le) mettre en application. Déjà avec la présidentielle (de 2019) et le nombre limité de candidats, on a eu toutes les difficultés du monde ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil annonce que « la Sonatel a finalement accepté de baisser ses tarifs illimix ». Dans le quotidien national, le Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), Abdoul Ly « a rendu publics les nouveaux prix. L’offre à dominante voix est désormais à 2200 F CFA au lieu de 4500 F CFA, et l’autre à dominante données-internet passe de 7500 à 5500 F CFA ».

Le Témoin en conclut que « l’ARTP fait plier le géant Sonatel » et « finalement, les clients de l’opérateur Orange peuvent afficher un large sourire ».

Lancement à Abidjan d’une unité de fabrication de serviettes biodégradables pour les hôtels

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs Siandou Fofana a lancé mercredi à Abidjan, une unité de fabrication de serviettes biodégradables qui devraient être mises à disposition des réceptifs hôteliers du pays.Cette offre dénommée « Serjet Bio», allie hygiène, écologie et employabilité au profit du secteur touristique. Ces serviettes biodégradables « à usage unique et à forte valeur environnementale » seront proposées aux clients et touristes séjournant dans les hôtels et restaurants, ainsi que dans les centres de loisirs et autres lieux de divertissement. 

A cette occasion, le ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a indiqué que  ce projet est « ambitieux et innovant  compte tenu de sa portée écologique et s’inscrivant  dans le process de qualité et de normalisation des réceptifs hôteliers de moyen standing». 

Il a ajouté que ces serviettes biodégradables intègrent l’arsenal de mesures barrières contre la Covid-19. Le projet « Serjet Bio»  s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie nationale de développement du secteur touristique ivoirien dénommée «Sublime Côte d’Ivoire ». 

Poursuivant M. Fofana a estimé qu’avec la crise sanitaire de la Covid-19, le tourisme ivoirien devra démontrer sa capacité de résilience. « Je voudrais donc vous inviter à la (re) découverte des merveilles à explorer sur toute l’étendue de notre +Sublime Côte d’Ivoire+. Investissons nos villes et villages pour nous ressourcer, redécouvrir et rêver. Le tourisme, à bien des égards, est une thérapie», a estimé M. Fofana. 

«  Nous nous engageons à offrir des produits répondant à toutes les normes qui certifient le label bio, d’autant plus que nous avons la certification de Codinorm (Côte d’Ivoire normalisation)», a rassuré en retour aux opérateurs de l’hôtellerie, M. Secongo,  le président du Conseil d’administration d’Am’Clot Trading, la société promotrice. 

Le premier accord de ce projet  denommé « Serjet Bio», rappelle-t-on,  a été paraphé en janvier dernier entre le ministre Siandou Fofana et le  président du Conseil d’administration de « Am’Clot Trading».

Bédié dépose son dossier de candidature la pour présidentielle ivoirienne jeudi

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, candidat pour le compte de sa formation politique, dépose son dossier de candidature, le jeudi 27 août 2020, dans l’après-midi, à la Commission électorale indépendante (CEI).Selon le programme des dépôts de dossiers de candidatures à l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire du 31 octobre 2020, de la CEI, M. Henri Konan Bédié, dépose son dossier de candidature, le jeudi à 16h GMT (heure locale). 

Le dépôt de sa candidature intervient après celui de Pascal Affi Nguessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), prévu dans la matinée à 10h GMT. Le FPI est le parti fondé par l’ex-président Laurent Gbagbo.

En fin de matinée de ce jeudi, Théophile Soko Waza, un personnage inconnu du monde politique et de la société civile, déposera son dossier de candidature au nom de « La 4e voix, la voix des sans voix », sur le coup de 12 heures GMT.  

A 15 heures, est attendu M. Méité Mamadou de « P.P.R-Africa », un individu également inconnu, pour le dépôt de son dossier de candidature. Deux heures après M. Tokpa Mimpleu Félix, candidat sous la bannière d’indépendant, boucle le rôle de dépôt des candidatures à 17h. 

Le mercredi 26 août 2020, deux personnes ont déposé leur dossier de candidature, notamment Kouadio Konan Bertin dit KKB, candidat indépendant, à 16h mais sans « le dossier de parrainage physique et sur clé ». Déjà à 9h, M. Armand Kouamé de PDSPCI avait déposé sa candidature. 

Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), a déposé le premier son dossier de candidature lundi avec 1 million de parrainages citoyens, une condition d’éligibilité. Et ce, deux jours après son investiture. 

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020, délai constitutionnel, pour élire le président de la République. La CEI, en charge de l’organisation des élections, a ouvert le 16 juillet le dépôt des dossiers de candidature qui s’achève le 31 août 2020. 

Mali : les coups d’État faussent le jeu démocratique

Depuis son accession à la souveraineté internationale en 1960, quatre coups d’État ont jalonné l’histoire politique du Mali où l’expérience démocratique peine à s’ancrer.La trajectoire du Mali post-indépendant est comparable au mythe de Sisyphe. Ce personnage de la mythologie grecque condamné pour l’éternité à faire rouler un rocher jusqu’au sommet d’une colline. Car Modibo Keïta, le premier président, est renversé par un coup d’État militaire dès 1968.

La destitution du père de l’indépendance s’est principalement nourrie du mal-être de la population surtout rurale. Dans le Mali des années 60, le socialisme n’apporte pas les réponses adéquates aux maux des paysans qui se radicalisent. Dans la nuit du 18 au 19 novembre 1968, un groupe de quatorze officiers de l’armée, dirigé par le lieutenant Moussa Traoré, prend le contrôle du pays et sonne « l’heure de la liberté ».

Après ce putsch, Moussa Traoré se maintient au pouvoir jusqu’au 26 mars 1991. Ce jour-là, le lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré (ATT) commande l’opération d’arrestation du président malien impuissant devant un peuple éprouvé par la sécheresse et qui veut goûter au multipartisme en vogue sur le continent.

Aussitôt après la chute de Moussa Traoré, Soumana Sacko est porté à la tête d’un gouvernement de transition. Ce civil sera, à son tour, la cible d’une tentative de coup d’État le 15 juillet 1991. Quelques mois plus tard, des élections législatives sont organisées. L’Alliance pour la démocratie du Mali (Adéma) remporte 76 des 116 sièges mis en jeu. Le 26 avril 1992, Alpha Oumar Konaré, candidat de l’Adéma, bat au second tour de la présidentielle Tieoule Mamadou Konaté de l’Union soudanaise-Rassemblement Démocratique Africain (US-RDA).

En 1997, Alpha Oumar Konaré est réélu pour un second mandat de cinq années. Amadou Toumani Touré, redevenu un civil après une retraite anticipée, se présente comme candidat indépendant au scrutin de 2002. Il accède haut la main à la magistrature suprême avec 64,35 % des suffrages valablement exprimés contre 35,65 % pour Soumaïla Cissé.

Les Maliens reconduisent ATT le 29 avril 2007 mais ce second mandat n’ira pas à son terme. Un nouveau coup d’État oblige l’ancien militaire à se retrancher au Sénégal voisin. Le capitaine Amadou Haya Sanogo, chef des putschistes, invoque la mauvaise gestion de la rébellion des Touaregs, au nord du pays. Dans la foulée, le président du Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’État (CNRDRE) suspend la Constitution de 1992.

A la faveur de son rétablissement dû à la pression de la communauté internationale, Dioncounda Traoré, président de l’Assemblée nationale à l’époque, devient le président par intérim du Mali. Mais l’exercice du pouvoir est un chemin de croix pour lui puisque les militaires ne se résignent pas à retourner dans les casernes. Le délitement de la République conduit à l’envahissement du palais présidentiel en mai 2012. Dioncounda Traoré est pris à partie par des manifestants en furie.

Cette succession d’évènements crée les conditions d’expansion des mouvements jihadistes dans le nord de cet État vaste comme deux fois la France. A Gao, Kidal ou encore Tombouctou, flotte le drapeau des extrémistes et la charia (loi islamique) est rigoureusement appliquée. Il aura fallu l’opération Serval conduite par les forces armées françaises pour que les jihadistes battent en retraite.

Tant bien que mal, Dioncounda Traoré parvient à mener jusqu’au bout le processus de transition politique au terme duquel Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est élu président en récoltant 77,6 % des voix contre 22,4 % pour Soumaïla Cissé.

Enfin, le 18 août dernier, IBK et son Premier ministre, Boubou Cissé sont arrêtés par des officiers partis du camp militaire de Kati, à une quinzaine de kilomètres de la capitale Bamako. Dans la soirée, le chef de l’État annonce, via la télévision publique, sa démission qui entraîne la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale.

Ibrahim Boubacar Keïta a, des mois durant, été décrié par le Mouvement du 5 Juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP). Un collectif d’activistes de la société civile, d’opposants politiques et de religieux qui lui reprochait son incapacité à résoudre la crise sécuritaire au nord et sa gestion clanique des affaires. Le colonel Assimi Goïta, président du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), tient actuellement les rênes du Mali. La junte militaire au pouvoir a promis de restaurer l’ordre constitutionnel. Mais une question taraude les esprits : quand ?

Présidentielle ivoirienne : la candidature de Gbagbo sera déposée « selon les procédures prévues» (Parti)

Ensemble pour la démocrate et la souveraineté (EDS), une plateforme de l’opposition ivoirienne, a estimé mercredi à Abidjan que la radiation de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo du listing électoral de la Côte d’Ivoire relève de la «pure manœuvre politicienne», annonçant qu’il déposera la candidature de celui-ci pour la présidentielle du 31 octobre prochain.« …) Pour toutes ces raisons, EDS considère que la radiation du fichier électoral du nom du président Laurent Gbagbo relève de la pure manœuvre politicienne mise en oeuvre pour empêcher son retour en Côte d’Ivoire.  EDS informe les ivoiriens et la communauté internationale qu’il n’acceptera jamais une radiation de son candidat non justifiée du plan du droit. C’est pourquoi, il déposera la candidature du président Laurent Gbagbo selon les procédures prévues », a annoncé dans un point-presse, Pr Georges Armand Ouégnin, le président de ce groupement de l’opposition qui  dit avoir pour réfèrent politique Laurent Gbagbo.

 « EDS s’indigne de ce que la condamnation du président Laurent Gbagbo pour un prétendu braquage de la BCEAO n’est rien d’autre  qu’un règlement de compte politique. EDS informe les ivoiriens qu’il considère nulle et non avenue la radiation du président Laurent Gbagbo», a ajouté M. Ouégnin qui avait à ses côtés plusieurs cadres du Front populaire ivoirien ( FPI, parti de Gbagbo) dont Assoa Adou, Odette Lorougnon et Hubert Oulaye.

 Par ailleurs, le conférencier s’est offusqué du « refus» de l’État de Côte d’Ivoire à délivrer un passeport à M. Gbagbo qui est en attente de ce document pour regagner selon lui la Côte d’Ivoire après  son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI).

Selon M. Ouégnin, « tous ces agissements illégaux et injustes contre le président Laurent Gbagbo relèvent de l’instrumentalisation de l’institution judiciaire à des fins politiciennes dans le seul but d’exclure, par peur, un redoutable adversaire du jeu politique et de la compétition électorale».

Le tribunal de première instance d’Abidjan a confirmé mardi la décision de la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral) et  a radié définitivement l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo de la liste électorale de 2020 déboutant ainsi ses partisans qui contestaient cette décision.

 La justice ivoirienne a pris cette décision au motif que M. Gbagbo a été condamné par défaut le 18 janvier 2020 par le tribunal correctionnel d’Abidjan dans un procès dit « braquage de la BCEAO ». La clôture de la période de dépôt des candidatures pour la présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain est fixée à la fin de ce mois d’août.

Présidentielle 2020: KKB dépose sa candidature sans « le dossier de parrainage physique et sur clé »

Kouadio Konan Bertin dit KKB, candidat indépendant à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a déposé mercredi sa candidature à la Commission électorale indépendante (CEI) sans « le dossier de parrainage physique et sur clé ».« La seule chose qui a manqué, par honnêteté, nos machines sont à pied d’œuvre, puisqu’il faut envoyer le dossier de parrainage physique mais aussi sur clé, donc à ce niveau, j’ai accusé un peu de retard », a avoué KKB face à la presse.

« Mes éléments s’emploient à les déposer dans le délai,  jusqu’au 31 août 2020 », a ajouté KKB, indiquant se présenter à cette élection présidentielle sous la bannière d’indépendant « pour le peuple de Côte d’Ivoire ».

Pour lui, il ne s’agit pas d’une candidature de rupture avec sa formation politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), car il « demeure et reste Pdci, parti dont il est temps de reconstruire ». 

Le Pdci,  cet instrument de Félix Houphouët-Boigny, a fait les « beaux jours de la Côte d’Ivoire, mais nous les jeunes générations, il est de notre devoir à nous, de faire en sorte que nous puissions la perpétuer dans le temps », a-t-il ajouté. 

En tant que candidat indépendant, il se dit à la disposition de l’ensemble du peuple de Côte d’Ivoire. Car, le Pdci est le parti fondé pour servir le vaillant peuple de Côte d’Ivoire. Au sein du Pdci, cependant, KKB est perçu comme un « mercenaire » du pouvoir pour « déstabiliser » le parti, ce qu’il réfute. 

Concernant le parrainage des électeurs, une condition d’éligibilité, il déclare être actuellement à « 28 régions sur 31 régions  (que compte le pays). Mais, on me demande 17 régions, au cas où il y a des difficultés, à tout moment je peux (combler le gap)». 

Bien que Henri Konan Bédié, le président du Pdci soit candidat à cette élection présidentielle, KKB estime s’adresser au peuple de Côte d’Ivoire et pour lui c’est ce qu’il faut retenir, tout en soutenant que « les Ivoiriens ont besoin de paix et c’est la candidature de la paix ».

« Les jeunes de Côte d’Ivoire ont besoin de se construire une vie dans un pays de paix, ils ont droit à l’éducation, à la vie, à la santé,  mais dans un pays de paix (…) oui, de ce point de vue c’est la rupture parce que la Côte d’Ivoire doit renouer avec son destin », a-t-il lancé.

« M. Houphouët-Boigny n’est pas mort avec le génie du peuple de Côte d’Ivoire, il y a encore du génie en chacun de nous, faisons preuve de génie pour ramener notre pays sur le chemin de son destin », a-t-il conclu. 

Jeudi, le président du Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), Pascal Affi Nguessan dépose son dossier de candidature dans la matinée. Dans l’après-midi, Henri Konan Bédié, candidat du Pdci, dépose son dossier de candidature. 

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), a déposé son dossier de candidature, lundi, deux jours après son investiture au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. 

BAD: Akinwumi Adesina brigue un second mandat « pour servir l’Afrique »

Le président en exercice du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a annoncé, mercredi à Abidjan, sa candidature à sa réélection lors de la cérémonie d’ouverture de la 55ème Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la BAD, couplée avec la 46ème Assemblée annuelle du Fonds africain de développement (FAD), par visioconférence, en raison de la Covid-19.Au terme d’un mandat de cinq ans à la tête du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Adesina a rappelé dans une allocution par  visioconférence, avoir promis lors de son élection en 2015 à Abidjan, de travailler « d’arrache-pied pour accélérer le développement de l’Afrique » avec sa vision axée sur les « High 5 » (les cinq priorités) qui était mon engagement, ma promesse, ma boussole », a tenu à rappeler Akinwumi Adesina.

 « Le temps est passé si vite », a-t-il poursuivi, selon une note d’information transmise à APA, relevant les résultats obtenus au cours des cinq années de sa présidence.

Il s’agit de 18 millions de personnes supplémentaires qui ont désormais accès à l’électricité, de 141 millions de personnes qui bénéficient de technologies agricoles plus avancées favorisant la sécurité alimentaire, de 15 millions de personnes qui ont eu accès à un financement, de 101 millions de personnes qui ont désormais accès à des transports améliorés et de 60 millions de personnes qui ont reçu un accès à l’eau et à l’assainissement.

Eu égard à ce bilan satisfaisant, le président Adesina a appelé le Conseil des gouverneurs à lui renouveler sa confiance pour les cinq prochaines années. « Chers gouverneurs, ces Assemblées annuelles sont pour moi l’occasion de vous offrir à nouveau mes services et de briguer un second mandat à la présidence de la Banque africaine de développement. Je le fais avec humilité. Je le fais avec un sens aigu du devoir et de l’engagement. Je le fais pour servir l’Afrique et notre Banque », a-t-il déclaré.

Témoin de l’élection de 2015, qui a porté Akinwumi Adesina à la tête de la Banque, le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, s’est réjoui du fait que son pays préside à nouveau le processus électoral. Il a appelé les gouverneurs, avec à leur tête sa compatriote Kaba Nialé, au respect des textes qui régissent l’institution, avant d’adresser un message au candidat déclaré.

« Je voudrais souhaiter bonne chance au président Adesina qui se trouve être le seul candidat à sa réélection, que je souhaite », a lancé le président Ouattara.

L’élection du nouveau président de la Banque africaine de développement se déroulera, jeudi. Le vote se fera par voie électronique.

La croissance économique ivoirienne s’établirait à 1,8% en 2020 (Ouattara)

Fort de l’impact la pandémie de Covid-19, la croissance économique de la Côte d’Ivoire devrait s’établir en 2020 à « 1,8% contre 7,2% initialement prévue », a indiqué mercredi Alassane Ouattara, à l’ouverture de la session 2020 des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD).«Selon les données actuelles, la croissance économique de la Côte d’Ivoire s’établirait cette année à 1,8% contre 7,2% initialement prévue ; et après un taux de croissance annuel moyen d’environ 8% au cours de la période 2012-2019 », a dit M. Ouattara dans un message vidéo, à l’ouverture des Assemblées annuelles 2020 de la BAD.    

Face à cette situation qui a durement frappé l’économie ivoirienne et touché les secteurs clés, entre autres, l’exportation, le commerce, le bâtiment, les travaux publics, l’hôtellerie, la restauration, les transports; le gouvernement ivoirien a promptement réagi, a fait savoir M. Ouattara.

Le gouvernement, soulignera-t-il, a mis en place un plan de riposte sanitaire, économique, social et humanitaire de 3 milliards de dollars américain (environ 1 700 milliards Fcfa), soit environ 5% du Produit intérieur brut du pays et comprenant quatre fonds.  

Un fonds notamment dédié à la solidarité d’un montant de 285 millions de dollars (158,68 milliards Fcfa) pour soutenir les ménages vulnérables. L’objectif étant de couvrir environ 1,2 million de ménages vulnérables à travers la distribution de vivres et non-vivres et des transferts monétaires.   

Le second fonds, lui, destiné aux grandes entreprises est doté de 165 millions de dollars US (91,85 milliards Fcfa), le troisième fonds de soutien consacré aux PME est doté de 250 millions de dollars (139,16 milliards Fcfa) et un quatrième fonds d’appui au secteur informel de 165 millions de dollars.

Selon M. Ouattara, ce plan de riposte mis en place par l’Etat ivoirien, permet de « contrôler la pandémie avec un taux de létalité (mortalité) inférieur à 1% et de soutenir les populations et les entreprises impactées par la crise ».

La Banque africaine de développement (BAD) a accordé à la Côte d’Ivoire un appui budgétaire de 75 millions d’euros, soit 49,19 milliards de francs CFA, dans le cadre de la riposte contre la pandémie de la Covid-19. 

Alassane Ouattara et son épouse ont quitté́ Abidjan pour un séjour en France

Le président ivoirien Alassane Ouattara et son épouse, Dominique Ouattara, ont quitté́ Abidjan, mercredi, pour un séjour en France, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’information est rapportée par la présidence ivoirienne sur sa page facebook, sans plus de détails. Cependant, d’autres informations précisent que ce séjour privé permettra à M. Ouattara de prendre quelques jours de vacances dans sa résidence de Mougins, dans le Sud-Est de la France.

Alassane Ouattara qui a déposé lundi à la Commission électorale indépendante (CEI) son dossier de candidature pour la présidentielle du 31 octobre prochain, mettra également à profit ce déplacement pour rencontrer début septembre son homologue français, Emmanuel Macron.

Ouverture à Abidjan des Assemblées annuelles 2020 de la BAD en mode virtuel

La 55ème Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD), couplée avec la 46ème Assemblée annuelle du Fonds africain de développement (FAD), s’est ouverte mercredi à Abidjan par visioconférence, en raison de la Covid-19.Cette session, qui se déroule du 26 au 27 août 2020 avec l’élection du nouveau président de la banque, a été ouverte par Alassane Ouattara, dans un message vidéo. Il a félicité le président de la BAD, Akinwumi Adesina, qui « a su poursuivre avec succès l’œuvre de transformation de la banque ».  

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, s’est en outre réjoui du travail abattu par M. Akinwumi Adesina, ajoutant qu’il a donné à la Banque africaine de développement « une grande crédibilité et une notoriété dont nous pouvons être fiers ».

Le président en exercice de la banque, le Nigérian Akinwumi Adesina, est le seul candidat en lice pour un nouveau mandat quinquennal. Le président de la République de Côte d’Ivoire a, dans son discours, souhaité sa réélection.   

Au menu de ces Assemblées annuelles, figurent des échanges sur les engagements pris dans le cadre de l’augmentation générale du capital de la banque. M. Ouattara a encouragé les gouverneurs à faire preuve à la fois d’ambition et de réalisme.

La présidente du Conseil des gouverneurs, Kaba Nialé, ministre ivoirien du Plan et du développement, a fait un bilan des 15 mois passés à la tête du Conseil des gouverneurs, évoquant la septième augmentation générale du capital de la BAD.

Cette augmentation, obtenue lors de la réunion extraordinaire du Conseil des gouverneurs de la BAD à Abidjan le 31 octobre 2019, d’une valeur de 115 milliards de dollars US, la plus importante de l’histoire de la banque, a fait passer son capital de 93 milliards à 208 milliards de dollars américains.

« Elle permet non seulement à la banque de conserver son excellente notation AAA, mais aussi de soutenir davantage les efforts de développement des pays africains », a fait observer Mme Kaba Nialé, dans un discours à l’ouverture de la session.

Mme Kaba Nialé a relevé la gestion de la crise au sein de la BAD relativement à la plainte des lanceurs d’alerte contre M. Adesina, accusé de favoritisme par des employés. Elle a salué le Panel de haut niveau dont « le travail en toute indépendance disculpe M. Adesina contre lesdites allégations ».

Face à la crise liée à la pandémie de la Covid-19, le Conseil d’administration de la banque a pris une « décision historique », approuvant la Facilité de réponse rapide contre la Covid-19 (CRF), dotée de 10 milliards de dollars américains, a-t-elle fait remarquer. 

Ce fonds est notamment destiné à financer les plans de sortie de crise et à aider les pays membres régionaux et le secteur privé, a-t-elle poursuivi, félicitant le leadership de M. Adesina et les initiatives pour accélérer le développement de l’Afrique et aider le continent à mitiger l’impact de la crise sanitaire.

M. Adesina a réaffirmé son engagement à travailler avec davantage d’énergie et d’abnégation afin d’aider le continent africain dans son développement économique. Il a souhaité la bienvenue à la Finlande, qui porte le nombre d’États membres de l’institution à 81 pays.

L’année 2020, qui marque la 55ème session annuelle du Conseil des gouverneurs de la banque et la 46ème session annuelle du Fonds africain de développement le guichet concessionnel de la Banque, est d’autant plus importante qu’elle consacre l’élection du président de la banque.

Le parrainage en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement de la suppression du parrainage pour les prochaines élections locales.Vox Populi annonce que « le parrainage (est) supprimé » puisque « les acteurs politiques des différents pôles (pouvoir, opposition, non-aligné) et la société civile, réunis hier (mardi) au sein de la Commission politique du dialogue national », ont acté cette décision.

Le Quotidien précise que « pour la présidentielle et les Législatives, les choses restent en suspens ». Dans les colonnes de ce journal, Cheikh Sarr, l’un des plénipotentiaires de la majorité déclare : « Pour savoir si lors de la prochaine présidentielle il y aura le parrainage, il faut attendre l’évaluation du processus électoral ».

De son côté, rappelle Sud Quotidien, le parrainage est « l’une des réformes introduites dans le Code électoral à la veille de la présidentielle du 26 février 2019 ». Poursuivant, ce journal note qu’il « faisait partie des principaux facteurs bloquants de la tenue des locales du fait des difficultés liées à son application sur le terrain » pour ce type de scrutin.

Citéé par EnQuête, Sagar Traoré, la chargée des élections et relations internationales de l’AJ-PADS (And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme), soutient que dans le cadre des travaux de la Commission politique du dialogue national « seuls quatre ou cinq points sont pour le moment en suspens. (Il s’agit) du statut de l’opposition et de son chef, des organes de gestion des élections, du rôle et de la place de la justice dans le processus électoral et de la rationalisation du calendrier républicain ».

Le Soleil renseigne que « la Commission cellulaire du dialogue politique valide aujourd’hui son rapport d’étape en vue de soumettre au chef de l’Etat, le 31 août au plus tard, un rapport spécial ». Selon le quotidien national, « elle dispose encore de trois mois pour finaliser et déposer sur la table du président de la République le rapport définitif en raison du décret de prolongation du dialogue national ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur dévoile « les secrets de vie du douanier qui a tué sa fille » dimanche dernier aux Mamelles (Dakar). A en croire une source de ce journal, le Colonel Mouhamadou Sall, chef des Sections d’écritures du Môle 2 du Port autonome de Dakar, aurait été victime de son professionalisme : « C’est l’un des inspecteurs les plus sérieux et rigoureux de sa génération » dans un service qui, avec le Môle 8, pèse 80 % des recettes douanières du Sénégal.

Au cours de son interrogatoire, rapporte L’Observateur, il « n’aurait pas arrêté d’invoquer les forces obscures » en disant notamment : « Même si je vous explique, vous n’allez pas comprendre ».  Ce quotidien se fait aussi l’écho d’une autre hypoyhèse qui expliquerait le drame. Celle d’ « une pratique religieuse excessive » du colonel actuellement interné au service psychiatrique du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann, à Dakar.

Dans Libération, le chef des Sections d’écritures du Môle 2 affirme avoir « une nouvelle mission » consistant à « sauver l’humanité ». Et le premier acte « consistait à sacrifier sa fille (dont) le sang (serait) prophétique ».

Enfin, EnQuête remarque que « la violence a investi la sphère familiale. Depuis des mois, des scènes atroces de meurtres, violences domestiques et conjugales sont notées sur tout le territoire national. Une nouvelle parenthèse de folie collective ».

Pour sa part, L’AS s’intéresse aux conséquences du nouveau coronavirus dans le secteur de l’hôtellerie. Et Doudou Gnagna Diop, le président de l’Organisation nationale pour l’intégration du tourisme sénégalais (Onits), tire la sonnette d’alarme car « des entreprises sont au bord de la faillite ».

La justice ivoirienne entérine la radiation de Gbagbo du listing électoral (Proches)

Le tribunal de première instance d’Abidjan a entériné mardi la radiation de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo du listing électoral ivoirien déboutant ses partisans qui contestaient cette décision, a appris APA de source proche de M. Gbagbo.Selon cette source, la confirmation de la radiation de M. Gbagbo rendue par la justice ce jour est insusceptible de tout recours. Le 06 août dernier, une manifestation des partisans de M. Gbagbo devant le siège de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) dans l’Est d’Abidjan pour dénoncer son retrait de la liste électorale ivoirienne, a été dispersée par la police. 

Toutefois, Georges Armand Ouégnin, le chef de file de cette manifestation avait été reçu en audience le même jour par Coulibaly Kuibiert Ibrahime, le président de l’institution électorale ivoirienne. 

« Après discussion, ce qu’on peut retenir, ils disent que ce n’est pas la CEI qui est responsable. Il semble qu’il y a deux raisons majeures pour que quelqu’un soit radié dans ce cas. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques», avait expliqué M. Ouégnin à ses partisans au sortir de cette rencontre avec le président de la CEI. 

 De ce fait, M. Ouégnin avait appelé ses partisans au calme annonçant qu’il allait recourir à toutes les voies juridiques pendant le contentieux de la liste électorale pour démontrer que M. Gbagbo mérite bien de figurer sur la liste électorale de 2020. 

Présidentielle 2020: Affi annonce le dépôt de son dossier de candidature jeudi

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, a annoncé mardi à Abidjan le dépôt de son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, le jeudi prochain, lors d’une conférence de presse.« Le dépôt de notre candidature, nous allons le faire le jeudi prochain à 10h (GMT, locale) » à la Commission électorale indépendante (CEI), a dit M. Affi assurant que le parti a « même déjà dépassé» le quota pour le parrainage et cherche actuellement une marge de sécurité en cas de doublon.

Selon M. Affi, le chef de l’Etat Alassane Ouattara ne peut briguer un « troisième mandat ». Mais, engagé dans le processus et ayant déjà déposé son dossier de candidature, lundi, il a appelé à « une unité de l’opposition » en vue d’une « alternance démocratique et pacifique ».

« Nous avons donc l’obligation de nous rassembler, la volonté individuelle de chacun d’entre nous d’être président de la République ne doit pas primer sur l’intérêt général qui commande que M. Ouattara quitte le pouvoir », a-t-il dit à l’endroit des leaders de l’opposition.  

« Je lance donc ici et maintenant un appel solennel au rassemblement de tous ceux qui se réclament de l’opposition, mettons de côté toutes nos querelles intestines, elles sont mineures et secondaires par rapport à l’intérêt général. C’est ensemble que nous devons engager la bataille », a-t-il déclaré.

L’opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas à M. Ouattara élu en 2010 puis réélu en 2015,  de briguer un troisième mandat au regard de la continuité législative. Cependant, le camp présidentiel estime que le chef d’Etat sortant fera son premier mandat dans la 3e République.

« Le Conseil constitutionnel ne doit pas être le détonateur d’une nouvelle guerre civile en Côte d’Ivoire. En conséquence, un Conseil constitutionnel sérieux et responsable devrait rejeter la candidature de M. Ouattara », a estimé le chef du parti de Laurent Gbagbo.

« Nous nous attendons donc à ce que cette candidature soit invalidée et rejetée (…) mais quelle que soit l’issue constitutionnelle de cette affaire, notre devoir est de bouter ce régime hors du pouvoir et infliger à ce régime la gifle démocratique qu’il mérite au nom d’une alternance apaisée», a-t-il soutenu.

M. Affi a affirmé, en outre, avoir « noté le silence gêné des grandes puissances face à la volte-face du candidat Ouattara », avant d’ajouter « je leur demande une seule chose, nous aider à assurer la régularité du scrutin, car les velléités de tricherie ne manqueront pas ».

« Elles doivent être conscientes qu’un braquage électoral se traduirait par une nouvelle crise électorale », a-t-il poursuivi, évoquant que « si M. Ouattara réussit ce braquage électoral, ce serait aussi de notre faute, à tous, opposants à ce régime ».

Le président du FPI a fait observer que l’opposition n’est pas soudée, soulignant que « Bédié  (le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ne veut pas de nous », en allusion au choix de l’ex-président de collaborer avec le camp qui lui est opposé.

M. Affi a par ailleurs évoqué des morts à l’issue des récentes manifestations de populations dans le pays contre un troisième mandat de M. Ouattara, appelant le chef de l’Etat à retirer sa candidature.

La candidature de M. Ouattara, dira-t-il, a créé des affrontements intercommunautaires, tout en condamnant fermement les appels réels de personnes sur les réseaux sociaux, à des exterminations ethniques. 

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020. Plusieurs candidats se sont déclarés pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, mais jusque-là, M. Ouattara est le seul a avoir déposé son dossier de candidature auprès de la Commission électorale indépendante (CEI). Le dépôt de candidature s’achève le 31 août 2020.

Togo: lancement des travaux de la plateforme industrielle d’Adétikopé d’un coût de 130 milliards FCFA

Les travaux de construction de la plateforme logistique et industrielle d’Adétikopé, située au nord de la ville de Lomé, connaît un démarrage effectif et devrait être opérationnelle dès janvier 2021 (phase 1), indique un communiqué transmis mardi à APA.D’un coût d’investissement de plus de 130 milliards de Fcfa, cette plateforme comprend une zone industrielle et des services logistiques intégrés de classe mondiale, au service de l’industrialisation de l’Etat du Togo.

Ce lancement intervient à la suite de la signature d’un partenariat, le 8 juillet 2020, entre la République togolaise et Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), entreprise spécialisée dans le développement de parcs industriels à haute valeur ajoutée.

Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), ayant pour actionnaires Africa Finance Corporation (AFC) et Olam International Ltd., via la création de la PIA (Plateforme industrielle d’Adétikopé), l’entreprise en charge du développement de cette plateforme.

Située au nord de Lomé, à environ 27 km du port de la capitale togolaise, cette plateforme de 400 hectares sera développée en deux phases. PIA a la charge de la conception, du financement, de la construction et de la gestion de cette zone industrielle intégrée.

Ce projet devrait permettre la transformation des richesses naturelles locales et leur export. D’un investissement total de plus de 130 milliards F CFA (soit 200 millions d’euros), la plateforme vise à  offrir un cadre propice à l’implantation d’usines en vue de la transformation des produits locaux.

Parmi les nombreux services logistiques de cette plateforme, l’on peut énumérer un parking d’une capacité de 700 camions, un parc pour le stockage de conteneurs d’une capacité de 12 500 EVP, un entrepôt pour charger, décharger et transférer les conteneurs.

La Plateforme Industrielle d’Adétikopé comprendra également une zone de 200 000 m2 dédiée aux autres activités logistiques, un espace de stockage du coton et d’autres matières premières ainsi que des routes et emprises routières. Elle devrait permettre à  terme de générer 35 000 emplois directs et indirects.

Pour Alain Saraka, directeur de la stratégie d’ARISE IIP et IS  « cette plateforme va permettre d’industrialiser de nombreux secteurs d’activité togolais, à l’instar du secteur agricole (coton, anacarde, soja, riz, sésame etc.) en créant des rouages performants qui permettront la transformation locale des matières premières et ainsi l’exportation de produits manufacturés qui généreront d’importants revenus pour le pays ».

Pour sa part, M. Sani Yaya, ministre togolais de l’Economie et des finances, a soutenu que dans un contexte international morose marqué par l’impact économique de la Covid-19, le lancement des travaux de PIA, une plateforme industrielle dédiée aux investisseurs locaux et étrangers, démontre une fois de plus l’attractivité de l’économie togolaise. 

« Dotée d’une infrastructure moderne et de services logistiques multimodaux intégrés, nous nous réjouissons du développement de cette infrastructure de pointe, l’un des projets phares du PND 2018-2022, qui deviendra sans aucun doute l’un des vecteurs essentiels de la politique d’industrialisation entamée par le Togo », a ajouté M. Sani Yaya. 

La Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA) est issue notamment d’un partenariat entre la République togolaise et Arise IIP. Selon le délai d’exécution, cette plateforme dont l’investissement total s’élève à 130 milliards de F CFA, sera opérationnelle à partir de janvier 2021 pour ce qui concerne la phase 1. 

Arise IIP est une joint-venture entre Africa Finance Corporation (AFC) et Olam International Ltd (Olam). Elle est spécialisée dans les zones industrielles intégrées et son portefeuille comprend actuellement GSEZ, GDIZ, PIA et SAG.

Bessi Benjamin annonce sa candidature indépendante à l’élection présidentielle ivoirienne

Bessi M’Bouke Benjamin, un cadre du secteur privé ivoirien a annoncé mardi à Abidjan, sa candidature indépendante à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain «pour apporter son expertise à la gestion humaine et sociale» de la Côte d’Ivoire.« (…) Je déclare ma candidature pour apporter  mon expertise à la gestion sociale et humaine au service de notre nation. Je souhaite que ma candidature soit une candidature d’égalité et de progrès humain durable», a dit M. Bessi dans un point-presse estimant que la Côte d’Ivoire « ne pourra se construire sur l’injustice et les inégalités sociales ».

« Chers compatriotes, ma candidature n’est donc ni le symbole de la refondation, ni le symbole de la renaissance, mais plutôt celle de la continuité de l’État au regard des performances qui ont été déjà réalisées depuis les premières années de l’indépendance », a par ailleurs, expliqué le candidat déclaré. 

Auparavant, il a regretté les crises sociales et politiques survenues en Côte d’Ivoire depuis les années 1990 qui ont provoqué la dégradation du climat sociopolitique et l’effritement de la cohésion sociale. 

« Au regard des leçons tirées de toutes les gouvernances politiques antérieures, je suis guidé par le souci de la volonté d’atteindre les objectifs que l’on se fixe dans son agenda politique par le dépassement de soi et l’engagement total au service des autres  pour une politique plus équitable », a promis M. Bessi appelant ses compatriotes à lui accorder leurs suffrages pour remporter cette échéance électorale. 

Il a conclu en insistant que « je ne ménagerai aucun effort, je ne reculerai devant aucun sacrifice pour redonner à tous nos compatriotes la fierté d’être ivoirien».

Des jeunes sensibilisés sur la solidarité et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire

L’ONG internationale « Change Human’s Life», une organisation de la société civile qui promeut la solidarité, a célébré mardi à Abidjan la troisième édition du « Trajet de l’espérance », un événement de promotion de la solidarité au cours duquel des jeunes ont été sensibilisés lors d’un panel sur la nécessité de cultiver les valeurs et solidarité et de cohésion sociale en Côte d’Ivoire. « Le trajet de l’espérance» , organisé en marge de la Journée nationale de la solidarité en Côte d’Ivoire,  vise à sensibiliser les populations sur les valeurs de solidarité qui sont le partage, l’entraide, la compassion et la contribution au  renforcement de la cohésion sociale.

« Le trajet de l’espérance, c’est un événement de solidarité que nous organisons en marge de la Journée nationale de solidarité en Côte d’Ivoire pour inciter les populations et toute la communauté à faire des actions de solidarité pour un développement harmonieux et un développement durable de la Côte d’Ivoire», a expliqué dans un discours, Hermann Kouamé, le président de cette ONG.

Poursuivant, il a ajouté « qu’il s’agit pour nous de mettre en corrélation des entreprises, des organisations de la société civile et la population pour une synergie d’actions de solidarité».

De son avis, le développement inclusif de la Côte la Côte d’Ivoire « passera par les actions solidaires de ses fils entre eux».

«La cohésion sociale et la solidarité sont des mots qui se complètent », a estimé pour sa part, Kouadio Konan, le représentant du maire de la commune d’Abobo (Nord d’Abidjan) qui a abrité cette activité.

Par ailleurs, il a encouragé les jeunes à s’inscrire dans les actions de solidarité et  de cohésion sociale en évitant de se  faire manipuler par les politiques. Une distribution de kits alimentaires à des familles vulnérables, a clôturé cette  troisième édition du « Trajet de l’espérance », qui avait pour slogan: « Moi jeune, pour la solidarité et la cohésion sociale, je m’engage ».

Les États-Unis appellent le gouvernement ivoirien à « enquêter » sur les morts suite aux récentes manifestations

Les États-Unis appellent le gouvernement ivoirien à « enquêter pleinement sur les morts associés aux récentes manifestations », suite aux protestations de populations contre un « troisième mandat » de Alassane Ouattara, le président sortant.« Nous appelons le gouvernement à enquêter pleinement sur les morts associées aux récentes manifestations, et à rendre publics les résultats desdites enquêtes », indique un communiqué de l’Ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire transmis mardi à APA.    

Les Etats-Unis d’Amérique demeurent engagés en soutien à des élections libres, transparentes et inclusives en Côte d’Ivoire, mentionne le communiqué qui appelle toutes les partis politiques à adhérer à l’état de droit, et aux autorités ivoiriennes à « assurer des processus judiciaires équitables ».   

Des populations ont, à l’appel d’une organisation de la société civile, manifesté le 13 août 2020, suivie d’une marche des femmes de l’opposition le 21 août 2020,  à travers le pays pour réfuter un « troisième mandat » de M. Ouattara, qui selon elles est «anticonstitutionnel ».  

La marche des femmes de l’opposition, tenue vendredi en dépit d’une interdiction des manifestations sur la voie publique jusqu’au 15 septembre 2020, a entraîné des heurts par endroits dans le pays et des arrestations.  

« La répression et l’intimidation n’ont pas de place en démocratie », selon les Etats-Unis qui « exhortent tous les partis, groupes et individus à s’abstenir de toute violence et de tout discours de haine ou de division, et à privilégier le dialogue afin de trouver des solutions paisibles à leurs désaccords ».  

L’Etat américain exhorte en outre « les forces de sécurité à respecter et sauvegarder les droits de tous les citoyens, y compris celui de participer à des manifestations pacifiques ». Car, les libertés d’expression, de rassemblement et d’association sont au cœur d’une démocratie fonctionnelle.    

Pour les États-Unis, les élections historiques à venir sont des occasions pour la Côte d’Ivoire de poursuivre son chemin pacifique vers la prospérité. Il appartient au peuple ivoirien de décider de l’avenir et du leadership de son pays.  

« Le Conseil Constitutionnel de Côte d’Ivoire décidera de la question dite du « troisième mandat », estime le gouvernement américain qui croit que « des transitions de pouvoir démocratiques régulières mènent à plus de redevabilité, des institutions plus fortes, et une participation citoyenne au processus politique plus constructive ». 

« L’application impartiale de toutes les lois, y compris celles qui régissent les libertés d’expression, de rassemblement et d’association, est également essentielle à un processus électoral crédible, à la bonne gouvernance en général, et à la poursuite de la transition post-conflit du pays », poursuit le texte. 

Les États-Unis estiment par ailleurs adhérer aux normes démocratiques,  entre autres la liberté d’expression et de rassemblement, qui permet aux Ivoiriens de participer à des dialogues politiques et à soutenir les candidats, partis ou idées de leur choix. 

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020 pour élire leur dirigeant. Mais, pour l’opposition M. Ouattara ne devrait pas briguer un « troisième mandat » au regard de la continuité législative, tandis que le camp présidentiel évoque son premier mandat dans la 3e République. 

Justice et politique, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de l’affaire Dia-Kane, du livre de Thierno Alassane Sall et d’un drame survenu aux Mamelles de Dakar.Sud Quotidien considère l’appareil judiciaire comme « un grand corprs malade ». Ce journal invoque entre autres des « tiraillements entre magistrats, la gestion des grands dossiers politico-judiciaires, les affaires d’enregistrements entre magistrats et avocats ».

A propos du différend opposant Ousmane Kane, le premier président de la Cour d’appel de Kaolack (centre) et le juge Yaya Amadou Dia, président de chambre dans la même juridiction, Sud Quotidien souligne que « les invectives et dénigrements qui polluent la quiétude au temple de Thémis (occultent) des zones d’ombre ».

Pour EnQuête, il n’y a pas l’ombre d’un doute, c’est « une guerre latente » puisqu’ « au-delà de l’affaire Dia-Kane, se cache un mal bien plus profond qui oppose magistrats supposés privilégiés et ceux qui se disent un peu ostracisés ».

Une source anonyme citée par ce journal soutient : « Il y a une césure entre l’immense majorité constituée de jeunes, de moins jeunes et de vieux aussi. Fondamentalement, c’est un problème de crédibilité et de légitimité qui se pose. Quand on est confronté à ces problèmes, on a beau être chef de façon formelle, mais on n’a aucune autorité sur les gens. On est juste le chef administratif de la juridiction ».

L’Observateur s’intéresse aux « détails de l’audition d’Ousmane Kane » devant l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj). Selon ce quotidien, le magistrat aurait affirmé que le différend serait né « d’une faute technique qu’aurait commise le juge Yaya Amadou Dia et qui aurait refusé de la rectifier, même quand son supérieur le lui a demandé ».

De son côté, L’AS se fait l’écho de la « Sall guerre des livres ». Poursuivant, ce quotidien indique que « le nouveau (bouquin) de l’ancien ministre Thierno Alassane Sall est en train de susciter plusieurs réactions dans l’espace public ». Et d’en conclure que « ce brûlot confirme la tendance actuelle des hommes politiques à sortir des livres pour critiquer la gouvernance du président Macky Sall ou pour vanter ses mérites ».

En fait divers, Vox Populi rapporte qu’ « un douanier égorge sa fille de 7 ans ». A en croire ce journal, « l’auteur présumé de ce crime n’est autre que le chef des Sections d’écritures du Môle 2 du Port autonome de Dakar ».

Dans les colonnes de Libération, le colonel Mouhamadou Sall a déclaré lors de son interrogatoire à la brigade de Gendarmerie de Ouakam (commune de Dakar) : « J’étais possédé par le diable. Je voulais juste la corriger mais je ne sais plus ce qui s’est passé après ».

Pour sa part, Le Quotidien informe que ce père de famille, qui souffrirait de « troubles mentaux », est maintenant « interné dans une structure hospitalière pour bénéficier d’un suivi médical ».

Enfin, Le Soleil fait un focus sur la situation sociopolitque au Mali. Dans le quotidien national, Maître Ousmane Sèye, membre de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (BBY), évoque l’impérieuse nécessité de « veiller à un retour de l’ordre constitutionnel » après le renversement d’Ibrahim Boubacar Keïta.  

Mali : une transition politique aux contours flous

Cinq jours après le renversement d’Ibrahim Boubacar Keïta, la junte militaire au pouvoir n’a pas encore décliné un plan de transition pour un retour à l’ordre constitutionnel.L’annonce, par un média international, d’une transition politique sur une période de trois ans a fait grand bruit. Elle fait suite à la mission de trois jours à Bamako d’une délégation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) conduite par l’ancien président nigérian, Goodluck Jonathan.

Ce lundi, le Colonel-major Ismaël Wagué, porte-parole du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), est on ne peut plus clair à ce sujet : « Rien n’est arrêté à ce stade. Chacune des deux parties a expliqué sa perception de la transition. Mais l’architecture finale sera définie par les Maliens ».

Depuis son arrestation le 18 août dernier, l’ex-chef de l’État du Mali n’est plus libre de ses mouvements. Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est toujours cantonné au camp militaire de Kati, le quartier général des putschistes, situé à une quinzaine de kilomètres de la capitale Bamako.

« Les émissaires de la Cedeao ont demandé à voir IBK pour s’assurer qu’il est en sécurité et en bonne santé. De façon spontanée, on a accédé à leur requête. (L’ancien président) a clairement dit avoir démissionné sans contrainte car il a compris que son départ est l’aspiration du peuple. Ce dernier a dit être soulagé et n’a aucune intention de revenir au pouvoir », rapporte M. Wagué.

Conformément aux recommandations de la communauté internationale, les militaires ont accepté d’alléger les conditions de « sécurisation » de l’ancien président pour lui permettre notamment d’aller se faire soigner.

« IBK doit effectuer des contrôles médicaux. Il peut désormais être sécurisé dans un endroit de son choix. Il peut aller se soigner et revenir quand il veut. La Cedeao a garanti son retour (au Mali) au besoin », énonce le porte-parole du CNSP.

Sans surprise, le coup d’État a fermement été condamné par la communauté internationale. A l’échelle continentale, le Mali a fait l’objet d’une batterie de sanctions visant à restaurer l’ordre constitutionnel.

« On a demandé, au regard des efforts consentis, l’étude de la levée des sanctions parce que nous ne voulons pas que le peuple souffre. La majeure partie des Maliens souffre et ça risque de s’aggraver avec les sanctions », alerte le Colonel-major Ismaël Wagué. La Conférence des chefs d’État de la Cedeao va se réunir, mercredi prochain, en visioconférence pour discuter de la situation sociopolitique au Mali.

Covid-19 : les Assemblées annuelles de la BAD prévues les 26 et 27 août en mode virtuel

Les Assemblées annuelles 2020 de la Banque africaine de développement (BAD) se tiendront les 26 et 27 août 2020 et en mode virtuel, pour la première fois dans l’histoire de l’institution, en raison de la pandémie liée à la Covid-19.Ces Assemblées annuelles 2020 de la BAD se dérouleront autour du thème : mieux reconstruire l’Afrique après la pandémie de la Covid-19. Elles seront marquées, le 27 août 2020, par l’élection d’un nouveau président de la Banque. 

Les gouverneurs voteront pour l’élection du huitième président de la Banque. M. Akinwumi Adesina, premier citoyen nigérian à occuper ces fonctions, et élu le 28 mai 2015 à Abidjan pour une durée de cinq ans par le Conseil des gouverneurs de la Banque, rempile à cette élection.  

En tenant ces Assemblées annuelles en mode virtuel, la BAD veut s’inscrire dans le respect des consignes de distanciation physique liées à la pandémie de la Covid-19.  Le dialogue des gouverneurs et l’élection d’un président seront les priorités de l’ordre du jour de ces Assemblées.  

L’année 2020, marque la 55ème session annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque et la 46ème session annuelle du Fonds africain de développement – le Guichet concessionnel de la Banque –, ainsi que l’élection du président de la Banque. 

Le président en exercice, Akinwumi Adesina, est le seul candidat en lice pour un nouveau mandat quinquennal. Après que l’Afrique a été touchée par la Covid-19 début du mois de mars, il  a engagé l’institution à atténuer l’impact de la maladie qui a fait plus d’un million de cas confirmés sur le continent. 

La  pandémie qui a durement frappé les économies de la région après la chute des prix des produits de base et les mesures de confinement imposées par les gouvernements a entraîné la fermeture des frontières de nombreux pays du continent.

Depuis plusieurs mois maintenant, la Banque apporte un soutien aux pays membres de la région afin de protéger leurs économies, leurs systèmes de santé et les moyens de subsistance de leurs populations contre les répercussions induites par la Covid-19 sur la santé publique et l’économie.

En avril dernier, la BAD a mis en place un mécanisme de réponse rapide à la  Covid-19, doté d’un montant maximal de 10 milliards de dollars, visant à apporter un soutien flexible aux opérations souveraines et non souveraines en Afrique.

Le 20 août 2020, un montant de 2,29 milliards de dollars de fonds de ce mécanisme avait été approuvé  pour les pays membres de la Banque. En outre, quelque 1,186 milliard de dollars supplémentaires a été décaissé en faveur des pays membres du Fonds africain de développement, avec des approbations en cours.

En mars dernier, la Banque africaine de développement a également mobilisé un montant record de trois milliards de dollars lors de l’introduction de son emprunt obligataire social « Combattre la Covid-19 » à la Bourse de Londres.  

Malgré cette période difficile de confinement dû à la Covid-19, la BAD est parvenue à franchir quelques étapes clés majeures, et les agences de notation internationales Fitch et Standard & Poor’s ont confirmé la note AAA de l’institution assortie d’une perspective stable.

Lors de ces Assemblées annuelles 2020, les gouverneurs devraient recevoir des informations sur l’évolution des diverses activités de la banque depuis l’édition 2019 tenue à Malabo, en Guinée équatoriale.

Ces informations porteront notamment sur la septième augmentation générale du capital de la Banque, que le Conseil des gouverneurs a approuvée le 31 octobre 2019 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et qui a permis d’accroître d’un montant historique le capital de la Banque, passant de 115 milliards à 208 milliards de dollars.

En décembre 2019, les donateurs du Fonds africain de développement se sont engagés à verser 7,6 milliards de dollars dans le cadre de la quinzième de reconstitution du capital de la Banque, afin d’aider les pays les plus pauvres d’Afrique.     

Les gouverneurs de la Banque, pour rappel, sont généralement des ministres des Finances et de l’Économie ou des gouverneurs de Banque centrale des 54 pays membres de la région Afrique et des 27 pays membres issus d’autres régions du monde.

Présidentielle guinéenne: l’UFDG en consultations internes sur son éventuelle participation

Le principal parti d’opposition en Guinée, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), dans une note en date du 22 août dernier, a demandé à ses bureaux fédéraux de lui communiquer leur avis sur la participation ou non de leur formation politique à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain.Ces avis sont attendus au plus tard le mercredi 26 août, souligne la note dont copie est parvenue ce lundi à APA.

L’Ancien ministre de la Défense, Me Abdoul Kabèlé Camara et M. Ousmane Kaba, ancien ministre chargé du Bureau de la Stratégie à la Présidence de la République, sont, pour le moment, les deux seuls candidats déclarés à la présidentielle d’octobre prochain.

Ouattara dépose sa candidature pour la présidentielle et promet de «se soumettre au verdict»

Le président ivoirien Alassane Ouattara, par ailleurs candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) a déposé lundi à la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral), son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain avec la ferme promesse de « se soumettre au verdict » de ses concitoyens.Le candidat du parti présidentiel ivoirien qui  qui était accompagné à cette occasion de plusieurs membres du gouvernement et de cadres de son parti, a eu droit à un bain de foule de ses partisans qui l’attendaient tout au long de l’axe menant au siège de la CEI aux II-Plateaux à l’Est d’Abidjan. 

«  Je viens de déposer mon dossier de candidature entre les mains du secrétaire permanent de la CEI. Je l’ai dit à maintes occasions que la démocratie, c’est de respecter les délais et les procédures liées à la préparation des élections.  Et comme je l’ai indiqué également tout à l’heure, nous nous soumettrons au verdict de nos concitoyens et je sais que nos concitoyens se souviendront et verront notre bilan qui a été un bilan exceptionnel ces neuf dernières années», a affirmé M. Ouattara après le dépôt de son dossier de candidature qui a été réceptionné par Kouamé Adjoumani Pierre, le secrétaire permanent de la CEI.

 « Je voudrais dire à mes concitoyens que j’ai une vision pour notre pays. Une vision de stabilité, de sécurité, de paix, une vision de bonheur pour tous les ivoiriens», a poursuivi M. Ouattara insistant sur la nécessité de tenir des élections apaisées et sans violence. 

« Ce dépôt de dossier de candidature du président Ouattara clôt le débat. Cette candidature est porteuse d’espoir et d’espérance », a estimé pour sa part, Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP assurant à son tour que « nous respecterons la décision du Conseil constitutionnel ». 

Le président ivoirien Alassane Ouattara a été investi samedi dernier comme le candidat du RHDP à la présidentielle du 31 octobre prochain. Depuis l’annonce de sa candidature le 06 août dernier où il a reconsidéré sa position, des voix s’élèvent au sein de l’opposition ivoirienne pour dénoncer cette décision estimant que c’est un « troisième mandat inconstitutionnel». 

De son côté, le parti au pouvoir soutient que la candidature de M. Ouattara est « légale»  car la première de la troisième République. 

Les remous dans la magistrature tiennent en haleine la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement des soupçons de corruption qui éclaboussent la magistrature.Sous le titre « La chienlit », Le Quotidien se fait l’écho du « malaise dans la magistrature ». Ce journal note que « le ministère de la Justice a attendu quatre mois pour saisir l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj) alors que le conflit opposant les juges Yaya Amadou Dia et Ousmane Kane empoisonne la Cour d’appel de Kaolack (centre) ».

Le Quotidien précise que « le 14 avril 2020, Yaya Amadou Dia avait porté de graves accusations (de corruption) contenues dans une réponse à une demande d’explications qui lui a été servie. Et 14 jours après, soit le 28 avril, Ousmane Kane a répondu à la lettre pour récuser les accusations ».

Sud Quotidien indique que « l’Igaj (est appelée) à la rescousse » après qu’un juge de siège, Yaya Amadou Dia accuse Ousmane Kane, le premier président de la Cour d’appel de Kaolack, de corruption. Dans les colonnes de ce journal, Birahim Seck, le Coordonnateur du Forum civil affirme que « l’impunité doit être bannie partout surtout dans la magistrature ».

Libération fait savoir que l’Igaj a pour mission « de diligenter immédiatement une enquête exhaustive sur les faits allégués et de dresser un rapport dans les plus brefs délais » afin de sauvegarder « la crédibilité de l’institution judiciaire ».

Pour sa part, L’AS s’intéresse aux « sanctions encourues par les juges Dia et Kane ». Ce journal souligne que « les deux protagonistes risquent des sanctions allant de l’avertissement à la radiation sans oublier des poursuites pénales pour faits de corruption ».

Dans EnQuête, Babacar Diop, le Secrétaire Général du parti d’opposition, Forces Démocratiques du Sénégal (FDS), n’y va pas avec le dos de la cuillère : « On le sait depuis longtemps, la justice fout le camp dans ce pays. Il faut des réformes très profondes pour restaurer la dignité et l’indépendance des magistrats ».

L’Observateur remonte aux origines de « la guerre entre Ousmane Kane, le premier président de la Cour d’appel de Kaolack et le juge Yaya Amadou Dia, président de chambre dans la même juridiction ». Selon des sources de ce quotidien, « tout est parti d’une faute technique qu’aurait commise Yaya Amadou Dia. (Ce dernier) aurait refusé de se rectifier quand son supérieur (Ousmane Kane) le lui a demandé ».

Pour tirer cette affaire au clair, rapporte L’Observateur, « le premier président de la Cour d’appel de Kaolack va être entendu aujourd’hui, sauf report, par les enquêteurs de l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj) ». A en croire ce quotidien, c’est un « sale temps pour le gouvernement » parce que les ministères « de la Santé, de l’Education, du Transport, de l’Energie, de la Justice… (sont) en état d’urgence ».

Sur le front de la Covid-19, Vox Populi annonce qu’ « une importante délégation du ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale est en visite en Gambie depuis jeudi pour un partage d’expériences ». Dans ce pays anglophone enclavé dans le Sénégal, le nouveau coronavirus circule, ces dernières semaines, à un rythme inquiétant.

Enfin, dans Le Soleil, Oumar Youm, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement soutient que le récent livre de Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l’Energie, intitulé « Le Protocole de l’Elysée », « n’apprend rien de nouveau, sinon de la frustration ».

La FIF prend acte de la recommandation de la FIFA et annonce une réunion de la Commission électorale mardi

La Fédération ivoirienne de football (FIF) affirme prendre acte de la recommandation de la FIFA de maintenir la Commission électorale en vue de l’élection du président de l’organisation, et annonce une réunion de ladite Commission mardi pour entériner toute décision nécessaire.A la suite de l’examen du courrier de la FIFA, la FIF « prend acte des recommandations qui vont dans le sens de la volonté commune de la FIFA et du Comité exécutif de la FIF d’organiser au plus vite les élections à la présidence de la FIF », indique une note d’un Comité d’urgence du Comité exécutif de la FIF consultée par APA.

Selon la FIF, « la Commission électorale, informée de cette recommandation, se réunira le mardi 25 août 2020 à 10h (GMT, locale) afin d’entériner toute décision nécessaire par un vote, conformément aux dispositions pertinentes du code électoral et en particulier de ses articles 7 et 8 ».

Dans un courrier adressé à la FIF, la FIFA recommande « le maintien de la Commission électorale et la reprise des travaux de celle-ci en indiquant que toutes les décisions à prendre doivent être soumises au vote des membres de la Commission qui doivent individuellement signer le procès-verbal de décision ».

Vue cette nouvelle donne, le Comité d’urgence de la FIF a décidé de l’annulation de l’assemblée générale devant se réunir en session extraordinaire le 29 août 2020, et en lieu et place, de convoquer une réunion d’information et de concertation des membres actifs de la FIF sur le déroulement du processus électoral et des incidents survenus.

La FIF annonce « l’envoi à la FIFA d’un courrier réponse au sien pour lui faire part des observations de la FIF sur l’analyse qu’elle fait de la situation et de son interprétation des textes de la FIF ». Le Comité exécutif de l’organisation se réunit à cet effet, mercredi.  

A la suite d’un blocage du processus électoral, la FIF avait décidé de mettre en place une autre Commission électorale. L’ex-international ivoirien de football,  Didier Drogba, est d’ailleurs candidat à l’élection du président de la FIF aux côtés de trois autres candidats. Il s’agit de MM. Idriss Diallo, Sory Diabaté et Paul Koffi Kouadio.

Mali: la junte propose une transition de trois ans dirigée par un militaire

La junte qui a pris le pouvoir au Mali a proposé, dimanche, une transition de trois ans et la formation d’un gouvernement composé essentiellement de militaires, rapporte Radio France Internationale (RFI).Par ailleurs, poursuivit la même source, « les nouvelles autorités de Bamako acceptent que le président déchu Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) retourne chez lui ou aille se soigner à l’étranger ».

 A l’issue des discussions,  la Communauté économique des Etat de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dont la mission est conduite par l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan et les putschistes maliens « sont d’accord pour tourner la page IBK », ajoute RFI.

La date limite de règlement des factures CIE de mars et mai reportée au 26 août 2020

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) annonce le report de la date limite de règlement des factures des mois de mars et mai 2020 jusqu’au 26 août 2020, dans le cadre des mesures sociales prises par l’Etat pour soutenir les ménages et les entreprises face à la pandémie de la Covid-19.Pour « éviter toute coupure faisant suite à un impayé (des factures d’électricité des mois de mars et mai), nous rappelons aux clients qu’ils doivent se rendre en agence au plus tard le 26 août 2020 pour effectuer un règlement partiel ou négocier un échéancier de paiement sur lequel ils s’engageront », indique un communiqué transmis à APA.   

Les pénalités pour impayés des factures des mois de mars et mai 2020 avaient été suspendues jusqu’au 10 août 2020. Cet autre report donne un délai supplémentaire aux ménages et aux entreprises pour s’acquitter de cette charge. 

Quant à la date limite de règlement de la facture du mois de juillet 2020, elle, est fixée au 14 septembre 2020. La compagnie, en charge de la distribution de l’énergie électrique en Côte d’Ivoire, avait déjà dans le cadre d’une mesure exceptionnelle fixé le délai de paiement au 10 septembre 2020. 

Dans l’optique d’accompagner les clients dans le règlement de leurs factures d’électricité face à la Covid-19, dans le cadre des actions sociales du gouvernement, des mesures complémentaires avaient été mises en place aussi bien pour les ménages que pour les entreprises (professionnels BT).  

Le Mali suspend l’exportation du bétail vers les pays de la CEDEAO

Le président de la filière bétail viande du Mali, l’honorable Aboubacar Ba, a annoncé dans une décision parvenue dimanche à APA, la suspension de l’exportation du bétail malien vers les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) en réaction à l’embargo de cette institution sur le Mali.« A tous les présidents des unions régionales de la filière bétail viande du Mali, le président de la filière bétail viande, l’honorable Aboubacar Ba  vous engage à prendre toutes les dispositions pour empêcher tout chargement, tout convoyage du bétail en direction des pays de la CEDEAO», ordonne la décision. 

Poursuivant, M. Ba a indiqué que les responsables des marchés à bétail de Fassou, Kayes, Kati, Fana, Nara, Niamana, Bougouni, Niena, Koury, Zegoua, Koutiala, Boussin, Yolo, Fatinè, Niono, Ségou,  Konombougou, Kona, Fatoma, Djenné et Sofara prendront toutes les dispositions pour empêcher tous les commerçants de bétails ressortissants des pays membres de la CEDEAO de venir s’approvisionner sur leur marché. 

« Il est aussi demandé aux services techniques des ministères de l’élevage et du commerce de ne délivrer aucun certificat d’exportation de bétail jusqu’à la levée de l’embargo sur notre pays », a conclu la décision. 

Jeudi dernier, les  chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO réunis en sommet extraordinaire par visioconférence, ont demandé le rétablissement du président Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK), renversé par des militaires putschistes. 

« Nous décidons de la fermeture de toutes les frontières terrestres, aériennes ainsi que l’arrêt des flux et transactions économiques, commerciales, financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali, à l’exception des denrées de première nécessité, l’électricité et le carburant et demandons à tous les partenaires de faire de même», a également fait savoir à l’issue de ce conclave, Mahamadou Issoufou, le président du Niger et président en exercice de cette institution. 

Election du président de la FIF: la FIFA s’oppose à la recomposition de la Commission électorale

La Fédération internationale de football association (FIFA) l’instance internationale de football, a estimé dans un courrier adressé à la Fédération ivoirienne de football (FIF) avec ampliation à la Confédération africaine de football (CAF) que l’Assemblée générale extraordinaire (AGE) convoquée par le bureau exécutif sortant de la FIF « n’est pas compétente » pour recomposer la Commission électorale mise en place pour l’élection à la présidence de cette instance nationale du football. La FIFA soutient  que le Comité d’urgence mis en place par le bureau exécutif sortant, « n’est pas compétent pour suspendre le processus électoral de la FIF. Que ce dernier est donc toujours en place et qu’il doit reprendre sans délai».

« (…) A la lumière de ce qui précède, l’AGE prévue le 29 août 2020 ne serait donc pas compétente pour élire de nouveaux membres de la Commission électorale… La FIFA estime que le Comité d’urgence n’est pas compétent pour suspendre le processus électoral de la FIF, que ce dernier est toujours en place et qu’il doit reprendre sans délai », a tranché la FIFA dans ce communiqué se fondant sur l’article 4 alinéa 3 du code électoral de la FIF, l’article 100 des statuts de la FIF et l’article 42 alinéa 8 des statuts de la FIF.

 « Après analyse minutieuse des documents que vous nous avez envoyés nous estimons que l’article 100 des statuts de la FIF n’est pas applicable au cas d’espèce étant donné que nous ne sommes pas en présence d’un cas non prévu par les statuts ou d’un cas typique de force majeure», a indiqué auparavant la FIFA dans ce courrier adressé à Jean-Baptiste Sam Etiassé, le secrétaire général de la Commission électorale et directeur exécutif de la FIF.

« La FIFA est d’avis que la Commission électorale devrait se réunir le plus tôt afin d’entériner toute décision nécessaire pour un vote conformément aux dispositions pertinentes du code électoral et en particulier en ses articles 7 et 8. Afin d’éviter tout malentendu et confirmer la validité du vote, nous vous recommandons de faire signer le procès-verbal par tous les membres de la Commission électorale ayant pris part à la réunion concernant la décision en question», a proposé la FIFA.

Le 12 août dernier, le Comité exécutif sortant de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) présidé par Augustin Sidy Diallo a suspendu le processus électoral qui devait aboutir à l’élection du nouveau président de cette institution et a convoqué une assemblée générale extraordinaire prévue le 29 août prochain estimant avoir remarqué des « violations graves et répétées du code électoral ».

Cette assemblée générale extraordinaire, vise notamment à recomposer la Commission électorale et poursuivre le processus électoral qui est bloqué.

Cette décision du comité exécutif de la FIF de suspendre le processus électoral est intervenu après les divergences entre les membres de la Commission électorale de la FIF  sur l’éligibilité des candidats à cette élection.

Quatre candidats ont déposé leur dossier de candidature pour l’élection à la présidence de la FIF qui devrait se tenir le 05 septembre prochain. Il s’agit de MM. Idriss Diallo, Sory Diabaté, Didier Drogba et Paul Koffi Kouadio.

Le Pdci se réjouit d’une « forte mobilisation » pour la candidature de Bédié

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) se réjouit d’une « forte mobilisation » pour la candidature de son président, Henri Konan Bédié, à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, à un peu plus d’une semaine de la fin du dépôt des candidatures, selon une note de la direction de la formation politique transmise samedi à APA.« La direction du Pdci se réjouit de cette forte mobilisation des Ivoiriens pour la candidature du Président Aimé Henri Konan Bédié », indique une note du parti signée du secrétaire exécutif en chef, Kakou Guikahué.  

Dans cette note, le parti « remercie » les militants qui ont « spontanément » accepté de parrainer la candidature de M. Bédié « dans les 31 régions de Côte d’Ivoire et dans les districts d’Abidjan et de Yamoussoukro ».

Le parrainage électoral est une caution donnée par des élus ou par des citoyens à un candidat à l’élection présidentielle afin de lui permettre d’être candidat. Cette caution est notamment matérialisée par une signature de l’électeur. 

Selon le Code électoral, le candidat doit avoir 1% de l’électorat local dans chacune des 17 régions du pays.   Le parrainage citoyen qui prend fin le 31 août 2020, est une condition d’éligibilité à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020. 

L’élection présidentielle du 31 octobre 2020 s’annonce épique. Le président Alassane Ouattara, après le décès de son dauphin, Gon Coulibaly, a décidé de se porter candidat pour répondre à l’appel du peuple ivoirien. 

M. Ouattara a annoncé samedi, lors de son investiture par son parti le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) à Abidjan, avoir obtenu 1 million de parrainages pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Sa candidature est contestée par l’opposition qui estime que la Constitution ne lui permet pas de se présenter à nouveau après son mandat en 2010 et 2015. De son côté, le Rhdp soutient qu’il s’agit de son premier mandat de la 3e République selon la loi fondamentale qui remet le compteur à zéro. 

Depuis le 13 octobre 2020, l’on enregistre une vague de protestations dans le pays, de personnes se réclamant notamment de l’opposition. Les heurts ont déjà fait six morts, mais les manifestants ne débordent pas cependant.

Vendredi, des femmes proches de l’opposition ont battu le pavé à travers le pays. Suite à cela, des Groupements et partis politiques de l’opposition ivoirienne (CDRP,EDS, GPS, LIDER et URD), ont dans une déclaration dénoncé « une répression de la part des forces de l’ordre ».

La plateforme de l’opposition évoque des arrestations et des « détentions arbitraires, empêchant certaines de ces braves femmes, éprises de justice  (…) d’exprimer publiquement à la face du monde leur farouche opposition à toute candidature pour la troisième fois du président » Ouattara. 

M. Ouattara a annoncé le dépôt de sa candidature la semaine prochaine. Selon M. Mamadou Touré, un porte-parole du Rhdp, le parti présidentiel, le chef de l’Etat sortant déposera son dossier de candidature « très probablement lundi ».

Covid-19: 64 nouveaux cas enregistrés portant à 2 155 cas actifs en Côte d’Ivoire

Avec 64 nouveaux cas de la Covid-19 et un décès enregistrés le 22 août 2020 en Côte d’Ivoire, le pays compte 17 374 cas confirmés dont 15 106 personnes guéries, 113 décès et 2 155 cas actifs, selon le ministère de la Santé et de l’hygiène publique.Ce samedi 22 août 2020, 64 nouveaux cas de la Covid-19 ont été enregistrés sur 1 101 échantillons prélevés soit 5,8 % de cas positifs, 286 guéris et un décès, notamment une patiente de 65 ans décédée dans un établissement sanitaire public, indique le bilan journalier du ministère de la Santé et de l’hygiène publique. 

« A la date du 22 août, la Côte d’Ivoire compte donc 17 374 cas confirmés dont 15 106 personnes guéries, 113 décès et 2 155 cas actifs », précise le texte du ministère de la Santé et de l’hygiène publique qui souligne que « le nombre total d’échantillons est de 119 166 ». 

La Côte d’Ivoire connaît,  en ce mois d’août, une baisse significative du taux de positivité de la Covid-19 et une augmentation appréciable du nombre total de personnes déclarées guéries ainsi qu’un fléchissement du nombre cas actifs.  

Ces résultats sont, entre autre, consécutifs au reflet de la qualité de la prise en charge sanitaire, mais surtout dus aux campagnes de sensibilisation et aux mesures barrières édictées par le Conseil national de sécurité (CNS), présidé par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara.