Côte d’Ivoire: Lancement d’une opération de distribution gratuite de masques de protection contre le Covid-19

Le ministre d’État ivoirien chargé de la défense Hamed Bakayoko qui assure l’intérim du premier ministre, a lancé mardi à Abidjan une opération de distribution gratuite de masques de protection contre la maladie à Coronavirus.C’est au total 22 millions de masques de protection qui seront distribués dès mercredi à 1.129.516 personnes organisées en 17 catégories réparties dans le grand Abidjan ( Abidjan et banlieue). 

« Cette cérémonie est la matérialisation de l’engagement du gouvernement à poursuivre de façon acharnée la lutte contre la pandémie du Covid-19 », a expliqué M. Bakayoko lors d’une cérémonie de remise symbolique. 

Selon lui,  cette distribution gratuite de cache-nez permettra de renforcer la prévention et de freiner, voire stopper la propagation du virus dans le pays. La Côte d’Ivoire a déjà réceptionné 52 millions de masques de protection sur une première commande de 131 millions.  

Ce sont du total 200 millions de cache-nez qui ont commandés par les autorités ivoiriennes. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1464 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 701 guéris et 18 décès.

Covid-19 en Afrique : des pays font le choix « réaliste » du déconfinement

Plusieurs pays africains ont commencé à suivre la vague mondiale du déconfinement, réclamé par une bonne frange de leurs populations qui a « plus peur de mourir de faim que de coronavirus ».Au Gabon, le déconfinement partiel de Libreville et trois communes limitrophes, a commencé à être effectif comme l’avait annoncé le 27 avril, le Premier ministre Julien Nkoghe Békalé.

Après deux semaines de confinement total, les habitants de la capitale gabonaise ne veulent plus retourner dans cette situation qui, pourtant, est considérée par les experts comme le seul moyen pouvant casser la chaîne de transmission de la pandémie.

Au Nigéria, qui compte plus de 2000 cas et quelque 90 décès, un déconfinement progressif a été aussi autorisé hier lundi par le président Muhammadu Buhari. De Lagos à Ogun en passant par la capitale fédérale Abuja, ce sont plus de 25 millions d’habitants qui reprennent une liberté encadrée de mouvement, après cinq semaines de sévères restrictions.

Cet assouplissement est également une réalité au Ghana ou en Afrique du Sud, des pays préoccupés par l’impact de cette mesure sur les populations les plus pauvres. Toutefois, d’autres mesures sont prises pour poursuivre la lutte contre le virus.

Mais au Congo, le président Denis Sassou Nguesso a jugé bon de prolonger jusqu’au 15 mai le confinement en vue d’évaluer « l’efficacité de sa mise en œuvre ». Son pays recense déjà plus de 230 cas et 10 décès dus au nouveau coronavirus.

Pour les huit pays de l’Uemoa, le Burkina, le Mali, le Niger et le Sénégal entre autres, aucun n’a opté pour le confinement. Ils ont décidé de fermer leurs frontières et d’imposer un couvre-feu.

Réajustement et « réalisme »

Au Cameroun, le président Paul Biya a assoupli certaines mesures en décidant de l’ouverture au-delà de 18 heures, des débits de boissons, des restaurants et des lieux de loisirs, avec obligation pour les clients et usagers de respecter les mesures barrières. Cet allègement s’explique, selon le gouvernement, par le fait que les différentes mesures prises pour stopper la propagation du virus « ont entrainé des distorsions économiques et sociales, dont les effets se font ressentir dans plusieurs secteurs d’activités ».

Le président Ali Bongo du Gabon a décidé de revoir certaines mesures liées au confinement. « Nous ne pouvons pas continuer plus longtemps à confiner les populations du grand Libreville sans risque d’explosion sociale. Nous avons choisi le réalisme, parce que nos réalités socioéconomiques sont telles que la plupart de nos populations vivent dans une économie informelle et vivent au jour le jour », a déclaré son Premier ministre sur RFI, semblant porter les complaintes antérieures du Nigérian Ganiyu Ayinla, chauffeur à Lagos.

« Nous venons de traverser un mois de faim et de peine. Maintenant je peux à nouveau gagner de l’argent et nourrir ma famille », se réjouit celui-ci à l’AFP, en faisant monter les passagers dans son « Danfo », ainsi que sont surnommés les minibus jaunes dans la capitale administrative nigériane.

Par ailleurs, l’astuce des autorités pour protéger leurs populations est d’insister sur le respect des gestes barrières et de la distanciation sociale, même s’il n’est pas toujours évident. Mais presque partout sur le continent, le port du masque est rendu obligatoire.

Si certains sont convaincus que l’immunité collective pourrait sauver l’humanité contre la pandémie à défaut de trouver un vaccin, l’idée n’agrée pas outre mesure plusieurs comités scientifiques. C’est le cas du Sénégal où la position du docteur Moussa Thior, ex-coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNDL), sur la prise en charge de la maladie et la communication autour, a largement était discutée la semaine dernière.

Immunité collective

« Il faut laisser le virus circuler et arrêter d’ameuter les populations » avec les cas communautaires, s’est emporté l’expert sénégalais de l’OMS, invité sur Iradio. Dr Thior considère que le ministère de la Santé ajoute dans la panique des populations en rapportant quotidiennement dans ses communiqués lus en direct des « cas communautaires », ces malades du Covid-19 qui ne peuvent retracer leur chaîne de contamination.

Pourtant « dans le cadre d’une maladie comme le coronavirus, les cas communautaires, c’est une très bonne chose, je pèse mes mots. Il faut laisser le virus circuler, ça va contribuer à développer l’effet de protection de masse. Il faut arrêter de faire peur aux gens », a-t-il dit.

Cependant, le professeur Moussa Seydi, chargé de la prise en charge des malades du Covid-19 au Sénégal, se démarque de cette thèse. « On dit qu’il faut protéger les personnes âgées mais quelqu’un peut être infecté sans le savoir. De retour chez lui, il ne peut pas prendre de précautions ».

« Nous avons ici un jeune qui était malade, qui a infecté son père qui est décédé (…) Il n’y a pas d’immunité collective. Je suis absolument opposé à cela. Il y a des pays qui l’ont fait et qui l’ont regretté », a averti le chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann de Dakar, dans un entretien avec la chaîne de télévision publique RTS.

L’Afrique recense près de 50.000 cas de Covid-19 depuis l’apparition du premier patient en Egypte, le 14 février, et déplore quelque 1800 décès pour plus de 16.000 guéris.

Covid-19: la Gambie peine à faire respecter les gestes barrières

Pour certains Gambiens, le respect des précautions sanitaires contre les coronavirus, comme la distanciation sociale, semble ridicule et sans imagination.« Dire aux gens de se tenir à au moins un mètre les uns des autres, ce n’est pas possible, du moins, cela ne vas pas durer longtemps dans notre société », estime Muhammed Janneh, tout en écoutant attentivement la voix féminine à la radio qui diffuse des messages sur les précautions à prendre pour éviter de contracter le Covid-19.

Des directives et règles sanitaires recommandées par l’OMS sont diffusées toutes les heures pour rappeler au public gambien de se laver les mains régulièrement à l’aide de désinfectants, de tousser ou d’éternuer dans le creux du coude, d’éviter de toucher régulièrement les yeux et de respecter la distanciation sociale ou physique.

C’est la dernière de ces mesures de précaution avec laquelle M. Janneh a un problème et il n’est pas le seul à son avis.

Antou Ceesay, un de ses voisins, marque son accord avec l’idée que les responsables de la santé prétendent qu’ils ne savent pas que le fait d’encourager les gens à garder leur distance physique de la personne suivante est un exercice futile. « Les gens, dit Ceesay, vont socialiser de toute façon ».

Janneh et Ceesay, environ la soixantaine, affirment n’avoir jamais assisté récemment à des scènes où il est demandé aux gens de na pas se réunir et de socialiser, comme savent si bien le faire les Africains.

S’exprimant en wolof (langue locale), les deux hommes ont désapprouvé l’idée de dire aux gens de rester à la maison et de s’abstenir d’encourager des amis et d’autres connaissances à leur rendre visite et de compromettre les mesures de sécurité mises en place pour minimiser la propagation de la maladie respiratoire qui est maintenant une pandémie.

« C’est comme si on demandait à un coq d’arrêter de chanter », ironise Ceesay, rappelant son point de vue sur la nature prétendument ridicule d’une telle précaution.

Bien que ces sentiments à l’égard de la distanciation sociale ne soient en aucun cas universels en Gambie, les marchés et les parkings constituent un moyen pour mesurer de manière fiable l’indifférence apparente, sinon le mépris absolu avec lequel les gens lancent des appels à la distanciation sociale.

Les lieux publics sont pleins à craquer alors que les gens continuent à y affluer comme si de rien n’était, dans un pays où les cas de coronavirus sont passés de 10 à 17 en trois jours.

Loin d’abandonner les vieilles habitudes, les gens, notamment les jeunes hommes et femmes non découragés par les avertissements sur les risques et les dangers inhérents à contracter le Covid-19, continuent de fréquenter les grands groupes de discussions et autres événements sociaux, malgré leur interdiction par l’Etat et dont l’application fait défaut.

Les marchés de Serrekunda et des villes périphériques n’ont jamais été aussi bondés de monde qui fait ses achats quotidiens de nourriture et d’autres articles.

La Gambie a enregistré un décès lié au Covid-19, un prêcheur musulman du Bangladesh qui était en mission dans le pays en mars et qui a rendu l’âme quelques heures après avoir été testé positif.

Cela fait longtemps depuis que le pays a enregistré son premier cas de Covid-19, et les autorités sanitaires s’efforcent d’introduire des tests de masse dans la ville de Bakau, à 13 km au sud de la capitale, Banjul, suite à une augmentation du nombre d’infections en mai.

C’est également la première transmission communautaire depuis la première confirmation du virus dans le pays.

Reconnaissant la tâche gigantesque consistant à transformer l’attitude de l’opinion publique pour la convaincre de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que la maladie ne prenne pied en Gambie, les journalistes de la radio sont dans la guerre de l’information avec les responsables de la santé pour être des porte-voix et reprendre des messages comme « le Covid-19 est réel », ou encore « suivez les directives de santé pour être en sécurité ».

Cependant, cette partie de la campagne contre la maladie ne semble pas convaincre certaines couches de la population qui persistent dans les vieilles habitudes fondées sur des convictions personnelles.

Les sceptiques du Covid-19 ou les Saint Thomas ne manquent pas et ils prêtent une oreille attentive aux théories du complot suggérant que la maladie a été « préparée dans un laboratoire chinois » et est maintenant utilisée comme un moyen pour dépeupler le monde.

D’autres estiment que la décision de fermer les mosquées procède également d’une conspiration contre l’islam. Cette mesure a divisé les leaders d’opinion musulmans en Gambie, avec le commun ne sachant plus à quel saint se vouer.

« C’est inévitable, les foules doivent se rassembler dans les marchés et autres endroits », soutient un homme d’âge moyen, faisant la queue devant une banque pour percevoir son salaire qu’il attend depuis pas mal de temps.

Football/Saison 2019-2020: près de 2 milliards FCFA versés aux clubs ivoiriens au titre des subventions

La Fédération ivoirienne de football ( FIF) a versé à l’ensemble des clubs ivoiriens ( Ligue 1, ligue 2, division 3 et football féminin) à la date du 04 mai 2020, la somme de 1 910 000 000 FCFA au titre des subventions, des droits télé et des droits marketing pour la saison sportive 2019-2020 sur un montant de 2 245 000 000 FCFA, a appris APA mardi auprès de cette institution fédérale. « La FIF reste devoir aux clubs la somme totale de 335 000 000 FCFA qui vous sera versée à bonne date », a promis l’institution dans un courrier adressé aux présidents de ces clubs.

Les subventions et autres droits octroyés concernent notamment 14 clubs de ligue 1, 24 clubs de ligue 2, 38 clubs de division 3 et 10 clubs de football féminin.

A quelques journées de la fin de la saison 2019-2020, toutes les activités de la FIF ont été arrêtées en raison de la maladie à Coronavirus.

Covid-19: réunion des ministres de la Santé de l’UEMOA, jeudi

Les ministres de la Santé des huit Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) se réunissent, ce jeudi 7 mai 2020, pour coordonner la lutte contre le Covid-19, a appris APA auprès de sa Division de l’Information, de la Communication interne et des Relations publiques.« La rencontre, qui se déroulera en visioconférence, sera consacrée aux dispositions pratiques à prendre pour la mise en œuvre diligente des décisions et des recommandations prises par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union relatives à la pandémie du Covid19, le 27 avril dernier lors de leur session extraordinaire », explique un communiqué de presse.

Il ajoute qu’il s’agira, entre autres, de l’instauration, dans le cadre communautaire, d’une plus grande coordination dans la prise des mesures sanitaires relatives à la gestion des frontières intérieures et extérieures de l’UEMOA.

« L’élaboration et la mise en œuvre d’un plan régional de renforcement des capacités des systèmes de santé pour la gestion des épidémies sera également à l’ordre du jour », conclut le communiqué de la Division de l’Information, de la Communication interne et des Relations publiques de l’UEMOA.

La presse sénégalaise met en exergue le coronavirus

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement du nouveau coronavirus qui étend dangereusement ses tentacules, bouleverse l’économie du pays et cause des décès.L’As souligne « une tragédie familiale » à la Médina (Dakar). Ce journal rapporte que le dixième décès lié au coronavirus est un homme de 58 ans qui habitait dans cette commune populeuse de la capitale et « lorsque sa tante a été informée de sa mort, elle a piqué une crise cardiaque » fatale.

Dans cette localité, de nombreux jeunes avaient fait de la violation du couvre-feu un jeu. Partant de là, Bamba Fall, l’édile de la Médina en appelle à la prise de conscience collective dans L’AS : « Nous n’avons jamais pensé qu’il allait succomber à cette maladie. Sa mort prouve que la (pathologie) est très sérieuse. C’est la raison pour laquelle, j’invite les Médinois, plus particulièrement les jeunes, à respecter les mesures édictées ».

L’Observateur renseigne que le patient du Covid-19 « est décédé le lundi 4 mai à 6h 30 à l’Hôpital Principal de Dakar où il était pris en charge. Il a rendu l’âme au quatrième jour de son hospitalisation ».

Poursuivant, ce journal annonce un « malaise au sein du Force Covid-19 ». L’Observateur révèle que « le per diem de 3,5 millions F CFA par membre (est) la source de discorde au Comité de suivi » de la mise en œuvre des opérations.

Selon ce quotidien, « ce sont (au total) 107 millions F CFA d’indemnité de session destinée aux trente membres (de cette structure). Mais il a suffi d’une seule réunion pour que des représentants de l’opposition fassent sauter cette rubrique du budget ».

Pendant ce temps, sous le titre « La longue attente », EnQuête fait savoir que « les acteurs du secteur privé attendent toujours l’effectivité des mesures d’accompagnement annoncées, en mars dernier, par le chef de l’Etat afin de leur permettre d’atténuer les effets négatifs de la pandémie sur leurs entreprises ».

Sud Quotidien se fait l’écho de « la détresse des hôpitaux » en notant de « fortes disparités en moyens et équipements entre Dakar et les (autres) régions ». A en croire ce journal, « le Covid-19 met à nu les hôpitaux. Deux mois à peine après son (irruption) sur le territoire national, (il a dévoilé) les vieilles tares d’un système sanitaire que les acteurs, (tout) comme les patients ou leurs accompagnateurs, n’ont cessé de déplorer ».

De son côté, Le Soleil indique que « 43 patients hospitalisés (sont) guéris en un jour ». D’après le quotidien national, « le Sénégal a enregistré hier son plus grand nombre de guérison ». Dans les colonnes de ce journal, le Professeur Ibrahima Seck, spécialiste en Santé publique « recommande un dépistage massif dans les foyers chauds en intégrant les personnes asymptomatiques. Il a, par contre, rejeté la voie de l’immunité collective théorisée par certains ».

En ce qui concerne le retour à l’école qui fait l’objet d’un vif débat, le Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), déclare dans Vox Populi que « c’est irresponsable de penser qu’il n’y aura pas de cas dans les écoles ».

Le Quotidien atteste que le hangar de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar, autrefois utilisé pour le pèlerinage à La Mecque, est désormais « prêt » pour la « prise en charge des cas asymptomatiques ». Pour ce journal, « l’inauguration est imminente (puisqu’une plaque) fixée au mur, est enveloppée dans un papier pour masquer les écritures ».

Enfin, Le Soleil informe que le président de la République « Macky Sall a eu un entretien téléphonique (hier lundi) avec le Pape François » à propos de « l’annulation de la dette africaine ». Le chef de l’Etat, ajoute Le Quotidien, a mis à profit sa discussion avec le Souverain pontife pour l’inviter au Sénégal mais « le Pape (est) en salle d’attente » à cause du coronavirus.

Covid-19: le monde rural sénégalais au bord du gouffre (agronome)

L’ingénieur agronome sénégalais, Abdourahmane Faye note un désastre dans le monde rural sénégalais avec la crise du Covid-19.« (…) le monde rural qui respire par son agriculture au sens large, est touché au poumon et devient un +cas contact+ qu’il convient de suivre de très près par les acteurs du secteur car, les perspectives ne sont guère rassurantes. Le désastre sera d’autant plus grand que la campagne précédente était chahutée par une chute drastique des prix aux producteurs, due à une surproduction au niveau mondial », écrit Abdourahmane Faye dans une tribune intitulée : « L’Agriculture et le monde rural à l’épreuve du Coronavirus! »

Pour étayer son propos, il s’appuie sur l’annonce d’une mévente record de 30 000 tonnes d’anacarde et un manque à gagner de 50 milliards fcfa pour les producteurs d’anacarde casamançais (sud) qui ne voient pas l’ombre des acheteurs indiens en ce début de campagne.

« C’est toute une filière, à l’entame de son envol, qui prend du plomb dans l’aile avec ce Covid-19, qui n’épargnera même pas la mangue, pour les mêmes raisons de manque d’acheteurs. Les deux mamelles principales de l’économie agricole sont ainsi infectées dans cette région, qui présente déjà des comorbidités lourdes liées aux effets des changements climatiques, à la salinisation des terres, la baisse de la fertilité et de la productivité des sols, au sous-équipement des exploitations agricoles, etc. », poursuit M. Faye.

Il souligne que l’application stricte des mesures barrières pour freiner la propagation du pathogène a abouti à une fermeture immédiate des marchés hebdomadaires ruraux sur l’étendue du territoire. Les paysans sont ainsi privés de leurs débouchés commerciaux au premier niveau où ils réalisent leurs affaires et écoulent leurs produits d’élevage et de contresaison pour subvenir à leurs besoins monétaires et alimentaires.

Or, note-t-il, « dans plus de 80% des cas les ménages agricoles épuisent leurs stocks vivriers six mois après récoltes et dépendent, pour le reste de l’année, de ces marchés pour s’acheter de la nourriture.

S’y ajoute et aggrave la situation, l’arrêt des envois d’argent par les ressortissants des exploitations agricoles travaillant dans d’autres secteurs (urbains et pêche) également touchés par la crise. Dans certains cas ces transferts migratoires peuvent représenter jusqu’à 90% des revenus familiaux en milieu rural ».

Selon lui, les restrictions imposées dans les transports intérieurs et extérieurs ont perturbé le fonctionnement des chaines logistiques (approvisionnements, livraisons) qui impliquent les exploitations agricoles.

« L’inquiétude, indique Abdourahmane Faye, est grande, la détermination est forte pour stopper la progression de la maladie, atténuer ses impacts sur l’agriculture et réduire les risques alimentaires qui pointent à l’horizon ».

En tout état de cause, il estime que l’agriculture devra s’interroger sur ses difficultés persistantes à faire face à ses missions essentielles de nourrir les populations, créer des emplois et des revenus décents pour les jeunes, fournir un cadre de vie propice en milieu rural.

Ghana : une banque octroie 5 millions de dollars pour des médicaments anti-Covid-19

La filiale ghanéenne de l’agence de crédit EXIM Bank a annoncé sa collaboration avec le Centre de recherche et de produits pharmaceutiques, affirmant qu’elle va lui accorder cinq millions de dollars pour produire localement de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine.Alors que certains pays africains intensifient leurs efforts pour trouver le remède à la pandémie, EXIM Bank a déclaré qu’elle était prête à donner cette somme à la succursale du groupe Tobinco pour développer au Ghana ce traitement pharmaceutique contre le coronavirus, rendu célèbre par l’infectiologue français Didier Raoult.

 « EXIM Ghana a été très impressionnée par l’utilisation par Tobinco d’une précédente subvention accordée au groupe et, par conséquent, était prête à avancer un nouveau montant de 5 millions de dollars pour aider à lutter contre la pandémie dans le pays », a déclaré le président de son conseil d’administration, Kwadwo Boateng Genfi, en marge d’une visite au Centre de recherche et de produits pharmaceutiques. 

 Par ailleurs, a-t-il ajouté, sa structure s’intéresse beaucoup aux efforts ghanéens pour contenir la pandémie

 Selon le journal The Daily Graphics de ce lundi, les patients du Covid-19 traités avec l’hydroxychloroquine et l’azithromycine se rétablissent rapidement même si les médicaments ne sont pas disponibles à grande échelle dans le pays.

 De plus, le coût du médicament a augmenté en flèche sur le marché international. 

 Néanmoins, beaucoup de pays continuent de l’utiliser pour soigner leurs patients. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) se montre toujours sceptique, justifiant sa position par le fait qu’elle n’a pas toutes les preuves de l’efficacité de l’association hydroxychloroquine et azithromycine contre le Covid-19.

 Ce traitement divise au-delà des scientifiques, les politiciens. Aux États-Unis, pays qui enregistre le plus de cas et le plus endeuillé au monde, le président Donald Trump a très tôt exhorté les médecins à prescrire de l’hydroxychloroquine aux patients atteints de Covid-19, convaincu de son efficacité. 

 Mais le docteur Anthony Fauci, éminent médecin américain spécialiste des maladies infectieuses, a averti qu’il n’y avait pas de preuve concluante pour appuyer cet argument. 

Côte d’Ivoire: création d’une organisation des chorégraphes, danseurs et circassiens

Portée à maturité durant la période de pandémie liée au Covid-19, l’Organisation ivoirienne des chorégraphes, danseurs et circassiens (OICDC), vient de voir le jour sous la ferrure de Georges Momboye, directeur du Ballet national, en vue de fédérer les synergies des acteurs du secteur.Pour Georges Momboye, directeur du Ballet national et président de l’OICDC,  « il est temps (pour les chorégraphes, danseurs et circassiens) de se regrouper autour d’un idéal pour émerger avec succès au sein d’une organisation commune ».

Chorégraphe international, Georges Momboye, a fait le constat que les danseurs et chorégraphes qui sont toujours en première ligne lors des grands événements et spectacles, n’ont pas de véritable plate-forme en Côte d’Ivoire pour vendre leurs œuvres et leurs arts.   

Au Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida), dit-il, « vous verrez qu’il y a à peine 4 à 5 chorégraphes inscrits, il n’existe pas d’outils véritables pour récolter les droits des danseurs proprement dits ».

Du coup, les chorégraphes et les circassiens qui devaient bénéficier du même droit que les musiciens se retrouvent lésés. Et la situation de  crise du Covid-19  a montré les faiblesses du secteur de la danse.

Il fait observer que même les 500 millions de F cfa déboursés par l’Etat de Côte d’Ivoire dans le contexte de la crise du Covid-19 pour soutenir la culture et les arts, les danseurs n’en ont pas bénéficié.

 Selon le président de l’OICDC, il y a de ce fait urgence. L’organisation vise à repositionner les chorégraphes, danseurs et circassiens dans le monde des arts vis-à-vis de la tutelle, des institutions, des organisateurs de spectacles.

 Désormais, avec cette organisation tous les acteurs du secteur de la danse et du cirque, ont une plateforme  pour les organiser et les mettre en confiance dans l’optique de recueillir facilement leurs droits.

Le Burida facilite la collecte des droits dans tout espace qui fait usage d’œuvre discographique. Mais qu’en est-il pour le chorégraphe, le danseur où même le circassien, s’interroge-t-il.

« Nonobstant les droits voisins, il manque au Burida un outil de vérification à ce niveau pour que cela soit répertorié et recueilli pour permettre aux acteurs de ce secteur d’en bénéficier », relève M. Momboye. 

« Nous voulons donc faciliter la tâche au Burida en se positionnant comme son  interlocuteur en matière de danse, de cirque et de chorégraphie en Côte d’Ivoire », dit-il ouvertement.

Outre la défense des droits des auteurs chorégraphes, danseurs interprètes et circassiens, l’OICDC envisage de réorganiser le secteur de la danse et des arts du cirque en prenant en compte ceux évoluant en Occident, en Afrique et promouvoir la danse, les arts du cirque dans le pays.

Tout chorégraphe professionnel, qui a déjà fait ses preuves sur scène, et qui est auteur d’œuvres existantes, peut adhérer à l’organisation. De même les danseurs ou circassiens appartenant ou non  à une compagnie.

L’OICDC jouit par ailleurs de la caution de la tutelle, le ministère de la Culture et de la Francophonie, dans cette quête d’apporter un nouvel élan au secteur de la danse en Côte d’Ivoire.

« J’ai été récemment reçu en audience par notre ministre, le Dr Raymonde Goudou (…) J’ai présenté nos objectifs », a-t-il poursuivi, avant de souligner que la ministre les a encouragés dans ce sens.

L’organisation projette de proposer une semaine nationale de la danse plurielle sur toute l’étendue du territoire, après la levée des restrictions sanitaires liées au Covid-19. Et, ceci en hommage aux Ivoiriens après avoir traversé cette période de crise.

Lancement d’une campagne de sensibilisation dans les marchés d’Abidjan contre le Covid-19

Le Groupe des organisations féminines pour l’égalité Homme -Femme (GOFEHF), une organisation de la société civile ivoirienne, a lancé lundi à Abidjan une campagne pour sensibiliser les femmes dans les marchés du district autonome d’Abidjan contre la maladie à Covid-19. « C’est pour jouer sa partition que le GOFEHF, avec l’appui des personnes de bonne volonté, a initié cette campagne de sensibilisation des acteurs et actrices intervenant dans les marchés des 13 communes du district d’Abidjan. Nous avons voulu à travers ce projet apporter notre contribution à la lutte contre le Covid-19 en sillonnant les différents marchés du district», a expliqué, Rachel Gogoua, la présidente de cette ONG dans un discours de lancement.

 Selon Mme Gogoua, ces femmes seront sensibilisées afin qu’elles transmettent à leur tour ce message aux usagers des marchés. Du matériel de protection composé de seaux, de savon, de gel et dépliants seront remis et des affiches  seront collées dans ces lieux et autres endroits publics», a-t-elle indiqué soulignant que les équipes de mise en œuvre de cette campagne sont au nombre de dix  à raison de trois  personnes par équipe.

 «Les attitudes d’indifférence ou d’insouciance face au coronavirus font de vous un grand danger pour vous et un danger pour les autres», a dit Mme Gogoua aux populations estimant que « c’est par la solidarité et le civisme que notre pays devra son salut face à cette pandémie ».

 La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1432 cas confirmés de maladie à COVID-19 dont 693 guéris et 17 décès.

Covid-19 : pas de licenciement dans les banques au Nigeria (officiel)

La Banque centrale du Nigeria (CBN) et le Comité des banquiers du pays ont décidé de ne pas supprimer des emplois dans leurs effectifs en dépit des répercussions du nouveau coronavirus, a appris APA lundiSelon le directeur de la Communication de la CBN, Isaac Okorafor, cette mesure va minimiser et atténuer l’impact négatif de la pandémie sur les familles et les moyens de subsistance des employés de banque.

 « Afin de contribuer à minimiser et à atténuer l’impact négatif de la pandémie de Covid-19 sur les familles et les moyens de subsistance, aucune banque au Nigeria ne devra réduire ou licencier le personnel d’un cadre quelconque (y compris à temps plein et à temps partiel) », a-t-il rapporté. 

 S’exprimant depuis Abuja, Isaac Okorafor a souligné que cette délibération du Comité faite lors d’une réunion tenue samedi 2 mai, tient compte malgré tout de la question des coûts d’exploitation des banques dont les perturbations sont inhérentes aux difficultés économiques mondiales.

 « Pour donner effet à la mesure ci-dessus, l’approbation express de la Banque centrale du Nigeria sera requise au cas où il deviendrait absolument nécessaire de licencier un tel personnel », précise la presse locale qui cite Okorafor, avant d’ajouter que la Banque centrale du Nigeria sollicite le soutien de tous dans « notre effort collectif » pour surmonter les défis économiques occasionnés par la pandémie.

Poursuite du programme de l’électrification en Côte d’Ivoire malgré l’impact négatif du Covid-19

L’Etat de Côte d’Ivoire poursuit son programme d’électrification rurale, en dépit de l’impact négatif du Covid-19 sur le secteur de l’énergie, selon le ministre de tutelle Abdourahamane Cissé, qui a procédé lundi à la mise sous tension du village d’Ono 14, dans le Sud-Est du pays.Depuis plusieurs années le village  d’Ono 14 attendait l’électrification. Aujourd’hui, c’est chose faite, cette localité rurale de 2 100 habitants de la sous-préfecture de Bongo (département de Grand-Bassam), dans la Région du Sud-Comoé, est connectée au réseau électrique.

Les habitant de ce village qui changeront désormais de «vie et d’habitudes» ont célébré ce raccordement du réseau qui s’étend sur 10,5 km avec l’installation de 149 poteaux électriques et 102 lampadaires.

Cette électrification intervient cependant dans un contexte où « cette pandémie a clairement un impact négatif sur la mise en œuvre de l’ensemble du programme », a indiqué à la presse le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahamane Cissé. 

« Les choses ne sont pas faciles », certes, mais  pour le gouvernement ivoirien, la crise sanitaire liée au Covid-19 « ne doit pas empêcher » de continuer son programme social. Et ce, « conformément aux instructions du président de la République », Alassane Ouattara qui tient à tenir ses promesses de campagne.   

« Nous nous sommes toujours engagés à faire en sorte de tenir les promesses qui avaient été faites », a dit M. Abdourahamane Cissé qui a annoncé un taux de couverture d’électricité de « 71% contre 69% à fin 2019 et 33% à fin 2011 ».

Entre janvier et mars 2020, 186 localités additionnelles ont été mises en service en Côte d’Ivoire dans le cadre du Programme national d’électrification rurale (PRONER). Un programme social du gouvernement dénommé « Ps Gouv », devrait permettre à fin 2020 d’électrifier l’ensemble des localités de 500 habitants dans le pays.

Cet effort du gouvernement ivoirien devrait, pendant cette période, permettre aux populations vulnérables de pouvoir disposer des éléments de base, entre autres l’eau et l’électricité, a fait savoir le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.  

« Nous allons veiller à faire en sorte que l’objectif du Programme social du gouvernement, visant à améliorer les conditions de vie des populations, permette entre autres aux villageois de mener des activités génératrices de revenus ou aux élèves de mieux étudier », a-t-il renchéri. 

Malgré le fort impact du Covid-19 sur le budget ivoirien, l’État continue son développement. Selon le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, le programme d’extension du réseau électrique devrait se poursuivre au profit des populations.  

A la faveur de cette cérémonie, le ministre Cissé qui a réaffirmé l’ambition du gouvernement d’électrifier tous les villages de Côte d’Ivoire, a remis, au nom du Président de la République, des lampes basses consommation à la chefferie du village, permettant ainsi aux ménages bénéficiaires d’économiser de l’énergie.

Dans le cadre du Programme électricité pour tous (PEPT), de janvier 2020 à fin février 2020, ce sont 11 782 branchements qui ont été réalisés sur toute l’étendue du territoire national.

Par ailleurs, le ministre Cissé a également, dans le même élan de solidarité, remis des kits sanitaires pour aider la population à mieux lutter contre la propagation du coronavirus dans cette localité. Au nom des habitants d’Ono 14, Bamba Zoumana, adjoint au chef du village, a remercié le gouvernement ivoirien car cela fait plus d’une dizaine d’année qu’ils attendent l’électricité.

Covid-19: Nestle débloque 3,4 millions de dollars dans la lutte en Afrique

Le géant mondial de l’alimentation et de la boisson, Nestlé, a débloqué une aide de 3,4 millions de dollars pour amortir les effets délétères du Covid-19 en Afrique.Cet appui touche 850 000 personnes vulnérables dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, indique un communiqué publié lundi.

 En prévision de la famine post-Covid-19 dans ces deux régions, Nestlé déclare qu’elle allait fournir des aliments et des boissons nutritifs à 170.000 familles réparties en Angola, au Burkina Faso, au Cameroun, au Gabon, au Mali, au Niger et au Nigeria.

 A cela s’ajoutent des masques et d’autres équipements de protection individuelle (EPI) aux travailleurs de la santé de première ligne dans la région et d’autres matériels médicaux aux hôpitaux du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Sénégal.

 Dans cet élan de solidarité, le Burkina Faso recevra également trois ventilateurs à utiliser dans ses unités de soins intensifs.

 « Nous offrons tout notre soutien aux familles d’Afrique centrale et occidentale en ces temps difficiles, ainsi qu’à ceux qui se battent pour leur sécurité », a déclaré Rémy Ejel, PDG de Nestlé Central and West Africa Ltd.

 La pandémie de coronavirus laissera des millions de personnes dans la famine en Afrique au cours des trois prochains mois, préviennent les autorités sanitaires mondiales.

Covid-19 : des vivres et non-vivres offerts aux forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a offert lundi à Abidjan des vivres et des non-vivres aux Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) et à la police nationale pour les aider dans la lutte contre la propagation du Covid-19 dans le pays.Elle a ainsi offert des kits alimentaires (Riz, tomates, huile, poulets…) et des produits hygiéniques en présence des ministres Hamed Bakayoko (Défense) et de Vagondo Diomandé (Sécurité et protection civile).

«Cette cérémonie est pour moi l’occasion de saluer la participation des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) à l’effort national de gestion de cette pandémie. En effet, les FACI  sont en première ligne pour veiller à l’application de certaines  mesures notamment,  l’observation du couvre-feu et le confinement du Grand Abidjan, épicentre de la pandémie pour réduire les risques de propagation du virus», a estimé Mme Koné dans un discours à cette occasion.

Poursuivant, elle a ajouté que ce sont les forces de sécurité qui nous aident à faire respecter les mesures barrières contre le Covid-19.

« De nuit comme de jour, vous êtes à la tâche pour inciter les ivoiriens à adopter les comportements citoyens. Vous êtes également là pour apporter assistance aux populations dans les situations d’urgence médicale ou de sinistre. Je voudrais saluer votre détermination dans l’application de cette noble mission», a dit Mme Koné aux forces de défense et de sécurité.

En retour, le chef d’état-major général des FACI, le Général de corps d’armée Lassina Doumbia, a exprimé la gratitude de ses hommes à la ministre, réitérant l’engagement de l’armée « à faire mieux» dans la lutte contre le Covid-19. 

« Elle vient au secours des forces de sécurité. C’est pour dire à quel point elle est solidaire des efforts que nous faisons. Je voudrais lui dire merci», a indiqué pour sa part, Vagondo Diomandé, le ministre de la Sécurité et de la protection civile.

Depuis le début de la pandémie du Covid-19 en Côte d’Ivoire, en plus des mesures prises par les autorités ivoiriennes pour casser la chaîne de transmission de cette maladie, le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a lancé une « chaîne de solidarité» pour soutenir les différentes  couches de la société. La Côte d’Ivoire enregistre officiellement à ce jour 1398 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 653 guéris et 17 décès.

Le Covid-19, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement du coronavirus avec le récent franchissement du millier de cas confirmés qui impose aux autorités sanitaires de nouvelles stratégies.Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, effectuant le bilan après deux mois de présence de la maladie au Sénégal, signale dans Le Soleil que « l’épidémie ne faiblit pas. Ces trente derniers jours, le nombre cas positifs a plus que quintuplé, passant de 190 à 1024 entre le 2 avril et le 2 mai avec une augmentation des cas communautaires ».

Ce constat pousse son ministère, à en croire Le Quotidien, à changer « de stratégie » dans la lutte contre le nouveau coronavirus. En effet, rapporte ce journal, « après avoir dépassé la barre des 1000 cas, le Sénégal a l’obligation de prendre des mesures additionnelles pour stopper la propagation du Covid-19 ».

Dans Le Quotidien, le gouvernement du Sénégal annonce le renforcement de « la capacité d’alerte, de détection, d’isolement mais aussi de prise en charge (et la hausse du) nombre de tests » pour faire face au virus. A cela s’ajoute, « la prise en charge extrahospitalière des cas asymptomatiques », rapporte ce journal.

L’AS informe que « le Sénégal réajuste son plan de riposte ». Selon ce quotidien, « l’appel des médecins urgentistes est entendu. Ces derniers craignaient une saturation des structures hospitalières avec la multiplication exponentielle des cas ».

Poursuivant, L’AS fait savoir que « le pic de la contamination est attendu par les autorités sanitaires dans 10 jours. C’est la projection annoncée par la Directrice Générale de la Santé, Docteure Marie Khémesse Ngom Ndiaye ».

Dans l’analyse de la recrudescence du coronavirus au Sénégal, EnQuête s’intéresse à la cité religieuse de Touba (centre) où « le déni de (la) réalité, la défiance des règles (et) l’ignorance des gestes barrières » préoccupent.

A bâtons rompus, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale livre à L’Observateur sa « vérité sur la gestion du coronavirus » au Sénégal.

Selon M. Sarr, un confinement total ou partiel des zones les plus touchées n’est pas encore envisagé : « Pour l’instant, ce n’est pas l’option qui a été prise dans le cadre de la réflexion stratégique du Comité national de gestion des épidémies. Nous faisons confiance à nos experts qui sont dans une posture très responsable ».

A la tête du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), le Professeur Moussa Seydi a partagé, dans Vox Populi, les résultats de son traitement : « Sur une analyse préliminaire portant sur 181 patients, nous avons observé que la durée médiane d’hospitalisation était de 13 jours (pour) les malades qui n’avaient pris aucun traitement. Elle est de 11 jours pour les patients ayant pris l’hydroxychloroquine et de 9 jours pour ceux qui ont pris l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine ».

Pour sa part, Sud Quotidien indique que le président de la République Macky Sall partage l’espoir d’une reprise « progressive et maîtrisée » des cours au niveau des écoles et universités « dans le respect des mesures édictées ».

Covid-19 et sécurité alimentaire: un chercheur prône l’agriculture urbaine

Pour préserver la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, il est nécessaire de promouvoir une agriculture urbaine qui transcende les crises comme celle née de la pandémie du Covid-19, selon le chercheur sénégalais, Sidy Tounkara.« En se fondant sur les multiples fonctionnalités de l’agriculture urbaine dont l’approvisionnement des villes, non pas spécifiquement en temps de crise mais aussi en temps normal, il est préférable de légitimer une agriculture urbaine dans le cadre d’une politique alimentaire territoriale au-delà des crises. Cette agriculture doit s’inscrire dans une logique d’agriculture de renfort et de complémentarité pour atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle en ville au premier rang de laquelle se positionne évidemment l’agriculture rurale », explique M. Tounkara.

Dans un article scientifique intitulé « La pandémie du Covid-19 : une légitimation de la promotion de l’agriculture urbaine  », ce chercheur à l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) note cependant une agriculture urbaine fortement menacée par le Covid-19.

A son avis, en dépit de son utilité cruciale, surtout en période de crise, la croissance démographique et urbaine et ses corollaires font planer des risques non négligeables sur le maintien de l’agriculture en ville.

« Cette croissance démographique des villes a nécessairement des impacts sur le foncier et l’eau dont les usages non agricoles (domestiques, industriels, infrastructures socio-économiques de base) concurrencent directement les usages agricoles (foncier agricole, eau d’irrigation) », souligne Sidy Tounkara.

Il ajoute que la croissance démographique des villes a aussi des impacts sur la disponibilité et l’accès à l’eau pour l’irrigation des cultures, surtout dans un contexte de changement climatique qui contribue à la perturbation du cycle pluviométrique, mais aussi à la baisse du niveau de la nappe phréatique qui est exploitée par les maraîchers urbains.

Hausse de 339.500 tonnes des embarquements de marchandises au Port de Dakar

Les embarquements de marchandises au Port autonome de Dakar (PAD) durant les deux premiers mois de 2020 ont connu une augmentation de 339.500 tonnes comparés à la même période de l’année 2019, a appris APA auprès de l’entreprise portuaire.Ces embarquements se sont établis à 1.178.000 tonnes contre 838.500 tonnes au terme des deux premiers mois de 2019, soit une progression de 40,48% en valeur relative.

Cette situation est essentiellement due aux phosphates et aux produits de la mer.

Les embarquements de phosphates ont en effet enregistré une forte progression de 50,62%, passant de 92.300 tonnes en 2019 à 139.030 tonnes un an plus tard. Quant aux produits de la mer, ils ont cru de 4,73% à 48.700 tonnes contre 46.500 tonnes en 2019.

En revanche, les marchandises diverses ont connu une baisse de 19,72% à 561.670 tonnes contre 699.700 tonnes à fin février 2019.

Concernant les débarquements de marchandises, ils ont enregistré une hausse de 4,21%, passant de 2.415.200 tonnes à fin février 2019 à 2.516.900 tonnes un an plus tard. Cette situation est occasionnée principalement par les produits de la mer, les hydrocarbures raffinées et dans une moindre mesure les marchandises diverses.

Concernant les produits de la mer, ils augmenté de 16,83%, passant de 46.000 tonnes au terme des deux premiers mois de 2019 à 61.300 tonnes un an plus tard.

De leur côté, les débarquements d’hydrocarbures raffinés ont progressé de 12,05% à 245.750 tonnes contre 219.320 tonnes à fin février 2019.

Quant aux débarquements de marchandises diverses, ils ont augmenté de seulement 2,97% à 2.081.950 tonnes contre 2.021.820 tonnes en 2019.

En revanche, les débarquements de pétrole brut se sont établis à 127.930 tonnes contre 128.140 tonnes en février 2019, soit un léger repli de 0,16%.

Covid-19 : l’état d’urgence prolongé au Sénégal

Le président de la République Macky Sall a prorogé, pour une durée de 30 jours, l’état d’urgence en vigueur depuis le 23 mars dernier afin d’affronter le nouveau coronavirus.Le décret, prorogeant l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire national, a été signé par le chef de l’Etat ce dimanche. S’adressant à ses concitoyens, dans un discours retransmis sur la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS, publique), Macky Sall avait souligné que « la vitesse de progression de la maladie nous impose de relever le niveau de la riposte. A défaut, nous courons un sérieux risque de calamité publique ».

Cet état d’urgence est assorti d’un couvre-feu de 20 heures à 6 heures. Les pouvoirs publics, constatant la circulation rapide du virus, ont ensuite interdit le transport transrégional.

La loi sur l’état d’urgence confère aux autorités administratives compétentes un certain nombre de pouvoirs. Il s’agit entre autres de la réglementation ou de l’interdiction de la circulation des personnes, des véhicules ou des biens dans certains lieux et à certaines heures, de l’interdiction, à titre général ou particulier, de tous cortèges, défilés, rassemblements et manifestations sur la voie publique, de l’interdiction, à titre général ou particulier, des réunions publiques ou privées de quelque nature qu’elles soient, susceptibles de provoquer ou d’entretenir le désordre et de la fermeture provisoire des lieux publics et lieux de réunions.

Dans sa stratégie de lutte contre le Covid-19, le gouvernement a ordonné la fermeture de tous les lieux de culte et prohibé les rassemblements publics. A ce jour, 1182 cas de coronavirus ont été déclarés au Sénégal dont 372 guérisons et 9 décès. 

La suspension des vols internationaux a porté ses fruits puisqu’il n’y a plus de cas importés mais les cas contacts suivis et surtout ceux communautaires se multiplient à un rythme inquiétant.

 

Côte d’Ivoire : un médecin de la gendarmerie nationale testé positif au Covid-19

Un médecin du Centre principal de santé de la gendarmerie nationale (CPS) d’Agban (le plus grand camp de gendarmerie du pays situé à Cocody) a été testé, dimanche, positif au Covid-19, rapporte un communiqué de la gendarmerie nationale transmis à APA.Selon le communiqué « l’ensemble du personnel du CPS et les patients du médecin pour la semaine du 27/04/2020 au 02/05/2020 seront testés et mis éventuellement en confinement ».

En outre, ajoute la même source,  le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale a décidé de la fermeture du centre pour une durée de 48 heures afin de permettre aux services d’hygiène de procéder à une désinfection totale des lieux.

 Pendant cette période, la prise en charge des malades se fera à l’Hôpital militaire d’Abidjan (HMA) et dans tous les Centres de Santé des unités de la Gendarmerie de la place d’Abidjan.

« Le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale exhorte l’ensemble des personnels de la Gendarmerie Nationale qui accomplissent un travail formidable au quotidien, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la maladie à Coronavirus, à persévérer dans l’exécution de leurs missions régaliennes tout en observant scrupuleusement les mesures barrières », conclut le texte.

La Côte d’Ivoire,  qui a pris plusieurs mesures pour lutter contre la propagation de cette pandémie, enregistre à ce jour, 1362 cas confirmés de maladie à Covid-19, 622 guéris et 15 décès.

Les journalistes ivoiriens célèbrent la 27è Journée de la liberté de la presse à travers un webinaire

Les journalistes ivoiriens ont célébré, dimanche, la 27ème Journée mondiale de la liberté de la presse à travers un webinaire (échanges interactifs via internet) organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) et des Organisations professionnelles des médias (OPM) autour du thème central, « Le journalisme sans crainte ni complaisance ».Organisée à la Maison de la presse d’Abidjan avec la participation d’une vingtaine de personnes pour tenir compte des mesures barrières pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19), cette Journée retransmise en direct via internet, a été meublée par trois sous-thèmes.

Le premier sous-thème consacré à l’indépendance des médias et des journalistes, a été animé par Mme Sidonie Amoikon,  Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse (ANP, organe de régulation), quand le deuxième sous-thème porté sur « la sécurité des journalistes et la question de l’impunité » a été présenté par Dr Alfred Dan Moussa, Directeur général de l’ISTC Polytechnique.

L’égalité des genres au sein des rédactions, a constitué le troisième sous-thème animé par Agnès Kraidy, journaliste-consultante, présidente du Réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la Communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI).

Le président de l’UNJCI Jean-Claude Coulibaly ainsi que la représentante et chef du Bureau de l’UNESCO à Abidjan, Anne Lemaistre se sont félicités que ce «coup soit marqué» en dépit de la crise sanitaire que traverse le monde.

A ce propos, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré, a souligné dans une déclaration qu’à l’instar des acteurs du monde médical, les journalistes ivoiriens mènent le « combat pour la vie» contre la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire.

« Sur le front de la lutte contre le Covid-19, les acteurs des médias, tout autant que les acteurs du monde médical que les chercheurs, mènent le combat pour la vie. Pour les journalistes, il est crucial que les populations aient accès à des informations fiables», a indiqué M. Touré.

Parlant de  la responsabilité des médias dans la lutte contre cette maladie, il a soutenu que les journalistes doivent faire connaître les gestes barrières qui nous préservent, faire savoir les comportements à adopter, les démarches à entreprendre, les décisions à prendre, aider à éviter l’intoxication par les fausses nouvelles.

 « La liberté n’a de sens que par rapport à la responsabilité qu’elle impose. Et cette responsabilité, les journalistes l’incarnent dans la pleine conscience du poids de leur profession», a-t-il estimé.

Plus que jamais, nous avons besoin des médias engagés pour le « bien commun», a ajouté M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien.

 « A tous les journalistes du monde entier, aux journalistes et aux professionnels de la communication de notre pays, je vous dis merci au nom du Gouvernement ivoirien pour votre engagement à célébrer l’information qui sauve », a poursuivi M. Touré se félicitant de l’amélioration du rang de la Côte d’Ivoire dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

En effet, la Côte d’Ivoire est passée de la 159è place de ce classement en 2011 à la 68è en 2020 figurant ainsi dans le top 10 des pays les mieux classés en Afrique.

Transport public : 90 véhicules mis en fourrière à Abidjan pour non-respect des mesures contre le Covid-19

Quelque 90 véhicules ont été mis en fourrière à Abidjan pour non-respect des mesures gouvernementales de lutte contre la propagation de la maladie à Coronavirus dans le secteur du transport public, a annoncé le ministère ivoirien des transports dans une note d’information transmise dimanche à APA.« (…) Une opération de contrôle et de répression conduite par la gendarmerie nationale et la police spéciale de la sécurité routière police nationale a démarré le samedi 02 mai dans plusieurs communes d’Abidjan. Cette opération a permis aux forces de l’ordre de procéder à la mise en fourrière de 90 véhicules sur 5954 véhicules contrôlés en cette première journée», indique la note. 

Cette opération de contrôle et de répression,  qui intervient,  après plus d’un mois de campagne d’information et de sensibilisation, a débuté simultanément dans plusieurs communes d’Abidjan dont Port-Boüet, Abobo, Yopougon, Treichville, Koumassi, Adjamé, Marcory. 

« Partout les conducteurs et usagers de la route ont été rappelés à l’ordre, soit pour non-respect des mesures de réduction du nombre de passagers ou pour non-port de masque », a expliqué le ministère des transports précisant que cette opération de contrôle durera 45 jours.

 La Côte d’Ivoire,  qui a pris plusieurs mesures pour lutter contre la propagation de cette pandémie, enregistre à ce jour, 1362 cas confirmés de maladie à Covid-19, 622 guéris et 15 décès.

Le premier ministre ivoirien à Paris pour un « contrôle médical »

Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly s’est rendu samedi à Paris en France pour un « contrôle médical », a appris APA auprès de la présidence ivoirienne.L’intérim de M. Gon Coulibaly est assuré par Hamed Bakayoko, ministre d’État, ministre de la défense, précise un  communiqué de l’exécutif ivoirien signé par Patrick Achi, le secrétaire général de la présidence de la République. 

Le 24 mars dernier, le premier ministre ivoirien,  s’était mis en quarantaine après un contact avec une personne déclarée positive au Covid-19. Après cet auto-confinement, la primature ivoirienne a annoncé à nouveau dans un communiqué le 30 mars dernier que le chef du gouvernement ivoirien a été  testé négatif à deux reprises à la maladie à Coronavirus. 

gé de 61 ans, M. Gon Coulibaly,  qui est le premier ministre ivoirien depuis 2017, a été désigné comme candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, parti d’Alassane Ouattara) à la présidentielle d’octobre prochain.

Covid-19 : la livraison express a le vent en poupe au Sénégal

En ces temps troublés, le coronavirus ne laisse pas le choix au gouvernement du Sénégal qui déconseille les déplacements non essentiels. Une aubaine pour les professionnels de la livraison rapide.Du haut du balcon, Oumar Basse donne délicatement des directives à quelques livreurs qui sont dans une camionnette garée sur le parking. A seulement 28 ans, il est le co-fondateur de Yobanté express (envoyer un colis en wolof, langue dominante au Sénégal). Cette start-up, en quinze mois d’exploitation, a fait son trou dans ce secteur.

Au siège de la société à Dakar, à proximité du Centre international de commerce extérieur du Sénégal (Cices), le natif de l’Île à Morphil (près de 400 kilomètres au nord de la capitale), supervise avec entrain les opérations.

« On a beaucoup plus d’activités en cette période de crise sanitaire. Les gens préférent rester à la maison et faire des commandes. Yobanté express leur présente une offre répondant à leurs besoins », explique Oumar.

Le Sénégal, comme 52 autres nations africaines, fait face au Covid-19. Ce pays a franchi, depuis le 1er mai, la barre du millier de cas. Et plus le virus se répand, plus la population a la boule au ventre. Certains s’enferment à double tour et se ruent vers les services de livraison.

Yobanté express (Yes) s’est rapidement adaptée à la nouvelle donne. « En partenariat avec plusieurs boutiques et magasins de la place, (on) vous propose de faire vos courses quotidiennes », annonce l’entreprise sur sa page Facebook.

Pour être livré, le client dresse sa liste de produits puis effectue le règlement via une application de paiement électronique. Par mesure de précaution, « on a sensibilisé nos livreurs internes et indépendants sur les comportements à adopter comme la distanciation sociale, le port de gants ou de masque et l’utilisation du gel hydroalcoolique », insiste M. Basse.

Grâce à une tarification « très abordable », Yes se positionne aujourd’hui comme un acteur de taille de la livraison dont l’essor fulgurant s’associe à celui du commerce en ligne.

Par exemple dans la région de Dakar, divisée en six zones, les coûts varient en temps normal de 1200 à 4000 F CFA (entre 1,8 et 6 euros). Si le poids du colis dépasse 10 kilogrammes, l’excédent est facturé à 250 F CFA (38 centimes d’euros) le kilo.

« Les clients sont rassurés qu’on leur livre les produits de leurs supermarchés et boutiques préférés. On fait des achats pour des particuliers et des entreprises. Cela augmente considérablement nos opérations », se réjouit cet entrepreneur au physique imposant.

Yobanté express possède une flotte composée de quatre camions, d’une trentaine de scooters et de deux tricyles. En plus, elle s’appuie sur un « réseau résilient » de 250 points relais et 300 transporteurs indépendants déployés sur toute l’étendue du territoire national.

Pour barrer la route au nouveau coronavirus, le chef de l’Etat du Sénégal Macky Sall a décrété l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu de 20 heures à 6 heures. A Yes où les livraisons pouvaient s’exécuter de 9 heures jusqu’à 20 heures, un réaménagement du travail s’imposait.

Désormais, « on ouvre de 8 heures à 17 heures pour permettre aux employés de rentrer tranquillement chez eux. On privilégie également le télétravail pour l’équipe commerciale et celle de la communication », explique Oumar, doctorant en Machine learning (technologie d’intelligence artificielle) à l’Université de Piacenza, en Italie.

Avec l’interdiction formelle du transport transrégional, le patron de la start-up concentre principalement ses forces à Dakar. Pour lui, la mesure prise par le gouvernement sénégalais est « pertinente » dans le cadre de l’offensive contre l’envahisseur : le Covid-19.

A l’instar de Yobanté Express, les livreurs informels de la capitale tirent aussi profit de l’auto-confinement de bon nombre de citadins. Sous le couvert de l’anonymat, l’un d’entre eux confirme cette tendance haussière : « Mon activité a bondi avec la livraison de nombreux produits vendus dans des commerces en ligne ».

Dans ce contexte, de grandes surfaces comme Auchan comptent booster leurs ventes en misant sur un service de livraison sur mesure. L’enseigne d’origine française permet aux consommateurs sénégalais de faire leurs courses sur son site internet puis d’aller les récupérer en magasin.

A travers ce nouveau service, la multinationale veut « offrir à chacun la possibilité de se nourrir » sans risque de contamination. Auchan peut ainsi décongestionner ses supermarchés surtout en cette période où les autorités étatiques incitent les citoyens à rester chez eux afin de limiter les infections.

Covid-19: le PM ivoirien annonce des mécanismes pour un minimum de revenu aux travailleurs mis en chômage

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a indiqué vendredi que le gouvernement était activement au travail pour trouver des mécanismes afin que les travailleurs mis en chômage technique du fait du Covid-19, bénéficient d’un minimum de revenu, à l’occasion de la fête du travail.« Pour sa part, le gouvernement est activement au travail pour opérationnaliser les différents instruments de soutien économique et social, en liaison avec le secteur privé », a dit le Premier ministre ivoirien Gon Coulibaly, dans une déclaration face à des centrales syndicales à la Primature. 

Selon le chef du gouvernement ivoirien,  « il s’agira de trouver des mécanismes afin que les travailleurs mis en chômage technique bénéficient d’un minimum de revenu pour satisfaire à leurs besoins » en cette période.  

« Je me propose d’ouvrir des discussions avec le Patronat sur cet important sujet afin de parvenir à des points d’accord, dans l’intérêt des entreprises et des travailleurs », a assuré le Premier ministre ivoirien. 

Le point fait au gouvernement par le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, à la date du 17 avril 2020, ressort « 706 entreprises qui ont pris des mesures de mise en chômage technique d’une partie de leurs employés », a fait savoir M. Gon Coulibaly. 

« Il s’agit de 18 755 travailleurs qui sont concernés; autant de familles qui risquent de se retrouver dans la précarité (et) j’appelle le Patronat à privilégier l’utilisation des mécanismes mis en place pour préserver les emplois », a ajouté M. Gon Coulibaly. 

Selon lui, « c’est seulement lorsque toutes les solutions auront été épuisées que le recours au chômage technique peut se comprendre, surtout dans une situation aussi inédite. (Mais), en tout état de cause, le licenciement ne devrait pas intervenir dans cette situation ». 

Le gouvernement, dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de riposte à la pandémie, a pris des mesures de soutien aux entreprises afin de maintenir l’activité économique et d’assurer sa relance, en préservant l’outil de production et les emplois. 

Ces mesures sont la suspension des contrôles fiscaux, le report du paiement des impôts et taxes dus à l’Etat sur une période de trois mois, l’annulation des pénalités de retard dans le cadre de l’exécution des marchés et commandes publics durant la période de crise et le paiement de la dette intérieure. 

En outre, les autorités ivoiriennes ont mis en place un Fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d’une enveloppe de 100 milliards de FCFA, un Fonds de soutien aux PME de 150 milliards de FCFA puis un fonds spécial de solidarité et de soutien d’urgence humanitaire qui est doté de 170 milliards FCFA. 

Il a été également mis en place un Fonds spécial d’appui aux acteurs du secteur informel, destiné notamment à octroyer des soutiens à ceux d’entre eux qui sont impactés par la crise sanitaire et à refinancer les institutions de crédits, dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de financement des acteurs du secteur informel.

Dans le cadre du volet social de ce plan de riposte lié à la pandémie du Covid-19, depuis le 23 avril 2020, 177 198 ménages impactés bénéficient d’une aide directe de l’Etat de Côte d’Ivoire, d’un montant de 13,3 milliards de FCFA. 

Les 1000 cas de coronavirus en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA s’arrêtent pour la plupart sur le dépassement de la barre symbolique des mille cas de personnes testées positives à la pandémie du Covid-19 dans le pays.« La garde présidentielle infectée », titre L’AS, précisant que c’est un gendarme de la garde présidentielle qui a été testé positif et que ses collègues sont mis en quarantaine.

Libération donne « les chiffres de la maladie », deux mois après la détection du premier cas positif au Sénégal. Jusqu’hier vendredi, souligne le journal, 658 patients étaient encore dans les hôpitaux et 4358 « contacts » isolés. Sur 1024 cas recensés depuis le 2 mars, les 627 proviennent de la capitale Dakar et la tranche d’âge 25-34 ans « est la plus atteinte ».

Pourtant, il y a un mois le pays « ne comptait que 190 cas positifs » au Covid-19, faisant dire désormais au ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr que « la guerre sera longue », ajoute le quotidien.

Malgré l’interdiction du transport interurbain et la fermeture de marchés etc., « le virus sévit », constate EnQuête dont la Une lance « l’appel au déconfinement » dans la gestion de la crise sanitaire. En effet, souligne le journal, quatre intellectuels alertent sur les conséquences « désastreuses » du confinement sur l’économie.

A propos de la réouverture des écoles le 2 juin prochain, les enseignants restent « dubitatifs » là où les parents d’élèves demeurent « sceptiques », renseigne Vox Populi. Pour le syndicaliste Abdou Faty, « il faut choisir entre la vie sans école ou la mort avec l’école ». Cheikh Ndiaye, parent d’élève, déclare pour sa part qu’on « risque de voir nos enfants mourir en nombre ».

Au lendemain de la journée internationale des travailleurs, Le Quotidien fait « le défilé du Covid », faisant rejaillir par là les 1000 cas et plus de cas de coronavirus recensés au Sénégal. Un autre fait qui a sauté devant l’œil du journal est la mise en quarantaine dans la région de Tambacounda (est) de Khalilou Fadiga. L’ancien international de football venait de franchir les frontières, faisant dire à Vox Populi qu’il est « un cas particulier ».

Plus optimiste, la présidente de la plateforme Femmes debout, Haoua Dia Thiam, note que « le Covid va nous imposer un changement de mentalité ».

Par ailleurs, L’Observateur rapporte les « confessions du prêcheur qui a contaminé 25 personnes » et les déclarations du directeur des Infrastructures du ministère de la Santé qui dit « la vérité sur la saturation des hôpitaux ».

Après la « violation » de l’interdiction du transport interurbain, « l’Etat corse les sanctions », informe le quotidien national Le Soleil, ajoutant que « l’Armée va augmenter ses effectifs pour venir en renfort à la Police et à la Gendarmerie ».

Désormais c’est « un à cinq ans de prison pour les resquilleurs des déplacements interurbains », précise Vox Populi qui souligne également que l’amende est « corsée entre 1 million et 5 millions de francs CFA ».

En football, Stades fait focus sur l’arrêt définitif du championnat français de Ligue 1. Cette décision consacre « champion » le Paris Saint-Germain d’Idrissa Gana Guèye et permet à Rennes de Mbaye Niang et d’Edouard Mendy de se qualifier en Ligue des champions européenne. Toutefois, Amiens de Moussa « Konaté (est) relégué ».

Record insiste sur le nouveau sacre du club francilien avec la particularité que le milieu sénégalais Gana Guèye est partie prenante de ce résultat de 2020, « 34 ans après Omar Guèye Sène ». Son prédécesseur avait offert en 1986 son tout premier titre de champion de France au PSG en inscrivant un but face à Monaco au Parc des Princes, rappelle le quotidien sportif.

Covid-19 : l’OMS alerte sur l’assouplissement du confinement en Afrique

Maintenant que certains pays africains commencent à assouplir le confinement, il est important de maintenir des mesures fortes de surveillance, de détection des cas et de tests, entre autres mesures de contrôle pour mettre fin à la pandémie, a recommandé jeudi le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. « Les mesures de confinement sont en train d’être assouplies dans certaines régions d’Afrique, mais nous ne pouvons pas revenir à la situation qui prévalait avant l’épidémie » a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. Selon elle, si les gouvernements mettent brusquement fin à ces mesures, il y aurait un risque de perte des gains que les pays ont réalisés jusqu’à présent contre le COVID-19.

Selon l’OMS, l’Afrique a enregistré à ce jour plus de 36 000 cas confirmés de COVID-19 et plus de 1 500 décès. L’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale sont des régions préoccupantes. Jusqu’à présent, 11 000 cas y ont été enregistrés et 300 personnes sont décédées. Dans la semaine du 13 avril, les cas ont augmenté de 113% en Afrique centrale et de 42% en Afrique de l’Ouest. Cependant, les pires craintes des spécialistes de santé publique et des gouvernements ne se sont pas encore concrétisées. L’Afrique n’a pas encore connu d’explosion du nombre de cas de COVID-19. L’organisation onusienne avance à ce titre que l’action rapide des gouvernements pour mettre en place des mesures de confinement et de distance physique, ainsi que des mesures de santé publique efficaces pour tester, retracer et traiter les cas, ont ralenti la propagation du virus.

 Le premier pays qui a mis en place le confinement dans la Région africaine de l’OMS a été le Rwanda le 21 mars, et depuis lors, 11 pays ont suivi. Dix autres pays ont instauré un confinement partiel des villes ou des communautés à haut risque. « Les données préliminaires indiquent que les pays qui ont mis en place un confinement national ont constaté que l’augmentation hebdomadaire du nombre de nouveaux cas a considérablement diminué, passant d’une hausse de 67 % la première semaine après le confinement à une hausse de 27 % la deuxième semaine », révèle l’OMS. En outre, elle note que l’analyse initiale indique que les pays qui ont mis en œuvre des confinements partiels et ciblés ainsi que des mesures fortes de santé publique ont peut-être été encore plus efficaces pour ralentir le virus. « Nous sommes toujours en train d’analyser les données. Si d’autres recherches corroborent nos conclusions initiales selon lesquelles les verrouillages ciblés, basés sur des données et accompagnés de mesures de santé publique contribuent à aplatir la courbe du COVID-19, cela pourrait aider à équilibrer les énormes coûts sociaux de ces mesures pour les pays », a estimé Dr Moeti. 

Condamnation de Soro à 20 ans de prison: «Il n’y a pas de chasse aux sorcières » ( Sidi Touré)

La condamnation à 20 ans de prison ferme de Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne pour recel de deniers publics et blanchiment de capitaux « n’est pas une chasse aux sorcières », a soutenu jeudi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, par ailleurs, porte-parole du gouvernement.« (…) Donc, vraiment il n’y a pas de chasse aux sorcières. Il y a juste des gens qui refusent d’assumer, qui disent qu’ils ont la télécommande. Des gens qui avouent avoir tenté un coup d’État en Côte d’Ivoire. Après il ne faut pas nous accuser de chasse aux sorcières», a affirmé M. Touré dans une «conférence de presse en ligne»  organisée par l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (APECI) sur sa plateforme Whatsapp.

sous le coup d’un mandat d’arrêt international, M. Soro est également poursuivi pour atteinte à l’autorité de l’État.

« Est-ce parce que M. Guillaume Soro savait les casseroles qu’il traînait, qu’il a précipitamment annoncé sa candidature à la présidence de la République? En tout état de cause en tant que citoyen ivoirien, nous sommes tous justiciables», a estimé M. Touré invitant l’ancien chef de l’hémicycle ivoirien « à venir plutôt s’expliquer ».

Mardi dernier, le Tribunal correctionnel d’Abidjan a condamné M. Soro par contumace à 20 ans de prison ferme,7 ans de privation de droits civiques, 4,5 milliards de FCFA d’amende et 2 milliards de FCFA de dommages et intérêts à l’État de Côte d’Ivoire pour recel de deniers publics portant sur la somme de 1,5 milliard FCFA et de blanchiment de capitaux.

Lancement de Solidarité Ramadan pour 2000 victimes des crises ivoiriennes

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, a lancé jeudi à Abidjan une opération baptisée « Solidarité Ramadan » qui vise à distribuer des kits alimentaires à environ 2000 « victimes vulnérables » des crises survenues en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.« Aujourd’hui c’est solidarité Ramadan vis-à-vis des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire. Parmi ces victimes, il y a des vulnérables. Donc, nous leur avons fait appel pour leur donner un kit Ramadan. Nous avons appelé des victimes qui sont de confession musulmane mais également ceux qui ne sont pas de cette religion mais qui sont aussi affectés », a expliqué Mme Koné.

Poursuivant elle a précisé que cette opération de Solidarité Ramadan est différente de celle qui se fait actuellement en faveur des familles vulnérables pour les aider à lutter contre le Covid-19.

 Toutefois,  Mme Koné a souligné qu’ en plus des kits alimentaires, les victimes bénéficiaires de Solidarité Ramadan recevront aussi des kits sanitaires contre la maladie à Coronavirus.

En retour,  les bénéficiaires de cette opération ont successivement exprimé leur gratitude au gouvernement ivoirien et à la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

«Nous disons tous nos encouragements à la ministre car elle est vraiment au front social », a estimé Lassina Kanté, le président du Conseil d’administration de la confédération des organisations des victimes de la crise ivoirienne ( COVICI).

Côte d’Ivoire : le personnel soignant doté de matériel de protection pour « gagner la guerre» contre le Covid-19

Le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville au Sud d’Abidjan, un établissement sanitaire au cœur de la lutte contre le Covid-19 en Côte d’Ivoire, a été doté jeudi de matériels de protection de ses agents et d’équipements de télécommunication pour « gagner la guerre» contre cette pandémie.Ces équipements de protection et de communication d’une valeur de 17 874 811 FCFA et composés de masques de protection chirurgicaux, de lunettes de protection, de casaques stériles, de gants d’examen, de gels hydro-alcooliques et de matériels de communication, ont été offerts par la Fondation MTN, une filiale de la compagnie de téléphonie mobile du même nom.

En plus du CHU de Treichville, l’Association des internes des hôpitaux de Côte d’Ivoire a également reçu des dons de cette Fondation.  « Votre geste est une réponse tangible à l’appel lancé par le président de la République pour sauver des vies et préserver notre pays», a dit Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique à l’endroit des donateurs.

Selon lui, toutes ces actions de solidarité de cette institution, font d’elle « une entreprises citoyenne». Dans la foulée, M. Aouélé a souligné que l’objectif du gouvernement ivoirien  est d’accélérer le processus de décroissance du Covid-19 afin de réduire les souffrances humaines et mettre fin à l’essoufflement économique liée à la pandémie. 

«Nous répondons à l’appel du président de la République pour accompagner le gouvernement en dotant l’ensemble des structures d’outils de technologies, d’information et de  télécommunication qui doit leur permettre de gagner cette guerre contre cette pandémie», a expliqué pour sa part, Djibril Ouattara, le directeur général de MTN Côte d’Ivoire.

 « Le service des maladies infectieuses et tropicale du CHU de Treichville est sur la ligne de front contre le Covid-19. Nous avons décidé de venir vous exprimer notre soutien », a ajouté M. Ouattara. 

« La Côte d’Ivoire à l’instar de tous les pays du monde est en guerre contre le Coronavirus, ce mal pernicieux qui est en train de détruire le monde», a soutenu de son côté Étienne Yao, le directeur général du CHU de Treichville, se félicitant de ce don qui est un « soulagement» pour son institution. La Côte d’Ivoire a enregistré officiellement à la date du jeudi 30 avril 2020, 1275  cas confirmés de maladie à Covid-19 avec 574 guéris et 14 morts.

Football ivoirien: report de l’AG ordinaire de la FIF en raison du Covid-19

Le Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football (FIF) a décidé jeudi de reporter son Assemblée générale ordinaire prévue le 16 mai 2020, en raison de la pandémie du Covid-19, selon une note publiée sur le site web de l’organisation.Faisant le constat de « l’impossibilité de la tenue de cette rencontre, le 16 mai 2020 », le Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football a décidé de « reporter ladite assemblée générale ordinaire », indique une note de la FIF.

Cette Assemblée générale ordinaire devrait le 16 mai prochain fixer la date de l’Assemblée élective et la Commission électorale. Et ce, afin de permettre l’organisation de l’élection à la présidence de la FIF, sensée renouveler les instances de la faîtière dont le président est en fin de mandat.  

L’Assemblée générale ordinaire qui se tient une fois par an, regroupe plus de 350 personnes issues du secteur du football ivoirien. En application des mesures sanitaires liées à la pandémie du Covid-19, le ministre des Sports a « interdit jusqu’à nouvel ordre tout regroupement à caractère sportif ». 

Pour la présidence de la FIF, trois candidats sont actuellement en lice, notamment l’ex-international du football ivoirien Didier Drogba, Sory Diabaté, vice-président dans le staff sortant et Idriss Diallo, ancien vice-président de la FIF, chargé de la Commission marketing sous l’ère Jacques Anouma.