Politique, société et diplomatie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la réaction de Khalifa Sall après ses 900 jours passés en prison et de plusieurs autres sujets touchant la vie sociétale et diplomatique du pays.« Sall message », titre Le Quotidien qui, comme à son habitude, use d’un calembour pour signifier que « Khalifa répond à Macky ».

Le journal se montre plus attiré par deux phrases dans la lettre de l’ex-maire de Dakar : « Le Sénégal est plus grand que nos destins individuels, que nos vanités puériles » et « il est illusoire de tenter de m’empêcher d’avoir une ambition pour notre pays ».

Appréciant ses 900 jours passés à la prison de Rebeuss, Khalifa Sall note dans Sud Quotidien que « nous sommes restés inébranlables et face aux épreuves, nous avons renforcé notre résilience ».

EnQuête fait focus, pour sa part, sur une interview de l’ancien Premier ministre Aminata Touré. Sous le titre « Mimi sort du bois », le journal souligne que son interlocutrice parle de sujets portant sur le fer de Falémé, le Conseil économique, social et environnemental (Cese), le dialogue, etc.

Sur le président du parti Pastef, Mme Touré pense que « Sonko veut devenir coûte que coûte le leader de l’opposition et il pense qu’il y parviendra en faisant dans l’extrémisme et l’insolence ».

Walf Quotidien titre sur l’affaire Adama Gaye et explique « ce qui a fait capoter l’audition » du journaliste.

Son face-à-face avec le doyen des juges a été « reporté sine die », note le journal qui, sur un autre sujet, constate que « les chauffeurs se braquent » après la volonté exprimée sur la place publique de retirer leurs véhicules « 7 places » de la circulation.

Sud Quotidien rentre pour sa part « dans l’utopie d’un Sénégal zéro déchet », constatant des dépôts sauvages d’ordures, des sachets plastiques, de l’incivisme et l’écoulement des eaux usées dans les rues.

Ce visage non reluisant fait dire au biologiste-environnementaliste Elhadji Mamadou Sonko qu’il « va être très difficile d’avoir un Sénégal propre ».

Le quotidien national Le Soleil titre sur l’intervention, au sommet de la « Ticad 7 » au Japon, du président Macky Sall qui a notamment déclaré : « Une croissance inclusive est gage de paix sociale ».

Le journal relève par ailleurs « d’importants engagements du Japon en faveur du Sénégal », notamment sur la santé, la formation professionnelle et une usine de dessalement de l’eau de mer.

Présidentielle bissau-guinéenne : José Mário Vaz candidat à un second mandat

Le chef de l’Etat bissau-guinéen, José Mário Vaz, a fait part de sa décision de briguer un second mandat à la tête du pays, assurant qu’en cas de victoire il allait maintenir « la paix sociale et la tranquillité » qu’il a su instaurer durant son premier magistère.Mario Vaz qui s’adressait à ses militants lors d’un méga meeting organisé, vendredi à Bissau, a légalement terminé son premier mandat de cinq ans depuis le 23 juin dernier. Toutefois, une dérogation lui permet de rester en fonction jusqu’à l’élection d’un nouveau président de la République prévue dans un peu plus de deux mois.

Le premier tour de l’élection présidentielle en Guinée-Bissau aura lieu le 24 novembre. Si aucun candidat n’obtient pas plus de 50%, un second tour sera organisé le 5 janvier 2020.

Plusieurs candidats se sont manifestés, dont trois anciens Premiers ministres : Carlos Gomes Júnior (indépendant), Domingos Simões Pereira (Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, PAIGC) et Umaro Sissoco Embalo, (Mouvement pour l’alternance démocratique (MADEM G-15).

De même, le leader du Parti de l’unité nationale (PUN), Idrissa Djaló, est candidat.

Politique et société en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent de divers sujets liés à la société, notamment les obsèques du chanteur ivoirien DJ Arafat et des mouvements d’humeur, sans oublier la politique.Sidwaya, le quotidien national, rapporte que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, en visite au Japon dans le cadre de la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), a parlé de coopération avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe et avec le SG de l’ONU, Antonio Guterres.

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire », L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) affiche : «Le jeu politique trouble de Kadré Ouédraogo et de ses soutiens».

Le journal évoque ainsi la situation créée par l’ex-Premier ministre sous Blaise Compaoré et ancien président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo (KDO) dont la candidature à la présidentielle de 2020 au Burkina Faso ne fait pas l’unanimité au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, opposition) dont il se réclame.

Le sujet est abordé dans ‘’Une Lettre pour Laye » de L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè.

En effet, sous le titre : «KDO à la jurisprudence NAFA (Nouvelle alliance du Faso, Opposition)», le confrère fait observer qu’«après le rendez-vous manqué de Pabré le 24 aout dernier pour cause de deuil national, Kadré Désiré Ouédraogo sera demain samedi à Koubri pour une rencontre avec ses supporters».

Pour sa part, Le Pays informe que le grand parti en gestation pour supporter la candidature de KDO à la présidentielle de 2020 s’appellera la CNP (Convention nationale pour le progrès).

Le même journal privé mentionne à sa une : «Revendications sociale : Syndicats et société civil dans la rue demain»,  renseignant également que le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) reconduit ses actions de lutte du 2 septembre au 27 novembre 2019. 

A ce propos, L’Observateur Paalga met en exergue : «Grève SYNTSHA : L’opération +caisses vides» reconduite pour 88 jours, là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «SYNTSHA : un nouveau mouvement d’humeur du 2 septembre au 27 novembre».

Le journal cité en second lieu consacre sa Une aux obsèques de DJ Arafat, artiste ivoirien, décédé le 12 aout dernier à Abidjan des suites d’un accident de la circulation.

Le commentateur de Aujourd’hui au Faso parle de «Paillettes, récup. Politique et mythification pour le Daishikan», soulignant qu’«il y a ainsi toute une série de tentatives indécentes aux relents de nécrophagie qui ont jalonné ces deux semaines qui ont suivi le décès brutal du fondateur de +Kpangor+».

C’est à juste titre que Le Pays laisse lire : «Adieu de la Nation ivoirienne à DJ Arafat : Des obsèques sur fond de récupération politique».

De son côté, L’Observateur Paalga se demande «Obsèques de DJ Arafat : ADO (Alassane Dramane Ouattara, président ivoirien), +Chinois+ (appellation des fans de DJ Arafat) de la 25e heure ?».

Côte d’Ivoire: le gouvernement appelle à une « solidarité citoyenne » dans le pays

La ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné a appelé jeudi à Abidjan les ivoiriens et l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire à une « solidarité citoyenne» dans le pays.Mme Koné s’exprimait dans un discours lors de la Journée nationale de la solidarité (JNS) 2019 qui s’est déroulée autour du  thème, « la solidarité, une valeur citoyenne pour une Côte d’Ivoire paisible» avec pour point d’orgue la distinction de plusieurs personnalités dans le grade de Commandeur, Officier et Chevalier de l’Ordre du mérite de la solidarité pour leur contribution à l’effort de solidarité du gouvernement.

 «Je voudrais saisir l’opportunité qui m’est offerte pour inviter l’ensemble des ivoiriennes et ivoiriens, tous les habitants de cette terre de Côte d’Ivoire, à vivre sans discrimination, cette culture de la solidarité qui permet d’être sensible aux souffrances du prochain et de savoir partager. La solidarité gouvernementale doit être soutenue et amplifiée par une solidarité citoyenne»,  a exhorté Mme Koné estimant que la « solidarité ne doit être la seule affaire du gouvernement».

 La culture de la solidarité, a expliqué la ministre, doit inciter au partage avec les autres, surtout avec les plus démunis. Égrenant les actions de l’exécutif ivoirien en faveur des personnes vulnérables et sinistrées dans le pays, Mme Koné a insisté sur la nécessité de construire une société ivoirienne «plus fraternelle ».

Instituée en 2007, la célébration de la Journée nationale de la solidarité vise à magnifier la solidarité et à « l’intégrer comme une valeur essentielle du vivre-ensemble ».

Le coût élevé du transport maritime affecte l’économie nigériane (Officiel)

Le coût élevé du transport maritime a un effet négatif sur l’économie du Nigeria et d’autres pays africains, a déclaré mercredi à Abuja le secrétaire exécutif du Nigerian Shippers Council (NSC), Hassan Bello après une réunion des membres du Conseil de l’Union des chargeurs africains (UASC).Une partie des discussions lors de la réunion, a-t-il déclaré, portait notamment sur la manière d’aborder la question des tarifs élevés et des coûts d’expédition entre les Etats membres.

Il a précisé que rien n’a encore été convenu, mais le consensus est que les redevances et les coûts d’expédition ont un effet sur nos économies nationales.

« Et le coût du transport est 40% plus élevé en Afrique que dans toute autre région. Il est important que nous examinions ce coût d’une manière très scientifique et que nous le négociions de façon appropriée » a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : « nous ne sommes pas l’organisation qui fixe les prix, mais nous devrions aussi faire preuve de modération dans les coûts, plus le coût du transport est faible, plus l’économie croît ».

« Le coût d’expédition est substantiel dans le coût de production de notre secteur manufacturier. Si nous avons des coûts élevés, le coût sera en fin de compte répercuté sur le consommateur final, ce qui signifie que les tendances de l’inflation dans nos économies ne sont pas bonnes », a expliqué M. Bello.

Selon lui, il est important que les Etats membres soient impliqués dans les négociations sur les charges, car elles sont arbitraires et perçues unilatéralement.

Les membres, poursuit-il, n’ont pas été informés des éléments de ces charges et qu’ils ne savent pas comment on en est arrivé là.

« Nous sommes d’accord pour dire que certains de ces coûts ne sont pas vérifiés, qu’ils ne sont pas fondés et qu’ils ne sont pas étayés par des indicateurs économiques.

« Et la façon dont les prix sont fixés dans les économies, en particulier dans le commerce international des transports, devrait faire l’objet d’un examen scientifique.

« Ainsi, le syndicat veut que le conseil des expéditeurs représente les expéditeurs et les expéditeurs devraient prendre part aux négociations sur les coûts, a-t-il dit.

Football: Kamara Ibrahim convoque 26 joueurs pour 2 matchs amicaux des Eléphants en France

Le sélectionneur de l’équipe nationale ivoirienne de football Kamara Ibrahim a convoqué 26 joueurs pour disputer deux matches amicaux des pachydermes ivoiriens prévus respectivement le 06 septembre prochain contre le Bénin au stade Michel d’Ornano de Caen (France) et le 10 septembre contre la Tunisie au stade de Rouen (France), a appris APA jeudi auprès de la Fédération ivoirienne de football ( FIF).Selon la liste de ces joueurs convoqués publiée par l’instance fédérale, l’on dénombre trois gardiens de but, dix défenseurs, six milieux de terrain et sept attaquants. Le parcours des  Eléphants de Côte d’Ivoire s’est arrêté en quarts de finale de la dernière  Coupe d’Afrique des Nations ( CAN) 2019 où ils ont été battus (3-4 Tab) par les Fennecs d’Algérie.

Liste des joueurs retenus

Gardiens de but

1- Gbohouo Sylvain (TP Mazembé)

2- Sangaré Badra Ali (Uthongathi FC)

3- Mandé Sayouba (Odense Boldklub)

Défenseurs :

4- Doumbia Souleyman ( Stade rennais)

5- Konan Ghislain (Stade de Reims)

6- Coulibaly Wonlo (Asec Mimosas)

7-  Aurier Serge (Tottenham Hotspur FC)

8- Bamba Abdoulaye (Angers)

9- Kanon Wilfried (Ado La Haye)

10- Traoré Ismaël (Angers)

11- Comara Cheick (Wydad Athletic Club)

12- Deli Simon (Club Bruges KV)

13- Boly Willy (Wolverhampton Wanderers)

Milieux de terrain

14- Kessié Franck (Milan AC)

15- Serey Dié

16- Seri Mickaël (Galatasaray)

17- Angban Victorien (FC Metz)

18- Seko Fofana (Udenese)

19- Ahoulou Jean Eudes (As Saint Étienne)

Attaquants

20- Max Gradel (FC Toulouse)

21- Zaha Wilfried (Crystal Palace)

22- Cornet Maxwell (Olympique Lyonnais)

23- Pépé Nicolas (Arsenal FC)

24- Meité Yakou (Reading FC)

25- Assalé Rogerb (Young Boys de Bern)

26- Togui Mel William (KV Malines)

Côte d’Ivoire: dix publications d’informations numériques officiellement déclarées

Dix publications d’informations numériques sont officiellement déclarées en Côte d’Ivoire, a indiqué jeudi à Abidjan Francis Domo, le directeur de la presse à l’Autorité nationale de la presse (ANP), lors d’un colloque sur les médias et les Technologies de l’information et de la communication (TIC).L’ANP, le régulateur de la presse imprimée et de la presse numérique a « identifié plus de 130 publications numériques qui traitent l’information et l’actualité relative à la Côte d’Ivoire » dont certaines sont basées dans le pays et d’autres à l’extérieur, a déclaré M. Francis Domo.   

« Nous avons appelé ces publications à venir se faire régulariser selon les dispositions légales. Aujourd’hui, il y a seulement dix publications d’informations numériques qui sont déclarées officiellement », a fait savoir M. Domo.     

« Celles qui sont soumises à la réglementation ivoirienne doivent absolument se faire enregistrer auprès des services du Parquet du procureur et aussi auprès de l’ANP », a-t-il lancé, soulignant qu’en cas de non régularisation, ces médias pourraient se voir interdits de publier sur le territoire ivoirien.  

Il a prévenu qu’ « il est fort possible qu’ à l’occasion d’un contrôle, ces médias qui sont basés en Côte d’Ivoire et qui ne sont pas déclarés officiellement soient considérés comme des publications clandestines ».

En outre, ces publications,  dira-t-il, pourraient subir « une fermeture ou une suspension jusqu’à ce qu’elles régularisent leur situation auprès du Parquet du procureur et de l’ANP pour qu’elles puissent avoir la possibilité d’être visibles sur tous les terminaux (ordinateurs, smartphones…) ».  

Concernant les publications logées hors de la Côte d’Ivoire, qui ont également « un impact sur le public ivoirien », le directeur de la presse de l’ANP a soutenu que leurs écrits sont susceptibles de déranger l’ordre public, c’est pourquoi elles devront régulariser leur situation.  

Les contenus des publications basées à l’extérieur du pays sont regardés par l’ANP à travers l’activité quotidienne de monitoring et « si jamais il y a des dérapages comme on en voyait dans la presse imprimée, il y aura forcément des mesures coercitives », a-t-il poursuivi. 

Avec l’approche des élections présidentielles de 2020, une échéance majeure pour la Côte d’Ivoire,  l’ANP veut jouer un rôle déterminant aux fins de canaliser les médias à s’inscrire dans le cadre légal et la déontologie. 

L’avènement de nouveaux criminels épistolaires (qui écrivent) est un défi pour l’ANP qui veut davantage être vigilante pour augmenter sa côte d’alerte pour empêcher que des publications sur Internet/réseaux sociaux soient susceptibles de perturber la crédibilité du processus électoral.   

L’Autorité nationale de la presse, ex-Conseil national de la presse (CNP), « a déjà blâmé et sanctionné des publications d’informations numériques » et compte assainir le secteur. La loi en Côte d’Ivoire permet aujourd’hui de poursuivre les auteurs de fake news (fausses nouvelles) sur les médias sociaux.   

Le Nigeria accuse l’Iran de parrainer Cheikh Ibrahim El-Zakzaky

Le Nigeria a accusé l’Iran de parrainer Cheikh Ibrahim El-Zakzaky, le dirigeant du Mouvement islamique au Nigeria (IMN), actuellement en détention.Le Nigeria a déclaré que l’Iran finançait l’IMN pour rééditer la violente Révolution iranienne de 1979, qui avait conduit à la prise du pouvoir par la force dans ce pays.

El-Zakzaky dont le mouvement est basé à Zaria, dans l’Etat de Kaduna, est en détention depuis décembre 2015 suite aux violents affrontements de ses membres avec l’armée, qui ont entraîné la mort de 347 personnes.

Il est actuellement en procès pour homicide présumé coupable à Kaduna.

Dans une nouvelle procédure judiciaire engagée devant la Haute cour fédérale à Abuja, le gouvernement fédéral a souligné que les membres de l’IMN ne reconnaissent pas l’autorité du président Muhammadu Buhari.

Il a également affirmé que le plan du dirigeant de l’IMN et de son parrain était de faire du pays en un Etat islamique en utilisant la force.

Le gouvernement fédéral a donc exhorté le tribunal à rejeter l’action en justice intentée par l’IMN pour contester l’ordonnance interdisant ses activités au Nigeria.

Il a déclaré à la cour que les relations entre El-Zakzaky et l’Iran avaient débuté peu de temps après ladite révolution qui avait renversé à l’époque, le gouvernement en place.

El-Zakzaky, qui était un militant chiite à l’université, était « fortement influencé » par la révolution iranienne et avait depuis, galvanisé ses partisans pour les soumettre à un lavage de cerveau afin qu’ils déchaînent le chaos contre l’Etat nigérian et ses citoyens.

Dans un contre-affidavit de 56 paragraphes déposé par Enyinnaya Adiogu, le Commissaire adjoint de la police chargé des opérations, le gouvernement a déclaré à la Cour que l’officier avait obtenu l’accord du Procureur général de la Fédération, le Conseiller à la sécurité nationale et l’Inspecteur général de la police pour procéder au dépôt de l’affidavit.

Adiogu a déclaré à ce sujet : « De par son histoire et les faits disponibles, le Mouvement appelé Mouvement islamique du Nigeria, fondé par El-Zakzaky a pour seul objectif de créer un Etat islamique. »

El-Zakzaky a été fortement influencé par la révolution iranienne, qui a vu l’Ayatollah Khomeiny prendre le pouvoir en 1979 après le renversement du Shah d’Iran lors d’un soulèvement populaire.

« Khomeiny reste la principale inspiration du mouvement islamique du Nigeria », a-t-il déclaré.

Le Nigeria a expliqué que les membres de l’IMN étaient les premiers à prêter allégeance à Khomeiny lors de leurs réunions, puis à leur dirigeant local, Cheikh Zakzaky.

Burkina: La mairie de Ouaga lance une opération contre la divagation des animaux

La mairie de la capitale burkinabè Ouagadougou a lancé une opération de lutte contre la divagation des animaux dans les 12 arrondissements de la ville, a appris APA jeudi, de source municipale.Selon un communiqué de la municipalité, la présente opération, entamée le 27 août dernier, par les services techniques municipaux, fait suite à plusieurs interpellations des citoyens sur des cas récurrents d’animaux qui paradaient dans les différentes artères de la capitale.

«Après la capture (des animaux), les propriétaires ont 72 h pour rentrer en possession de leurs animaux contre payement des amendes et des droits de fourrière », précise le communiqué. 

Le même texte ajoute que «passé ce délai, les animaux seront vendus au profit du budget communal».

Les responsables municipaux ont toujours dénoncé le fait que «la divagation des animaux domestiques dans les rues de Ouagadougou perturbe, la circulation, la tranquillité des citoyens et l’ordre public ».  

En effet, lesdits animaux sont à la base d’accidents et d’une partie de l’insalubrité de la ville à cause de leurs excréments.

Au Burkina Faso, l’élevage en milieu urbain est interdit par le code de l’hygiène publique en son article 39. Fort de cet article, le code général des collectivités donne plein pouvoir à tous les maires de mettre fin à la divagation des animaux en ville. 

Dans la commune de Ouagadougou, les amendes en cas de capture d’animaux en situation de divagation sont fixés ainsi qu’il suit: Petits ruminants (5.000 FCFA/jour pour les droits de fourrière et 30.000 FCFA pour les amendes) Gros ruminants (10.000 FCFA/jour pour les droits de fourrière et 50.000 FCFA pour les amendes).

Discrimination raciale: l’Ivoirien Bakari Diaby désigné rapporteur-pays du Cambodge et de la Suisse

L’Ivoirien Bakari Sidiki Diaby a été désigné jeudi à Genève (Suisse) rapporteur-pays du Cambodge et de la Suisse au terme de la 99è session du Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale de l’ONU (CERD, sigle en anglais).Ce Comité est le premier organe créé par les Nations-Unies afin de surveiller l’application d’un instrument international dans le domaine des droits de l’homme.  En sa qualité d’expert auprès du haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme,  M. Diaby devient ainsi avec cette désignation, « le tout premier Ivoirien à siéger dans l’un des organes conventionnels» des Nations-Unies.

«C’est une marque de confiance car la suisse est gros morceau des droits de l’homme. C’est en Suisse que se trouve le siège de la plus part des organisations du système des Nations-unies et des organisations internationales », a expliqué Bakari Sidiki Diaby interrogé par APA.

« Demander à un Ivoirien d’évaluer un tel pays est une promotion et une reconnaissance des compétences et des valeurs ivoiriennes au plan international », a-t-il ajouté dans cet entretien téléphonique avec APA.

Pour M. Diaby, « ça doit être un motif pour encourager l’Etat de Côte d’Ivoire à se mettre à jour devant tous les organes de Traité particulièrement le CERD pour présenter ses rapports en souffrance ».

Depuis 2004, la Côte d’Ivoire n’est plus passée devant ce Comité alors qu’elle devrait le faire chaque deux ans.

Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale est un organe composé d’experts indépendants qui surveillent la mise en œuvre de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale par les États parties.

Crise sociale : la Guinée-Bissau signe un protocole d’entente avec les principaux syndicats

Le ministère bissau-guinéen de l’Administration publique et de la Modernisation de l’État a signé jeudi un accord qui va permettre la paix sociale avec les deux plus grandes centrales syndicales du pays, à savoir le Syndicat national des travailleurs et travailleuses de la Guinée (UNTG) et la Confédération générale des syndicats indépendants (CGSI-GB).Fatumata Djau Baldé, chef de ce département ministériel, a déclaré que le gouvernement ferait tout ce qui est en son pouvoir pour donner suite aux engagements pris. 

Ainsi, a-t-elle assuré, l’Exécutif va entamer en septembre le paiement entre autres de ses dettes dans les secteurs de l’éducation et de la santé. 

S’exprimant sur le salaire minimum de 100.000 FCFA exigé par les syndicats, la ministre a déclaré que pour satisfaire cette exigence, un travail de base entre le gouvernement et les syndicats allait être effectué pour définir conjointement un nouveau salaire minimum national.

« Parce que dans le pays, nous avons certaines institutions qui génèrent des revenus financiers considérables mais appliquent un salaire très bas à leurs employés, ce qui est très mauvais», a déploré la ministre Fatumata Djau Baldé, notant que « l’État ne peut pas permettre cela » en faisant référence aux hôtels, restaurants, … 

Par ailleurs, elle a souligné que son institution a mis un arrêt définitif sur les mises en «parachute» comme cela se faisait au cours des dernières années, avec notamment plusieurs soi-disant stagiaires qui ne maitrisaient pas les conditions de leur entrée dans la fonction publique.

Pour sa part, Julio Mendonça, secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de Guinée (UNTG), s’est dit satisfait de l’accord conclu, notant que dès le départ c’était la raison de leur lutte même si beaucoup d’autres centrales syndicales ne l’ont pas comprise. 

Tablant sur 48 points de revendication au départ, les syndicalistes ont demandé maintenant à ce que le gouvernement s’acquitte de ses obligations au même titre que les travailleurs.

 

Côte d’Ivoire: 61,7% des filles ont déjà pratiqué un avortement provoqué (Enquête)

Environ 61,7% des filles ont déjà pratiqué un avortement provoqué en Côte d’Ivoire selon la dernière enquête de Procréation médicalement assistée (PMA), a indiqué jeudi à Abidjan, Namizata Sangaré, la présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH).« Il y a 18% de mortalité maternelle liée à l’avortement en Côte d’Ivoire selon la dernière enquête de PMA réalisée en 2018.  Selon cette même enquête,  61,7% des filles ont déjà pratiqué l’avortement en Côte d’Ivoire », a fait savoir Mme Sangaré qui s’exprimait à la faveur d’un atelier d’information et de sensibilisation des acteurs de la société civile sur la problématique de l’accès aux soins complets d’avortement en Côte d’Ivoire. 

Justifiant le bien-fondé de cette rencontre initiée par son institution de concert avec son partenaire américain « Engender Health», Mme Sangaré a soutenu qu’il s’agit de sensibiliser non seulement les personnes qui s’adonnent à l’avortement clandestin, mais aussi les autorités sanitaires ivoiriennes  à ne pas hésiter à sauver les vies de celles dont la vie est menacée par une grossesse.

« Cet atelier permettra d’explorer la législation restrictive en la matière, d’informer les participants sur les engagements pris par la Côte d’Ivoire en matière de santé sexuelle et reproductive et de les sensibiliser davantage à cette thématique »,  a-t-elle souligné estimant que « la problématique de l’avortement est un problème de droits de l’homme ». 

Poursuivant, Mme Sangaré a affirmé qu’au terme de cet atelier, «nous allons faire des recommandations aux autorités afin qu’elles prennent un texte pour encadrer l’avortement assisté et médicalisé». 

Plusieurs organisations de la société civile ivoirienne participent à cette rencontre qui sera meublée par trois communications d’experts dont celle portant sur les engagements pris par la Côte d’Ivoire en matière de santé sexuelle et reproductive.

Fer de la Falémé : passe d’armes entre Ousmane Sonko et responsables étatiques

Les affirmations de l’opposant Ousmane Sonko selon lesquelles le contrat sur l’exploitation du fer de la Falémé (Est) signé avec une société turque pourrait, en cas d’aval du chef de l’Etat, faire perdre au Sénégal « 10.185 milliards de FCFA » font l’objet ce jeudi d’une levée de boucliers de la part de responsables de l’Etat qui parlent de « chapelet de contrevérités ».Dans une conférence de presse donnée mercredi à Dakar, Sonko a fait état d’un protocole d’accord paraphé le 9 octobre 2018 à Istanbul entre l’État du Sénégal et l’entreprise turque Tosyali Holding, soulignant que si cette dernière s’engage à investir 510 milliards dans l’exploitation du fer de la Falémé, elle va, en retour,  gagner « dans les 25 ans à venir 10.185 milliards FCFA ».

Avec une production d’un million de tonnes de fer par an, Tosyali pourra amortir son investissement « au bout de 3 ans », estime Sonko avant de demander au chef de l’Etat de ne pas approuver un tel contrat. Si Macky Sall passe outre, « non seulement » il va sacrifier le secteur privé national, mais il va puiser  dans les poches du pêcheur, du cultivateur, de la ménagère, du salarié, de chaque Sénégalais pour mettre cette entreprise au-dessus des entreprises sénégalaises », soutient Ousmane Sonko.

En réaction, le quotidien national Le Soleil fait état d’« un chapelet de contrevérités » émises par Sonko, après avoir recueilli les versions du ministre des Mines et de la Géologie, Aissatou Sophie Gladima, et du directeur général des Mines de fer du Sénégal oriental (Miferso), Amadou Camara.

La première estime que « ces allégations sont dépourvues de fondement » là où le second soutient qu’Ousmane Sonko « est en retard » et que « la plupart des points qu’il a relatés ne sont plus d’actualité ».

Obsèques DJ Arafat : les banques fermées au Plateau vendredi et samedi (APBEF-CI)

L’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI) suggère la fermeture, vendredi et samedi, des banques au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, en raison des obsèques de DJ Arafat, selon une note.« Compte tenu du programme des obsèques qui se dérouleront essentiellement dans la commune du Plateau, l’APBEF-CI suggère la fermeture des agences du Plateau pour les journées du vendredi 30 et samedi 31 août 2019 », indique une note de la direction exécutive de l’APBEF-CI.

Cette mesure sécuritaire devrait être observée « sous réserve des dispositions » qu’il plaira aux établissements bancaires de prendre pour les agences de quartiers, poursuit la note qui souligne que la décision a été prise à « l’unanimité » des membres de la Commission sécurité.

Des dispositions ont été également prises par la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique.  

« Pour des raisons sécuritaires liées à la journée du 30 août 2019, je demande à tous les services du Trésor public logés au Plateau, d’être ouverts ce jour de 07h30 à 12h00 » a écrit mercredi dans une note de service, le directeur général adjoint du Trésor et de la comptabilité publique, Ahoussi Arthur Augustin Pascal.

Par ailleurs, a-t-il ajouté, « ce même jour, vos encaisses devront être nivelées à la banque du Trésor et  vos documents probants jugés essentiels, conservés dans des lieux sécurisés ».

Décédé le 12 août 2019 à Angré 7è Tranche à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan à la suite d’un accident de moto, les obsèques de Houon Ange Didier dit DJ Arafat, la star du coupé-décalé, un rythme musical ivoirien, sont prévues le vendredi 30 août et le samedi 31 août 2019.

 Des prestations artistiques sont programmées vendredi au stade Félix Houphouët-Boigny jusqu’à l’aube, suivies de l’inhumation le lendemain au cimetière de Williamsville,  dans le Nord de la capitale économique ivoirienne.

«Daishikan» (l’un des surnoms de DJ Arafat) dépose le micro à l’âge de 33 ans et laisse des milliers de fans appelés «les chinois» inconsolables. 

Côte d’Ivoire: mobilisation du corps médical pour les obsèques de DJ Arafat

Le Centre hospitalier universitaire ( CHU) de Treichville dans le sud d’Abidjan, a appelé ses équipes médicales à la mobilisation en vue de la prise en charge efficace d’éventuels cas d’urgence pendant les obsèques de l’artiste-chanteur DJ Arafat, notamment la veillée artistique prévue vendredi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Je vous demande de bien vouloir prendre toutes les dispositions utiles en vue d’une prise en charge efficace d’éventuels cas d’urgences. Il s’agit notamment de renforcer les différentes équipes de garde et de permanence, dresser la liste des médicaments de première nécessité à adresser à la pharmacie centrale du CHU», a invité la direction de cet établissement sanitaire dans une note adressée à ses agents.

 L’artiste-chanteur ivoirien Houon Ange Didier dit DJ Arafat est décédé le 12 août dernier à Abidjan des suites d’un accident de moto. La mort brutale de DJ Arafat qui était considéré comme le  « roi» du Coupé-décalé (Musique urbaine en vogue en Côte d’Ivoire) a plongé la Côte d’Ivoire et au-delà l’Afrique dans l’émoi.

Le gouvernement ivoirien a décidé de prendre en charge les obsèques du célèbre chanteur. Une veillée artistique où sont attendus des stars internationales de la musique et des milliers de fans de DJ Arafat,  est prévue vendredi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. L’inhumation du «Daishikan» (l’un des surnoms de DJ Arafat) est prévue samedi prochain au cimetière de Williamsville dans le Nord d’Abidjan.

Le ministère de la solidarité annonce la prise en charge psychologique de la mère de DJ Arafat

Le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté assurera la prise en charge psychologique de la veuve, des enfants et de la mère de l’artiste-chanteur DJ Arafat décédé le 12 août dernier à la suite d’un accident de la circulation à Abidjan.L’information a été portée aux concernés, mercredi soir, lors d’une présentation des condoléances de la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné à la famille éplorée.  

Exprimant sa compassion et sa solidarité dans le même élan, la ministre Mariatou Koné a fait un don de trois millions de francs CFA aux parents de l’artiste dont les obsèques devraient se tenir sur deux jours au regard du faire-part du décès.

Le 30 août 2019, il est prévu une veillée artistique jusqu’au lendemain, où aura lieu la levée du corps et l’inhumation au cimetière de Williamsville, dans le Nord d’Abidjan.

Plusieurs stars de la musique africaine que sont notamment Koffi Olomidé, Davido, Fally Ipupa, Extra Musica, Dadju sont attendues à ces obsèques du «roi» du coupé-décalé (Musique urbaine en vogue en Côte d’Ivoire), Dj Arafat.

Ange Didier Houon dit DJ Arafat a succombé le 12 août 2019 à la suite d’un accident de moto à Angré 7è Tranche à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan. «Daishikan» (l’un des surnoms de DJ Arafat) dépose le micro à l’âge de 33 ans et laisse des milliers de fans appelés «les chinois» inconsolables. 

Plusieurs stars de la musique africaine annoncées aux obsèques de DJ Arafat

Plusieurs stars de la musique africaine que sont notamment Koffi Olomidé, Davido, Fally Ipupa, Extra Musica, Dadju sont attendues aux obsèques du « roi » du coupé-décalé, Dj Arafat, a annoncé mercredi à Abidjan le Comité d’organisation des obsèques, lors d’une conférence de presse.« Sur le plan international, nous avons Koffi Olomidé qui a confirmé, qui arrive après demain (vendredi), Davido, Fally Ipupa, Vegedream, KeBlack, Dadju (star du R&B), J.Martins, Extra Musica, pour ne citer que ceux-là qui arrivent », a dit Kenzo Kouadio, le président du Comité d’organisation.

Au niveau national, « nous avons pratiquement tous les artistes qui veulent bien participer qui seront là », a ajouté Kenzo Kouadio, lors d’une conférence de presse au Cabinet du ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, en présence du préfet d’Abidjan, Vincent To Bi Irié.

Les obsèques devraient se tenir sur deux jours au regard du faire-part du décès. Le 30 août 2019, il est prévu une veillée artistique jusqu’au lendemain, où aura lieu la levée du corps et l’inhumation au cimetière de Williamsville, dans le Nord d’Abidjan.

Selon M. Kenzo Kouadio, les portes du stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan,  où sont prévues les obsèques, seront ouvertes dès 6h GMT (heure locale) au grand public. De 10h à 16h, débuteront les animations et prestations d’artistes.

Pour les accès au stade, notamment au niveau des loges officielles, il est prévu des badges et des bracelets de sécurité,  ainsi que les tribunes lagunaires, mais pour les virages, ce sont les entrées libres, toutefois, des points relais pour la diffusion en direct ont été arrêtés dans certaines zones, a-t-il dit.

« Nous avons dans un premier temps des retransmissions qui se feront sur plusieurs sites, à Koumassi Inch’Allah, au stade d’Angré, à Abobo Sogefia et Yopougon Ficgayo », a relevé Kenzo, précisant qu’ il y aura sur ces différents lieux des écrans et de la sono pour retransmettre en direct grâce à la première chaîne de télévision de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public).

« En dehors du stade, nous avons prévu mettre des écrans à certains points. Le stade Félix Houphouët-Boigny a une capacité de près de 35 000 personnes, et non loin du stade,  deux écrans géants seront installés au niveau de la Sorbonne au Plateau (le centre des Affaires d’Abidjan) et de la Gare Sotra» de la même commune, a-t-il poursuivi. 

Le samedi 31 août la levée du corps aura lieu à 6h du matin, notamment au stade Félix Houphouët-Boigny, a insisté le président du Comité d’organisation des obsèques, indiquant l’itinéraire pour l’enterrement : « Boulevard lagunaire, Carrefour Agban, Williamsville, cimetière ».

Détaillant le programme, il a fait observer qu’ « à partir de 10h du matin,  nous allons commencer par une animation jusqu’à 16h, de 16h à 19h nous allons avoir droit à la première partie des artistes, de 19h à 22h nous aurons les têtes d’affiche et de 22h à 4h du matin, nous aurons des allocutions ».

Poursuivant sur le déroulé, M. Kenzo Kouadio a souligné que pendant le temps des allocutions, il est prévu des témoignages et la prière. A partir de 4h du matin, le cercueil arrivera et à 6h du matin la levée du corps commencera avant le départ pour le cimetière. 

Le préfet d’Abidjan a assuré que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises. Il y a cependant noté qu’il y a des points à améliorer, mais plusieurs points sont déjà réglés. Pour lui, il n’y aura aucun risque si les mélomanes respectent les dispositions de sécurité. 

Arnaud Jaguar, manager de DJ Arafat, a lancé un appel aux « Chinois », les fans de la star du coupé-décalé, leur demandant d’être disciplinés afin que leur idole soit conduit à sa dernière demeure en paix.

« Chinois, Chinoises, le pays nous regarde, les gens ont peur, les parents ont peur, il faut qu’on leur montre que nous ne sommes pas agressifs et on va respecter tout le dispositif de sécurité qui a été mis en place, de même dans les différents espaces où il y aura les écrans, de sorte qu’on ne déborde pas, car nous sommes beaucoup », a-t-il déclaré.  

Ange Didier Houon dit DJ Arafat a succombé le 12 août 2019 à la suite d’un accident de moto à Angré 7è Tranche à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan. Il dépose le micro à l’âge de 33 ans et laisse des milliers de fans inconsolables. 

Burkina: syndicats et OSC appellent à une journée de “dénonciation” samedi

L’Unité d’action syndicale (UAS) et 21 autres syndicats et Organisations de la société civile (OSC) burkinabè appellent à une journée de “dénonciation et d’interpellation”, samedi prochain, sur toute l’étendue du territoire national, a appris mercredi, de source syndicale.Selon une note de l’UAS parvenue à APA mercredi, la journée sera marquée par des rassemblements populaires sur toute l’étendue du territoire national.

Ces organisations se disent «indignées par la situation nationale au Burkina Faso caractérisée par la persistance et la violence des attaques terroristes, les menaces et les assassinats, la violation des libertés démocratiques et syndicales, le non-respect des engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des partenaires sociaux».

A Ouagadougou, la journée de “dénonciation et d’interpellation” sera ponctuée par un meeting qui se tiendra à la Bourse du travail à partir de 8 heures (GMT et locale), suivi d’un panel à 15 heures au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).

La situation nationale au Burkina Faso est marquée par de nombreuses attaques terroristes contre les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les populations civiles. 

A cela s’ajoutent des mouvements d’humeur organisés par des travailleurs de la fonction publique.

Découverte d’une importante réserve de pétrole et de gaz au Nigeria

Le géant pétrolier italien Eni a déclaré que sa filiale nigériane Agip Oil Company (NAOC) a découvert d’énormes réserves de gaz et de pétrole dans un site terrestre dans la région du Delta du Niger au Nigeria.Le communiqué d’Eni indique que la découverte se situait dans les champs d’Obiafu-Obrikom et que le puits atteint une profondeur totale de 4,374 m, rencontrant une importante accumulation de gaz et de condensats dans la séquence deltaïque de l’âge oligocène comprenant plus de 130m de sables riches en hydrocarbures.

« La découverte s’élève à environ 1 billion de pieds cubes de gaz et 60 millions de barils de condensats associés dans les séquences de forage en profondeur », indique le communiqué.

Il a noté que le puits peut fournir plus de 100 millions de pieds cubes standard de gaz par jour et 3 000 barils/jour de condensats associés, et qu’il sera immédiatement mis en service pour augmenter la production de gaz du NAOC.

Eni opère au Nigeria depuis 1962 et produit 100.000 barils de pétrole brut par jour.

L’ONU veut plus de femmes ghanéennes dans les opérations de maintien de paix

Le Conseiller des Nations Unies pour les questions de police, Luis Carrilho, a demandé à l’Administration de la police ghanéenne d’inclure davantage de femmes dans son contingent de maintien de la paix en raison de la manière honorable dont elles se sont comportées dans le passé.Il a en effet fait remarquer que les agents de la paix féminins prêtent attention aux détails et ont fait preuve de plus de compassion dans le passé. Cela justifie qu’un plus grand nombre d’entre elles mérite d’être déployées pour renforcer les activités de maintien de la paix, a-t-il soutenu.

 M. Carrilho s’exprimait mardi à Accra lors d’une visite de courtoisie à l’inspecteur général de la police ghanéenne (IGP), James Oppong-Bonuah. 

 Ainsi, a-t-il noté, les femmes ont de meilleurs résultats dans les missions de maintien de la paix pour ce qui est de la prise en charge des personnes déplacées et des personnes vulnérables dans la société. « La police de l’ONU est généralement déployée dans des environnements où il y a des victimes de crimes, des déplacés internes, des réfugiés et surtout des personnes déplacées dans le besoin », a expliqué Luis Carrilho.

 Par ailleurs, le Conseiller de l’ONU pour les questions de police est au Ghana pour participer à un programme de renforcement des capacités lancé par le Service de police ghanéen à l’intention d’officiers sélectionnés pour des missions des Nations Unies et de membres de l’Unité de police constituée (UFP).

 Pour sa part, James Oppong-Bonuah a promis que son équipe allait étudier la demande, avant d’indiquer que « nous sommes prêts à déployer plus de femmes dans les opérations de maintien de la paix ». 

 « Nous formons nos femmes aux côtés des hommes et je peux vous assurer que les policières sont très compétentes », a-t-il ajouté.

 

 

Les autorités accentuent la lutte contre la traite des enfants en Côte d’Ivoire

La sous-direction de la police nationale ivoirienne chargée de la lutte contre la traite des enfants a réceptionné mercredi à Abidjan des dons de matériels composés de deux véhicules de type 4×4, du matériel informatique et de bureau, au Cabinet de la Première dame, Dominique Ouattara.Ces dons proviennent du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS), présidé par la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, et du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CIM).

Il s’agit notamment d’une initiative de la Première dame destinée à lutter efficacement contre les pires formes de travail des enfants. Mme Patricia Yao, secrétaire exécutive du CNS, représentant la Première dame, a indiqué que ces dons visent surtout à « intensifier » la lutte contre le travail des enfants.

Elle a remercié le ministre de l’Intérieur et de la sécurité qui a bien voulu prêter une oreille attentive au plaidoyer du CNS en offrant un véhicule de type 4×4 pour rendre la sous-direction de la police criminelle, chargée de la lutte contre la traite des enfants et la délinquance juvénile « plus efficace dans ses interventions ». 

Le Conseil café-cacao, chargé de réguler ces deux spéculations en Côte d’Ivoire, a permis d’obtenir le second véhicule en vue d’éradiquer le travail des enfants dans les plantations de cacao, a-t-elle ajouté. Avec près de 2 millions de tonnes, le pays est le premier producteur mondial de cacao.

Dès leur création en 2011, le CNS et le CIM, sous le leadership et la conduite de la Première dame, Dominique Ouattara, ont élaboré trois plans d’actions nationaux, le premier de 2012 à 2014, le second de 2015 à 2017 et le troisième lancé en juin 2019, partant de 2019 à 2021.

Ces trois plans d’actions nationaux ont permis d’organiser la lutte contre le travail des enfants et des campagnes de sensibilisation sur l’interdiction d’employer les enfants pour exécuter des travaux qui mettent en péril leur santé, leur éducation et leur épanouissement.

Grâce à ces actions, une ligne gratuite d’assistance (116) aux enfants en détresse a permis de « retirer et de prendre en charge de 2012 à ce jour, plus de 8.000 enfants » sur tout le territoire national ivoirien et de les mettre dans des centres d’accueil spécialisés.  

L’ONG Children Of Africa de Mme Dominique Ouattara a dans cet élan construit et offert à l’Etat de Côte d’Ivoire dans la ville de Soubré, une zone cacaoyère dans l’Ouest ivoirien, un centre d’accueil qui est déjà opérationnel depuis 2018 et qui reçoit des dizaines d’enfants en détresse venant de tout le pays.

Deux autres centres d’accueil sont en cours de finalisation et devraient être bientôt livrés, l’un à Bouaké, dans le centre du pays et l’autre à Ferkessedougou, dans l’extrême Nord de la Côte d’Ivoire,  a fait savoir Mme Patricia Yao, par ailleurs directrice de cabinet de la Première dame.

Concernant la poursuite et la répression, la secrétaire exécutive du CNS a relevé que cet axe a permis d’adopter des lois spécifiques qui répriment la traite des enfants. Ce qui a permis de condamner à  des peines d’emprisonnement ferme « plus de 200 trafiquants de 2012 à 2017 ».

Pour sa part, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, a salué « les résultats palpables » enregistrés, tout en assurant que les engins, les matériels informatiques et de bureau serviront à « booster la lutte contre le travail des enfants » à travers le pays.

Les dons sont composés, entre autres, de deux véhicules doubles cabines de type 4×4 d’une valeur de 30 millions Fcfa chacun, du matériel informatique et pour le bureau (imprimante, meubles, fauteuils, chaises, poste téléviseur, photocopieuse, split, vidéo projecteur…) d’un montant de 20 millions Fcfa.

Côte d’Ivoire : des enquêtes annoncées après plus de 6000 cas de fraude au BAC 2019

L’inspecteur-coordonnateur général du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Ibrahima Kourouma a annoncé mercredi à Abidjan que des enquêtes seront menées dans le cadre la session 2019 du baccalauréat où 6250 cas de fraude ont été constatés en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.« Il y aura des enquêtes et lorsqu’elles seront menées, nous allons déceler les choses. Ces enquêtes vont nous permettre  de savoir si des enseignants sont impliqués »  a dit M. Kourouma dans une conférence de presse.

«En 2017, il y avait 208 cas de fraude au BAC pour 242 208 candidats, 1516 cas de fraude en 2018 pour 256 452 candidats et 6250 cas de fraude en 2019 pour 273 342 candidats», a ajouté l’inspecteur-coordonnateur général, brandissant plusieurs éléments de preuves de ces cas de fraude.

Il a souligné que sur les 6250 cas de fraude présumés cette année au baccalauréat, 60% des présumés fraudeurs sont des candidats officiels et 40% des candidats libres. La majorité des cas a  été recensée dans la Direction régionale de l’éducation nationale (DREN) d’Abidjan.

« Le pourcentage de la fraude est passée de 0,1% en 2017 à 2,3% en 2019. Cette évolution est préoccupante», a indiqué M. Kourouma déplorant des « stratégies bien élaborées» par les fraudeurs.

Cette année,  la fraude a pris une « ampleur singulière aux examens à grand tirage dans le pays avec les smartphones et les groupes constitués sur les réseaux sociaux », a-t-il, par ailleurs, dénoncé.

Réaffirmant la détermination de son département ministériel,  l’inspecteur général a estimé que « la lutte contre la fraude doit être de salubrité publique ». La session 2019 du baccalauréat en Côte d’Ivoire a enregistré un taux national de réussite de 41,23% contre 46,09% en 2018, soit une baisse de 4,86 points.

La mention « Fraude » a été inscrite sur les relevés de notes de plusieurs candidats à cet examen sur lesquels pèsent des soupçons de fraude. Début août, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI, le plus grand syndicat d’élèves et d’étudiants du pays) et des parents d’élèves avaient  invité les autorités éducatives à donner les motifs de chaque cas des milliers de fraude au BAC 2019.

Mouvement d’humeur et politique se partagent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi présentent des menus où l’on retrouve des sujets liés à la politique, ainsi qu’un mouvement d’humeur au ministère de la Fonction publique et du Travail.«Fonction publique : Des GRH exigent le départ du ministre Seyni Ouédraogo», barre à sa une le quotidien privé Le Pays qui rapporte que des Gestionnaires des ressources humaines (GRH), sous la houlette du Syndicat national des Gestionnaires des ressources humaines (SYNAGRH), ont manifesté, hier mardi, devant leur ministère de tutelle.

Selon le journal, les manifestants dénoncent une lenteur dans l’exécution du protocole d’accord signé le 4 août 2017 entre le syndicat et le ministère.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait observer que deux ans après la signature, force et de constater que le protocole d’accord entre le SYNAGRH et le gouvernement, peine dans sa mise en œuvre.

En politique, le même quotidien revient sur le sommet du G7 à Biarritz (France), ainsi que la 7e Conférence internationale de Tokyo (Japon) sur le développement de l’Afrique (7e TICAD) où  prend part le président Roch Marc Christian Kaboré.

Le quotidien national Sidwaya relate, à ce propos que le président du Faso, arrivé hier mardi à Yokoyama, devra plaider pour un renforcement de la coopération entre le Burkina et le Japon.

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (deuxième capitale du Burkina Faso), informe que le Comité scientifique  sur la sécurité nationale, était hier mardi, en audience avec le président du parlement burkinabè, Alassane Bala Sakandé.

A lire le confrère, l’objectif de la rencontre a été de présenter au président de l’Assemblée nationale, «l’état d’avancement des travaux du comité et recueillir des orientations et conseils afin de pouvoir mieux affiner sa démarche en vue d’atteindre les objectifs qui lui ont été fixés».

Décès de Dawda Jawara : les funérailles nationales auront lieu jeudi (officiel)

Des funérailles nationales sont prévues demain jeudi pour le président de la Gambie indépendante, Dawda Jawara, décédé mardi à l’âge de 95 ans, a annoncé Adama Barrow.S’exprimant au Palais présidentiel, peu après l’annonce par sa famille de la disparition de Jawara, l’actuel chef de l’Etat gambien a assuré que le défunt allait recevoir des funérailles dignes de son action à la tête de la Gambie qu’il a dirigée de 1965 à 1994, dont cinq ans passés comme Premier ministre.

Les drapeaux seront mis en berne et, durant la cérémonie d’hommages, la dépouille de Jawara reposera à l’Assemblée nationale de Banjul avant l’inhumation prévue plus tard dans la journée de jeudi, a précisé Adama Barrow. Il a décrit son prédécesseur comme un véritable défenseur de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit.

Renversé par un coup d’état militaire mené par Yaya Jammeh, Jawara s’était, dans un premier temps, exilé au Royaume-Uni, avant de rentrer au bercail en 2001. 

Depuis lors, l’ex-président gambien vivait une retraite tranquille dans sa résidence de Fajara, située à 14 km de Banjul, la capitale.

   

Hausse des débarquements de la pêche au Sénégal

Les débarquements de la pêche au Sénégal au terme du premier semestre 2019 ont enregistré une augmentation de 137.100 tonnes comparés à la même période de l’année 2018, selon les données établies par la Direction de la pêche maritime (DPM).Le cumul de ces débarquements s’est établi à 883.820 tonnes contre 746.720 tonnes au terme du premier semestre 2018, soit une progression de 18,36%.

En glissement mensuel, les débarquements de la pêche se sont contractés de 9.250 tonnes, passant de 181.690 tonnes en mai 2019 à 172.440 tonnes en juin 2019. Cette situation est due essentiellement repli des débarquements de la pêche industrielle dont le cumul s’est établi à 197.130 tonnes durant la période sous revue contre 258.740 tonnes au mois de mai 2018 (moins 23,81%).

De son coté, la pêche artisanale a légèrement progressé de 2,80% avec des débarquements qui s’établissent à 165.950 tonnes en juin 2019 à contre 161.420 tonnes un mois auparavant.

Athlétisme: l’Ivoirienne Ta Lou remporte l’Or sur le 100 m dames des jeux africains 2019

La célèbre sprinteuse ivoirienne Marie-Josée Ta Lou a remporté mardi à Rabat au Maroc la médaille d’Or au terme de la finale du 100 m dames des jeux africains 2019.L’Ivoirienne qui conserve ainsi son titre,  a réalisé un chrono de 11″ 09 devançant  ses adversaires Gina Bass ( 2è, Gambie) et Basant Hemida (3è, Égypte). Son compatriote Arthur Gue Cissé en compétition pour la finale du 100 m hommes a obtenu la médaille d’argent en 09″ 97 derrière le nigérian Ekowo Raymond qui a réalisé un chrono de 09″ 96. 

gée de 30 ans, Marie-Josée Ta Lou,  la vice-championne du monde sur 100 m et 200 m à Londres en 2017,  est l’une des fiertés de la Côte d’Ivoire au plan sportif. La douzième édition des jeux africains se tient du 19 au 31 août 2019 à Rabat au Maroc. Plus de 6000 athlètes africains issus de 28 disciplines sportives différentes participent à ces jeux.

Présentation en Espagne de la 2è semaine africaine du tourisme

Les enjeux de la deuxième semaine africaine du tourisme, une manifestation touristique qui réunit l’Afrique francophone et anglophone prévue du 24 au 27 septembre prochain à Dakar (Sénégal), ont été présentés à Madrid en Espagne à l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).Selon une note d’information transmise mardi à APA, la rencontre a eu lieu entre le fondateur de Africa Tours Centre (Structure organisatrice de l’événement), Donald Djobo et Elsia Grandcourt et Jaime Mayaki, respectivement directrice générale et directeur adjoint du département Afrique de l’OMT.

« La réunion fait partie du processus initial et des processus pour présenter et informer le département Afrique de l’OMT de la deuxième semaine africaine du tourisme et de ses activités sur le continent. Mme Elsia Grandcourt a exhorté les organisateurs à utiliser leur noble plateforme pour promouvoir le caractère unique et l’authenticité de l’offre touristique du continent », rapporte la note.

Quant à M. Djobo,  renseigne le texte, il a remercié les responsables du département Afrique de l’OMT et leur a assuré des bonnes relations du travail avec leur institution afin de promouvoir le « tourisme durable et responsable » en Afrique.

La deuxième semaine africaine du tourisme est prévue du 24 au 27 septembre 2019 à Dakar au Sénégal. Cette manifestation qui réunit des participants de l’Afrique francophone et anglophone, vise notamment à discuter des problèmes urgents auxquels le secteur du tourisme est confronté en Afrique de l’ouest.

Risque d’« emprisonnement à vie» pour un criminel interpellé à Abidjan

Anderson Niamké Tchi Heiman, qui a avoué volontairement lors d’un interrogatoire, avoir donné la mort à une secrétaire d’une église catholique à Abidjan, après une interpellation, risque un « emprisonnement à vie» selon la qualification des faits.M. Niamké, mis en cause avec deux autres personnes, ont été déférés au Parquet et immédiatement placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction, indique un communiqué du procureur de la République, Richard Christophe Adou, en date du 26 août 2019.   

Selon le Parquet, « les faits, d’une extrême gravité, sont qualifiés de vol avec violences, association de malfaiteurs et d’assassinat, et sont passibles de l’emprisonnement à vie », la peine maximale en Côte d’Ivoire. 

Il est reproché à M. Niamké d’avoir porté un coup fatal à dame Faustine Brou N’Guessan, secrétaire à l’Eglise catholique Sainte Cécile des 2 Plateaux, retrouvée inconsciente dans son bureau, baignant dans une mare de sang, le samedi 10 août 2019 aux environs de 12h GMT (heure locale). 

Informés, des éléments de la police du commissariat du 12e Arrondissement se sont transportés sur les lieux, ouvrant par la suite une enquête. Le lendemain du forfait, l’infortunée dame a malheureusement rendu l’âme sans avoir pu expliquer les circonstances de son agression. 

La police criminelle instruite à l’effet d’élucider le meurtre, a fait établir par un témoin présent sur les lieux, le jour des faits, un portrait-robot du présumé auteur, parvenant à obtenir des informations cruciales qui vont permettre d’épingler le quidam. 

Exploitant les données recueillies, des éléments du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO), une unité spéciale mixte, vont procéder à l’interpellation de Anderson Niamké Tchi, « retrouvé en possession du portable de la victime et formellement reconnu par le témoin oculaire.» 

Soumis par la suite à un interrogatoire par les enquêteurs, il a fini par « avouer avoir volontairement donné la mort à la victime à l’instigation de deux personnes », note le communiqué du procureur de la République.    

 

Gambie : Décès de l’ancien président Dawda Jawara

L’ancien président gambien Dawda Jawara est décédé ce mardi à l’âge de 95 ans, a annoncé le président de la république Adama Barrow sur sa page Twitter.Dawda Jawara a régné sur la Gambie de 1970 à 1994. Dawda Jawara, né le 16 mai 1924 à Barajally, fût membre du Parti populaire progressiste. Il est le premier président de la République de Gambie, d’avril 1970 à juillet 1994, soit presque un quart de siècle.

Le 22 juillet 1994, un groupe de jeunes militaires dirigé par Yaya Jammeh réussit un coup d’état et renverse Dawda Jawara.

Le président Adama Barrow a déploré la disparition du père de l’indépendance de la Gambie. « Son décès est en effet une grande perte pour le pays en particulier et pour l’humanité en général », indique-t-il.

Les accidents de la voie publique en hausse de 13,28% en Côte d’Ivoire

Le nombre d’accidents de la voie publique a connu une hausse de 13,28% passant de 8671 à 9826 cas en 2018, a appris APA mardi de source sécuritaire à Abidjan où une vingtaine d’accidents de la circulation est dénombrée en moyenne par jour.« A Abidjan, l’on dénombre en moyenne, une vingtaine d’accidents de la route par jour », a fait savoir le Commissaire de police Kounvolo Coulibaly, en charge de la voie publique à Abidjan.

Il s’exprimait dans une présentation faite au cours d’un atelier initié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour améliorer les données de décès liés à la circulation routière en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, l’officier supérieur a souligné qu’en 2018, les services de police ont enregistré environ 9270 «accidents corporels et 556 accidents mortels pour 623 décès » sur les voies publiques du pays.

Le nombre d’accidents de la voie publique a connu une hausse de 13,28%, passant de 8671 à 9826 cas, a-t-il ajouté.

Selon le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM), les accidents de la circulation ont fait 12 564 victimes dont 303 morts en Côte d’Ivoire au premier semestre 2019.

Cet atelier de l’OMS qui lance le « projet d’amélioration des données de décès liés à la circulation routière en Côte d’Ivoire»  réunit plusieurs institutions nationales ivoiriennes telles que la police, la gendarmerie, le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM), l’Institut national de la statistique ( INS) et  le Service d’aide médicale d’urgence ( SAMU).

« Dans le monde, environ 53% des décès ne sont pas enregistrés et dans la région africaine,  l’on enregistre les divergences les plus importantes entre ce qui est officiellement rapporté par les gouvernements et les estimations générées par L’OMS», a fait remarquer dans une allocution Dr Nhan Tran du bureau local de l’OMS en Côte d’Ivoire.

 Selon lui, ces insuffisances dans le rapportage des données des accidents de la route, en qualité et en nombre, constituent une entrave manifeste au développement de stratégies concrètes pour traiter les risques spécifiques de décès sur les routes et grèvent  le progrès des pays.

 « Les accidents de la route entraînent des pertes économiques considérables pour ceux qui en sont victimes, leur famille et les pays dans leur ensemble. Ces pertes évaluées pour la plupart des pays à 3% de leur produit intérieur brut», a regretté  Dr Nhan, soulignant que  les accidents de la circulation sont la première cause de décès chez les jeunes de 15 à 29 ans.

 Il a conclu en appelant à un «engagement multisectoriel» des différentes institutions nationales afin de rendre fiable la base de données des accidents de la route. Cet atelier de lancement du projet d’amélioration des données de décès liés à la circulation routière en Côte d’Ivoire s’achèvera mercredi.