Quinze Burkinabè décèdent dans un accident en Côte d’Ivoire

Quinze Burkinabè ont perdu la vie dans un accident de la circulation survenu samedi à Kaouara (au nord de la Côte d’Ivoire), annonce dimanche un communiqué du gouvernement burkinabè parvenu à APA.Le communiqué signé par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Rémy Fulgance Dandjinou renseigne que le bilan provisoire fait état également de «sept blessés graves, évacués dans les structures sanitaires de Korhogo en république de Côte d’Ivoire».

Selon le document, l’accident s’est produit le samedi 26 janvier 2019 aux environs de 5 heures, lorsqu’un camion en provenance du Burkina Faso et transportant du bétail, est entré en collision avec un mini car de transport de passagers à Kaouara en territoire ivoirien. 

«L’Ambassade et les Consulats du Burkina en Côte d’Ivoire, en concertation avec les autorités ivoiriennes, ont pris les dispositions et les diligences nécessaires pour l’identification et la prise en charge des victimes», note le communiqué gouvernemental.  

Par la même voie, le gouvernement burkinabè présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite prompt rétablissement aux blessés. 

Côte d’Ivoire : naissance officielle du Parti unifié Rhdp, la coalition au pouvoir

Un congrès constitutif du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire, s’est tenu samedi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, en présence de Alassane Ouattara, président de la formation politique.L’idéologie du Rhdp parti unifié est « le libéralisme à visage humain ». La politique de la formation  s’articule autour de l’Houphouetisme à travers « la recherche constante du concensus et du compromis comme mode de résolution des contradictions et des conflits ». 

Et ce, pour garantir davantage « une société de paix, de justice et de progrès partagé ». Les résolutions portant creation du Rhdp parti unifié ont été lues par Clarisse Mahi, au stade Félix Houphouët-Boigny, qui a accueilli plus de monde que sa capacité estimée 40.000.

Ce congrès constitutif du Rhdp est le point d’orgue d’un processus de raffermissement des liens entre les héritiers politiques du premier président ivoirien, feu Félix Houphouët Boigny, entamé depuis le 18 mai 2005. 

D’une alliance électorale, ce mouvement s’est mué en une coalition politique. En raison du succès de cette coalition et des enjeux futurs, les leaders politiques de la coalition se sont engagés à une unification en vue de porter ce projet politique. 

Le 12 avril 2018, il a été signé l’accord politique portant création d’un nouveau parti politique dénommé Rdhp. Exigeant l’adhésion des populations, la direction de la coalition a décidé de consulter les bases lors depre-congrès régionaux tenus du 11 au 22 janvier 2019.  

Le Parti unifié Rhdp naît sans son principal allié le Parti démocratiquede Côte d’Ivoire (Pdci). Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a été désigné président de cette nouvelle formation politique.  

Un député ivoirien démissionne du RDR et créé son parti dénommé PRD

Le député ivoirien Dominique Adié, secretaire général adjoint du Rassemblement des républicains (RDR), a démissionné mercredi du parti présidentiel et crée sa formation politique dénommée Pour la République et la Démocratie (PRD), selon une note.Dans cette note datée du 23 janvier 2019, notamment adressée à la  secrétaire générale du RDR, M. Dominique Adié notifie avoir pris la  décision de démissionner du parti et du poste de secrétaire général  adjoint chargé du Sport « en toute conscience ». 

«  C’est outré par l’environnement d’injustice et d’exclusion que j’ai  adhéré en 1999 au RDR, alors même que j’étais député à l’Assemblée  nationale. À cet effet, j’ai apporté une contribution significative à  l’éclosion du parti et j’ai été de tous les combats jusqu’à l’accession  du RDR au pouvoir », écrit-il.

« En 20 années  de militantisme, j’ai fait preuve de dynamisme, d’abnégation et de  loyauté envers le parti. Cependant, je n’ai plus à ce jour, la force  morale physique, matérielle nécessaire pour continuer la mission qui m’a  été assignée par le parti », avoue-t-il.   

Ce  départ du RDR du député de Bouaflé, circonscription située dans le  centre-ouest ivoirien, intervient à trois jours du Congrès constitutif  du parti unifié Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la  Démocratie et la Paix), la coalition au pouvoir.   

En  moins d’un mois, c’est la deuxième démission d’un député au sein du  RDR, le parti présidentiel. Le député de la circonscription de Man,  métropole de l’Ouest ivoirien, André Tia, a quitté cette formation  politique pour le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au  pouvoir).

Près de 5000 élèves mauritaniens participent aux olympiades scientifiques

Au total, 4.700 élèves des classes des classes de 4ème et 7ème scientifiques du cycle secondaire participent aux olympiades des matières scientifiques qui ont débuté dimanche en Mauritanie, a constaté APA.Les concurrents sont en compétition pour l’obtention du Prix du Président de la République dans les disciplines scientifiques, à savoir les sciences naturelles, la physique, la chimie et les mathématiques.

Les olympiades se déroulent en trois étapes, dont la première concerne tous élèves des 4ème et 7ème scientifiques du secondaire, alors que la deuxième est ouverte seulement à 50% des participants à la première étape ayant obtenu au moins cinq points.

Quant à la troisième étape, elle est exclusivement réservée aux candidats ayant obtenu plus de cinq points, y compris les trois premiers des 4ème et 7eme années dans lesdites matières, sachant que chaque compétiteur ne peut participer qu’à une seule discipline.

Il s’agit d’offrir l’opportunité à l’émulation positive entre les élèves et, partant, de permettre d’améliorer leur niveau d’études dans les domaines scientifiques, a expliqué le secrétaire général par intérim du ministère mauritanien de l’Education nationale, Mahmouden El Ghadi El Adel.

Il a ajouté, dans une déclaration lors d’une visite dans les salles d’examen, que l’organisation d’une telle compétition s’inscrit dans le cadre des efforts visant à promouvoir les disciplines scientifiques et à stimuler le génie créateur des candidats afin de mieux les préparer scientifiquement aux exigences de la mondialisation.

Ces olympiades se déroulent aussi simultanément dans tous les chefs-lieux des wilayas (provinces administratives) du pays.

Lancement du 10è Festival des Nomades en Mauritanie

La 10e édition du Festival des Nomades a été lancée, jeudi soir au nord de Nouakchott, avec des courses de chevaux et de chameaux, des chants folkloriques et des expositions de l’artisanat, a-t-on appris auprès du ministère de la Culture, vendredi à Nouakchott.La présente édition organisée sous le thème « L’authenticité nationale pour rejeter la violence et la haine » se propose de souligner le rôle de la culture dans le renforcement des relations internationales et dans le rapprochement des peuples.

Elle connait une présence canadienne matérialisée notamment par l’ambassadeur de ce pays résidant au Maroc et une mission artistique canadienne.

Dans un mot à l’ouverture de l’évènement, le ministre mauritanien de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, Sidi Mohamed Ould Maham, s’est appesanti sur la relation intime liant la vie nomade et les valeurs chevaleresques.

Il a également considéré que ce festival offre une opportunité réelle pour faire connaître les valeurs exemplaires de la société nomade, rappelant le rôle fondamental que joue la culture dans la promotion du secteur touristique.

De son côté, le promoteur du festival qui dure 10 jours, Mohamed Mahmoud Ould Atigh, a expliqué que la présente manifestation a pour but de faire connaitre la culture des nomades transhumants mauritaniens qui ont vécu sur cette terre pendant les siècles passés.

Il s’agit particulièrement de vulgariser les valeurs, la culture et les traditions de la Mauritanie, a-t-il précisé.

Plaidoyer pour les riverains des industries chimiques du Sénégal

Les populations vivant au voisinage des Industries chimiques du Sénégal (ICS) ont bien raison de s’inquiéter de l’impact que peut avoir sur leur santé la pollution dégagée par cette société minière, a soutenu la Responsable des politiques internationales sur le climat et du plaidoyer climat énergie à Enda Energie, Aïssatou Diouf.« Je pense que c’est très normal que les populations se préoccupent de leur environnement immédiat donc tout ce qui est lié à la pollution est importante (…) il faut que les gens disent quels en sont les incidents sur notre santé et celle de nos enfants. Je trouve que c’est très légitime », a indiqué Mme Diouf, invitée du Grand oral d’APA (GoAPA).

Les citoyens ont « le droit de vivre dans un environnement sain et de réclamer des comptes à ces entreprises qui polluent l’environnement », a-t-elle ajouté, avant de souligner la nécessité pour l’Etat tout comme des entreprises telles que les Industries chimiques du Sénégal (ICS) de voir comment faire pour que les populations soient les moins impactées affectées par la pollution.

Mieux, Aïssatou Diouf suggère que des études soient menées pour voir si les ICS peuvent rester là où elles sont ou bien s’il faut les « déplacer ».

Dans le cadre de la responsabilité sociétale et environnementale, « il est important » de se pencher sur la meilleure d’atténuer la pollution des usines et également d’évaluer « l’impact de la pollution des ICS sur les populations », a-t-elle souligné.

Insistant sur cette opération, elle a martelé : « Il ne faut pas juste dire qu’on est impacté, il faudra évaluer comment et par quoi ces communautés sont impactées pour pouvoir prendre des mesures».

Située à 91 km au sud de Dakar, la commune de Mboro qui abrite les Industries chimiques du Sénégal (ICS) vit essentiellement de la pêche, du maraîchage mais aussi de l’extraction et de la transformation des phosphates.

Affaire des bérets rouges : les parents des militaires assassinés dénoncent la lenteur du procès

Les parents des victimes dans l’affaire dite des 21 militaires bérets rouges, disparus en 2012 et dont les corps ont été retrouvés dans un charnier près de Bamako, dénoncent, dans un communiqué reçu mercredi à APA, la lenteur du procés ouvert à ce sujet.« Depuis le renvoi du procès en décembre 2016 à Sikasso, le dossier n’a pas évolué. Seulement, le test ADN qui fut l’objet du renvoi a été effectué en début 2017 et les résultats qui étaient attendus 45 jours après, même s’ils sont tombés, nous ne sommes pas informés depuis 2 ans. C’est cela qui nous impatiente et nous ne savons pas ce qui se passe », déplore Yacouba Dembélé, secrétaire générale de l’Association des parents des 21 bérets rouges tués.

Ces 21 militaires ont été assassinés en 2012. Le général Amadou Haya Sanogo, chef de l’ex-junte de 2012 après le coup d’Etat du régime d’Amadou Toumani Touré, et beaucoup de ses camarades sont inculpés depuis.

Mais leur procès, ouvert en fin 2016, a été suspendu pour une expertise d’ADN complémentaire sur les restes des 21 militaires.

Ces derniers furent arrêtés par des éléments du général Sanogo, aujourd’hui en détention, après une tentative échouée de renverser la junte qu’il dirigeait. Ils seront retrouvés morts dans un charnier quelques mois plus tard.

« Nous ne comprenons pas le silence des autorités. C’est un manque de volonté des autorités qui ne veulent pas que ce dossier aille jusqu’au bout », dénonce Yacouba Dembélé qui, au nom des parents des victimes, demande la « reprise immédiate du procès ».

Acquittement de Gbagbo et Blé Goudé: «c’est la victoire de la vérité pour la réconciliation» (COJEP)

Le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP, parti de Blé Goudé) a salué, mardi, l’acquittement et la libération de son leader, Charles Blé Goudé et de l’ex-président Laurent Gbagbo comme « la victoire de la vérité et de la Côte d’Ivoire».Réunie au domicile de Martial Yavo, un cadre de ce parti, la direction du COJEP conduite par le Premier secrétaire, Dr Hyacinthe Nogbou, a suivi de bout en bout l’audience du jour retransmise en direct par une chaine de télévision française.

Une explosion de joie accueille la décision du juge-président  Cuno Tarfusser prononçant « l’acquittement et la libération immédiate» des accusés. Le maître des lieux, Martial Yavo, fait péter une bouteille de champagne, puis une deuxième. Des louages à « Dieu, le seul maitre du temps» fusent de partout. Dame Coulibaly, tombe dans les pommes. L’émotion est forte. Dix minutes plus tard, elle retrouve ses esprits et peut exécuter des  pas de danses.

«Rendons gloire à Dieu qui est la vérité et qui a permis que la vérité éclore…pour que le président Gbagbo et le ministre Charles Blé Goudé soient acquittés», lâche Dr Nogbou.

Pour le premier responsable du COJEP, «cette libération n’est pas la victoire d’un camp sur un autre. Mais plutôt la victoire de la vérité, la victoire de la Côte d’Ivoire pour s’engager résolument sur la voie de la réconciliation ».

«Cette décision de la CPI démontre que les auteurs de la crise post-électorale sont ailleurs et que le pays a besoin de Gbagbo et Charles Blé Goudé pour la réconciliation », ajoute, pour sa part, Martial Yavo.

Pendant ce temps, la toile s’enflamme avec des réactions de personnalités et d’anonymes à l’image de l’ex-ministre Jean-Louis Billon, Porte-parole du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) dont « les premières pensées vont au président Gbagbo et à sa famille», tweette-t-il sur sa page officielle.

«C’est une étape importante vers la réconciliation nationale et la justice, un processus indispensable pour préparer la Côte d’Ivoire de demain», souligne M. Billon là où un internaute, Mays Mouissi, estime que « c’est un véritable camouflet pour Fatou Bensouda la procureure de la CPI qui a été incapable de réunir la moindre preuve de crime contre l’humanité en 10 ans d’instruction»

Sénégal : Baisse de 12,1 milliards FCFA des importations en novembre

Les importations de biens du Sénégal au terme du mois de novembre 2018 ont connu une baisse de 12,1 milliards FCFA (environ 20,570 millions de dollars) comparées au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces importations se sont situées à 328,3 milliards FCFA contre 340,4 milliards FCFA au mois d’octobre 2018, soit un repli de 3,5% en variation mensuelle (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). « Cette situation s’explique, notamment, par la diminution des achats à l’étranger de produits pétroliers (moins 36,7 milliards) et de machines, appareils et moteurs (moins 12,3 milliards) », avance la DPEE.

Concernant spécifiquement la baisse des importations de produits pétroliers, cette structure avance qu’elle est imputable aux huiles brutes de pétrole (moins 45,5 milliards). Elle est, toutefois, atténuée par le renforcement des importations de produits pétroliers raffinés (plus 8,8 milliards).

Au titre des importations de produits alimentaires, une légère hausse de 0,8 milliard FCFA est enregistrée malgré, les diminutions respectives des achats de riz, de froment et méteil et de fruits et légumes comestibles de 3,3 milliards FCFA, 1,5 milliard FCFA et 1,3 milliard FCFA, en rythme mensuel.

Concernant les importations de véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles une progression de 3,6 milliards FCFA est notée sur la période.

En glissement annuel, les importations de biens se sont inscrites en hausse de 28,8 milliards FCFA durant la période sous revue. Cette orientation est portée, essentiellement, par la hausse des achats de produits pétroliers (plus 7 milliards) et, dans une moindre mesure, de véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles (plus 0,5 milliard).

En revanche, les importations de machines, appareils et moteurs et de produits alimentaires ont enregistré des baisses respectives de 10,7 milliards FCFA et 3 milliards FCFA sur la période.

La presse électronique se prête aux commentaires sur les législatives

Au lendemain des élections législatives du 20 décembre 2018, la presse électronique se livre au jeu des commentaires, relayant à ce propos les sorties des acteurs politiques.« Législatives 2018 : une erreur selon la coalition, le pouvoir fonce pour la nouvelle assemblée », titre Togobreakingnews.

« On votait jeudi au Togo pour le compte des élections législatives. Le scrutin rejeté par la principale Coalition de l’opposition togolaise s’est déroulé dans un calme, que d’aucuns justifient par les appels au boycott. Mais ce qui est constant, au vu de la constatation sur le terrain, il y a eu une faible affluence dans les centres de vote », écrit le site.

« Une situation qui réjouit le regroupement des 14 partis politiques de l’opposition qui qualifie les élections de jeudi d’une erreur à corriger par la mise en place d’un autre processus électoral. Mais le pouvoir ne l’entend pas de cette oreille. Le ministre Gilbert Bawara reconnait un « désintérêt des citoyens pour les scrutins », comme dans d’autres pays africains, mais annonce la mise en place de la nouvelle assemblée nationale », poursuit le site, rappelant que « toute la journée de jeudi, Lomé avait le visage d’une ville morte » et que « la situation n’est pas meilleure dans les autres villes ou régions ».

« Un scrutin de la honte », affiche Icilomé en titre, citant le Front Citoyen Togo Debout, un collectif d’organisations de la société civile. « Le boycott des élections législatives du 20 décembre 2018 par les populations togolaises est salué par le Front Citoyen Togo Debout (FTCD) », écrit le site qui publie en intégralité un communiqué du FCTB.

« Bravo à toi Peuple Togolais. En ce 20 décembre 2018, Tu as su avec honneur et dignité exprimer ton refus de l’inacceptable. Tu as démontré avec intelligence aux yeux des partenaires bilatéraux et multilatéraux ta volonté de te défaire de ce régime inique qui a érigé la corruption et la duplicité en mode de gouvernance », lit-on dans le texte.

Le même site informe que le taux de participation est estimé à moins de 5%, selon la coalition des 14 partis politiques de l’opposition.

« La C14 n’est pas le meilleur des comptables », répond Republicoftogo.

En effet, « selon la coalition de l’opposition (C14), le taux de participation à l’élection législative ne dépasse pas 5% », rappelle le confrère. « On ignore d’où elle sort ce chiffre concernant un scrutin qu’elle a boycotté. Dans leur logique, les opposants pourraient même parler de 1 ou 2% », commente le site d’informations.

Le même site informe, par ailleurs, que « les 8.498 bureaux de vote ont fermé hier à 16h (TU) », et que « le dépouillement a immédiatement commencé ».

« En effet, dans chaque bureau, les bulletins doivent être recomptés plusieurs fois pour éviter les erreurs sous le contrôle des représentants des différents partis politiques. Ils sont ensuite transmis avec les résultats aux Céli (Commission électorales locales) avant d’être centralisés au siège de la Commission électorale à Lomé pour d’ultimes vérifications. Le dispositif est lourd et compliqué, mais c’est le prix à payer pour un scrutin irréprochable », explique-t-il.

Législatives togolaises: début du dépouillement des bulletins de vote

Le dépouillement des bulletins de vote des législatives togolaises tenues, ce jeudi 20 décembre 2018, a déjà commencé dans plusieurs centres de vote de Lomé, a constaté APA.Plus de 3 millions d’électeurs étaient appelés au vote pour le compte des élections législatives pour élire, au total, 91 députés sur les 856 candidatures réceptionnées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Débuté dès 7h GMT, le scrutin a pris fin dans plusieurs centres visités par APA. À la mi-journée, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Kodjona Kadanga, avait indiqué  que « tout se déroule normalement ».

« Les élections d’aujourd’hui constituent un coup pour rien. Les Togolais ont montré aujourd’hui qu’ils sont souverains », avait déclaré pour sa part la coordinatrice de l’opposition sur une radio locale, commentant la faible mobilisation des populations.

« Les Togolais ont préféré la guerre froide. Ils ont choisi de résister en restant chez eux. Le régime doit comprendre que le vote de ce jour est une erreur », avait-elle ajouté.

Selon la loi électorale, la CENI a six jours donner les résultats provisoires à valider par la Cour constitutionnelle dans huit jours au plus tard. 

 

Le Forum des investisseurs du Groupe consultatif de Paris à l’honneur dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement du Forum des investisseurs organisé dans le cadre du Groupe consultatif de Paris où le Sénégal est allé chercher des financements pour l’exécution de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE).Le Quotidien informe que « pour la réalisation rapide des infrastructures, Macky Sall presse le privé national ». Ce journal renseigne que le président de la République a invité, hier mardi lors du 2ème jour du Groupe consultatif de Paris, « les opérateurs privés à investir dans les nombreux projets de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE) et a clairement fait comprendre que ne trouvaient grâce à ses yeux que les projets qui aboutiraient rapidement ».

En effet, précise L’AS, le chef de l’Etat a affirmé que « ceux qui ne peuvent pas faire du fast track, c’est-à-dire en mode accéléré, peuvent s’abstenir ». Ce quotidien en tire la conclusion selon laquelle, « Macky (Sall) bouscule le privé national ».

Pour Sud Quotidien, « Macky Sall drague (plutôt) le privé » à l’occasion de ce Forum auquel ont pris part 853 décideurs afin d’échanger sur les possibilités d’investir au Sénégal.

Ce journal rapporte les propos de Mansour Kama, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), selon qui «il faudra donc que nous (capitaines d’industries) assurions la réponse la plus appropriée pour les 5 années à venir».

En tout cas, dans le même journal, Babacar Ngom du Club des investisseurs sénégalais (Cis) souligne que « le secteur privé national va investir au moins 1200 milliards F CFA sur une période de 5 ans ».

Dans les colonnes de Sud Quotidien, Baïdy Agne, président du conseil national du patronat (CNP) assure qu’ils sont venus « répondre à la nécessité d’accroître l’investissement privé dans le PSE ».

Pour sa part, L’Observateur indique que « Cheikh Amar (Tracto Service Equipement, TSE) annonce un financement de 4000 milliards F CFA et Locafrique met 417 milliards F CFA sur le gaz et l’électricité » en réponse au président Macky Sall qui a déroulé « le tapis rouge aux privés ».

Pour booster la croissance du Sénégal, « Macky Sall engage un combat personnel » pour la réforme de l’administration par la dématérialisation des procédures, note Le Soleil.

Cité dans le quotidien national, le chef de l’Etat déclare : « nous sommes en quête d’émergence et nous voulons avancer à un rythme accéléré. C’est pourquoi, l’administration doit être réformée parce que nous perdons beaucoup de temps avec des lenteurs dans la délivrance des autorisations administratives ».

Dans le cadre du Groupe consultatif de Paris, le Sénégal a obtenu, de ses partenaires techniques et financiers, des promesses de financement chiffrées à 7356 milliards F CFA.

Côte d’Ivoire : institution d’un dialogue public-privé sur le secteur des transports

Un dialogue public-privé institué et conduit par le secrétariat exécutif du Comité de concertation entre État et secteur privé ( SE-CCESP), livrera mercredi à Abidjan, les conclusions de ses travaux pour renforcer les performances du secteur des transports en Côte d’Ivoire, a appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la cinquième édition des rencontres sectorielles de cette institution autour du thème, « Contribution du dialogue public-privé à la performance du secteur des transports ».

 Selon une note d’information transmise dimanche à APA, cette rencontre vise à renforcer le dialogue public-privé autour de la politique et des initiatives de développement du secteur des transports afin de susciter l’implication des parties prenantes dans leur mise en oeuvre et améliorer la compétitivité des différentes composantes du secteur. 

« De façon spécifique, il s’agira au cours de cette rencontre de présenter les résultats des travaux du comité scientifique et recueillir les orientations du ministre des transports pour solutionner les problématiques identifiées, recueillir les contributions des acteurs privés du milieu des transports pour la mise en oeuvre de la politique et des réformes », souligne la note. 

Les différents échanges et partages d’expériences de cette réunion, porteront, entre autres,  sur les questions de l’accroissement de la mobilité dans nos grandes villes, le développement des infrastructures portuaires et le développement du hub aéronautique d’Abidjan.

 Le secteur des transports en Côte d’Ivoire qui est confronté à nombreux défis malgré les efforts consentis par les autorités ivoiriennes, représente entre 7 et 12% du PIB.

UMOA : les établissements de crédit ont distribué 18.956 milliards f cfa de crédits en 2017

Les crédits à la clientèle faits par les établissements de crédits de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) se sont élevés à 18 955,7 milliards FCFA (environ 32,224 milliards de dollars) à fin 2017, selon le rapport 2017 de la Commission Bancaire (organe de surveillance de l’activité bancaire dans l’UMOA).Par rapport à 2016, ces crédits ont augmenté de 12,4% en valeur relative. Ils sont composés principalement des crédits à court terme (46,6%), des crédits à moyen et long termes (46,7%), des créances en souffrance (5,6%) et des engagements de crédit bail (1,1%).

Les crédits à court terme s’élèvent à 8 827,1 milliards FCFA et représentent environ la moitié du total des crédits (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Ils ont enregistré un accroissement de 8,9% en rythme annuel, contre 6,8% à fin 2016.

Quant aux crédits à moyen et long termes, d’un montant de 8 857,1 milliards, ils ont affiché une progression annuelle de 15,6%, contre 20,9% en 2016.

S’agissant des créances en souffrance, la Commission bancaire souligne qu’elles se sont établies, en termes nets, à 1 053,3 milliards FCFA, soit une variation annuelle de 15,8%.

Les engagements de crédit bail, pour leur part, ont enregistré une progression de 15,9%, en rythme annuel, durant la période sous revue, atteignant 218,2 milliards FCFA contre 20,1% un an plus tôt.

Côte d’Ivoire: baisse du taux de couverture en viande porcine de 16 à 11% en 2017 (Ministre)

Le taux de la couverture en viande porcine par la production nationale ivoirienne a baissé de 16 à 11% en 2017, a annoncé mercredi à Abidjan, le ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques, Kobénan Kouassi Adjoumani.Il a fait cette annonce à la faveur  d’un Accord-Projet de coopération technique entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la FAO dénommé «Assistance d’urgence pour la lutte contre la Peste porcine africaine (PPA) dans les régions du Tchologo et du Poro ».

 « La filière porcine ivoirienne est confrontée, comme toute l’Afrique subsaharienne en général, à une contrainte sanitaire majeure. Il s’agit de la Peste porcine africaine qui menace cette filière prioritaire inscrite dans le Plan Stratégique de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture en Côte d’Ivoire », a fait remarquer le ministre.

Selon M. Adjoumani, « la peste porcine africaine, qui a été déclarée pour la première fois en Côte d’Ivoire en 1996, a occasionné une perte de plus de 100 000 porcs d’une valeur d’environ 17 milliards de FCFA, réduisant fortement de ce fait les capacités de développement et de modernisation de nos élevages. Ainsi, le taux de la couverture en viande porcine par la production nationale a baissé de 16% à 11% en 2017».

En dépit des mesures sanitaires mises en œuvre, la peste porcine africaine est réapparue, dix-huit ans après,  dans le département de San-Pedro (Sud-Ouest), précisément au mois de juin 2014, où 1991 porcs résiduels issus de 172 élevages ont été abattus, dénaturés et les exploitations ont été désinfectées. Le dernier foyer qu’a connu la Côte d’Ivoire date du mois de septembre 2017 dans le Tchologo et le Poro, deux régions du Nord ivoirien.

Poursuivant, le ministre  Adjoumani a rappelé que « les épisodes de 2014 et 2017 ont coûté plus de 500 millions de FCFA à l’Etat de Côte d’Ivoire ».

Dans l’Accord signé, la FAO apporte un appui de 467 000 USD (soit  270 085 161 FCFA) dont bénéficieront plus de 3000 éleveurs de porc du Nord de la Côte d’Ivoire. Cet appui contribuera à la relance de la filière porcine dans les régions du Poro et du Tchologo affectées par cette maladie et continuellement soumise à la pression sanitaire en provenance de pays voisin endémique.

La Peste porcine africaine (PPA) constitue une menace majeure pour le développement de l’industrie porcine africaine. Son potentiel destructeur a été pleinement évalué quand, en 1957, la maladie a fait sa première apparition en dehors du continent africain.

Sénégal : Baisse de 4% l’indice du chiffre d’affaires de l’industrie et du BTP

L’indice du chiffre d’affaires de l’industrie et des bâtiments et travaux publics (BTP) a enregistré une baisse de 3,6% durant les neuf premiers mois de 2018 comparé à la même période de 2017, a appris lundi APA auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).L’indice d’ensemble s’est établi à 143,9 points contre 149,2 points à fin septembre 2017. Cette situation est due à la fois aux sous-secteurs des BTP construction de l’industrie. Le premier a enregistré 3,8% de régression à 129,9 points contre 135 points  au terme des neuf premier mois de 2017.

Au niveau de l’industrie, on relève un repli de 3,5% avec un indice passant de 150,7 points à fin septembre 2017 à 145,4 points un an plus tard.

Côte d’Ivoire/Liquidation de Saf cacao : le repreneur «bientôt» connu

La Société Amer et Frères (Saf-Cacao), une entreprise ivoirienne déclarée en faillite en juillet 2018, est actuellement en liquidation, a confié à APA Mohammed Camara, représentant du syndic de la liquidation à San-Pedro (Sud-ouest), indiquant que le repreneur sera «bientôt» connu.Saf-cacao « sera liquidée et reprise bientôt par une nouvelle structure », a fait savoir M. Camara dans un entretien à APA, relevant qu’ « il y a eu plusieurs entreprises qui ont fait des propositions » sans citer les entités désireuses de racheter la société. 

Ces propositions devraient être analysées à travers certains paramètres, entre autres, la capacité économique et financière du repreneur, son expérience dans le domaine, le plan social du personnel et d’investissement à long terme, a-t-il ajouté.

« Ce qui bloque les opérations, c’est la décision judiciaire » qui devrait entériner le choix du repreneur,  a-t-il souligné, avant de mentionner que dans cette liquidation, « il y a les intérêts des banques, du Conseil café-cacao qui a une dette importante, et d’autres fournisseurs » qui doivent être pris en compte.   

En dépit des tractations pour le rachat, Saf-cacao a « maintenu le personnel ». En outre, les agents de l’usine Choco Ivoire qui est l’unité industrielle, ont été maintenus pour entretenir les stocks existants et les installations, permettant au syndic de « gérer de manière permanente la structure ».

Toutefois, dira-t-il, il n’y a « pas d’activité d’exploitation, mais non a fait que maintenir l’outil de production en place », renforcer la sécurité et sécuriser le patrimoine de l’entreprise, à la suite de la décision de liquidation prononcée le 18 juillet 2018.

Si la décision de reprise intervient « rapidement (au niveau du tribunal), je pense que l’unité de production est déjà en place et on aura au moins un mois avant la reprise, pour faire les révisions des installations avec les entreprises spécialisées », a-t-il poursuivi. 

Le chef du gouvernement ivoirien,  Amadou Gon Coulibaly, a assuré mi-septembre que « l’Etat travaille pour qu’il n’y ait pas une cessation d’activité, parce que Saf-cacao est importante pour l’économie de San-Pedro », ville abritant le premier port exportateur mondial de cacao. 

Sur une créance d’environ 160 milliards de Fcfa, « Saf-cacao doit environ 80 milliards de Fcfa à l’Etat de Côte d’Ivoire au niveau du DUS (Droit unique de sortie), ect…», un manque à gagner que le gouvernement entend récupérer à travers la liquidation.  

Les agents de Saf-cacao et de Choco Ivoire, perçoivent leurs paies en dépit de la fermeture de ces deux entités situées en zone portuaire de San-Pedro. Le personnel permanent est estimé à une cinquantaine à Saf-cacao, tandis qu’a Choco Ivoire l’on dénombre « 110 à 115 » travailleurs,  selon M. Camara.  

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao. En septembre 2018, le cumul des achats de cacao déclarés s’est établi à 1 938 436 tonnes contre 1 977 770 tonnes sur la même période en 2016-2017, soit une baisse de 1,99%. Les exportations ont été estimées à 1.858.101, en baisse de 0,21%.

Hausse de 11% des passagers à l’aéroport international Blaise Diagne

Le nombre de passagers enregistré à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a connu une progression de 10,8% au terme des neuf premiers mois de l’année 2018 comparé à la même période de l’année 2017, selon les données établies par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).Le cumul des passagers enregistré durant cette période s’est établi à 1.828.025 contre 1.650.012 durant les neuf premiers mois de 2017, soit une augmentation de 178.013 passagers.

Cette progression est due à la fois aux passagers en transit et en arrivée. Les premiers voient leur nombre s’accroître de 14% à 135.241 contre 118.664 à fin septembre 2017.

Les passagers enregistrés à l’arrivée ont progressé de 13,6% à 813.631 contre 716.307 répertoriés au terme des neuf premiers mois de 2017. Quant aux passagers au départ, ils ont augmenté de 7,9%, passant de 815.041 à fin septembre 2017 à 879.027 un an plus tard.

Quant au fret enregistré, il est en baisse de 11,9%, passant de 28.084 tonnes en 2017 à 24.745 tonnes durant les neuf premiers mois de 2018.

Concernant le mouvement des aéronefs, il est en hausse de 6,5% avec 23.289 avions ayant touché le tarmac de l’aéroport Blaise Diagne contre 24.920 à fin septembre 2017.

La BAD lance une opération coup de balai dans un quartier précaire d’Abidjan

La Banque africaine de développement ( BAD) de concert avec le Lion’s Club Abidjan Strelitzia (club humanitaire) ont lancé, jeudi, une opération coup de balai à Nemattoulaye, un sous-quartier de la commune d’Attécoubé ( Ouest d’Abidjan) durement frappé par les inondations de juin dernier à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette opération a été marquée par une remise de don qui a eu pour cadre l’école primaire publique (EPP) Municipalité de cette commune. A cette occasion, cet établissement a été nettoyé par le personnel de la BAD, donnant ainsi l’exemple à suivre par les bénéficiaires du don.

«Nous sommes là pour aider les populations qui ont souffert des inondations. Nous avons acheté quelques équipements de salubrité que nous allons offrir à la communauté», a dit à APA, Adenebi Babatundé, le Président du Conseil du personnel de la BAD.

 « Cette commune a été très touchée par les inondations et les aléas climatiques en Côte d’Ivoire cette année. Et nous avons fait appel à la BAD  pour venir en soutien à cette école qui se trouve à Attécoubé», a indiqué pour sa part, Dr Désiré Kouamé au nom du Lion’s Club Abidjan Strelitzia.

 Plusieurs équipements de salubrité dont des tricycles, des brouettes et des pelles ont été offerts à cette communauté.Cette action de la BAD s’inscrit dans le cadre des activités marquant la journée de la responsabilité sociale des entreprises ( RSE). 

Six personnes, rappelle-t-on, ont perdu la vie à Attécoubé en juin dernier, après des pluies diluviennes qui ont fait une vingtaine de morts en Côte d’Ivoire dont 18 à Abidjan.

Togo : l’opposition rejette un projet de réformes constitutionnelles soumis au parlement

L’opposition togolaise a de nouveau rejeté, mercredi soir, le projet de réformes constitutionnelles soumis à la Commission des lois de l’Assemblée nationale.D’après Me Isabelle Ameganvi, présidente du groupe parlementaire de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), principal parti d’opposition, la proposition faite par le gouvernement n’était ni le texte de l’expert de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ni celui que l’exécutif avait initialement envoyé.

En effet, a-t-elle indiqué, l’émissaire du gouvernement a invité les parlementaires à passer en revue séance tenante les deux textes pour en sélectionner des articles devant constituer un nouveau texte qui fera l’objet d’un vote. Selon Isabelle Ameganvi, l’opposition a refusé d’être « complice de cette mascarade ».

Le texte proposé par l’expert de la Cedeao prévoit, en son article 59, que « nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, ni ne peut proroger son mandat pour quel motif que ce soit ».

Mais la mouvance présidentielle souhaite une profonde modification de cet article pour offrir la possibilité à Faure Gnassingbé, l’actuel chef de l’Etat, de briguer deux nouveaux mandats à compter de 2020.

Plus de 25 milliards FCFA de la France à la Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire et la France ont signé, mardi à Abidjan, deux conventions dont un appui budgétaire de 25 milliards de FCFA au titre de l’année 2018, dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.La première convention, signée entre le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, et l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson concerne l’avenant au 2ème C2D avec « pour objectif de réaménager les enveloppes budgétaires des projets de certains secteurs afin de mettre à disposition les fonds nécessaires au financement de l’appui global 2018 ».

Quant à la deuxième signature a eu pour acteurs les ministres ivoiriens Adama Koné (économie et finances), Moussa Sanogo (Secrétaire d’Etat  chargé du budget et du portefeuille de l’Etat), pour la partie ivoirienne d’une part et d’autre part pour la France, l’Ambassadeur   Gilles Huberson,  le Directeur général de l’Agence française de développement (AFD) Rémy Rioux.

 C’est une « convention de financement de l’appui budgétaire global du C2D, au titre de l’année 2018, d’un montant de 38 millions d’euros, soit 25 milliards de FCFA en plus des appuis d’autres bailleurs de fonds. Elle permettra de combler le gap budgétaire de la Côte d’Ivoire ».

Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly,  s’est « dit satisfait de l’appui(…),  de l’accompagnement de qualité apporté au pays dans la mise en œuvre de son programme de développement  qui vise à améliorer les conditions de vie des populations ».

« Nous sommes impressionnés par le chemin parcouru, les résultats obtenus », a souligné à son tour, le Directeur général de l’AFD, M. Rioux, ajoutant que la  Côte d’Ivoire est le premier pays d’intervention dans le cadre du C2D. Selon lui, « ce sont 400 millions d’euros  par an en moyenne depuis 7 ans» qui sont dégagés.

Le Contrat de désendettement et de développement constitue une initiative originale pour l’allègement de la dette contractée au titre de l’aide publique au développement (APD). Ce volet est additionnel à l’initiative multilatérale d’allègement de la dette des pays pauvres (initiative PPTE – Pays pauvres très endettés).

«L’Afrique n’est ni un désert médical ni un no man’s land scientifique» (Macky Sall)

Le président sénégalais, Macky Sall a déclaré, mardi à Diamniadio (30 km de Dakar), que l’Afrique « n’est ni un désert médical ni un no man’s land scientifique », en dépit des questions de santé publique « qui continuent encore à se poser avec acuité » dans les pays du continent.« Ici même au Sénégal, la tradition d’enseignement et de recherche universitaires dans la médecine moderne remonte déjà à l’époque coloniale, avec la création, en 1896 à Saint-Louis, d’un laboratoire de microbiologie de recherche sur le paludisme et la maladie du sommeil », a souligné Macky Sall, à l’ouverture du Forum Galien international.

A la suite de la création de ce laboratoire qui sera ensuite transféré à Dakar en 1913 pour devenir l’Institut Pasteur de Dakar, il fut créé en 1915 « l’Ecole africaine de Médecine et de Pharmacie de Dakar devenue, en 1959, l’Université de Dakar, aujourd’hui Université Cheikh Anta Diop », a rappelé le président sénégalais.

« Plus récemment, en juillet 2017, j’ai inauguré, ici même à Diamniadio, e l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de la Formation, créé par notre compatriote, le Pr Souleymane Mboup, dont l’expertise dans l’enseignement et la recherche fait autorité », a souligné Macky Sall, précisant que « le Pr Mboup a notamment contribué à la découverte du VIH2 ».

Le président Sall a aussi cité l’exemple du test « illumigene Malaria », conçu il y a deux ans par le Pr Daouda Ndiaye, Chef du Service de Parasitologie-mycologie de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar, et Conseiller de l’Université de Harvard de Boston.

« Ce test innovant, parce que plus précis et plus rapide, va révolutionner de façon significative la prise en charge précoce de la pandémie du paludisme, qui continue de faire de ravages en Afrique et dans le monde », s’est-il réjoui.

« J’ajoute avec fierté que les Professeurs Mboup et Ndiaye sont tous deux, comme beaucoup d’entre nous, de purs produits de l’école publique sénégalaise. C’est dire que la science est sans frontière », a dit Macky Sall.

Par ailleurs, il a magnifié l’organisation du Prix Galien international et son Forum, « une référence mondiale en matière de pharmacie et de biotechnologie », dans la capitale sénégalaise, un événement « majeur » et « historique » qui se tient pour la première fois en Afrique depuis son lancement en 2009 à New York.

« Galien, faut-il le rappeler, fut un prestigieux médecin de l’antiquité, qui a abondamment voyagé et pratiqué des soins, y compris dans des cours royales. A l’image d’Hippocrate quelques siècles auparavant, il est l’un des précurseurs de la médecine moderne », a admis Macky Sall.

En outre, il a rappelé que le Prix Galien international, à « l’instar du Prix Nobel », récompense chaque année, depuis 1970, des chercheurs dont les réalisations contribuent à améliorer la condition humaine, grâce au développement de traitements innovants.

Le Sénégalais Omar Daf nommé entraîneur de FC Sochaux

L’ancien international sénégalais de football, Omar Daf, 41 ans, a été nommé dimanche entraîneur titulaire du FC Sochaux Montbéliard (FCSM), un club de Ligue 2 française, en remplacement du technicien espagnol José Manuel Aira.Peu de temps après avoir annoncé le départ de José Manuel Aira, qui était en place depuis fin mai, le FC Sochaux a annoncé avoir nommé Omar Daf sur son banc, ce dimanche. 

Titulaire du brevet d’entraîneur professionnel (BEPF) depuis mai dernier, l’ancien arrière latéral droit dirigeait la réserve sochalienne depuis l’été 2017. 

Avec une seule victoire lors des neuf dernières journées, le FCSM pointe à la 18e place du classement de Ligue 2, avec 14 points au compteur.

Omar Daf aura la lourde tâche de sortir ainsi ce club, dont il aura porté les couleurs pendant de longues années, de cette mauvaise passe.

Membre de la Génération 2002 de l’équipe nationale du Sénégal, Omar Daf est par ailleurs un proche collaborateur du sélectionneur Aliou Cissé, son ancien coéquipier, dans le staff technique des Lions. 

Seize jeunes filles enlevées au sud-est du Niger

Seize jeunes filles ont été enlevées vendredi soir à Toumour, au Sud-est du Niger, par de présumés membres de Boko Haram, a-t-on appris de sources locales.Selon les mêmes sources, le rapt a eu lieu aux environs de 23 heures et aurait concerné deux villages proches de Toumour : Blahardé où neuf des filles ont été prises et Bagué où les sept autres ont été capturées.

Ces enlèvements interviennent 48 heures après l’assassinat de sept employés de la société françaises FORACO et d’un fonctionnaire du ministère de l’Hydraulique chargés de creuser des puits devant alimenter un camp de refugiés.

Ces derniers ont été surpris au sein même de la mairie de Toumour, transformée pour l’occasion en camp de repos.

Ces enlèvements interviennent une semaine à peine après une forte mobilisation de la société civile, le 15 novembre, pour commémorer les 500 jours de l’enlèvement de 39 femmes et enfants, enlevés le 2 juillet 2017 à N’Galéwa, toujours dans la région de Diffa, et dont on est sans nouvelles.

Sénégal : les acteurs politiques s’imprègnent de la procédure de candidature à la présidentielle

Les partis et coalitions de partis politiques engagés dans la course à l’élection présidentielle du 24 février 2019 et la Direction générale des élections ont passé au crible, vendredi à Dakar, les différentes étapes de la procédure de candidature de cette joute afin de minimiser les erreurs dans les dossiers.« L’objectif est de discuter avec les candidats à la candidature des modalités de constitution et de dépôt des dossiers de candidature. Il s’agissait de commenter les dispositions pertinentes du Code électoral et celles de la Constitution qui indiquent qui peut être candidat, les dossiers à déposer au niveau du Conseil Constitutionnel, les modalités de déclaration de candidature et comment se fera la publication des listes des candidats et l’impression des bulletins de vote », a déclaré Bernard Casimir Demba Cissé, Directeur de la formation et de la communication à la Direction générale des élections.

Il s’exprimait à l’atelier de partage ayant pour thème : « Constitution et dépôt des dossiers de déclaration de candidature ». Au cours de cette rencontre, les modèles de déclaration de candidature et d’attestation fixés par arrêté du ministre de l’Intérieur conformément au Code électoral ainsi que le calendrier des opérations électorales intéressant les différents acteurs ont été exposés.

D’emblée, Bernard Casimir Demba Cissé a précisé que c’est le Code électoral qui fixe les pièces à fournir et le dépôt, la réception et le contrôle des dossiers étant du ressort du Conseil Constitutionnel.

Il y a tout d’abord « le modèle de déclaration de candidature qui s’impose à tous les acteurs. Celui-ci contient la présentation du candidat, sa filiation, son âge, sa profession mais aussi ses déclarations sur l’honneur ». A ce sujet, M. Cissé a souligné que « le candidat doit déclarer sur l’honneur qu’il est exclusivement de nationalité sénégalaise, en règle avec la fiscalité et attester le versement de la caution arrêtée à 30 millions F CFA ».

Il y a ensuite « un modèle de notification des noms des partis, coalitions ou entités indépendantes » car, ne peuvent participer à l’élection que « des candidats investis ». Dès lors, il faudra bien avant le dépôt du dossier de candidature, la veille au plus tard, notifier au Conseil Constitutionnel le nom du parti, de la coalition ou de l’entité indépendante.

En outre, Bernard Casimir Demba Cissé a signalé que dans ce modèle, « chaque coalition doit dire quels sont les partis politiques légalement constitués qui la composent. Par contre, pour un candidat investi par une entité indépendante, une notification du nom de cette entité suffit ».

Il y a enfin une déclaration d’investiture parce que « tous les candidats qu’ils soient indépendants, présentés par des partis, des coalitions, sont tous soumis cette obligation », a soutenu le Directeur de la formation et de la communication de la Direction générale des élections.

Pour se présenter à la présidentielle, tous les candidats doivent au préalable récolter des parrainages. Une loi votée à l’Assemblée nationale les oblige désormais à recueillir au minimum 0,8 % et 1 % au maximum de signatures des électeurs inscrits sur le fichier électoral au moins dans 7 régions.

A trois mois de la présidentielle, les acteurs du champ politique sont loin de s’accorder sur les modalités de son application. « Lorsque que le Conseil Constitutionnel invalide une liste de parrainage à cause de doublons, le candidat n’est pas immédiatement hors course », a informé M. Cissé.

En effet, a indiqué Bernard Casimir Demba Cissé, la loi donne l’opportunité au Conseil Constitutionnel de notifier au mandataire du candidat, 43 jours avant le scrutin, qu’il y a des problèmes sur la liste. La possibilité lui sera donnée pendant les 48 heures qui suivent la notification de procéder aux régularisations.

Toutefois, cette dérogation ne s’applique pas aux listes dont certains parrains n’ont pas cette qualité car, n’étant pas électeurs ou n’ayant pas toutes les références normales. Les dépôts de candidature sont prévus du 11 au 26 décembre.

Un colloque sur les exploitations agricoles familiales s’ouvre mardi à Dakar

Un colloque international sur les exploitations agricoles d’Afrique de l’ouest s’ouvre le 27 novembre 2018 à Dakar, sous l’égide de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), a appris APA jeudi auprès des organisateurs.« Dénommé colloque en hommage à Jacques Faye (l’un des fondateurs de l’Ipar et ancien Dg de l’Isra) », la rencontre qui a pour thème « L’avenir des exploitations agricoles familiales d’Afrique de l’Ouest dans une économie mondialisée » entre dans le cadre de la célébration des 10 ans de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar).

« Des représentants des producteurs de 13 pays ouest africains vont prendre part au colloque. Au total, nous attendons 150 participants qui vont réfléchir sur l’avenir des exploitations agricoles familiales qui sont aujourd’hui des sources d’emplois et contribuent à la gestion durable des ressources naturelles. Les exploitations agricoles familiales contribuent également au développement du secteur de la transformation et à l’industrialisation en ce sens qu’elles ont une grande part à la production agricole », a expliqué à la presse, Dr Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Ipar.

Selon lui, cette rencontre de trois sera ponctuée par un colloque scientifique (pour partager les résultats de recherche), la définition d’un agenda de recherche qui « doit être dicté par la demande », et une cérémonie d’hommage au Dr Jacques Faye.

Les organisateurs du colloque veulent également identifier et analyser les évolutions en cours et les défis auxquels sont confrontées les exploitations familiales et les sociétés rurales, les réponses apportées et les résultats obtenus et le positionnement et les stratégies développées par les différents acteurs.

Pour ce faire, quatre thèmes seront au menu, à savoir « les évolutions des exploitations familiales face aux contraintes et opportunités de l’environnement national et international »; « les dynamiques foncières en Afrique de l’Ouest dans le contexte de la décentralisation : les organisations paysannes à l’épreuve des réformes en cours » ; « le dialogue multi-acteurs favorise-t-il l’efficacité des politiques publiques de développement agricole et rural » ; « pour une recherche agricole et agroalimentaire au service d’un développement agricole et rural durable ».

Maranatha FC toujours leader de la D1 togolaise

Maranatha FC a conservé sa place de leader du championnat togolais de football malgré son match nul (0-0) face à Gbikinti de Bassar à l’occasion de la 8ème journée, disputée mercredi.Le leader qui avait corrigé, lors de la précédente journée, l’AS OTR par 3 buts à 0, est suivi par Sara FC. Cette formation n’a pas encore joué son match de la 8ème journée de la 1ère division togolaise.

Gomido, tenu en échec sur ses propres installations par Anges FC (1-1), complète le podium de tête.

Pour sa part, Gbohloe-Su des Lacs reste lanterne rouge du classement, juste derrière Asko de Kara.

Tous les résultats :

Gomido 1-1 Ange, Asck  1-1 Koroki, Gbikinti  0-0 Maranatha, Foadan 1-0 Tg Port, Semassi 3-2 Asko ? Gbohloe-Su 0-0 Dyto

Le classement provisoire :

1-Maranatha 14 pts+3, 2-Sara 13 pts+3 (-1M), 3-Gomido 13 pts+3, 4-Semassi 13 pts+0, 5-Dyto 11 pts+1, 6-Asck 11 pts+1, 7-Foadan 11 pts+1, 8-Koroki 11 pts+1, 9-Gbikinti 10 pts+1, 10-Otr 10 pts -1 (-1M), 11-Togo Port 9 pts+0, 12-Anges 9 pts-4, 13-Asko 8 pts-4, 14- Gbohloe-Su 6 pts-4

Burkina: une grève générale le 29 novembre contre la hausse des prix du carburant

Une grève générale est prévue le 29 novembre prochain au Burkina Faso, en vue de protester contre l’augmentation des prix du carburant, a annoncé la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), lors d’une conférence de presse, samedi à Ouagadougou.Le mouvement d’humeur sera organisé en collaboration avec la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B). Selon ses initiateurs, cette grève générale de 24 heures, sur toute l’étendue du territoire burkinabè, sera marquée à Ouagadougou, par une marche-meeting. 

A l’occasion, une plateforme revendicative de ces Organisations de la société civile (OSC) sera remise aux autorités compétentes.

Dans leurs revendications la CCVC et la CGT-T exigent, entre autres, le retour aux anciens prix des hydrocarbures, la relecture de la structure des prix des hydrocarbures conformément aux conclusions de l’atelier du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures de juillet 2009 à Bobo-Dioulasso.

Elles demandent aussi un audit indépendant de la SONABHY (Société nationale burkinabè des hydrocarbures, NDLR) et de la SONABEL (Société nationale burkinabè d’électricité, NDLR) impliquant les structures de lutte contre la corruption.

L’arrêt des atteintes aux libertés démocratiques et syndicales, le retrait de l’avant-projet de loi organique adopté par le conseil des ministres qui prévoit de graves restrictions au droit de grève et la remise en cause des acquis des travailleurs et la relecture du code du Travail bloquée depuis l’atelier de validation tenu en septembre 2017 sont aussi exigés.

L’augmentation des prix du carburant (Gasoil et Super) de 75 FCFA a été annoncée le jeudi 8 novembre 2018, à l’issue du  Conseil des ministres. Dès le lendemain 9 novembre 2018, les Burkinabè ont constaté la hausse dans les stations-services.

 Le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou a expliqué que cette hausse des prix du carburant est due à divers facteurs, dont ceux exogènes, notamment le coût du baril sur le plan international qui connait une augmentation depuis un certain temps.

Sénégal: un projet de l’Université de Saint-Louis contre la violence juvénile

L’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB, nord), à travers le Carrefour d’études et de recherche-action pour la démocratie et le développement (CERADD), pilote un projet de recherche portant sur la violence chez les jeunes au Sénégal et au Burkina Faso pour l’endiguer, a constaté mercredi APA.« Ce projet a débuté il y a quelques mois. Il est exécuté par l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB). L’objet de cette recherche, c’est de mettre en lumière les facteurs de résilience à la violence chez les jeunes dans ces deux pays », a déclaré Babaly Sall, Coordonnateur du CERADD.

Cet enseignant-chercheur participait à un atelier dont le thème est « comprendre et surmonter l’exposition des jeunes à la violence, l’exclusion et l’injustice en Afrique ».

Dans le cadre de la prise en charge de cette problématique, le Centre de recherches pour le développement international du Canada (CRDI) a financé à hauteur de 5 millions de dollars canadiens (2, 1 milliards F CFA) le projet de recherche de l’UGB sur la violence chez les jeunes.

De l’avis de Ramata Molo Thioune, Spécialiste de programme principale du CRDI, cette action se justifie car « la sécurité est une problématique qui doit être placée au cœur du développement ».

L’UGB à travers le Carrefour d’études et de recherche-action pour la démocratie et le développement (CERADD), l’Institut pour la gouvernance et le développement du Burkina Faso (IGD), l’Université Bukavu de la République Démocratique du Congo, l’Institut africain de gestion urbaine (IAGU) et l’Institut d’études de sécurité (ISS) sont les différentes parties prenantes du projet de recherche.

Selon Oumar Cissé, Directeur exécutif de l’IAGU, 3 objectifs principaux, à savoir le partage des résultats des recherches, le dialogue inclusif et l’établissement d’une plateforme multisectorielle, sont poursuivis au cours de l’atelier organisé à mi-chemin dans le processus d’exécution du projet.

Pour expliquer le phénomène de la violence chez les jeunes, M. Cissé a indiqué que « de robustes études empiriques ont montré que l’exclusion dont les jeunes sont victimes, la marginalisation et la non implication dans la marche de la société sont entre autres des facteurs de la violence ».

Pour autant, a-t-il précisé, « certains jeunes ne versent jamais dans la violence car leur famille constitue un ressort ». Pour plus d’efficience dans l’action, Oumar Cissé a préconisé la mise en place d’un « pont entre la recherche et la prise de décisions ».

De son côté, Pape Khaly Niang, Directeur de l’Agence nationale d’assistance de la sécurité de proximité, convaincu qu’il faut connaître un phénomène pour le combattre, a fait remarquer que l’université joue un rôle important car on est aujourd’hui passé de la phase de la sécurité-action à la sécurité-science.

Élections locales: les avocats français du Pdci dénoncent des « fraudes caractérisées et avérées »

Emmanuel Massigny et Romain Dupeyre, deux avocats français du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, ont dénoncé dimanche à Abidjan « des fraudes caractérisées et avérées » à l’endroit de leurs clients lors des élections municipales et régionales du 13 octobre 2018.« Au regard des informations et des pièces qui nous ont été  communiquées, il y a effectivement des faits de fraudes caractérisés et  avérés », a dit Romain Dupeyre, avocat au barreau de Paris et de  New-York, face aux caméras, au siège du Pdci à Cocody (Est Abidjan). 

Certains  pourraient craindre que la justice ne fonctionne pas ou qu’elle se  montre partiale, mais « il est hors de question de faire quelque procès  d’intention que ce soit, il y a des fraudes avérées, il y a la loi qui  prévoit des recours, le Pdci se place dans un processus de légalité et  il ira jusqu’au bout », a-t-il ajouté.  

«  Quand les décisions seront rendues, nous verrons leur motivation et à  partir de là, nous pourrons en tirer les conséquences en fonction, mais  nous avons confiance en la justice ivoirienne et nous sommes sereins  parce que nous avons des dossiers extrêmement solides », a fait savoir  Me Dupeyre. 

« Des fraudes avérées et  extrêmement graves ayant pour certaines amené jusqu’à la mort d’hommes,  ont fait que le Pdci, accompagné par ses avocats historiques, ont  souhaité donner à ce contentieux une dimension internationale, c’est la  raison pour laquelle nous sommes venus (les) appuyer et aider », a  souligné Me Massigny. 

Dans ce combat, le  Conseil français du Pdci compte notamment « faire respecter la loi  électorale ». Et ce, afin que le processus démocratique en Côte d’Ivoire  puisse être respecté en vue d’établir les conditions d’élections libres  au regard des échéances présidentielles de 2020. 

«  Ce qui s’est passé mérite qu’un regard international soit porté et que  surtout la justice de ce pays fonctionne et constate les irrégularités  constatées » afin que « la Côte d’Ivoire puisse sans aucune difficulté  préparer les prochaines échéances dans le plein respect de la loi »,  a-t-il renchéri.  

Au-delà de ses propres  intérêts et de la défense de ses candidats « dans ces élections qui  malheureusement pour certaines leur ont été volées » le Pdci veut «  faire en sorte que les Ivoiriens puissent s’exprimer normalement de  manière démocratique », a poursuivi Me Massigny. 

Dans  la commune du plateau, le Centre des Affaires d’Abidjan, « les  observateurs internationaux ont pu constater des irrégularités qui ont  fait que les résultats faux qui allaient être proclamés ne l’ont pas été  », a-t-il fait remarquer,  justifiant ainsi leur présence. 

Les  avocats français du Pdci comptent « apporter avec beaucoup d’entrain et  de vigueur (de leurs) compétences juridiques pour faire en sorte que ce  combat judiciaire soit loyal et qu’il permette aux candidats malheureux  du Pdci de recouvrer la légitimité qui leur a été donné par les urnes ».