Côte d’Ivoire: 60,14% de taux national d’admission au BEPC (Officiel)

Les résultats de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) session 2018 publiés, mardi en fin de matinée, enregistrent un taux national d’admission de 60,14% contre 60,08% en 2017, a appris APA de source officielle, dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée par Mariam Nimaga-Dosso, Directeur des examens et concours (DECO) au ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Ces résultats seront disponibles dans  les 677 centres du pays dans l’après-midi.

Selon Mme Dosso, « aucun incident significatif n’a entaché  le déroulement »  de cet examen. Mme Dosso a indiqué que les candidats « disposent de 48 heures à compter de la proclamation des résultats pour introduire leurs réclamations dans leur centre respectif».

Les résultats du jury spécial de réclamation, a ajouté Mme Dosso, seront proclamés le mardi 10  juillet prochain.

Les  épreuves orales du BEPC se sont déroulées du mercredi 06 au samedi 09 juin 2018 avec 376 819 candidats en lice, suivies de la phase écrite du 12 au 15 juin dernier.

Ces résultats sont proclamés après ceux du Certificat d’étude primaire et élémentaire (CEPE) avec 83,57% d’admis. Ils interviennent également au moment où les candidats au baccalauréat affrontent depuis lundi les épreuves écrites.

Guinée : augmentation de 20% du prix du carburant à la pompe

Le gouvernement guinéen a pris la décision d’augmenter de 20 % le prix à la pompe du litre de l’essence et du gasoil qui passe ainsi de 8000 à 10 000 GNF, a appris APA, lundi, de source médiatique.Selon le portail d’information financialafrik.com, le gouvernement justifie cette hausse par une volonté d’avoir le même prix que ses voisins de la sous-région. Et cela devrait lui permettre de combler un manque à gagner en termes de recettes.

Cependant, la mesure a été prise en dépit des mises en garde des syndicats, craignant une flambée des prix des autres produits de première nécessité.

Ainsi, les conséquences de cette augmentation ne se sont pas faites attendre, notamment au niveau des transports. Les transports en commun ont augmenté de 500 GNF, le prix du tronçon ayant passé de 1500 GNF à 2000 GNF, d’après le portail d’informations spécialisé en économie.

Par ailleurs, le secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), Louis M’Bemba Soumah, a annoncé qu’il allait convoquer « une importante » réunion ce lundi pour tirer toutes les conséquences de cette augmentation du prix du litre du carburant à la pompe, informe le site Guineenews.org.

Il souligne, en outre, que la Fédération Syndicale des transporteurs routiers et mécanique générale a, elle aussi, décidé de convoquer une réunion parallèle ce lundi pour « pour tirer toutes les conséquences suite à cette hausse ».

La Fédération syndicale autonome des Banques et Microfinance de Guinée a récemment menacé « d’user de toutes ses voies légitimes » pour défendre les travailleurs au cas où le prix du litre du carburant à la pompe augmenterait.

Stabilité du prix du maïs séché au Sénégal

Le prix du kilogramme de maïs séché au Sénégal est resté stable au mois de mai 2018, s’échangeant à 269 FCFA (environ 0,45 dollar) comme au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur le marché international, le cours du maïs argentin est toujours élevé depuis deux ans, du fait principalement des conditions de moisson difficiles. Sur un mois il s’est raffermi de 1%.

Sur les cinq premiers mois de 2018, le cours du maïs argentin a également progressé de 6,8% par rapport à la même période de 2017.

Pour le mois de juin 2018, le Département américain de l’agriculture (USDA) estime la production mondiale de maïs à 1052,4 millions de tonnes pour la campagne 2018-2019, soit des baisses respectives de 0,3% et 2,4% par rapport aux prévisions du mois de mai 2018 et aux estimations de la campagne 2017-2018.

Les prévisions de la consommation mondiale de maïs (1090,4 millions de tonnes) ont reculé de 0,1% par rapport à celles du mois de mai 2018 contre une augmentation de 2,8% relativement aux estimations de la précédente campagne.

Eliminatoires Mondial de basket: entrée en lice des Lions face à la Centrafrique

Le tournoi de Dakar comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde masculine de basketball démarre ce vendredi aprés-midi au stadium Marius Ndiaye avec comme match phare la rencontre Sénégal-Centrafrique.Logés dans la poule D de la zone Afrique, les Lions vont croiser, outre la Centrafrique, la Côte d’Ivoire et le Mozambique, lors de cette phase retour du premier tournoi qualificatif du Mondial 2019 qui prend fin le 1er juillet.

La phase aller s’était disputée en février dernier à Maputo (Mozambique) où les Lions avaient battu la Centrafrique (70-65) et le Mozambique (60-52). Les protégés du coach Abdourahmane Ndiaye dit « Adidas » ne s’étaient inclinés que devant la Côte d’Ivoire (67-60) pour ainsi terminer à la première place de leur groupe avec 5 points au compteur. Le Mozambique, la Centrafrique et la Côte d’Ivoire sont respectivement classés 2ème, 3ème et 4ème.

A l’issue de la phase retour, les trois premières équipes du classement final seront qualifiées pour le tour suivant. Dans la zone Afrique, les éliminatoires vont se jouer en 12 tournois sur six fenêtres. La Chine a été choisie comme pays hôte de la Coupe du monde de basket 2019.

La liste de la sélection du Sénégal :

Meneurs (3) : Xane D’Almeida, El Hadji Omar Branco Badio, Thierno Ibrahima Niang

Arrières (2) : Papa Moustapha Diop, Mouhamadou Lamine Sambe

Ailiers (3) : Malèye Ndoye Mouhammad Faye, Djibril A. Thiam

Ailiers forts (2) : Pape Abdou Badji, Gorgui Sy Dieng

Pivots (2) : Youssoupha Ndoye, Cheikh Tidiane Mbodji.

Le programme du tournoi :

-Vendredi 29 juin 2018 : Côte d’Ivoire / Mozambique, 16h30 ; Centrafrique / Sénégal, 19h.

-Samedi 30 juin 2018 : Mozambique / Centrafrique, 16h30 ; Sénégal / Côte d’Ivoire, 19h.

-Dimanche 1er juillet 2018 : Centrafrique / Côte d’Ivoire, 16h30 ; Mozambique / Sénégal, 19h.

Togo : pouvoir et opposition d’accord pour prolonger le mandat des députés

Le gouvernent togolais et l’opposition se sont mis d’accord, mercredi soir à Lomé, au terme d’une rencontre avec les présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Alpha Condé de Guinée pour la prolongation du mandat des députés.A Lomé pour la poursuite des discussions, les Présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Alpha Condé de Guinée se sont félicités « de l’accord entre les parties (pouvoir et opposition, Ndlr) pour la poursuite des activités du parlement conformément à la constitution au-delà de l’échéance prévue », informe un communiqué lu par Jean-Claude Brou, président de la Commission de la CEDEAO.

« Durant cette période, les préparatifs des élections restent suspendus, étant entendu qu’il est souhaitable que ces élections se tiennent avant fin novembre 2018 », a-t-il ajouté.

Dans un communiqué publié le 12 juin 2018, la Cour constitutionnelle avait demandé à la Commission électorale et au gouvernement de prendre les dispositions qui s’imposent pour organiser les élections législatives avant fin 2018, rappelant au passage que le mandat des députés prend fin le 19 août prochain.

En réponse, l’opposition avait dénoncé une « manipulation partisane et inacceptable » de son président.

Togo : tenue d’une table-ronde sur la stratégie nationale d’électrification

Les autorités togolaises ont lancé, mercredi à Lomé, une table-ronde des bailleurs de fonds et investisseurs pour la stratégie d’électrification.Selon Abass Absoulaye, le directeur général de l’Energie, cette rencontre a pour but de « présenter aux partenaires techniques et financiers la stratégie d’électrification du Togo élaborée par le gouvernement à travers l’Agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables ».

Elaboré par le ministère des Mines et de l’Energie, le document décrit la feuille de route pour l’atteinte de l’objectif d’électrification du Togo. Le pays souhaite notamment atteindre 100% d’ici à 2030, contre de 47%, selon le dernier rapport sur les progrès énergétiques.

Il s’inscrit, par ailleurs, dans le Plan national de développement en cours d’élaboration par le gouvernement.

Lancement au Sénégal des activités de Novojob, plateforme de recrutement

Après son lancement en mai 2017 au Maroc, en Côte d’Ivoire, en Algérie et au Bénin, Novojob a lancé officiellement ses activités au Sénégal, mardi à Dakar, a appris APA de source sûre.« Site d’offres d’emploi nouvelle génération couplé à une plateforme de management des recrutements, Novojob répond aux attentes exprimées à la fois par les candidats en quête de transparence et de simplicité, et par les recruteurs en quête d’outils de recrutement performants », explique un communiqué de presse reçu à APA.

Cité par le document, Louai Djaffer, son fondateur a indiqué que Novojob est une entreprise panafricaine qui propose des solutions innovantes dans le domaine du recrutement, son objectif est de connecter les talents et les entreprises africaines à travers des technologies avancées et des solutions innovantes.

Après un an d’existence, Novojob a enregistré plus 250 000 Candidats & professionnels, plus 1,5 millions de candidatures et plus de 1 000 recruteurs en Afrique.

« L’installation au Sénégal est une étape importante dans le développement de Novojob. Le pays est un pilier majeur en Afrique de l’Ouest, connu pour sa stabilité, son ouverture au reste de l’Afrique et la qualité de sa ressource humaine. Le pays a enregistré une importante croissance économique ces dernières années et affiche de grandes ambitions en termes de développement socioéconomique notamment avec le Plan Sénégal Emergent (PSE) », a dit M. Djaffer.

Selon lui, le numérique participe à la transformation rapide de l’économie au Sénégal où la diversité et les opportunités d’investissement et de carrière augmentent considérablement.

Niger : 150 672 candidats à l’assaut du BEPC

150 672 candidats, répartis dans 499 centres d’examen à travers le Niger, ont entamé ce mardi les épreuves du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session de juin 2018.Parmi ces candidats, on dénombre 66 419 filles contre 61 193 en 2017, année où il y avait au total 138 533 candidats.

Parmi les candidats de cette année, 48 264 proviennent des établissements privés (soit 32,03%) et 16 167 autres (soit 10,72%) sont des candidats libres.

Dans un message livré pour la circonstance, le ministre des Enseignements Secondaires, Mohamed Sanoussi Elhadj Samro, a réaffirmé, comme il l’avait fait le 30 avril dernier, lors du lancement du BEPC sportif, la volonté du gouvernement de bien organiser les examens de fin d’année, malgré les troubles qui ont émaillé l’année académique.

Il a assuré qu’après ces examens du BEPC, se tiendront ceux du Baccalauréat à partir du 11 juillet prochain avec la participation de 40 000 candidats.

À l’issue de son message, le ministre s’est réjoui de la tenue, dans de bonnes conditions de ces examens, tout en appelant les candidats à ne compter que sur eux-mêmes et à ne pas céder « à la tentation de la facilité que constitue la fraude ».

Mauritanie : début des travaux du comité des représentants permanents de l’UA

Les travaux de la 36ème session du Comité des représentants permanents de l’Union Africaine (COREP) ont débuté, lundi à Nouakchott, en prélude au sommet de l’organisation continentale prévu les 1er et 2 juillet 2018, a constaté APA.La tenue de cette session a inauguré le nouveau palais des congrès flambant neuf du Centre international des conférences «El Mourabitoune» de Nouakchott, situé à l’extérieur de la ville, sur la route de l’aéroport.

L’ordre du jour des travaux qui dureront deux jours comprend l’examen d’un certain nombre de rapports, dont celui de la réunion conjointe entre le sous-comité du programme et des conférences et le sous-comité chargé de la coordination et de la supervision générale du budget et des affaires financières et administratives.

Il englobe également trois rapports émanant du sous-comité pour la coopération multilatérale, du sous-comité sur les réfugiés, les rapatriés et les personnes déplacées en Afrique et du sous-comité sur la réforme des structures.

Les représentants permanents discuteront aussi des rapports 2017 de la Commission de l’UA sur l’égalité des sexes en Afrique, la situation en Palestine et au Moyen-Orient, les implications structurelles et financières de l’Agence spatiale africaine et la situation humanitaire en Afrique.

Ils examineront en outre d’autres rapports, dont l’un provient de la Commission de l’UA et porte sur la Cour africaine des droits de l’Homme, alors que les autres émanent de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, du Conseil consultatif de l’UA contre la corruption et du Parlement africain.

Ouvrant les travaux, le Secrétaire général du ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération, Ahmed Mahmoud Ould Soueid’Ahmed, a indiqué que les défis auxquels l’Afrique fait face « nécessitent de conjuguer les efforts, d’unifier les énergies et de renforcer les capacités pour atteindre les nobles objectifs fixés par les pères fondateurs de l’Union ».

Les sacrifices de ces pères fondateurs « nous obligent à poursuivre le chemin qu’ils ont tracé aux Africains », a-t-il dit, signalant que ces dernières années ont été marquées par plusieurs étapes importantes, notamment la naissance de la Zone de libre-échange continentale (Zlec) et du système de réforme globale en vue de parvenir à des moyens sûrs et efficaces pour le financement de l’UA.

De son côté, la présidente de la 36ème session du COREP, Hope Tumukunde, ambassadrice du Rwanda auprès de l’UA, a salué la décision des Chefs d’Etats et de Gouvernements de consacrer le Sommet de Nouakchott à la lutte contre la corruption, dont la lutte constitue un processus durable à travers la mise en place d’une feuille de route pour éradiquer le phénomène en Afrique.

Elle a souligné que la corruption constitue le plus grand défi qui freine le développement humain.

Les quotidiens rejouent le match Sénégal-Japon

Le match nul d’hier entre le Sénégal et le Japon (2-2) dans le cadre de la coupe du monde Russie 2018 se paie la Une des quotidiens sénégalais parus lundi.« Sénégal-Japon 2-2 : Finale contre la Colombie », titre Stades, dans lequel journal, le coach des Lions, Aliou Cissé, affirme : « Nous n’avons pas été bons ».

Se projetant déjà sur Sénégal-Colombie, Kalidou Koulibaly prévient : « Nous avons notre destin en main ».

Pour Sud Quotidien, en concédant le nul face aux Samouraïs, « les Lions se mettent la pression ».

« On n’a pas vu une grande équipe du Sénégal », réagit Aliou Cissé, faisant dire au Capitaine Sadio Mané que « nous sommes déçus ».

« Un goût amer », estime Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf).

En attendant, Sud Quotidien estime que le match Sénégal-Colombie du 28 juin sera de tous les dangers.

« Mondial 2018-Sénégal Vs Japon (2-2) : Foot de rage », titre L’Observateur, soulignant que les Lions passent à côté d’une victoire contre le Japon et se compliquent la tâche.

Selon nos confrères, la bande à Sadio Mané devra aller le point de la qualification contre la Colombie de Falcao.

A propos du match d’hier, Vox Populi écrit que « le Japon douche les Sénégalais » en freinant l’élan des Lions et en cassant l’ambiance festive à Dakar.

« Le Sénégal en finale mondiale face à la Colombie, jeudi », note Vox Populi.

S’il en est ainsi, c’est parce que EnQuête constate que « les Lions ratent le coche ».

« Le Japon à la vitesse de Honda », titre Le Quotidien. Quoi qu’il en soit, L’As renseigne que « les Lions es compliquent la tâche ».

« Les Lions se compliquent la tâche », renchérit Walfadjri, faisant dire au Soleil que « les Lions se mettent sous pression ».

Se voulant plus optimiste, Libération s’exclame : « Le Sénégal face à la Colombie après un nul avec le Japon : On y croît ! »

Pluies diluviennes: des Oulémas africains expriment leur compassion aux victimes

Des oulémas (théologiens musulmans) africains ont exprimé, vendredi à Abidjan, leur compassion aux victimes des pluies diluviennes tombées dans la nuit de lundi à mardi dans la capitale économique ivoirienne. « Face à cette triste situation, l’ensemble des participants au Colloque voudrait exprimer sa compassion à toutes les victimes et présenter ses sincères condoléances aux familles endeuillées ainsi qu’à la nation toute entière », indiquent ces guides religieux au terme du colloque scientifique pour la promotion de la coexistence pacifique, initié par la Section ivoirienne de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains.

Cette fondation dirigée par le Roi du Maroc a réuni quelque 130 guides religieux en vue de la promotion de la coexistence pacifique. Elle « s’engage à soutenir aussi bien les autorités ivoiriennes que les populations sinistrées ».

Le sujet des pluies diluviennes était également au menu de plusieurs sermons lors de la grande prière musulmane de vendredi où les conseils d’usage des autorités ivoiriennes ont été relayés.

De fortes pluies ont occasionné dans la nuit de lundi 18 à mardi 19 juin 2018, 20 décès  dont 18 à Abidjan, un à Tiassalé dans la Région de l’Agneby-Tiassa (Nord-Ouest d’Abidjan) et un  à Guiberoua (Centre-Ouest du pays).

Le gouvernement ivoirien a dégagé jeudi « une enveloppe d’urgence de 2 milliards Fcfa » suite aux pluies diluviennes qui ont fait 20 morts dans le pays. Ce montant devrait permettre la réalisation de mesures à l’endroit des victimes et de faire face aux questions d’assainissement.

Plus de 40 dirigeants africains attendus au sommet de l’UA à Nouakchott

Quelque 42 dirigeants africains ont déjà confirmé leur participation au 31e sommet ordinaire de l’Union africaine (UA), prévu fin juin 2018 à Nouakchott, a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement mauritanien, Mohamed Lemine Ould Cheikh.S’exprimant au cours d’un point de presse après le Conseil des ministres, Ould Cheikh a estimé que c’est là un niveau de participation rare aux sommets de l’UA.

Il a pris pour exemple le dernier sommet organisé à Addis Abeba et qui n’a vu que la participation de 22 chefs d’Etats et de gouvernements sur les 55 pays membres.

Le porte-parole qui occupe aussi le poste de ministre de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, a également annoncé une participation internationale remarquable, sans donner de noms.

Le président français Emmanuel Macron a déjà confirmé son déplacement à Nouakchott pour prendre part à ce sommet. Par ailleurs, Ould Cheikh a indiqué que son pays n’a pas reçu de la part de Rabat une confirmation de participation personnelle du roi du Maroc, Mohamed 6.

La venue de ce dernier à Nouakchott a été rapportée par un certain nombre de medias.

Guinée-Bissau : l’Assemblée nationale approuve le programme du gouvernement

L’Assemblée nationale populaire de la Guinée-Bissau a approuvé, mardi, à l’unanimité le programme du gouvernement axé sur les accords de Conakry et de Lomé, dont l’objectif principal est d’organiser des élections et de consolider les finances publiques.Après la présentation du programme par le Premier ministre, Aristides Gomes, les 89 députés présents à l’Assemblée ont voté pour.

Toutefois, la session budgétaire s’ouvre ce jeudi 21 juin 2018.

Le dernier programme gouvernemental approuvé par l’Assemblée nationale populaire de la Guinée-Bissau remonte à 2014, juste après les élections législatives remportées par le Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), dont le gouvernement a été dirigé par Domingos Simoes Pereira.

Après la démission de Domingos Simoes Pereira et la chute de son gouvernement en 2015, le Parlement bissau-guinéen n’a pas réa-prouvé les programmes gouvernementaux et a finalement été fermé à cause des différends entre le PAIGC et le PRS, les deux plus grandes formations politiques du pays.

Togo : des morts dans l’effondrement d’un immeuble à Lomé

Un immeuble de 6 étages s’est écroulé, vendredi après-midi au grand marché de Lomé, faisant au moins 2 morts et plusieurs blessés, selon le premier bilan.Situé en face du centre culturel allemand Goethe Institute, le bâtiment dénommé St David abrite plusieurs bureaux et magasins.

Pour l’heure, aucune réaction des officiels n’est encore annoncée sur le sujet. La police avait quadrillé les artères du site, avant l’arrivée du maire de la ville qui n’a fait aucune déclaration.

Principal marché du Togo, le grand marché de Lomé est l’un des plus animés de la sous-région.

Gbagbo, Guikahué et le DG des douanes font la Une des journaux ivoiriens

Au lendemain de son 73è anniversaire, l’ex-président Laurent Gbagbo ainsi que le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) Maurice Kakou Guikahué et le Directeur général (DG) des douanes, le Colonel Da Pierre Alphonse font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.Célébration de son 73è anniversaire : Gbagbo fait bouger le monde, barre en Une Le Temps à côté de LG Infos qui raconte comment Abidjan a célébré les 73 ans de l’ancien président. Gbagbo a eu 73 ans, hier. Dans les colonnes de L’Intelligent d’Abidjan Anaky lui écrit. «Tu continues de peser lourdement sur eux », rapporte ce quotidien, quand Soir Info fait des révélations sur ce que Gbagbo dit de son dossier à la Cour pénale internationale (CPI). 

Après son dernier message adressé à ses partisans depuis la Haye, Blé Goudé, EDS (Ensemble pour la démocratie et la citoyenneté) et Anaky Kobenan rendent hommage au Woody, souligne Le Quotidien d’Abidjan.

Le Secrétaire exécutif du Pdci, Maurice Kakou Guikahué occupe également une place de choix en couverture de la presse locale. La crise s’intensifie au RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), les gardes du corps de Guikahué retirés, renseigne LG Infos. 

Des jeunes ont manifesté, hier, devant le siège du Pdci pour réclamer sa tête, renchérit Soir Info, là où L’Intelligent d’Abidjan croit savoir pourquoi le bras droit de Bédié n’a plus de gendarmes dans sa sécurité.

Au lendemain de sa sortie médiatique sur l’affaire des fraudes au Guichet unique automobile, le Directeur général des douanes, le Colonel Pierre Alphonse Da fait également la Une. Fraude au Guichet unique automobile, le DG des douanes a donné d’autres explications, hier, titre Soir Info. 

Il a nié toute implication dans cette affaire de fraudes massives et promit que les auteurs seront poursuivis, complète Le Jour Plus. « C’est nous qui avons annoncé le scandale du Guichet unique », indique M. Da en Une de L’Intelligent d’Abidjan. Par conséquent, « non, je ne démissionne pas », assène-t-il ensuite dans les colonnes de la Gazette. 

Ce qui fait dire à Le Nouveau Courrier que le ministre de la modernisation de l’Administration et de l’Innovation du service public, Kouakou Pascal Abinan a donné la parole au Directeur général des douanes pour s’expliquer sur cette vaste affaire de fraudes fiscales.

Sénégal : accord pour l’exploitation de la filière mangue en Casamance

L’Agence sénégalaise pour la promotion des investissements des grands travaux (APIX) et la Société financière internationale (IFC) du groupe de la Banque mondiale ont signé, mercredi à Dakar, un accord de coopération permettant le lancement du Projet d’appui à l’investissement et à la compétitivité de l’Agribusiness au Sénégal, axé notamment sur l’exploitation de la filière mangue en Casamance (sud).Financé par l’Agence internationale de développement des Etats-Unis (USAID), le projet, qui court jusqu’en 2021, « a comme objectif de générer 10,5 milliards de FCFA d’investissements dans le secteur et d’avoir un impact notable auprès des revenus des producteurs, notamment en Casamance », explique un communiqué remis à la presse.

Cet « important projet » sera exécuté « sous forme d’accompagnement technique d’IFC auprès de APIX SA » et contribuera « de manière significative » aux revenus des producteurs et au développement de la Casamance, a soutenu le directeur général de l’APIX, Mountaga Sy.

Toutes les régions du Sénégal sont bénéficiaires du projet, mais la Casamance (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) est « prioritaire », a précisé M. Sy, ajoutant que le choix de cette filière est fait « à plein milieu » et est en corrélation avec la vision du PSE.

En effet, explique-t-il, cette région naturelle voit pourrir une bonne partie de sa production de mangues à cause de sa non transformation. Par conséquent le Sénégal, bien qu’il en « exporte » pas moins de « 15.000 tonnes par an », en perd pratiquement autant.

Pourtant, la mangue « c’est de l’or vert » et elle demeure l’une des filières « les plus dynamiques du secteur horticole » sénégalais, a indiqué un agent du ministère du Commerce selon qui le Sénégal a exporté cette année « 17.000 tonnes de mangues » dans les pays de l’Union européenne (UE).

A travers les « 1.500 emplois » qui seront créés via ce projet, un grand changement sera apporté sur la vie économique des pauvres dont « la plupart » sont « en milieu rural », a dit la directrice senior d’IFC, Ceyla Pazarbasioglu.

Par ailleurs, le projet permettra d’améliorer les politiques et pratiques sectorielles identifiées comme obstacles au développement du secteur.

Il appuiera les acteurs de l’industrie de la mangue pour les aider à faire face à plusieurs barrières identifiées comme frein à leur compétitivité : la sécurisation des approvisionnements, l’accès aux infrastructures de marché et le coût de la logistique.

Un rapport dissèque le mirage du succès économique de Djibouti

Malgré une forte croissance et un éclairage favorable, les interventions nationalistes dans l’économie et l’affaiblissement de la stabilité politique indiquent que l’image actuelle du potentiel d’investissement à Djibouti est surfaite et non durable, selon un rapport spécial sur les perspectives d’investissement de ce pays réalisé par EXX AFRICA, une société de renseignements spécialisés.« A première vue, Djibouti semble être une destination d’investissement attractive dans une région de la Corne de l’Afrique par ailleurs troublée », soulignent les responsables de EXX Africa.

Selon eux, la stabilité politique apparente du pays est assurée par la présence de plusieurs bases militaires étrangères et son exposition relativement faible aux menaces régionales de sécurité. La situation stratégique de Djibouti, à proximité des voies de navigation les plus empruntées du monde, contrôlant l’accès à la Mer rouge et à l’Océan indien, continue à attirer des investisseurs étrangers africains, occidentaux, asiatiques et du Golfe, en particulier dans les secteurs de la marine, de la construction, de l’aviation, du carburant et de la défense.

« Toutefois, tempère le rapport de EXX Africa, l’annulation remarquée d’une concession de terminal portuaire plus tôt au cours de l’année a soulevé des questions sur l’attitude de Djibouti face à l’investissement étranger ».

D’un côté, note le rapport le gouvernement devient de plus en plus nationaliste et semble promouvoir des interventions étatistes dans l’économie. Dans le même temps, Djibouti favorise ses partenaires de développement préférés, en violation possible d’accords contractuels existants. Ces interventions sont susceptibles de dissuader d’autres investissements étrangers dans le secteur des services, alors que les ressources naturelles de Djibouti sont négligeables.

Tandis que le président en exercice s’est assuré un quatrième mandat lors d’une victoire électorale écrasante il y a seulement deux ans, l’opposition revigorée boycotte à présent les élections locales et insiste sur des réformes politiques. Les forces de sécurité ont adopté une approche sévère pour réprimer les militants et les activistes de l’opposition.

« En réprimant la liberté d’expression et les droits politiques, le gouvernement a intensifié les allégeances à des clans indisciplinés et a augmenté les perspectives d’une insurrection armée », soulignent les responsables de EXX Africa. Ils poursuivent que l’absence de clarté sur la succession présidentielle entraîne également des rivalités internes et gêne les perspectives d’une politique à long terme.

Du fait que l’économie du secteur public boursouflée de Djibouti dépend d’une survie financière assurée par les puissances régionales et qu’elle n’a pas su se diversifier par rapport au secteur des services portuaires, le potentiel d’investissement du pays est en réalité plutôt limité. Par ailleurs, les interventions nationalistes dans l’économie et l’affaiblissement de la stabilité politique indiquent que l’image actuelle du potentiel d’investissement de Djibouti est surfaite et non durable.

Remous sociaux et politique dominent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi consacrent une bonne partie de leurs contenus à la politique et aux remous sociaux, notamment le mouvement d’humeur au sein du ministère en charge de l’Economie et des Finances.Evoquant le sit-in des agents du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) entamé la veille, Aujourd’hui au Faso affiche en première page: «Sit-in des agents du MINIFID : Tenu, mais hors ministère».

Le journal relate que la Coordination des syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF) a entamé, hier lundi, un sit-in de 120 heures, sur toute l’étendue du territoire et ce, malgré l’opposition du gouvernement.

De son côté, le quotidien national Sidwaya informe que «le médiateur du Faso s’est saisi du dossier» de cette crise au ministère en charge des finances.

Le journal rapporte qu’une délégation de la CS-MEF est allée, hier lundi, expliquer au Médiateur du Faso, Saran Sérémé, la situation de crise qui prévaut dans leur ministère.

Et c’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè titre : «Grogne syndicats des Finances : Saran Sérémé entre en scène».

Pour sa part, le journal Le Quotidien reprend à sa une ces propos du Coordinateur des syndicats du MINEFID, Mathias Kadiogo, à l’issue de la rencontre avec Mme Sérémé : «Nous avons bon espoir que le Médiateur du Faso réussira à faire bouger les choses».

Le même quotidien aborde le mouvement d’humeur au sein de la police municipale de Ouagadougou et renseigne que «les agents donnent un ultimatum de 72 heures au DG pour démissionner».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, fait observer qu’à propos du droit de grève au Burkina Faso, «l’UAS (Unité d’action syndicale) rappelle le gouvernement à l’ordre».

Dans sa rubrique ‘’Mardi Politique », Le Pays donne la parole au député Ludovic Thiombiano de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) qui estime qu’«il est temps que le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) cherche un candidat autre que Roch (Marc Christian Kaboré) parce qu’il a échoué».

Quant à Le Quotidien, il consacre sa manchette au rétablissement des relations entre le Burkina Faso et la République de Chine populaire (RCP). A ce sujet, il met en exergue ces propos du président du point focal de la RCP, Karim Démé: «Nous avons eu des sueurs froides lorsqu’une semaine avant, Taïwan a fait une offensive médiatique».

Justice, diplomatie et sport au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè traitent, ce lundi, de la rupture des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la Chine Taïwan, du sport avec la finale de la coupe du Faso, sans oublier le procès du putsch manqué.«Procès du putsch manqué: L’interrogatoire des accusés renvoyé accusés renvoyé au 12 juin prochain», titre le journal Aujourd’hui au Faso.

Ce quotidien privé rapporte que le procès relatif au putsch manqué de septembre 2015, rouvert le vendredi 25 mai dernier à Ouagadougou, a été aussitôt renvoyé au 12 juin 2018 par le président du tribunal militaire, à la demande des avocats commis d’office, car poursuit-il, ceux-ci veulent mieux s’imprégner du dossier.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Procès putsch manqué: entre déports et reports, le dossier avance cahin-caha».

Le quotidien national Sidwaya abonde dans le même sens quand il fait observer que «les audiences se suivent et se ressemblent au procès du putsch manqué du 16 septembre 2015».

Le journal évoque la coopération entre le Burkina Faso et la Chine populaire, informant que les «relations diplomatiques (sont) rétablies».

«A peine, après avoir annoncé la rupture des relations diplomatiques avec la Chine Taïwan, le jeudi 24 mai 2018 à Ouagadougou, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Alpha Barry, s’est rendu en Chine populaire», relate Sidwaya.

Et de mentionner que le ministre Barry et son homologue et conseiller d’Etat chinois, Wang Yi ont signé le communiqué conjoint de rétablissement des relations bilatérales entre les deux pays, le samedi 26 mai 2018.

Pour sa part, Le Pays publie «ce qu’en disent les Burkinabè» sur la rupture des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la Chine Taïwan.

Le journal Le Quotidien reprend en manchette les propos du ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou qui déclare : «au bout de 1 mois, tout devrait être terminé, nos ambassades respectives seront fermées».

Aujourd’hui au Faso et Sidwaya consacrent leurs unes au sport, notamment à la finale de la Coupe du Faso, jouée le weekend écoulée et remportée par Salitas FC (2-1) face au Buffles l’Association sportive des fonctionnaires de Bobo-Dioulasso (ASFB).

Ainsi, Sidwaya titre : «32e coupe du Faso : Sanitas FC triomphal» là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «Coupe du Faso 2018 : Sanitas FC terrasse les Buffles dans leur arène (2-1)».

Le cheptel mauritanien en « situation de catastrophe » (Association)

Le Secrétaire général du Regroupement national des associations pastorales en Mauritanie, Enne Salem Ould Ahmed Hadj, a indiqué samedi soir à Nouakchott, que la situation du cheptel mauritanien se trouve dans une « situation de catastrophe ».« Ce cheptel risque de subir une catastrophe si des précipitations pluviométriques ne sont pas enregistrées rapidement », a-t-il averti dans une communication lors d’un colloque sous le thème « le consommateur face à la cherté et à la sécheresse : quels scénarii et quelles solutions ? ».

Ce colloque est organisé par l’Association mauritanienne de protection du consommateur.

« Ce qui rend encore la situation plus difficile, c’est le fait que l’ensemble de la région souffre de la même sécheresse, y compris les zones qui servaient généralement de refuge pour le cheptel mauritanien au Mali et au Sénégal voisins », a souligné Ould Ahmed Hadj.

Il a admis que le gouvernement mauritanien a approuvé un programme d’urgence pour faire face à la sécheresse, avec la décision de rendre disponibles 150.000 tonnes d’aliment de bétail.

« Mais, a-t-il précisé, seules 26.000 tonnes ont été distribuées jusqu’à présent, avec le forage de 14 puits artésiens ».

Le secrétaire général du Regroupement national des associations pastorales a déploré l’exclusion des associations membres de son organisation des commissions chargées de la distribution.

Il a proposé la mise en place d’un fonds d’assurance pour traiter les catastrophes de sécheresse de manière permanente au lieu des solutions provisoires.

Ould Ahmed Hadj a en outre critiqué l’abstention du gouvernement mauritanien de lancer un appel à l’aide à l’endroit des bailleurs de fonds dont notamment le Comité inter Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS).

La Mauritanie connait cette année une grande sécheresse due au déficit pluviométrique de l’hivernage passé et qui a sévèrement impacté le secteur agro-pastoral.

La campagne cotonnière et la suspension d’un organe de presse en vedette dans les journaux béninois

Les quotidiens béninois parus ce vendredi abordent essentiellement les nouvelles mesures prises par le conseil des ministres en vue d’une bonne campagne cotonnière et la décision et la suspension d’un organe de presse de l’opposition par la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication.L’Autre Quotidien affiche en manchette  » Conseil des ministres/ Amélioration du prix d’achat du coton : Talon motive les cotonculteurs » là où La Nation poursuit en titre : « Cession des intrants et achat du coton graine : Les prix homologués pour la campagne 2018- 2019″.

D’après le journal,  » La croissance amorcée par la production cotonnière au Bénin pourrait connaître un pic cette année. La barre des 600 000 tonnes envisagée pourrait être atteinte et même dépassée au regard de la physionomie actuelle des périmètres cotonniers. Mieux, le gouvernement entend mettre toutes les chances du côté des producteurs ».

 De fait, ajoute le journal,  le gouvernement béninois ‘’a décidé au cours de son conclave hebdomadaire de ce jeudi 24 mai, de statuer sur les prix des intrants ainsi que les prix d’achat du coton graine aux producteurs au titre de la campagne en cours. De quoi créer les conditions d’un rendement meilleur pour cette campagne, et faire jouir aux producteurs des fruits de cette embellie. »

Djakpata, sous le titre « Talon rend justice aux vaillants producteurs béninois », affirme que  » le gouvernement du Nouveau Départ, lors du conseil des ministres de ce jeudi 24 mai 2018, a opté pour l’accroissement des prix dans le souci de soulager les peines des producteurs ».  

« Le gouvernement Talon requinque les producteurs », titre La Presse  du Jour, selon qui ‘’les acteurs de l’interprofession coton ont convenu d’une augmentation de 5F/Kg sur le prix pratiqué au cours de la campagne 2017-2018. 265F/Kg et 215F/Kg sont respectivement les prix du coton graine du 1er et 2e choix au titre de la campagne 2018-2019″.

Le Matinal de conclure  » La campagne cotonnière 2018- 2019 sous de bons auspices ».

La « Suspension du journal La Nouvelle Tribune par la Haac » intéresse La Dépêche qui affiche en manchette « Menaces sur la Presse? « . Nouvelle Expression, quant elle titre  » Une décision à polémique » et explique que le journal est accusé par le président de l’autorité de régulation de la presse, d’acharnement contre le chef de l’Etat, sa voix très discordante est étouffée.

Fraternité préfère, pour sa part, publier les « Regards croisés des députés, des juristes, acteurs de la société civile, médias et anciens responsable de la Haac ».

 » Les avis des acteurs politiques, de la société civile, du monde des médias, des juristes et analystes, suite à ce coup de tonnerre, prouvent bien qu’il est impossible de défendre l’indéfendable. Il est vrai que les responsabilités sont engagées. Mais, beaucoup plus celles des politiques, surtout quand la Haac, au lieu de réguler et de défendre les libertés, devient plutôt une hache. » conclut le journal.

Le Challenge, sous le titre « La réaction des associations faîtières, le CNPA et l’UPMB », souligne que les associations professionnelles des médias déplorent, sans ambages, cette volonté  manifeste de museler les organes de presse qui choisissent des lignes éditoriales qui privilégient la critique ».

Le journal d’ajouter que l »Union des Professionnels des Médias du Benin (UPMB) et le  Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel (CNPA-Bénin) invitent le Président de la HAAC à lever dans les plus brefs délais cette mesure conservatoire même avant les séances d’audition publiques annoncées.

Le PAM invite les Etats ouest-africains à investir plus dans les cantines scolaires

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a exhorté, vendredi, les Gouvernements d’Afrique de l’Ouest à investir davantage dans les cantines scolaires pour servir de catalyseur du bien-être des élèves.«C’est une opportunité que les gouvernements doivent saisir dans leur quête de ressources humaines bien formées et qualifiées. Quand les élèves bénéficient d’une alimentation saine, ils seront plus susceptibles de rester à l’école et d’être performants», a déclaré Abdou Dieng, directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

M. Dieng a fait cet appel à l’occasion de la «Journée africaine du repas scolaire», célébrée pour la troisième année consécutive.

Le PAM participe à la mise en œuvre de programmes de cantines scolaires dans une quarantaine de pays africains au bénéfice de plus de neuf millions d’élèves chaque année.

Les cantines scolaires en Afrique bénéficient également aux producteurs agricoles en leur offrant la possibilité d’écouler leurs produits dans ce circuit.

Au Burkina Faso, par exemple, l’introduction du yaourt dans les repas scolaires a eu de multiples avantages. Un groupe de femmes qui collectent localement du lait a ainsi récemment mis en place une usine de transformation de yaourt, livré aux écoles par des jeunes en motocyclette.

Ankara vise 400 millions de dollars dans ses relations commerciales avec Dakar

Le président Turc, Recep Tayyip Erdogan a déclaré, jeudi soir à Dakar, devant son homologue Sénégalais Macky Sall, sa volonté de voir se réaliser l’objectif de « 400 millions de dollars », soit environ 200 milliards FCFA dans les échanges commerciaux entre leur deux pays.En 2017, le volume bilatéral s’est arrêté à 250 millions de dollars, a-t-il rappelé lors du forum d’affaires sénégalo-turc tenu au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), construit par les Turcs.

« La Turquie est un grand marché. (…) Elle peut offrir des opportunités importantes aux producteurs sénégalais », dit-il, tout en appelant les secteurs privés des deux pays à davantage collaborer pour dépasser l’actif.

Il rassure en outre que la coopération que propose la Turquie est bâtie sur « un ordre équitable pour tous ». Comme revigoré par les propos de son hôte, le Président Sall estime que le « partenariat avec la Turquie se porte très bien. Et nous devons l’assumer sans complexe ».

Le développement de l’agriculture, le tourisme, la santé, les mines, l’habitat, … sont des secteurs à explorer pour les hommes et les femmes d’affaires turcs, d’après le chef d’Etat sénégalais.

« Nous encourageons les hommes d’affaires turcs à acheter les arachides du Sénégal qui font partie des meilleurs du monde », a lancé Macky Sall tout en encourageant le secteur privé de son pays à construire des hôtels car « nous en avons besoin » pour développer le tourisme.

La rencontre a vu la participation de 150 chefs d’entreprises turcs qui ont tenu avec leurs homologues sénégalais des séances de travail (be to be) dans la matinée.

Le président du Comité des relations économiques extérieures (DEIK), le Turc Nail Olpak, a dit que le patronat de son pays est enthousiasmé « par le projet du Sénégal pour le développement ».

Pour le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Mansour Kama, les chefs des « grandes entreprises du Sénégal sont prêts à coopérer » pour rattraper l’écart causé par la balance déficitaire du pays.

Le président turc est au Sénégal depuis mercredi pour une visite économique de trois jours (28 février-2 mars),  dans le cadre d’une tournée africaine qui l’a déjà conduit en Algérie et en Mauritanie.

Nouakchott va se doter de son premier port de pêche

Nouakchott va se doter de son premier port de pêche grâce à un financement chinois de l’ordre de 586 Renmimbi Yuans (92,8 millions de dollars américains), a appris APA, mercredi.L’accord a été signé le même jour à Nouakchott par Moctar Ould Diay, ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, et Zhang Jianguo, ambassadeur de Chine en Mauritanie.

Le nouveau port sera construit dans les eaux de l’Océan atlantique au sud-ouest de Nouakchott au large du PK 28 sur la route Nouakchott-Rosso.

Ses retombées économiques seront appréciables, particulièrement au plan de l’emploi et de la valeur ajoutée au secteur des pêches, a indiqué Ould Diay au cours de la cérémonie de signature.

Le secteur des pêches en Mauritanie crée quelque 55.000 emplois et sa contribution au PIB est estimée à 6%.

Nouakchott est lié par une importante convention de pêche avec la société chinoise Poly-Hondone Pelagic Fishery Co relative notamment à la pêche pélagique.

Le cahier d’engagements de cette société prévoit la réalisation et l’exploitation d’un complexe industriel à Nouadhibou pour un investissement global d’environ 100 millions de dollars américains.

Politique nationale et procès du coup d’Etat manqué au Burkina à la Une de la presse ivoirienne

La politique nationale et l’ouverture du procès du coup d’Etat manqué au Burkina Faso font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire.Elections sénatoriales : 5  jours après l’ouverture du dépôt des dossiers, aucune candidature n’a  été enregistrée, révèle en manchette Le Jour Plus. La date de clôture ne  sera pas repoussée, prévient la Commission électorale indépendante (CEI) dans ce journal. 

Le  Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) ‘’ne sera pas  hors délai », annonce Le Patriote dans sa parution du jour. Elections sénatoriales : Wodié dénonce une violation de la constitution, placarde de son côté Notre Voie.

Toujours  en page politique nationale, LG Infos évoque un « rebondissement dans la  crise RDR-PDCI », relevant à ce propos les dernières décisions de  Ouattara qui ‘’gâtent tout » entre ces deux partis alliés. L’Inter croit  savoir à son tour, ce qui se prépare contre de hauts cadres du PDCI au  sujet de la création du parti unifié
et de l’alternance politique en 2020. 

Duncan, Ahoussou, Adjoumani…menacés, estime ce confrère. ‘’Disons à Bédié et à Ouattara que  dans nos bases le RHDP (ndlr : Rassemblement des Houphouëtistes pour la  démocratie) ne marche pas », rapporte le Nouveau Réveil qui attribue  ces propos au secrétaire exécutif du PDCI-RDA, Maurice KaKou Guikahué.  Ce qui fait dire à Notre Voie que des jeunes du PDCI disent « Non » au  parti unifié.

En page internationale, les journaux ivoiriens s’intéressent à l’ouverture du procès du coup d’Etat manqué au Burkina  Coup d’Etat manqué en 2015 au Burkina : des proches du régime ivoirien encore cités hier, au procès de Diendéré, écrit à ce propos, Le Quotidien d’Abidjan. Ce qui fait dire à Le Temps que l’implication du régime Ouattara était au cœur du débat, hier, au début de ce procès.

Selon  ce journal, le scandale des écoutes téléphoniques a refait surface lors  de ce premier jour de procès qui a vu défiler à la barre les généraux  Diendéré et Djibril Bassolé.

Marché des capitaux: la Côte d’Ivoire lance son Eurobond 2018, mardi

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly procédera, mardi soir, au lancement de l’Eurobond 2018 de la Côte d’Ivoire pour solliciter à nouveau le marché international en vue du financement du budget 2018 de l’Etat qui s’équilibre en ressources et en charges à 6 756 milliards FCFA.Selon l’agenda du Premier ministre de mardi transmis à APA, ce lancement est prévu à  ‘’18h30 », heure locale et Gmt dans les locaux de la primature.

Des sources proches du dossier contactées par APA, précisent que cet Eurobond, le quatrième du genre, portera sur un  montant de  1,2 milliard de dollars, soit environ 600 milliards de FCFA. Ce lancement sera suivi d’un roadshow.

Pour cette année 2018, le gouvernement ivoirien  s’est fixé un objectif de 1 310,7 milliards FCFA à mobiliser sur le financier régional de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) contre 1296,8 milliards de FCFA en 2017.

 La Côte d’Ivoire enregistre depuis ces dernières années, une forte croissance économique. Plusieurs chantiers (écoles, hôpitaux, routes, ponts, électricité, eau…) sont lancés à travers le pays.

Coupe UFOA Zone B-Dames/La Côte d’Ivoire et le Burkina s’affrontent pour une place au second tour

La deuxième journée de la Coupe de l’Union des fédérations Ouest-africaines (UFOA) Dames de la zone B s’ouvre, vendredi, dans le groupe A, avec l’opposition Ghana-Niger avant l’affiche du jour, Côte d’Ivoire-Burkina Faso (18h00 GMT) au Parc des Sports de Treichville.Vainqueurs respectivement du Ghana (1-0) et du Niger (5-1) dès l’entame du tournoi, mercredi, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso en découdront, vendredi, en nocturne pour une rencontre décisive pour la suite de la compétition.

Les Burkinabè, leaders du groupe (3pts+4) affichent une sérénité avant ce derby. ‘’Notre objectif est d’aller le plus loin possible dans cette compétition », a indiqué le coach burkinabé Adama Dembélé dont les filles ont gratifié le public du Stade Champroux d’un spectacle de haut niveau face à de tendres nigériennes pulvérisées (5-1) lors de la première journée.

Une victoire de Clémence Poda et ses coéquipières les propulserait au 2è tour de la compétition avant leur dernière confrontation de groupe, dimanche, face au Ghana.

En face, la Côte d’Ivoire, devant son public, veut marquer son territoire quoique ‘’le match sera difficile » à en croire l’entraineur Touré Clémentine. Mais les Ivoiriennes possèdent des arguments pour imposer leur jeu à leurs adversaires.

Comme les Burkinabè, un succès permettra à Nadège Essoh, Inès Tra et autres Nina Kpaho (auteure le l’unique but face au Ghana) d’avoir un pied au 2è tour.

En première rencontre, les vaincus de la première journée, le Ghana et le Niger se croiseront (15h30 GMT) pour tenter, chacun, de se relancer dans la compétition par une victoire.

Résultats 1ère journée  Groupe B 

Sénégal-Togo : 5-0

Nigeria-Mali : 1-0

Ellen Johnson Sirleaf lauréate du Prix Mo Ibrahim 2017 (Officiel)

Le Prix Ibrahim 2017 pour un Leadership d’excellence en Afrique a été décerné, lundi à Londres, à Ellen Johnson Sirleaf, ancienne Présidente du Libéria, annonce la Fondation Mo Ibrahim au terme de la réunion du Comité indépendant d’attribution du Prix.Ellen Johnson Sirleaf, Présidente du Libéria de 2006 à 2017, devient ainsi le cinquième Lauréat du Prix Ibrahim, qui  récompense et célèbre l’excellence du leadership sur le continent Africain.

Le Prix Ibrahim vise à distinguer  les dirigeants qui, au cours de leur mandat, ont développé leur pays, renforcé la démocratie et les droits  humains au bénéfice de leur concitoyens, et ouvert la voie à une prospérité durable et équitable.

Dans un communiqué de presse, le Comité du Prix a salué le leadership exceptionnel d’Ellen Johnson Sirleaf, et sa capacité  à redresser un pays dévasté par de nombreuses années de guerre civile, et confronté à des défis sans  précédent et renouvelés.

Selon Dr. Salim Ahmed Salim, Président du Comité du Prix, qui annonçait la décision, Ellen Johnson Sirleaf a pris les rênes d’un pays totalement détruit par la guerre civile et conduit un processus de  réconciliation visant à la construction d’une nation et de ses institutions démocratiques.

«Tout au long de ses  deux mandats, elle a travaillé sans relâche pour le compte de ses concitoyens. Un tel parcours ne peut pas  être sans failles, et aujourd’hui, le Libéria reste face à de nombreux défis. En douze années de mandat, Ellen  Johnson Sirleaf a coulé les fondations sur lesquelles le Libéria peut désormais poursuivre sa reconstruction», a poursuivi Dr Ahmed Salim.

Ellen Johnson Sirleaf a été élue présidente du Libéria le 16 janvier 2006, après avoir remporté les élections  nationales de 2005. Après un premier mandat 2006-2011, elle a été réélue avec succès pour un second  mandat, 2012-2017.

Depuis 2006, le Libéria est le seul des 54 pays du continent à progresser, sans  exception, dans chacune des 4 catégories et des 14 sous-catégories de l’Indice Ibrahim de la gouvernance  en Afrique. Cela a conduit le pays à remonter de dix places dans le classement général de l’indice au cours  de cette période.

A l’issue de la délibération du Comité du Prix, Mo Ibrahim, Président de la Fondation a déclaré : «Je suis  très heureux de cette décision. Dans des circonstances très difficiles, Ellen Johnson Sirleaf a posé les bases  d’un avenir paisible et démocratique, ouvrant la voie à son successeur. Je suis fier de voir la première femme  Lauréate du Prix Ibrahim, et j’espère qu’Ellen Johnson Sirleaf continuera à inspirer des générations de femmes sur le continent Africain et au-delà».

Ellen Johnson Sirleaf rejoint Hifikepunye Pohamba de Namibie (2014), Pedro Pires du Cabo Verde (2011),  Festus Mogae du Bostwana (2008) et Joaquim Chissano du Mozambique (2007) comme Lauréats du Prix Ibrahim. Nelson Mandela a été nommé Lauréat d’honneur lors de la première cérémonie de remise des prix  en 2007.

Le Prix Ibrahim est doté d’un montant de 5 millions de dollars US, échelonné sur 10 ans, puis 200 000  dollars par an à vie passé cette période. 200 000 dollars US supplémentaires par an, peuvent être attribués pendant 10 ans pour des activités d’intérêt public mise en œuvre par le Lauréat.

Les candidats au Prix Ibrahim sont tous d’anciens chefs d’état ou de gouvernement d’un pays Africain, qui  ayant été démocratiquement élus, ont quitté leurs fonctions au cours des trois dernières années écoulées,  après avoir exercé leur mandat pendant la durée fixée par la constitution de leur pays.

Caravane médicale de l’ISESCO : les médecins marocains saluent la collaboration de leurs collègues ivoiriens

Au deuxième jour de la Caravane médicale et socio-éducative de l’Organisation Islamique pour l’Education, les sciences et la Culture(ISESCO) et de la Fondation Alwaleed Philanthlropies à Abidjan, les médecins spécialistes du Royaume du Maroc, membres de l’organisation disent être ‘’émerveillés » par la qualité de la collaboration de leurs collègues ivoiriens pour cette caravane.Vendredi, entre deux consultations ophtalmologiques gratuites, au service d’ophtalmologie du Centre hospitalier de Treichville (CHU), Dr Marrakohi Chakib, ophtalmologiste, se prête aux questions de APA.  ‘’Je suis émerveillé comme l’ensemble des médecins marocains de voir une telle organisation », dit d’entrée le praticien marocain.

‘’Ça se passe très bien. C’est vraiment naturel, les gens sont en place, les rendez-vous sont bien structurés. Il y a une logistique extraordinaire. Et ce n’est pas seulement dans le cadre de cette  caravane. Je suis émerveillé de voir un tel comportement des malades », apprécie Dr Chakib.

Pour la caravane parrainée par la Première Dame Dominique Ouattara, le service d’ophtalmologie du CHU de Treichville qui sert de base de la vingtaine de médecins marocains, la majore et M. Zady s’attèlent à orienter les patients. ‘’L’organisation est impeccable », apprécie encore Dr Marrakohi  Chakib, ‘’heureux » d’avoir résolu ‘’le problème de vue » d’une jeune étudiante.

‘’Son cas était intéressant parce qu’elle a un problème de vue assez particulier. Un problème d’équilibre entre ses yeux dont la correction nécessite une particularité dans la prescription des verres. Ça ne nécessite pas une intervention chirurgicale mais l’équilibre de sa vision demande un peu d’expérience » explique-t-il.

Selon lui, il a montré  à la jeune patiente ‘’comment elle devrait s’y prendre et elle est repartie toute satisfaite ». ‘’Pour moi c’est un pur bonheur parce que c’est une jeune étudiante. J’ai toujours été soucieux de la vision des enfants dès qu’ils commencent la scolarité. Je n’ai jamais souhaité voir dans une classe des enfants très brillants promis un bel avenir, handicapés par la vue », souligne Dr Chakib.

Avec ses trente ans d’expérience, il révèle avoir ‘’ sensibilisé nos amis pédiatres au Maroc pour instaurer une consultation ophtalmologique obligatoire avant l’âge de 8 ans, entre 4 et 5ans qui est l’âge du début de la scolarité. La vision se développe jusqu’à 8 ans. Au-delà, l’œil est normal mais ne marche pas ou ne marche pas bien », conseille-t-il saluant ‘’l’efficacité du corps médical ivoirien ».

A la mi-journée, une soixantaine de patients (femmes et enfants) a pu être consultée gratuitement par l’équipe des médecins de l’ISESCO à la satisfaction des responsables du service ophtalmologie du CHU de Treichville. ‘’C’est une action humanitaire  de grande portée que nous saluons », se réjouit Pr Gbé Kassieu, le chef   dudit service.

A l’hôpital général de Port-Bouët (Sud d’Abidjan), des consultations pédiatriques et gynécologiques ont été également données vendredi aux patients.

Pour le volet médical, la Caravane prévoit des consultations médicales spécialisées bénévoles  en  gynécologie, pédiatrie, cardiologie, chirurgie infantile, ORL, ophtalmologie…avec la délivrance gratuite de médicaments aux patients cibles dans des centres de santé de Marcory, Port-Bouët, Treichville et Cocody.

La société minière d’Agbaou conclut un « pacte social» avec les populations des «villages impactés» par son activité

Agbaou Gold Opération ( AGO), filiale de la société minière « Endeavour Mining» qui exploite depuis 2014, la mine d’or d’Agbaou ( 200 km au Nord d’Abidjan), a conclu mercredi à Divo ( Sud-ouest du pays) un « nouveau pacte social » avec les populations des  »villages impactés » par son activité expliquant qu’elle « perd près de 300.000.000 millions FCFA par jour en cas d’arrêt de sa production».Ce « deal social» qui se résume à recourir prioritairement au dialogue en cas de désaccord entre mineurs et communautés riveraines de ladite exploitation minière, a été paraphé  à l’issue d’un atelier qui a réuni pendant deux jours  autour du thème  » premières journées de dialogue des parties prenantes », les responsables de cette entreprise,  les autorités locales et les couches sociales des villages voisins de l’exploitation minière ( Agbaou, Douaville, Zego, Daako et Zarako).

 « Quand il y a un arrêt de la production,  la mine enregistre près de 300.000.000 FCFA  de perte par jour»,  a révélé le directeur général de l’AGO, Christofel  Viljoen soulignant qu’en cas d’arrêt de la production occasionné par un conflit social,  certes la mine perd,  mais « l’État ivoirien et les communautés riveraines perdent également ». 

C’est pourquoi,  dira-t-il, « nous sommes prêts à oublier le passé et avancer sur une nouvelle base. Nous demandons pour ce faire, la mise en place d’un accord de cohabitation pacifique et assurer les populations que toutes nos activités sont conformes aux normes environnementales». 

Les relations ont par moment été difficiles avec les populations locales, renchérira,  quant à lui,  Daniel Yaï,  directeur pays  dudit groupe d’exploitation minière, ajoutant que  « ce cadre d’échanges permettra de faire en sorte que les communautés avec lesquelles nous vivons connaissent un bien-être ». 

Poursuivant MM. Viljoen et Yaï ont énuméré  le plan d’actions 2018 de leur institution au bénéfice des populations locales. Au nombre desdites actions à mettre en oeuvre,  ils ont, entre autres,  annoncé la mise en place des rencontres régulières avec les  » parties prenantes », la mise en place d’une procédure de traitement des griefs, l’équipement d’établissements scolaires et des investissements communautaires avec le développement de nouveaux partenariats. 

Pour sa part,  le préfet de région du Lôh Djiboua, Kouakou Assoman qui préside le comité de développement minier local ( CDML) de ladite région,  un instrument mis en place par le gouvernement ivoirien pour la réalisation des projets dans les villages impactés,  a exhorté les responsables de l’AGO et les populations riveraines au dialogue et à la concertation. 

 Les leaders d’associations féminines et de jeunesse d’Agbaou,  ont, à leur tour, successivement marqué leur accord  pour la mise en place de cette plateforme de dialogue proposée par l’entreprise minière. 

« Nous allons jouer notre partition. Nous allons jouer toute notre part pour créer un climat de paix entre les mineurs et les populations locales », a assuré M. Koffi Jepté au nom des jeunes d’Agbaou. 

La mine d’or d’Agbaou dont la production d’or a effectivement démarrée en 2014, est détenue à 10%  par l’État ivoirien et à 85% par le groupe Endeavour Mining.