Covid-19 : Les députés ougandais soumis à un dépistage systématique

En Ouganda, les 426 députés ont subit des tests de masse pour le coronavirus lors d’une opération lancée depuis jeudi.L’Ouganda a enregistré à ce jour 1.051 cas et aucun décès depuis que le virus a été signalé pour la première fois dans le pays en mars.

Les députés affirment avoir demandé des tests compte tenue de la nature « très interactive » de leur travail, qui les amène à interagir régulièrement avec les gens.

La responsable des communications du Parlement ougandais, Helen Kawesa, a déclaré qu’il était important que les parlementaires jouent un rôle central dans la réduction des risques d’infections à travers le pays.

Elle a rejeté les informations suggérant qu’un député anonyme avait contracté le virus et a donc été hospitalisé.

Un collègue a indiqué dans un tweet que le député avait contracté le virus, mais Mme Kawesa a déclaré qu’il n’y avait aucune information du Parlement confirmants8cette affirmation.

« Après la sélection des députés, le personnel parlementaire sera le prochain », a-t-elle déclaré à propos des tests de masse impliquant les députés.

L’Ouganda continue d’interdire aux camionneurs de ses voisins d’entrer dans le pays par crainte qu’ils soient de grands porteurs du virus.

Covid-19 et campagne électorale en Ouganda: interdiction des meetings

La Commission électorale ougandaise a interdit les meetings de la campagne électorale afin d’éviter la propagation du coronavirus, a appris APA mardi.Les Ougandais se rendront aux urnes en janvier 2021 pour élire un président et des députés, mais la commission électorale a exprimé son inquiétude quant aux rassemblements de masse lors des meetings qui pourraient voir une recrudescence des cas de coronavirus.

En raison des craintes suscitées par la Covid-19, l’organe électoral a déclaré que tous les candidats aux élections peuvent utiliser les médias pour mener leur campagne, tandis que les électeurs potentiels sont tenus de porter un masque lors des scrutins prévus l’année prochaine.

Le président Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, n’a pas encore fait part de son souhait de se présenter pour un sixième mandat.

Ouganda: le stade Mandela réaménagé en centre de traitement Covid-19

Le stade Namboole ou Mandela, situé dans la région centrale de l’Ouganda, est en cours de transformation pour accueillir certains des 657 patients de Covid-19 du pays, a déclaré le président Yoweri Museveni.Le stade pourra accueillir 40.000 lits pour traiter les cas de coronavirus qui ont connu un pic dans le pays.  

Le ministère de la Santé avait initialement prévu d’installer 9000 lits dans le stade pour prendre en charge les patients, mais ce chiffre a été revu à la hausse.

Au cours du dernier mois, l’Ouganda a connu une hausse du nombre de cas de coronavirus grâce à ce que Museveni a appelé le « laxisme dans l’observation des mesures de distanciation physique par les Ougandais ». 

Il a déclaré que la présence de la Covid-19 dans le pays n’a pas changé les comportements des gens, notamment en ce qui concerne les rassemblements publics.

Obiang, Biya et Museveni : une longévité au pouvoir de plus en plus contestée

À eux trois, les présidents Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée Équatoriale), Paul Biya (Cameroun) et Yoweri Museveni (Ouganda), ils totalisent 110 ans de règne ininterrompu.Le premier cité, aujourd’hui âgé de 77 ans, détient le record absolu de longévité au pouvoir sur le continent. Il a débuté son magistère après avoir, le 3 août 1979, renversé son oncle Francisco Macias Nguema Biyogo. Surfant sur la rente pétrolière d’un petit État continental et insulaire d’un million d’âmes, et trônant à la présidence du Parti démocratique de Guinée Équatoriale (PDGE), M. Obiang a réussi à «pacifier» le front de l’opposition où la dizaine de partis légalisés font figure d’alliés.

Conscient de santé précaire, l’homme fort de Malabo a réglé la question successorale en nommant, comme vice-président, son propre fils Teodoro Nguema Obiang Mangue. Surnommé «Teodorín», il est actuellement en délicatesse avec la justice française pour des faits de «biens mal acquis».

Son voisin sur le plan géographique, également présenté comme un intime, a accédé à la magistrature suprême le 6 novembre 1982 à la faveur d’une disposition constitutionnelle, faisant du Premier ministre le successeur du démissionnaire Ahmadou Ahidjo. Après la prestation de serment ponctuée par un discours moraliseur sur la gestion des affaires publiques, Paul Biya sera, dès le 6 avril 1984, confronté à un coup d’État ourdi par des partisans de son prédécesseur.

L’entrée en récession du Cameroun, dès 1987, viendra davantage crisper le climat sociopolitique.

Fils de catéchiste, M. Biya, né le 13 février 1933 à Mvomeka’a (Sud), règne sur un pays d’environ 25 millions d’habitants et qui compte près de 300 partis depuis la réinstauration du multipartisme, en décembre 1990. Malgré ses adversaires, il s’est fait reconduire dans ses fonctions en janvier 1984, avril 1988, octobre 1992, octobre 1997, octobre 2004, octobre 2011 et octobre 2018. En 2008, il a fait modifier une disposition de la Loi fondamentale limitant le nombre de mandats présidentiels.

En dehors d’une situation économique toujours préoccupante, le Cameroun doit également faire face aux assauts de la secte islamiste Boko Haram dans l’Extrême-Nord, à une crise sécessionniste dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais également à l’afflux des réfugiés centrafricains à l’Est et dans le septentrion. 

Quant à Yoweri Museveni, il est âgé de 75 ans dont 33 ans passés à la tête de l’Ouganda. Ayant débuté son règne en 1986 et après avoir renversé Milton Obote, il est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement.

Également leader du Mouvement de la résistance nationale (NRM), son arrivée aux affaires coïncide avec l’avènement de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), un groupe rebelle sévissant aussi en République démocratique du Congo (RDC), au Soudan du Sud et à l’est de la République centrafricaine (RCA).

Peuplé de 43 millions d’habitants, l’Ouganda est fortement impacté par les différentes crises dans la région des Grands Lacs.

Malgré une situation économique du pays qualifiée d’encourageante par les institutions spécialisées, M. Museveni doit désormais compter avec une opposition bien décidée à l’évincer. Ce qui est loin d’une mince affaire.

Et pour cause : à la suite d’une réforme constitutionnelle controversée supprimant la limite d’âge pour accéder à la magistrature suprême, il nourrit l’espoir de briguer en 2021 un 6ème mandat. Voire un 7éme, s’il le désire…

L’Ouganda rapatrie en RDC 57 ex-combattants du M23

Le gouvernement ougandais a ordonné, mardi après-midi, le rapatriement vers la République démocratique du Congo de 57 ex-combattants du M23 et de dix autres personnes soupçonnées de divers crimes.Les ex-combattants qui ont passé près de six ans en Ouganda ont été accompagnés mardi matin à l’aéroport international d’Entebbe par l’ambassadeur de la RDC en Ouganda, Pierre Massala et le ministre des Affaires étrangères ougandais, Robert Masolo.

Ce rapatriement est le fruit d’un Accord de paix entre Kampala, Kigali et Kinshasa lors du 8ème Sommet des mécanismes de supervision régionaux et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs signé en octobre 2017.

Les négociations ont également vu la participation des Nations Unies, la Communauté de développement de l’Afrique australe et l’Union africaine.

Selon le diplomate Massala, le rapatriement est en droite ligne avec l’appel lancé par le président congolais, Felix Tshisekedi.

Le chef de l’Etat congolais a déclaré qu’à leur arrivée, les ex-combattants seront placés dans un camp et formés pour acquérir des compétences pour faciliter leur intégration, tandis que ceux qui souhaitent rejoindre l’armée nationale seront aidés à l’intègre.

De son côté, l’ambassadeur congolais Masolo a noté que le rapatriement est purement volontaire, notant qu’aucun des ex-combattants n’a été forcé de rentrer chez lui.

Selon lui, le gouvernement ougandais et les organisations partenaires poursuivront leurs efforts de sensibilisation pour que tous les combattants restant soient renvoyés dans leur pays d’origine.

Le M23, également connu sous le nom d’Armée de la révolution congolaise, était un groupe militaire rebelle basé dans l’est de la RDC, mais dont beaucoup de ses éléments ont trouvé refuge en Ouganda après qu’un accord de cessez-le-feu a mis fin à l’insurrection armée et au contrôle de Goma.

Le Mali s’impose dans le money-time

Dans la douleur, le Mali s’est imposé sur le fil face à l’Ouganda (79-76). Les Aigles se repositionnent avant le dernier match de la phase aller face au Nigeria.

Une fin de match digne d’une rencontre de play-off. À 12 secondes de la fin du match, le Mali et l’Ouganda sont à égalité (76-76). La dernière possession est malienne, l’occasion de mettre un dernier panier synonyme de victoire. Les Ougandais resserrent leur défense sur Mamadou Keita et Ibrahim Djambo, afin de les empêcher de bénéficier d’un bon angle de tir. À la surprise générale c’est finalement le capitaine Mamadou Kante qui prend le shoot. Il avait jusque-là raté ses trois premières tentatives à l’extérieur. La quatrième sera la bonne. Un buzzer beater qui a provoqué un envahissement momentané du parquet par un public aux anges. Mais que ce fût dure. Longtemps mené, le Mali se dirigeait vers une nouvelle défaite. Une de trop qui aurait sûrement fait tâche. Les Aigles étaient pourtant bien entrés dans la partie. Ils ont fini le premier quart en tête (17-12) grâce notamment à Nianta Diarra (7pts) et aux six points de son capitaine. Le deuxième quart-temps fût plus compliqué. Les Ougandais à l’aise à trois points, arrosaient depuis l’extérieur. À la mi-temps, l’Ouganda avait réussi sept de ses 20 tirs à trois points, le Mali à l’inverse n’avait rentré qu’une seule des 11 tentatives.
Le show Keita
A la fin de la première période, il était le seul joueur côté malien à ne pas avoir foulé le parquet. Son entrée sera décisive. La tactique de jouer en zone des Ougandais a posé beaucoup de problèmes au Mali. Plus forts dans le jeu à l’intérieur, Djambo et ses coéquipiers étaient condamnés à des shoots longue distance. Avec un impressionnant 5/8 à trois points, Keita a porté le Mali. En dépit du panier de la gagne du capitaine, le vrai héros, c’est lui. Meilleur marqueur (22 points) du match, alors qu’il n’a joué que 17 minutes, Mamadou Keita, a permis au Mali de se relancer. Avec une telle capacité à changer le cours d’un match, il est légitime de se demander pourquoi ce joueur n’a joué qu’à partir du troisième quart. Prochaine étape pour le Mali, demain contre le Nigeria. Il faudra un exploit avec un grand ‘’E’’ pour gravir la montagne nigériane qui a pour l’instant surclassé ses adversaires.

Museveni se prépare pour un nouveau mandat

Au pouvoir depuis 1986 et âgé de 73 ans, le président ougandais, Yoweri Museveni vient de promulguer la loi supprimant la limite d’âge pour les candidats à la présidentielle. L’ancienne loi fixait à 75 ans l’âge limite.

Désormais, rien n’empêche le président ougandais de se présenter à l’élection présidentielle prévue en 2021. Il vient de promulguer la loi très controversée adoptée par le parlement le 20 décembre 2017 à une majorité de 315 voix pour et 62 contre et 2 abstentions, dans une ambiance assez tendue. La loi qui limitait l’âge des candidats à la présidentielle à 75 ans a été supprimée par les députés. L’actuel président qui aura donc 77 ans en 2021, à la fin de son mandat pourra librement se représenter à sa propre succession. Réélu pour un cinquième mandat en 2016, dans des conditions qui suscitent des interrogations, le président ougandais s’ouvre ainsi la voie pour « une présidence à vie », comme le craignent ses opposants.

En outre, la nouvelle loi promulguée réinstaure la limitation du nombre de mandats consécutifs à deux, alors qu’elle avait été supprimée de la constitution par le président en 2005 pour lui permettre de briguer un troisième mandat. Mais cette limitation du nombre de mandats présidentiels, n’entrera en vigueur que lors des futures échéances électorales en 2021. Ce qui donne théoriquement le droit au président actuel de se représenter un énième mandat. « La ratification de cette loi n’est pas une surprise. C’est un plan bien orchestré pour avoir Museveni au pouvoir à vie », s’est indigné le chef de l’opposition Kizza Besigye. « Museveni est le principal bénéficiaire de cette fraude constitutionnelle », a-t- il ajouté.

L’Ouganda achète une « machine de détection de la pornographie »

L’Ouganda a acheté une « machine de détection de la pornographie » dans le cadre de sa répression des contenus explicites, a annoncé mardi le ministre de l’éthique et de l’intégrité du pays.

Simon Lokodo a déclaré que la nouvelle machine de détection va scanner les téléphones mobiles et d’autres appareils électroniques pour détecter les images pornographiques, vidéos et images, ce qui permettra à son comité anti-pornographie de traquer et de poursuivre les contrevenants.

Il est illégal de produire, publier ou partager de nombreuses formes de contenu pornographique en Ouganda, et les contrevenants peuvent être condamnés à une amende ou à une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’ à 10 ans.

Le gouvernement a acheté la machine à une entreprise sud-coréenne pour le prix de 300 millions de shillings ougandais (environ 88 000 dollars), a déclaré M. Lokodo au journal public ougandais New Vision. Elle arrivera bientôt dans le pays.

Le ministre de l’Éthique a donné d’autres détails sur la machine et son fonctionnement. MrLokodo parle de ce détecteur de pornographie depuis le mois d’avril dernier, quand il a annoncé un budget de 2,6 milliards de shillings ougandais (environ 770 000 $) pour les logiciels de détection de pornographie. Il a souligné le « succès » de la Chine, de la Corée du Sud et du Rwanda en bloquant l’accès de leurs citoyens à de tels contenus.

Le plan a suscité l’indignation et  sarcasme en avril et à nouveau cette semaine, de nombreux Ougandais soulignant sur les médias sociaux qu’il serait plus éthique de dépenser l’argent pour remplacer la seule machine de radiothérapie du pays, qui n’est pas fonctionnelle.

Le ministres Lokodo, un ancien prêtre catholique, est connu pour être le fer de lance des lois draconiennes ougandaises criminalisant l’homosexualité. Il a attiré l’attention de la communauté internationale lorsqu’il a menacé d’arrêter le comédien britannique gai, Stephen Fry, au cours d’une interview en 2014.

Cette même année, l’Ouganda a adopté une loi anti-pornographie de grande envergure. Le ministre Lokodo a suggéré qu’une interdiction sur les mini jupes tombaient sous le coup de la loi. Les femmes devraient « s’habiller décemment », a-t-il déclaré, parce que « les hommes sont si faibles que s’ils voyaient une femme vêtue de façon indécente, ils sauteraient sur elle. »

En avril de cette année, le gouvernement a précisé que la loi anti-pornographie n’interdit pas le port de la jupe courte, mais qu’elle interdit la diffusion d’images explicites et de discours « vulgaires ». Les groupes ougandais de défense des droits de l’homme affirment que cela reste une définition dangereusement large, qui permet au gouvernement de supprimer la liberté d’expression. Ils ont contesté la loi.

La loi anti-pornographie est, en grande partie, une loi antiédition « , a déclaré Nicholas Opiyo, directeur du groupe ougandais de libertés civiles au WorldPost.

La loi donne au gouvernement des pouvoirs indéfinis pour perturber la communication et définit la pornographie de manière à couvrir toutes sortes de choses, comme les spectacles publics, les arts et le théâtre « , a averti M. Opiyo.