UEMOA NET–COM : « Les réseaux numériques sont les nouveaux outils du développement économique »

Pourquoi UEMOA NET-COM ? Monsieur Oumar Sidibé, le Commissaire général du Salon explique « dès sa 1e édition tenue au Niger en décembre 2008, UEMOA NET-COM s’est fixé pour objectif d’accueillir tous les experts et spécialistes des Technonogies de l’Information et de la Commmunication (TICS) de l’espace UEMOA, de favoriser l’échange, la réflexion, et la rencontre entre tous les acteurs et professionnels du secteur. Le salon se tient au centre International de conférence de Bamako » Ces salons sont organisés, afin de permettre au pays de l’espace, d’être plus compétitif au niveau international. « La pression des marchés, le besoin de plus en plus affirmé de transparence et d’information, l’ouverture grandissante de l’entreprise vers l’extérieur, l’évolution des législations de l’UEMOA », nous imposent, selon Monsieur Sidibé, d’accroà®tre sans cesse l’efficacité et la richesse de notre système d’information, de communication et de gestion. Madame Diarra Mariam Flantiè Diallo, Ministre de l’Information et de la Communication, se réjouit de la tenue de ce salon à  Bamako (Mali). l’enjeu majeur de ce salon, est selon elle, de sensibiliser les principaux acteurs de la société de l’information, sur les enjeux, les défis et opportunités offertes par les technologies de l’information et de la communication. « Le salon UEMOA NET-COM, relève de cette dynamique de sensibilisation dans l’esprit du plan d’action du sommet mondial sur la société de l’information, et des résolutions de Kigali sur le Sommet « Connecter l’Afrique », tenu en 2007 », déclare Madame le ministre. Cet événement, selon elle, donne l’occasion de réaffirmer l’engagement politique du gouvernement malien, de réduire le fossé numérique et l’appartenance du pays, à  la société des TICS. Elle estime qu’« à  l’image du rôle joué par le pétrole à  l’heure de la révolution industrielle, les réseaux numériques sont devenus aujourd’hui, les nouveaux vainqueurs du développement économique et des flux financiers. » Les pays participants sont le Mali, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, puis la France et les Etats Unis en tant que partenaires. Chaque pays est venu avec au moins 5 entreprises. Chacune de ces entreprises fait la promotion et le marketing de ses produits. Des participants s’expriment Samba Soukouna, Directeur commercial de CFAO technologies Mali , explique « notre structure est créatrice de solutions de nouvelles technologies. Notre premier devoir est faire en sorte que ces TIC se développent au Mali. » Ce salon permet à  son avis, d’être dans le bain des TIC, qui ne peuvent que permettre le développement du pays. « Les TIC sont un secteur incontournable aujourd’hui, il faut donc que tout le monde s’y mette. à‡a fait avancer les affaires et obtenir plus de gains. » Denis Kasala représente la société SAGE en France . Il est responsable du développement des activités de la société sur le Mali. La société Sage est basée sur l’édition de logiciels de gestion et a des représentations au Mali depuis 15 ans. 420 entreprises maliennes gèrent quotidiennement leurs activités avec Sage. « Il était donc important pour nous d’être présent à  Bamako. Ceci est un espace qui pourra aider les entreprises sur place, à  optimiser leurs produits avec lesquels ils travaillent quotidiennement. », déclare Monsieur Denis qui estime que ce salon est un rassemblement important pour tous les participants. Richard Ayé est Directeur de la société expert Africa en Côte d’Ivoire Il explique « Nous sommes à  notre première participation au salon et on est là  en tant qu’exposants, pour faire connaitre nos produits, parmi lesquels : des solutions de sécurité informatique et des solutions d’accélération d’application. » UEMOA NET-COM est selon Monsieur Ayé, un espace très important dans la mesure o๠le monde des TICS peut présenter dans la sous-région, des offres de produits et solutions dont ils disposent. Il pense que « cela va dynamiser le secteur dans tout l’espace UEMOA. Comparativement à  la Côte d’Ivoire, je peux dire que le Mali est en chantier au plan informatique. Il y une certaine avancée. Surtout quand on voit ce qui est entrain de se faire petit à  petit, on a de très bonnes raisons de penser que le Mali ira très loin en matière de technologie », confesse-t-il. Richard Ayé incite l’ensemble des acteurs du marché, à  comprendre que l’informatique est aujourd’hui, l’outil qui peut leur permettre d’atteindre des objectifs de croissance et de productivité. « Il faut donc absolument investir dans les TICS de nos jours.», ajoutera-t-il en guise de conclusion. Ayi Nedjimi est le Directeur général du groupe EGILIA , un groupe français. Il explique que C’’est une société de formation professionnelle en informatique et en management. « Nous travaillons de plus en plus avec des acteurs d’Afrique de l’Ouest, C’’est ce qui explique notre présence à  ce salon. » Il trouve le salon très intéressant dans la mesure oà¹, il réunit des acteurs de différents pays africains. Et cela, autours d’un même axe qui est celui de la communication et des nouvelles technologies. « On peut donc trouver des exposants qui vont travailler dans la télémédical, qui est une branche très intéressante. Puisqu’on va retrouver à  la fois une partie médicale et, une autre sociale et humaine. Et à  côté de ça, on va trouver des exposants un peu plus classiques, qu’on va retrouver autours des télécoms. C’’est un Salon pluridisciplinaire mais, toujours autours des TICS. C’’est ce qui fait le charme de l’événement». Ce Salon permet de rencontrer selon lui, des acteurs au même endroit, sur un même site, de manière simple et centralisée.

Charte Africaine sur les droits de l’enfant : l’application tarde dans les différents pays.

Aujourd’ hui, la mise en oeuvre de cette charte pose problème. Seuls huit pays ont produit un rapport sur la situation des enfants depuis qu’ils l’ont ratifié. « Les autres n’ont jamais produit de rapport » selon le Dr Moussa Sissoko, rapporteur du comité des experts africains sur les droits et le bien être de l’enfant de l’union africaine. Parmi les huit pays signataires figure le Mali. Le gouvernement a signé la charte depuis le 28 février 1996. Deux ans plus tard, il a ratifié le texte entré en vigueur le 29 novembre 1999. Malgré la signature des textes, la mise en œuvre est timide. La raison évoquée par les experts est la méconnaissance de la charte. D’o๠le manque de dynamisme autour de la question. Pour inciter les gouvernants à  s’intéresser à  la situation des enfants, comme méthodologie, la coalition nationale des ONG africaines en faveur des enfants (CONAFE) propose une vulgarisation de la charte auprès des populations mais aussi des autorités. « Il faut traduire la charte dans les langues nationales et la diffuser largement dans les médias », a soutenu le Dr Moussa Sissoko. Un manque d’harmonisation Avoir une seule et unique charte à  l’échelle continentale apparait comme un blocage pour certains gouvernements du fait que les pays n’ont pas la même définition de l’enfant. Qui est enfant, qui ne l’est pas ? Qu’appelle t-on le travail des enfants ? Ces questions restent sans réponse commune. Vu ces paramètres, il devient indispensable d’avoir une vision africaine basée sur le rôle central des enfants dans la prise de décision et l’élaboration d’un cadre juridique essentiel au développement socio-économique du continent. Les droits d’un enfant malien doivent être les mêmes chez son voisin du Burkina Faso. Après la ratification de la charte par les 45 pays, un plan d’action portant sur la période 2005-2009 a été élaboré. Plusieurs points n’ont pu être mis en œuvre. A la treizième session du comité africain des experts tenue du 20 au 24 avril 2009 à  Addis Abeba, un deuxième plan d’action a été défini à  l’horizon 2010- 2014. Il est indiqué que les activités non menées soient reportées en fonction de la nouvelle programmation. Populariser la charte Sur la nouvelle période, les actions seront cadrées autour de la «popularisation de la charte », « la promotion et la protection des droits de l’enfant, tels que définis dans la charte », « le suivi de la mise en oeuvre de la charte » et le renforcement des capacités du comité des experts. Dans un souci de coordination le comité des experts associe plusieurs ONG telles que CONAFE- Mali, la National Organization for Legal Assistance de Tanzanie, la Girl Child Network du Kenya… Ces organisations de la société civile coordonnent leurs activités en faveur de la protection des droits des enfants. A Addis Abeba, la session du comité des experts élargie aux organisations de la société civile, a adopté le thème de la journée 2010 de l’enfant africain. Il portera sur « la planification et la budgétisation pour le bien être de l’enfant : une responsabilité collective ».